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Le Chiffon Rouge
Morlaix
Pour rejoindre ce comité de soutien à Fabien Roussel dans le Pays de Morlaix et le comité d'animation de la campagne, comité des Jours Heureux du pays de Morlaix:
comite.jh.morlaix@gmail.com/ daniel.ravasio@orange.fr/ dupont.ismael@yahoo.fr
Ils appellent publiquement à voter Fabien Roussel sur le pays de Morlaix et s'engagent dans le comité des jours heureux du pays de Morlaix:
168 personnes à ce jour sur le pays de Morlaix.
Philippe ADOUARD - Morlaix
Patrick ASSELBOURG – Plourin les Morlaix
Manu AUDIGOU – Morlaix
Marie Laure AUDIGOU – Morlaix
Philippe AUZILLAUD - Morlaix
Mariano BAHNO - Plouézoc-h
Françoise BAGNIS - Saint-Pol-de-Léon
Roland BAGNIS – Saint-Pol-de-Léon
Serge BAZIN – St Martin des Champs
Patrick BEGUIVIN – Plouigneau
Annie BERGOT LE CALVEZ – Morlaix
Odette BERRIC - Saint-Jean-du-Doigt
Jean-Pierre BEUZIT - Morlaix
Cécile BLANCHET - Guimaëc
Zelinda BOUGET - Lanmeur
Christophe BOUDROT - Plouigneau
Jules BOUEDEC – Lanmeur
François BOURVEN - Plougonven
Guillaume BOURVEN – Morlaix
Michelle BOURVEN – Morlaix
Nicolas BREUILLE - Saint Vougay
Maëla BURLOT - Morlaix
Maryvonne CARADEC - Saint-Martin-des-Champs
Martine CARN – Plougonven
Jean-Yves CAROFF - Plougasnou
Rolande CAROFF - Plougasnou
René CHEVER - Plounéour-Menez
Marc CORBEL - Lanmeur
Marie-Louise CORRE - Morlaix
Ahmed COULOMBALY, de Plourin-les-Morlaix
Marie-Christine COZ - Plourin les Morlaix
Fabienne CYRIAQUE - Plougonven
Paul DAGORN – Morlaix
Maëlvin DANIEL - Morlaix
Guy DAROL - Plouigneau
Monique DAVID – Morlaix
Eugène DAVILLERS – Morlaix
Enzo DE GREGORIO – Carantec
Christian DELANNEE - Morlaix
Liliane DEROUT - Lanmeur
Corentin DERRIEN – Saint Thégonnec Loc Eguiner
Jean-Philippe DEUNF- Lanmeur
Michel DIZES - Plougasnou
Jean DREAN - Plouigneau et Quimper
Anne-Marie DUBOIS - Saint-Pol-de-Léon
Christophe DUCOURANT - Morlaix
Aloys DUPONT - Morlaix
Ismaël DUPONT – Morlaix
Ihia EL YAAKOUBI - Pleyber-Christ
Marie-France FAUJOUR - Penzé (Taulé)
Edith FER - Morlaix
Jean-Claude FER - Plouigneau
Camille GLIDIC - Île de Batz
Michele GAMBACHE – Morlaix
Patrick GAMBACHE – Morlaix
Mariane GAUTHIER – Plouigneau
Walden GAUTHIER – Plouigneau
Mattéo GESTIN - Brennilis
Gilles GRALL – Plounéour Menez
Muriel GRIMARDIAS - Lanmeur
Jean-Victor GRUAT - Plougasnou
Claudine GUEGUEN - Morlaix
Alain GUELOU - Plouigneau
Josiane GUELOU - Plouigneau
Maha HASSAN - Morlaix
Joël HELARY - Plourin-les-Morlaix
Roger HERE – Plouigneau
Mireille HERVY - Santec
Yvon HUET –
Charles JAOUEN - Saint-Jean-du-Doigt
Mona JAOUEN – Plounéour Menez
Joël JEAN - Plouigneau
Daniel JEGOU - Morlaix
Christelle KERBORIOU - Plougonven
Pascal KERBORIOU - Plougonven
Elise KEREBEL - Morlaix
Jean-Jacques LABOUS- Plouzévédé
Jean Roland LABROUSSE – Carantec
Mariette LABROUSSE – Carantec
Elisabeth LAINE - Lanmeur
Jean-Yves LAINE - Lanmeur
Jérémy LAINE – Guimaëc
Frédéric L’AMINOT – Morlaix
Enora LAMY - section PCF Morlaix
Mattéo LAMY - section PCF Morlaix
Andréa LAURO – Morlaix
Marie-Annick LE BAIL - Morlaix
Marie-Jo LE BIHAN - Saint-Martin-des-Champs
Amélie LE CALVEZ - Sizun
Jean-Luc LE CALVEZ – Morlaix
Natacha LE CLAIR - Plestin-les-Grèves
Jean LE CORRE - Roscoff
Serge LE DOYEN – Plouegat Moysan
Georges LE DUFF – Lanmeur
Suzanne LE DUFF – Lanmeur
Josette LEFUR – Plougonven
Marie-Pierre LE GAC - Plougonven
Gabriel LE GALL - Roscoff
Léon LE GALL - Saint-Jean-du-Doigt
Yvan LE GALL – Morlaix
Annie LE GOARIGUER - retraitée - Plougonven
André LE GOC - Morlaix
Marie-Hélène LE GUEN – Morlaix
Remy LE HUIDOUX - Plestin-les-Grèves
Yvon LEJEUNE – Plourin les Morlaix
Christiane LE JEUNE – Plourin les Morlaix
Henri LE LANN - Pleyber-Christ
François LE MEUR - Morlaix
Marie-Lou LE PAGE - Morlaix
Olivier LE SANN - Plougoulm
Robert LE SECH - Saint-Martin-des-Champs
Anne L'HENAFF - Lanmeur
Gisèle LINTANF - Saint-Martin-des-Champs
Michel LESPAGNOL – Morlaix
Arwenn MADEC TROADEC - Sizun
Marie-Françoise MADEC – Morlaix
Vinko MARKOV – Morlaix
Jean-Pierre MENEZ - Plouigneau
Noëlle MENEZ - Plouigneau
Serge MERCIER - Roscoff
Jean-Luc MESSAGER - Plounéour-Menez
Gisèle MOAL – Plourin-les-Morlaix
Marie-Claude MOAL - Saint-Martin-des-Champs
Mireille MONFORT - Plougasnou
Denise MONTUELLE - Primel Trégastel, Plougasnou
Roger MORVAN - Saint-Martin-des-Champs
Lucienne NAYET – Locquénolé
Dominique NOGUERES –
André NUIAOUET – Morlaix
Jean-Yvon OLLIVIER – Saint Martin des Champs
Dominique OLLIVIER – Saint Martin des Champs
André PAULUS - La Feuillée/ Morlaix
Patricia PAULUS - La Feuillée/ Morlaix
Paulette PERON - Plouénan
Marianne PERROT - Guimaëc
Françoise PILATTE - Morlaix
François PLASSART - Morlaix
Marie-Noëlle PLASSART - Morlaix
Pascal POUILLET – Locquénolé
Jean Claude POSTIC – Plouegat Guerrand
Michel PRIGENT – Plouigneau
Serge PUIL -Morlaix
Jan RAFFAELY – Sizun
Daniel RAVASIO – Saint Thégonnec Loc Eguiner
Daniel RIOU – Morlaix
Philippe ROPARS - Morlaix
Françoise SALAUN - Roscoff
Jean-Yves SALAUN - Roscoff
Katell SALAZAR - Morlaix
Lucie SALAZAR-MARTIN - Morlaix
Amélie SALZENSTEIN – Plougonven
Loeiza SCATTOLIN - Morlaix
Pascal SCATTOLIN - Morlaix
Valérie SCATOLLIN – Morlaix
Mikael SEILLE – Pleyber-Christ
Janine SORHOLUS - Morlaix
Guy TANDE - Saint-Martin-des-Champs
Julia THATJE - Morlaix
Georges THIBERT - Sibiril
Pierre TRAON - Plougonven
Michel TUDO DELER – Lanmeur
Jean François VERANT – Plougasnou
Jean-Louis WEBER - Santec
Une campagne menée tambour battant par les militants du Parti communiste et ceux du Comité des Jours Heureux (168 personnes) sur le pays de Morlaix. Collages plusieurs fois par jour, marché de Morlaix le 2 avril, Apéroussel le samedi 2 avril au midi, marché de Saint-Martin-des-Champs le dimanche 3 avril, et 20 000 tracts qui seront distribués dans la région de Morlaix toute la semaine prochaine, dont le point d'orgue sera la réunion publique pour les Présidentielles en Mairie de Morlaix le mardi 5 avril à 18h.
Venez nombreux!!!
Les élus communistes du Pays de Morlaix pour la libération de Salah Hamouri. Roger Héré, 1e adjoint de Plouigneau, vice-président de Morlaix communauté et Ismaël Dupont, 1e adjoint à Morlaix, conseiller départemental du Finistère (PCF) réclament eux aussi la libération de Salah Hamouri.
Avec la forte hausse des prix de l’énergie et ses conséquences immédiates sur les conditions de vie des Français, quelques fissures sont venues lézarder le terrible « story telling » présidentiel mené par les relais médiatiques du capitalisme français. Ces petites brèches salutaires ont permis de remettre dans le débat public (pendant un instant) la problématique centrale de nos usages de l’énergie et l’indispensable révolution climatique à opérer. Certains ont ainsi subitement redécouvert le contenu réel de notre « assiette » énergétique nationale : notre dépendance aux énergies fossiles, pétrole et gaz, qui représentaient en France en 2018 plus de 67 % de notre consommationd’énergie finale ! L’activisme climatique de façade de certains s’en est même trouvé assez bouleversé. Cachez tout ce pétrole et ce gaz que l’on ne saurait voir…
Ouvrir les bons débats, porter une politique énergie-climat globale et cohérente
Quand une porte est entrouverte, il faut savoir y mettre le pied. Poser les bonnes questions. Partir des réalités scientifiques et techniques d’aujourd’hui. Des trajectoires de consommation les plus probables[1]. Pour tenter de tracer un chemin énergétique qui réponde à nos objectifs climatiques, tout en assurant également les impératifs d’accès à l’énergie pour tous et de justice sociale, avec des prix contenus. Le candidat communiste Fabien Roussel porte ce discours de cohérence et de clarté dont nous avons tant besoin : dénonçant l’inacceptable racket sur le budget des ménages, résultat direct de la libéralisation des marchés du gaz et de l’électricité opérée depuis 25 ans au seul profit de groupes privés ; portant (seul) des propositions sans ambiguïté sur le besoin de décarboner tous nos usages de l’énergie, à partir d’une électrification avec une base pilotable associant le nucléaire et nos capacités hydrauliques, tout en favorisant un développement et une intégration maîtrisée des renouvelables non-pilotables ; soutenant (seul) la nécessité de (re)construction d’un service public unifié de l’énergie, depuis ses filières industrielles de production très en amont, jusqu’à la distribution aux usagers particuliers et professionnels en aval ; soutenant dans le même temps l’exigence indépassable de maîtrise de nos consommations d’énergie avec les grands plans d’investissement publics qui s’imposent, en faveur des transports peu polluants (relance du ferroviaire, plan vélo, gratuité des transports publics urbains…) et de la rénovation thermique à grande échelle des logements et bâtiments. C’est un programme « de raison » énergétique et climatique. Une raison qui semble malheureusement bien loin d’être partagée par tous…
Ne pas effacer l’historique…
Vous l’aurez aussi sans doute remarqué, dès que les prix flambent, les pompiers-pyromanes sont de retour. Le Ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire en tête – et tous ceux qui défendaient hier sans retenue la mise en concurrence et la casse du service public de l’énergie – se muent soudain en défenseurs de la régulation et du retour des tarifs règlementés ! Le candidat Fabien Roussel a bien raison de rappeler régulièrement ce que certains tentent systématiquement de mettre sous le tapis poussiéreux du temps politique : nous touchons les conséquences de 30 années de libéralisation des marchés du gaz et de l’électricité. Bientôt 30 années précisément depuis le référendum de 1992 sur le traité de Maastricht, cet acte fondateur du déchaînement idéologique néolibéral européen, dont les communistes étaient bien les seuls à l’époque à gauche à dénoncer les risques majeurs et les dérives auxquelles nous faisons face aujourd’hui.
Car, depuis le traité de Maastricht, ce sont « 3 paquets énergie » (+ 1 paquet climat-énergie) successifs de droit européen de la concurrence qui ont conduit à un système aberrant, qui ne permet ni de répondre aux besoins essentiels de nos concitoyens à des prix stables et raisonnables, ni de relever le défi climatique avec des productions décarbonées et des politiques publiques efficaces pour maîtriser la demande d’énergie. Ce système européen est devenu un « machine à faire flamber les prix » pour soutenir artificiellement les profits d’« opérateurs » privés, souvent uniquement commerciaux et sans capacités réelles de production.
Cette aberration se mue aujourd’hui en impuissance climatique. Car tandis que les contraintes et les pressions sur la disponibilité des ressources fossiles se sont accrues (et vont continuer de croître), le contresens énergétique néolibéral conduit à des abandons industriels en cascade et/ou à des arbitrages énergétiques particulièrement dangereux[2], dont le seul but est de satisfaire aux appétits des banques d’affaires et des grands groupes pétroliers et gaziers, désormais en quête d’une meilleure part de rente électrique. La prétendue « concurrence réelle et équitable au bénéfice des consommateurs », si chère à Jean Tirole, s’est muée en simple système affairiste, dont l’explosion des profits de Total ou d’Engie en France, ou les derniers résultats du « tournant énergétique » allemand[3] sont des exemples factuels. On pourrait se demander comment un secteur aussi stratégique et essentiel à la vie ne fait (plus) pas l’objet d’une politique publique européenne et nationale de long terme… si la domination du capital ne conduisait à la cécité sur notre horizon climatique.
Reconquérir la maîtrise sociale et publique de la production jusqu’à la distribution de l’énergie
La première urgence politique, c’est donc de savoir si l’on dit stop ou encore. Les résultats de la dernière COP 26 en témoignent : de l’aveu même de nombreux participants institutionnels, des dizaines d’heures de discussions ont été consacrées aux outils de marché carbone et aux « compensations carbone » entre Etats. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que, COP après COP, l’approfondissement des outils de marché est le sujet qui préempte désormais quasiment tout l’espace des négociations. Ce serait être tout aussi aveugle que de ne pas faire le constat du caractère exponentiel des ressources intellectuelles mobilisées par le capital dans ses stratégies d’intégration et de digestion des enjeux environnementaux et climatiques afin de ne pas remettre en cause ses logiques de rentabilité et de profit. Sans mauvais jeu de mots, le travail visible de ce que certains aiment à appeler les « lobbyistes » lors des conférences des parties n’est que la partie extrêmement limitée de l’iceberg des travaux des agents au service du capitalisme mondialisé consacrés aux marchés carbone, à la finance carbone, aux échanges de carbone… Un monumental travail de sape de l’embryon de droit international climatique, pourtant encore sans contraintes réelles. En quelque sorte, plus les avancées scientifiques et travaux du GIEC ciblent avec justesse le cœur du problème, c’est-à-dire la question de nos consommations d’énergies fossiles, plus le capital cherche à botter en touche avec la création d’outils de marché sans efficacité. Car pointer les exigences profondes de transformation de nos modes de production, de contenu de nos productions, d’utilité sociale de nos productions, c’est directement toucher aux logiques capitalistes elles-mêmes. Les communistes seraient-ils donc de si piètres écologistes lorsqu’ils affirment que la première des urgences consiste à extirper le secteur de l’énergie et les enjeux climatiques du bourbier dans lequel les forces économiques dominantes entendent nous enfermer un peu plus chaque jour ? Je ne le crois pas.
Mais pour cela, il ne faut pas entrer dans le débat présidentiel sur l’énergie et le climat seulement par le petit bout de la lorgnette de telle ou telle aide, de telle ou telle mesure sectorielle ou de telle ou telle technologie miracle. Il faut reposer le débat stratégique et structurel du secteur énergétique et de sa maîtrise sociale et publique pour le siècle qui vient. Qui le fera ? Ceux qui à droite n’ont qu’en tête la poursuite de l’ouverture des marchés de l’énergie et le transfert de rentes toujours plus importantes vers les grands groupes ? Ceux qui, désormais à gauche, s’accommodent ou défendent ouvertement la croissance de l’utilisation du gaz dans le mix électrique pour compenser l’intermittence des renouvelables non-pilotables, au seul profit des géants pétroliers et gaziers qui sont bien contents de trouver sur ce terrain de nouveaux alliés pour contribuer à faire flamber les prix de vente et leurs marges ?
La mesure du défi climatique et de ses conséquences pour nos sociétés doit conduire le plus grand nombre à faire sienne dans cette campagne présidentielle l’idée que l’énergie est une chose trop importante pour être laissée plus longtemps aux arbitrages et au pilotage du capitalisme financier. Les communistes ont sur ce point encore un peu d’expérience. Mesure-t-on ce qu’a été, et ce qu’a permis, le tournant énergétique de 1946, avec Marcel Paul, ministre communiste de la production industrielle, qui arrache les secteurs électrique et gazier des mains du capital au profit des usagers et de notre industrie avec la nationalisation du secteur et la création d’EDF-GDF ? Pour répondre à l’immense défi climatique et énergétique de ce début de siècle, c’est au moins le même niveau d’exigence politique et sociale que ce qui a été fait après la guerre pour permettre le redressement du pays et rendre accessible à tous l’énergie qui s’impose. Et effectivement, sur l’échiquier politique actuel, il n’y a que le candidat Fabien Roussel qui l’affirme sans ambiguïté en appelant très clairement à la maîtrise publique et sociale de l’ensemble de la chaîne énergétique : depuis les moyens de production jusqu’à la distribution.
[1] Les études prospectives sur ces trajectoires font l’objet d’un intense travail scientifique et d’expertise, dont les conclusions retenues dans le débat public sont souvent déformées par rapport à la complexité et aux préventions méthodologiques initiales de leurs auteurs. Les 6 principaux scénarios travaillés par RTE dans son travail de prospective en sont un exemple frappant avec ses différentes hypothèses et variables techniques, économiques et de consommation. Le « possible » est tout à fait dépendant des hypothèses de consommation d’énergie que l’on retient, donc des trajectoires de baisse de la demande d’énergie (et donc des politiques et moyens publics permettant cette baisse) et de la décarbonation des principaux usages de l’énergie que l’on retrouve dans les secteurs clés des transports, des bâtiments et de l’industrie.
[2] Cf. Le fiasco de General Electric – Alstom en France.
[3] Ce n’est pas seulement la capacité réelle à limiter ses émissions de CO2 au regard des montants d’investissements engagés depuis une vingtaine d’années qui doivent nous interroger sur la politique énergétique allemande, mais aussi l’exceptionnelle mise à contribution des ménages allemands par un prix élevé du KWh pour subventionner le maintien des prix de l’électricité aux entreprises, ainsi que la situation de dépendance sans précédent à laquelle elle conduit vis-à-vis des marchés et des approvisionnements gaziers.
Une délégation du PCF Finistère a rencontré pour la deuxième fois en un mois les services de l'État, cette fois-ci en étant reçu par la sous-préfète de Châteaulin, sur la dégradation du service public de proximité, avec Bernard Jasserand et Ronan Sinquin, élus communistes a Quimper, et Enzo De Gregorio, responsable du MJCF 29. C'était hier à Châteaulin. Et c'est un article du Ouest-France.
Rencontre de Mme la sous-préfète Claire MAYNADIER pour faire suite à notre interpellation du Préfet du Finistère le 2 mars dernier.
Arrêt immédiat du démantèlement du réseau des bureaux de poste dans le Finistère.
Remettre de l’Humain dans un véritable service public postal de proximité.
Présents ; Ronan SINQUIN, Conseiller municipal de Quimper, Enzo DE GREGORIO, responsable de la JC 29 et de Bernard JASSERAND, Maire-adjoint de Quinper.
Après avoir donné lecture de la motion du PCF 29 (pièce jointe), nous avons rappelé l’argent public perçu chaque année par la Poste au titre de l’obligation de service public, 674 Millions d’€ (500 Millions pour le service postal universel et 174 millions pour la mission d’aménagement du territoire). Nous avons exigé que ces fonds soient conditionnés au bon déploiement du service public postal sur le territoire. Par ailleurs, le groupe la Poste à perçu pendant des années des millions d’€ au titre du CICE tout en supprimant 7 à 10 000 emplois par an, il poursuit aujourd’hui ce véritable plan social. C’est à ce prix que La Poste affiche un bénéfice pour l’année 2021 de 1,2 Milliards € !
Puis nous avons alerté la sous-préfète sur la véritable hémorragie qui s’annonce dans le département où 38 bureaux de poste sont directement menacés (Sources syndicales)
Secteur sud : Huelgoat, Briec, Pleybin, Le Guilvinec, Plounéour-Lanvern, Cloars-Carnoët, Scaër, Concarneau le Rouz, Nevez, Pont-Aven, Plogonnec, Plozévet, Plouhinec, Pont-Croix, Douarnenez Tréboul, Loctudy, Penmarch, Quimper Kerfeuteun, Quimper Kermoysan, Bannalec, Coray, Camaret / Mer, Telgruc.
Secteur Nord : Guilers, Brest Kérinou, Plougerneau, Le Conquet, Ploudalmézeau, Daoulas, Pleyber Christ, Roscff, Carantec, Plouescat, Plougasnou, Guerlesquin, Lanmeur, Plabennec, Gouesnou,
Si on note une réelle baisse du courrier ordinaire, d’autres missions permettraient de relancer l’activité notamment celle de la lutte contre le fracture numérique,…Nous avons aussi insisté sur le rôle économique de la Poste qui contribue à la collecte des fonds en faveur du logement social avec le livret A (352,5 Milliards d’€). La Poste est essentielle pour le « bien vivre ensemble », sa présence dans les quartiers avec celle d’autres services publics participe au bien être des habitants.
De nombreux sujets ont été abordés, Morlaix, Quimper, le littoral,… Le rapport de Mme Claire HEDON, défenseure des droits,…
Après une écoute attentive et sérieuse la sous-préfète s’est engagée à transmettre nos éléments au Préfet et à la commission CDPPT du Finistère.
À M. PHILIPPE MAHÉ, PRÉFET DU FINISTÈRE , REPRÉSENTANT DU GOUVERNEMENT
STOP À LA DÉGRADATION DU SERVICE PUBLIC POSTAL DE PROXIMITÉ
DANS NOS TERRITOIRES !
Fermetures annoncées ou en cours de bureaux de poste, réductions des horaires d'ouverture, fermetures inopinées à répétition et sans préavis, diminution du nombre de bureaux de plein exercice, passage en force vers des agences postales communales, qui répercutent les coûts sur les mairies, ou des points relais, avec moins de services pour l’usager, et perte de conseil et de confidentialité, provoquent à juste titre émotion et colère dans notre département car le service public postal de proximité est essentiel pour l'accès aux droits, pour l'égalité, pour le lien social, déjà mis à mal par la pandémie, pour la solidarité intergénérationnelle.
La Poste est aussi bien souvent la banque des milieux populaires, au cœur des quartiers et des bourgs, c’était un lieu de conseil, de vie sociale, de service : la course à la rentabilité, l’abandon des bureaux de poste jugés non rentables est une perte sèche pour le lien social et républicain.
Selon les syndicats, ce sont 38 bureaux de poste du département qui sont en cours de suppression ou menacés dans un proche avenir.
Sur le Finistère Sud, si on avait il y a 15 ans environ 130 bureaux et agences postales, aujourd'hui on ne compte plus qu'une trentaine de bureaux et seulement une dizaine avec plusieurs agents sur un même site ; on y comptabilise à ce jour environ 15 à 20 facteurs-guichetiers, plus d'une soixantaine d' Agences Postales Communales et plus d'une quinzaine de Relais Poste Commerçant.
La disparition d’un bureau de poste ici, la réduction des plages d’ouverture ailleurs, signifie plus de difficultés pour tous les habitants, en zone rurale ou urbaine, une perte de droits pour ceux qui ont le plus besoin du service public en raison de la précarité de leurs ressources, de l’isolement, de l’âge, du handicap, de la maladie.
C’est l’aggravation de la fracture numérique et le recul de l’égalité.
C’est un handicap supplémentaire pour des territoires déjà fragilisés par le poids des difficultés sociales, ou par le vieillissement de leur population, un pas de plus vers une mort lente.
C’est une charge financière pour les communes obligées de suppléer aux défaillances de la Poste.
Pourtant la Poste a des obligations de service public, en tant que prestataire du service postal universel, et par le Contrat de présence postale territoriale dont elle est signataire. Elle reçoit une aide financière annuelle de l’État pour cela, jusqu’à 674 millions d’euros en 2021, 500 millions pour le service postal universel et 174 millions pour la mission d’aménagement du territoire.
Le Groupe La Poste vient même de se déclarer « entreprise à mission » et d’inscrire dans ses statuts l’engagement de contribuer au développement et à la cohésion des territoires, celui d’œuvrer pour l’inclusion sociale et la transition écologique !
Comment concilier de telles affirmations avec les réductions d’ouverture et la disparition programmée d’un bureau comme celui de Kermoysan à Quimper, classé quartier prioritaire de la politique de la ville ; avec la fermeture du bureau de Guilers, zone urbaine en pleine expansion ; avec la désorganisation permanente des bureaux de poste du Cap Sizun, très menacés, dans un territoire excentré, socialement et démographiquement fragile. Avec la fermeture du bureau de Roscoff, ou celle du bureau de Tréboul à Douarnenez, transformé en agence postale communale, comme ceux de Plozévet, de Plogonnec...Avec l’amputation des horaires d’ouverture dans plusieurs communes du pays de Morlaix, ou dans le quartier de Kerfeunteun à Quimper.
Nous pourrions énumérer tous les bureaux supprimés cette année ou menacés de l’être, ou affaiblis dans leur fonctionnement, chaque cas contredit les engagements de la Poste.
Et que dire de la démarche écologique de la Poste quand elle supprime les bureaux de proximité générant ainsi toujours plus de déplacements ?
On peut faire la même observation pour le courrier.
L’impact désastreux des "réorganisations" de ces 2 dernières années avec la diminution du nombre de tournées et leur allongement, le manque de personnel, se fait sentir pour les usagers qui reçoivent un service dégradé et toujours plus coûteux, et pour les salariés précarisés et en souffrance.
"Récupérer" une lettre recommandée quand on était absent au moment du passage du facteur se transforme parfois en jeu de piste.
La distribution de la presse aux abonnés, indispensable à notre démocratie, est aussi affectée.
La Poste argumente sur la baisse de fréquentation des bureaux, mais elle l’organise avec des fermetures épisodiques sans préavis, des horaires inadaptés aux besoins de la population.
Quant à la diminution du courrier, si elle repose sur une évolution réelle, elle est fortement accélérée par l’explosion des tarifs postaux, plus 68 % depuis 2017 pour la lettre prioritaire !
En réalité au cœur du problème, il y a la stratégie de financiarisation de la Poste, sa course à la rentabilité au détriment du service public. La politique de l’État, actionnaire à hauteur de 34 %, est en cause qui sacrifie les activités les moins rentables de la Poste, au détriment de ses missions d’intérêt général, de service public, d’aménagement du territoire.
Nous interpellons le Président de la République et le Gouvernement sur l’extrême gravité de la situation.
Dans l’immédiat nous demandons l’arrêt de toutes les restructurations et des suppressions d’emplois .
Comme nous l’avons déjà fait en luttant avec les salariés et les usagers ces dernières années, en refusant les restructurations accomplies au détriment du service public, nous réaffirmons notre détermination à agir pour un véritable service public postal de proximité, accessible à tous, avec des personnels sécurisés dans leur emploi et en nombre suffisant, des bureaux de poste de plein exercice irriguant notre territoire, avec un accueil physique, répondant aux attentes des habitants.
La fédération du Finistère du PCF et les 50 élu-e-s communistes du Finistère, directement confrontés aux besoins et aux aspirations de la population.
Avec les camarades du PCF Finistère et Quimper, nous avions remis le 2 mars une lettre argumentaire au préfet pour la défense des bureaux de poste et du service postal de proximité et nous avons rencontre la presse pour alerter sur ces enjeux fondamentaux pour le quotidien des citoyens et l'aménagement du territoire comme l'accès aux services de tous! La force du collectif nécessaire pour sauver plus de 38 bureaux de poste menacés dans le département en raison de la politique financière du groupe et de ses principaux actionnaires!