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6 novembre 2024 3 06 /11 /novembre /2024 13:14
Festival des solidarités - Ciné-débat autour de No Other Land à La Salamandre le vendredi 15 novembre à l'AFPS
Festival des solidarités - Ciné-débat autour de No Other Land à La Salamandre le vendredi 15 novembre à l'AFPS
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3 octobre 2024 4 03 /10 /octobre /2024 05:30
Ce Jeudi 3 octobre à Quimper, 18h: un film sur la résistante communiste juive FTP MOI Eva Golgevit, par Jean Barat: "La résistante et l'enfant" (Médiathèque Alain Gérard)
Ce Jeudi 3 octobre à Quimper, 18h: un film sur la résistante communiste juive FTP MOI Eva Golgevit, par Jean Barat: "La résistante et l'enfant" (Médiathèque Alain Gérard)
C'est ce soir, jeudi 3 octobre, à la médiathèque de Quimper, à 18h: le film sur la résistante juive agent de liaison du mouvement de résistance communiste FTP MOI Eva Golgevit, rescapée de la rafle du Vel d'Hiv avec son fils: "La résistante et l'enfant", par Jean Barat.
 
CINEMA DOCUMENTAIRE ET TEMOIGNAGE
 
     Médiathèque Alain-Gérard - esplanade Julien Gracq à Quimper
« La résistante et l’enfant »
 
Film de Jean Barat, France, 80 min, 2024
Jeudi 3 octobre à 18h séance tout public 
En présence de Jean Golgevit
La résistante, c’est Eva Golgevit, du groupe Solidarité de la section juive de la M.O.I (Main-d’œuvre Immigrée), mouvement de résistance communiste - l’enfant, c’est Jean, son fils qu’elle cache après avoir réchappé à la Rafle du Vel d’Hiv. Pilier de la Chorale populaire juive, la poésie et le chant étaient pour Eva Golgevit l’expression de sa lutte contre la barbarie et de l’espoir dans un monde meilleur. À Auschwitz, elle chantait pour ses camarades. Ce film entrecroise le témoignage filmé dans les années 2000 d’Eva qui livre un récit passionnant sur l’avant-guerre de Varsovie à Paris, la Résistance, son arrestation, Auschwitz, le Block 10, Birkenau… avec celui de son fils, Jean, qui raconte aujourd’hui, la séparation, sa survie, les retrouvailles et un lien indéfectible qui l’unissait à sa mère : le chant yiddish.
Projection du film et discussions
85 places 
Entrée libre et gratuite sans inscription - dans la limite des places disponibles
 
Bande annonce:
 
***
 
***
Eva Golgevit, rescapée des camps nazis, Eva Golgevit, est décédée en mai 2017, à l'âge de 104 ans. Eva Golgevit est née en Pologne le 16 juin 1912 dans une famille juive pratiquante. Elle s'installe à Paris en 1934 et y épouse Charles Goldgewicht en 1937. Engagé volontaire étranger, Charles est fait prisonnier en juin 1940. En mai, Eva s’engage quant à elle dans le groupe Solidarité, section juive du mouvement de résistance communiste de la MOI (Main-d’Œuvre Immigrée). Elle y porte assistance aux familles démunies et cherche des familles d'accueil pour les enfants juifs en danger.
Arrêtée sur dénonciation au printemps 1943, elle est emprisonnée puis déportée, comme la majorité de son réseau, par le convoi 58, le 31 juillet 1943. À son arrivée à Auschwitz, Eva est internée dans le Block 10, celui des "expériences médicales". Durant dix mois, elle parvient à échapper au pire, notamment grâce à la solidarité de ses camarades.
Elle est ensuite transférée à Birkenau puis au camp annexe à Rajsko, une ferme agricole expérimentale où les conditions sont un peu moins dures. Elle survivra encore à trois "marches de la mort" qui la mèneront aux camps de Ravensbrück et de Malchof. Le 1er mai 1945, elle est libérée par les troupes soviétiques au nord de Berlin.
De retour à Paris, elle retrouvera son mari puis son fils, Jean. En 1952, Eva donnera naissance à un second enfant, Elie. Elle ne se départira jamais de l'esprit de solidarité et de cette foi en la vie qui la caractérisait.
Témoin d'un monde yiddish en grande partie disparu dans la Shoah, Eva n'a cessé de chanter les airs populaires de sa jeunesse polonaise. Ces derniers ont fait l'objet d'un enregistrement et d'un CD sorti en 2013. Elle avait livré son témoignage dans un ouvrage intitulé Ne pleurez pas, mes fils... (Le Manuscrit / Fondation pour la Mémoire de la Shoah, 2010).
 
Source: Fondation pour la Mémoire de la Shoah
 
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3 octobre 2024 4 03 /10 /octobre /2024 04:01
Un film à découvrir: Mémoires de Palestine - Entretien de Serge Le Peron avec Leïla Shahid et plongée dans 100 ans d'histoire de la Palestine
Un film à découvrir: Mémoires de Palestine - Entretien de Serge Le Peron avec Leïla Shahid et plongée dans 100 ans d'histoire de la Palestine
Shirine Hussaini Shahid et son père (Mémoires de Palestine)

Shirine Hussaini Shahid et son père (Mémoires de Palestine)

J'ai eu la chance de découvrir aux Studios à Brest lundi 30 septembre grâce à une soirée organisée par le groupe AFPS de Brest (la salle était comble) le très beau et émouvant film "Mémoires de Palestine" de Serge Le Peron, un dialogue avec Leïla Shahid, représentante de l'OLP en France et en Europe dans les années 1990-2000, qui fut la voix de la Palestine en France, pendant Oslo, la seconde Intifada, et une voix magnifique de courage, de liberté, de force de conviction. Le film de son ami Serge Le Peron, breton et finistérien, parcourt l'histoire de la Palestine entre 1920 et 2020 à partir d'images d'archives et du parcours de la famille de Leïla Shahid, retracée par la mère de Leïla, Shirine Hussaini Shahid, une autre femme puissante, l'inspiratrice de Leïla, émigrée au Liban et à Beyrouth quand son mari, le grand-père, ancien maire de Jérusalem, dirigeant nationaliste palestinien, est emprisonné par les britanniques au milieu des années 30. Une famille dévouée à l'idéal d'indépendance et de souveraineté des Palestiniens, pour la vie et la liberté de son peuple, au combat contre l'occupation coloniale britannique et israélienne, ce qui n'a jamais empêché Leïla Shahid de tenir un discours d'amour de la vie, du dialogue entre les cultures et les peuples, de paix, de respect, de laïcité. Leïla raconte dans ce film aussi comment elle a accompagné Jean Genet dans les camps de réfugiés palestiniens du Liban, expérience matricielle du dernier chef d’œuvre de Jean Genet, "Un captif amoureux", ou encore Jacques Chirac à Ramallah quand ce dernier a déjoué avec autorité les provocations des forces de sécurité israélienne pour pouvoir saluer les commerçants palestiniens autour de lui.

Ismaël Dupont

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19 août 2024 1 19 /08 /août /2024 08:40
"Le rêve de Fanny" - film documentaire de Jean-Christophe Yu sur un couple de communistes - a reçu le prix du meilleur film documentaire du Festival international du film de Bretagne
Festival International du Film de Bretagne

" LE RÊVE DE FANNY " de Jean-Christophe Yu

Un film sur l'esprit de résistance et de solidarité inspiré par la vie d'un couple de militants communistes du XXe siècle

Meilleur Film Documentaire dans la catégorie "Films d'Europe"

à la disposition des cinémas, ciné-clubs et associations culturelles de France

Le Groupe "Le Rêve de Fanny"

https://www.facebook.com/groups/847211420137717

 

PRÉSENTATION DU FILM

Le rêve de Fanny, entre histoire, humour, tendresse et poésie

J-C Yu évoque la vie militante de Paul Renotte et Jeanne Massart tel que le rêve leur fille, Fanny, la mère du cinéaste.

Avec eux, nous retraversons un siècle de luttes politiques et sociales menées par ces deux figures d’exception.

De la Résistance à la solidarité avec l'Espagne républicaine, en passant par le combat pour l'Art à la disposition de tous

ou encore l’accouchement sans douleur, sans cesse, la petite histoire croise la Grande Histoire et devient universelle.

 

"Tout de suite après s’être rendue à Paris  pour assister aux cours du Docteur Lamaze à la maternité de la CGT-Métallurgie (Les Bluets),  Jeanne, ma grand-mère maternelle, devint, en Belgique, aux côtés du Docteur Peers, l’une des pionnières militantes de l’accouchement sans douleurUne révolution alors !

 C’est adjoint d’un prêtre et d’un gendarme que Paul dirigea la résistance armée (FI-PA)  dans la province du Luxembourg pendant la seconde guerre mondiale.  Avant de redevenir militant, Échevin des Beaux-arts, puis de nouveau artiste, 30 ans après cette période où,  aux côté d’Aragon, il avait participé à la création des Artistes et des Écrivains Révolutionnaires. Jeanne, Paul, deux protagonistes de mon dernier film « Le Rêve de Fanny », militants pour la résistance, la paix et la fraternité.

Et puis il y a moi, jeune militant participant activement, en 1983, à l'une des plus grandes manifestations pour la paix organisée en Belgique ! Soit, une longue histoire mouvementée, grave, triste, drôle, poétique, le tout en un.  Une véritable épopée ! Un film (professionnel/coproduction RTBF) qui évoque l’engagement et les combats, politiques, sociaux ou culturels, de deux personnalités "ordinaires" à travers le 20e siècle, entre France et Belgique. Un film à vocation universelle et tout à fait intemporel !"

Jean-Christophe Yu, le réalisateur

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4 avril 2024 4 04 /04 /avril /2024 05:21
Bye Bye Tibériade - Ciné débat à la Salamandre avec l'AFPS ce jeudi 3 avril à 19h30 sur l'actrice palestinienne Hiam Abbas
 
 
MAIS QUI EST HIAM ABBAS ?
 
La réponse à cette question, nous la trouverons dans le film que sa fille Lina Soualem a choisi de consacrer à sa mère,
dans son film, BYE, BYE TIBÉRIADE que l'Afps du Pays de Morlaix et l'Association l'Âmarrée, en partenariat avec La Salamandre ont choisi de vous présenter ce JEUDI 4 AVRIL À 19H 30.
Pour ceux qui ne connaissent pas bien Hiam Abbas, voici une bande annonce réalisée par le Festival "Palestine en vue" qui dans son édition 2024 propose une rétrospective de sa carrière qui permet de réaliser combien cette immense actrice est importante dans le cinéma palestinien...
 
 
 

"Avec Bye Bye Tibériade, Lina Soualem dresse un portrait multi générationnel centré sur les femmes de sa famille. Il y a environ trente ans, l’actrice palestinienne, Hiam Abbass a quitté son village palestinien Deir Hanna, en Galilée, où elle a grandi avec son arrière grand-mère Um Ali, sa mère Neemat et ses sept soeurs, pour poursuivre son rêve de devenir actrice, à Paris. Trente ans plus tard, caméra en main, sa fille Lina interroge l’exil choisi de sa mère et la façon dont les femmes de sa famille ont pu influencer ses choix, son imaginaire, sa vie loin de Tibériade. Montrées à travers des images contemporaines et des films familiaux des années 90, quatre générations de femmes palestiniennes révèlent leur mémoire intime et collective, par la force de leurs relations. 

À l’image de ce que dit Lina Soualem  « L’oubli se combat avec les mots »  son film est une exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de savoir faire, de résistance, dans la vie de femmes palestiniennes pour qui la dépossession est la norme."
 
ÉVOQUER ET FAIRE DÉCOUVRIR LA CULTURE DU PEUPLE PALESTINIEN, CONTRIBUE ÉVIDEMMENT À LA SOLIDARITÉ QUE NOUS SOUHAITONS LUI APPORTER DANS SA RÉSISTANCE AU COLONIALISME ET AU GÉNOCIDE EN COURS À GAZA ! 
C'EST POURQUOI, NOUS SOUHAITONS AUSSI VOUS RETROUVER NOMBREUSES ET NOMBREUX CE SOIR À LA SALAMANDRE.
 
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25 janvier 2024 4 25 /01 /janvier /2024 06:33
Ciné Débat Yallah Gaza à La Salamandre ce jeudi 25 janvier 2024 avec l'AFPS
Ciné Débat Yallah Gaza à La Salamandre ce jeudi 25 janvier 2024 avec l'AFPS
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20 novembre 2023 1 20 /11 /novembre /2023 10:08
Coffret de films de René Vautier "Rouge Bretagne" disponible chez les Mutins de Pangée

Dans ce monde, on a toujours besoin de lanceurs d'alertes, de vrais journalistes indépendants, reporters, cinéastes documentaristes qui luttent contre la censure malgré les incessantes intimidations et menaces... et même parfois des balles tirées dans leurs caméras. Ce fut le cas de René Vautier, toute sa vie, qui fut aussi le cinéaste français le plus censuré. Et nous sommes heureux de vous présenter enfin le second coffret tant attendu qui inspirera peut-être de nouvelles générations.

Le voici enfin, après le coffret 1 René Vautier - Anticolonialiste voici le tout nouveau et inédit coffret 2 René Vautier - Rouge Bretagne : https://www.laboutiquedesmutins.org/rene-vautier-rouge...

Promo Intégrale : Les deux coffrets pour 49.3 €

***

« Parmi les jeunes réalisateurs, le Breton René Vautier tranche à la fois par son allure et ses convictions, il pense visiblement que lorsqu'un mur se dresse sur la route de ce qu'il veut montrer, Ia seule solution consiste à foncer dans le mur, caméra au poing et tête en avant. Une tête de Breton, les murs n'ont qu'à bien se tenir ! » Georges Sadoul, 1951

René Vautier, réalisateur d'Avoir 20 ans dans les Aurès, est un cinéaste à l’écriture originale, engagée et poétique, portée par un humour chaleureux donnant à son œuvre une place unique et conquise de haute lutte dans l’histoire du cinéma. Il n’a jamais attendu que l’avenir lui donne raison pour choisir son camp ni la permission de filmer ce qu’il voyait, ce qu’il savait, ce qui était vrai.

De la dénonciation du colonialisme aux grèves des mineurs, de la guerre d’Algérie aux années Giscard, de la marée noire aux combats féministes, des luttes sociales aux luttes tout court, René Vautier a braqué sa caméra sur tous les grands combats de la deuxième moitié du vingtième siècle avec l’ambition de mettre l’image et le son à la disposition de ceux à qui les pouvoirs en place les refusent. À partir de 1969, c’est sous l’égide de l’Unité de production cinéma Bretagne (UPCB) qu’il produira et diffusera ce « cinéma d’intervention sociale ». Sa grève de la faim en 1973 fera tomber la censure pour critères politiques dans le cinéma français.

https://www.laboutiquedesmutins.org/rene-vautier-rouge...

Mutins Pangee Les Mutins de Pangée

Ce coffret rassemble sept films jusque-là inédits en DVD et pour la plupart récemment restaurés. Il complète un premier volume qui réunissait déjà dix-sept films « anticolonialistes » de René Vautier. Le livre de 190 pages raconte, grâce à des archives retrouvées, cette aventure cinématographique exceptionnelle.

Philippe Bouvier

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4 septembre 2023 1 04 /09 /septembre /2023 11:09
CHILI  11 septembre 1973 - 11 septembre 2023 de la dictature à la résistance - à Brasparts, du 9 au 11 septembre 2023, projection de films
Méharées présente
C'est avec grand plaisir que Méharées organise un week-end de projections de films autour du Chili...
 
esperando que la memoria pueda fortalecer nuestra conciencia y acción !
en espérant que la mémoire puisse fortifier notre conscience et action !
 
Alain Mahé et Emanuela Nelli
pour Méharées
 
CHILI 
11 septembre 1973 - 11 septembre 2023
de la dictature à la résistance
les 9 -10- 11 septembre 2023
à la salle des fêtes de Brasparts
 
Synopsis des Films 

Mari Chi Weu - Dix Fois nous vaincrons
de Stéphane Goxe et Christophe Coello, 2001 . Production : L' Art ou Cochon - Les Films Buenaventura

En pleine résurgence des mouvements indigènes dans cette Amérique dite «latine », les Indiens Mapuches du Chili se lèvent encore pour réclamer la reconnaissance de leurs droits et pour récupérer une partie de leur territoire ancestral.
Dépossédés de leurs terres au moyen de la violence par l'État chilien, victimes d'une forte discrimination sociale et raciale, les Mapuche mènent aujourd'hui un combat direct et frontal contre les multinationales du bois, propriétaires dans le Sud du pays d'immenses territoires revendiqués par les indigènes.
Tourné au cœur des communautés en conflit, ce documentaire témoigne de la lutte d'un peuple directement menacé dans son existence par une logique économique encourageant le pillage des ressources naturelles et indifférentes aux réalités humaines.

Las piedras no se mueven solas - Seules, les pierres ne bougent pas
d’Emanuela Nelli, d'après une idée de Mauricio Araya, 2009.

Distribution : Le Monde Diplomatique (Chili); Archives du Musée de la Mémoire, Santiago du Chili
Depuis les collines de Playa Ancha (Valparaiso), des hommes et femmes nous racontent l'histoire de leur lutte frontale contre la dictature dans les années 80 jusqu’au plébiscite de 1988. Des ouvriers, des étudiants, des femmes ont vécu une jeunesse de résistance, entre rêves de liberté et répression militaire. Ils nous disent l'histoire d'une génération : mémoire vive d’une lutte toujours d’actualité.

Film Ultimo Round
d’Emanuela Nelli, 2019

Que du vivant, matière brute, poétique, enthousiasme généreux, croisement de voix, images, situations.
Une aventure entre 2005 et 2011: Valparaiso (Chili), Wallmapu (Terre Mapuche), dictature, répression, lutte, parole, danse, musique, dessin. Cependant que le groupe 'Ultimo Round' interrogeant l'amnésie chilienne, s'emploie à faire résonner les conditions contemporaines de la résistance, 'Film Ultimo Round' retrace dans la durée cette longue quête formelle au sein de laquelle, en tant qu'objet filmique, il tente lui aussi d'exister.
Avec entre autres: Monique Markowicz, Carmen Castillo, John Berger, Elicura Chihuailaf, David Aniñir.

Somos Caos - Nous sommes le chaos
de Pilù , 2020

Un ensemble de 5 documents audiovisuels réalisés à partir de mots, d’images et de sons enregistrés entre février et mars 2020 à Valparaíso et La Cruz (Chili) pendant la période de révolte sociale chilienne débutée le 18 octobre 2019
Diverses personnes nous parlent de la manipulation des médias de communication, des abus des institutions politiques et économiques, les violations des droits de l’homme et de la nature, les conditions des droits des genres et des formes d'organisation et de résistance. Seraient-elles des problématiques si lointaines?

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15 juillet 2023 6 15 /07 /juillet /2023 07:24
Romancière, traductrice, éditrice, et maître de conférence, Laura Alcoba a vécu en Argentine jusqu'à l'âge de 10 ans. Elle a publié aux éditions Gallimard "Manèges: Petite histoire argentine" (2007), "Jardin blanc", "Les passagers de l'Anna C.", "Le bleu des abeilles" (2013), et en 2023, "Les rives de la mer douce" au Mercure de France

Romancière, traductrice, éditrice, et maître de conférence, Laura Alcoba a vécu en Argentine jusqu'à l'âge de 10 ans. Elle a publié aux éditions Gallimard "Manèges: Petite histoire argentine" (2007), "Jardin blanc", "Les passagers de l'Anna C.", "Le bleu des abeilles" (2013), et en 2023, "Les rives de la mer douce" au Mercure de France

Retour sur les années noires contre la répression de la gauche argentine - Manèges, Le bleu des abeilles de Laura Alcoba - La casa de los conejos de Valeria Selinger

J'ai eu la chance de rencontrer Laura Alcoba et Valéria Selinger aux rencontres littéraires "Les échappées du livre" à Avranches.

Début juin, elles étaient toutes deux invitées également au festival de Moguériec.

Laura Alcoba s'est fait connaître avec un premier roman d'une grande beauté "Manèges", sous-titré "Petite histoire argentine" où elle nous raconte ses mois de clandestinité quand elle était enfant, à 7-8 ans, avec sa mère, militante montonera à La Plata, en 1975, sous la menace du régime et des hommes des commandos de l'AAA, la Alianza Anticomunista Argentina qui enlèvent, torturent et tuent les militants de gauche, les Montoneros, les militants de l'extrême-gauche, les communistes. Les Montoneros étaient une organisation politique argentine péroniste de gauche, influencée par le christianisme social au départ, qui dût rentrer dans la clandestinité et fut contrainte de pratiquer la lutte armée entre 1970 et 1979.

L'émotion de la remémoration est partout présente, et traitée avec beaucoup de pudeur, de grâce et de subtilité: dans les visites en prison à son père, militant montonero lui aussi, arrêté et prisonnier politique, avec qui, après une fouille humiliante qui met à nu, elle converse dans un langage des signes complice, mise en joue par les militaires qui pointent les fusils et mitraillettes sur leurs visages. Un père qui ne sortira de prison que 6 ans plus tard, en 1981. Dans le portrait de la rayonnante Diana, enceinte de Clara Anahi, qui sera vraisemblablement kidnappée par les militaires pour être adoptée après l'exécution de sa mère, si solaire et courageuse, et de son père quelques mois plus tard. Dans le rappel de la douleur des grands-parents, contraints de cacher leur petite-fille pour éviter les mouchardages des voisins. Dans la souffrance de la mère, dont le visage s'affiche dans les journaux du régime, qui la présentent comme une "ennemie publique n°1". Dans l'évocation de la relation de la petite fille avec l'Ingénieur, qui construit la cachette où elle logée l'imprimerie clandestine des Montoneros pour laquelle travaille la mère de Laura, dans la maison des Lapins, une planque de la périphérie de la Plata, cet Ingénieur qui sera à l'origine de l'extermination du groupe de militants montoneros de "La Casa de los conejos", soit qu'il l'ait infiltré, soit qu'il ait été torturé et l'ait "donné", l'interprétation que retient le magnifique film inspiré de "Manèges" de Valeria Selinger, elle même, comme Laura Alcoba, née en Argentine (où ses parents étaient des militants des Jeunesses communistes) et vivant à Paris, "La Casa de los conejos", réalisé en 2020. 

"Manèges" se lit d'une traite, en quelques heures: il nous replonge dans la noirceur des années de plomb latino-américaines où les Américains, Kissinger et Nixon au premier chef, la CIA, ont organisé l'opération CONDOR pour financer tous les mouvements violents d'extrême-droite qui pourraient lutter contre la contagion communiste en Amérique du sud, dans leur chasse gardée, après la révolution cubaine, transformant le Chili, l'Argentine, la Bolivie, le Paraguay, le Brésil, l'Uruguay, en lieu de chasse ouverte à l'encontre des militants progressistes et marxistes et en enfer carcéral. En Argentine, il y eu au moins 10 000 victimes et disparus de la dictature de Videla et des répressions anticommunistes et progressistes qui l'ont précédée du temps d'Isabel Peron. Au Chili, le coup d'Etat de Pinochet et l'affreuse répression qui s'ensuivit fit au moins 6000 victimes. 

Dans Le bleu des abeilles, au titre inspiré d'une lecture commune de la jeune fille de dix ans, exilée au Blanc-Mesnil, et de son père - La Vie des abeilles de Maurice Maeterlinck - Laura Alcoba, aujourd'hui auteure de plus de 5 romans, traductrice de romancières argentines (notamment le très beau "Les Vilaines" de Camila Sosa Villada, ou encore Selva Almada: "Sous la grande roue", "Après l'orage"), maître de conférence, nous raconte dans un superbe récit progressant par petites touches et anecdotes évocatrices  son arrivée en France, plusieurs mois après l'exil de sa mère, sa relation épistolaire à son père, encore en prison, et son adaptation à l'exil, à la banlieue parisienne, et à l'école primaire Jacques-Decour, ainsi que sa découverte émerveillée et merveilleuse de la langue française. 

On ne saurait trop recommander la lecture des romans de Laura Alcoba et le film de Valéria Selinger, par ailleurs autrice de documentaires sociaux, "La Maison des lapins" (ou "Casa de los conejos"), adaptant "Manèges", qui fut un immense succès en Argentine, plusieurs fois réimprimé, avec une jeune actrice magnifique, un merveilleux film sur l'enfance, la résistance, avec la peur en  toile de fond, et en bande originale la très belle musique du frère de Diana, tuée le 24 novembre 1976 avec 8 militants montoneros dans la "Casa de los conejos" accueillant l'imprimerie du journal des montoneros attaquée par l'armée au mortier.

Ismaël Dupont

Genre : DramePays d'origine : Argentine, France, EspagneDurée : 1 h 34 minRéalisateur : Valeria SelingerScénariste : Valeria SelingerProducteurs : Oscar Marcos Azar, Luis Ángel Bellaba, Arnaud Boland, Cathy Coopman, Carlos Martínez, Susana Rizzuti, Valeria Selinger  Synopsis : Laura n’a que huit ans mais elle sait déjà que pour survivre elle doit se taire. Même ses grands-parents doivent ignorer son nouveau nom et l’adresse de l’élevage de lapins qui sert de couverture à l’imprimerie clandestine où elle se cache avec sa mère et d’autres militants qui luttent contre la dictature et tentent d’échapper aux escadrons de la mort qui les recherchent.

Genre : DramePays d'origine : Argentine, France, EspagneDurée : 1 h 34 minRéalisateur : Valeria SelingerScénariste : Valeria SelingerProducteurs : Oscar Marcos Azar, Luis Ángel Bellaba, Arnaud Boland, Cathy Coopman, Carlos Martínez, Susana Rizzuti, Valeria Selinger Synopsis : Laura n’a que huit ans mais elle sait déjà que pour survivre elle doit se taire. Même ses grands-parents doivent ignorer son nouveau nom et l’adresse de l’élevage de lapins qui sert de couverture à l’imprimerie clandestine où elle se cache avec sa mère et d’autres militants qui luttent contre la dictature et tentent d’échapper aux escadrons de la mort qui les recherchent.

Retour sur les années noires contre la répression de la gauche argentine - Manèges, Le bleu des abeilles de Laura Alcoba - La casa de los conejos de Valeria Selinger
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23 juin 2023 5 23 /06 /juin /2023 05:17
René Vautier dans le Finistère - Le témoignage de Piero Rainero
René Vautier, le porteur de drapeau à droite, en 1945. Le scout de Quimper a effectué de nombreuses "missions", l'année où il préparait son bac: c'était lui qui représentait le clan des Eclaireurs lors des cérémonies officielles (collection René Vautier - repris par Philippe Chapleau et l'équipe du livre "Des enfants dans la Résistance", Ouest-France)

René Vautier, le porteur de drapeau à droite, en 1945. Le scout de Quimper a effectué de nombreuses "missions", l'année où il préparait son bac: c'était lui qui représentait le clan des Eclaireurs lors des cérémonies officielles (collection René Vautier - repris par Philippe Chapleau et l'équipe du livre "Des enfants dans la Résistance", Ouest-France)

Beaucoup de choses sont dites et écrites concernant les rapports du cinéaste anticolonialiste René Vautier avec le Parti Communiste Français. Je veux donner mon témoignage portant sur plus de 40 ans de rencontres, d’échanges, d’amitié.

Je fis la connaissance de René Vautier en 1972, alors que j’étais l’un des responsables des Jeunesses communistes du Finistère. Il nous avait sollicités pour apporter notre soutien à la diffusion de son film « Avoir 20 ans dans les Aurès » qui venait de sortir et déclenchait la colère de ceux qui n’avaient pas accepté l’indépendance algérienne.

Ce film, qui reçut le prestigieux Prix de la Critique Internationale du Cinéma à Cannes, était l'objet de manifestations violentes de la part de nostalgiques des guerres coloniales.

Les JC participèrent avec enthousiasme, avec le concours de militants de la JOC, à sa popularisation.

Le 1er janvier 1973, René Vautier engagea une grève de la faim dans les locaux de l'UPCB (Union de Production Cinématographique de Bretagne) qu'il avait créée et dont le siège était situé à Plomelin près de Quimper dans le Finistère.

Il voulait ainsi protester contre la censure dont était l'objet le film documentaire de son ami Jacques Panigel, « Octobre à Paris », qui témoignait du massacre des Algériens le 17 octobre 1961 à Paris par la police agissant sous les ordres du Préfet Maurice Papon ; plus de 300 morts et disparus selon le FLN.

Dès le 2 janvier il téléphona au siège de la fédération du PCF du Sud-Finistère à Quimper pour me faire part de sa décision, et de sa détermination, me demandant d'en informer Roland Leroy, alors responsable de la politique culturelle à la direction nationale du PCF.

Le jour même, j'avertis le secrétaire de la fédération communiste du Sud-Finistère, Paul le Gall, qui prit aussitôt contact  avec Roland Leroy.

Roland Leroy nous demanda de faire savoir à René qu'il avait le plein soutien du PCF dans sa dénonciation de la censure, et de lui transmettre ses amitiés.

Il souhaitait aussi que nous assurions  un contact amical permanent avec lui.

Ce contact fut établi par Jean-François Hamon, alors secrétaire de la section de Quimper du PCF et moi-même. C'est ainsi que nous nous rendîmes le jour même à Plomelin pour assurer René Vautier du soutien et de l'amitié des communistes.

Il apprécia particulièrement cette démarche, nous disant : « Je sais que je peux compter sur le parti ». 

Plusieurs fois par semaine, tout au long de sa grève de la faim, Jean-François et moi allèrent donc le rencontrer. Nos échanges étaient parfois brefs, il était souvent entouré de beaucoup de monde, mais il arrivait que nous puissions, lorsqu'il était seul, parler plus longtemps ensemble ; de cinéma, de ses films, de la censure, de son passé de jeune lycéen résistant à Quimper, de son soutien à la résistance algérienne, « avec des  copains du coin comme Michel Mazéas »

Michel Mazéas, élu maire de Douarnenez en 1971, me raconta plus tard qu'il recevait à l’époque de la guerre d’Algérie des lettres sur lesquelles étaient dessinées des cercueils portant son nom. Si ces missives étaient courageusement anonymes, leur contenu signait l'identité de leurs auteurs : l'extrême-droite et les terroristes de l'OAS.

 

René aimait aussi à évoquer la projection mouvementée en décembre 1950, « en première mondiale » , de son film anticolonialiste « Afrique 50 » au gymnase municipal de Quimper rue Jean Jaurès, dans une salle archi-comble, avec le concours de plusieurs organisations de jeunesse  - JC, JOC, Scouts de France - sous la protection des militants communistes. « On avait prévu une seule projection mais comme la salle était trop petite pour accueillir tout le monde on en fit 2 dans la même soirée » rapportait-il. Il nous apprit aussi que le commentaire du film devait être porté par le grand comédien Gérard Philippe mais que des contraintes de tournage ne lui permirent pas d' y participer .

« Afrique 50 », réalisé sur commande de la Ligue Française de l'Enseignement, qui prit ensuite ses distances, avait été, dès sa sortie,  interdit de diffusion en France et valut à son réalisateur d'être condamné à 1 an de prison. Le ministre de la France d’Outremer était alors François Mitterrand.

Le film n'obtint son visa de distribution qu'en 1996.

J'ai entendu par la suite plusieurs communistes quimpérois, Jean le Berre, Louise Tymen, Étienne Perchec, qui avaient participé à cette « première mondiale », raconter le déferlement de violence ce soir-là d’une poignée de parachutistes de la caserne de la ville qui voulaient empêcher la diffusion du film.

Mais force était restée à la démocratie et à la liberté d'information.

Nos visites à René se faisaient d'abord dans les locaux de l'UPCB à Plomelin puis au siège d'une association d'artisans à Quimper, située rue de la Fontaine, où il avait souhaité poursuivre son mouvement.

Parmi les proches qui l'entouraient il y avait Nicole et Félix le Garrec, très attentionnés, ainsi que son frère Jean avec qui Jean-François et moi eurent plusieurs échanges.

Alors que les jours passaient nous constations combien son organisme s'affaiblissait, il s'amaigrissait, il nous dit un jour souffrir de crampes à l'estomac, mais il restait toujours déterminé, allongé sur un lit de camp, des bouteilles d'eau posées près de lui. Son état était tel que Nicole et Félix le Garrec voulaient le faire hospitaliser.

Paul le Gall informa Roland Leroy de sa santé qui se dégradait.

Roland lui dit alors son inquiétude car il connaissait  bien René Vautier, son courage et sa détermination : « René a encore trop de choses à créer, il ne doit pas se laisser partir, le monde de la culture et du cinéma ont besoin d'un homme de cette qualité. » 

Jean-François et moi en firent part dans la journée à René, Jean Vautier était présent. Il y fut très sensible et nous dit: « Ces gens là ne me feront pas crever, je vais gagner»

Quelques jours plus tard, le Ministre de la culture, Jacques Duhamel, dans un courrier au député de Quimper, Marc Bécam, écrivit que « les critères politiques n'entreraient plus en ligne de compte dans les décisions de la commission de contrôle du cinéma. »

René Vautier arrêta alors sa grève de la faim , elle avait duré 31 jours, et « Octobre à Paris » obtint peu après son visa d'exploitation.

René fut accueilli, au terme de cette épreuve, chez des amis dans une villa proche de Quimper, au bord de la mer à l'Ile-Tudy, où nous lui rendions visite, et où il reprit très rapidement des forces.

A partir de cet évènement nos relations devinrent plus fréquentes et des liens d'amitiés se nouèrent entre nous.

J’ai toujours les lettres qu'il m'adressait alors.

René répondait toujours présent à nos sollicitations, pour un débat, une conférence, une projection, un appel, une pétition à signer où à écrire, un conseil, une demande d'information.

En décembre 1979 avec 6 autres militants communistes je fus traduit devant le tribunal  de Quimper, pour avoir avec de nombreux amis stoppé des trains afin de défendre les lignes et gares de proximité de Bretagne sud. Nous étions poursuivis au titre d'une loi de 1942 édictée pour réprimer les résistants.

René Vautier fut l'un des témoins cités par les avocats de la défense, Roland Weyl et Claude Larzul.

Il déclara sa surprise de voir traîner devant un tribunal en application d'une loi de Pétain, « un collabo condamné à mort », des jeunes qui avaient manifesté pacifiquement dans une gare alors que ses amis résistants avaient été décorés pour avoir fait sauter des trains ! Il ponctua son propos, tourné vers nous, en disant : « vous devriez être remerciés et félicités », provoquant l'ire du Procureur de la République.

Il fut également le président de mon comité de soutien lorsque je fus candidat aux élections législatives en 1988 et en 1993 dans la 1ère circonscription du Finistère.

Quelques années plus tard, alors que j’étais engagé dans des missions de solidarité aux côtés du peuple palestinien, en Israël, au Liban et en Palestine occupée, il avait évoqué le projet d'un film sur la situation dans les camps de réfugiés. Il était enthousiasmé par cette idée. Mais sa santé ne lui permit pas de la réaliser.

René Vautier s'est éteint le 4 janvier 2015 à Cancale des suites d'une maladie implacable. Il me fut demandé de prononcer une allocution lors de ses obsèques, le 8 janvier, à la Maison Funéraire de Saint-Malo. Un témoignage d'amitié de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, empêché d'être présent, fut lu lors de la cérémonie. L'Ambassadeur de la République Algérienne en France M. Amar Bendjama lut des messages du Président Abdelaziz Bouteflika ainsi que du Ministre des Moudjahidines, M. Tayeb Zitouni.

Un hommage fut rendu à René Vautier par la direction nationale du PCF, place du Colonel Fabien à Paris, les 25 et 26 mars 2016 avec la participation de l'historien Alain Ruscio, de Jean Salem (le fils d'Henri Alleg), de Dominique Noguères de la LDH, de plusieurs cinéastes. Je fus invité à témoigner lors de cet hommage sur le parcours en Bretagne de René Vautier.

René Vautier, avant d’être le cinéaste mondialement connu, avait été un jeune élève du Lycée la Tour d'Auvergne à Quimper, résistant à 15 ans.

Il avait participé, dès décembre 1940, avec son groupe des Éclaireurs de France à de nombreux actes de résistance aux nazis et à leurs collaborateurs : aide à l'évasion d'aviateurs tombés dans la région, sabotages (rail, lignes téléphoniques et électriques...), renseignements divers (notamment sur la localisation précise des blockhaus du mur de l'Atlantique).

La ville de Quimper, pour rendre hommage à ces jeunes résistants, dont René et son frère aîné Jean, a érigé  en 2008 une stèle à proximité du lieu où ils avaient étudié.

À noter que le Clan des Éclaireurs de Quimper est la seule unité scout à avoir été décorée de la Croix de guerre.

En octobre 2011 René Vautier avait fait don aux archives de la ville de Quimper de divers documents cinématographiques dont l'un de ses films : « Et le mot frère, et le mot camarade » inspiré d'un poème de Paul Eluard.

 

Piero Rainero.

22 / 06 / 2023

 

Lire aussi:

Un témoignage exceptionnel de René Vautier: une enfance héroïque - avoir 13-16 ans dans la Résistance à Quimper (Des enfants dans la Résistance, Philippe Chapleau, Ouest-France)

Disparition de René Vautier, cinéaste militant communiste et anti-colonialiste: article du Monde

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 7/ René Vautier (1928-2015)

 

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