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18 janvier 2025 6 18 /01 /janvier /2025 07:40
Voeux des élus communistes brestois au Vauban ce samedi 18 janvier à 12h
Voeux des élus communistes brestois au Vauban ce samedi 18 janvier à 12h

Le groupe des élues et élus communistes te souhaite le meilleur pour l'année 2025 qui débute.

Pour commencer cette année dans la convivialité et la fraternité, nous t'invitons à la présentation de nos vœux :

Le samedi 18 janvier 2025

à 12h au Vauban 

(Hôtel Vauban – 17 avenue Georges Clémenceau – Brest)

Belle et heureuse année 2025 !

Bloavezh Mat 2025 !

Amicalement,

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc'h,

Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

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18 janvier 2025 6 18 /01 /janvier /2025 07:14
Ouest-France, Finistère: A un an des élections municipales, le PCF veut se renforcer (18 janvier 2025)
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18 janvier 2025 6 18 /01 /janvier /2025 06:54
Voeux de la fédération PCF du Finistère à Douarnenez, 17 janvier 2025

Voeux de la fédération PCF du Finistère à Douarnenez, 17 janvier 2025

Vœux du PCF Finistère à Douarnenez ce vendredi 17 janvier à l'ancienne mairie de Douarnenez, désormais maison Charles Tillon, où se réunissaient les dirigeants ouvriers, syndicaux et politiques il y a cent ans pour la grève des ouvrières des conserveries : Charles Tillon, Lucie Colliard, Joséphine Pencalet, Daniel Flanchec, etc. Camille Gontier pour la section de Douarnenez, Ismaël Dupont pour la fédération du Parti communiste du Finistère, et Taran Marec pour la Jeunesse communiste ont pris la parole avant l'apéritif dînatoire à l'occasion duquel nous avons écouter les chansons des ouvrières des conserveries du littoral du sud Finistère interprétées par Klervi Riviere et Marie-Aline Lagadic. 

60 personnes étaient présentes, des camarades des sections PCF du Finistère (Douarnenez, Pays Bigouden, Quimper-Fouesnant, Audierne-Cap Sizun, Crozon-Châteaulin, Quimperlé-Scaër,  Brest, Morlaix, Carhaix-Huelgoat, etc.), des sympathisants communistes et des invités élu.e.s et militant.e.s de la gauche douarneniste, notamment Françoise Pencalet, Hugues Tupin, Florence Crom, le secrétaire de section du PS Yohan Quéré, Jean-Louis Griveau

Photos Hervé Ricou

 

***

Douarnenez, maison Charles Tillon, 17 janvier

 

Intervention d’Ismaël Dupont pour les vœux du Parti

 

Cher.e.s ami.e.s, cher.e.s camarades,

 

C’est un bonheur pour nous de pouvoir organiser ce moment convivial des vœux de la Fédération PCF du Finistère avec la section de Douarnenez, à Douarnenez, dans cette maison Charles Tillon, l’ancienne mairie où se réunissait le comité d’organisation de la grève des sardinières, qui rappelle combien l’appui de militants de premier ordre comme Charles Tillon, Lucie Colliard, Marie Potasse (devenue Tillon), Flanchec, et des organisations de la CGTU, du PCF, et du journal L’Humanité, furent importants dans le soutien à la lutte des Sardinières de Douarnenez, pour la victoire de ce mouvement.

 

Charles Tillon, à qui l’on doit le tableau que nous avons mis en exergue pour ces vœux 2025, ne fit pas peu pour rappeler la nouveauté et la fécondité des grèves gagnantes des sardinières finistériennes de 1924 à 1927 dans son livre : « On chantait rouge » (1977).

Dans son tableau « La révolte des sardinières », on voit une foule résolue d’ouvrières bretonnes en coiffes blanches porter fièrement le drapeau rouge en avançant vers nous le long de la grève, se détachant progressivement à l’arrière-plan et en queue de cortège d’une falaise, comme si leur force venait du granit, celui dont on forge les têtes dures des « Penn sardin ». Le tableau est inspiré d’une photo d’une manifestation de sardinières bigoudènes à l’été 1926 entre le port de Lesconil et celui du Guilvinec. Charles Tillon accompagnait les 60 ouvrières chantant l’Internationale en cortège auprès des murets de pierre de la côte bretonne.

En novembre 1924, quand commence la grève des sardinières de Douarnenez, pour gagner 5 sous supplémentaires (une augmentation réclamée de 25 centimes par heure), Charles Tillon a 27 ans.

Rennais d’origine, ajusteur à l'arsenal de Brest en 1916, il s'est embarqué comme matelot mécanicien sur le croiseur "Guichen". En 1919, par solidarité avec la révolution bolchevique que combat l'armée française, il avait provoqué une mutinerie sur le "Guichen" en Méditerranée. Il est condamné au bagne pour 5 ans et envoyé au Maroc. Bénéficiant finalement d'une amnistie comme les mutins de la mer Noire, il devient ouvrier ajusteur à Nantes, puis adhère au Parti Communiste en 1921. Il devient permanent de la CGTU en 1924. La grève des sardinières de Douarnenez constitua sa première grande mission sur le terrain pour organiser un mouvement social, avec pour associées l’institutrice savoyarde féministe, antimilitariste et communiste de la CGTU Lucie Colliard, puis Alice Brisset qui succédera à cette dernière. Charles Tillon continuera son œuvre de « gréviculteur » et l’organisation du mouvement de lutte des ouvrières bretonnes et pêcheurs à Lesconil et dans tout le pays bigouden en 1925 et 1926.

Bien sûr, nous sommes aujourd’hui à Douarnenez pour rendre hommage, à l’occasion de son centenaire, à ce mouvement social fondateur, à cette belle lutte des ouvrières des conserveries, avec l’appui des ouvriers et pêcheurs de Douarnenez, et de leur maire communiste Daniel Le Flanchec.

Rappelons que les salaires de ces femmes étaient près de trois fois inférieurs au salaire moyen des ouvriers au niveau national. Beaucoup de femmes et de familles vivent à crédit, tout en travaillant à la chaîne au gré des arrivages 10 à 14 heures par jours pour une paye minuscule versée par des industriels dont même le ministre du travail dira dans sa rencontre à Paris avec une délégation d’ouvriers et de sardinières emmenés par la syndicaliste Lucie Colliard en décembre 1924 qu’ils sont « des brutes et des sauvages ». La réglementation du travail n’était pas appliquée : les heures de nuit n’étaient pas majorées, le droit syndical n’etait pas respecté, ni le code du travail avec notamment ce qu’il contient de garanties pour la protection de l’enfance. Dans les usines ni chauffées ni isolées, à même la terre battue, les filles d’usines enchaînent les heures de travail dans des conditions désastreuses, sous l’autorité intransigeante des contremaîtresses. Beaucoup d’entre elles sont malades.

La grève des sardinières chantant « Pemp real a vo ! » est le symbole de la fin d’une résignation qui n’est plus de mise face aux magnats de l’industrie qui emploient et exploitent, les grandes dynasties industrielles comme Chancerelle ou la famille Béziers représentant une bourgeoisie vivant dans le luxe et l’ostentation, appuyées par un clergé très réactionnaire, qui pesait encore beaucoup en Bretagne sur les consciences.

Ces semaines de lutte, relayées au plan national, sont un succès pour le jeune PCF et la CGTU. Douarnenez, une des premières communes à gestion communiste en France, avec Huelgoat en Bretagne, est désormais un phare du communisme. Le Flanchec a incarné, de 1924 à 1940, un communisme municipal original. Au final, ces luttes sociales et politiques auront néanmoins ancré pour longtemps le communisme à Douarnenez et ouvert la voie, après-guerre, à ses maires PCF : Joseph Pencalet, Yves Caroff, Joseph Trocmé et Michel Mazéas qui dirigea la ville de 1971 à 1995. Saluons aussi l’action de leurs successeurs à gauche notamment qui surent maintenir cet héritage.

Rappelons aussi qu’à la suite du mouvement de grève, Joséphine Pencalet, ouvrière mobilisée dans la grève, est présentée en quatrième position sur la liste communiste (Bloc ouvrier et paysan) aux élections municipales et élue conseillère municipale en mai 1925. L’élection de Joséphine Pencalet fut annulée par arrêté préfectoral le 16 juin 1925, décision confirmée cinq mois plus tard par le Conseil d’État.

Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière reviendront tout à l’heure en chanson sur les luttes sociales des ouvrières des conserveries du Pays Bigouden, de Penmarc’h, Lesconil, Pont L’Abbé, en 1926 et 1927.

Ne les oublions pas. C’est la suite de la victoire de Douarnenez en janvier 1925, la demande de l’application des accords sociaux de fin de grève à toutes les conserveries du littoral. Mais là encore, les patrons n’ont rien donné de bonne grâce aux ouvrières et il a fallu tout arracher. Là encore, Charles Tillon était présent au côté des ouvrières. Cette histoire est magnifiquement racontée dans « Le Chant des Sardinières » et illustré par des chansons de l’époque, d’usine, de repos, de réjouissance et de lutte, en français et en breton. Et vous pourrez trouver et faire dédicacer le livre tout à l’heure si vous ne l’avez pas déjà.

J’en ai quasiment fini avec ce préambule historique – j’entends déjà les douarnenistes me dire : ça y est c’est bon, 4 mois de commémoration et d’hommage à cette grève historique, parlons du temps présent et de ses défis. Ils ont parfaitement raison.

Douarnenez aujourd’hui, comme beaucoup d’endroits du Finistère, c’est la crise du logement, de l’accès à la santé, les inquiétudes sur l’avenir des services publics, de l’emploi, des finances des collectivités, dans un contexte de desindustrialisation avancée, encore confirmé par la décision de délocalisation de l’usine Saupiquet de Quimper, un des témoins de cette activité de conserverie. Délocalisation pour trouver de la main d’œuvre à vil prix et augmenter les marges des actionnaires comme pour Michelin avec l’usine de Vannes ou Renault avec les fonderies de Bretagne.

Ils ont bien raison, ceux qui disent : regarde devant, pas dans le rétroviseur. Et pas seulement parce que c’est quand on est dans le brouillard et qu’il y a des dangers, en voiture, qu’il faut regarder devant le plus attentivement.

Mais c’est aussi la particularité du Parti communiste d’aller au combat avec cet héritage, de valeurs et de sacrifices. « La révolte bien de loin », pour reprendre un titre de Charles Tillon, de loin dans nos vies, et de loin dans l’histoire du mouvement ouvrier et égalitaire, bien plus loin que 1920. Nous ne sommes pas des voyageurs sans bagage, comme on dit. Certains font voyager le cœur léger, d’autres pèsent plus lourd.

Le destin de Charles Tillon en est l’illustration. Auteur du premier appel à la Résistance intérieure contre le fascisme, contre Vichy et l’occupant allemand, du 17 juin, fondateur des FTPF, ministre communiste de De Gaulle à la Libération qui mettra en œuvre le Programme des Jours Heureux du Conseil National de la Résistance, il sera écarté de la direction du PCF en 1952, puis exclu du PCF suite à un désaccord sur la question de l’intervention soviétique à Prague en 1968.

Cela ne réparera pas l’injustice et la faute, mais nous voulons aussi lui rendre un hommage appuyé aujourd’hui, et dire que nous les combats des communistes français se sont souvent déroulés dans des circonstances et un contexte politique et international plein de contradictions mais qu’ils ont toujours été sous-tendus par l’aspiration à une société plus humaine, égalitaire, fraternelle, et par des idéaux de droit au Bonheur et la Dignité pour chaque femme et chaque homme, de Paix et de Justice.

Ces idéaux sont toujours et plus que jamais d’actualité au moment où les capitalistes nous fabriquent un monde dont Trump et Elon Munsk, Bolloré et Macron, la vulgarité, l’arrogance, le cynisme et le narcissisme autiste, deviennent de nouveau totem, un monde sans avenir acceptable ni soutenable, fait de dénaturation de la démocratie, d’inégalités extrêmes, de progrès de la pauvreté, du néocolonialisme et de l’impérialisme, de violence sociale et de guerre, de prédation des ressources naturelles et de dégradation de l’environnement.

Rien que la crise écologique majeure qu’est le dérèglement et le réchauffement climatique justifierait à elle seule, du fait de ses conséquences immédiates, gravissimes, durables, irréversibles et universelles, une approche communiste des choses, à base de planification, de rationalité politique, de sobriété, de partage équitable des efforts, de réorientation complète de nos modes de vie, de notre économie, de nos modes de production et de consommation, qui ne soit pas antagonique avec la satisfaction des besoins sociaux du plus grand nombre.

On en est loin, mais, nous le savons, avec notamment le plan climat qu’a produit Amar Bellal et la commission Écologie de notre parti, il n’y a aucun salut basé sur la prolongation des logiques de marché et capitalistes, ni sur la religion de la croissance ou du productivisme à tout crin.

"Le capital épuise deux choses, le travailleur et la nature", écrivait Marx. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’actualité du combat communiste.

La lutte pour la Paix qui est une autre grande matrice de notre engagement communiste est elle aussi plus que jamais d’actualité.

Avec la résurgence de la menace nucléaire militaire à un niveau XXL, avec des dépenses d’armement et militaires qui ont augmenté dans le monde pour la neuvième année consécutive pour atteindre un niveau record de 2 443 milliards de dollars à rapporter aux maigres dépenses de coopération et de solidarité internationale pour régler le problème de la faim dans le monde, de l’accès à l’eau potable, des vaccins contre les maladies les plus mortifères comme la malaria, ou de l’accès pour tous à l’éducation.

Au moment de ces vœux, comment ne pas penser aux peuples victimes des près de 40 guerres qui ravagent la Planète en ce moment, de l’Ukraine, du Soudan à la Palestine, en passant par le Liban, le Kurdistan, l’Arménie. Leurs souffrances, la souffrance de ces peuples, fait les affaires du business de l’armement et est entretenu par et pour lui en grande partie. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels » disait Anatole France.

Comment ne pas penser au peuple palestinien qui vit l’enfer à Gaza depuis 15 mois, avec plus de 45 000 morts, dont un tiers d’enfants, et une destruction totale des infrastructures, une destruction de toute considération pour la vie humaine et de toute décence morale dans ce qui apparaît comme une véritable entreprise génocidaire de la part de l’état d’Israël, dont le peuple a pourtant subi lui-même 80 ans plus tôt pareille entreprise ? Comment ne pas penser aux palestiniens de Cisjordanie qui vivent aussi l’apartheid quotidien, le nettoyage ethnique, les arrestations arbitraires et assassinats de civils, par les colons ou l’armée israélienne ?

Tout cela avec la complicité des États-Unis et de la plupart des pays européens, qui ferment les yeux, maintiennent des positions hypocrites et partiales, financent et soutiennent politiquement Israël et son gouvernement d’extrême-droite raciste et suprématiste. Nous pensons aussi au peuple cubain, étranglé par le blocus américain, au peuple libanais et au peuple syrien dont l’avenir est encore en suspens, et à tous les peuples qui vivent l’oppression, comme les Iraniens dont on ne peut qu’admirer le combat pour la dignité à travers le mouvement Femme, Vie, Liberté, qui se prolonge toujours.

Le PCF est un parti internationaliste, solidaire, c’est aussi ça notre marque de fabrique.

Solidaire de Mayotte, solidaire du peuple libanais, solidaire du peuple palestinien et cubain, nous avons lancé des caisses de solidarité, qui ont permis de verser déjà 3500 euros au Secours Populaire pour Mayotte, 1500 euros pour la commune de Doha el Hoss au Liban, et nos militants et élus développent de la solidarité à longueur d’année pour le peuple palestinien.

La solidarité, nous la vivons aussi au plus près de chez nous, pour la défense des services publics, les bureaux de poste, les services d’hôpitaux, les EHPAD, les écoles dont les classes sont menacées, pour des politiques plus redistributrices, plus favorables à ceux qui ont le moins de moyens financiers, pour les droits sociaux et l’emploi des travailleurs de notre territoire où nous nous mobilisons avec les salariés, les retraités, les privés d’emploi et leurs syndicaux.

Notre soixantaine d’élus communistes finistériens – de la Région aux communes, en passant par le Département et les communautés de commune, dans les majorités ou l’opposition, met le social et la défense des solidarités et des services publics au cœur de ses préoccupations et missions.

Avec les électeurs et acteurs du nouveau Front populaire, depuis le mois de juin, nous tentons de trouver un chemin pour faire revenir des politiques de gauche dans ce pays, le sortir du cauchemar d’une fausse alternative entre le néo-libéralisme à tendance liberticide et xénophobe et l’extrême-droite pure et simple. C’est pas simple, le rapport de force est très dégradé. La gauche est moins forte qu’il y a 10 ou 15 ans, elle est en désaccord sur plusieurs sujets, pas assez rassemblée, et l’extrême-droite, dédiabolisée, respectabilisée, avec la complicité des médias et des forces du capital, comme d’une partie des politiques, est plus à l’offensive et menaçante que jamais. Mais nous devons tenir le cap de l’intérêt général, celui de la défense de la République sociale, des intérêts populaires et savoir nous réunir sur l’essentiel pour défendre des politiques humanistes et de progrès social, aussi bien au niveau local qu’au niveau national.

Nous ne pourrons progresser qu’en étant plus audibles et crédibles auprès des milieux populaires, du monde du travail, et c’est pour cela que nous avons lancé une campagne au niveau du PCF sur l’industrie et les services publics, pour se réimplanter sur les lieux de travail, pour faire de la politique avec les citoyens en proximité, à travers la revitalisation ou la création des cellules, des ventes de l’Humanité, des actions de solidarité concrètes comme ces ventes de légumes solidaires à prix coûtant qui ont lieu à Landerneau, à Morlaix, au Relecq-Kerhuon, et à bientôt à Carhaix.

Il nous faut persister et persévérer dans cette voie comme dans celle d’une amélioration de notre communication, numérique notamment, mais pas que, et dans l’effort d’éducation populaire qui est aussi une marque de fabrique de l’activité de plusieurs de nos sections et de notre fédération, d’éducation populaire et de formation car c’est aussi en acquérant des savoirs et des armes théoriques que nous serons plus efficaces dans la bataille d’idées et la bataille politique.

Notre parti fait des adhésions, 47 l’an passé, et a à ses côtés depuis 2 ans une Jeunesse communiste étoffée et organisée, avec au moins 35 jeunes communistes encartés, et plus en comptant les sympathisants. Avec 510 et quelques adhérents à jour de cotisation, nous sommes en 21e position des fédés de France en nombre d’adhérents et en première position en Bretagne. Mais nous avons une marge de progression sur le paiement de la cotisation car nos fichiers relèvent 850 adhérents. Surtout nous devons continuer à nous renforcer et à nous rajeunir, à nous adresser aux actifs, car la bataille politique est rude, à enjeux extrêmement lourds, et nous ne sommes pas aujourd’hui au niveau de ce qu’il faudrait atteindre pour peser significativement dans les rapports de force politique.  

Nous avons néanmoins la conviction qu’en cultivant nos valeurs que sont la vie collective tout au long de l’année, la fraternité, la démocratie interne, le militantisme régulier en dehors des élections, l’organisation des fêtes, la proximité avec les citoyens, l’honnêteté, l’esprit de responsabilité et de rassemblement pour le progrès social, et en gardant notre volontarisme et nos ambitions sur le fond, nous allons renforcer notre influence.

En 2025, nous aurons à préparer les municipales pour faire élire un maximum de majorités de gauche dans les 277 communes finistériennes, et un maximum d’élus communistes, sur la base d’un travail sur des projets qui servent réellement la population. Et nous aurons peut-être aussi à préparer des législatives en cas de nouvel épisode de dissolution.

Bonne année 2025 à toutes et tous.

Ismaël Dupont, pour le PCF Finistère.


 

 

Voeux du PCF Finistère à Douarnenez, dans l'ancienne mairie de 1924, devenue Maison Charles Tillon, ce vendredi 17 janvier 2025
Voeux du PCF Finistère à Douarnenez, dans l'ancienne mairie de 1924, devenue Maison Charles Tillon, ce vendredi 17 janvier 2025
Voeux du PCF Finistère à Douarnenez, dans l'ancienne mairie de 1924, devenue Maison Charles Tillon, ce vendredi 17 janvier 2025
Voeux du PCF Finistère à Douarnenez, dans l'ancienne mairie de 1924, devenue Maison Charles Tillon, ce vendredi 17 janvier 2025
Voeux du PCF Finistère à Douarnenez, dans l'ancienne mairie de 1924, devenue Maison Charles Tillon, ce vendredi 17 janvier 2025
Voeux du PCF Finistère à Douarnenez, dans l'ancienne mairie de 1924, devenue Maison Charles Tillon, ce vendredi 17 janvier 2025
Voeux du PCF Finistère à Douarnenez, dans l'ancienne mairie de 1924, devenue Maison Charles Tillon, ce vendredi 17 janvier 2025
Voeux du PCF Finistère à Douarnenez, dans l'ancienne mairie de 1924, devenue Maison Charles Tillon, ce vendredi 17 janvier 2025
Voeux du PCF Finistère à Douarnenez, dans l'ancienne mairie de 1924, devenue Maison Charles Tillon, ce vendredi 17 janvier 2025
Voeux du PCF Finistère à Douarnenez, dans l'ancienne mairie de 1924, devenue Maison Charles Tillon, ce vendredi 17 janvier 2025
Voeux du PCF Finistère à Douarnenez, dans l'ancienne mairie de 1924, devenue Maison Charles Tillon, ce vendredi 17 janvier 2025
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17 janvier 2025 5 17 /01 /janvier /2025 06:26
Voeux du PCF Finistère ce vendredi 17 janvier 2025 à Douarnenez, Maison Charles Tillon, à 18h
Voeux du PCF Finistère ce vendredi 17 janvier 2025 à Douarnenez, Maison Charles Tillon, à 18h
Les vœux de la fédération PCF Finistère, c'est ce vendredi 17 janvier 2025 à Douarnenez, maison Charles Tillon, à partir de 18h, rue Anatole France.
On vous attend nombreux!
Comme le 17 janvier 2024 au nouveau local de la section de Quimper place de Locronan pour les vœux 2024 de la fédération du parti communiste du Finistère, après les discours des vœux de la section de Douarnenez et de la fédération du PCF, Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière, autrices du livre - album "Le Chant des Sardinières" (Coop Breizh)- viendront animer l'apéritif dînatoire préparé par Aurélie, traiteur artisanal à Douarnenez, avec des chansons de luttes des ouvrières des conserveries du Pays Bigouden, manière de faire un pont entre la commémoration des 100 ans de la victoire de la grève des sardinières à Douarnenez et celle des 100 ans des mobilisations des ouvrières du pays Bigouden, en 1926 et 1927, avec à chaque la CGTU, le PCF, Lucie Colliard et Charles Tillon en soutien à ces luttes ouvrières pour le pouvoir vivre et la dignité, face au patronat.
 
"Saluez, riches heureux"
 
" De bon matin au lever de l'aurore
Voyez passer ces pauvres ouvriers
La face blême et fatigués encore
Où s'en vont-ils? Ils vont à l'atelier...
Petits et grands, les garçons et les filles
Malgré le vent et la neige et le froid
Jusqu'aux vieillards et mères de famille
Pour le travail ils ont quitté leur toit.
 
Saluez riches heureux
ces pauvres en haillons
Saluez ce sont eux
qui gagnent vos millions.
Tous les jours, ouvriers et ouvrières
Sont-ils certains de revenir le soir
Car il n'est pas de jour ni même d'heure
Que l'on en voit victime du devoir
Car le travail est un champ de bataille
Où l'ouvrier est toujours le vaincu
Qu'il soit blessé, qu'importe qu'il s'en aille
A l'hôpital parce qu'il n'a pas d'écus.
Que faut-il aux ouvriers qui travaillent
Etre payé au prix fort de leur sueur
Vivre un peu mieux que coucher sur la paille
En récompense après un dur labeur,
Avoir du pain au repas sur la table
Pouvoir donner ce qu'il faut aux enfants
A leur repas un peu de confortable
Afin qu'ils puissent travailler plus longtemps.
 
Saluez riches heureux
ces pauvres en haillons
Saluez ce sont eux
qui gagnent vos millions.
Combien sont-ils d'ouvriers, d'ouvrières
Blessés soudain par un terrible engin
Que reste t-il pour eux c'est la misère,
En récompense d'aller tendre la main.
Et sans pitié laissant mourir ces braves
Après avoir rempli leur coffre d'or
Les travailleurs ne sont que des esclaves
Pour le courroux des maîtres du trésor.
Voeux du PCF Finistère ce vendredi 17 janvier 2025 à Douarnenez, Maison Charles Tillon, à 18h
Voeux du PCF Finistère ce vendredi 17 janvier 2025 à Douarnenez, Maison Charles Tillon, à 18h
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17 janvier 2025 5 17 /01 /janvier /2025 06:23
François Bayrou échappe à une première motion de censure pendant que le NFP se divise -  L'Humanité, Gaël de Santis, 17 janvier 2025
François Bayrou échappe à une première motion de censure pendant que le NFP se divise

L'Humanité, Gaël de Santis, 17 janvier 2025

La motion présentée jeudi 16 janvier par des députés insoumis, écologistes et communistes n’a recueilli que 131 voix. Le Nouveau Front populaire s’est divisé, la majorité des députés PS refusant de voter le texte au motif que les discussions avec le gouvernement auraient en partie porté leurs fruits.

La plume de l’ancien professeur de lettres a convaincu la plupart des socialistes, mais pas le reste de la gauche. Quelques heures avant le vote de la motion de censure contre le gouvernement, François Bayrou a envoyé une missive aux présidents des groupes socialistes de l’Assemblée et du Sénat listant les concessions qu’il était prêt à accorder.

Ces derniers y ont vu assez d’arguments pour ne pas vouloir faire tomber l’exécutif. Mais le compte n’y est pas pour la France insoumise, les communistes et les écologistes, qui ont fait partie, jeudi, des 131 parlementaires qui ont voté le texte, loin de la majorité requise, 288 voix.

« Nous n’avons pas la négociation honteuse »

À la tribune de l’Assemblée, le secrétaire du PS, Olivier Faure, a justifié la position des élus de sa formation. « Nous sommes dans l’opposition et nous y resterons », a-t-il commencé. « Une motion de censure est donc possible à tout moment », a-t-il prévenu pour s’assurer que les engagements soient respectés et que les discussions se poursuivent.

« Nous n’avons pas la négociation honteuse », a aussi assuré Olivier Faure, mettant en avant les résultats obtenus dans les pourparlers avec Bercy et Matignon. « Grâce à la négociation, il n’y aura pas de retour du gel des pensions de retraite en 2025, pas d’augmentation des taxes sur l’électricité, pas de déremboursement des consultations chez le médecin, pas d’aggravation du déremboursement des médicaments. 12 000 postes de personnels soignants et hospitaliers (seront) créés ou maintenus. (Il n’y aura) pas de passage d’un à trois jours de carence dans la fonction publique, pas de suppression de 4 000 postes d’enseignants… » a-t-il, entre autres, énoncé avant de mettre en avant sa volonté de taxer les dividendes ou les « patrimoines les plus insolents ».

Le député PS appelle enfin ses collègues à sortir des postures : « Notre vocation n’est pas toujours de nous limiter à prendre date pour la prochaine élection. »

Chantage à la censure

Sur le dossier des retraites, il a salué l’annonce d’une conférence sociale avec la participation des syndicats et du patronat, pour renégocier l’âge de départ en retraite, avant le dépôt d’un projet de loi. Une possibilité en réalité soumise par François Bayrou à un équilibre budgétaire et à un accord politique.

Comme ses collègues des autres groupes de gauche, Olivier Faure déplore une possibilité de veto donnée au patronat. Mais il pense pouvoir contourner l’obstacle. « Si nous avons le sentiment que le débat est verrouillé et ne permet pas d’aller au bout des alternatives, nous déposerons une motion de censure », menace-t-il à nouveau.

Après réception du courrier du premier ministre, Marine Tondelier, la secrétaire des Écologistes, a salué « les concessions listées par François Bayrou », qui « sont en grande partie le résultat du travail parlementaire mené cet automne par le Nouveau Front populaire (NFP) » que « les discussions de ces dernières semaines ont permis de sanctuariser ».

Un « budget qui ne touche pas au capital »

Mais ces avancées ne sont pas suffisantes. La présidente du groupe Écologiste et social, Cyrielle Chatelain, a annoncé un vote pour la censure, déplorant la non-abrogation de la réforme des retraites, le manque de moyens financiers pour l’écologie et l’influence de l’extrême droite sur le gouvernement.

Coordinateur national de la FI, Manuel Bompard a, lui, estimé qu’« il n’y aura pas de retour à la stabilité en dehors de votre chute, du départ du président de la République et du retour aux urnes pour sortir le pays de l’impasse dans laquelle vous l’avez plongé ».

S’exprimant pour les députés PCF et le groupe GDR, signataire de la motion de censure, Elsa Faucillon a lancé au premier ministre : « Les communistes, sans grandes illusions, sont venus livrer leurs propositions. Vous n’en avez rien fait. » Elle l’a ensuite reproché de ne pas chercher, comme le prétend la Macronie, « la stabilité, mais juste la préservation des intérêts des plus riches » avec un « budget qui ne touche pas au capital ».

Le NFP dans la tourmente

Concernant la négociation qui s’ouvre ce vendredi entre patronat et syndicats sur les retraites et un possible retour à l’Assemblée, elle estime que « le flou persiste : il y a tant de « si » avant que le Parlement puisse enfin se prononcer qu’il est difficile d’y voir clair ».

Avec ce scrutin, et même si huit députés PS ont voté pour la censure, le NFP entre donc dans une zone de turbulences. Les directions de parti, mais aussi les électorats sont divisés. Selon un sondage Elabe publié mercredi, 72 % des sympathisants insoumis sont pour la censure, mais seulement 32 % des socialistes et 34 % des écologistes.

Ces deux dernières semaines, la FI était isolée, seule à gauche à ne pas négocier avec le gouvernement. Depuis ce jeudi, c’est le PS qui subit les critiques d’une partie de la gauche déçue par le résultat des courses. Le PS « entre dans une coalition nouvelle de soutien à la Macronie et s’exclut de fait du Nouveau Front populaire », a même décrété, après le vote, Clémence Guetté, vice-présidente FI de l’Assemblée nationale. Le matin, sur France 2, elle avait informé que son mouvement présenterait des candidats dans les circonscriptions des députés qui n’ont pas voté la censure.

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17 janvier 2025 5 17 /01 /janvier /2025 06:21

 

Ouest-France
« Il y a des gens qui pleurent au travail. » À l’hôpital de Morlaix la CGT appelle à la mobilisation

Publié le

À l’hôpital de Morlaix (Finistère), la CGT lance un mouvement de grève à durée illimité à partir du 16 janvier 2025 et appelle à la mobilisation, le 24 janvier 2025. Les syndiqués dénoncent des conditions de travail dégradées.

La CGT de l’hôpital de Morlaix (Finistère) appelle à la mobilisation, le 24 janvier 2025.

La CGT de l’hôpital de Morlaix (Finistère) appelle à la mobilisation, le 24 janvier 2025. | OUEST-FRANCE

Ils alertent sur « un système hospitalier en grande souffrance ». Les membres de la CGT du centre hospitalier des pays de Morlaix (Finistère) lancent un mouvement de grève à durée illimité, à partir du 16 janvier 2025. Et appellent la population et les élus à les rejoindre pour une mobilisation devant le bâtiment administratif de l’hôpital, le 24 janvier 2025, à 14 h.

« Ce ne sont pas des conditions d’accueil dignes »

Julie Hamon, syndiquée CGT, dénonce des conditions de travail dégradées pour les salariés, notamment en raison de manque de moyens humains. « Mardi 14 janvier 2025, nous avons eu 21 patients qui sont restés plus de 20 heures aux urgences. Nous n’avions pas assez de lits d’aval, pour leur permettre de quitter le service. Ce ne sont pas des conditions d’accueil dignes », s’agace-t-elle. Neuf lits supplémentaires ont récemment été ouverts. Contactée, la direction précise également qu’une dizaine de lits nommés « hôpital en tension », répartis dans différents services, sont également activés. Mais cela ne suffit pas pour absorber dans de bonnes conditions l’afflux de patients.

Depuis de nombreux mois, l’hôpital de Morlaix prend en charge « les patients venus de Carhaix notamment, car les urgences là-bas sont régulées. Cela arrive aussi que certains viennent de Lannion, ou Landerneau », note Julie Hamon. Cela provoque une hausse de l’activité. Le personnel est « en souffrance. […] Il y a des gens qui pleurent au travail », décrit-elle.

Dans cette situation, Frédéric Scouarnec, syndiqué, pointe : « Les infirmières remettent en jeu leur diplôme chaque jour. » Le syndicat a déposé une alerte auprès de la direction, le 3 janvier 2025, pour « danger grave et imminent », dit Mikaël Prat, syndiqué. L’hôpital fait également face à un problème au niveau du transport, pour que les gens repartent chez eux après avoir été pris en charge.

Lire aussi : À l’hôpital de Morlaix, une zone d’attente couchée va être créée, pour 350 000 €

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15 janvier 2025 3 15 /01 /janvier /2025 14:31
Triste nouvelle - Décès de notre camarade de Saint-Jean-du-Doigt Léon Le Gall

La section du pays du pays de Morlaix, la cellule de Lanmeur et la fédération du Finistère du PCF expriment leur tristesse d'apprendre le décès de notre camarade Léon Le Gall, ancien agriculteur de Saint-Jean-du-Doigt (légumes et élevage de vaches limousines), pilier de la section de Lanmeur du Parti communiste, ancien élu communiste pendant plusieurs mandats à Saint-Jean-du-Doigt.

Adhérent depuis au moins le début des années 1970, Léon Le Gall abattait un gros travail lors des fêtes de la Terre, pour monter les stands et sur toute la durée des fêtes. Il était aussi investi dans l'association de la Galoche de Saint-Jean-du-Doigt et animait des concours de galoche à la fête de la terre et à la fête du Viaduc.

Il stockait le matériel des fêtes de l'Humanité, des fêtes de la Terre et du Viaduc dans son hangar agricole.

C'était un homme chaleureux et investi dans l'activité du Parti et de sa section de Lanmeur.

Nous pensons aujourd'hui à sa famille, son épouse, ses enfants et ses petits-enfants, à ses amis et camarades. 

Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) , le 15 janvier 2025

Un moment de recueillement pour :

Monsieur Léon LE GALL
dont le décès est survenu à l'âge de 86 ans.
Les funérailles seront célébrées à l'adresse suivante : Centre Funéraire du Launay de Saint-Martin-des-Champs (29600) le samedi 18 janvier 2024 à 14h30.
Dans l'attente de ses obsèques, Léon repose à l'adresse suivante : Centre Funéraire du Launay (Saint-Martin-des-Champs - 29600).
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15 janvier 2025 3 15 /01 /janvier /2025 14:05
A Khenchela, les colonialistes ont arrêté un instituteur français à titre d'otage - Marie Perrot, L'Humanité, 11 novembre 1954

Un document exceptionnel - Voici un article de Marie Perrot, ancienne députée communiste de Landerneau (sous le nom de Marie Lambert), résistante, envoyée spéciale de l'Humanité en Algérie (la première à parler de "guerre" et de torture en Algérie), sur l'arrestation de l'instituteur communiste Guy Drouillard, cofondateur de l'UL CGT de Khenchela dans les Aurès, à 150 km au Sud de Constantine, ami de Michel et Marie-Thé Tanguy et d'André et Annick Castel, originaires de la région du Finistère et transportés aussi dans les Aurès suite à l'école normale de Michel et André en Algérie.

Les 3 couples de communistes seront des soutiens de la résistance algérienne.

Et Guy Drouillard, né en 1929 en Gironde, militant de la Jeunesse communiste et du PCF depuis 46, entré à l'école Normale de Constantine à 22 ans, nommé à l'école de Khenchela en 1952.

René Vautier raconte comment, emprisonné avec des militants algériens du FLN, il entendit les éloges sur l'action émancipatrice de Guy Drouillard dans les Aurès, en soutien aux luttes sociales des travailleurs algériens exploités par le petit patronat des colons avant le soulèvement de la Toussaint, du 1er novembre 1954, créateur de la section du PCA à Khenchela, où il distribuait le journal du PCA sur le marché "Liberté" sous le regard éberlué des européens de la commune.

Guy Drouillard a été candidat du Parti communiste algérien pour le collège européen aux élections du Conseil Général de Khenchela en avril 1955, dans un climat de tension extrême.

Puis il sera chassé du département de Constantine en avril 1955. 

Le 1er mai 1955 à Alger, il prend la parole à la manifestation de la CGT et du PCA, pour dénoncer la repression et l'état d'urgence qui sévissent en Kabylie et dans les Aurès.

Comme on lui refuse un poste en Algérie à la rentrée de septembre 1955, il est contraint de retourner vivre en France.

Il reviendra enseigner dans l'Algérie indépendante en 1964 avant de s'établir dans les Côtes d'Armor et de devenir l'élu communiste. emblématique de Perros-Guirec et le responsable de la section communiste

Ci-joint, des documents extraits de mémoires d'Algérie de Guy Drouillard et des pages d'Alger Républicain racontant son arrestation suite au 1er novembre 1954 et ses démêlées avec l'administration coloniale.

Lire aussi:

1920-2020 - 100 ans d'engagements communistes en Finistère - 2/ Marie Lambert (1913-1981)

Alain Ruscio dans l'Humanité du 22 février, entretien avec Rosa Moussaoui:  La force communiste fut à l’origine de la protestation anticolonialiste en France

Témoignage - L'itinéraire de Michel Tanguy, instituteur morlaisien communiste en Algérie pendant la guerre d'Algérie

Archives Guy Drouillard -Michel Tanguy avec ses amis André Castel, Marie-Thé Tanguy sa femme, Mireille Brel, Guy Drouillard et Raymond Brel le receveur des postes de Khenchela qui les initie à la spéléologie (source de la photo: Mémoires de Guy Drouillard, IHS CGT de la Gironde)

Archives Guy Drouillard -Michel Tanguy avec ses amis André Castel, Marie-Thé Tanguy sa femme, Mireille Brel, Guy Drouillard et Raymond Brel le receveur des postes de Khenchela qui les initie à la spéléologie (source de la photo: Mémoires de Guy Drouillard, IHS CGT de la Gironde)

A Khenchela, les colonialistes ont arrêté un instituteur français à titre d'otage - Marie Perrot, L'Humanité, 11 novembre 1954
A Khenchela, les colonialistes ont arrêté un instituteur français à titre d'otage - Marie Perrot, L'Humanité, 11 novembre 1954
A Khenchela, les colonialistes ont arrêté un instituteur français à titre d'otage - Marie Perrot, L'Humanité, 11 novembre 1954
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15 janvier 2025 3 15 /01 /janvier /2025 14:00
Protéger les emplois et les savoirs faire de la fonderie de Bretagne  Question écrite du sénateur communiste Fabien Gay au Gouvernement
Fabien Gay, sénateur communiste, sur les fonderies
Question écrite au #gouvernement
Protéger les emplois et les savoir-faire de la Fonderie de Bretagne
"Quelle stratégie pour conserver les emplois, les savoir-faire et l’outil industriel de l’entreprise sur le sol français ?"

 

Protéger les emplois et les savoirs faire de la fonderie de Bretagne

Question écrite du sénateur communiste Fabien Gay au Gouvernement

M. Fabien Gay interroge M. le ministre auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’industrie et de l’énergie sur l’avenir de la Fonderie de Bretagne.

La fonderie de Bretagne, située à Caudan, est une filiale historique du groupe Renault. Après l’avoir cédé, puis racheté, le groupe l’a finalement revendu en 2022 au fonds d’investissement allemand Callista Private, malgré une absence de perspective industrielle pour l’avenir du site.

Le groupe Renault est resté le premier client de la Fonderie, avec près de 95 % du carnet de commande. Callista Private, dont la seule matrice reste le profit à court terme, a fait savoir en 2024 sa volonté de revendre l’entreprise. Aussi, des négociations ont été initiées en juillet avec un potentiel repreneur, le fonds d’investissement allemand Private Asset, déjà propriétaire de fonderies en Allemagne et en Espagne. Ce fond s’était engagé à apporter 11 000 tonnes par an de nouvelles productions à la Fonderie de Bretagne, permettant au site de se défaire rapidement de sa dépendance à l’égard du secteur automobile, en berne ces dernières années, et de Renault en particulier, son principal donneur d’ordre. En effet, la mobilisation des salariés et de la direction a permis de développer l’activité du site dans les secteurs agricole, ferroviaire, et de la défense.

Pour soutenir cet effort de diversification, les collectivités locales et l’État se sont impliquées dans les négociations pour un potentiel rachat, en apportant un soutien matériel et financier conséquent. Au terme de 6 mois de négociations, le groupe Renault a finalement annoncé le 20 décembre son refus de garantir la moindre part de marché à la Fonderie de Bretagne. En conséquence de cette décision, une fermeture du site est à craindre, entraînant la suppression de près de 350 emplois, et la perte d’un outil industriel de qualité.

Cette décision de Renault ne s’inscrit que dans une pure logique financière. Son refus d’accompagner, pendant trois ans, la Fonderie de Bretagne pour arriver au terme de sa diversification, ne repose que sur une optique de profits. En effet, la direction du groupe, toujours en quête d’un moins disant social et environnemental, souhaite désormais délocaliser la production en Turquie et en Roumanie. Aussi, une telle décision appelle une intervention forte de l’État, qui détient toujours 15 % du capital de Fonderie de Bretagne, pour contraindre Renault à revenir sur sa décision. Cela, d’autant que le groupe a été destinataire de nombreux fonds publics, comme un prêt garanti par l’État en 2020.

Il souhaiterait donc savoir quelle stratégie le Gouvernement entend déployer pour conserver les emplois, les savoir-faire et l’outil industriel de l’entreprise Fonderie de Bretagne sur le sol français, et plus largement, ce que le Gouvernement compte faire pour conditionner les aides publiques aux entreprises au respect de garanties sociales et environnementales.

 
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13 janvier 2025 1 13 /01 /janvier /2025 19:07
Réforme du RSA : « On ne peut priver une personne de son reste à vivre », dénonce la défenseure des droits

La généralisation de la réforme du RSA, qui conditionne l’allocation à la réalisation de quinze heures d’activités par semaine, suscite la vive inquiétude de Claire Hédon. La Défenseure des droits pointe une réforme stigmatisante, aux antipodes du devoir de protection sociale.

Hayet Kechit

Quelque 1,2 million d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA) sont, depuis le 1er janvier 2025, inscrits d’office à France Travail et tenus, pour une large part d’entre eux, de s’acquitter d’au moins 15 heures d’activité hebdomadaire, via « un contrat d’engagement ». Cette réforme imposera en outre, selon des modalités qui restent à fixer par décret, la création d’une nouvelle sanction, dite de « suspension-remobilisation », susceptible de couper ce revenu de survie en cas de non-respect du contrat.

La Défenseure des droits, Claire Hédon, qui avait déjà rendu un avis très critique en juillet 2023 au moment des débats autour de ce projet de loi, continue de dénoncer une réforme « délétère », dont la généralisation précipitée à l’ensemble du territoire, sur fond d’absence de moyens, remettrait en cause, à ses yeux, la volonté affichée d’assurer un accompagnement de qualité.

Au moment des débats autour de la réforme du RSA, en juillet 2023, vous aviez émis un avis pointant des atteintes aux droits. Pouvez-vous préciser ce qui a motivé ces critiques ?

Claire Hédon

Défenseure des droits

Nous avons fondé notre avis sur le rappel des alinéas 10 et 11 du préambule de la Constitution de 1946 qui imposent un devoir de protection sociale et de solidarité à la collectivité nationale, tenue de garantir aux plus vulnérables des moyens convenables d’existence.

Or ce conditionnement du RSA à quinze heures d’activité fragilise les effets de ce principe constitutionnel qui est censé garantir le droit à un revenu d’existence. On ne devrait pas pouvoir, par des sanctions, priver une personne de ses besoins élémentaires et donc de son reste à vivre.

Nous partageons le constat que la question de l’insertion a été de longue date bien trop négligée concernant les bénéficiaires du RSA, et avant cela du RMI (Revenu minimum d’insertion, qui a été remplacé par le RSA en 2009 – NDLR), mais je ne vois pas en quoi une amélioration de l’accompagnement, que nous estimons indispensable, devrait impliquer en parallèle des heures d’activité obligatoires et des sanctions.

Quelles sont aujourd’hui vos craintes alors que cette réforme vient d’entrer en vigueur ?

Notre première inquiétude concerne l’extension du dispositif, de manière précipitée, à l’ensemble du territoire, sans que soient prévus des moyens à la hauteur de l’enjeu. Cela risque tout simplement de rendre ineffectif le volet accompagnement de la réforme. Il faut noter que dans les départements ayant expérimenté ces quinze heures d’activité, il y a eu un renforcement important des moyens d’accompagnement des bénéficiaires du RSA.

Comment les agents de France Travail, sans augmentation de leurs effectifs, vont-ils pouvoir assurer un accompagnement de qualité alors que les agences sont déjà pleines ? Or, si cet accompagnement fait défaut, les risques de suspension du RSA s’en trouveront multipliés.

« Nous craignons également les dérives liées aux « mises en situation professionnelle », contenues dans ces quinze heures d’activité, telles qu’elles ont été précisées par le décret du 30 décembre 2024. »

La deuxième inquiétude concerne le fait que la dispense d’activité hebdomadaire, prévue par la réglementation pour les personnes rencontrant notamment des difficultés liées à l’état de santé, au handicap, à la situation de parent isolé, reste à l’initiative des bénéficiaires du RSA. Or nous savons bien que pour les personnes les plus précaires, souvent peu familiarisées avec les codes administratifs, une telle démarche est loin d’être évidente.

Nous craignons également les dérives liées aux « mises en situation professionnelle », contenues dans ces quinze heures d’activité, telles qu’elles ont été précisées par le décret du 30 décembre 2024. Cela mérite attention : il faut avoir la garantie que ces mises en situation contribuent réellement à l’insertion professionnelle des personnes concernées, qu’elles soient compatibles avec la recherche d’un emploi et qu’elles ne constituent pas un détournement du droit du travail.

Avez-vous eu des saisines dans le cadre des expérimentations menées dans les départements ?

Nous n’avons pour le moment pas encore été saisis sur des situations de suspension de l’allocation, mais nous sommes aussi face à un public peu coutumier de ce genre de démarches. Ce qui sera très instructif, ce sera d’obtenir de la Cnaf les chiffres liés à ces suspensions, département par département, notamment pour évaluer les inégalités de traitement sur le territoire.

Nous avons par ailleurs eu, dans le cadre de notre comité d’entente sur la précarité, des échanges avec les associations ; nous avons également rencontré le Conseil national de lutte contre les exclusions, composé pour moitié par des personnes concernées et en situation de précarité.

Cela a été très instructif de les entendre faire part de leurs inquiétudes sur ces quinze heures d’activité. Je crois qu’on ne mesure pas l’angoisse qu’on génère en faisant des lois de ce type. Il y a vraiment pour les personnes la peur de tout perdre et nous aurions aimé que le législateur puisse aussi entendre ce discours-là.

Comment analysez-vous les premiers résultats communiqués par l’exécutif sur cette expérimentation ?

On a comparé des choses qui ne sont pas comparables. L’expérimentation s’est concentrée, et c’est très légitime, sur les personnes nouvellement allocataires du RSA et parmi les plus proches de l’emploi. Il est dès lors peu surprenant que cela ait donné de bons résultats. Un meilleur accompagnement, tout de suite après la mise en place du dispositif, donne de meilleurs résultats en termes d’insertion.

On ne peut cependant transposer cela à la situation de personnes qui sont au RSA parfois depuis plus de dix ans. Au-delà de cela, il faut noter que ces résultats montrent qu’on reste largement sur du contrat précaire. Cette évaluation a considéré comme résultat d’insertion positif le fait de décrocher un CDD de six mois, dont on sait la fragilité.

Cette réforme signe-t-elle un changement de philosophie ?

Il y a en tout cas avec cette loi, que je trouve délétère et inquiétante du point de vue des droits, la poursuite d’un glissement qui entretient un certain imaginaire au sein de la société. Celui de personnes qui seraient au RSA par plaisir, se complairaient dans un rôle d’assistés, seraient responsables de leur situation et refuseraient de travailler.

Or ma connaissance de la grande précarité me démontre exactement l’inverse. Les personnes ont envie de travailler parce que le travail est un des moyens d’insertion. On contribue à créer une image stigmatisante des personnes précaires.

Or la culpabilité n’est pas placée du bon côté. L’inconscient collectif renvoie les personnes à cette question : « Qu’avez-vous raté dans la vie pour vous retrouver dans cette situation ? » Et moi, je pense que c’est exactement l’inverse. On devrait plutôt s’interroger sur ce que la société a raté pour qu’ils se retrouvent dans cette situation.

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