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24 mars 2023 5 24 /03 /mars /2023 06:00
« Hier, vous n'étiez qu'une foule, vous êtes un peuple aujourd'hui ! »: 3,5 millions de manifestants dans le pays ce 23 mars! - L'Humanité
« Hier, vous n'étiez qu'une foule, vous êtes un peuple aujourd'hui ! »

L’allocution présidentielle de mercredi a mis un coup de fouet aux mobilisations contre la réforme. Ce jeudi 23 mars, ils étaient 3,5 millions dans la rue, confortant l’intersyndicale dans l’idée d’obtenir le retrait du texte de loi.

Publié le Vendredi 24 mars 2023 - L'Humanité

Derrière une jolie banderole bleue taguée « EN GRÈVE », une grosse cinquantaine d’étudiants de l’université Gustave-Eiffel de Marne-la-Vallée cherchent à rejoindre la tête du cortège qui part de la Bastille, à Paris. Les organisations de jeunesse sont en tête, juste derrière Solidaires.

Mais elles sont bloquées à deux rues de là en raison de l’affluence énorme. C’est la première fois qu’ils se mobilisent ainsi. « Il y a eu le 49.3, et puis l’allocution de Macron, c’était le coup bas de trop », assure Hanna, qui défile pour la première fois.

Justin, lui, aurait bien aimé que ses camarades de fac se mobilisent en nombre plus tôt, aux précédents jours de mobilisation, « mais le campus est éclaté. Ça a été un vrai travail de fond », assure celui qui participe à la création du premier syndicat étudiant sur le site.

« Face aux CRS qui voulaient nous intimider, on s’est mis à chanter tous ensemble la musique de Star Wars»

« C’est la première fois ce matin que les classes prépa rejoignent les lycéens pour bloquer le lycée », se réjouit aussi Lea sous une banderole violette annonçant que Voltaire est en grève. « Côté profs, on est toujours autour de 30 % de grévistes, mais les élèves se mobilisent vraiment. On avait semé des graines, organisé une projection du documentaire 1336 sur la lutte victorieuse des Fralib, ça prend », ajoute la jeune professeure, qui aurait bien aimé que tout le lycée défile.

« On sent beaucoup de colère, mais elle reste motivante, joyeuse, et il y a toujours de l’humour. La dernière fois, on s’est retrouvés face aux CRS qui tapaient sur leurs boucliers pour nous intimider, on s’est mis à chanter tous ensemble la musique de Star Wars, vous savez quand Dark Vador arrive », raconte- t-elle tout sourires.

Comme pour lui donner raison, Matthieu Trubert, de l’Ugict CGT, invite avec malice le patronat à se joindre au cortège. « L’employeur a toujours l’obligation de résultat en matière de santé au travail, pointe-t-il . Comme l’âge de départ à la retraite va dépasser celui de l’espérance de vie en bonne santé, comment vont s’en sortir les patrons ? » rigole-t-il.

Chez les égoutiers, on tient bon, mais l’heure est moins à la fête

Chez les égoutiers, on tient bon, mais l’heure est moins à la fête. « On est là parce qu’on n’a pas le choix, lance Frédéric Aubisse, responsable CGT aux égouts de Paris.  Nous avons dix-sept années d’espérance de vie en moins que la moyenne des Français, c’est douze années chez les éboueurs… »

Pour eux, le nerf de la guerre est le retrait de la réforme. Le 49.3, le mépris présidentiel, cela n’a fait qu’attiser la colère. Et après ? « Il nous restera à distribuer des allumettes, sourit-il un peu désabusé. Quand on pense que la dernière fois qu’il avait parlé de nous, on était des travailleurs essentiels… Ah ben, justement, en parlant de travailleurs essentiels… » s’interrompt-il, tendant la joue à Sylvie, de la CGT AP-HP, dans sa blouse blanche d’hospitalière bardée d’autocollants en grève.

Elle est déterminée mais épuisée. « On est nombreux à être en grève, assure-t-elle, mais on est assignés, alors on doit bosser. On a travaillé pendant le Covid, parfois avec de simples sacs-poubelle en guise de protection, en sous-effectif, de jour comme de nuit, on ne peut pas prendre nos vacances, et ils veulent qu’on bosse jusqu’à 64 ans ? »

Un sentiment de mépris

Vêtue de la chasuble blanche de SUD santé AP-HP, Isabelle est tout aussi déterminée. « Quand on est épuisés, qu’on en a marre de manifester, la colère c’est un moteur, ça nous redonne du jus », assure-t-elle. Pour elle comme pour beaucoup, quelque chose a changé depuis la dernière journée de mobilisation.

Ce sentiment d’être méprisé par le gouvernement, le président. Le référendum d’initiative partagée reste un peu flou : « C’est par la rue qu’on y arrivera, comme pour le CPE. »

Pour Cyril, qui a fait le chemin avec ses collègues pour manifester jusqu’à Paris depuis la centrale de Dampierre (Loiret), la colère a même pris le pas sur le fond de la réforme comme motivation à défiler. « Ce mépris de classe du président mobilise de nouvelles personnes, je pense qu’il fait tout pour que cela dégénère. » Il soupire et hausse les épaules : « Tant pis, on est prêts. »

L’intervention d’Emmanuel Macron de la veille a aussi exaspéré les responsables syndicaux, présents en tête du cortège. « Son discours est une sorte de provocation par le vide, cingle Benoît Teste, secrétaire général de la FSU. L’utilisation du 49.3 il y a quelques jours, tout comme ce passage à la télé complètement lunaire montrent bien l’isolement de l’exécutif. Il n’y a plus que les macronistes pour croire que tout va bien se passer. »

« La classe ouvrière hausse le ton »

Pour la suite, les responsables syndicaux affichent leur détermination. La fébrilité perçue dans le camp macroniste – des députés ont fait part de leurs doutes quant à l’utilisation du 49.3 – tout comme le regain de ­mobilisation observé ces derniers jours galvanisent les troupes.

On se prend à espérer un scénario « façon CPE » en 2006, où Jacques Chirac avait fini par jeter l’éponge malgré le vote de la réforme : « C’est évidemment notre objectif », affirme Murielle Guilbert, codéléguée générale de Solidaires, tandis que son collègue Simon Duteil se ­félicite de l’ampleur de la mobilisation. « Je reviens du Havre, où je n’avais jamais vu un tel niveau de colère, raconte-t-il. Les manifestants ont mis une carcasse de bus au milieu de la route… La classe ouvrière est en train de hausser le ton. »

Frédéric Souillot, secrétaire général de Force ouvrière, appelle les opposants à la réforme « à actionner tous les leviers disponibles : il y a la saisie du Conseil constitutionnel, mais aussi le référendum d’initiative partagée (RIP) et bien évidemment le mouvement social ».

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, croit à un engouement populaire autour du RIP : « La privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) ne parlait pas forcément aux habitants de Nantes ou de Rodez, par exemple. La réforme des retraites parle à tout le monde. »

Conclusion de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT : « Certains auraient pu penser que le vote de la loi provoquerait une baisse du nombre de manifestants. C’est tout le contraire : cette journée est l’une des plus grosses mobilisations depuis les années 1990. "

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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 18:28
Retraites: le peuple est debout, la victoire est à notre portée! - FABIEN ROUSSEL, PCF, 23 MARS 2023

Encore une fois, les français se sont mobilisés en masse contre la réforme des retraites à 64 ans. Des millions de nos concitoyen·nes ont participé à plus de 300 manifestations partout en France. C'est tout le peuple français qui se lève pour des retraites dignes et pour la démocratie.

Loin de s'essouffler, la mobilisation s’étend, s’enracine, pacifique, exemplaire. La « foule », comme l’appelle le Président de la République, est belle et légitime.

A l’inverse, le Président de la République fait le pari du chaos et de la violence. Il fait tout pour provoquer celles et ceux qui manifestent depuis des mois avec dignité. Il fait tout, y compris en durcissant sa politique de maintien de l’ordre, pour provoquer des incidents et la violence. En voulant monter l’opinion contre les syndicats, il agit comme un casseur de la République.

En l’espace de quelques jours, dans l’actualité, le gouvernement est passé de messieurs Dussopt et Attal à messieurs Darmanin et Dupont Moretti. En quelques jours, nous sommes passés des retraites à la matraque, des grèves légitimes aux réquisitions, des manifestations pacifistes aux gueules cassées.

On continue !

Le Parti Communiste Francais appelle le gouvernement à tenir compte de cette nouvelle journée de mobilisation, des grèves et à retirer son texte.

Nous appelons le gouvernement à tenir compte des recours au conseil constitutionnel et notamment du Référendum d’initiative partagé voulu autant par les français que par les organisations syndicales. Redonner la parole au peuple est la seule issue politique et démocratique permettant d’apaiser la situation.

Tant que le gouvernement continue de s’enfermer dans le déni, nous appelons à soutenir la grève reconductible et la mise à l’arrêt du pays, de l'économie par tous moyens non violents. J'appelle les militants communistes dans les entreprises à prendre toute leur part avec leurs collègues à la mise à l'arrêt de l'outil de travail, à participer partout au rassemblement, au blocage des entreprises et des accès routiers et ferroviaires.

Nous, responsables politiques du PCF, élus, parlementaires, nous ne pouvons pas continuer de travailler, de légiférer, comme si de rien n'était. J’appelle à isoler le gouvernement et sa majorité, à rendre leur position intenable tant qu’ils maintiennent ce texte.

J'appelle les forces de l'ordre à rejoindre le mouvement et à garantir la paix civile.
pas de violence à notre encontre, pas de violence à votre encontre. Nous agirons toujours dans l’intérêt de tous les travailleurs et travailleuses et du respect de la démocratie sociale.

Le peuple français est debout, la victoire est à notre portée.

Fabien Roussel
Secrétaire national du PCF

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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 16:47
Manif de Morlaix 23 mars - 10 000 manifestants

Manif de Morlaix 23 mars - 10 000 manifestants

Manif de Brest contre la réforme des retraites ce 23 mars - 40 000 manifestants

Manif de Brest contre la réforme des retraites ce 23 mars - 40 000 manifestants

MANIFESTATIONS DE CE JEUDI 23 MARS CONTRE LA REFORME DES RETRAITES: un raz-de-marée populaire et un vent de révolte submerge le pays
 
De Brest à Quimperlé en passant par Ouessant, et même Sein, énorme journée de mobilisation des "illégitimes" dans le Finistère:
 
BREST  40 000
QUIMPER: 18 000
MORLAIX: 10 000
QUIMPERLE: 4500
CARHAIX: 2500
OUESSANT: 111
 
PONTIVY: 3000
NANTES: 80 000
 
 
 
 
Et avec les remontées de nos camarades du PCF et des syndicats partout en France, on est bien parti pour une journée de mobilisation à 2,5 ou 3 millions de manifestants! 
 
PARIS: 800 000 manifestants
MARSEILLE: 280 000 manifestants
NORMANDIE: 191 000 manifestants
TOULOUSE: 150 000 manifestants (la plus grosse manif depuis le début du mouvement)
BORDEAUX: 110 000 manifestants
LYON: 55 000 manifestants
NICE: 40 000 manifestants
SAINT-ETIENNE: 35 000 manifestants
CLERMONT-FERRAND: 30 000 manifestants
VALENCE: 30 000 manifestants
STRASBOURG: 30 000 manifestants
MONTPELLIER: 30 000 manifestants
TOULON: 27 000 manifestants
TARBES: 24 000 manifestants
BAYONNE: 24 000 manifestants
FOIX: 18 000 manifestants
BEZIERS: 17 000 manifestants
ANGOULEME: 15 000 manifestants (un record!)
PUY EN VELAY: 15 000 manifestants
PERIGUEUX: 15 000 manifestants  (un record!)
LAVAL: 10 000 manifestants
SETE: 7000 manifestants
AUXERRE: 5000 manifestants
TROYES: 4000 manifestants
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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 15:03
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites - Photos de Daniel Laporte
Carhaix pour la CGT : 2500 manifestants ce 23 mars.
Télégramme : Réforme des retraites : à Carhaix, démonstration en force des opposants
À Carhaix, les nombreux opposants à la réforme des retraites ne désarment pas. En effet, ils seraient près de 2 500 à défiler dans les rues du centre-ville.
Ouest France :EN IMAGES. Réforme des retraites : « On ne pliera pas », près de 2 500 manifestants à Carhaix
La 9e manifestation contre la réforme des retraites, jeudi 23 mars 2023, a réuni entre 2 400 et 2 500 manifestants à Carhaix (Finistère). Un regain net de mobilisation après le grand rassemblement de l’hôpital menacé de fermeture et de désorganisation, samedi 18 mars 2023.
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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 14:22
Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
Photo Pierre-Yvon Boisnard - Morlaix, 23 mars 2023

Photo Pierre-Yvon Boisnard - Morlaix, 23 mars 2023

10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 23 mars 2023 à Morlaix

10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)
10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard)

10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars et un peuple toujours aussi surmotivé pour le retrait de la réforme des retraites Macron (Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard).

 

Diaporama de Pierre-Yvon Boisnard

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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 14:20
Après les 5 projections de La Sociale: remise d'un chèque de 2250 euros pour la caisse de grève de la CGT Cheminots ce 23 mars en gare de Morlaix

Avant la manif de Morlaix à 11h ce jeudi 23 mars, sur le parvis de la Gare de Morlaix place Rol-Tanguy, c'était la remise solennelle du chèque de 2252 euros pour la caisse de grève de la CGT cheminots à la suite de l'appel au don fait lors des 5 séances de projection du film de Gilles Perret, "La Sociale", organisées par le collectif Retraites du pays de Morlaix les semaines passées, à Morlaix, Plourin-les-Morlaix, Lanmeur, Pleyber-Christ, Plounéour-Menez. De quoi amortir un peu les 260 jours de grève des cheminots du pays de Morlaix. Merci aux 200 personnes qui ont participé à ces projections et contribué par leurs dons à soutenir les grévistes.

Photo avec la CGT cheminots, les camarades de la FI, de Génération.s, du PCF, d'autres formations étant membres du collectif Retraites du Pays de Morlaix (PS, EELV, UDB, Gauche Indépendantiste, Ensemble, NPA, MNCP, LDH).

 

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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 07:54
Congrès de l'Union locale CGT Pays de Morlaix - Vers une nouvelle dynamique (Le Tregor, 23 mars 2023)
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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 07:35

"On ne méprise que les gens qui font des choses méprisables, disait Alberto Moravia... Qu'a fait le peuple pour mériter tant de mépris... Je monte à cette tribune tremblant de cette colère, de cette résistance viscérale au mépris".

Magnifique discours de Pierre Dharréville, député communiste des Bouches du Rhône, pour justifier le vote de la motion de censure contre le gouvernement Borne et sa "réforme scélérate".

"Vous avez perdu la bataille des retraites".

Motion de censure, 20 mars 2023, intervention de Pierre Dharréville "Une colère. Pas un coup de colère, encore moins une vague désapprobation, une profonde colère. Quelque chose dans l’ordre de la révolte, même. Le refus sans appel de la régression sociale. Le refus de se voir voler deux de ses meilleures années de retraite. Le sentiment de ne jamais pouvoir être entendu. Le sentiment d’être pris pour des imbéciles. Le sentiment de ne pas être respecté. L’idée que ça suffit ! Tout simplement. « On ne méprise que les gens qui font des choses méprisables », écrivit Alberto Moravia. Qu’ont fait les ouvriers, les employés, les privés d’emploi pour mériter tant de mépris ? Qu’ont fait les organisations syndicales, qu’ont fait celles et ceux qui manifestent pour mériter tant de mépris ? Qu’a fait notre peuple pour mériter tant de mépris ? Car c’est ainsi qu’est vécue votre politique, c’est ainsi qu’est vécu votre entêtement, c’est ainsi que sont vécus votre discours et vos justifications toujours plus embrouillées, c’est ainsi qu’est vécu le 49-3 car ce n’est pas seulement à cette assemblée qu’il a été infligée, c’est au pays tout entier. Je monte aujourd’hui à cette tribune tremblant de cette colère. De cette résistance épidermique au mépris. De cet attachement viscéral à la dignité humaine. La dignité. C’est bien cela qui est en jeu. Voilà ce qu’on m’a demandé de vous dire ces derniers jours dans les quartiers, sur les marchés, devant les entreprises. Hier soir, le Président a exprimé son souhait que la loi aille « au bout de son cheminement démocratique ». Il faut arrêter de se moquer du monde. Je vous le dis comme je le pense, avec respect car du mépris, je n’en ai pas, mais avec colère, combativité et franchise : je me demande comment vous pouvez être encore là, à défendre votre réforme scélérate, qui n’a pas de majorité dans cette assemblée, qui en a encore moins dans le pays. Votre réforme est illégitime. Vous vous trompez lourdement si vous pensez que vous pouvez vous en tirer comme ça, que c’était juste un mauvais moment à passer, que tout ça sera bientôt oublié. Ce n’est pas le caprice d’un enfant à la caisse du supermarché. Votre projet est grillé. Vous avez perdu la bataille des retraites. [...] Emmanuel Macron l’avait dit ? La belle affaire. Nul ne lui a confié des pouvoirs d’un monarque absolu. Votre responsabilité n’est pas d’exercer un pouvoir sans limites. Vous n’exercez de pouvoir qu’au nom du peuple. C’est avec lui que vous devez gouverner et non pas contre lui. Quel pays prétendez-vous gouverner ? Nous ne parlons pas du même. La crise politique gravissime dans laquelle nous nous trouvons appelle un tout autre comportement qu’une attitude autoritaire, suffisante, paternaliste. Arrêtez de nous dire que vous faites ça pour notre bien, c’est insupportable. Ne faites pas le pari du pourrissement et de la répression. [...] Aux ouvriers des ports, de la sidérurgie, de la pétrochimie ou des champs, aux employés de la SNCF, d’EDF, aux caissières, aux agents territoriaux, aux ATSEM, aux AESH, aux enseignantes et aux enseignants, aux aides-soignantes, aux infirmières, aux artisans et commerçants, à celles et ceux qui se battent pour la justice, qui défendent un vrai droit à la retraite partagée, un travail qui prend tout son sens et pas toute la place et où l’on s’épanouit, A ces femmes et ces hommes, à cette jeunesse pleine d’espoir, nous disons que rien n’est fini et que nous avons le droit de continuer à rêver plus fort et plus haut. Et si le vote de cette motion devait décevoir, nous disposons encore d’outils pour nous faire entendre. Nous avons déposé un recours et une proposition de référendum d’initiative partagée qui devra être validée pour montrer que nos institutions ne sont pas complètement inopérantes face à une telle crise démocratique. Alors nous irons partout débattre et chercher les signatures par millions pour imposer une sanction démocratique à cette réforme. La bataille se poursuit avec les mobilisations sociales et notamment cette grande journée de jeudi. C’est contre cette réforme, pour que vive le droit à la retraite, pour le respect de la volonté populaire, pour sortir de la crise, au nom de la République que les députés communistes et ultra-marins de la gauche démocrate et républicaine sont actrices et acteurs d’une motion de censure. -------

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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 07:17
En Finistère, 150 élu.e.s de gauche exigent « le retrait de la réforme des retraites »
En Finistère, des élus de gauche exigent « le retrait de la réforme des retraites »

Ouest-France, 20 mars

Plusieurs élus de la gauche finistérienne ont signé une tribune. Ils plaident pour un retrait de la réforme des retraites. Ils interpellent aussi les députés de la majorité gouvernementale et le président du conseil départemental du Finistère.

En Finistère, un appel a été lancé par des élus de gauche. Ce texte a été publié ce week-end sur le site de l’union des élus Socialistes et républicains.

Dans ce texte intitulé Nous, élus de gauche et républicains du Finistère exigeons le retrait de la réforme des retraites !, les élus de gauche du Finistère, appellent « solennellement » le gouvernement de la Première ministre Borne et du Président Macron à abandonner sans délai la réforme actuelle des retraites.

« L’utilisation du 49-3 fait courir un risque majeur d’explosion sociale »

Ils écrivent également : « Nous saluons et soutenons sans réserve l’intersyndicale dont la qualité de l’engagement, la dignité de la représentation des salariés, des demandeurs d’emploi, des retraités du pays sont un contre-exemple salutaire au déni de démocratie du gouvernement Borne-Macron. »

Selon ces élus, « l’utilisation du 49-3 fait courir un risque majeur d’explosion sociale. Après avoir tronqué les débats parlementaires, refusé toute discussion avec les organisations syndicales, le gouvernement ne peut continuer dans cette voie. Nous appelons solennellement les parlementaires finistériens de la majorité relative à agir auprès de la Première ministre et du Président pour abandonner cette réforme ». En l’espèce, ils appellaient les parlementaires à voter la motion transpartisane de censure déposée par le groupe parlementaire Liot et refusé, ce lundi 20 mars, à l’Assemblée nationale. À défaut, nous engageons les parlementaires à engager le vote d’un référendum d’initiative partagée.

« Nous appelons enfin à une conférence sociale des retraites »

Aussi : « Nous appelons le président du Conseil départemental du Finistère à ne pas publiquement surenchérir en soutenant certes la réforme Borne-Macron, mais en demandant même le report de l’âge légal de départ à la retraite non pas à 64 ans, mais à 65 ans. »

Pour conclure : « Dans l’apaisement de l’abandon de la réforme Borne-Macron, nous appelons enfin à une conférence sociale des retraites, où le travail transparent des organisations syndicales et du gouvernement inclura le financement à long terme de notre système par répartition, pilier de la cohésion nationale, et les nécessaires mesures de justice sociale : prise en compte de la pénibilité des emplois et égalité femmes – hommes. »

Ces élus appellent l’ensemble des Finistériennes et des Finistériens à participer massivement aux rassemblements organisés par l’intersyndicale, ce jeudi 23 mars à Brest, Quimper, Morlaix, Quimperlé et Carhaix.

Appel solennel des Élus de gauche et républicains du Finistère

 

le 19 mars 2023,

 

Élu-es de gauche et républicains du Finistère, nous appelons solennellement le Gouvernement de la Première Ministre Borne et du Président Macron à abandonner sans délai la réforme actuelle des retraites.

 

Par une forme de "piraterie parlementaire" démontrée par l'utilisation successive des articles 

47-1, 44-3 et enfin 49-3 de la Constitution, le Gouvernement Borne-Macron met à mal les Institutions républicaines, remparts de l'État de Droit et de Justice de notre Pays.

 

Nous saluons et soutenons sans réserve l'Intersyndicale dont la qualité de l'engagement, la dignité de la représentation des salarié-es, des demandeurs et des demandeuses d'emploi, des retraité-es du Pays sont un contre-exemple salutaire au déni de démocratie du Gouvernement Borne-Macron.

 

L'utilisation du 49-3 fait courir un risque majeur d'explosion sociale. Après avoir tronqué les débats parlementaires, refusé toute discussion avec les Organisations Syndicales, le Gouvernement ne peut continuer dans cette voie.

 

Nous appelons solennellement les Parlementaires finistériens de la majorité présidentielle relative à agir auprès de la Première Ministre et du Président pour abandonner cette réforme.

 

Nous appelons le Président du Conseil Départemental du Finistère à ne pas publiquement surenchérir en soutenant certes la Réforme Borne-Macron, mais  en demandant même le report de l'âge légal de départ à la retraite non pas à 64 ans, mais à 65 ans.

 

Sans retrait, nous appelons les Parlementaires à voter la motion transpartisane de censure déposée par le groupe parlementaire LIOT.

 

A défaut, nous engageons les Parlementaires à engager le vote d’un Référendum d’Initiative Partagée.

 

La réforme des retraites Borne-Macron doit être rejetée !

 

Rendons hommage aux Organisations Syndicales qui ont encadré avec courage et détermination l'immense mobilisation populaire en évitant tous les débordements.

 

Mais avec le 49-3, les Organisations Syndicales craignent de ne plus être en mesure de limiter les  débordements.

 

Dans l'apaisement de l'abandon de la réforme Borne-Macron, nous appelons enfin à une conférence sociale des retraites, où les le travail transparent des Organisations Syndicales et du Gouvernement incluera le financement à long terme de notre système par répartition, pilier de la cohésion nationale, et les nécessaires mesures de justice sociale : prise en compte de la pénibilité des emplois et égalité Femmes – Hommes.

 

Premiers signataires : 

  • Jean-Luc Fichet, Sénateur du Finistère PS
  • Mélanie Thomin, Députée PS-NUPES de la 6ème circonscription du Finistère
  • Tristan Foveau, Premier Secrétaire du Parti Socialiste du Finistère, Vice-Président de Brest métropole 
  • Jean-Paul Vermot, Président de l’Union des Élu-es Socialistes et Républicains du Finistère, Président de Morlaix Communauté, Maire de Morlaix
  • Armelle Huruguen & Kévin Faure, Conseillère et Conseiller Départementaux du Finistère, co-Président.e.s du groupe Finistère et Solidaires au Conseil Départemental du Finistère
  • Isabelle Assih, Présidente de Quimper Bretagne Occidentale, Maire de Quimper PS 
  • François Cuillandre, Président de Brest métropole, Maire de Brest PS 
  • Pauline Louis Joseph Dogué, conseillère départementale, présidente du groupe Finistère d’avenir EELV 
  • Glen Dissaux, Président du groupe des Élus écologistes à Brest EELV
  • Ismaël Dupont, Secrétaire Départemental du Parti Communiste Français, Conseiller Départemental du Finistère
  • Christian Guyonvarc’h, Conseiller Régional – Union Démocratique Bretonne
  • Jacqueline Héré, Conseillère Départementale – Parti Communiste
  • André Laurent, Adjoint au maire de Morlaix – Génération.s
  • Sébastien Marie, Maire de Plounéour-Ménez – Union Démocratique Bretonne
  • Sébastien Miossec, Président de Quimperlé Communauté, Maire de Riec-sur-Bélon – PS
  • Laurent Péron, Vice-Président de Brest métropole, Maire du Relecq-Kerhuon, Trésorier de l’UESR29 
  • Mickaël Quernez, Vice-Président au Conseil Régional de Bretagne, Maire de Quimperlé – PS
  • Catherine Tréanton, Vice-Présidente à Morlaix Communauté, Adjointe au maire de Morlaix – Génération.s

Pour signer la tribune « Nous, élu-es de gauche du Finistère, exigeons le retrait de la réforme des retraites ! » via le lien suivant :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdDTcihP9TaacuGyIVJ5tz0sK3x_Aie3gQAbpFAesm_UuAWIQ/viewform?usp=pp_url


Une vingtaine d'élus communistes du Finistère ont déjà signé cette tribune.

 
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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 07:14
Profits spéculatifs pour Total, privations alimentaires pour ménages - Gérard Le Puill, L'Humanité, 13 mars 2023
Profits spéculatifs pour Total, privations alimentaires pour ménages 

Avec une hausse moyenne supérieure à 14% sur douze mois, la flambée des prix alimentaires complique dangereusement la vie quotidienne de millions de ménages à faible pouvoir d’achat en France. Pour peu que l’année 2023 soit marquée par une nouvelle sécheresse, la chute des rendements agricoles viendra encore aggraver la situation.

Publié le Lundi 13 mars 2023
 

L’Humanité de ce lundi 13 mars consacre en page 23 deux tribunes aux causes et aux conséquences de la très forte hausse des prix alimentaires en France depuis un an.

Sous le titre « A qui profite vraiment l’inflation? », le Journal du Dimanche publiait hier des chiffres d’où il ressortait que la hausse moyenne des prix sur un an a été de 21,35% pour les huiles de table; de 30,94% pour les viandes, volailles, abats et charcuterie surgelée; de 20% pour le beurre, la margarine et la crème; de 21,50% pour les sucres et édulcorants; de 19,11% pour les œufs ; de 18,2% pour les yaourts de Danone et même de 14% des croquettes pour chiens de la marque Friskies.

Selon une enquête réalisée par Harris Interactive pour l’Observatoire Cetelem, 7 Français sur 10 affirment avoir renoncé à faire certaines de leurs courses alimentaires au cours des 12 derniers mois. Ils sont 72% à penser que les prix alimentaires vont augmenter dans les prochains mois. Du coup, 51% des personnes interrogées disent avoir remplacé des produits qu’ils achetaient précédemment par des produits moins chers. 61% disent s’être davantage tournées vers les marques de distributeurs (MDD), avant même que le gouvernement ait demandé à ces derniers de proposer un « panier anti-inflation » pour une durée de seulement trois mois à partir du 15 mars.

Libre-échange spéculatif ou souveraineté alimentaire ? 

73% des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête estiment qu’il faut « miser davantage sur une plus grande indépendance de la France dans sa production alimentaire pour lutter contre les dérèglements de l’économie ». Ce chiffre atteint 80% chez les plus de 50 ans. Mais les personnes interrogées dans le cadre de cette enquête ne savent pas forcément que les ingrédients qui entrent majoritairement dans le « panier anti-inflation » des grandes surfaces ont souvent été fabriqués à partir de viandes et d’autres matières premières importées des pays à bas coûts de main d’œuvre, suite aux accords de libre-échange signés entre la Commission européenne et plusieurs pays tiers, dont le Canada et le Mercosur. C’est souvent le cas pour les produits vendus sous les « Marques de distributeurs ».

Pour un nombre croissant de ménages, se nourrir devient de plus en plus problématique en ce début de second mandat du président Macron. Fin 2022, 2,4 millions de personnes étaient accueillies par les banques alimentaires, soit trois fois plus qu’en 2012. 94% de ces personnes vivaient sous le seuil de pauvreté. Il s’agissait des femmes dans 71% des cas et de familles monoparentales pour 31% de ces mêmes ménages. Les deux tiers des personnes en emploi ne travaillaient qu’à temps partiel. Six personnes sur dix allaient se ravitailler auprès des banques alimentaires une à deux fois par semaine.

Les emplois précaires font croître la pauvreté 

Cette progression de la pauvreté est liée avant tout à la précarité de l’emploi qui ne cesse de progresser en France, depuis qu’Emmanuel Macron est devenu président de la République. Dans son édition du 9 mars, le quotidien « Les Echos » titrait: « Les géants du CAC 40 signent une année historique malgré la Russie ». Il eut été plus juste d’écrire que cette année historique pour le profit résulte avant tout de la spéculation sur les énergies, les céréales et d’autres denrées alimentaires depuis le début de la guerre en Ukraine. Même en France, les conséquences de cette spéculation ont beaucoup réduit le pouvoir d’achat des ménages les plus modestes. Car les prix des carburants ont tellement grimpé dans les stations service en 2022, que les profits de TotalEnergies ont augmenté de 36% en 2022 par rapport à 2021. C’est aussi parce que les riches ont dépensé davantage que LVMH engrange 14 milliards d’euros de profits en 2022, soit 17% de plus qu’en 2021.

450€ de revenu mensuel moyen chez l’auto-entrepreneur 

C’est d’abord la précarisation de l’emploi qui fait croître la pauvreté en France. Faute de retrouver un emploi quand elles sont inscrites au chômage en catégorie A, beaucoup de personnes tentent de s’en sortir en optant pour le statut d’auto-entrepreneur. Mais cela se traduit souvent par une activité à temps partiel dans des professions de service, dont les livraisons de colis à domicile. Voilà pourquoi le revenu annuel moyen d’un auto-entrepreneur était de 5.430€ en 2022, ce qui donne une moyenne de 450€ par mois. C’est trois fois moins que le SMIC mensuel net qui atteint aujourd’hui 1.353€. Ajoutons que la progression continuelle du nombre d’auto-entrepreneurs induit dans certains métiers une concurrence qui aboutit à réduire l’activité d’autres travailleurs indépendants, notamment dans le commerce et l’artisanat. Quand une personne sous statut d’auto-entrepreneur va faire de la coiffure à domicile, elle prend quelques clients à d’autres professionnels qui accueillent ces mêmes personnes dans leur salon de coiffure.Enfin, c’est aussi parce que l’emploi ne cesse d’être précarisé en France depuis des décennies, que le gouvernement tente d’obtenir d’une majorité de députés et de sénateurs une réforme des régimes de retraite portant l’âge de départ à 64 ans. Elle se traduira, si elle est votée, par une durée de cotisation augmentée de 8 trimestres pour espérer pouvoir obtenir une pension complète alors que les patrons licencient souvent les travailleurs les plus âgés avant leurs 60 ans. 

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