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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 12:06
La 58e fête du Viaduc du PCF Morlaix ce mercredi 1er mai 2024 à Ploujean: une grande réussite!

 

+ de 300 personnes ont participé à la fête de la section PCF du pays de Morlaix ce 1er mai 2024 à la salle socio-culturelle de Ploujean pour la deuxième année consécutive, moitié à l’intérieur (pour le repas, les stands du PCF, Librairie, AFPS, AJFP, Mouvement de la Paix, l’exposition artistique de Patricia Paulus) et moitié en extérieur (pour l’apéritif offert, les discours politiques, de Valérie Scattolin, adjointe communiste à la ville de Morlaix et conseillère communautaire, membre de la direction de section, et de Taran Marec notre candidat finistérien aux Européennes à 15h30, pour les concerts, les stands crêpes, boissons, loterie, fleurs, jeux…).

Le soleil était au rendez-vous sur toute une partie de l’après-midi, ce qui n’a rien gâté à la fête. Et le repas, un couscous pris au traiteur de la Madeleine, était très bon.

Le Trio Kan avec le chanteur de renommée internationale (qui plus est un camarade!) Erik Marchand, Pauline Willerval, Jean Floc’h plus Youenn Lange pour le Kan Han Diskan, et le trio constitué par Gilles Grall, Mona Jaouen, Gilles Grall, nous ont enchanté avec leurs musiques et leurs chants, en grande partie en breton et d’une grande beauté, et les œuvres plastiques et collages de notre camarade Patricia Paulus ont eu également beaucoup de succès.

Le discours politique de Taran Marec, responsable des Jeunesses Communistes du Finistère, élu à Brest, délégué à la langue bretonne, et candidat finistérien sur la liste Européennes de Léon Deffontaines le 9 juin a été très écouté et apprécié. Il s’est centré sur la paix, la Palestine et l’Ukraine, la lutte contre la politique de chasse aux immigrés et pour un accueil digne des réfugiés, la défense des droits sociaux et économiques pour le plus grand nombre en France et en Europe et pour une écologie de progrès social, la défense des langues régionales et minoritaires. 

Plusieurs camarades d’autres sections étaient présents parmi nous, avec les militants et sympathisants de la section de Morlaix (qui s’est réunie avec les sections de Lanmeur et de Roscoff et compte désormais environ 110 adhérents), de Moëlan, Brest, Fouesnant, Carhaix-Huelgoat notamment. Les copains de la JC étaient présents eux aussi à la fête du Viaduc comme dans le rassemblement et le défilé syndical du matin qui a réuni 350 personnes. Et plusieurs sympathisants ont donné également de gros coups de main.

Nos partenaires des autres partis de gauche (UDB- PS – Génération.S), des syndicats et associations, plusieurs élus de la majorité à Morlaix, le maire de Morlaix et président d’agglomération Jean-Paul Vermot, des conseillers départementaux de gauche comme Gaëlle Zaneguy et Pierre Le Goff étaient également présents sur la fête.

Nous avons également réalisé une adhésion: Marie, cuisinière à l’île de Batz.

Reportage photos de Jean-Luc Le Calvez

 

Voir aussi:

A Ploujean, la 58e Fête du Viaduc a rassemblé près de 300 personnes (Le Télégramme, 2 mai 2024)

Une très belle 58 ème édition de la Fête du Viaduc ce 1er mai 2024 - Premières photos

Discours d'accueil de Valérie Scattolin, adjointe communiste à la ville de Morlaix, pour la fête du Viaduc 2024

 

Bonjour à toutes et tous,

Merci d’être une nouvelle fois nombreux pour cette 58ème fête du viaduc !

Aujourd'hui, nous célébrons avec fierté et détermination le 1er Mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses.

C'est un jour chargé de symboles, un jour où nous nous rappelons la lutte incessante des droits des salariés du monde entier pour la justice sociale, l'égalité et la dignité humaine.

En ce jour historique, nous nous souvenons de ceux qui ont lutté et qui continuent de lutter contre l'exploitation, l'oppression et l'injustice sous toutes ses formes.

Le 1er Mai n'est pas seulement une journée de commémoration, mais aussi une journée de mobilisation.

C'est l'occasion pour nous communiste, de réaffirmer nos valeurs qui sont le fondement notre engagement,

mais aussi de renouveler notre solidarité avec nos camarades de classe à travers le monde et de redoubler d'efforts dans notre lutte pour un monde meilleur.

De rappeler les valeurs de partage, de défense des droits et d’accès au service publics,

La politique d’austérité a des conséquences directes sur nos concitoyens.

La santé, le transport publics, l’énergie, l’enseignement …

Avec une Europe toujours plus libéraliste, notre société et le bien vivre ensemble sont menacés.

Avec la liste menée par Léon Deffontaines nous voulons une Europe ouverte, de coopération, de justice sociale, et une agriculture respectueuse de l’environnement.

Mais les droits que nous devons encore défendre aujourd’hui, c’est le droit des femmes et ces droits nous devons le défendre de façon indéfectible.

Nous devons continuer à lutter pour des salaires décents, des conditions de travail sûres, des soins de santé accessibles pour tous, et une éducation de qualité pour chaque enfant.

En cette période de défis sans précédent, ou les inégalités et les injustices sont exacerbé, notre solidarité et notre organisation sont plus importantes que jamais.

Nous devons nous unir pour exiger des politiques qui mettent les besoins des travailleuses et des travailleurs au premier plan, et qui garantissent que personne ne soit laissé pour compte.

Alors que nous célébrons ce jour historique, gardons à l'esprit que notre lutte est loin d'être terminée.

Restons unis, restons déterminés et continuons à avancer avec courage et solidarité.

Car c'est seulement ensemble que nous pouvons construire un avenir meilleur pour tous.

Vive le Premier Mai !

Vive la solidarité internationale des travailleurs et travailleuses !

Et votons le 9 juin prochain !

Merci.

Valérie Scattolin, pour la section du PCF Pays de Morlaix.

Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Photo du discours de Valérie Scattolin (Pierre-Yvon Boisnard)

Photo du discours de Valérie Scattolin (Pierre-Yvon Boisnard)

Mot d'accueil de Daniel Ravasio et Valérie Scattolin (photo Pierre-Yvon Boisnard)

Mot d'accueil de Daniel Ravasio et Valérie Scattolin (photo Pierre-Yvon Boisnard)

Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
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Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
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Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
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Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
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Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
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Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
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Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
Reportage photos sur la 58e fête du Viaduc à Ploujean par Jean-Luc Le Calvez
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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 10:51
Marché de Morlaix – 4 mai 2024 – Vente de L’Humanité et distribution de tracts pour la campagne européenne de la Gauche Unie pour le Monde du Travail, liste conduite par Léon Deffontaines
Marché de Morlaix – 4 mai 2024 – Vente de L’Humanité et distribution de tracts pour la campagne européenne de la Gauche Unie pour le Monde du Travail, liste conduite par Léon Deffontaines
Marché de Morlaix – 4 mai 2024 – Vente de L’Humanité et distribution de tracts pour la campagne européenne de la Gauche Unie pour le Monde du Travail, liste conduite par Léon Deffontaines

Comme chaque samedi avec des équipes militantes tournantes… nos camarades du PCF Morlaix Enzo de Gregorio, Roger Héré, Marie-France Monery étaient sur le marché de Morlaix ce matin pour vendre L’Humanité Magazine et les hors séries de l’Humanité et distribuer des tracts pour la campagne européenne du PCF et de la liste de la Gauche Unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines.

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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 10:28
Conseil de lecture: Sylvain Cypel - "L' État d'Israël contre les Juifs", La Découverte, édition augmentée et réactualisée parue en mars 2024

Les éditions La Découverte ont publié une édition augmentée et réactualisée d'un essai de Sylvain Cypel, journaliste, correspondant du journal "Le Monde" en Israël (il y a couvert la seconde Intifada en 2001-2003) et aux Etats-Unis (de 2007 à 2013), ancien directeur de la rédaction de l'hebdomadaire "Courrier international", dont le père, comme le rappelle Sylvain Cypel dans son introduction, militant juif sioniste de gauche né en Ukraine et émigré en France, a vu une grande partie de sa famille exterminée pendant la Shoah après l'opération Barbarossa.

Nous avions écouté avec grand intérêt Sylvain Cypel invité par l'AFPS  Centre-Finistère à l'espace Glenmor de Carhaix avec Leïla Shahid, Claude Léostic, Taoufiq Tahani, Jean-Pierre Jeudy, et Georges Cadiou le 3 octobre 2015 et la lecture de cet essai qui est une mine d'informations sur la politique et la société israélienne et décrit bien sa dérive raciste, fasciste, et colonialiste décomplexée, est à la fois éprouvante, car n'invitant pas à l'optimisme, mais aussi nécessaire pour comprendre ce qui se joue actuellement et comment Israël sert aussi de laboratoire pour les extrêmes-droites suprématistes partout dans le monde. 

Cette édition d'un essai écrit en 2019 et publié une première fois en 2020, est complétée par une introduction courageuse, dense et lumineuse consistant en une analyse de la guerre israélienne à Gaza et des suites de l'attaque du Hamas du 7 octobre.

Sylvain Cypel rappelle en particulier "la caution donnée par Netanyahou à de nombreux racistes, antisémites, inclus".

"Ainsi, écrit-il, fin novembre 2003, en pleine guerre à Gaza, Elon Musk, le patron d'X, l'ex-Twitter, débarquait en Israël. Il fut acclamé par les dirigeants israéliens et les colons. Or le milliardaire est perçu aux Etats-Unis comme un fabricant de fake news et accusé d'antisémitisme dans la communauté juive... "qu'Israël embrasse Elon Musk est une repoussante trahison des Juifs, des morts comme des vivants" a titré Haaretz qui rappelait qu'avant le 7 octobre, le magnat "avait adopté la thèse du complot citée par Robert Bowers, l'auteur de la tuerie de Juifs américains la plus meurtrière de l'histoire" (ce carnage fut perpétré par un raciste blanc dans une synagogue de Pittsburg le 27 octobre 2018).

Netanyahou n'hésite jamais à qualifier l'ennemi de "nazi"... tout en cultivant les thèses des suprématistes blancs".

A propos du Hamas, Sylvain Cypel écrit:

"On sait peu que Benyamin Netanyahou créa en 1979 le Jonathan Institute, un club de réflexion qui contribua beaucoup à l'émergence du néoconservatisme américain. Dès l'époque, le "terrorisme" devient chez lui une catégorie uniforme, un "axe du mal" universel face aux "sociétés libres". Quant au terroriste, défini comme antinomie du "combattant pour la liberté", il constitue " une nouvelle race d'hommes qui ramènera l'humanité aux temps préhistoriques"... Face à lui, il n'y a rien à comprendre ni à discuter. (...)

L'historien israélo-britannique d'Oxford Avi Shlaim a répondu en termes simples à l'argumentaire des partisans de l'éradication du Hamas. Le Hamas, écrit-il, "n'est pas une pure et simple organisation terroriste, comme Israël et ses alliés occidentaux ne cessent de le répéter. C'est un parti politique doté d'une aile militaire dont les attaques contre les civils constituent des actes terroristes. (...). Et c'est un mouvement social de masse, une part importante du tissu de la société palestinienne, qui reflète son aspiration à la liberté et à l'indépendance.

L'échec de l'OLP à atteindre la liberté et le statut d'état explique en grande partie son influence croissante".

Si on nie cette réalité, on ne comprend rien à ce qui se passe entre Israéliens et Palestiniens qui est un conflit entre un État colonial et un peuple qui conteste sa domination. Le Hamas, parti islamique-nationaliste, est dominé par une idéologie plaçant la pratique de l'islam et la lutte armée pour la libération nationale au cœur de sa doctrine...

Benyamin Netanyahou a tout fait pour... préserver le pouvoir du Hamas sur Gaza!

L'historien israélien Adam Raz a amplement documenté cette stratégie de l'ennemi utile. Lors d'une réunion de son parti en mars 2019, Netanyahou déclarait: "Ceux qui veulent empêcher la création d'un Etat palestinien doivent soutenir le renforcement du Hamas (...).

Cela fait partie de notre stratégie: séparer les Palestiniens de Gaza de ceux de Judée-Samarie" (la Cisjordanie). Son conseiller, le général Gershon HaCohen, enfonçait le clou: "Disons la vérité. La stratégie de Netanyahou est d'empêcher l'option à deux États. Il fait donc du Hamas son partenaire le plus proche. Le Hamas est ouvertement un ennemi. Secrètement c'est un allié". Reste que la charte du Hamas adopté à sa naissance, en 1988, "est antisémite", écrit le professeur Shlaim. L'idéologie qui préside à l'éducation des enfants sous sa direction est un mélange d'ignorance profonde du judaïsme et d'antisémitisme atavique - exactement comme le sont en Israël les cours dans les écoles rabbiniques de la mouvance sioniste-religieuse, qui diffusent un racisme borne à l'égard des musulmans. La conception religieuse du Hamas s'accompagne d'une conception politique aussi problématique. Dans le combat anticolonialiste il a fait de la "lutte armée" son moteur indispensable.

Le Fatah palestinien, créé par Arafat en 1959, avait vu dans la guerre d'Algérie le modèle absolu. Et longtemps le modus operandi des nationalistes palestiniens se résuma à l'action terroriste.

Une fois l'OLP mise hors jeu après l'échec des négociations de paix israélo-palestinienne et une seconde intifada déclenchée fin 2000, le Hamas s'appropria la succession dans cette méthode de combat. Sa révolte aboutit à un échec politique sur toute la ligne.(...). Fatah et Hamas, les dirigeants palestiniens, à la grande différence, par exemple, de l'ANC en Afrique du Sud - n'ont jamais eu recours à la mobilisation populaire. Pourtant la seule victoire palestinienne a été obtenue à l'issue d'un grand mouvement populaire, organisé hors du contrôle de Yasser Arafat: ce fut la première Intifada (1987-1993) qui vit finalement l'OLP, préalablement qualifiée de "nazie" en Israël, être reconnue par le gouvernement israélien... Le Hamas n'a pas compris que le terrorisme, comme arme centrale de la libération nationale, avait fait son temps. Parce que le monde a changé, en particulier le monde bipolaire n'est plus. Si le 7 octobre 2023 a remis la Palestine au cœur des enjeux du Moyen-Orient, il a aussi apporté aux Palestiniens le plus grand malheur qui leur soit advenu depuis la Nakba, offrant à Israël l'occasion de réaliser ses espoirs les plus fous: mener enfin leur expulsion définitive de leur territoire ou, plan B, les écraser pour longtemps".

Sur la société israélienne et les suites du 7 octobre, Sylvain Cypel écrit aussi:

" En 70 ans, la société israélienne a beaucoup évolué: le racisme et la mentalité coloniale s'y imposent désormais très profondément. Sa jeunesse, génération après génération depuis 1967, lorsque Israël s'empara des Territoires palestiniens aujourd'hui encore occupés, apprend aux check-points la pratique du suprématisme juif. (...)

Dans une société où la frange mystique et ultra nationaliste parvenue quasi au faîte du pouvoir, a le vent en poupe, les thèses insérant l'attaque du Hamas dans une perspective messianique font flores. Tout ce qui advient était "écrit".

A les croire, les écritures sacrées autorisent tous les crimes en retour: l'entrée des Hébreux en Terre promesse n'a-t-elle pas commencé, selon le Bible, par un grand massacre perpétré à Jéricho? Dès lors, l'appétence génocidaire se manifeste. Je dis l'appétence tant qu'elle n'est pas suivie d'effet définitif. Mais le ministre du Patrimoine, Amihai Eliahou, à la question faut-il "lancer une bombe A sur la bande de Gaza pour tuer tout le monde?" répond: "c'est une option". Et d'ajouter: "Quiconque brandit un drapeau palestinien ne devrait pas continuer à vivre". Eliahou est un membre du parti raciste Otzma Yehudit (Puissance juive). Plus modéré, Yisrael Katz, ministre de l'énergie (Likoud) s'oppose seulement à toute aide humanitaire envers les Gazaouis. Un général de réserve, Giora Eiland, propose de les exterminer en diffusant des virus mortels. "Après tout, de graves épidémies au sud de la bande de Gaza nous rapprocheront de la victoire et réduiront le nombre de décès parmi nos soldats", écrit-il dans Yedioth Aharonoth, le quotidien le plus lu d'Israël. Ces déclarations ahurissantes mais explicites ne suscitent aucun scandale en Israël -hors de ses marges atterrées. L'idée la plus formulée est celle d'une nouvelle grande expulsion des Palestiniens.

Des dirigeants du Likoud, le parti de Netanyahou, et la totalité de l'extrême-droite coloniale l'exposent sans frein. Le député du Likoud Ariel Kallner s'exclame: "Un seul but: la Nakba! Une Nakba qui eclipsera celle de 1948!". Le 2 janvier 2024, Betzalel Smotrich, invite par la chaîne de télévision 14, explique que les deux millions de Gazaouis étant collectivement des assassins potentiels de Juifs, la seule option est de les expulser. Les Européens devront les accueillir. Smotrich est ministre des Finances et charge de le gestion "civile" des Territoires palestiniens. Les Palestiniens, on les met en cage et on les déplace comme des objets. La pensée coloniale à son zénith".

"Dans cette ambiance (ou les Palestiniens d'Israël sont menacés, ceux de Cisjordanie harcelés par les colons et l'armée - 300 ont été tués entre le 7 octobre 2023 et le 5 janvier 2024, et les voix pacifistes et anticoloniales en Israël intimidées) une partie modeste mais croissante de Juifs israéliens prend du champ. Ils partent, ou disent à leurs enfants de partir. Ces Israéliens sont souvent "progressistes, éduqués, travailleurs et laïques". Ils "abandonnent une fois pour toutes leur foi dans le projet national appelé Israël". Certains fuient les "psychopathes" qui dirigent ce pays, d'autres, plus souvent, partent pour avoir une vie meilleure, moins hystérique, plus pacifiée".

Sur la complicité des gouvernements américains et européens avec les massacres de masse en cours à Gaza, Sylvain Cypel écrit:

"En France, le président Macron suit son homologue américain à la trace. En visite en Israël, fin octobre 2023, il propose pour éradiquer le Hamas une alliance avec la France et les États-Unis comme en Irak et au Sahel! On voit d'ici Netanyahou hilare, raconter son offre à ses généraux. Que Macron continue ses papotages, tant qu'il nous laisse faire ce qu'on veut. De sa proposition, il ne reste rien. (...). Dans les médias, la solidarité avec Israël est restée prédominante. Et les tentatives de faire taire les voix en défense des Palestiniens se sont multipliées. Le gouvernement, dans un premier temps, a autorisé les manifestations pro-israéliennes et en a interdit certaines en défense des Gazaouis. La Hasbara avait restauré la prééminence de cette idée qu'Israël représente "le bastion avancé" de la civilisation face à la barbarie arabo-musulmane. En France et partout en Europe, une droite "décomplexée" vogue sur cette vague-la. (...) Que diront les historiens dans cinquante ou cent ans? Que cette guerre à Gaza fut emblématique d'une époque où Israël aura joué un rôle clef dans la légitimation d'un nouvel ordre mondial fonde non plus sur le droit, mais sur la force? Ou au contraire qu'elle aura symbolisé les derniers hoquets du colonialisme? Le 12 décembre 2023, l'assemblée générale de l'ONU votait, à une écrasante majorité, une résolution appelant au cessez-le-feu à Gaza. Les Etats-Unis votaient contre, et seules neuf autres nations lui suivaient; c'est dire l'isolement américain. (...).

Joe Biden et Antony Blinken passeront à la postérité comme ceux qui ont permis à Israël de perpétrer l'un des plus grands massacres et déplacements de population des débuts du XXIe siècle, à la dimension de ceux perpétrés par le syrien Assad contre son propre peuple et par le saoudien Mohammed ben Salmane (MBS) au Yémen. (...). Dans un monde où la xénophobie et le racisme prolifèrent de nouveau, et en conséquence l'attraction pour les hommes et les régimes "forts", Biden, et Macron à sa suite, ont suivi la voie qui les renforce plus encore, entraînant leurs pays dans le soutien à un État, Israël, devenu une incarnation, précisément, des politiques racistes et coloniales. Ils ont capitulé devant les théories éculées du "choc des civilisations" que l'on voit revenir au grand galop. Biden, Macron et l'"Occident" en général seront les grands perdants de cette faillite. En donnant quitus à Netanyahou, en acceptant sans ciller les bombardements et le déplacement de 2 millions d'êtres humains, eux et leurs semblables n'ont pas seulement perdu toute légitimité à donner aux autres des leçons, ils ont aussi pavé la voie de leurs adversaires... Qui croira à la sincérité de Biden la prochaine fois qu'il dénoncera de nouveaux crimes de guerre russes en Ukraine? A l'heure où j'écris ces lignes, on ne sait pas si Donald Trump reviendra au pouvoir et si Marine Le Pen y accédera. Mais si cela advient, on saura qui auront été les porteurs d'eau"

Sylvain Cypel, introduction à " L' État d'Israël contre les Juifs", La Découverte, édition augmentée et réactualisée parue en mars 2024 (La Découverte, 13€)

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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 09:22
Manifestation pour Gaza à Brest le 9 mars 2024 avec notre camarade Taran Marec, responsable des Jeunesses communistes et candidat aux Européennes sur la liste de Léon Deffontaines

Manifestation pour Gaza à Brest le 9 mars 2024 avec notre camarade Taran Marec, responsable des Jeunesses communistes et candidat aux Européennes sur la liste de Léon Deffontaines

L'émotion internationale est vive face à la guerre d'anéantissement menée par Israël à Gaza et à la déshumanisation corrélative des Palestiniens, assiégés, affamés, à qui l'on coupe l'eau potable, l'accès aux médicaments et aux vivres, à l'assainissement, à l'éducation, dont on détruit les écoles et les hôpitaux, avec la complicité active des États-Unis qui arment Israël et sa politique criminelle, et de plusieurs pays européens qui maintiennent des relations privilégiées et préférentielles avec l’État d’Israël, maintiennent la fiction de "la seule démocratie du Proche-Orient", et qui criminalisent le mouvement de solidarité avec la Palestine quand ils ne cherchent pas à expulser des Palestiniens de leur territoire, comme le font la France et l'Allemagne.

Aux États-Unis comme en France et en Europe, la jeunesse, étudiants, lycéens, jeunes travailleurs se soulèvent contre les massacres de masse, crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis contre les Palestiniens et la volonté du gouvernement d'extrême-droite actuel d'Israël, non content de pratiquer déjà une politique coloniale d'apartheid, de les spolier plus encore, de pratiquer un nettoyage ethnique d'ampleur et de les déplacer de Gaza et de Cisjordanie en faveur de son plan d'annexion de la terre palestinienne.

Face à cette protestation autant morale que politique de l'esprit de justice et d'humanité, les intimidations judiciaires, policières, et de discours, n'auront que peu d'effets pour démobiliser ce mouvement civique de protestation internationale qui évoque beaucoup la mobilisation internationale contre la guerre du Vietnam et celle contre l'apartheid en Afrique du sud.

Gaza est devenue un symbole international de la violence colonialiste, raciste et impérialiste et des complicités du monde capitaliste avec celle-ci, un symbole du "deux poids deux mesures" qui règne dans le monde en matière de droits des peuples à s'auto-déterminer, de défense du droit et d'appel à la protection des populations. 

Aux États-Unis comme en France l'accusation d'"antisémitisme", devenue une simple arme de propagande, est omniprésente et complètement galvaudée et dénaturée pour disqualifier toute protestation et discours favorables aux Palestiniens et refusant l'exaspération de la politique coloniale israélienne.

Parce que l'antisémitisme véritable est également une réalité, dangereuse et condamnable, et qui progresse, au moins dans ses expressions concrètes et les actes racistes qu'il inspire, il est extrêmement dangereux de vider de son sens l'accusation d'antisémitisme en assimilant toute défense des droits du peuple palestinien à de l'antisémitisme.

Et cela alors même que de très nombreux citoyens d'origine juive, particulièrement aux États-Unis, condamnent eux aussi ce qui se passe à Gaza et l'oppression du peuple palestinien, dans l'intérêt des deux peuples, palestiniens et Israéliens, et de la Paix, dont il s'agit de retrouver le chemin.

Et ce n'est pas en envoyant la police expulser sans ménagement des étudiants de facs ou de sciences-po qui bloquent leurs campus ou en supprimant comme le veut Valérie Pécresse des subventions aux universités et grandes écoles dont les directions acceptent que leurs étudiants soient aussi des citoyens qu'on y arrivera!

Nous dénonçons aussi la honte absolue que représente l'interdiction d'accès au territoire du chirurgien d'origine palestinienne Ghassan Abu Sitta, médecin humanitaire de MSF parti en mission à Gaza au plus fort des bombardements et crimes de guerre de Tsahal.

Si nous ne partageons pas les comparaisons outrancières de Jean-Luc Mélenchon vis-à-vis du président de l'Université de Lille comparé au criminel de guerre nazi Eichmann, il y a de quoi être très préoccupé par la diabolisation des positions pro-palestiniennes de la FI ou d'autres mouvements politiques, associatifs, syndicaux, par Macron et son gouvernement, ou autres porte-voix politiques et médiatiques de la droite et de l'extrême-droite en France, complètement alignés sur les positions sionistes, racistes, colonialistes, et suprématistes du pouvoir israélien et la convocation au commissariat de Mathilde Panot et Rima Hassan n'est pas le signe d'une bonne santé de notre démocratie ni du respect du débat démocratique pluraliste.

C'est un abus de pouvoir et, clairement, un jalon de plus posé vers la mise en place d'une "démocratie" dénaturée, illibérale, liberticide et autoritaire, avec autant de moyens donnés par la droite macroniste à l'extrême-droite si elle devait accéder au pouvoir en 2027 pour museler toute forme d'opposition.

Ismaël Dupont, 5 mai 2024

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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 09:04
Patrick Baudouin, président de la Ligue des Droits de l'Homme : « sur Gaza, la parole est muselée en France » (L'Humanité, 2 mai 2024)
Patrick Baudouin : « sur Gaza, la parole est muselée en France »
Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme, dénonce le climat démocratique qui règne en France depuis le 7 octobre 2023, aussi bien sur le plan politique que médiatique.
 
L'Humanité- 2 mai 2024
Margot Bonnéry
Florent LE DU
 
Considérez-vous que le débat démocratique est muselé au sujet de la guerre à Gaza ?
 
Depuis les actes terroristes commis par le Hamas le 7 octobre, le débat sur la question de Gaza est largement biaisé. Les massacres et les actes de barbarie commis ont été légitimement condamnés. Mais depuis, chaque jour, la population civile palestinienne gazaouie subit des violations massives des droits de l’homme. Ce sont des crimes contre l’humanité. En France, face à cette situation, dénoncer la politique du gouvernement d’extrême droite israélien, les bombardements et les violations commises par les politiques et militaires devient difficile.
La parole est muselée. Une vie est pourtant une vie. Mais il semble désormais difficile de dire qu’une vie humaine palestinienne a autant d’importance qu’une vie israélienne. Il en va de même pour le manque d’écoute concernant les personnes d’origine juive qui expliquent que leurs familles vivant en Israël ont l’impression d’être menacées. Elles restent traumatisées du 7 octobre.
 
Assiste-t-on à un affaiblissement de l’État de droit ?
 
D’un côté, le gouvernement français a presque négligé la situation à Gaza en condamnant vaguement Israël. Et de l’autre, des poursuites judiciaires se multiplient contre la gauche au titre d’une soi-disant « apologie du terrorisme ». Il s’agit là d’une utilisation dévoyée des lois à des fins de positionnement purement politique.
C’est notamment le cas à Lille avec l’interdiction d’une intervention de Jean-Luc Mélenchon à l’université ou de ce syndicaliste CGT qui a pris de la prison avec sursis pour des propos maladroits, ou encore de Mathilde Panot qui se retrouve convoquée par la police. Une récente manifestation en faveur des droits palestiniens a aussi été interdite avant d’être, finalement, autorisée. Ces pressions conduisent à une remise en cause de la liberté d’expression et de celle de manifester. Un véritable tournant s’opère dans le débat public et dans l’instrumentalisation de la parole politique.
Valérie Pécresse a annoncé suspendre les dotations de la région Île-de-France à Sciences-Po au motif de la mobilisation des étudiants pour Gaza…
Le traitement fait à Sciences-Po est inacceptable. Le premier ministre est même allé sur place donner des leçons en essayant d’instaurer sa propre vision de police de pensée sur le sujet. Et la décision de Mme Pécresse bâillonne les possibilités d’expression contestataire en coupant les vivres nécessaires au fonctionnement des universités, des écoles et des associations.
« Le RN profite au final de cette situation pour redorer son image. »
Cette menace inquiétante est une tendance qui se développe. Certains étudiants de Sciences-Po, sûrement minoritaires, ont voulu exprimer leur regard sur l’actuel gouvernement israélien vis-à-vis des crimes de guerre. Ils manifestent en faveur des droits des Palestiniens, mais ils sont directement catégorisés comme antisémites. Cet amalgame est extrêmement dangereux.
 
Comment observez-vous le traitement médiatique concernant ces blocages dans les universités, et plus généralement des mobilisations de soutien à Gaza ?
 
Dans l’ensemble, hormis certains journaux comme l’Humanité, le traitement médiatique est extrêmement déséquilibré. Depuis le 7 octobre, certaines chaînes d’information en continu amènent difficilement à soutenir la population civile palestinienne ou à condamner les crimes de guerre commis quotidiennement à Gaza par des militaires israéliens. Concernant le traitement médiatique sur Sciences-Po, Pascal Praud (CNews) avait qualifié les étudiants d’une « poignée de Che Guevara en barboteuse ». C’est dire le niveau du débat.
 
Est-ce que des partis politiques profitent de ce climat de répression et de tensions politiques ?
 
Si on prend l’exemple de l’extrême droite, elle se donne bonne conscience en défendant les Israéliens et les juifs alors que c’est un parti qui n’a rien renié de son passé antisémite. Le RN profite au final de cette situation pour redorer son image. Mais aucun parti politique n’est exempt de critique. À gauche, le débat est hélas conflictuel, guidé par la recherche du buzz. Certaines formules employées ne font qu’aggraver les affrontements.
C’est le cas de Jean-Luc Mélenchon, qui a tracé un parallèle entre l’attitude du président de l’université de Lille et le processus de banalisation du mal à l’œuvre dans l’Allemagne nazie. Ce sont des propos clivants, proches de l’outrance, qui ne sont pas de nature à faciliter la défense de la liberté d’expression.
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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 08:57

 

À 28 ans, Léon Deffontaines, tête de liste des communistes aux européennes, a de la fougue à revendre. Le natif d’Amiens veut faire entendre sa voix parmi les forces de gauche et se fixe comme objectif d’obtenir 5 % des suffrages, le 9 juin.

 

Deffontaines, encore inconnu du grand public, a tenu son premier meeting, le 11 avril, à Amiens (Somme), sa ville natale. (Photo Charles Bury/Le Courrier Picard/PhotoPQR)

Il faut une certaine audace pour jouer à la fois la carte de la jeunesse et celle de la nouveauté. De l’audace, Léon Deffontaines, propulsé tête de liste des communistes pour les élections européennes, à 28 ans, n’en manque pas. Mais ce proche de Fabien Roussel, le leader du PCF, se distingue déjà, en ayant ouvert sa liste à d’autres forces de gauche. Y figurent ainsi Emmanuel Maurel, député européen sortant et animateur de la Gauche républicaine et socialiste (GRS), une organisation dissidente du PS. Mais aussi des proches d’Arnaud Montebourg et quelques radicaux de gauche. Ce qui autorise Léon Deffontaines à affirmer : « Nous sommes la gauche unie pour le monde du travail ». Ce qui sous-tend l’autre caractéristique de sa campagne, la mise en avant des thèmes négligés par la plupart des autres listes et auxquels les Français sont pourtant très sensibles : le pouvoir d’achat, la souveraineté, l’énergie et le climat. « Nous voulons d’abord parler aux Français de la production et du travail, alors que la gauche s’est trop souvent perdue sur les questions sociétales », précise-t-il.

Son mantra est bien que cette gauche essoufflée « doit se rapprocher du monde du travail ». Et s’il n’ignore rien des enjeux de la politique étrangère, lorsque d’autres en appellent à la guerre comme une nécessité, il insiste davantage sur ce qui peut être fait pour préserver la paix. Même si ce n’est pas le meilleur moyen de briser le plafond de verre médiatique pesant sur ceux qui refusent de céder à la doxa du moment.

Remarqué par Fabien Roussel

L’engagement politique de Léon Deffontaines, de son propre aveu, doit beaucoup « à Amiens, la ville où j’ai grandi ». « Ce territoire m’a forgé », insiste-t-il. Ses parents ont le cœur à gauche (son père est fleuriste et sa mère psychologue) mais ne sont pas des militants. Lui, franchit le pas dès le lycée. La vie locale est alors marquée par la grève des salariés du site de Goodyear. Il les soutient, comme il peut. En 2014, il n’a que 18 ans, lorsqu’on lui propose de figurer en 17e position sur la liste de Lutte Ouvrière, pour les élections municipales. Un compagnonnage qu’il ne prolonge pas. Il préfère se rapprocher du Parti communiste. Le voici vite responsable fédéral, puis national du Mouvement des jeunes communistes. Tout en poursuivant des études de droit et de sciences politiques. Fabien Roussel, qui l’a remarqué, lui fait franchir un nouveau cap. Il en fait le porte-parole de sa campagne présidentielle de 2022, puis du parti, au terme du 39e congrès, en avril 2023. Certes, Léon Deffontaines, s’il gagne ainsi en visibilité, n’a toujours aucun mandat électif.

Un vent de renouveau

Pour autant, ce grand gaillard, toujours simple et accessible, plaît aux dirigeants comme aux adhérents, en quête de renouvellement. Ils sont plus de 90 % à approuver sa nomination comme tête de liste pour les européennes. Une plongée dans le grand bain qui en effraierait plus d’un. Pas lui. Il est conscient que sa fougue l’incite encore à s’exprimer sur un ton trop rapide, lors de ses interventions télévisées. « J’ai tant à dire », admet-il. En fait, il compte surtout sur la campagne de terrain et, fait de génération, sur sa présence sur les réseaux sociaux. Il se fixe donc comme objectif un score d’au moins 5 %, seuil à partir duquel il pourra obtenir des élus. Les sondages le collent encore autour de la barre de 3 %. Ils sont tout aussi pessimistes, c’est-à-dire bien en dessous des scores espérés, pour la liste des Écologistes et celle des Insoumis. Et s’ils accordent quelques points de plus à la liste de Raphaël Glucksmann, c’est surtout en les grappillant sur celle des macronistes de Renaissance. Ce qui n’est, évidemment, pas le but poursuivi par Léon Deffontaines. « J’ai jusqu’au 9 juin pour convaincre les électeurs de gauche de prendre la mesure des véritables enjeux », résume-t-il.


Où se situe-t-il sur l’échiquier européen ?

En 2019, le Parti communiste français n’a envoyé aucun député au Parlement européen. Une première depuis 40 ans, due à son faible score (2,49 % des voix). S’il parvient à franchir la barre des 5 % cette année, Léon Deffontaines siégera au sein du Groupe de la gauche, héritier des différents groupes parlementaires communistes ayant existé au Parlement européen. C’est actuellement le septième et plus petit groupe de l’hémicycle, avec 37 eurodéputés issus de 13 États membres. On y retrouve, notamment, les eurodéputés de La France insoumise, opposés au PCF sur la scène nationale française. On retrouve d’ailleurs un député sortant sur la liste de Léon Deffontaines : élu en 2019 sur la liste LFI, Emmanuel Maurel (fondateur de la Gauche républicaine et socialiste) se trouve en troisième position sur la liste communiste, cette année.

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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 08:38

A ne pas manquer: Christian Chapiron, alias Kiki Picasso, expose à Colonel Fabien

 

Exposition Kiki Picasso (Christian Chapiron) au siège du PCF Colonel Fabien. "Bilan provisoire": le mouvement de l'histoire des cinquante dernières années restitué en quelques instantanés parlants sur les fracas du monde et l'ambiance de l'époque.

 

Kiki Picasso à l'espace Niemeyer : Est-ce ainsi que nous vivons ?

En cinquante tableaux à l’espace Niemeyer, place du Colonel-Fabien à Paris, l’artiste Kiki Picasso, « qui fait n’importe quoi », nous met face à l’actualité du monde.

Maurice Ulrich - L'Humanité. 15 avril 2024

 

« C’est donc là que les hommes viennent pour vivre. Je serais plutôt tenté de croire que l’on meurt ici », écrivait Rainer Maria Rilke au tout début des Cahiers de Malte Laurids Brigge, en évoquant des hôpitaux comme une métaphore de la condition humaine. « Est-ce ainsi que les hommes vivent », interrogera Aragon dans son célèbre poème du recueil, le Roman inachevé, dont les dernières lignes citent, précisément, le nom de Rilke…

Qu’on nous pardonne cette longue digression, mais c’est à cela que l’on pense au fil des cinquante peintures de Kiki Picasso, exposées à l’espace Niemeyer par l’association Libres comme l’art et le PCF, sous le titre « Bilan provisoire », évoquant pour chacune d’elles une scène marquante des cinquante dernières années. Paradoxalement, en effet, l’usage intense de la couleur, qui est la marque de fabrique de l’artiste, sur des images de l’actualité reprises telles quelles ou parfois recomposées, vient approfondir dans la plupart des cas leur portée événementielle dramatique comme renouvelant notre regard.

Des tableaux historiques

Né à Nice en 1956, membre et fondateur du groupe activiste Bazooka, contestant aussi bien les galeries que les institutions artistiques officielles, graphiste et vidéaste, Christian Chapiron avait pris le pseudonyme de Kiki Picasso, en 1976, par provocation, alors que les membres du groupe étaient accusés de faire du « n’importe quoi ». Le procès qui lui sera intenté par la famille du peintre sera sans suite.

Parmi les pionniers de l’utilisation des techniques numériques, il travaille pour de nombreux supports, dont Libération, toujours dans une perspective activiste et propagandiste, souvent provocatrice. Avec les peintures exposées ici, écrit Éric de Chassey, directeur général de l’Institut d’histoire de l’art à qui l’on doit de nombreuses expositions remarquées, il produit « un discours foisonnant, non réductible à une signification unique mais pas moins engagé pour autant ».

C’est ainsi que passent au régénérateur d’actualité le premier vol du Concorde, la grève des Lip à Besançon, la reprise en 1995 des essais nucléaires français à Mururoa, avec un Jacques Chirac couronné de fleurs et entouré de vahinés dont l’une tient une sculpture représentant un atome… 1994, deux soldats en béret rouge et treillis sont debout devant un champ de cadavres, au premier plan un enfant hurle.

C’est le génocide au Rwanda avec 800 000 morts pour lequel Emmanuel Macron a reconnu récemment, et pour partie, la responsabilité de la France. En 1999, c’est une armée de fourmis en combinaisons blanches qui nettoie les côtes après le naufrage du pétrolier Erika, affrété par Total… Pour chaque toile, une note rappelle l’événement, ses circonstances et ses conséquences.

Ce n’est pas, écrit Pierre Laurent, le créateur de Libres comme l’art, « une exposition qu’il faut découvrir en spectateurs mais en actrices et acteurs de ce monde en mouvement », et peut-être pour se dire que « la fin de l’histoire ça n’existe pas. C’est à nous de la peindre ». Acceptons-en l’augure.

Jusqu’au 7 mai à l’espace Niemeyer, place du colonel Fabien.

1996 - le 28 juin 1996, 300 sans-papiers africains menacés d'être expulsés dans leurs pays d'origine suite à l'adoption des lois Pasqua se réfugient dans l'église Saint Bernard de la Chapelle. Deux mois plus tard ils sont expulsés sans ménagement par plus de 1000 CRS.

1996 - le 28 juin 1996, 300 sans-papiers africains menacés d'être expulsés dans leurs pays d'origine suite à l'adoption des lois Pasqua se réfugient dans l'église Saint Bernard de la Chapelle. Deux mois plus tard ils sont expulsés sans ménagement par plus de 1000 CRS.

1994 - Génocide des Tutsis au Rwanda avec une complicité de la France de Mitterrand avec le régime génocidaire et extrémiste hutu

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Evo Morales et les peuples indigènes de Bolivie.

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Giscard et les Essais nucléaires en Polynésie - réalisation du dernier essai nucléaire atmosophérique après l'élection de Giscard d'Estaing en 1974

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Chirac en Polynésie 1995: en 1995 le président Chirac autorise dans l'atoll de Mururoa une derière campagne d'essais  nucléaires avant la ratification du traité d'interdiction complète des essais nucléaires

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Mars 2013 - Xi Jinping est officiellement Président de la République Populaire de Chine

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"Bilan Provisoire" - Découvrez la belle exposition Kiki Picasso ( Christian Chapiron) au siège du PCF
2018 - Mouvement des Gilets Jaunes

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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 08:34
Conférence internationale de la paix du PCF à Paris, place du Colonel Fabien, ce 4 mai 2024
Conférence internationale de la paix du PCF à Paris, place du Colonel Fabien, ce 4 mai 2024
Conférence internationale de la paix du PCF à Paris, place du Colonel Fabien, ce 4 mai 2024
Conférence internationale de la paix du PCF à Paris, place du Colonel Fabien, ce 4 mai 2024
Conférence internationale de la paix du PCF à Paris, place du Colonel Fabien, ce 4 mai 2024
Conférence internationale de la paix du PCF à Paris, place du Colonel Fabien, ce 4 mai 2024
Conférence internationale de la paix du PCF à Paris, place du Colonel Fabien, ce 4 mai 2024

Le PCF fidèle à sa tradition internationaliste a organisé ce samedi 4 mai en son siège de Colonel Fabien une conférence internationale pour la Paix, organisée par le secteur international du Parti communiste dirigé par Vincent Boulet.

L'ouverture de cette conférence internationale pour la paix du PCF a été faite par Vincent Boulet.

Citant Jaurès à plusieurs reprises, il a rappelé que la Paix, le développement, la coopération et la solidarité internationale, la réduction des inégalités et de l'emprise des logiques de prestations financières et capitalistes à l'échelle du monde, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes contre les logiques coloniales et impérialistes, sont les mères de nos batailles.

Cette conférence pour la Paix a permis l'expression de 20 personnalités issus de partis communistes et progressistes du monde entier. 

A noter notamment la présence de l'ambassadeur de Cuba et représentant du parti communiste de Cuba, Otto Vaillant Frias, de dirigeants de partis de la gauche turque et kurde (Eda Duzgun, responsable Europe du Dem Parti), iranienne (Bahman Sepheri du parti communiste Tudeh en Iran), ivoirienne (Habiba Toure), mexicaine (Sergio Avalos de la coalition de gauche au pouvoir Somos 4T), de représentant de l'ambassadrice de Palestine, du parti communiste israélien, les messages vidéos de militants pacifistes russes et ukrainiens, l'intervention du vice-président du parti communiste japonais, de l'ambassadeur du Vietnam, d'un ministre conseiller de l'ambassade de Chine, du représentant en France du parti des travailleurs du Brésil, de députés européen du PTB belge, du parti communiste portugais, d'un responsable du parti communiste espagnol et du parti de la gauche unie d'Espagne, le message vidéo depuis Belfast du président du Sinn Fein, Declean Kearney, ..

On retiendra en particulier l'excellente intervention du responsable national belge du PTB, Medhi Salhi, de Liège, 30 ans, futur candidat aux législatives, pour la Paix, contre la politique de guerre, le colonialisme, l'impérialisme et l'extension continue du capitalisme financier porté par les dirigeants européens alignés, c'est le cas de Macron et du chancelier allemand du SPD, sur les intérêts et la vision stratégique des américains. Il a aussi dénoncé avec force le deux poids deux mesures qui règnent vis-à-vis du droit et du respect des droits humains dans le discours des dirigeants du monde occidental en prenant l'exemple des crimes de masse en Palestine et au Congo tout en saluant les mobilisations énormes des citoyens et de la jeunesse en solidarité avec les Gazaouis et les Palestiniens.

Mais aussi l'intervention de l'ambassadeur du Vietnam M.Dinh Toan Thang, en cette année anniversaire de la bataille de Dien Bien Phu, décisive pour le sort du monde colonial, accueilli par Fabien Roussel, pour la Paix, la coopération et le développement.

Le très fort discours de clôture de la conférence internationale pour la paix par le secrétaire national du PCF et député du nord Fabien Roussel, qui a eu des mots très justes et importants sur la situation à Gaza et en Palestine. Et l'intervention de Nimrod Flaschenberg, membre du comité central du parti communiste israélien: "les manifestations pour le cessez le feu à Gaza et la reconnaissance des droits des palestiniens en Amérique et en Europe sont un point d'appui essentiel pour les forces progressistes et de paix en Israël et un moyen d'isoler le gouvernement d'extrême droite israélien de Netanyahou. Il faut qu'elles continuent et qu'elles s'élargissent". Nimrod Flaschenberg a également dénoncé l'apartheid qui frappe les palestiniens en Cisjordanie et en Israël.

Ismaël Dupont - 5 mai 2024

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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 08:13
L'Humanité - Blocage de Sciences-Po Paris pour mettre fin aux massacres à Gaza : « les jeunes ne se laisseront pas intimider» (Lola Ruscio, 2 mai 2024)
Blocage de Sciences-Po Paris : « les jeunes ne se laisseront pas intimider»
 
Des élèves parisiens dénoncent les tentatives de diabolisation du mouvement de soutien à la Palestine par la droite et le gouvernement. Le Comité Palestine, à l’initiative des actions, souhaite poursuivre la mobilisation et obtenir la levée des partenariats académiques et économiques entre l’Institut d’études politiques et les universités israéliennes qui soutiennent les bombardements à Gaza.
 
L'Humanité -  2 mai 2024
Lola Ruscio
 
« Free Palestine ! » : des dizaines d’étudiants de Sciences-Po Paris scandent toujours ce slogan dans l’enceinte de l’établissement. Jeudi 2 mai, la colère est encore palpable, malgré la tenue d’un débat entre la direction et les élèves mobilisés depuis la semaine dernière pour la cause palestinienne. « Ce dialogue n’a pas donné grand-chose, on tourne en rond », déplore Paul, étudiant en administration publique. « La hiérarchie n’est pas à l’écoute, cette discussion n’aboutit à rien », renchérit une étudiante, qui préfère garder l’anonymat.
Le climat général de répression des voix en faveur de la paix, d’un cessez-le-feu, et de la reconnaissance des droits des Palestiniens agit sur les étudiants comme un épouvantail. « On fait attention à tout ce qu’on dit, à ce qu’on fait, car on sait qu’on est épiés, chaque geste est susceptible d’être retourné contre nous », admet Tristan, 22 ans, membre de l’Union étudiante, un syndicat classé à gauche. Tous ont en tête les sanctions disciplinaires prises à l’encontre d’élèves, mais aussi les récentes convocations pour « apologie du terrorisme » qui frappent élus et syndicalistes.
Un procès en « wokisme »
Les élèves s’indignent aussi d’être caricaturés. Valérie Pécresse a dénoncé la présence à Sciences-Po d’une « minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite et instrumentalisés par la France insoumise ». La présidente LR de la région Île-de-France a même décidé de suspendre les subventions régionales à l’établissement. « Tout cela est assez ridicule », relève Paul, qui dénonce également le procès en « wokisme » lancé contre les étudiants par Gabriel Attal. Le premier ministre a taxé les blocages de Sciences-Po Paris « d’actions d’une minorité agissante, dangereuse, qui veut imposer à la majorité des étudiants, des enseignants, une idéologie venue d’outre-Atlantique ».
« Ça fait peur de voir un gouvernement reprendre sans aucune distance le discours de l’extrême droite, cela ouvre la voie à un durcissement de la répression envers les opposants politiques, les syndicats, les étudiants… », déplore Lukas, 21 ans, membre de l’Union étudiante, qui a fait partie des manifestants qui occupaient pacifiquement l’établissement. « Le gouvernement fait de l’engagement des jeunes un sujet important, mais lorsqu’on se mobilise pour une cause qui nous paraît juste, les mêmes responsables politiques disent qu’il s’agit de jeunes radicalisés, manipulés. Ils soutiennent l’engagement des jeunes uniquement lorsque ça les arrange », réplique aussi son ami Tristan.
À leurs yeux, cette stratégie de diabolisation a pour objectif de les décrédibiliser et de détourner l’attention médiatique de leur principale demande : la levée des partenariats académiques et économiques entre Sciences-Po Paris et les universités israéliennes. Une mesure qui vise à affirmer la dénonciation des crimes du gouvernement de Netanyahou et à marquer une rupture avec les institutions qui soutiennent les bombardements.
« Cette revendication est très importante, explique Colin, 17 ans, étudiant encarté à l’UEC, car supprimer des partenariats académiques, c’est couper un partenariat avec une institution complice de crimes de guerre, donc de violations du droit international. C’est insupportable de penser que notre école conserve des liens avec les universités de Tel-Aviv et de Jérusalem, alors que celles-ci soutiennent le génocide à Gaza. »
Une étudiante, qui préfère garder l’anonymat, relève : « Sciences-Po avait interrompu ses relations avec les universités russes dès mars 2022. Pourquoi en serait-il autrement pour Israël ? Ce deux poids, deux mesures est insupportable. » Avant d’ajouter calmement : « Il faudrait isoler diplomatiquement le gouvernement Netanyahou et accueillir tous les Palestiniens ne pouvant plus étudier. »
« Les jeunes ne se laisseront pas intimider par ceux qui refusent de prendre leurs responsabilités face au génocide à Gaza », assure Colin de l’UEC, qui distribue des tracts devant l’entrée principale de l’établissement. Le débat interne à peine terminé, l’Union étudiante et Solidaires étudiants de Sciences-Po Paris ont appelé à un sit-in, jeudi après-midi, dans le hall d’entrée de l’établissement. Le mouvement devrait du reste se poursuivre dans le pays, avec des blocages prévus à Saint-Étienne, Rennes, Strasbourg et Menton.
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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 08:12
Un sondage Opinion Way- C News - Europe 1 du 3 mai 2024 place la liste de Léon Deffontaines à 4%: encore un effort pour atteindre les 5%
Léon Deffontaines l'a exprimé:
 
"Moi je souhaite que les 4 principales listes de gauche dépassent les 5% parce que mécaniquement ça fait des sièges en plus pour la gauche et et surtout des sièges en moins pour la droite et l'extrême-droite !"
La liste de la Gauche Unie pour le Monde du Travail à 5%, cela fait au regard des règles de l'élection européenne en France 5 députés de gauche en plus au Parlement européen, qui plus est des députés qui s'opposeront aux directives libérales, à l'austérité, aux traités de libre-échange, qui défendront une voix de Paix, qui se battront pour une politique d'accueil des réfugiés et des exilés, pour les travailleurs et l'alignement vers le haut des normes démocratiques et sociales, 5 députés en moins pour la droite et l'extrême-droite.
Actuellement, la liste de Léon Deffontaines, dans un sondage Opinion Way - C NEWS- Europe 1 paru vendredi 3 mai, est donnée à 4% d'intentions de vote dans les sondages.
Multiplions nos efforts pour que la liste conduite par Léon Deffontaines atteigne bien les 5% de suffrages exprimées le 9 juin prochain et que les communistes puissent revenir au Parlement Européen et au sein du groupe The Left avec nos amis de Die Linke, du Sinn Fein, du PTB belge, du Parti communiste portugais, les communistes espagnols, chypriotes, etc.
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