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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 18:45
Laïc(s)
 
 
Mac Macron affirme que le fameux «lien» entre l’Église et l’État a été abîmé et qu’il conviendrait de «réparer» quelque chose. Affaire sérieuse. Comment ne pas croire que, en l’espèce, la ligne rouge de la sécularisation de l’État est franchie? Comme disait Jaurès: «Démocratie et laïcité sont deux termes identiques.»
 
 
 
Initiés. Posons une question: Mac Macron veut-il rompre avec l’un des principes laïcs qui cantonnent les cultes dans la stricte intimité de la vie privée? En s’exprimant devant le «monde catholique», sous la nef gothique des Bernardins, le président a donc exposé sa conception de la place de la religion dans le débat public et, singulièrement, celle de l’Église, lui, l’ancien jésuite. Passons sur les aspects de la «pensée symbolique» de ce discours-fleuve, destinés en grande partie aux initiés, passons également sur sa stratégie politique (installer un pseudo-mouvement démocrate-chrétien en vue des européennes), concentrons-nous sur certaines arêtes restées coincées en travers de nos gorges de républicains. La pensée de l’hôte de l’Élysée peut se résumer de la sorte: l’État est laïc, mais la société ne l’est pas. Rien de scandaleux, d’autant que l’Église ne saurait être «injonctive»,selon sa propre expression. Mais, contrairement à ce qu’il propose par ailleurs, dans une République laïque, il ne peut y avoir aucun «lien» entre les religions et l’État, sauf à contrevenir à l’article 2 de la loi de 1905: «La République ne reconnaît (…) aucun culte.» En évoquant ce «lien», que devient la neutralité de l’État, pierre angulaire de la laïcité française? Et accorde-t-il une fonction de «centralité» au catholicisme en octroyant ainsi à l’Église une sorte de «privilège de représentation»?
 
 
 
Démocratie. Ce n’est pas tout. Mac Macron affirme que le fameux «lien» entre l’Église et l’État a été abîmé et qu’il conviendrait de «réparer» quelque chose. Affaire sérieuse. Comment ne pas croire que, en l’espèce, la ligne rouge de la sécularisation de l’État est franchie? La faute, inexcusable, est double: politique et morale. Non seulement, il tord la réalité historique en ne tarissant pas d’éloges sur l’apport des catholiques à la saga républicaine, mais il gomme l’essentiel en passant sous silence les conflits que l’Église a eus avec la République. Impossible de taire le combat fanatique du catholicisme officiel contre ladite République jusqu’à la loi de séparation? Et comment oublier les résurgences et les complicités sous le régime de Vichy, alors que Mac Macron, dans son discours, n’évoque que les «résistants catholiques de 40», dédouanant l’épiscopat de son soutien à Pétain? L’amnésie a ses limites. 
 

L’Église catholique est, depuis 1905, un organisme de droit privé, et non plus un «établissement public du culte». Elle doit le rester. Et puisqu’une précaution utile vaut mieux qu’un doute persistant, rappelons que la laïcité posée dans les termes de la loi de 1905 n’est pas antireligieuse: elle a d’ailleurs été portée par des croyants, par des déistes, par des agnostiques comme par des non-croyants de l’époque. Alors, à quoi joue le président, sinon à attiser des débats déjà clivés et hystérisés, voilà dix ans, par Nicoléon? Nous observons avec sidération la façon dont deux positions principales sur le sujet sont devenues antagonistes, se radicalisant au fil de leurs affrontements. D’un côté, la laïcité dite «ouverte»: attachée à la libre expression de la diversité des convictions dans une société multiculturelle et à la non-discrimination des croyants, quels qu’ils soient. De l’autre côté, la laïcité dite «stricte»: soucieuse que le principe soit affirmé sans lâcheté, ni renoncement, glissant progressivement vers une intransigeance totale, comme le montrent les positions sur ce sujet de Fifille-la-voilà en personne, fraîchement convertie à la laïcité afin de mieux stigmatiser les musulmans. Bref, les uns accusent la laïcité d’être antireligieuse, les autres l’utilisent comme une arme antireligieuse. Revenons un instant au sens originaire du terme : la laïcité est le principe selon lequel le pouvoir politique réside dans la souveraineté du peuple. En somme, ce principe s’applique à l’État, qui ne peut se soumettre à aucune puissance dite supérieure, à aucune tutelle extérieure, à aucune fraction du peuple. Comme disait Jaurès: «Démocratie et laïcité sont deux termes identiques.» Oui à la liberté absolue de conscience. Mais l’État chez lui, et l’Église chez elle!
 
[BLOC-NOTES publié dans l’Humanité du 12 avril 2018.]
Laïc(s) - par Jean Emmanuel Ducoin - L'Humanité, 12 avril 2018
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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 19:59
Lorient, au coeur des enjeux de l'économie maritime: formation PCF et Cidefe ce jeudi 12 avril avec des élus, syndicalistes, militants, et Marie-Pierre Vieu, députée européenne communiste
Lorient, au coeur des enjeux de l'économie maritime: formation PCF et Cidefe ce jeudi 12 avril avec des élus, syndicalistes, militants, et Marie-Pierre Vieu, députée européenne communiste
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Lorient, au coeur des enjeux de l'économie maritime: formation PCF et Cidefe ce jeudi 12 avril avec des élus, syndicalistes, militants, et Marie-Pierre Vieu, députée européenne communiste

Une journée passionnante à Lorient de réflexion et de prise d'information sur l'économie maritime, la région et l'Europe, à Lorient organisée par le PCF 56 et le CIDEFE avec Marie-Pierre Vieu, députée européenne PCF-Front de Gauche, Yann Le Pollotec, membre de la direction nationale du PCF, commission Industrie - économie numérique, Delphine Alexandre, élue du PCF à Lorient, des gestionnaires de "Lorient, la base" et de la Sellor, un cadre employé de la SEM du port de pêche, un syndicaliste docker CGT Eddy Le Goulven, Rozenn Douillard, de la CGT Arsenal, et des visites de la base de Course au grand large de Lorient qui a pris le pas sur les sous-marins nucléaires la construction et réparation militaire et du 1er port de pêche de France en chiffre d'affaire.

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 19:33
Soutenons les Cheminots en lutte à Châteaulin devant la permanence de Richard Ferrand le vendredi 13 avril à 10h

Soutenons les Cheminots en lutte

 

rassemblement à Châteaulin

 

le Vendredi 13 avril 2018 à 10h00

 

 

Les syndicats CGT des cheminots du Finistère dans le cadre de l'action entamée le 3 Avril organisent un rassemblement à Chateaulin

 

Vendredi 13 Avril 2018

 

devant la permanence du député Ferrand

   

 2 rue Baltzer – 29150 Châteaulin à côté de la Mairie

 

Parking à proximité.

   

A 10h00 rassemblement en ville de CHATEAULIN devant la permanence de FERRAND

 

prise de parole, 

 

Puis 

 

AG commune des cheminots du Finistère 

 

à la gare de CHATEAULIN avec casse croute de lutte.

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 12:01
Manif pour l'hôpital de Morlaix et le maintien du service de chirurgie en cardiologie le 2 décembre dernier, avec plus de 2000 participants à la manif!

Manif pour l'hôpital de Morlaix et le maintien du service de chirurgie en cardiologie le 2 décembre dernier, avec plus de 2000 participants à la manif!

Vers une fermeture imminente du service de soins intensifs de l'unité de cardiologie de l'hôpital de Morlaix? Courrier de Martine Carn à la directrice de l'hôpital
Nous venons d'apprendre, selon des sources officieuses, que la fermeture de l'unité de soins de cardiologie de l'hôpital de Morlaix était imminente.
 
Dès la connaissance de cette information Martine Carn, notre présidente, a adressé un courrier à la directrice de l'hôpital de Morlaix pour lui demander une entrevue en urgence.
 
En effet, une telle situation aurait de graves conséquences sur l'ensemble de l'édifice que constitue l'hôpital de Morlaix.

 

Voici le courrier que Martine Carn, pour le comité de défense du centre hospitalier public de Morlaix vient d'adresser à la directrice de l'Hôpital, Madame Bénard, pour demander une entrevue. 

La mobilisation ne fait que (re-) commencer et aura besoin d'être de grande ampleur!!!

 

***

 

Comité de défense de l'hôpital public

en Pays de Morlaix                                                                           Le 10 avril 2018

cdhchpm@gmail.com

 

La présidente

 Martine CARN                                                                                        à

                                                                                       

                                                           Madame Bénard, directrice du

Centre hospitalier du Pays de Morlaix

 

Madame la Directrice,

 

Selon des informations qui viennent de nous parvenir, nous apprenons que de graves menaces pèsent sur lunité de soins intensifs de cardiologie.

 

Selon ces informations alarmantes, lUSIC de lhôpital de Morlaix fermerait définitivement, de façon imminente.

 

Cette situation, si elle était confirmée, serait extrêmement grave par elle-même. Elle ne serait pas non plus sans conséquences sur les autres services de lhôpital, et en particulier le service de réanimation dans un premier temps.



Plus largement cest tout l’édifice de la structure hospitalière qui se trouverait impacté par des réactions en chaîne.

 

Cette situation est inacceptable.

 

Ce service ne doit pas fermer, et lhôpital de Morlaix doit être maintenu dans lintégralité de ses missions sans aucune exception.

 

Compte tenu de la gravité de la situation nous vous demandons une entrevue en toute urgence.

 

 

Je vous prie dagréer, Madame la directrice, lassurance de ma considération distinguée.

 

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 12:00
L’opposition municipale devant le pavillon du Pouliet, symbole, selon elle, de l’impossibilité de dialogue avec la majorité

L’opposition municipale devant le pavillon du Pouliet, symbole, selon elle, de l’impossibilité de dialogue avec la majorité

À défaut de conseil municipal, l’opposition municipale a pris la parole devant le pavillon du Pouliet, mardi 10 avril. Histoire de se faire entendre. Et de lancer des piques.

 

Ni la date ni le lieu de ce rendez-vous n’étaient dus au hasard. Ce mardi, jour où aurait dû se tenir un conseil municipal finalement annulé, l’opposition s’est réunie au pavillon du Pouliet. Un bâtiment occupé par plusieurs associations à qui la municipalité a demandé de partir. Le symbole, selon elle, de la politique menée par la majorité. Une heure durant, Jean-Paul Vermot et trois de ses collègues de la minorité ont égrainé les motifs de mécontentement.

 

Associations.L’opposition est d’abord revenue sur les relations difficiles entre la municipalité et les associations, « à qui on tient un double discours ». Notamment sur ce déménagement forcé du Pouliet. « Un coup, on leur dit que c’est pour pouvoir vendre ou relouer ; un autre, que c’est parce que les locaux ne sont plus aux normes. On ne juge pas le fond du dossier, vu qu’on ne nous dit rien. Mais la méthode ». Pour Jean-Paul Vermot, les associations se sentent maltraitées. Or, elles sont un atout majeur de la ville. Et de revenir sur la lassitude des clubs de football et de rugby, qui réclament en vain des terrains dignes de ce nom. « Et encore, on ne parle que de ce qui est public… ».

 

Démocratie. « Est-il normal qu’il n’y ait aucun conseil municipal quatre mois durant après le vote du budget ? », se sont interrogés les élus, qui pointent du doigt l’absence de dialogue avec le maire. Selon eux, le projet

 

letelegramme.fr/finistere/morlaix/morlaix-coeur-de-ville-une-excellente-nouvelle-27-03-2018-11903556.php" target="_blank"> « Morlaix, cœur de ville » en est la parfaite illustration. « On a appris l’existence des projets de maison médicale et de maison des associations par la presse. On est mis devant le fait accompli. On a même cru un moment que le choix pour la liaison ville haute-ville basse était acté, étant donné qu’une seule option est présentée dans le dossier monté par la ville », déplore Jean-Paul Vermot. À ce propos, ce dernier indique qu’il s’agit d’un projet qui n’a « jamais été étudié sérieusement ». Et de comparer le petit dossier morlaisien avec l’épais rapport exhaustif de la ville de Lannion, lauréate de l’appel à projets de la Région. « Il y a des choses qui se voient. Chez nous, il n’y a pas de vision ».

 

Clarté. L’ opposition dénonce aussi un manque de clarté. Sur des projets précis : « Certains chantiers tels que le tiers lieu et le musée sont gérés en direct par le maire. On n’en parle même pas en commission culture ». Mais aussi sur des recrutements. « Pour celui du directeur de la communication, qui a défrayé la chronique, nous réclamons en vain le contrat entre la ville et le cabinet de recrutement. Nous sommes sur le point de saisir la commission d’accès aux documents administratifs ».

 

Voirie. C’est le dernier point abordé. Selon Jean-Paul Vermot, « il n’y a plus un quartier qui n’est pas concerné par une détérioration des routes, parfois extrêmement avancée ». Lançant une dernière pique au maire, qui ne manquera certainement pas de répondre, il estime que les travaux seront menés juste avant la fin du mandat. Et de conclure : « Il faut s’intéresser aux gens tout le temps. Pas juste avant les élections ».


Le Télégramme, Gwendal Hameury, 11 avril 2018

Et l'article de Christine Barresi dans le Ouest-France: 4 mois sans conseil nous interroge!

Et l'article de Christine Barresi dans le Ouest-France: 4 mois sans conseil nous interroge!

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 11:42
Photos Yvonne Rainero

Photos Yvonne Rainero

Lancée samedi 7 avril à l'aéroport de Guipavas, la marche de solidarité avec les migrants a traversé le Finistère et s'est achevée ce lundi 9 avril par une déambulation dans Quimper de 300 personnes (Yvonne Rainero)
Lancée samedi 7 avril à l'aéroport de Guipavas, la marche de solidarité avec les migrants a traversé le Finistère et s'est achevée ce lundi 9 avril par une déambulation dans Quimper de 300 personnes (Yvonne Rainero)
Lancée samedi 7 avril à l'aéroport de Guipavas, la marche de solidarité avec les migrants a traversé le Finistère et s'est achevée ce lundi 9 avril par une déambulation dans Quimper de 300 personnes (Yvonne Rainero)
Lancée samedi 7 avril à l'aéroport de Guipavas, la marche de solidarité avec les migrants a traversé le Finistère et s'est achevée ce lundi 9 avril par une déambulation dans Quimper de 300 personnes (Yvonne Rainero)
Lancée samedi 7 avril à l'aéroport de Guipavas, la marche de solidarité avec les migrants a traversé le Finistère et s'est achevée ce lundi 9 avril par une déambulation dans Quimper de 300 personnes (Yvonne Rainero)

Lire aussi: 

100 personnes à la Marche entre Guipavas et Daoulas pour le droit d'asile et la fin du règlement Dublin

Lancée samedi 7 avril à l'aéroport de Guipavas, la marche de solidarité avec les migrants a traversé le Finistère et s'est achevée ce lundi 9 avril par une déambulation dans Quimper de 300 personnes pendant plus de 2 h de la cathédrale à la place de la Résistance en passant par la préfecture.
Marche colorée, bon enfant, réunissant toutes les générations.
Femmes et hommes engagés dans des associations de solidarité, militants de diverses organisations, simples citoyens ont marché et chanté ensemble contre l'expulsion des migrants, pour l'abrogation des procédures de Dublin, et pour interpeller le préfet du Finistère à ce sujet.
Pas un représentant des forces de l'ordre au long du trajet, pas même en faction devant la préfecture! Ils étaient sans doute occupés ailleurs...Cas unique de mémoire de militant...
Arrivés quai Dupleix, les "marcheurs" de la solidarité (ne pas confondre avec d'autres !) ont pacifiquement bombardé les abords de la préfecture de petits avions en papier réclamant l'ouverture des frontières, l'arrêt des procédures de Dublin...La porte de la préfecture en fut elle-même décorée.
Après le rassemblement organisé pour protester contre les expulsions de jeunes scolarisés, cette manifestation réussie marque une nouvelle fois le fort attachement qu'il y a dans notre ville et notre région à la solidarité et aux droits humains.
Nous ne lâcherons pas !

Pour la bonne compréhension des photos, le panneau "De l'air de l'air, ouvrez les frontières, que les COLLOMBes prennent LELARGE" fait référence au nom du ministre de l'Intérieur et à celui du préfet Lelarge...

Yvonne Rainero, secrétaire de section du PCF Quimper

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 11:36
SNCF : les députés communistes brandissent un rail pour rappeler le gouvernement à la réalité
SNCF : les députés communistes brandissent un rail pour rappeler le gouvernement "à la réalité"

mercredi 11 avril 2018

Les députés communistes ont ironisé mardi sur la création d’une société baptisée "Portion de chemin de fer" (PCF) en symbole de leur vive opposition à la réforme ferroviaire, l’un de leurs porte-parole brandissant un morceau de rail pour un "rappel à la réalité" au gouvernement.

"J’ai amené avec moi un rail, un bout de ligne abandonné comme il en existe beaucoup trop dans notre pays et peut-être encore plus demain si la réforme du gouvernement devait aboutir", a déclaré le député Pierre Dharréville lors d’un point-presse, en tenant le morceau de métal.

"En regardant ce bout de rail, nous nous sommes demandés si nous n’allions pas créer une société que nous pourrions appeler la société PCF, +Portion de chemin de fer+", a-t-il ironisé, martelant la volonté des élus de son groupe de "défendre le service public".

Il a dénoncé un gouvernement qui à l’ouverture des débats à l’Assemblée lundi "n’a pas assumé le projet de fond de la réforme", notamment "la privatisation de toute une partie d’un service aujourd’hui assumé par une structure publique".

Pour Sébastien Jumel, également porte-parole, Emmanuel Macron "poursuit l’écriture du dictionnaire de la pensée libérale", s’inscrivant dans les pas de Ronald Reagan ou Margaret Thatcher. Il "veut scalper les cheminots parce qu’il a mesuré à quel point la bataille du rail (...) était le symbole du scalp du modèle social français", du "socle de notre République qu’il protège", a-t-il affirmé.

"Aujourd’hui, plus que jamais, nous réaffirmons que tous ceux qui luttent dans les hôpitaux, dans les Ehpad, dans les territoires oubliés de la République pour défendre l’économie rurale, pour défendre un projet d’enseignement supérieur (...) sont tous cheminots", a-t-il ajouté. Les députés PCF ont dénoncé à nouveau, comme ils l’avaient fait la veille, un amendement gouvernemental adopté pour acter le principe du changement de statut de la SNCF, y voyant "du jamais vu" et une "rupture avec l’esprit de la Constitution". Selon eux, malgré l’affirmation que les parts de la SNCF seront incessibles avec la nouvelle organisation, il y a derrière "une volonté d’augmenter le capital, ce qui n’est pas une cession d’actions mais conduit au même résultat".

Lu sur le Facebook du groupe (source AFP)

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 11:22
La pauvreté augmente chez les plus jeunes mais n'épargne pas les plus âgés: 700 000 pauvres en plus sur la période 2004-2015
La pauvreté augmente chez les plus jeunes, mais n’épargne pas les plus âgés

mardi 10 avril 2018

Selon le centre d’observation de la société, au cours de la période 2004-2015, le nombre d’enfants de pauvres et de jeunes adultes pauvres a augmenté de 700 000, soit + 36 %. A elle seule, cette augmentation est plus de deux fois supérieure à celle de l’ensemble des plus de 30 ans (+ 310 000). Même si cette pauvreté des plus jeunes résulte de facteurs différents, cette évolution devrait questionner les politiques publiques. 

Les jeunes pauvres le sont surtout parce qu’ils sont des enfants de milieux populaires ou des jeunes actifs peu qualifiés : leur pauvreté est pour une grande part liée à leur appartenance à un milieu social et non à des accidents de la vie. Les inégalités sociales à l’école constituent pour eux l’obstacle numéro 1.

Les personnes âgées sont bien moins nombreuses à vivre sous le seuil de pauvreté, mais elles ne sont pas pour autant épargnées. Leur taux de pauvreté demeure faible, mais entre 2004 et 2015, le nombre de personnes âgées de 60 à 69 ans vivant sous le seuil de pauvreté a été multiplié par deux, de 150 000 à 300 000. Surtout, la pauvreté des plus âgés n’a pas grand chose à voir avec celle des jeunes. Avec l’âge, l’espoir de voir sa situation personnelle s’améliorer diminue voir disparaît. La pauvreté est moins fréquente chez les aînés, mais elle est aussi plus structurelle.

- En savoir plus

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 05:11
Université de Rennes 2. Les étudiants votent la reconduction du blocage jusqu’à lundi (Ouest-France)

De nombreux étudiants ont répondu à l’appel du président de l’université pour participer à l’assemblée générale de Rennes 2, ce mardi. En fin d’après-midi, ils ont voté la poursuite du blocage de la fac, pour protester contre la réforme de l’entrée à l’université, jusqu’à lundi.

Après le blocage de l’université de Rennes 2 par une centaine d’étudiants militant contre la réforme de l’entrée à l’université, une assemblée générale se déroule ce mardi, sur le site de la fac de Villejean.

Le blocage reconduit jusqu’à lundi

L’assemblée générale des étudiants de Rennes 2 a voté, à 16 h 50, la reconduction du blocage de l’université jusqu’à lundi prochain, date de la prochaine AG.

Selon les responsables de l'AG, 1611 personnes se sont exprimés en faveur du blocage ; 880 personnes ont voté contre, 58 se sont abstenus. Soit 2549 participants ? Le chiffre paraît important. Reste qu’une majorité de personnes présentes a bien effectivement voté en faveur du blocage.

Les étudiants demandent "la validation automatique du semestre 2 si les partiels n’ont pas lieu"

Les étudiants viennent de voter, vers 16 h, la reconduction du blocage de l’université de Rennes 2, jusqu’à la prochaine assemblée générale, prévue lundi.

Ils se sont également exprimés pour "la validation automatique du semestre 2 si les partiels n’ont pas lieu", "davantage de moyens pour l’université", "l’invalidation des examens qui se sont déroulés hier et aujourd'hui", "l’arrêt de la délocalisation des examens quand la fac est bloquée"…

Le vote sur la reconduction du blocage - un tiers contre, deux tiers pour, selon quelques observateurs - est contesté. Les leaders du mouvement font asseoir tous les participants de l’assemblée générale pour les recompter un par un.

Vers 15 h 50, la question du blocage est enfin débattue

 

L’assemblée générale dure depuis 13 h. Vers 15 h 50, la question du blocage est enfin débattue. Les étudiants interviennent, devant une foule moins importante qu’en début d’assemblée générale, autour de 700 personnes contre environ 1 500 il y a trois heures.

Bloquer ou non… Échange d’arguments

Des étudiants prennent la parole tour à tour : "La loi ne sera pas votée s’il y a un véritable rapport de force", estime l’une. "On ne bloque pas de gaieté de cœur, on bloque pour que tout le monde puisse aller à l’université", assure un autre.

Séverine, en reprise d’études, met en garde contre les dommages collatéraux du blocage : "Pour les Erasmus, ceux qui vivent dans les îles, si les examens sont repoussés, leurs billets d’avion ne seront pas remboursés."

"Je pense que le blocage n’est pas une solution, affirme une autre étudiante. On vous dit que votre semestre sera validé si vous bloquez, mais quelle est la garantie ?"

Fausse alerte au bâtiment L

Soudain, mouvement de foule. La rumeur court que des agents débloquent le bâtiment L de Rennes 2. Fausse alerte : c’est une entreprise de BTP, qui vient récupérer du matériel.

L’Unef pour le blocage illimité

L’Unef de Rennes 2 appelle "à la mobilisation générale des étudiants et au blocage illimité de l’Université".

« Les inquiétudes, il faut les formuler aux bloqueurs »

Après trois semaines de cours sans interruption, le retour du blocage à l’université de Rennes 2 inquiète de nombreux étudiants à l’aube des partiels qui devraient commencer la semaine prochaine. Olivier David, le président, a invité tous les autres étudiants à y participer pour faire valoir leur point de vue.

« Si des étudiants sont inquiets, la meilleure solution est de se déplacer aux assemblées générales. Les inquiétudes, il faut les formuler aux bloqueurs. C’est par le débat que ça peut évoluer », a affirmé le président de l’Université, Olivier David, hier. « Il faut qu’il y ait un maximum d’étudiants présents, pour une expression démocratique. »

Plus d’un millier d’étudiants présents

Alors ? Plus d’un millier d’étudiants, peut-être 1 500, sont venus participer à cette assemblée générale, à Rennes 2, ce mardi. Pro-blocage et anti-blocage débattent actuellement. L’évacuation de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes ou encore la grève des cheminots s’invitent dans le débat.

Des heurts entre pro et anti blocage hier

Pour rappel, lundi, une centaine d’étudiants ont barricadé les entrées de l’université Rennes 2, pour protester contre la réforme de l’accès à l’enseignement supérieur. Une action au cours de laquelle, une quinzaine d’étudiants du collectif Contre les blocages à Rennes 2 (dont trois membres de l’UNI Bretagne - Union nationale interuniversitaire - étudiants à Rennes 1) affirment avoir été « violemment pris à partie et agressés physiquement ».

« Une soixantaine de personnes cagoulées est arrivée vers nous, raconte Brieuc Quil, président du syndicat UNI Bretagne. Ils nous ont frappés à main nue. J’ai pris un coup de poing dans les mâchoires, une jeune fille dans les côtes… C’était violent. Il y a trois blessés légers. »

Le jeune homme a porté plainte et assure qu’une main courante va être déposée dans la journée par un autre étudiant.

Du côté des bloqueurs, on assure que les membres du collectif Contre les blocages à Rennes 2 « ont été provocants et menaçants. Ils se sont fait virer, relate Lucie Musset, présidente de l’Unef (Union nationale des étudiants de France) Rennes. Il y a eu de la violence, mais en réponse à la violence de l’UNI. »

Olivier David, président de Rennes 2, lui, « condamne fermement cette altercation. On n’a pas besoin de ça. »

 

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 05:10
À l’Assemblée nationale, un nouveau front de la bataille du rail
Maud Vergnol
Mardi, 10 Avril, 2018
L'Humanité
Élisabeth Borne, a donné hier le coup d’envoi de l’examen du « projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire ».
 

L’examen du projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire a débuté hier et sera voté le 17 avril. La majorité veut passer en force pour décourager les mobilisations syndicales. Les députés de gauche ferraillent dans l’Hémicycle.

Plaidant laborieusement pour un débat « délesté des fantasmes et des contrevérités qui le polluent », la ministre des Transports, Élisabeth Borne, a donné hier le coup d’envoi de l’examen, en séance plénière, des huit articles du « projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire ». Avant le débat dans l’Hémicycle, les députés de l’opposition avaient eu la désagréable surprise de découvrir, le matin, que la majorité LREM avait profité du week-end pour déposer des amendements en catimini, qui remettent en cause le travail effectué en commission. « Le gouvernement a réécrit à lui seul un projet de loi d’une brutalité totale, tant sur la forme que sur le fond. Il procède ainsi à la désorganisation délibérée du travail parlementaire, s’est indigné le groupe parlementaire de la France insoumise. D’une main, il accuse les cheminots, les syndicats et les usagers révoltés de ne pas jouer le jeu du dialogue, de l’autre, il méprise et censure le pouvoir législatif. » À la mi-journée, avant le début des débats, des parlementaires communistes et insoumis s’étaient rendus au rassemblement organisé par les cheminots sur l’esplanade des Invalides, à deux pas du Palais Bourbon. « Le passage en force et les coups bas de la majorité, qui ne respecte décidément rien du travail législatif, démontrent sa fébrilité face à l’ampleur des mobilisations sociales », estime Hubert Wulfranc. « On va se battre ! On va relayer la colère et les revendications légitimes des cheminots, car ce projet de loi est un nouveau cadeau fait au marché, aux entreprises et actionnaires du privé, au détriment de l’intérêt général », dénonce le député PCF de Seine-Maritime, dont le groupe GDR a déposé plus de quarante amendements.

Pour le groupe Nouvelle Gauche, Christophe Bouillon a présenté une motion de rejet préalable, dénonçant la méthode choisie par le gouvernement, du recours aux ordonnances au mépris du travail parlementaire. « Découvrir des amendements au dernier moment est très regrettable », juge le député socialiste de Seine-Maritime, qui dénonce également une « transposition ultralibérale » du pacte ferroviaire européen. « Rien dans l’ensemble des textes européens ne demande l’extinction du statut des cheminots, a expliqué le député socialiste. Pas plus qu’ils n’exigent de transformer le statut de la SNCF en société anonyme. » En effet, le gouvernement a prévu par le biais d’un nouvel amendement d’inscrire dans la loi le principe du changement de statut de la SNCF.

« S’il y a des privilégiés à la SNCF, ce n’est pas là où l’on croit ! »

« L’ouverture à la concurrence, vous la préparez depuis trente ans en démantelant méthodiquement l’entreprise publique », a dénoncé Loïc Prud’homme en réponse aux « éléments de langage » répétés en boucle par la majorité LREM sur les « contrevérités » qui seraient véhiculées par les opposants à la réforme. « L’argument de la dette de 46 milliards brandi par chaque porte-flingue du gouvernement sur tous les médias permet de faire avaler à l’opinion publique le passage en société nationale à capitaux publics, un premier pas vers la privatisation ! a lancé le député LFI. L’exemple de GDF en 2004 est là pour nous le rappeler malgré vos démentis. » « S’il y a des privilégiés à la SNCF, ce n’est pas là où l’on croit ! a également lancé Loïc Prud’homme à la ministre des Transports, qui fut directrice de la stratégie de la SNCF entre 2002 et 2007. En 2017, les membres du comité exécutif, MM. Pepy, Jeantet ou encore Mme la ministre Parly se sont partagé une rémunération nette de 2,5 millions d’euros. Des salaires des principaux dirigeants que rien ne justifie, vu leur bilan ! » Le bras de fer parlementaire, légitimé par des mobilisations sociales d’ampleur et une opinion qui leur est de plus en plus favorable, ne fait que commencer.

 
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À l’Assemblée nationale, un nouveau front de la bataille du rail (L'Humanité, 10 avril 2018)

Les députés communistes à l’offensive contre le projet de réforme ferroviaire

L’examen du projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire a débuté le 9 avril à l’Assemblée nationale et sera voté le 17 avril prochain.

Les députés ont voté par 74 voix contre 20, un amendement du gouvernement qui prévoit qu’à compter du 1er janvier 2020, "la société nationale à capitaux publics SNCF et ses filiales constituent un groupe public unifié" qui sera soumis "aux dispositions du code de commerce relatives aux sociétés anonymes" et aura un capital "intégralement détenu par l’État".

En l’absence d’étude d’impact sur la transformation de la SNCF en société anonyme,André Chassaigne demande la suspension des travaux et la réunion d’urgence de la conférence des Présidents.

Pour le groupe GDR, Wulfranc Hubert député de Seine-Maritime a rappelé qu’en Allemagne, les transports, les hôpitaux, les crèches et les éboueurs sont entrés dans un mouvement de grève important, pour revendiquer des augmentations de salaire....

Concernant la situation en France, il a interpelé la ministre des transports en lui précisant qu’avec "votre réforme, il n’y aura pas d’amélioration pour les usagers du train.

Pour rendre un bon service, il faut avoir les reins solides, et ne pas faire payer ce service à d’autres...

"On défait la Nation d’un bien qui appartient solidairement à tous les français pour en faire un anonyme sur le marché concurrentiel du transport ferré", dénonce le député.

"Depuis le vaste plan de réalisations du réseau et des lignes TGV – dont la France doit se féliciter –, les gouvernements n’ont pas assumé la charge de dépense que cela représentait pour le budget de l’État mais ils l’ont refilée à l’entreprise publique.

Aujourd’hui, ce sont donc 47 milliards d’euros qui pèsent sur la SNCF, auxquels il faut ajouter 1,7 milliard par an de remboursements d’emprunt aux banques. Mais ces milliards pèsent également sur les cheminots, car des économies n’ont cessé d’être faites sur leurs emplois, avec la suppression de 20 000 postes en dix ans. Ils pèsent enfin sur les usagers, car ceux-ci paient au prix fort le billet de train, au travers d’un maquis tarifaire opaque"... (lire la suite)

Le député communiste de St Etienne du Vouvray, Hubert Wulfranc, premier défenseur des cheminots et de la SNCF

Le député communiste de St Etienne du Vouvray, Hubert Wulfranc, premier défenseur des cheminots et de la SNCF

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