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4 septembre 2024 3 04 /09 /septembre /2024 05:44
Samedi 7 septembre, Morlaix, 15h - Manifestation contre le déni de démocratie de Macron, pour un gouvernement du Nouveau Front Populaire

Le samedi 7 septembre soyons mobilisé.e.s à Morlaix comme dans beaucoup d'autres villes du Finistère et de France pour que notre vote des élections législatives soit respecté et que Macron nomme une première ministre du Nouveau front populaire.

C'est à 15h place des otages à Morlaix. Les organisations de gauche se réunissent ce mercredi 4 septembre à 18h15 au local du PCF pour s'entendre sur une déclaration commune et un communiqué commun.

Voir aussi:

Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)

À Morlaix, une centaine de personnes mobilisées pour « un gouvernement de gauche », samedi 31 août (Sarah Humbert, Ouest-France, 31 août 2024)

Le Nouveau Front Populaire au gouvernement, Lucie Castets à Matignon - Conférence de presse pour la manifestation du 31 août à 15h place des Otages à Morlaix

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4 septembre 2024 3 04 /09 /septembre /2024 05:41
Le Télégramme, 3 septembre 2024

Le Télégramme, 3 septembre 2024

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4 septembre 2024 3 04 /09 /septembre /2024 05:21

Le Homard Enchaîné, Le Diben lundi 02 septembre 2024

http://homardenchaine.fr/actualite.htm

Jean-Yves Quéméneur, Breton pur jus, est président de l’association de défense de l’environnement Force 5, qui a lancé début août, avec d’autres, un appel pour cartographier la présence d’algues vertes dans le Finistère, où le phénomène est de plus en plus visible, et problématique...

Avec

C’est l’histoire d’un homme au rire communicatif, un homme qui n’a porté des chaussures que 10 jours l’an dernier, un homme qui n’a jamais eu de téléphone portable, bref :

« Je suis assez sauvage »

Jean-Yves, est un breton pur jus, même si son nom, Quéméneur, ne s’écrit pas avec un K mais Q-U. Né il y a 74 ans à Brest, c’est un ancien éducateur spécialisé qui aurait aimé, une fois à la retraite, faire du vélo et lire, en plus de se baigner sans problème dans l’océan (même à 10 degrés), mais il consacre en fait sa vie à protéger l’environnement, dans le Finistère...

Il a créé l’association Force 5, qui a lancé, le mois dernier avec d’autres, un appel : l’appel de Locquirec, sur la plage de cette commune à la frontière avec les Côtes d’Armor.

« Aidez-nous à recenser sur le littoral breton tous les sites d’échouages d’algues vertes en putréfaction pour que cesse ce scandale de l’impunité totale accordée aux pollueurs et à tous leurs complices ».

Parce que des algues vertes, il n’y en a pas qu’en Bretagne nord, elles vont même jusqu’en Loire-Atlantique, et plusieurs associations dont Force 5, donc, veulent faire une sorte d’inventaire, une cartographie, dans l’immense Finistère, pour y mesurer aussi l’ampleur du problème.
Vous connaissez la science participative, dites bonjour à la lutte participative !

« N’hésitez pas à nous appeler et nous on va aller voir sur place avec nos masques, notre seau, notre pelle. »

Tout cet attirail est utilisé pour analyser le site et éviter de respirer de l’hydrogène sulfuré, le gaz mortel que les algues vertes dégagent en pourrissant sur le sable. On est en plein dans la saison, et cette année le Finistère est ultra touché. Les algues prolifèrent en mer à cause de la chaleur et de la lumière, mais surtout à cause, à 90%, de l’agriculture intensive, qui balance du nitrate à gogo entre les engrais chimiques et les déjections animales, et ce n’est pas moi qui le dit mais la Cour des comptes dans un rapport. Et que fait la police ? Enfin, l’Etat, depuis 50 ans ?

« L’Etat se voile la face »

Jean-Yves Quéméneur et tous ses copains lanceurs d’alerte sont verts eux aussi, de voir des centaines de millions d’euros d’argent public dépensés dans des soi-disant « plans de lutte ». Ceux-ci consistent principalement à fermer des plages et ramasser les algues échouées, dans moins d’une dizaine de baies, pendant que des programmes d’actions volontaires sont demandés aux agriculteurs. Bref, on met le paquet sur les conséquences sans traiter la cause, encore une bien bonne idée ça...

Et j’ajoute que l’Etat, enfin le préfet, mais c’est pareil, préfet des Côtes d’Armor, a été condamné l’an dernier pour « préjudice écologique » par le tribunal administratif de Rennes, mais il a fait appel. Vous voyez un peu la mentalité.
Après, il faut dire que le sujet des algues vertes, c’est chaud comme la braise, Jean-Yves s’est d’ailleurs fait traiter de connard sur une plage pas plus tard que la semaine dernière.
Un celte rebelle qui a bien l’intention avec tous les défenseurs de l’environnement de faire reconnaître l’impact des algues vertes sur la biodiversité aussi, par la justice, y compris au pénal. Le recensement permettra ils l’espèrent d’identifier les responsables, et de sensibiliser un maximum d’habitantes et habitants en les faisant participer – sans aller patauger dans les algues par contre, attention ils insistent, ne vous approchez pas trop, mais guettez deux indices clairs : une odeur d’œuf pourri, et du sable noirci.

Si c’est le cas, contactez l’association Force 5 sur sa page Facebook, il y a aussi un mail (force5association@orange.fr) et même un numéro de téléphone fixe (02 98 67 82 98). Oui il est à l’ancienne Jean-Yves, mais il est déterminé, avec ses bottes et son masque ou bien sur les marchés qu’il sillonne inlassablement pour faire connaitre sa lutte.
Voilà, la retraite vélo lecture attendra !

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/camille-passe-au-vert/camille-passe-au-vert-du-lundi-02-septembre-2024-6889848

Photo pyb29

Jean-Yves Quéméneur président de Force 5 en compagnie d'Ismaël Dupont secrétaire départemental du Parti communiste français du Finistère sur le marché de Morlaix ce samedi 31 août.

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4 septembre 2024 3 04 /09 /septembre /2024 05:15
Palestine Anéantissement - éditorial de Rosa Moussaoui dans L'Humanité du mardi 3 septembre
[Éditorial] Palestine Anéantissement
Près d’un an après l’attaque la plus meurtrière de l’histoire d’Israël (1 195 personnes tuées, dont 380 membres des forces armées et 815 civils), l’armée israélienne poursuit, à Gaza, son œuvre d’anéantissement. Le bilan est insoutenable : plus de 40 000 morts palestiniens – 186 000, avance même la revue médicale The Lancet ; des blessés et des malades innombrables ; des survivants affamés, épuisés, jetés dans une errance sans fin ; une enclave transformée en champs de ruines.
L’armée israélienne étend ses opérations en Cisjordanie ; Netanyahou et son gouvernement de fanatiques parient sur un embrasement régional ; les puissances occidentales consentent, livrent armes et munitions aux criminels de guerre, invoquent le « droit d’Israël à se défendre ».
Aucun des objectifs officiellement assignés à cette offensive dévastatrice n’est pourtant atteint. La récente découverte des corps de six otages israéliens en est un cruel rappel. Le 7 octobre 2023, 251 personnes avaient été enlevées par les hommes du Hamas ; 97 d’entre elles sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Les familles de ces captifs se sont heurtées, dès les premiers jours, à l’indifférence des autorités.
Elles doivent aujourd’hui braver la répression pour dénoncer l’abandon, le sacrifice pur et simple de ces otages. À Tel-Aviv, dimanche, 300 000 personnes ont défilé sous les coups de la police pour demander un cessez-le-feu et un accord qui permettraient la libération des otages. Lundi, c’est, fait inédit, la Histadrout qui appelait à la grève générale pour appuyer cette exigence. Aussitôt le mot d’ordre lancé, le néofasciste Bezalel Smotrich, ministre des Finances, accusait la centrale syndicale de « représenter les intérêts du Hamas » et appelait la justice, qui a exaucé ses vœux, à déclarer cette grève illégale.
La société israélienne n’a pas basculé : elle reste très majoritairement favorable à la guerre, à l’occupation, à la colonisation de la Palestine. La coalition d’extrême droite conduite par Netanyahou dispose toujours de solides appuis dans les secteurs gagnés par la radicalisation politico-religieuse. La guerre est son meilleur atout pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir. Pour faire cesser le carnage, cette contestation interne est indispensable. Mais elle ne suffira pas. Des sanctions internationales s’imposent pour mettre fin aux crimes de guerre, enrayer les mécaniques génocidaires, protéger le peuple palestinien.
🖊️ Rosa Moussaoui
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4 septembre 2024 3 04 /09 /septembre /2024 05:12
Budget : « À force de pertes fiscales, nous sommes à sec », alerte le député communiste Nicolas Sansu (L'Humanité, 3 septembre 2024)
Budget : « À force de pertes fiscales, nous sommes à sec », alerte le député Nicolas Sansu

Le député PCF Nicolas Sansu, membre de la commission des Finances, estime que le macronisme mène le pays à la faillite et appelle à retrouver des recettes fiscales. Il note aussi que la situation parlementaire reste totalement incertaine.

Que pensez-vous du projet de budget du gouvernement, qui prévoit une purge de 15 milliards d’euros, et potentiellement 30 milliards pour l’année suivante ?

Nicolas Sansu

Député PCF, membre de la commission des Finances

C’est dramatique. Après sept ans de macronisme, nous en arrivons à une faillite du pays. À force de pertes fiscales, le budget est à sec. Des ministères très importants vont se retrouver plombés. Le fond vert s’effondre, la dotation d’équipement des territoires ruraux va diminuer. Les collectivités territoriales et le ministère du Travail vont aussi être impactés.

Le déficit est extrêmement important, ce qui génère une difficulté puisque avec l’augmentation du taux d’intérêt, le remboursement de la dette devient préoccupant. Comment réinternaliser cette dette ? Comment remettre en place un circuit du Trésor pour la financer directement sans passer par les marchés financiers ? Seul un gouvernement de gauche ultra-majoritaire pourrait y parvenir. Or, pour financer l’économie et nos services publics, ces points sont fondamentaux.

Quelles seront les conséquences pour les Français ?

Quoi qu’il arrive, les fonctionnaires seront heureusement payés. Mais toutes les dépenses d’intervention vont se retrouver diminuées. Les aides aux populations, aux entreprises, aux maires, à l’environnement et à la rénovation des écoles vont être diminuées. Le soutien aux services publics et de très nombreux projets d’investissement et d’accompagnement des personnes vont être différés, ou annulés pour le pire. Les Français risquent de payer la note.

Emmanuel Macron a été battu lors des législatives. A-t-il encore une légitimité pour poursuivre sa politique de baisse des recettes et de diminution de la dépense publique ?

En réalité, nous ne sommes sûrs de rien concernant les décisions budgétaires qui seront prises. Quel que soit le gouvernement à venir, je ne vois pas comment il pourrait faire prospérer son projet. L’idéal serait d’avoir la main à gauche pour proposer un budget.

Ce n’est pas le cas. Pire : pour l’heure, aucun document ne nous permet de travailler, notamment sur la question des recettes qui est un sujet majeur. Nous sommes début septembre et les ministères n’ont toujours pas bouclé leur copie. Comment trouver et orienter de nouvelles recettes ?

« Notre objectif majeur est surtout de changer d’architecture fiscale. »

Faut-il garder toutes les exonérations sociales et fiscales ? Faut-il mettre le paquet sur la transition écologique ? Ces questions devraient être débattues au Parlement, que le président refuse de convoquer en session extraordinaire. Mais nous continuerons quoi qu’il arrive de nous battre pour imposer le débat.

Si Lucie Castets avait été nommée première ministre, aurait-elle été en capacité d’aller chercher de nouvelles recettes ? Le Modem, l’an dernier, était favorable à l’instauration d’une taxe sur les superprofits…

Il aurait été effectivement possible d’en faire la proposition et d’avoir une majorité sur certains sujets. Nous aurions certainement pu discuter de mesures symboliques et utiles pour rapporter de l’argent pour les services publics. Mais je ne suis pas sûr qu’il y aurait eu la possibilité de modifier en profondeur notre politique fiscale au vu de la composition de l’Assemblée. Car notre objectif majeur est surtout de changer d’architecture fiscale.

C’est-à-dire : comment faire pour que les gros payent gros, et que les petits payent petit ? Le but est de sortir du chaos politique et économique dans lequel Emmanuel Macron s’est mis. Mais qui sait, peut-être que dans quinze jours il nous sera demandé de porter un gouvernement avec une « gauche tolérée » associée à une aile gauche de la Macronie et du Modem. Plusieurs propositions pourraient obtenir une majorité à l’Assemblée. À moins que le président ne recherche la bienveillance de l’extrême droite pour gouverner à droite. Mais comme il change beaucoup d’avis en ce moment…

Que se passerait-il si les députés ne s’entendaient sur aucun budget ?

Il ne faut pas oublier que le débat sur les deux derniers budgets a été complètement empêché ces deux dernières années à coup de 49.3 à répétition. Le pays a besoin d’un gouvernement capable de présenter un budget puis de le mettre en débat en commission et dans l’Hémicycle pour que les députés puissent remplir leur rôle, discuter, amender, modifier les articles et voir si une majorité se détache.

Est-ce qu’en allant combattre la fraude fiscale cela pourrait révolutionner notre rapport au budget et au déficit ?

Évidemment : 60 à 100 milliards d’euros partent chaque année en évasion et en fraude fiscales. Nous devons mettre en place des mécanismes empêchant les plus riches d’échapper à l’impôt. Il faut aussi s’attaquer aux holdings familiales qui permettent de faire remonter les dividendes et les actions sans transparence ni imposition… Ce sont des questions sur lesquelles je souhaite avancer.

 

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2 septembre 2024 1 02 /09 /septembre /2024 05:41
Fête de l'Humanité du 13 au 15 septembre 2024: libérons l'énergie populaire -  Fabien Gay, L'Humanité, 31 août 2024
Intervention de Fabien Roussel à la fête de l'Humanité 2023

Intervention de Fabien Roussel à la fête de l'Humanité 2023

Fête de l’Humanité : libérons l’énergie populaire

Le contexte politique exceptionnel que nous connaissons nécessite une grande Fête de l’Humanité. Prétextant une « stabilité institutionnelle », le président de la République veut poursuivre un agenda politique libéral et autoritaire au service du capital. Passé la trêve olympique, qu’il a décidée seul et qui n’a pas entamé son impopularité, Emmanuel Macron continue de piétiner la volonté populaire et le résultat des urnes. Les consultations des formations politiques auront été une belle démonstration de parodie et de faux-semblants.

À l’heure de la post-vérité, le scrutin du 7 juillet aurait donné lieu à un match nul où chaque formation aurait perdu. Pourtant, ces élections ont donné un résultat et envoyé un message clair : la politique du président de la République est désavouée et rejetée. Les électeurs ont également refusé l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Le Nouveau Front populaire (NFP), coalition des forces de gauche et de l’écologie porteuse d’un programme de progrès social et écologique, est arrivé en tête. N’en déplaise aux libéraux et aux réactionnaires, de plus en plus agressifs sur les plateaux télévisés : il y a donc un vainqueur et des vaincus.

Lucie Castets est prête à animer une équipe gouvernementale au service des intérêts populaires. La gauche est la seule légitime pour gouverner. Le capital n’en a cure et, par la voix du Medef, veut faire pression sur les salaires, aller plus vite pour détricoter la protection sociale et surtout franchir une nouvelle étape sur les retraites, notamment avec la capitalisation. La « menace » d’un gouvernement NFP ne serait plus seulement la France insoumise, mais toute la gauche et son programme. La diabolisation des forces de gauche, des mobilisations sociales et écologiques depuis des mois, n’était donc pas un hasard mais un choix politique pour discréditer toute idée d’alternative.

On voit que la perspective de revenir sur la mère des réformes, la retraite à 64 ans, fait trembler les forces de l’argent. C’est la brèche pour ouvrir un espoir réel de rupture. Seules la mobilisation populaire, l’organisation de comités NFP ou d’autres formes de collectifs d’action, des manifestations peuvent permettre de continuer à garder la main. Il en va du caractère démocratique des institutions, qui sont menacées d’un péril grave. D’ores et déjà, l’extrême droite se frotte les mains et se présente en partenaire respectable auprès du capital pour mettre de l’ordre.

La rentrée sociale doit être éruptive, fédérative et unitaire. Il nous faut tracer ce chemin d’espoir. La Fête de l’Humanité sera ce rendez-vous pour réunir l’ensemble des composantes qui veulent participer à cette dynamique qui doit s’amplifier et en être partie prenante. Elle sera une étape incontournable pour le rassemblement populaire. Nous mettrons au cœur de nos débats l’urgence de paix, des réponses sociales et écologiques, mais aussi la question d’une nouvelle démocratie.

Les initiatives locales se démultiplient partout pour diffuser le bon de soutien disponible auprès des militants communistes. Ce bon de soutien est une marque d’engagement et de participation. Cette édition de la Fête de l’Humanité doit faire date pour construire les nécessaires rapports de force et conquérir les victoires sociales que nous appelons de nos vœux.

Fabien Gay, éditorial de L'Humanité, 31 août 2024

Fête de l'Humanité du 13 au 15 septembre 2024: libérons l'énergie populaire -  Fabien Gay, L'Humanité, 31 août 2024
Une Fête de l’Humanité pour « construire les victoires de demain »

À Paris, les dirigeants et militants communistes se sont retrouvés au siège de leur parti pour sonner la mobilisation dans la vente des bons de soutien pour les trois jours de fraternité dans l’Essonne. L’édition qui démarre le 13 septembre se veut le « grand rendez-vous du Nouveau Front populaire » et du respect de la démocratie en cette rentrée.

Diego Chauvet

« Nous avons décidé de cette initiative exceptionnelle parce que la situation est exceptionnelle. » Devant le parvis du siège du PCF, place du Colonel-Fabien à Paris, une centaine de militants sont réunis pour la « guinguette d’avant- fête », mercredi 28 août en fin de journée.

La responsable nationale du collectif du bon de soutien à l’Humanité, Nathalie Simonnet, rappelle le contexte inédit dans lequel se déroule cette année la Fête de l’Humanité, les 13, 14 et 15 septembre, au Plessis-Pâté, dans l’Essonne. À ses côtés, le directeur du journal, Fabien Gay, et le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.

« Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête, et le président de la République refuse de nommer une première ministre qui soit issue de ses rangs », souligne la responsable communiste, qui appelle à faire de la Fête « un grand rendez-vous du NFP » face à l’insupportable déni démocratique d’Emmanuel Macron.

Une nouvelle République en débat dans la Fête

« Je vous avoue que j’aurais bien aimé vous parler ce soir avec une première ministre, Lucie Castets, nommée avec un gouvernement de gauche et écologiste à la tête du pays, ajoute Fabien Roussel. Quelle Fête de l’Huma nous aurions faite ! Malheureusement, ce n’est pas ce qui se dessine, et la rentrée va être chaude », prévient le secrétaire national du PCF.

« Ils ne veulent pas de ce programme », dit-il également à propos des macronistes qui rejettent les mesures proposées par le NFP. Il balaie les arguments « fallacieux » de l’ex-majorité présidentielle selon lesquels la gauche ne voudrait mettre en place que le seul programme du NFP.

« Celui que nous voulons mettre en œuvre sera discuté avec les parlementaires, amendé, construit à partir de majorités », même s’il est issu des propositions de la coalition de gauche. « Nous voulons construire un gouvernement ouvert sur la société civile et à celles et ceux prêts à s’engager dans une démarche nouvelle et pour un projet complètement différent de celui de Macron. »

« Nous allons devoir continuer à nous battre, à pousser, à faire tout ce qu’il faut pour réaliser ce que les Français ont demandé : de la justice sociale, fiscale, climatique. » Et la Fête de l’Humanité peut être un formidable accélérateur pour y parvenir.

Le directeur de l’Humanité, Fabien Gay, fustige lui aussi le « coup de force démocratique » d’Emmanuel Macron. « Cette Ve République bourgeoise n’est plus en mesure d’assurer la stabilité institutionnelle, et permet à un pouvoir autoritaire et libéral d’enjamber la volonté du peuple », dénonce-t-il. Le sénateur communiste met au cœur de l’agenda de la Fête un débat sur l’avenir institutionnel du pays.

« La question d’une nouvelle République sera à l’ordre du jour, et il faut que nous invitions le plus grand nombre à venir débattre avec nous ! » lance-t-il aux militants réunis devant le siège du PCF. Il souhaite que la Fête soit « le rassemblement de toutes celles et tous ceux qui ont mené la bagarre avec le NFP ». « Il faut les faire venir, pour leur dire que rien ne retombe et qu’il faut continuer à se rassembler et échanger pour construire les victoires de demain », ajoute le directeur de l’Humanité.

Les militants promettent une « Fête de lutte incroyable »

« Il faut se donner à fond, reconnaît Adrien Kahmyr, jeune adhérent ayant rejoint le PCF il y a quelques mois. J’espère qu’on va réussir à se battre pour que la candidate de la gauche soit nommée à Matignon. » Cécile, militante dans le 18e arrondissement de Paris, a rejoint le Parti communiste après le premier tour des élections législatives. Elle attend, dit-elle, « des prises de parole collectives sur la Fête et que la gauche dépasse les conflits entre personnalités, car on en discute parfois plus que des idées de fond », regrette la jeune militante.

Fête de l'Humanité du 13 au 15 septembre 2024: libérons l'énergie populaire -  Fabien Gay, L'Humanité, 31 août 2024
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2 septembre 2024 1 02 /09 /septembre /2024 05:04
 PCF: Mobilisons-nous les 7 septembre et 1er octobre pour gagner des avancées!
 PCF: Mobilisons-nous les 7 septembre et 1er octobre pour gagner des avancées!
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2 septembre 2024 1 02 /09 /septembre /2024 04:58
Ouest-France
Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français, est décédé

Publié le

Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français (PCF), est décédé, le 31 août 2024. Encarté au PCF depuis 1953, il s’était investi dans la vie locale morlaisienne et avait été élu à Plouigneau (Finistère).

Jean Dréan, militant morlaisien au PCF, est décédé, samedi 31 août 2024.

Jean Dréan, militant morlaisien au PCF, est décédé, samedi 31 août 2024. | ARCHIVES PCF

Jean Dréan, une figure du militantisme morlaisien, est décédé le 31 août 2024, à Quimper, au sein de l’Ehpad où il résidait depuis 2014. Il était un membre de longue date de la section morlaisienne du Parti communiste français (PCF). La section, dans un courriel adressé à la rédaction, « rend hommage à ce militant infatigable et charismatique ».

Au PCF depuis 1953

Jean Dréan est né en 1933 et était devenu cheminot en 1949. Il avait adhéré à la CGT et au PCF en 1953. Il avait participé « à la grande grève générale des Cheminots pendant la guerre d’Indochine et la guerre froide, en 1953, contre le décret du gouvernement Laniel supprimant le statut des cheminots », indique le PCF.

Il a commencé à militer en 1972 à Morlaix au sein de la CGT, avec les cheminots, et le Parti communiste. Il était « particulièrement actif sur le secteur de Plouigneau et Guerlesquin, au côté des syndicalistes et salariés de l’usine Tilly. Dans les années 1980, Jean Dréan s’est impliqué avec la CGT Cheminots pour l’avenir de la ligne Morlaix-Roscoff. […] Il a aussi fait plusieurs mandats municipaux à Plouigneau, dans l’opposition de gauche. Il s’est impliqué pour la défense de la Poste de Plouigneau, et de l’hôpital public. »

Engagé pour une meilleure prise en charge des seniors

Depuis les années 2010, il interpellait différents acteurs « pour une vraie prise en compte des enjeux du vieillissement ». Le Parti communiste « salue les décennies d’engagement de ce militant remarquable, fraternel, doté d’un solide sens de l’humour et qui était apprécié par des femmes et des hommes de différents bords politiques ».

Ses obsèques auront lieu vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Meilh Stang Vihan). Le corps de Jean Dréan reposera à la chambre funéraire 106, avenue de Ty Bos à Quimper à partir de lundi 2 septembre dans l’après-midi, accès libre de 9 h à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/necrologie/jean-drean-militant-morlaisien-au-parti-communiste-francais-est-decede-b77cc6de-6881-11ef-9827-8f066c8ca511

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1 septembre 2024 7 01 /09 /septembre /2024 12:48
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)

"Les citoyens ont répondu à l’appel à la mobilisation lancé par plusieurs partis politiques à Morlaix (Finistère), samedi 31 août 2024, place des Otages. Ces membres du Nouveau front populaire dénoncent notamment « un déni de démocratie » du président de la République qui refuse de nommer Lucie Castets Première ministre."

Plus de 100 participants ce samedi 31 août à ce rassemblement pour que Macron cesse de nier la défaite de la droite et nomme Lucie Castets à Matignon.

On se retrouve samedi 7 septembre, à l'occasion d'une journée d'action nationale décidée par les organisations de jeunesse, accompagnées par la majorité des partis de gauche et du nouveau front populaire, à 15h, place des Otages. Le Parti communiste, les Ecologistes, la France Insoumise, le Parti Socialiste, Génération.S, le Nouveau Parti Anticapitaliste, la Gauche indépendantiste y appellent comme pour la manifestation du 31 août.

Photos et diaporama Pierre-Yvon Boisnard

Voici le texte commun qui a été lu par des représentants des Ecologistes, de la France Insoumise, de Génération.S, du NPA, et du Parti communiste français ce 31 août:

 

Le samedi 7 septembre, à l'occasion d'une journée d'action nationale décidée par les organisations de jeunesse, accompagnées par la majorité des partis de la gauche et du nouveau front populaire, à 15h, place des Otages.

***

Le 30 juin et le 7 juillet, la mobilisation des Françaises et des Français pour les élections législatives a été sans précédent.

52 jours ont passé. Le président de la République continue de nier le résultat des urnes et les attentes exprimées par les Français.

En écartant la nomination de Lucie Castets comme Première Ministre issue du Nouveau front populaire, il s'apprête à mettre en place un gouvernement soutenu par le parti présidentiel, la droite républicaine et le rassemblement national, au profit du Medef et des marchés financiers.

Pour empêcher qu’un programme de progrès, d’écologie et de justice sociale puisse s’appliquer, Emmanuel Macron entend contourner le vote des français aux élections législatives et empêcher la coalition de gauche arrivée en tête, avec 193 députés élus, de gouverner et d’appliquer son programme, cela alors même que les élections législatives et européennes ont montré que l’adhésion à la politique d’Emmanuel Macron était minoritaire dans le pays.

Le Chef de l’État a dit lundi refuser l’hypothèse d’un gouvernement du nouveau front populaire au nom de la stabilité institutionnelle.

Le chef de l’État s’est montré beaucoup moins scrupuleux de la stabilité institutionnelle du pays quand il a nommé Élisabeth Borne à Matignon, soutenue elle aussi par une majorité relative, ce qui l’obligea à user de l’article 49.3 à 23 reprises.

Il faut mesurer à quel point Emmanuel Macron met en danger la République.

Le Président de la République a fait un choix extrêmement grave qui renforcera le Rassemblement national pour deux raisons :

- La première raison est un enjeu de majorité pour gouverner. Sans la gauche, il ne peut y avoir de majorité à l’Assemblée nationale qu’avec l’accord du Rassemblement national puisque le parti présidentiel et ses alliés, même avec la droite républicaine en renfort, ne disposent pas de majorité.

Macron a annoncé que un gouvernement de Lucie Castets et du nouveau front populaire serait censuré immédiatement. Mais c’était sous-entendre une alliance pour leur motion de censure entre le RN et le camp présidentiel. Sinon il leur manquerait 47 députés pour leur motion de censure.

Comment penser que le RN ne va pas se saisir de cette situation pour imposer ses conditions ?

- La seconde raison est qu'en fermant la porte aussi brutalement à un gouvernement de gauche, en le censurant à la place même des députés, il envoie un signal de mépris total le choix des électeurs, qui s’est fait sur un programme de rupture social et écologique, exigeant un vrai changement pour le pays.

Et si le Président agit ainsi, c'est pour une raison fondamentale : le capital, les marchés financiers ne veulent pas prendre le risque d'un gouvernement de gauche même pour une courte période leurs intérêts seraient directement menacés !

Derrière ce choix, c'est donc le choix d'une classe sociale qui s'apprête à donner les clés du pays à l'extrême droite.

L'ensemble des femmes et des hommes qui sont attachés à la République et à la démocratie sont invités à se mobiliser contre ce choix. Il en va de l'avenir de la République et de notre démocratie.

La Droite et les députés fidèles à Macron, sous l’œil bienveillant de l’extrême-droite, veulent garder le pouvoir coûte que coûte et favoriser, toujours, les plus puissants, la finance, les plus riches, par une politique néo-libérale brutale la grande majorité des citoyennes et citoyens.

Leur programme est connu : imposer l'austérité au peuple avec des milliards d'euros de coupes dans les dépenses publiques et continuer à faire des cadeaux à des hauts revenus et des multinationales.

L’Assemblée nationale est complètement muselée par le président Macron qui incarne jusqu’à la caricature la dérive monarchique de la cinquième république, en ne respectant pas la séparation des pouvoirs prévue par la Constitution.

Nous appelons nos concitoyens et concitoyennes du pays de Morlaix à se mobiliser pour faire exiger que le Président de la République cesse ce déni de démocratie.

Mobilisons-nous notamment le samedi 7 septembre à la même heure, 15h, ici même, place des Otages, à l’occasion de l'appel national des étudiants et de nos formations politiques.

L'urgence, c'est:

- l'abrogation de la réforme des retraites

- l’augmentation des salaires et des pensions, l'égalité professionnelle femme-homme et le développement de l'emploi

- la justice fiscale

- des moyens pour nos services publics, notamment la santé et l’éducation

- le blocage des prix de première nécessité pour le soutien au pouvoir d’achat

- et un grand plan de transition écologique pour faire face aux crises écologiques multiples (réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, crise énergétique, pollutions, … )

- remettre de la police de la proximité et des moyens pour la sécurité des citoyens

- œuvrer pour la Paix, la diplomatie, et la reconnaissance du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Nos diverses organisations se sont réunies jeudi 29 août pour travailler d’un commun accord pour ce rassemblement.

Il y avait les Écologistes, la France Insoumise, la Gauche Indépendantiste, Génération.S, le Nouveau Parti Anticapitaliste,, le Parti communiste, et des citoyens du nouveau front populaire, rassemblement également soutenu, comme celui du 7 septembre prochain, par le Parti socialiste.

L’appel a été relayé également auprès de nombreuses associations et des organisations syndicales.

Ne nous laissons pas confisquer notre victoire !

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1 septembre 2024 7 01 /09 /septembre /2024 12:09
Décès de Jean Dréan: l'hommage de la section des retraité(e)s Morlaix CGT Cheminots
Décès de Jean Dréan: l'hommage de la section des retraité(e)s Morlaix CGT Cheminots

SECTION DES RETRAITé(E)S MORLAIX

DU SYNDICAT CGT DES CHEMINOTS

DES PAYS DU LEON ET DU TREGOR

 

Cher(e)s camarades,

 

C’est avec émotion que nous venons d’apprendre

le décès de Jean DREAN.

 

Il y a 10 ans, Jean avait accompagné son épouse Anne dans une maison de retraite de Quimper et était syndiqué à la section des cheminots retraités CGT de Quimper.

Nous gardions le contact (téléphone, lettres et visites).

 

Mais auparavant, nombreux sont ceux qui le connaissaient sur notre territoire, tant ses activités syndicales et politiques étaient intenses (pour Jean, qui était membre du Parti communiste français, ces deux domaines étaient indissociables).

 

Nous assurons à sa famille toute notre affection dans ce moment pénible et douloureux.
 

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre à QUIMPER

avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation

(Crématorium 15 Allée Mail Stang Vihan).

 

Pour la section,

Jean-Yvon OLLIVIER.

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