Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 08:39
Hôpitaux en crise: les députés PCF accusent le gouvernement (L'Humanité, 19 janvier 2018)
Hôpitaux en crise : les députés PCF accusent le gouvernement
PIERRIC MARISSAL ET AUDREY PAILLASSE
VENDREDI, 19 JANVIER, 2018
HUMANITE.

A l’occasion de sa niche parlementaire, le groupe communiste à l’Assemblée nationale a mis en relief le mal-être hospitalier et l’inertie du gouvernement.

C’est un panorama accablant des établissements et du personnel de santé qui a été dressé, dans la nuit de mercredi à jeudi à l’Assemblée nationale, par les députés communistes. « Aux urgences du Kremlin Bicêtre pendant les fêtes, 20 lits ont accueilli 70 patients. (…) A Rouen, les ambulanciers du Smur (service mobile d’urgence et de réanimation – NDLR) sont en grève depuis plusieurs semaines pour dénoncer les conditions de prise en charge des patients. » L’énumération du député PCF de Seine-Maritime, Sébastien Jumel, continue. Il interpelle la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sur la situation dramatique des urgences dans les hôpitaux français, « porte d’accès au soin de beaucoup de nos concitoyens qui manquent de moyens, et nous avons des propositions », assure-t-il.

Un paysage sanitaire sinistré

Le groupe parlementaire communiste s’est saisi encore plus fermement de la question des hôpitaux depuis la publication, mardi, d’une tribune dans Libération, signée par mille médecins hospitaliers et cadres de la santé. Il prévoit d’ailleurs dans les prochains jours un tour de France des centres hospitaliers. « Vous n’avez pas pris la mesure de la crise profonde traversée par les établissements et leur personnel », a accusé Alain Bruneel. Le député PCF du Nord a affirmé que les « plans d’économies »continuent malgré l’état sinistré du paysage sanitaire. Il est notamment revenu sur la lettre adressée à la ministre et postée sur Facebook par Mathilde Basset, cette infirmière de 24 ans du CHU du Cheylard, dans l’Ardèche, qui alertait sur l’injonction de rentabilité qui déshumanisait sa profession.

En guise de réponse à cet état des lieux, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a réitéré sa volonté de « revaloriser la qualité » plutôt que la quantité, en invoquant la prochaine réforme de la tarification à l’activité (T2A) qui devrait aussi favoriser la « coopération » des établissements de santé, au lieu de les mettre en compétition.

De son côté, la députée PS et ancienne ministre de l’Outre-mer, Ericka Bareigts, s’est par ailleurs attardée sur l’état du CHU de la Réunion, qui selon elle n’échappe pas à la tendance générale en France. Elle a notamment rappelé l’importance capitale de l’établissement sur ce territoire bien particulier, et a affirmé que « 155 postes pourraient être supprimés ».

Lire aussi :

Hôpitaux en crise: les députés PCF accusent le gouvernement (L'Humanité, 19 janvier 2018)
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 08:01
Erdogan prêt à envahir le Kurdistan syrien? (L'Humanité, samedi 20 janvier)

Ce samedi 20 janvier, l'armée turque a annoncé avoir mené une nouvelle offensive contre des Unités de protection du peuple (YPG) dans le nord de la Syrie, alors qu'une offensive terrestre semble imminente. 

Les forces armées turques ont affirmé avoir frappé des positions des YPG en riposte à des tirs dans la région syrienne d'Afrine, contrôlée par cette milice kurde . Des frappes similaires avaient déjà eu lieu vendredi, ont-elles confirmé.
Les raisons de l’emballement turc viennent notamment de la décision américaine, dimanche 14 janvier, d’entraîner et d’équiper une force de 30?000 hommes en Syrie, dont les membres seraient majoritairement affiliés à l’YPG, les forces kurdes de Syrie, principal partenaire de la coalition internationale dans la lutte contre l’État Islamique mais qu’Ankara considère comme des terroristes affiliés au PKK. 
 

Menaces

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé à plusieurs reprises ces derniers jours de lancer une opération militaire terrestre conjointe avec des rebelles syriens pro-Ankara pour chasser les YPG du secteur d'Afrine. Ankara accuse les YPG d'être la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une rébellion dans le sud-est de la Turquie depuis plus de trente ans et est considéré par Ankara et ses alliés occidentaux comme une organisation terroriste.
Mais les YPG ont aussi été un allié incontournable des Etats-Unis, partenaires de la Turquie au sein de l'Otan, dans la guerre contre le groupe Etat islamique (EI). Elles ont joué un rôle majeur dans l'éviction des jihadistes de tous leurs principaux fiefs de Syrie ces dernières années. Le ministre turc de la Défense, Nurettin Canikli, a estimé vendredi que l'opération militaire avait « de facto commencé », mais a confirmé que les troupes au sol n'étaient pas encore entrées en territoire syrien.

Pas d'offensive sans l'accord des Russes

Les analystes estiment qu'aucune offensive majeure ne peut raisonnablement être lancée en Syrie sans l'accord de la Russie, présente militairement dans la région et qui entretient de bonnes relations avec les YPG. Le chef de l'armée turque, le général Hulusi Akar, et celui des services de renseignement Hakan Fridan se sont rendus à Moscou jeudi pour des entretiens au sujet de la Syrie avec leurs homologues russes.

Un risque d'embrasement en Turquie

Un assaut turc contre l’YPG risque aussi de provoquer la révolte des Kurdes de Turquie, solidaires dans leur grande majorité des Kurdes syriens. “Vous pensez ne faire qu’une bouchée d’Afrin, mais vous vous y casserez les dents. La population locale ne se soumettra jamais à votre force, elle résistera et elle finira par vaincre”, prédit le journal prokurde Özgürlükcü Politika, régulièrement interdit par les autorités.
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 08:00
Liban: le calvaire des réfugiés syriens (Le Télégramme, Thomas Abgrall, 21 janvier 2018)

Certains réfugiés syriens passent leur sixième hiver au Liban. Depuis leur arrivée au pays du Cèdre, en 2012, leur situation n'a fait qu'empirer. Sans, pour l'instant, d'espoir de retour dans leur pays. 

De notre envoyé spécial. « Regardez dans quel endroit on vit, tout est sale ici ! », lance Amina, le visage cerclé d'un voile blanc, recouvert par une ample capuche de survêtement gris. Son regard perçant balaie ce qu'il reste encore du camp de tentes de Delhamiyeh, dans la plaine de la Bekaa, non loin de la frontière syrienne. Des briques de parpaing jonchent le sol boueux, au milieu de tuyaux en plastique, de cabines de toilettes en tôle défoncée, de vieux pneus. Le chaos au milieu des champs de culture d'oignon et de persil, avec, à l'horizon, les crêtes enneigées de la chaîne de l'Anti-Liban. Amina, mère de trois enfants, est sur le point d'être évacuée du camp qui comptait encore plusieurs centaines de réfugiés syriens, il y a un mois. « L'armée libanaise nous a prévenus à la mi-décembre que nous devions partir. Le soir de Noël, ils sont venus déloger de force des dizaines de personnes », raconte-t-elle en versant quelques brindilles dans un feu de camp. Il ne reste plus qu'une dizaine de tentes. Le motif invoqué par l'armée libanaise : tous les camps informels se situant dans un rayon de six à neuf kilomètres autour de la base aérienne de Riyak doivent être vidés pour « raisons de sécurité ». Pour Amina, c'est un prétexte. « Les autorités libanaises font tout pour nous faire repartir en Syrie. En six ans, nous avons été déplacés quatre fois. Nous sommes fatigués. »

« Nous restons ici pour nos hommes »


 

 

L'évacuation d'une dizaine de camps autour de Riyak a débuté en avril dernier. C'est le premier grand déplacement de masse de réfugiés au Liban. Selon le Haut-commissariat aux Nations unies pour les réfugiés (HCR), il a concerné près de 13.000 personnes. La maman de 32 ans rêve de retourner en Syrie, « plus belle que la France », mais ne partira pas du Liban tant que Bachar al-Assad restera au pouvoir. « Nous restons ici car nous avons peur pour nos hommes. Ils n'ont pas fait leur service militaire et iraient immédiatement en prison à leur retour. Même les plus vieux n'osent pas rentrer, de peur qu'on les utilise comme monnaie d'échange. » Toutes les familles du camp sont originaires de Homs ou de sa banlieue. Ironie du sort, une route nationale située à quelques centaines de mètres du camp mène directement à la « capitale de la révolution syrienne ». « La situation n'est pas encore revenue à la normale là-bas. Nos proches, restés sur place, parlent encore de bombardements, d'arrestations », explique une autre femme qui fait flamber une grosse pomme de terre sur les braises.

Moins de trois dollars par jour


« Le mois de septembre dernier a été le plus meurtrier depuis le début du conflit en Syrie. Seulement 10.000 réfugiés sur un million enregistrés au Liban sont retournés dans leur pays », affirme Lisa Abou Khaled, responsable de la communication au HCR. Tenter la traversée vers l'Europe ? Ils n'y pensent même pas. « Nous n'avons même pas les moyens de payer un loyer de 300 euros par mois, alors où trouver l'argent pour payer des passeurs avec tous nos enfants ? », s'esclaffe Karim, un jeune homme âgé de 22 ans, qui s'est joint à la discussion. Alors, ils sont coincés là, au Liban, à tuer le temps entre cafés, pauses « Cedars » (les cigarettes libanaises bon marché »), vivant de peu. Les hommes, pour la plupart, ne travaillent pas, ou bien au noir pour de petits salaires, car ils sont à 70 % sans papiers au pays du Cèdre. Depuis janvier 2015, le gouvernement libanais exige en effet que chaque réfugié de plus de 15 ans paye 200 dollars par an pour un permis de résidence. Une somme rédhibitoire. Et ceux qui veulent travailler doivent renoncer aux aides des Nations unies et se faire parrainer par un garant libanais (« kafeel »), souvent moyennant une somme importante. Les Syriens ne peuvent, de toute façon, travailler que dans trois secteurs : l'agriculture, la construction et le gardiennage. Ils restent cantonnés dans les camps pour éviter les check-points. « Il y a trois barrages militaires autour du camp. Si on est arrêté, on risque la prison, et on ne peut être libéré qu'en régularisant sa situation », explique Omar, un jeune père de famille, qui sirote du maté sur le seuil de sa tente reposant sur une fragile charpente en bois. Les réfugiés vivent surtout grâce à l'aide alimentaire de 27 dollars par personne et par mois du Programme alimentaire mondial et à quelques subsides temporaires du HCR ou d'associations caritatives. En décembre 2017, une étude publiée par les Nations unies a révélé que 58 % des réfugiés syriens au Liban résidaient dans une situation d'« extrême pauvreté », soit avec moins de 2,87 dollars par jour.
 

L'équivalent de 25 % de la population libanaise

Fin décembre 2017, le nombre de réfugiés syriens enregistrés par l'Onu au Liban est pour la première fois, descendu en dessous de la barre du million, une bonne partie d'entre eux ayant émigré vers l'Europe ou en Turquie. Le gouvernement libanais évalue, lui, leur nombre à 1,5 million, représentant environ 25 % de la population libanaise. Mais c'est la Turquie qui accueille le plus de Syriens avec près de 3,5 millions de réfugiés enregistrés. Après le Liban, la Jordanie est le troisième pays d'accueil, avec 655.000 personnes enregistrées. Au Liban, on les considère comme des « déplacés » car le pays n'est pas signataire de la Convention de 1951 relative au statut de réfugié. Si leur niveau de pauvreté a augmenté en 2017, cela s'explique notamment par la baisse de l'aide internationale. Les promesses de financement de la communauté internationale aux Nations unies, budgétées à hauteur de 450 millions de dollars pour 2017, n'ont été honorées qu'à hauteur de 56 %, compromettant jusqu'au dernier moment les aides d'urgence prévues pour aider 800.000 réfugiés à passer l'hiver. « Nous n'avons pas eu d'autre choix que de diminuer nos aides en cash aux familles », explique Lisa Bou Khaled, du HCR. La moitié environ des jeunes Syriens au Liban ne va pas à l'école, mais l'année 2017 a vu augmenter de près de 20 % le nombre d'enfants de 6 à 14 ans scolarisés. Un point positif dans la grisaille ambiante.


 

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 06:53

L'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes est une grande victoire pour tous ceux qui sont soucieux d'écologie, d'un aménagement harmonieux de l'ouest breton, de tous ceux qui refusaient la loi des aménageurs dictée simplement par la religion du béton et de la croissance économique des entreprises. La liste du Front de Gauche conduite par Xavier Compain aux Régionales de 2015 avait plaidé pour l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes. Au sein du Front de Gauche Morlaix, nous combattions ce projet depuis 2011.  

Pour ma part, comme de nombreux communistes de l'ouest, je me suis suis battu pour que cet aéroport de Notre-Dame-des-Landes refusé par une partie du monde paysan, la CGT Pays de Loire et la CGT Vinci, rejeté par le PCF Morbihan, Vendée, et majoritairement au sein d'une assemblée consacrée à la question en août 2015 par le PCF Finistère, porté par le MEDEF régional, la droite et le PS, ne voit pas le jour, en participant aux manifestations, en défendant pendant sept ans ceux qui résistaient à ce projet capitaliste et productiviste portant une vision de la croissance et de l'aménagement du territoire d'un autre âge.

La justification initiale de la construction d'un nouvel aéroport au nord de Nantes pour favoriser le trafic de marchandises par voie aérienne à l'ouest de la France et en Bretagne ne tenait pas puisque dans sa configuration ultime, le projet dont l'ambition avait été revue à la baisse, porté par Vinci, l’État et les collectivités locales, ne comportait pas une piste et des hangars adaptés aux gros porteurs et au trafic de marchandises.

Ce projet d'aéroport, s'il s'était concrétisé, aurait libéré des espaces très lucratifs pour les promoteurs immobiliers au sud de Nantes et contribuerait à renforcer le développement commercial et urbain à l'ouest de Nantes et sur l'axe Rennes-Nantes, qui concentre déjà beaucoup de dynamisme démographique, d'investissements, d'emplois, au préjudice du centre-Bretagne et de l'ouest de la Bretagne.

La démocratie était en jeu dans ce débat sur Notre-Dame-des-Landes : le rejet des grands projets repose sur un questionnement sur leur utilité mais aussi sur la façon dont ces projets sont élaborés. L'avis des gens ne s'exprime qu'en phase terminale.

Cette co-élaboration des projets, on l'a beaucoup écrit, on ne l'avait pas beaucoup fait. Il y a intérêt à maintenir une vigilance citoyenne, y compris dans des domaines comme le ferroviaire, la LGV, le TER, le fret. Il y a de la place en Bretagne pour développer par exemple un fret ferroviaire à grande vitesse.

Il était faux de prétendre que l'aéroport de Nantes-Atlantique était saturé ou qu'il posait des problèmes de sécurité particuliers.

En réalité, son extension et son réaménagement ne semblent pas avoir été envisagés avec beaucoup de sérieux.

Pour la Planète, on ne pouvait pas vouloir et accompagner une extension continue du transport aérien, surtout si c'est à travers le modèle social très discutable du low-cost. 

Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne s'intégrait pas dans un schéma politique planifié et discuté démocratiquement d'aménagement cohérent du territoire et des transports prenant en compte le routier, le ferroviaire, la question de l'intermodalité, du service public. Via le PPP avec Vinci, l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui reposait sur un financement majoritairement public, aurait profiter à des requins financiers dont le but n'est que les dividendes.

Dans la carte qui se profilait, on ne voyait pas de décentralisation, de déconcentration, mais au contraire de la concentration à l'échelle régionale et métropolitaine.

L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes risquait de justifier la fermeture des plus petits aéroports de proximité en Bretagne et de favoriser une intensification de la concentration des investissements, des emplois, et de la vitalité économique et démographique sur la frange est de la Bretagne, correspondant à une métropole connectée Nantes-Rennes. L'enjeu de la protection des terres agricoles et des zones humides a également été mis en avant dans nos débats au sein du PCF Finistère, à juste titre, comme celui d'affecter les moyens financiers publics à des besoins d'investissements véritables : hôpitaux, écoles, transport ferroviaire, fret ferroviaire...

Désormais, l'enjeu de redéfinition d'un schéma de transport et de mobilité pour le grand ouest reste entier avec notamment la rénovation de l'axe ferroviaire Rennes-Nantes. 

Ismaël Dupont.

Lire aussi: Notre-Dame-des-Landes: contre l'avis national des communistes disent "non" (Ouest-France, page Loire-Atlantique, vendredi 24 juin)

Ismaël Dupont, 18 janvier 2018

élu communiste à Morlaix.  

Abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes: une grande victoire pour tous ceux qui sont soucieux d'écologie, d'un aménagement harmonieux de l'ouest breton (Ismaël Dupont, 18 janvier 2018)
Partager cet article
Repost0
20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 09:15

KENNEDY RIEN CONSENT...

Àmon tour donc de souhaiter bonne année à mon « coping », Monsieur EM, et revenir sur ce moment, finalement peu commenté, de ses premiers voeux à la nation le 31 décembre 2017. Il faut retenir la superposition et la captation des paroles de John Kennedy à la nation américaine le 20 janvier 1961 : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandezvous ce que vous pouvez faire pour votre pays. » Le jeu du même et de la captation de ce qui sert de façon opportune est une technique éprouvée du centre radical.

Le message passe : MacronKennedy, même combat, même profil de président jeune. EM est les deux « en même temps ». Quoi de plus juste, à première vue, que de se réveiller et se porter volontaire pour le bien commun ? Ne soyons pas dupes. Ce n'est pas cela le message, mais exactement son contraire. Il s'agit de culpabiliser et d'isoler chacun des citoyens. Tu n'as pas réussi ? Tu n'as pas de job ? Tu n'es pas assez riche ? Tes parents ne sont pas assez haut placés pour avoir une bonne place dans Parcourssup ? C'est donc de ta faute. L'État ne peut rien pour toi, car c'est toi qui ne peux rien pour toi.

Le contrat social est inversé.

L'État se désengage et vous laisse seul. Comment ne pas penser à la Constitution de 1795 qui a fondé la république bourgeoise et censitaire du Directoire, la première et la seule Constitution précédée d'une déclaration des devoirs.

Article 4 : « Nul n'est bon citoyen, s'il n'est bon fils, bon père, bon frère, bon ami, bon époux. » La sphère du privé permet d'accéder aux valeurs civiques, au lieu du contraire qui était le fondement de la république sociale de 1792 : nul n'est bon père, bon époux s'il n'est un bon citoyen ! La république libérale du Directoire, la France louisphilipparde avec son « enrichissez-vous », voilà les bons voeux de la France macronarde. Non merci. Il faut le dire. Car, dans la politique du centre, et du faux modérantisme, qui ne dit rien consent et finit pas être enlisé dans la politique du marais.

 

LA RÉPUBLIQUE LIBÉRALE DU DIRECTOIRE AVEC SON «ENRICHISSEZVOUS», VOILÀ LES BONS VOEUX DE LA FRANCE MACRONARDE.

 

MA CHRONIQUE DE L'EXTREME CENTRE (PIERRE SERNA – L’HUMANITE – VENDREDI 19 JANVIER 2018)
Partager cet article
Repost0
20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 09:14

Par Laurence Giavarini Maîtresse de conférences en littérature, Sauvons l'université !

La communication ministérielle laisse croire que l'enjeu de la nouvelle réforme de l'université française ne concerne que l'entrée en licence, la suppression du tirage au sort et le remplacement du système d'admission postbac. Les «attendus» génériques étant fixés pour chaque filière, il reviendrait aux conseils de classe des lycées d'évaluer l'adéquation des candidatures à ces «attendus», puis aux universités d'ajouter les leurs et de contrôler pour chaque candidature leur niveau de satisfaction. Mais ce n'est pas si simple, car un nouvel algorithme viendra traiter les dossiers et classer les candidatures ­ APB est mort, vive APB!

Le ministère n'engagera aucun moyen supplémentaire sérieux permettant d'augmenter le nombre de places en IUT et en STS pour les étudiants issus des bacs professionnels et des bacs technologiques, de recruter de nouveaux enseignants dans les filières surchargées, d'assurer les enseignements de mise à niveau. Aucune des conditions minimales pour que la réforme réussisse n'étant respectée, l'objectif affiché ne peut être atteint. Une fois vérifiés et satisfaits les fameux «attendus», il n'y aurait plus de filières manquant de places, ni de mauvaise «orientation», ni d'«échec» en licence? Comment pourrait-il en aller ainsi dès lors que le recteur aura le pouvoir de contraindre les universités à accepter les étudiants qui resteraient sans solution d'inscription, quelles que soient les capacités d'accueil de l'établissement ?

Un coup pour rien donc ? Non, car le nouveau dispositif conforte des évolutions que le ministère tente de promouvoir depuis vingt ans. Il remet en cause à terme les quatre piliers de l'enseignement supérieur public français: le cadrage national des diplômes, la non-sélection à l'entrée, l'uniformité des frais d'inscription (historiquement bas en France), l'égalité entre les établissements. La loi n'évoque aucun de ces quatre points, pas plus que l'articulation entre grandes écoles et universités.

Or, l'instauration de plusieurs cursus au sein d'une même licence, du fait des dispositifs pour les étudiants plus «faibles» prévus par la nouvelle loi, produira une distinction croissante entre les différents diplômes de licence, induisant une dévitalisation du cadrage national... et la tentation pour les universités les plus «attractives» de créer leurs propres diplômes, quitte à les appeler autrement que « licence », avec la liberté de fixer leurs propres droits d'inscription: en quelques années, se développera ce qui existe déjà au niveau des masters, une variation de un à dix des frais d'inscription, sans même parler de la multiplication prévisible des licences proposées par des établissements privés.

Le fossé entre les universités recherchées (qui recruteront en premier) et les autres (présumées de deuxième choix dans tous les sens du terme) ne pourra que s'accroître.

L'inégalité des territoires, partagés entre facultés remédiant aux échecs du lycée et établissements articulant vraiment enseignement et recherche, sera ainsi organisée en un système sanctionné et voulu par la loi. Le renforcement des inégalités sociales devant le savoir en sera la conséquence mécanique. Fin de l'université publique.

 

 

AUCUNE DES CONDITIONS MINIMALES POUR QUE LA RÉFORME RÉUSSISSE N'EST RESPECTÉE.

APB EST MORT, VIVE APB ! - PARCOURSUP, OU COMMENT RENFORCER LES INEGALITES (L’HUMANITE DES DEBATS – VENDREDI 19 JANVIER 2018 – LAURENCE GIAVARINI)
Partager cet article
Repost0
19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 07:27
Des tableaux de Marie-Paule Kerebel exposés au Bar des Deux Rivières
Des tableaux de Marie-Paule Kerebel exposés au Bar des Deux Rivières

Une quinzaine de tableaux de notre amie et camarade Marie-Paule Kérebel, ancienne adjointe communiste de Morlaix aux affaires sociales, et accrochés par sa fille Elise, seront exposés au Bar des Deux Rivières place de la Madeleine à Morlaix. Le vernissage aura lieu le vendredi 19 janvier à 18h. L'occasion de retrouver le talent créatif et la très grande gamme de techniques et de sujets d'expressions de Marie-Paule qui, une fois en retraite surtout, était sans cesse en train de travailler la matière artistique.   

Des tableaux de Marie-Paule Kerebel exposés au Bar des Deux Rivières
Partager cet article
Repost0
19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 07:20
Mobilisation pour la libération d'Ahed Tamimi, qui aura 17 ans le 31 janvier, et risque 10 ans de prison pour avoir donné une baffe à un militaire israélien alors que ceux-ci venaient de tirer sur son cousin (AFPS)

Le 31 janvier Ahed Tamimi aura 17 ans.
C’est ce jour que le procureur militaire a choisi pour la convoquer pour la 5ème fois devant la cour militaire israélienne.
Certainement pas le meilleur contexte pour une jeune femme de 17 ans pour faire la fête.
Nous lançons donc un appel à lui envoyer des cartes d’anniversaire dans sa prison pour lui apporter soutien et solidarité.
Vous pouvez écrire à votre gré ou joindre le texte que nous vous proposons : de préférence en Anglais [1] ou en Arabe [2]

Envoyez vos cartes à cette adresse : 
Ahed Tamimi
HaSharon prison
Ben Yehuda, P.O. Box 7
40 330 Israel

Tarif du timbre : 1,30 euros

Demandons au gouvernement français d’exiger la libération immédiate de Ahed Tamimi !

Dans le cadre de la semaine internationale d’action lancée par Samidoun (du 10 au 20 janvier), écrivez au MEAE et à la Présidence :

Modèle de message :

Monsieur le Président / Monsieur le Ministre des affaires étrangères,
Vous connaissez la situation de Ahed Tamimi.
Voilà un mois que cette mineure est enfermée dans les prisons israéliennes au mépris du droit international.
Je vous demande de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour exiger de l’État israélien qu’il libère Ahed Tamimi et tous les enfants palestiniens détenus dans leurs prisons au mépris du droit international.
Signature

Affiche de la "street artist" Zola

>>Signez la pétition

[1Dear Ahed,
The 31st of January is your birthday : a special day that you should be spending with your family and friends.
But the occupiers decided otherwise : they are keeping you in prison and have chosen that day to bring you before the military court.
We are disgusted by what is being inflicted upon you, your family, Palestinian children, and all the Palestinian political prisoners who are fighting the occupation.
In solidarity with your fight for freedom,
Free Palestine !
Signature

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 06:53
Communiqué du PCF 56 au sujet de l'arrêt du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes

COMMUNIQUE DE PRESSE DU PCF 56 AU SUJET DE NDDL

Les communistes du Morbihan ont régulièrement fait connaitre leur opposition au projet d’aéroport de Notre Dame Des Landes. La décision du gouvernement d’abandonner celui-ci va donc dans le bon sens.

Cette décision correspond aux conclusions que la commission d’enquête a rendues publiques en décembre 2017 qui remettaient en cause certaines approximations du dossier initial.

 À ce sujet, on peut souligner que bien des éléments de l’enquête n’ont pas pu, de fait, être portés à la connaissance des un-es et des autres au moment du référendum limité au seul périmètre départemental. Le choix des votant-es aurait peut-être été alors différent. La démocratie suppose la transparence et la bonne connaissance partagée et sincère d’un sujet quand il est soumis à approbation.

Les communistes du Morbihan saluent tous ceux et celles qui se sont mobilisés contre ce projet destructeur d’aéroport. Ils continueront à s’impliquer dans ce dossier à l’aune de la société que nous voulons, respectueuse des hommes et de l’environnement, une société où le vivre ensemble l’emporte sur le capitalisme : le marché mondialisé, la concurrence et le profit.

Reste maintenant pour Macron-Philippe, le dossier « épineux » de la ZAD.

Là aussi, la raison, l’intelligence, la tolérance doivent prévaloir avant toute décision.

Les Zadistes et les autres habitants de la ZAD, pendant toutes ces années, ont su monter que des choix de société plus respectueux de l’environnement, de la qualité de notre alimentation, de l’écologie, de l’organisation des territoires, d’une agriculture adaptée au bocage étaient parfaitement légitimes et réalisables.

Un compromis doit être trouvé pour que ces choix de société, ces expérimentations sociales, environnementales et agricoles trouvent leur place dans un projet concerté avec les autres acteurs du territoire.

Si d’aventure, le gouvernement faisait le choix de l’affrontement en dehors de toute négociation, ce serait une grave erreur.

Le PCF 56 sera aux côtés de celles et ceux qui contestent « l’aéroport et son monde », et appelle à participer au rassemblement du 10 février à NDDL pour fêter l’abandon du projet et préparer l’avenir de la ZAD.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 06:49
Personnels en EHPAD-USLD: assez d'être méprisés! Tous à la manifestation du 30 janvier à Quimper! (tract de la CGT Belizal Argoat)
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011