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14 juillet 2024 7 14 /07 /juillet /2024 12:51

 

 

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13 juillet 2024 6 13 /07 /juillet /2024 12:53
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13 juillet 2024 6 13 /07 /juillet /2024 12:37

 

 

Au lendemain des élections législatives, nous vivons un moment historique.

Notre pays affronte une crise sans précédent, résultant de la politique du président de la République et des forces qui l’ont porté, de la crise du capitalisme mondialisé et de ses spécificités dans notre pays. Cette crise française est lourde de dangers comme de potentialités.

Le pire a été évité pour la France.

Le scénario d’une majorité absolue du Rassemblement National à l’Assemblée a été déjoué. C’est le résultat de la forte mobilisation de nos concitoyens et concitoyennes et du choix des forces républicaines de lui faire barrage dans l’entre-deux tours, à commencer par celles du Nouveau front populaire, en se désistant au profit du candidat le mieux placé en cas de risque d’élection d’un candidat du RN.

Avec plus de 10 millions de voix rassemblées dès le premier tour du scrutin et près d’un quart des députés à l’issue du second tour, le rassemblement national demeure néanmoins un très grave danger pour notre République et la démocratie. Fidèle à son histoire, le PCF est pleinement engagé dans l’indispensable mobilisation contre les idées d’extrême droite, son projet raciste, identitaire et xénophobe, l’imposture sociale et le climatoscepticisme du Rassemblement national.

Les Français et les Françaises, dans la diversité de leur vote, ont porté le Nouveau Front populaire en tête du scrutin. Même sans majorité parlementaire, c’est une première victoire !

Face au choix d’une dissolution brutale par le Président de la République, c’est le résultat d’une mobilisation populaire inédite.

Les Français ont manifesté par leur vote leur attente de salaires dignes, d’emplois de qualité, de services publics reconstruits, de protection dans tous les aspects de la vie quotidienne et de lutte contre le réchauffement climatique. Ils se sont aussi massivement mobilisés pour contrer l’accession au pouvoir de l’extrême droite qui mettrait en œuvre une austérité aggravée et la préférence nationale, légitimant les paroles et les actes racistes les plus odieux.

Le PCF insiste sur le rôle important des forces syndicales et associatives du pays qui ont pleinement participé de la mobilisation populaire.

Il salue la déclaration intersyndicale du 11 juillet, partage pleinement la nécessité que les exigences sociales qu’elle comporte soient entendues, et affirme le rôle décisif de la démocratie sociale pour y parvenir. Il rappelle en ce sens la proposition du Nouveau front populaire d’une grande conférence sociale sur les salaires, l’emploi et la qualification.

Avec près de 200 députés, le Nouveau front populaire s’impose comme la première coalition à l’Assemblée nationale.

Les députés communistes sont d’ores et déjà en capacité de former un groupe parlementaire avec plusieurs députés d’outre-mer, avec la culture de travail parlementaire lié à cette spécificité.

Il appartient désormais au président de la République, tirant les conséquences des résultats des élections législatives, de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire permettant ainsi la constitution d’un gouvernement du Nouveau front populaire.

Le PCF appelle en cohérence ses partenaires à accélérer nos efforts politiques pour :

  • composer un gouvernement avec comme Première Ministre Huguette Bello, Présidente du Conseil régional de La Réunion.
  • engager dès à présent le dialogue avec les forces vives du pays, forces syndicales et associatives, dont l’apport sera déterminant pour la conquête d’avancées sociales et démocratiques ; à proposer dès la semaine prochaine une rencontre à l’intersyndicale.

Le PCF agira en pleine autonomie et sera une force motrice de propositions et d’initiatives dans les semaines et les mois qui viennent pour l’élargissement et l’approfondissement de la dynamique du Nouveau front populaire.

Nous voulons le rassemblement majoritaire de notre peuple pour ouvrir de nouveaux jours heureux pour la France.

Dès cet été, nous pouvons abroger la contre-réforme des retraites, augmenter les salaires et les pensions, commencer à réparer et développer les services publics tels que l’école et l’hôpital. Dès cet été, nous pouvons transformer les vies de millions de nos concitoyen.nes.

Réussir impliquera une intervention populaire forte et durable et de clarifier les débats qui traversent toutes les forces de gauche et écologistes, de chercher à en faire bouger les lignes, de travailler à des convergences de contenu et d’action. C’est le sens de nos propositions de financement d’une politique de changement par une autre utilisation de l’argent et de pouvoirs nouveaux d’interventions des salariés dans les entreprises et les institutions.

Elargir notre rassemblement impliquera de permettre aux secteurs du monde du travail qui vivent ou sont employés dans les anciens bassins industriels ou les territoires dits périphériques ou ruraux de se reconnaître dans l’alternative que nous portons.

La bataille prioritaire de la période qui s’ouvre consiste à unir et remobiliser les forces du travail et les catégories populaires sur la base de leurs attentes. Nous voulons dissiper le sentiment d’impuissance comme le découragement, et faire ainsi reculer la démagogie identitaire de l’extrême droite.

Aussi, le PCF lance aujourd’hui un appel à des Etats généraux permettant de débattre localement et nationalement avec les forces vives du pays, forces politiques du Nouveau front populaire, forces syndicales et associatives, et l’ensemble de nos concitoyens. Ces Etats généraux décentralisés pourraient permettre de mener en grand le débat dans le pays sur le travail, la République sociale, féministe et démocratique, les grands défis environnementaux et climatiques et une voix souveraine de la France pour changer l’Europe et le monde. Un tel débat devra également permettre de travailler la cohérence entre les objectifs sociaux, les moyens financiers et les pouvoirs pour les atteindre.

Dès à présent, le PCF appelle ses organisations, fédérations, sections et cellules à prendre des initiatives de luttes et de débat, partout dans le pays, en direction des forces du mouvement social, du monde du travail et de la création, de la jeunesse, des citoyen·nes. Nous répondrons présent.es aux rassemblements organisés par les syndicats le 18 juillet prochain.

Paris, le 12.07.2024

Parti communiste français

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12 juillet 2024 5 12 /07 /juillet /2024 05:46

 

Auteur de « Préférence nationale », l’historien, spécialiste de l’immigration en France, montre les ressorts qui conduisent des électeurs à mettre un bulletin Rassemblement national dans l’urne. Tout en faisant la différence avec le passé, il souligne le risque que représente toujours la prise de pouvoir de l’extrême droite.

 

Même si le chercheur hésite à s’exprimer à chaud, Gérard Noiriel retrace le processus historique qui conduit le pays dans la situation politique actuelle. Dans son ouvrage « Préférence nationale », paru dans la collection « Tracts » chez Gallimard, l’historien a montré comment la question de l’immigration a été instrumentalisée depuis la IIIe République.

Selon lui, elle sert aujourd’hui de « fédérateur » à un large électorat secoué par la peur des attentats, de l’insécurité et du déclassement social, qui compte des électeurs, racistes et non racistes, provenant en grande partie des classes populaires, mais parvient aussi, dans la dernière période, à s’élargir à certaines catégories de cadres, de retraités et de jeunes.

L’extrême droite s’approche encore davantage du pouvoir. Quel risque cela représente-t-il ?

L’une des grandes difficultés rencontrées par le chercheur qui s’efforce de comprendre objectivement la réalité, dans un contexte dominé par les passions politiques du moment, c’est qu’on pourrait l’accuser de minimiser la gravité de la situation ou de cautionner tel ou tel point de vue partisan.

L’éventualité que l’extrême droite arrive au pouvoir présente un réel danger pour notre démocratie, mais ce danger n’est pas du même type que dans le passé. Avant la Seconde Guerre mondiale, l’extrême droite était composée de petits groupes appelés les « ligues », qui voulaient prendre le pouvoir par la force.

Aujourd’hui, l’extrême droite est en passe de triompher par la voie électorale. C’est la preuve que nous vivons dans un monde plus pacifique qu’avant. Néanmoins, c’est la première fois dans l’histoire de notre pays que l’extrême droite risque de prendre le pouvoir avec le soutien d’une majorité de citoyens français.

Sans développer sur le plan historique comme vous le faites dans votre ouvrage « Préférence nationale », comment en est-on arrivé là ?

La première raison qui explique que nous en soyons arrivés là tient au fait que, dans les années 1980, la gauche au pouvoir a profondément déçu les classes populaires. C’est à partir de ce moment-là qu’une partie des victimes de la crise économique, illustrée par la progression incessante du chômage, a commencé à penser que ni la droite ni la gauche ne pouvaient résoudre leurs problèmes.

Ces laissés-pour-compte se sont alors tournés vers le Front national de Jean-Marie Le Pen. Celui-ci a installé son parti dans le champ politique en multipliant des provocations relayées par les médias dominants, car Le Pen est devenu un « bon client » des chaînes télévisées en concurrence pour les taux d’audience.

Au départ, les cadres de ce parti d’extrême droite et le noyau dur de son électorat étaient issus de nostalgiques de l’Algérie française, d’antisémites et de racistes s’acharnant contre les immigrés issus de l’ancien empire colonial.

Mais, dès les décennies suivantes, le FN a réussi à élargir son audience. Ceux qui s’étonnent de son score actuel devraient se souvenir qu’en 2002 déjà, Jean-Marie Le Pen avait devancé le candidat socialiste Lionel Jospin aux élections présidentielles avec plus de 4,8 millions de voix au premier tour et 5,5 millions au second tour.

On a toutefois parlé alors de « plafond de verre » infranchissable ?

Oui, la conquête du pouvoir d’État exigeait alors de gommer l’image sulfureuse que Jean-Marie Le Pen avait donnée de son parti pour acquérir une visibilité publique. Voilà pourquoi le Front national (FN) est devenu le Rassemblement national (RN) et Jean-Marie Le Pen a passé le relais à sa fille Marine.

L’exploitation des attentats terroristes commis par des criminels se réclamant de l’islam a servi d’argument central pour réactiver un programme qui reste centré sur la question de l’immigration. Le discours sécuritaire, qui fait partie du vieux fonds de commerce de l’extrême droite, a été servi aussi par les bouleversements récents de l’industrie de la communication.

Les chaînes d’information en continu matraquent quotidiennement leur public avec des récits de faits divers qui mettent en scène le plus souvent des criminels musulmans. Ce qui explique que, dans des villages où il n’y a pas un seul immigré, les gens puissent être convaincus qu’il faut combattre le « grand remplacement » islamiste.

Les transformations qui ont touché la communication de masse expliquent également que la forte progression de l’extrême droite ne soit pas un problème uniquement français. Toutes les démocraties sont touchées par la montée de ce qu’on appelle « le populisme ».

Parmi les autres raisons qui expliquent la situation actuelle, il faut aussi insister sur les divisions de la gauche et sur le rejet de la politique d’Emmanuel Macron. Rappelons-nous qu’il a été élu parce qu’il s’est présenté, lui aussi, comme l’homme nouveau qui répondrait aux attentes des déçus de la droite et de la gauche.

Dans la dernière ligne droite, le RN a semblé tergiverser sur ses propositions économiques et sociales. Cette évolution témoigne-t-elle, selon vous, d’une pure tactique ou d’un changement de cap ?

Non, il ne s’agit pas d’un changement de cap, mais d’une autre différence entre l’extrême droite d’aujourd’hui et celle des années 1930. Le RN adapte constamment son discours en fonction de l’actualité. La plupart des experts ayant montré le côté fantaisiste de ses propositions économiques et sociales, Bardella et consorts préfèrent aujourd’hui entretenir le flou sur ce qu’ils feront réellement s’ils arrivaient au pouvoir.

C’est cette même logique qui explique que le RN puisse se présenter, depuis l’attentat terroriste du Hamas, le 7 octobre 2023, comme un rempart contre l’antisémitisme. Ce qui ne changera pas lors de leur prise de pouvoir, ce sont les mesures qui servent les intérêts de la classe dominante et celles qui s’attaquent aux travailleurs immigrés, car ceux-ci ne peuvent pas se défendre.

L’implantation électorale de l’extrême droite à un niveau élevé touche maintenant toutes les régions. Le vote RN exprime-t-il une colère et un rejet des politiques en cours ou plutôt une adhésion à un projet raciste d’exclusion ?

Lorsque les électeurs se prononcent massivement pour un parti, cela ne s’explique jamais par une seule raison. Les études réalisées au lendemain du premier tour soulignent que le RN bénéficie d’un électorat « attrape-tout ». C’est un fait qu’il attire principalement les électrices et les électeurs des milieux populaires, peu diplômés et qui vivent surtout dans les zones rurales. Ce vote de classe s’explique par l’aggravation des difficultés économiques qui touchent la société française.

On peut donc y voir le rejet des politiques macronistes et l’espoir qu’un parti qui n’a jamais été au pouvoir soit capable de résoudre leurs problèmes. Mais ce qui est peut-être le plus nouveau, c’est la progression – même s’il reste minoritaire – du vote pour l’extrême droite chez les cadres, les retraités et les jeunes.

Diverses raisons peuvent l’expliquer : la crainte du déclassement social, l’évolution des mœurs (tel le rejet du mariage pour tous dans une partie du monde catholique), l’angoisse collective suscitée par les crimes, les attentats, la délinquance, qui constituent l’essentiel de ce que les médias dominants nomment « l’information continue ».

Si le « problème de l’immigration » reste au centre du programme de l’extrême droite, c’est parce qu’il fonctionne comme l’argument fédérateur entre les diverses composantes de l’électorat du RN. Mais cela ne veut pas dire que tous les citoyens qui votent pour ce parti soient racistes.

Il faut faire attention à l’usage des mots, car vous n’aurez aucune chance de convaincre des électeurs qu’ils sont dans l’erreur si vous les traitez de racistes.

Si tous ne sont pas racistes, cela signifie que certains le sont…

Une partie des électeurs du RN sont effectivement racistes, au sens où ils considèrent que l’origine, la religion, la couleur de peau sont des critères déterminants pour distinguer le « nous » Français et le « eux » étrangers, et qu’il faut éliminer celles et ceux qui ne sont pas « comme nous ». Mais les experts au sein du RN savent bien comment éviter d’être condamné par la justice pour racisme.

C’est pourquoi les mesures sur l’immigration qui figurent dans leur programme exploitent les contradictions du système républicain. Ces mesures se focalisent explicitement sur des critères qui relèvent du droit de la nationalité, et non sur l’origine ou la religion.

On sait qu’indirectement, le RN vise les étrangers qui sont issus de l’ancien empire colonial français, et principalement les musulmans. Mais ce n’est pas inscrit explicitement dans leur programme. Voilà pourquoi beaucoup d’électeurs du RN estiment que la gauche leur fait un procès d’intention en les accusant de racisme.

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11 juillet 2024 4 11 /07 /juillet /2024 05:25

 

En octobre 2023, un obscur site fasciste appelait au meurtre de 180 personnalités, dont des professionnels de la presse, tous signataires d’une tribune pour défendre la liberté d’informer. Le parquet de Paris vient d’être saisi.

 

« La liste des candidats à la balle dans la nuque ». Sous ce titre, le site Réseau libre publiait, en octobre 2023, 180 noms. Journalistes, responsables politiques ou syndicaux, personnalités publiques : tous étaient signataires d’un texte rappelant, à l’occasion des états généraux de l’information, la nécessité de préserver une presse libre et indépendante et d’assurer son droit à travailler sereinement. « Les attaques contre les journalistes doivent cesser », s’intitulait leur appel, publié dans les colonnes de l’Humanité.

La liste noire et les menaces dont elle s’accompagne étaient passées inaperçues à l’époque. Un communiqué publié sur X (ex-Twitter) par Forbidden Stories, dont le directeur Laurent Richard est lui-même visé, a sonné l’alarme mardi soir. Depuis, la riposte s’organise.

Dès mercredi, au nom d’une quinzaine de journalistes, l’avocat Vincent Brengarth a saisi le parquet de Paris d’une plainte pour « menaces de mort » et « provocation de commettre un crime ou un délit ». D’autres avocats s’y attellent.

Des menaces répétées de la part de l’extrême droite

Des personnalités, découvrant leur nom sur la liste, prennent la parole. « Les menaces de l’extrême droite sur les réseaux sociaux sont quotidiennes, relate Fabien Gay, directeur de l’Humanité. Il ne faut pas s’y habituer. Il ne faut jamais minimiser ces choses-là. » Visé – ainsi que d’autres journalistes de la rédaction – par le site d’extrême droite, il a lui aussi décidé de porter plainte.

« On dénonce les journalistes. On les harcèle. On finit par les tuer, met en garde Dominique Pradalié. Ces menaces peuvent être extrêmement concrètes. » La présidente de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), qui représente 600 000 journalistes dans 140 pays, rappelle que 123 d’entre eux ont été assassinés dans le monde en 2023. Une « hécatombe » insuffisamment prise au sérieux.

Devant les Nations unies, un projet de convention destiné à lutter contre l’impunité des assassins de journalistes ne rencontre, pour l’instant, aucun écho. En France, où les menaces et injures visant des journalistes se multiplient, la justice est timorée. « Pourquoi les procureurs n’ouvrent pas d’enquête de leur propre initiative ? s’interroge Dominique Pradalié. Pourquoi ne font-ils pas de communiqué pour rappeler que la liberté de la presse est une priorité ? »

« La justice et la police doivent se mobiliser »

« L’année de l’attentat contre Charlie Hebdo, en 2015, cinq journalistes ont été menacés de mort sans qu’il ne se passe rien, se souvient-elle. Plus récemment, nous avons réclamé une protection pour des consœurs en Bretagne. Elles ne l’ont pas obtenue. » Interrogé hier par l’Humanité, le parquet de Paris n’a pas donné suite.

« La justice et la police doivent se mobiliser », estime Fabien Gay, qui insiste sur le « climat rance » qui accompagne la montée de l’extrême droite. Ainsi, depuis octobre, le site Réseau libre a multiplié les listes noires. Visant tour à tour des avocats, des personnalités politiques ou des journalistes, livrant parfois leurs adresses personnelles, il se dit à l’abri de toute poursuite. Et pour cause : son serveur est hébergé en Russie.

« Leur objectif est de nous mettre sous pression, analyse Fabien Gay. Les menaces font partie de leur ADN. » Pas question, pour autant, de les banaliser. « Si ces gens-là arrivaient au pouvoir, nous savons que nous serions des cibles de choix, poursuit le directeur de l’Humanité. Mais, derrière nous, ce sont les syndicalistes, les étrangers, les femmes, les homosexuels qu’ils cherchent à invisibiliser. »

« Les confrères qui ne sont pas visés doivent eux aussi s’inquiéter, met-il en garde. Quand l’un de nous est touché, tout le monde l’est. Nous devons serrer les rangs. »

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10 juillet 2024 3 10 /07 /juillet /2024 13:00
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10 juillet 2024 3 10 /07 /juillet /2024 12:43
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10 juillet 2024 3 10 /07 /juillet /2024 12:40

 

À l'heure où ces lignes sont écrites, nous ne savons encore rien de la constitution du nouveau gouvernement de notre pays. Mais il est certain qu'hier le peuple de France s'est mobilisé, comme il ne l'avait pas fait depuis des décennies, pour empêcher la peste brune de prendre possession du pouvoir, pour empêcher les pires régressions, qu'elles soient sociales, démocratiques, sociétales ou écologiques ; pour empêcher que notre pays se fracture plus encore, se divise jusqu'au déchirement. C'est le peuple qui a tranché, c'est le peuple qui a eu le dernier mot. Ni retour à la politique de Macron, ni extrême droite.
C'est ainsi que doit se poursuivre la grande aventure du Nouveau Front populaire si nous voulons qu'elle soit synonyme d'espoir et de mise en œuvre de politiques de transformation sociale et écologique.

Nous le savons d'expérience, le personnage principal du prochain gouvernement doit être le mouvement social. Sans lui, droite et extrême droite multiplieront les obstacles à l’Assemblée nationale. Sans lui, le risque est grand de s'enfermer dans un tête à tête entre forces politiques qui risque de tourner à la politique du « moindre mal ». Sans lui, le risque est immense d'ouvrir en grand les portes du pays à l'extrême droite, qui n'aurait plus qu'à se baisser pour ramasser la mise sur les ruines d'une gauche qui aurait échoué.

Nous avons un rôle extrêmement important à jouer pour que cette mobilisation sociale, féministe, écologiste se construise dès cet été, pour que le débat sur les réformes à mettre en œuvre prenne corps dans les villes, les villages, les quartiers, les entreprises. Nous avons un rôle essentiel à jouer pour que des collectifs du Nouveau Front populaire se constituent partout autour de son programme, afin de débattre, se mobiliser et trancher les débats qui existent au sein du NFP.

Dans ce cadre-là, la Fête de l'Humanité peut devenir la grande fête du Nouveau Front populaire, le lieu où le mouvement social, dans sa grande diversité, se retrouve pour, dès la rentrée, peser de tout son poids sur les choix, les orientations politiques mises en œuvre dans notre pays.

Des centaines d'organisations syndicales, d'associations, de mouvements ont pris une part essentielle dans la construction du NFP et de fait dans le résultat de dimanche dernier. Proposons-leur de participer à la Fête de l'Humanité pour continuer de jouer ce rôle central pour qu'enfin nous nous engagions sur la voie de transformations profondes dans notre pays.

Plus que jamais, dans cette situation où l'espoir peut renaître, faisons de la Fête le lieu où tous ceux qui aspirent à ce changement profond se retrouvent pour agir, organiser la lutte et les mobilisations, porter la voix du mouvement social au cœur même du Nouveau Front populaire.

Dès maintenant, sans attendre, il est essentiel de proposer très largement le bon de soutien à toutes celles et tous ceux que nous rencontrons pour converger les 13, 14 et 15 septembre prochains vers cette grande fête, qui dans cette situation politique complètement inédite constituera le premier rendez-vous politique de la rentrée, le rendez-vous de l'espoir retrouvé, de la solidarité internationale et de la paix. 

Nathalie Simonnet

membre de l'exécutif national, responsable à la promotion de l'Humanité

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9 juillet 2024 2 09 /07 /juillet /2024 08:02
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9 juillet 2024 2 09 /07 /juillet /2024 08:00
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