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30 septembre 2023 6 30 /09 /septembre /2023 06:46
Brest, 28 septembre, avec les jeunes communistes finistériens dans la manif pour le droit à l'avortement, son inscription dans la constitution, et les droits des femmes
Brest, 28 septembre, avec les jeunes communistes finistériens dans la manif pour le droit à l'avortement, son inscription dans la constitution, et les droits des femmes
Brest, 28 septembre, avec les jeunes communistes finistériens dans la manif pour le droit à l'avortement, son inscription dans la constitution, et les droits des femmes
Brest, 28 septembre, avec les jeunes communistes finistériens dans la manif pour le droit à l'avortement, son inscription dans la constitution, et les droits des femmes
Brest, 28 septembre, avec les jeunes communistes finistériens dans la manif pour le droit à l'avortement, son inscription dans la constitution, et les droits des femmes
Brest, 28 septembre, avec les jeunes communistes finistériens dans la manif pour le droit à l'avortement, son inscription dans la constitution, et les droits des femmes

Brest, place de la liberté, Jeudi 28 septembre, les jeunes communistes étaient nombreux-euses et déterminé.e.s pour défendre les droits des femmes, le droit à l'avortement et son inscription dans la constitution.

Bravo la jeunesse communiste!

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30 septembre 2023 6 30 /09 /septembre /2023 06:22
Réunion publique sur le logement à Morlaix, salle de l'ancien lycée Kerneguès, le samedi 7 octobre à 19h30, avec Gladys Grelaud, Pierre Le Goff, Nil Caouissin, Maxime Sorin

Réunion publique organisée par le comité logement du pays de Morlaix, le 7 octobre à 19h30 à l'ancien lycée de Kernegues 🏠.

En présence de 👇
  ☑️Maxime Sorin : présentation du livre "Habiter une ville touristique", Douarnenez
☑️ Nil Caoussin : les résidences secondaires
☑️Gladys Grelaud : les politiques pour le logement public
☑️Pierre Le Goff : témoignage d'un élu d'une commune en tension sur le logement 

 

***

[ REPORT DE LA MANIFESTATION DU 7 OCTOBRE A BREST] ❗️
➡️Nous avons appris la non inscription du logement aux débats de la session du conseil régional de Bretagne le 12 et 13 octobre. Il nous paraît plus raisonnable de ne pas maintenir à tous prix le calendrier initialement évoqué, à savoir le maintien à tout prix d'une mobilisation le 07 octobre à Brest en vue d'un débat à la Région qui n'aura pas lieu. La session suivante aura lieu à la mi-décembre. De ce fait, nous avons aussi pris un retard certain dans le cadre de l'organisation de la manifestation, ce qui est préjudiciable à la réussite de cette dernière.
➡️ Nous différons donc la manifestation du 7 octobre au 9 décembre.
Merci de votre compréhension.
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30 septembre 2023 6 30 /09 /septembre /2023 05:59
Fabien Roussel à la fête de l'Humanité 2023 - Photo de Daniel Laporte

Fabien Roussel à la fête de l'Humanité 2023 - Photo de Daniel Laporte

Les Français préfèrent Roussel à Mélenchon, selon un sondage Ifop

Selon un sondage Ifop pour Sud Radio, à part les sympathisants insoumis, l’essentiel des Français interrogés, qu’ils soient de gauche comme de droite, préfèrent le secrétaire national du PCF Fabien Roussel à Jean-Luc Mélenchon. Attention cependant à la notion de « préférence » en politique.

Voilà un sondage dont se félicitent les militants communistes, dans un contexte de tensions aiguës entre PCF et FI. Selon une enquête d’opinion Ifop-Fiducial publiée le 29 septembre 2023 pour Sud Radio, les Français interrogés préfèrent Fabien Roussel à Jean-Luc Mélenchon. Sur l’échantillon représentatif des 1004 sondés, 55 % disent préférer le secrétaire national du PCF contre 24 % pour le cofondateur de la France insoumise. 21 % n’aiment ni l’un ni l’autre. Cette enquête, sur laquelle il faut garder le même regard critique qu’avec tout sondage, confirme cependant une tendance déjà observée en janvier 2023.

L’enquête montre qu’il n’y a que chez les sympathisants insoumis que Jean-Luc Mélenchon est préféré (à 90 % contre 9 % pour Roussel, sans surprise le score est inverse chez les communistes). Côté gauche, 66 % des sympathisants socialistes et 56 % des sympathisants écologistes disent préférer le député PCF du Nord. Fabien Roussel a aussi la préférence des sympathisants de droite : les macronistes le préfèrent à 74 % (contre 11 % pour l’insoumis), les LR à 57 % (contre 11 %) et les RN à 62 % (contre 9 %).

En termes de catégories d’âge, Fabien Roussel est privilégié à Jean-Luc Mélenchon dans toutes les tranches d’âge, à l’exception des moins de 24 ans, qui préfèrent l’ex-candidat FI à 56 % contre 35 % pour le communiste.

Enquête réalisée auprès de Ifop-Fudicial auprès d'un échantillon de 1004 personnes pour Sud Radio: le regard des français sur Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon, septembre 2023

55% des personnes interrogées, entre Fabien Roussel et Mélenchon, préfèrent Fabien Roussel (contre 24% de préférence à Mélenchon)

Mélenchon inquiète 59% des personnes interrogées (et 53% pour les sympathisants de gauche), contre 14% pour Fabien Roussel (22% pour les sympathisants de gauche)

38% des personnes interrogées trouvent que Fabien Roussel incarne bien la gauche (contre 29% pour Jean-Luc Mélenchon)

27% considèrent que Fabien Roussel a une vision pour le pays (contre 26% pour Mélenchon)

28% considèrent que Roussel défend les intérêts de la France (contre 24% pour Mélenchon)

38% considèrent que Roussel est proche des préoccupations des Français, contre 24% pour Mélenchon

29% considèrent que Roussel est compétent (contre 24% pour Mélenchon)

35% estiment que Roussel est attaché aux valeurs démocratiques (contre 23% pour Mélenchon)

44% des personnes interrogées considèrent que Fabien Roussel est "sympathique" contre 20% pour Jean-Luc Mélenchon

 

Les Français préfèrent Roussel à Mélenchon, selon un sondage Ifop (L'Humanité, 29 septembre 2023)
Les Français préfèrent Roussel à Mélenchon, selon un sondage Ifop (L'Humanité, 29 septembre 2023)
Les Français préfèrent Roussel à Mélenchon, selon un sondage Ifop (L'Humanité, 29 septembre 2023)
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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 15:27
Tout augmente, sauf les salaires - Se battre et manifester le 13 octobre pour augmenter les salaires et les pensions (PCF)
Tout augmente, sauf les salaires - Se battre et manifester le 13 octobre pour augmenter les salaires et les pensions (PCF)
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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 07:11
Entretien avec Fadwa Khader, dirigeante communiste palestinienne présente à la Fête de l'Humanité, L'Humanité, 18 septembre 2023

Entretien avec Fadwa Khader, dirigeante communiste palestinienne présente à la Fête de l'Humanité, L'Humanité, 18 septembre 2023

 « Il y a une issue, ce n’est pas une impasse », Fadwa Khader, une palestinienne communiste et déterminée

Originaire de Jérusalem, la militante a passé sa vie à lutter pour la fin de l’impérialisme israélien et les droits des femmes, malgré les coups reçus. Cette année, elle plaidait la cause de son peuple à la Fête de l’Humanité.

Son sourire a beau être éclatant, sa détermination l’est encore plus. Derrière les pattes-d’oie et le regard noisette de Fadwa Khader, on discerne une vie à lutter contre l’occupation et la colonisation israéliennes. « Je suis née pour ça. Je suis née pour trouver un matin notre maison familiale, qui se trouve sur la route de Bethléem, confisquée par les Israéliens quand ils ont envahi la Palestine en 1967 », explique la communiste, membre du bureau politique du Parti du peuple palestinien (PPP).

« Quand nous avons dû déménager dans la vieille ville de Jérusalem, l’armée a scellé la porte avec de la cire rouge pour nous empêcher d’y entrer ! J’avais 10 ans quand ils ont commencé à bombarder la vieille ville pour l’occuper. C’est ma mère, toujours courageuse, qui m’a influencée, et a fait que j’ai milité dès l’âge de 19 ans. » Les années n’ont rien entamé de sa volonté. Outre son militantisme, elle est aussi directrice générale de l’association Sunflower (tournesol), essentiellement tournée vers l’environnement et vers les femmes, qui y trouvent des ateliers pour confectionner des sacs, qu’elles peuvent ensuite revendre sur les marchés. Une action concrète qui permet à chacune de trouver sa place dans une société palestinienne encore patriarcale.

« Nous, les femmes, avons mené la lutte quand nos hommes étaient enfermés »

Le week-end des 15, 16 et 17 septembre, comme chaque année depuis dix ans, elle arpentait les allées de la Fête de l’Humanité, multipliant les rencontres et les discussions, alertant sans relâche sur l’apartheid vécu par les Palestiniens.

« Je crois en la jeunesse et en son engagement, se réjouit-elle. Sans elle, il n’y a pas d’avenir, et nous avons besoin de ses forces. » Quand elle avait l’âge des jeunes qui ont la chance de la croiser, Fadwa Khader a surtout réussi à imposer la question féminine, avec la création d’un comité des femmes au sein du PPP. C’était à la fin des années 1970.

« Lors de la première Intifada (1987-1993 – NDLR), mon mari était à l’hôpital, raconte-t-elle. Les soldats israéliens sont entrés dans la chambre. Il leur a demandé s’ils venaient pour lui ou pour moi. Malheureusement, c’était pour l’enfermer lui. C’était très dur, comme quand ils ont arrêté mes deux fils. Mais il fallait que nous restions fortes, car nous, les femmes, avons mené la lutte quand nos hommes étaient enfermés. On se levait tôt pour peindre des slogans contre l’occupant israélien sur les murs, faire flotter le drapeau palestinien. »

Lors de la seconde Intifada, entre 2000 et 2005, l’État israélien a rouvert plusieurs prisons, dont Damoun, où les 51 femmes palestiniennes détenues ont vu leurs droits et leur dignité bafoués.

L’année dernière, la militante est même victime de violences physiques lors des commémorations liées à la mort de Shireen Abu Akleh, journaliste palestinienne tuée en 2022 par les forces israéliennes à Jénine. Sans respect pour la douleur de la famille, les soldats ont réprimé l’hommage de milliers de manifestants à notre consœur, frappant, tirant des grenades lacrymogènes à bout portant, manquant de faire tomber le cercueil, et laissant Fadwa Khader avec un visage tuméfié et un œil au beurre noir. « J’ai été rouée de coups par l’armée et la police, mais je n’arrêterai jamais, parce qu’il y a une voie, une volonté. Donc nous résistons pour exister et nous existons pour résister, comme le dit notre slogan. Nous continuerons de le faire, avec la jeune génération. »

« Des camarades juifs du Parti communiste israélien font entendre nos voix, et sont aussi frappés, voire enfermés »

Du soutien, les Palestiniens en ont besoin, car à Gaza et en Cisjordanie, d’où elle est originaire, leur situation se détériore jour après jour. « Cela fait soixante-quinze ans que nous combattons le gouvernement fasciste et sioniste d’Israël, et ça continuera jusqu’à ce que nous ayons notre indépendance et que nous puissions revenir dans notre capitale, Jérusalem, sans colons ni occupation. »

Pour cette lutte, la responsable du PPP peut compter sur les communistes du monde, y compris en Israël. « On se renforce l’un l’autre, il y a des camarades juifs du Parti communiste israélien qui agissent contre les colons, font entendre nos voix, et sont aussi frappés, voire enfermés, rappelle-t-elle. Nous continuons la lutte, des deux côtés, pour amener de plus en plus de candidats et d’activistes face à l’aile droite et fasciste du gouvernement israélien. Nous avons aussi des souffrances en commun, puisque les criminels sont couverts par le gouvernement d’Israël. Nous continuons donc de nous battre main dans la main. »

L’union et la justice, tels sont les thèmes que la Palestinienne a développés à l’occasion de plusieurs débats à la Fête de l’Humanité, sans jamais faiblir. « Il y a une issue, ce n’est pas une impasse », conclut Fadwa Khader, combative et pleine d’espoir.

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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 07:04
Sénatoriales : qui sont les six nouveaux visages du groupe communiste
Sénatoriales : qui sont les six nouveaux visages du groupe communiste
Sénatoriales : qui sont les six nouveaux visages du groupe communiste
Sénatoriales : qui sont les six nouveaux visages du groupe communiste
Sénatoriales : qui sont les six nouveaux visages du groupe communiste

Élus ce dimanche, six sénateurs vont rejoindre le groupe Communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE) du Sénat. Portraits de ces trois femmes et trois hommes qui promettent une « opposition de combat » à la droite sénatoriale et au gouvernement.

L'Humanité, Florient Le Du

La gauche se renforce légèrement. Après les élections de dimanche, les trois groupes de gauche au palais du Luxembourg seront composés d’une centaine d’élus. Dont 17, au minimum, au sein du groupe Communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE), contre 15 depuis 2020 – et en attente de la décision de deux autres sénateurs, de Nouvelle-Calédonie et de Martinique.

Six parlementaires font leur entrée, avec l’ambition de poursuivre le combat contre la politique de casse sociale et des services publics d’Emmanuel Macron, largement soutenu dans cette entreprise par la droite, majoritaire à la Chambre haute. Ils rejoignent ainsi quatre sénateurs élus en 2020 (Jérémy Bacchi, Céline Brulin, Marie-Claude Varaillas et Gérard Lahellec) et sept réélus dimanche (Fabien Gay, Cécile Cukierman, Cathy Apourceau-Poly, Pierre Ouzoulias, Pascal Savoldelli, Éric Bocquet et Michelle Gréaume).

Marianne Margaté

sénatrice PCF de Seine-et-Marne

Elle se définit comme une « militante communiste de toujours ». Première adjointe à la maire de Mitry-Mory (Seine-et-Marne), conseillère départementale PCF depuis 2015, Marianne Margaté est aussi cadre territoriale spécialisée dans la formation professionnelle. À 52 ans, elle se dit « très heureuse d’entrer dans un groupe qui s’est renforcé » et fière de « reprendre le flambeau » de Michel Billout, dernier sénateur communiste de Seine-et-Marne élu de 2004 à 2017.

Pendant six ans, Marianne Margaté a prévu de « défendre un travail digne et un salaire décent » pour toutes et tous et d’agir « pour les services publics ». La question du pouvoir d’achat structurera également son mandat. Elle ne devrait pas passer inaperçue à la Chambre haute, où elle espère pouvoir « faire entendre la voix de son territoire ».

Jean-Pierre Corbisez

sénateur divers gauche du Pas-de-Calais

Jean-Pierre Corbisez n’est pas un novice en politique. Après avoir fait ses armes en travaillant auprès du député PS Albert Facon dès 1988, il a remporté la mairie d’Oignies (Pas-de-Calais) en 1995, gardant son fauteuil d’édile pendant vingt-deux ans. Élu sénateur sur une liste socialiste dissidente en 2017, il siégeait jusque-là au sein du groupe de gauche RDSE. Réélu dimanche avec Cathy Apourceau-Poly, Jean-Pierre Corbisez rejoint le groupe Communiste.

Ses priorités pour le mandat qui s’ouvre : « Améliorer le statut de l’élu, travailler avec les communes, approfondir la loi zéro artificialisation nette, qui n’est pas terminée et qui ne donne pas entière satisfaction. » Cet ingénieur en aménagement du territoire se dit en tout cas « fier » de siéger aux côtés des communistes et assure qu’il a été élu parce qu’il est « allé au contact des maires ».

Silvana Silvani

sénatrice PCF de Meurthe-et-Moselle

Conseillère départementale du canton de Nancy-3 depuis deux ans, Silvana Silvani était aussi vice-présidente à l’insertion. Elle s’est notamment investie dans le projet de territoire zéro non-recours, pour défendre l’accès aux droits sociaux des plus précaires, qui n’en font pas la demande dans environ un tiers des cas. « Le RSA n’est pas une faveur, c’est un droit. Il faut soutenir toutes les personnes concernées dans l’obtention de ce droit », insiste-t-elle.

Bora Yilmaz, secrétaire fédéral du PCF en Meurthe-et-Moselle, se réjouit de voir cette « jeune élue », avant tout « militante de base », prendre place au Sénat. Fille de sidérurgiste du bassin minier, ancienne formatrice à l’Union régionale des foyers ruraux de Lorraine et installée à Nancy depuis environ quarante ans, elle pourra défendre toutes les facettes de son territoire, qui n’avait plus de sénatrice communiste depuis 2017.

Ian Brossat

sénateur PCF de Paris

Maire adjoint au logement à Paris depuis 2014, Ian Brossat a activement participé au doublement du nombre de logements sociaux dans la capitale, passant de 13 % en 2001 à 25 % cet été. Porte-parole du PCF, il a également été tête de liste aux élections européennes de 2019. Populaire et apprécié au PCF, il y a adhéré à 17 ans, avant de rapidement prendre la direction de la fédération de Paris, puis d’être élu conseiller de Paris en 2008.

Ian Brossat a aussi fait de la capitale une ville pionnière dans l’encadrement des loyers du secteur privé et dans la régulation des locations Airbnb. Des outils de contrôle repris depuis par des villes dans tout le pays, longtemps démunies face à la masse de logements accaparés par la multinationale. Celui qui s’était attiré les foudres des bourgeois du 16e avec son projet de centre d’hébergement d’urgence pour SDF pourra désormais porter ses combats au Sénat.

Pierre Barros

sénateur apparenté PCF du Val-d’Oise

Cheveux en arrière, rouflaquettes et boucle d’oreille qui brille, Pierre Barros ne passera pas inaperçu dans le palais du Luxembourg. Au Sénat, cet architecte fan de Miles Davis promet d’« interpeller sans relâche le gouvernement sur l’état des collectivités et des territoires reculés », en défendant en priorité les services publics de proximité.

À 50 ans, Pierre Barros connaît très bien ces difficultés : depuis 2007, il est maire de Fosses (Val-d’Oise), commune de 10 000 habitants. En seize ans, il s’y est notamment battu pour créer un centre municipal de santé et repenser l’urbanisme de sa cité, en bon architecte. Écologiste, Pierre Barros a aussi mis un point d’honneur à ce que la ville n’empiète pas sur les terres cultivées, un « enjeu majeur », défend-il.

Évelyne Corbière

sénatrice PLR de La Réunion

Évelyne Corbière donne le ton : « Je serai une sénatrice qui ne ferme pas sa bouche. Je n’ai pas peur d’être seule face à des élus de droite », a-t-elle promis au site réunionnais Zinfos974. Professeure des écoles depuis 2003, l’élue de 42 ans s’est engagée d’abord dans la vie associative il y a dix ans, à la faveur d’une rencontre « décisive », avec Huguette Bello, ex-députée GDR, présidente du conseil régional de La Réunion et fondatrice du parti Pour La Réunion.

Évelyne Corbière adhère alors à l’Union des femmes de La Réunion et se forme à l’écoute et à l’accueil des femmes victimes de violences. Devenue présidente de l’organisation féministe, elle ne participe à sa première élection qu’en 2021, en devenant conseillère régionale. Au Sénat, elle promet de poursuivre son combat pour les droits des femmes, mais aussi d’agir en faveur du logement et contre la précarité des Réunionnais.

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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 06:53
Roussel comparé à Doriot: une insulte abjecte - Signez l'appel pour construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun et regardez le Désintox d'Arte qui met à jour la grossière manipulation de la France Insoumise sur les propos de Roussel

Roussel comparé à Doriot : une insulte abjecte !

 

Quelques jours après une Fête de l’Humanité qui fut un grand succès populaire et un formidable évènement politique pour le PCF et toutes les forces de gauche et sociales qui y ont participé, certain·es ont décidé de mener une offensive injurieuse contre Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

 

Ainsi, le pire étant toujours possible, des dirigeants insoumis, dont des parlementaires, relayent sur les réseaux sociaux des commentaires injurieux et calomnieux, d’une extrême gravité, mettant en parallèle Fabien Roussel et le collaborationniste Doriot.

Relayer de tels propos est un véritable appel à la haine et à la violence contre Fabien Roussel. Nous leur demandons de supprimer ces publications et de présenter leurs excuses.

 

Ces responsables politiques ignorent-ils à ce point l’histoire pour associer au nom du secrétaire national du PCF à celui de Doriot, qui combattit sous l’uniforme nazi sur le front de l’Est, pendant que des dizaines de milliers de communistes donnaient leur vie pour la libération de la France ?

Mesurent-ils à quel point ils contribuent ainsi à minimiser les théories défendues par tous les collaborationnistes du régime nazi, nourries d’anticommunisme et d’antisémitisme, au moment même où les extrêmes-droites travaillent partout en Europe et en France, à habiller leurs projets d’une dangereuse respectabilité ?

 

Comment des dirigeants de gauche peuvent-ils emboîter le pas à des éditorialistes viscéralement anticommunistes au point de ne plus savoir gérer le débat contradictoire, celui qui élève les consciences et permet la mobilisation populaire face aux offensives néo-libérales ?

Jamais dans l’histoire de la gauche, celles et ceux qui ont tant investi pour l’union dans les différentes formations n’ont subit des insultes d’une telle violence et d’une telle injustice. Les nombreux messages d’indignation que nous recevons montrent que militants et citoyens de toutes les sensibilités de gauche sont stupéfaits face à ces outrances.

 

Le PCF, ses militantes et militants, ses élu.e.s, n’accepteront jamais de se vautrer dans de telles dérives.

 

Nous avons toujours pris nos responsabilités face à l'extrême-droite et nous continuerons de le faire et de jouer pleinement notre rôle au service de notre pays et de sa classe travailleuse.

 

Jamais, nous n’avons choisi l’insulte pour alimenter le débat. Jamais nous n’utiliserons d’amalgames odieux pour faire vivre les idées.

Le PCF appelle les dirigeants de toute la gauche, les militants et sympathisants de tous les partis de gauche à exprimer leur refus de cette voie mortifère et calomnieuse. Il les invite au débat le plus exigeant sur les solutions à mettre en œuvre pour ouvrir enfin une véritable alternative à un système qui attise les divisions entre les peuples et les individus et rend insupportable vie de millions d’êtres humains et menace l’ensemble du vivant. C’est avec franchise, avec respect que les rassemblements les plus larges ont permis de construire des victoires.

 

Il les invite à venir commémorer le 22 octobre prochain, dans la carrière des fusillés de Chateaubriant, la mémoire de ces 27 militants du PCF et de la CGT, qui tombèrent sous les balles de l’occupant nazi et du collaborationniste Doriot, à entendre s’égrèner les noms de celles et ceux dont nous nous honorons qu’ils appartiennent à notre histoire commune.

 

Fabien Roussel y représentera le PCF et prononcera un discours en leur hommage.

 

En cliquant sur le lien ci-dessous tu arriveras sur le site la chaine TV ARTE qui propose un désintox « Pour Fabien ROUSSEL, la classe ouvrière « parle Français » ? ». Ce désintox démonte la cabale lancée contre notre camarade.

 

https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.arte.tv%2Ffr%2Fvideos%2F112262-110-A%2Fpour-fabien-roussel-la-classe-ouvriere-parle-francais%2F%3Fs%3D04%26fbclid%3DIwAR0ySR6PvLNHUJ1Kbv1EbxIBxtmu-oi699KrJJ17okEKH2WSzOjItMXuo_8&h=AT2Y6txTF5CqujW5hBbUpM2mt1LDDHWFxagYTgMvEQF2UXBU7ypf_pzlGFg0xRDtVUvjIqtwSTMWJRWknmBvi8P6UqMz8a4G0yloKuousBGIgUxIeZdIq6Fsn-s3xhZyrCNKr7HiBz-7HS3HAnxP&__tn__=%2CmH-R&c[0]=AT1r8zc45EWmkJnVn_ZG-VYCiSyb1gQhJpNoDTi7gp9DydP_HmNuolwl1RxekZH18E7QAs2daKDQyHa3csWQGkn_mz2Kr8WFpJbh9D0IP87g5PjdcSd0kzTQmKjzTPetUaC9oLbanZSkyzUS-h_HWyBXNvqF-Jt_7bI0j7E7ewTElOiH2k2Y4g

 

Intox ! Pendant la fête de l'Huma, de nombreux internautes ont relayé une vidéo de Fabien Roussel. Dans un court extrait de son discours, on entend le secrétaire national du Parti communiste dire ceci : « On parle à tout le monde, à toute la nation, et s'il y a une classe qu'on connaît bien, c'est la classe du monde du travail, c'est la classe ouvrière, c'est la classe travailleuse. Et cette classe, elle est belle, elle est grande, elle parle français et elle a beaucoup de choses à dire et à revendiquer. »

Une phrase, qui, isolée, revêt un accent xénophobe. Le journaliste Daniel Schneidermann a partagé la vidéo avec ce commentaire : « Combien de temps faudra-t-il avant de nommer ce que nous voyons et entendons ? » suivi de #Doriot et #déat, du nom de deux hommes de gauche des années 30 connus pour leur dérive fasciste. Depuis, le journaliste a retiré son post.

En réalité : cette séquence est tronquée. Le discours de Fabien Roussel fait référence au gouvernement qui ne comprend pas la classe ouvrière. Il dit par exemple : « On dirait que pour eux, les classes populaires elles vivent dans un autre pays, elles ne parlent pas la même langue. » Quand il dit de la classe ouvrière qu'elle parle français, c'est pour dire que, lui, l'entend.

Désintox a contacté l'équipe de Fabien Roussel. Celle-ci dénonce un détournement des propos de l’ex-candidat à la présidentielle : « C'est le principe de la phrase isolée. On lui fait dire ce qu'on a envie de lui faire dire. Quand Fabien Roussel parle des ouvriers qui « parlent le français », c'est pour sous-entendre que le gouvernement ne parle pas leur langue. Cela n'a évidemment strictement rien à voir avec les origines. »

Réalisation

Cédric Mathiot

Production

POURQUOI PAS LA LUNE

Producteur/-trice

Frédéric Lichau

 

 

Un Appel à construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun est lancée.

Nous, responsables, élu·es, militantes et militants des forces de gauche et écologistes, condamnons les propos extrêmement graves assimilant Fabien Roussel au collaborationniste Doriot.

 

Une telle injure qui bafoue l’histoire et nos valeurs communes est sans précédent dans notre camp, celui du progrès social, écologique et démocratique. Elle est inacceptable.

Le nécessaire débat à gauche doit se mener avec l’ambition d’un rassemblement majoritaire qui se construit dans le respect de chacune et de chacun ainsi que des idées et des projets en présence, sans invective ni volonté hégémonique.

 

Tu le trouveras sur le site national du PCF : la section PCF du Pays de Morlaix t'invite à le signer.

 

https://www.pcf.fr/construire_le_debat_a_gauche?fbclid=IwAR0FmEk8DExUYy6DDMVr1moMjqHXNi3pzviJvvMdLM4HdD9GKRMOzTZRk8M

Roussel comparé à Doriot: une insulte abjecte - Signez l'appel pour construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun et regardez le Désintox d'Arte qui met à jour la grossière manipulation de la France Insoumise sur les propos de Roussel
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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 06:44
Fabien Roussel en meeting à la fête de l'Humanité 2023 devant le stand du Conseil National du PCF place Colonel Fabien- Photo de Daniel Laporte

Fabien Roussel en meeting à la fête de l'Humanité 2023 devant le stand du Conseil National du PCF place Colonel Fabien- Photo de Daniel Laporte

Qui est Sophia Chikirou, qui a comparé Fabien Roussel au dirigeant collaborationniste et nazi français Doriot avec l'assentiment de son compagnon dans la vie, Jean-Luc Mélenchon dont elle est la conseillère en communication?
 
L'article wikipédia sur elle est assez éloquent pour savoir quel type de crédit et de confiance on peut lui accorder:
 
Née en 1979, elle adhère au PS en 1997.
 
Elle devient membre du Conseil National du PS en 2005, et elle est porte-parole de Laurent Fabius lors de la primaire interne d'avant les élections présidentielles de 2007.
 
En 2007, elle soutient la « volonté de réforme » de Nicolas Sarkozy au sein du mouvement social-libéral de Jean-Marie Bockel, alors secrétaire d'état de François Fillon.
 
Après avoir créé la société de conseil en communication Médiascop en 2011, elle prend part aux campagnes électorales de Jean-Luc Mélenchon.
 
Elle participe en 2017 à la création du site d'actualité Le Média et en assure la direction jusqu'à son départ en juillet 2018, dans un contexte de crise sociale, éditoriale et financière. Candidate lors des élections régionales de 2021 en Île-de-France, elle est élue conseillère régionale.
 
Sophia Chikirou fonde en juillet 2011 la société de conseil en communication Mediascop, associée avec Arnauld Champremier-Trigano et Alban Fischer. Devenue proche de Jean-Luc Mélenchon en 2008, elle participe à sa campagne présidentielle de 2012, la société Mediascop assurant l'ensemble de la communication de cette campagne.
 
En 2013, ses deux associés dans Mediascop cèdent leurs parts à Sophia Chikirou qui devient ainsi la seule propriétaire. En 2016, Mediascop est prestataire de services pour Jean-Luc Mélenchon alors député européen. Puis Sophia Chikirou est « directrice de la communication » de l'équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon lors de l'élection présidentielle de 2017.
Mediascop change de statut, en 2017, en devenant une société par actions simplifiée à associé unique (SASU) en remplacement de la société coopérative initiale.
 
Le nouveau statut permet à Sophia Chikirou de recevoir une rémunération en dividende. Ainsi Sophia Chikirou s'octroie un salaire de 6 750 euros et se verse 64 000 euros de dividendes pour l’année 2016. Par ailleurs, ce changement de statut permet légalement à Mediascop de ne pas publier ses comptes pour 2017.
 
La société Mediascop est rebaptisée L’Internationale. En 2022, il est facturé 844 636 euros de prestations à l’association de financement de la campagne présidentielle du candidat Jean-Luc Mélenchon.
 
Sophia Chikirou fonde, avec Sébastien Vilgrain, Henri Poulain et Gérard Miller, Le Média, média en ligne dit « alternatif », consistant notamment en la création et la diffusion d'un journal télévisé, lancé le 15 janvier 2018. Après six mois de présidence, elle démissionne pour s'investir dans la campagne européenne du parti Podemos et garantir ainsi « l'indépendance » de la rédaction. Pour Aude Lancelin, nouvelle responsable du Média depuis le 10 juillet 2018, Sophia Chikirou « a été chassée par les salariés », qui ne supportaient plus son management brutal.
 
Au sein du Media, elle soutient une ligne de complaisance avec le dictateur sanguinaire Bachar-al-Assad dans la guerre civile syrienne.
 
La présidence de Sophia Chikirou a fait l'objet de nombreuses critiques en interne au niveau de la gouvernance et de la gestion financière. Sophia Chikirou est favorable à un modèle économique avec une « diversification » des revenus notamment l’insertion de publicités d’annonceurs sélectionnés. Cette stratégie suscite des réticences de certains journalistes dont notamment Aude Lancelin.
 
Le 27 novembre 2018, Sophia Chikirou déclenche une polémique en publiant un post sur son compte Facebook à propos des journalistes agressés par des Gilets jaunes.
 
Attention, âmes sensibles priées de s'abstenir de lire:
 
« Je ne parviens pas à ressentir de compassion sincère pour ces journalistes. Leur niveau de corruption mentale, leurs mensonges et la désinformation qu'ils nous imposent, sont autant d'éléments qui justifient la colère. Et pour s'informer désormais, les réseaux sociaux sont plus sûrs (...) Évitons de donner le prétexte aux journalistes de se victimiser. Ne les lynchez pas : ne leur parlez pas, ne les lisez pas et ne les regardez pas"
 
Juste avant son départ du Média, Sophia Chikirou a procédé à deux paiements, pour plus de 130 000 euros, à sa propre société, Médiascop, révèle Mediapart, information reprise dans un article du Point58. Le premier chèque de 64 119,61 euros a été honoré par la banque, mais le virement suivant a été bloqué.
 
Selon Mediapart : « Via sa société Mediascop, dont elle est l’unique actionnaire, la consultante Sophia Chikirou donnait des conseils à la présidente Sophia Chikirou ».
 
Des salariés anonymes du Média accusent Sophia Chikirou de facturer des « prestations sans réalité », et la nouvelle direction du Média, composée de Gérard Miller, Henri Poulain et Aude Lancelin, lui reproche de s’être rémunérée alors qu’elle se présentait comme bénévole.
 
Face aux accusations de malversation, Sophia Chikirou se défend en affirmant qu'elle était bénévole en tant que présidente du Média mais rémunérée comme conseil en stratégie.
 
Par ailleurs, sa société Mediascop est prestataire de services pour la communication de cette équipe de campagne. En 2016, le chiffre d’affaires de Mediascop est de 162 899 euros, avec un bénéfice net de 76 550 euros, soit 47 % de marge. Au terme de la campagne, Mediascop reçoit une rémunération de 1 161 768 euros soit 11% du budget total du candidat Jean-Luc Mélenchon.
 
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) mentionne que 54 600 euros auraient été indûment payés. Bien que la CNCCFP ait validé les comptes de campagne du candidat Jean-Luc Mélenchon, elle fait le 14 mars 2018 un signalement au parquet de Paris. Celui-ci ouvre une enquête préliminaire en avril. En septembre 2018, François Molins, procureur de Paris, indique : « les surfacturations dénoncées tendent à faire sérieusement suspecter l'existence de manœuvres délibérées destinées à tromper l'organe de contrôle aux fins d'obtenir des remboursements sans cause ».
 
Le 16 octobre 2018, dans le cadre de l'enquête préliminaire sur les comptes de campagne de 2017 du candidat Jean-Luc Mélenchon, une perquisition est menée par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales au domicile de Sophia Chikirou.
 
Le 19 octobre 2018, une investigation de Radio France relève des « facturations étonnamment élevées » de la part de la société Mediascop pour ses prestations lors de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Alors que les salaires des membres du staff du candidat se situaient entre 1 500 et 3 000 euros mensuels, Sophia Chikirou facturait 10 000 euros mensuels en tant que directrice de la communication de la campagne. En plus de ces honoraires, Radio France soutient qu'elle aurait facturé de nombreuses petites prestations à des tarifs plus élevés que la moyenne, portant, sur l'ensemble des huit mois de campagne, sa facturation mensuelle autour de 15 000 euros. Son avocat, David Marais, affirme que « toutes les accusations portées contre Mediascop et Madame Chikirou sont fausses ».
Ce même jour, 19 octobre, elle est interrogée, dans le cadre d'une audition libre, par les enquêteurs, pour « escroquerie, abus de confiance, infraction à la législation des campagnes électorales et travail dissimulé ». En réaction, Jean-Luc Mélenchon apporte une « confiance totale » à Sophia Chikirou. Il considère Mediascop comme une « petite boîte de communication, mais la plus talentueuse » et indique : « Il n’y a aucun mystère dans les activités de Mme Chikirou à notre service. Nous avons choisi la personne la plus compétente, la plus brillante ».
 
Le 23 octobre 2018, Sophia Chikirou se défend sur BFM-TV lors d'une interview : « il n'y a pas eu de surfacturation, Mediascop n’a pas surfacturé, il n’y a pas d’enrichissement personnel, il n’y a pas eu de détournement de fonds publics ». Cependant, la cellule investigation de Radio France maintient ses affirmations de surfacturation.
 
En août 2022, elle est convoquée en vue d’une possible mise en examen. Un rapport d’expertise rendu aux juges d’instruction conclut que la rentabilité de la société Mediascop a bénéficié de façon exagérée de la campagne présidentielle de 2017, en livrant des prestations de communication d’un montant total de 1 161 000 € à l’association de financement de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Sophia Chikirou s'est versée plus de 135 000 € de salaires et dividendes. Bercy mentionne aussi que Sophia Chikirou a perçu 28 200 € de Jean-Luc Mélenchon, et a déposé 17 850 € en espèces sur son compte bancaire.
 
Bref, une belle affairiste et arriviste prête à tout pour parvenir !
 
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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 06:33
Fabien Roussel à la fête de l'Humanité avec Chris Small, créateur du premier syndicat chez Amazon et licencié par Jeff Bezos. (photo Daniel Laporte)

Fabien Roussel à la fête de l'Humanité avec Chris Small, créateur du premier syndicat chez Amazon et licencié par Jeff Bezos. (photo Daniel Laporte)

Jusqu'où les anticommunistes primaires de la France Insoumise iront-ils dans l'abjection du révisionnisme, des fake news et des calomnies?

That is the question!

L'Humanité

Loin de calmer le jeu, Manuel Bompard a renchéri sur la polémique à gauche, après la comparaison par Sophia entre le secrétaire national du parti communiste Fabien Roussel et Jacques Doriot.

Manuel Bompard ne cherche pas à apaiser ses relations avec le PCF. Le coordinateur de la France insoumise voit dans l’indignation des communistes à la suite de l’injure faite à Fabien Roussel un « mauvais coup très calculé » visant à « faire accepter par les communistes la décision de (ce dernier) de rompre avec la Nupes ».

Comme si le secrétaire national du PCF tenait la plume de Sophia Chikirou et de Jean-Luc Mélenchon qui ont publié, la semaine dernière, un visuel sur Facebook assorti du commentaire : « L’histoire se répète, il y a du Doriot dans Roussel. » Le PCF a exigé des excuses, Jacques Doriot étant un ex-communiste devenu anticommuniste avant de se vautrer dans la collaboration avec les nazis.

Or, dans une note de blog publiée lundi, Manuel Bompard préfère s’indigner de « toute la bonne société médiatique » qui s’est « attelée à surjouer l’indignation ». Il explique que la référence à Doriot serait le « partage d’un article du journaliste Daniel Schneidermann ».

Ce qui n’est pas le cas, c’est un visuel du compte X, l’Œil gauche, qui était diffusé par les dirigeants insoumis, avec l’ajout de la comparaison avec Doriot. Mais, pour le coordinateur de la FI, il ne faut visiblement jamais s’excuser et toujours tenter de tout mettre à son avantage.

À ses yeux, l’épisode montre surtout qu’il ne servirait à rien d’ignorer la « stratégie d’isolement de Fabien Roussel ». « Il faut en rendre le peuple juge et le mettre en échec, en partant du réel et sans cacher nos désaccords », écrit-il. Voilà qui pourrait mettre tout le monde d’accord, puisque personne ne dit vouloir rompre la Nupes : la qualité du débat et le respect de tous en est sans doute la condition.

Et à lire sur France TV Info du 23 septembre:

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée, qui reconnaît savoir que Jacques Doriot était un "maire communiste qui a été un des pires collaborationnistes" français lors de la Seconde guerre mondiale, a toutefois soutenu que Sophia Chikirou et Jean-Luc Mélenchon ont "raison de pointer une dérive de Fabien Roussel qui est très inquiétante".

"Fabien Roussel doit choisir son camp"

Mathilde Panot (france info)

"Le rapport" avec Jacques Doriot est "que vous avez des dérives chez Fabien Roussel qui laissent 'une sorte d'arrière-goût'", selon les mots du journaliste Daniel Schneidermann cités par Mathilde Panot. "Lorsque Fabien Roussel parle des frontières qui seraient devenues des passoires" ou de "la France des allocs", "je m'inquiète de certaines idées qui avalisent des thèses de droite voire d'extrême droite", estime la députée du Val-de-Marne. "Fabien Roussel doit choisir son camp", conclut-elle.

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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 06:29
 Cécile Cukierman et Ian Brossat, les deux porte-paroles du PCF entre 2018 et 2023, jusqu'au dernier congrès. Désormais, ils se retrouvent au Sénat dans un groupe communiste CRCE qui est passé de 15 à 17 sénatrices et sénateurs

Cécile Cukierman et Ian Brossat, les deux porte-paroles du PCF entre 2018 et 2023, jusqu'au dernier congrès. Désormais, ils se retrouvent au Sénat dans un groupe communiste CRCE qui est passé de 15 à 17 sénatrices et sénateurs

Un grand bravo à Cécile Cukierman qui vient d'être élue présidente du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste au Sénat, en remplacement de Eliane Assassi qui ne se representait pas pour être élue au Sénat.
Une camarade de grande valeur qui saura défendre la justice sociale et l'égalité des territoires.
 
Femme du jour - L'Humanité
Cécile Cukierman élue présidente du groupe Communiste au Sénat

Éliane Assassi, qui quitte le Sénat, passe le témoin à Cécile Cukierman. Mardi, le groupe Communiste de la Chambre haute a élu à sa tête une femme, la quatrième d’affilée à ce poste, comme c’est le cas sans discontinuer depuis 1979. Cécile Cukierman présidera donc le cinquième groupe du Palais Bourbon, fort de 17 élus. Siégeant depuis 2011 au Sénat, dont elle a été la benjamine, elle a été réélue dimanche par 17,14 % des grands électeurs de la Loire, après avoir mené campagne sur la nécessité de redonner de la capacité à agir aux maires. Lors du dernier mandat, elle était vice-présidente de la commission des Lois. Chez elle, où elle est conseillère régionale, Cécile Cukierman est habituée à affronter le président d’Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez et sa droite dure. Une expérience qui lui servira dans un Sénat où le camp conservateur est majoritaire.

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