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Le Chiffon Rouge
Morlaix
Un grand merci à Nono, le boulimique dessinateur carhesio-vannetais, à l'aise et chez lui partout en Bretagne, complice en philosophies, d'avoir croqué avec son talent et son humour habituel quelques-uns des protagonistes de cette étrange campagne, dont un petit candidat morlaisien mieux rasé qu'il ne le laisse penser, au drapeau rouge des partageux voulant monter bien haut, une campagne peut-être aussi involontairement drôle que les Dupont et Dupond vue de la planète Sirius!
Et qui, on l'espère, se terminera mieux, si les électeurs ne sont pas marteau, qu'une victoire sur tapis rouge d'un des compères de la bande des trois: MACRON, FILLON, LE PEN!
Ismaël Dupont.
Le mercredi 15 mars, de 15h30 à 17h30, dans le cadre de leur campagne législatives, Ismaël Dupont et Muriel Grimardias, candidats PCF-Front de Gauche dans la circonscription de Morlaix, ont été rencontrer Michel et Anne Gourvil, éleveurs de vaches laitières en transition bio au Kermeur à Plougonven. Ils étaient accompagnés de Martine Carn, ex-adjointe pendant plusieurs mandats à Plougonven et ex conseillère communautaire Front de Gaucge, de Xavier Compain, tête de liste du Front de Gauche aux Régionales et porte-parole du PCF sur les questions agricoles, et de cinq autres militants communistes: Michel et Yvette Prigent, Jean-Marc Nayet, Daniel Ravasio, secrétaire de la section de Morlaix, et Jean-Marc Nayet.
L'échange et la visite de la ferme, passionnante grâce aux explications de Anne et Michel Gourvil, ont permis de cerner les possibilités d'évolution de la filière laitière à travers une autonomisation par rapport aux marchands d'aliments, à l'usage des pesticides, et une volonté d'aller sur de l'extensif, des vaches nourries au pré, et de la qualité plutôt que d'augmenter indéfiniment la production, au risque d'entretenir la baisse du prix du lait acheté à l'agriculteur.
La ferme de Michel et Annie Gourvil, qui emploie un salarié en dehors du couple, compte 85 vaches laitières régulièrement renouvelées avec plus d'une vingtaine de veaux qui grandissent pendant plus de 2 ans avant de donner du lait. Michel et Annie Gourvil ne vendent que du lait avec un prix de catégorie A en respectant une mesure dans la production qui leur permet de nourrir leurs vaches essentiellement à l'herbe dans le pré. En passant en bio, ils diminueront leur nombre de vaches et leur production, mais seront presque totalement autonomes et pourront vendre à un meilleur prix car actuellement, il n'y a pas de différenciation entre le lait d'agriculture raisonnée, où l'on ne consomme très peu de pesticides, et le lait d'élevage intensif. Il reste 47 exploitations agricoles à Plougonven, contre 67 il y a quelques années.
Au niveau des élevages laitiers du Finistère, 1 tiers s'en sort très bien, 1 tiers en retire des revenus corrects et suffisants, et 1 tiers subit l'endettement et une quasi absence de revenus.
Pour Michel Gourvil, les principaux problèmes sont l'absence de sensibilisation des agriculteurs à leur intérêt, une agriculture durable et peu exigeante en aliments, en pesticides, davantage auto-suffisante et extensive, et l'absence de solidarité. Un changement de mentalité serait facilitant pour faire durer les exploitations et permettre plus d'épanouissement au travail.
Michel et Anne Gourvil ont pu faire partager leur amour du métier et les leçons de leur longue et riche expérience. Cette visite qui faisait suite à la rencontre avec un cultivateur de primeurs bio à l'île de Batz le matin s'inscrit dans la construction d'un atelier législatif des candidats PCF sur l'agriculture partagé entre la circonscription de Guingamp et la circonscription de Morlaix.
La prochaine réunion publique sur l'agriculture est prévue dans le Trégor le mois prochain.
Photo de Jean-Marc Nayet: sur la photo, de gauche à droite, Xavier Compain, Muriel Grimardias, Daniel Ravasio, Ismaël Dupont, Annie Bergot Le Calvez, Serge Puil, Alain Glidic, Jean-Luc Le Calvez, Camille Glidic Le Calvez et sa fille
16 mars 1978 : Naufrage de l'Amoco Cadiz
Le jeudi 16 mars 1978, l'Amoco Cadiz, un pétrolier construit en 1974 et immatriculé au Libéria (234.000 tonneaux, de 330 m de long), affrété par la compagnie américaine Amoco Transport, filiale de la Standard Oil, s'échouait au large des côtes bretonnes.
Ce naufrage, provoqua une marée noire considérée, aujourd'hui encore, comme l'une des pires catastrophes écologiques de l'histoire.
Venant du Golfe Persique, le supertanker "Amoco Cadiz" fait route vers Rotterdam.
Alors qu’il double l’île d’Ouessant, avec près de 227.000 tonnes de pétrole dans ses citernes et une météo très mauvaise, il subit une avarie de barre.
Avec des rafales d’ouest atteignant 130km/h, le pétrolier incapable de se diriger subit les déferlantes et commence à dériver.
Les 42 hommes d'équipage sont sauvés avant que le bateau ne sombre.
Le navire s'échoue peu de temps après sur les rochers de Portsall dans le Nord-Finistère.
360 km de côtes seront souillés par les nappes de pétrole et 200.000 hectares de surface marine pollués.
A l'aube du 17, c'est un spectacle de désolation que découvrent les habitants.
Une épaisse nappe marron écrase les vagues et se répand lourdement sur les plages et les rochers. L'odeur écœurante du brut est transportée par les rafales loin à l'intérieur des terres.
En quelques jours, l'intégralité de la cargaison va se répandre au grès des vents et des courants sur près de 360 km de côtes entre Brest et la partie ouest de la Baie de St Brieuc.
Tous les moyens déployés, l'armée y compris, furent insuffisants pour contenir le désastre, les moyens techniques se révélant insuffisants et le matériel inadapté.
Pour toute une région, c'est une catastrophe économique qui vient s'ajouter au désastre écologique. La pêche, l'ostréiculture, la récolte des algues, le tourisme en sont les premières victimes
Un naufrage qui n'a pas servi de leçon...
A La Poste, la course au profit se substitue à l’intérêt général.
L’égalité de traitement pour tous, les droits et garanties de l’ensemble des salariés et la cohésion sociale sont remis en cause. La popularité et l’attachement au service public postal vient de la relation privilégiée entre l’usager et le facteur ou guichetier.
Ce lien est aujourd’hui peu à peu détruit par une politique qui répond uniquement aux impératifs de rentabilité et de productivité.
Pourtant, le service public répond aux besoins essentiels et vitaux des populations et à ce titre ses activités ne peuvent pas être traitées comme des marchandises.
Après avoir mis à mal les zones rurales, la Poste s’attaque désormais aux bureaux de poste des zones urbaines et a annoncé sa volonté de réduire de moitié les bureaux de plein exercice.
Dans le même temps, elle réorganise complètement son schéma d’acheminement pour répondre uniquement aux besoins des nouveaux acteurs du e-commerce: Amazon, Vente-Privée, C-discount, etc. La distribution matinale du courrier est remise en cause tout comme le passage du facteur 6 jours sur 7 partout sur le territoire.
Conséquence : l’activité économique tout comme le lien social sont profondément dégradés.
Les luttes pour le maintien des bureaux de poste et contre les réorganisations dans les services de distribution se multiplient avec les postiers, la population, les organisations syndicales et les élus communistes.
De nombreuses actions ont eu lieu ces derniers mois et continuent aujourd’hui : rassemblements devant les bureaux menacés, devant les préfectures, devant les mairies, dizaines de milliers de signatures de citoyens… mais aussi interventions des sénateurs et députés communistes. Partout où le service public postal et l’avenir des postiers sont menacés, les élus communistes et progressistes avec force.
De très nombreux vœux ont été déposés par les communistes ont souvent été adoptés dans les conseils municipaux.
Déjà, de nombreuses victoires sont enregistrées et ont permis à la fois le maintien de bureaux de poste mais également le maintien d’emplois de postiers. Ces luttes et batailles politiques peuvent s’élargir et doivent s’inviter dans le débat des élections présidentielles et législatives. Pour revenir à un statut public de La Poste, pour la défense et la consolidation des missions du service public postal et pour un statut public des postiers répondant à leurs besoins et ceux de la population, le nombre de député-e-s communistes élus à l’Assemblée nationale sera déterminant.
Dans cette campagne nauséabonde, face aux avantages scandaleux que certains s’octroient sur le dos du peuple, il n’y aurait pire agissement que la résignation ou la division des forces de gauche. En ce sens, le PCF appelle à un large rassemblement des forces progressistes autour d’un pacte de majorité porteur d’avenir pour le peuple et le pays.
En 2016, c’est pour le groupe La Poste et ses filiales :
• chiffre d’affaires de 23 294 millions d’euros, en progression de 1,1%
• résultat d’exploitation de 975 millions d’euros, en croissance de 11,5%
• résultat net part du groupe de 849 millions d’euros, en hausse de 33,6% Pour les postiers et les citoyens :
• 7023 suppressions d’emplois
• 500 bureaux de poste menacés de fermeture en 2017
• 4000 fermetures prévues d’ici 2020 !
CONTRAT DE PRÉSENCE POSTALE
SANS L’ACTION DES COMMUNISTES les maires et la population ne seraient plus consultés ni informés
A la Fête de l’Humanité, en septembre dernier et à l’initiative des communistes, un appel est lancé pour le maintien des bureaux de poste par une centaine de personnalités : militant-e-s syndicalistes, associatifs, élu-e-s progressistes… convergence des services publics. Cet appel dénonce avec vigueur le projet de contrat tripartite entre l’état, La Poste et l’Association des maires de France qui prévoyait que les fermetures de bureaux ne fassent plus l’objet d’un avis du conseil municipal.
Cet appel fortement relayé et popularisé par de nombreuses initiatives se traduira par le refus de l’Association des maires de France de signer ce contrat en l’état. Une renégociation réintroduit sous certaines conditions la consultation des conseils municipaux sur les modifications d’horaires d’ouverture et les fermetures de bureaux de poste.
CONTRAT DE PRÉSENCE POSTALE
LA BATAILLE Continue !
Signez et faites signer
L’appel unitaire www.change.org/p/la-poste-la-poste-service-public-pour-toutes-et-tous-partout
1. Se battre partout, pied à pied, pour empêcher toute fermeture d’un bureau de poste. Objectif: zéro fermeture de bureau de poste !
2. Demander que les CDPPT (Commissions départementales de présence postale et territoriale) soient élargies aux associations d’usagers et organisations syndicales représentatives du personnel
3. Agir pour augmenter sensiblement les ressources du fonds de péréquation et l’orienter exclusivement en faveur du maintien et de la rénovation des bureaux de postes
4. Agir pour maintenir et renforcer le maillage des services publics. Dans les territoires suburbains et ruraux, agir pour leur réimplantation avec une gestion démocratique et participative.