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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 07:18
Samedi 30 novembre - Dimanche 1er Décembre: programme de la fête de l'Humanité Bretagne 2019 à Lanester (parc des expos de Lorient)
Samedi 30 novembre - Dimanche 1er Décembre: programme de la fête de l'Humanité Bretagne 2019 à Lanester (parc des expos de Lorient)
Samedi 30 novembre - Dimanche 1er Décembre: programme de la fête de l'Humanité Bretagne 2019 à Lanester (parc des expos de Lorient)
Samedi 30 novembre - Dimanche 1er Décembre: programme de la fête de l'Humanité Bretagne 2019 à Lanester (parc des expos de Lorient)
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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 07:15
Face au climat malsain, au vent de haine qui souffle dans le pays, ne cédons rien à l'extrême-droite. Faisons grandir les mobilisations pour le referendum ADP, contre la réforme des retraites, amplifions notre intervention dans les entreprises et les lieux de travail avec l'ambition d'unir les travailleurs.euses et les forces de gauche et de construire l'alternative politique.
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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 06:55
En 2019, Israël a détruit un nombre record de maisons palestiniennes à Jérusalem (Agence Media Palestine)
En 2019 Israël a détruit un nombre record de maisons palestiniennes à Jérusalem

Israël a démoli un nombre record de maisons à Jérusalem Est Occupée en 2019, le nombre le plus important des 15 dernières années, a rapporté jeudi l’association israélienne de défense des droits B’Tselem.

Plus de 140 logements palestiniens ont été démolis, ce qui a causé le déplacement de 238 Palestiniens, dont 127 mineurs.

Parmi les logements qui ont été détruits, 39 l’ont été par les propriétaires eux mêmes, après qu’ils aient reçu d’Israël l’ordre de démolition, afin d’éviter d’encourir les frais de démolition par la municipalité.

Les démolitions de cette année ont de loin dépassé le chiffre le plus élevé des démolitions qui avaient eu lieu en 2016 où 92 maisons avaient été détruites.

Depuis que B’Tselem a commencé à répertorier en 2004 les démolitions de maisons à Jérusalem Est, Israël a détruit un total de 949 logements, déplaçant ainsi plus de 3.000 Palestiniens.

Lire la suite de cet article en date du 25 octobre dernier sur le site de l'Agence.

Le journal "Le Monde" rapporte également en date du 31 octobre dernier que le régime israélien a donné son feu vert à la construction de 2 342 nouveaux logements dans les colonies illégales: 

Israël approuve la construction de nouveaux milliers de logements dans les colonies

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1 novembre 2019 5 01 /11 /novembre /2019 21:28
Appel à la force des peuples. L’Amérique latine au cœur (Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord - Jeudi 31 octobre)
Appel à la force des peuples. L’Amérique latine au cœur
Jeudi, 31 Octobre, 2019

Par Fabien Roussel Secrétaire national du PCF, député du Nord

 

«Elles s’ouvriront à nouveau, un jour, les longues avenues, devant les hommes libres qui construiront un monde nouveau. » En regardant ces derniers jours les images des manifestations au Chili, le dernier message du président Allende adressé à son peuple depuis la Moneda bombardée résonne dans ma mémoire. Chili, Équateur, Haïti, Argentine, Colombie, Honduras, Brésil, Costa Rica, partout les peuples se lèvent et leur clameur s’élève, des Andes jusqu’au Rio de la Plata : « Dehors le FMI et les gouvernements corrompus, bas les pattes mister Trump ! » À Cuba ou au Venezuela, d’autres défendent avec leur gouvernement des projets de société fondés sur la justice sociale, la paix, et d’entente, malgré les violentes tentatives d’étouffement conduites par l’impérialisme états-unien et les institutions financières. Les manifestations redessinent le visage de « Nuestra América », l’Amérique de Bolivar et de José Marti, une Amérique indienne, métisse, blanche et noire, en bloc insurgée.

Un grand espoir se lève : le Chili chante et danse la cueca face aux militaires. En Amérique latine, 17 millions de femmes et d’hommes, surtout des enfants, vivent dans l’extrême pauvreté. Les politiques d’austérité, les fonds vautours, pillent, rançonnent, tandis que les multinationales font ventre de tout : santé, éducation, transports, eau, électricité, richesses minières. Avec la complicité de gouvernants corrompus. Cela ne suffit pas. Pour faire payer aux plus pauvres la crise, le Fonds monétaire international (FMI) impose de nouveaux tours de vis, tandis que les gouvernants déclarent la guerre aux peuples. À Santiago, Quito, Tegucigalpa, Port-au-Prince, l’armée n’intimide plus. En Uruguay, la rue s’oppose au projet de la droite d’autoriser l’armée à maintenir « l’ordre intérieur ». Dimanche, les électeurs ont placé en tête de l’élection Daniel Martinez, du Front large, qui confirme sa place de première force politique du pays.

Les rétropédalages des gouvernants n’éteignent pas la révolte. En Équateur, le gouvernement a annulé les mesures qui avaient déclenché la marche indigène sur Quito suivie d’une chasse aux militants syndicaux et associatifs. Au Chili, après l’historique mobilisation populaire du 25 octobre, le président Piñera a fait démissionner plusieurs de ses ministres dans une opération de maquillage, envisage la levée de l’état d’urgence et le retrait des militaires actuellement dans les rues. L’arrivée ce lundi d’une mission du comité des droits de l’homme de l’ONU n’est pas étrangère à ces décisions. Au Honduras, les manifestants exigent la destitution du président Hernandez dont le frère, narcotrafiquant, vient d’être jugé à New York. Depuis juin, à Haïti, pays des « morts sans importance », le peuple réclame le départ du président Jovenel dont le clan corrompu a empoché l’aide accordée par le Venezuela. En Argentine, le président Macri a plongé le pays dans une crise ravageuse comparable à celle de 2010. Il vient d’être sévèrement battu par Alberto Fernandez et Cristina Kirchner. En Colombie, « le pays où vit la mort », des centaines de militants sociaux ont été assassinés ces derniers mois. Le président, homme lige des États-Unis dans l’agression contre le Venezuela, a enregistré, dimanche, une nette défaite aux élections régionales et municipales.

Les coups d’État « institutionnels » ont de plus en plus de mal à fonctionner. Au Brésil, le complot ourdi pour destituer Dilma Rousseff et jeter Lula en prison est éventé, la plupart de ses instigateurs poursuivis pour corruption. Comme au Venezuela, en Bolivie, la tentative de la droite de contester la réélection du président Evo Morales se heurte à la détermination du mouvement social. « Ils ont les armes mais nous avons la force de nos peuples », a déclaré le président de Cuba, Miguel Diaz Canel, devant les « non-alignés » réunis en Azerbaïdjan. La preuve par Cuba, sur la ligne de front depuis soixante ans, que l’empire nord-américain étrangle chaque jour un peu plus. Chaque semaine, une nouvelle mesure renforce le blocus. Isoler, affamer, désespérer, l’administration Trump ne recule devant rien, ne respecte rien, ni l’ONU, ni les règles de l’OMC, aucun traité international. Les gouvernants européens protestent timidement parfois mais laissent faire. Nous en appelons à la force des peuples, en premier lieu au nôtre, pour faire entendre le souffle de la solidarité.

 
Appel à la force des peuples. L’Amérique latine au cœur (Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord - Jeudi 31 octobre)
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1 novembre 2019 5 01 /11 /novembre /2019 19:49
Photo Jean-Marc Nayet - Conférence de presse de Morlaix Ensemble - Une ville sociale, écologique et solidaire, 22 octobre 2019

Photo Jean-Marc Nayet - Conférence de presse de Morlaix Ensemble - Une ville sociale, écologique et solidaire, 22 octobre 2019

Invitation

La liste d’union de la gauche

« Morlaix Ensemble – Une ville sociale, écologique et solidaire »
s’est lancée dans la campagne des élections municipales de mars 2020.

Elle a présenté son pré-programme municipal à la presse le 22 octobre dernier.

Vous êtes invité.e.s
le 2 novembre
à 10h00
au 2 petite rue de Callac

pour le lancement de son

Comité de soutien

Si vous le souhaitez, vous pourrez échanger avec une équipe diverse, ouverte, et adhérer à notre comité de soutien.

Vous pourrez ainsi vous engager dans la campagne, en soutenant notre liste, ou/et en participant à la campagne, ou en désirant t’investir sur la liste municipale. En donnant tes idées et tes propositions sur la campagne et le projet.

Nous aurons en fin de réunion le plaisir de partager le verre de l’amitié.

Pour Morlaix Ensemble (liste ouverte soutenue actuellement par Génération.s, le PCF, le PS)

Jean-Paul Vermot
Catherine Tréanton
Ismaël Dupont

 

Ensemble Morlaix ... : rendez-vous le 2 novembre à 10h pour une réunion publique de constitution de notre collectif de campagne (2 petite rue de Callac) - Notre conférence de presse et notre projet pour construire une majorité et une politique de gauche à Morlaix

Municipales. Jean-Paul Vermot se lance dans la bataille à Morlaix (Le Télégramme, 22 octobre 2019)

Notre projet à cette étape :

 

1. Associer les citoyens aux prises de décision et démocratiser le fonctionnement de la municipalité:

 

Faire de la démocratie participative et de l'implication des habitants et des acteurs de la ville (associations, etc.) dans les choix de gestion, d'investissement, un des grands axes de notre mandat de gauche pour la ville est une priorité pour nous.

- des conseils de quartiers et des élus référents de quartier

- un conseil municipal des jeunes, un ou des budgets participatifs

- des commissions extra-municipales ouvertes aux associations et citoyens, des commissions municipales qui soient des lieux d'élaboration et de débat

- des assises de la ville avec les citoyens et associations

- une concertation large avant les grands projets et le vote du budget primitif qui pourra donner lieu à un compte rendu de mandat annuel et une projection sur les projets à venir.

- une relation de dialogue et de travail véritable avec les associations et le personnel municipal, les représentants syndicaux qui doivent être considérés comme des vrais partenaires, etc.

Nous voulons étendre cette conception d'une citoyenneté active et d'une démocratie de participation citoyenne et populaire à la communauté d'agglomération elle aussi selon des modalités que l'on devra définir ensemble et avec les autres équipes de gauche de Morlaix-Communauté.

 

2. En lien avec Morlaix-Communauté, redynamiser la situation de l'emploi et de l'économie, travailler à la problématique du logement, des services publics et du bien vivre à Morlaix pour faire revenir et conserver des habitants.

 

Pour l'économie, nous pouvons envisager la création d'une agence de développement de l'économie dont les objectifs seraient l'animation des filières économiques (métallurgie, biotechnologies, construction, santé et soin, transition écologique, numérique, formation, etc.), la communication, le financement des projets, la création d'une ZAC d'activités sur le quartier de la gare pour y favoriser la création d'activités d'avenirs, la mise à disposition de locaux commerciaux pour aider les porteurs de projets, l'émergence de projets internationaux en appui avec la Métropole BMO (Inde, Cornouailles, Allemagne, Afrique), la reconquête de l'habitat avec un programme de rénovation en utilisant les outils d'achat public (Foncière de CDC Habitat ou outil propre).

Nous pensons aussi développer la formation aux nouveaux métiers du numérique et de l'informatique, gisement d'emplois importants, travailler tout particulièrement sur l'insertion des jeunes dans le travail en nous donnant des objectifs dont le niveau de satisfaction serait mesurable et en ne craignant pas d'expérimenter des dispositifs novateurs.

Nous examinons en ce moment la possibilité et les avantages d'une inscription dans la démarche « Zéro chômeur de Longue Durée », comme Saint Thégonnec-Loc Eguiner, et voulons d'une participation beaucoup plus active et revendiquée de la ville au service public de l'emploi, à l'insertion des jeunes dans la vie professionnelle, à la lutte contre le chômage de longue durée.

Des expérimentations ont été faites ailleurs qui peuvent être tentées ici, il y a aussi à innover localement pour faire reculer le chômage, la précarité et la pauvreté dans un des bassins d'emplois les plus sinistrés de Bretagne. Nous nous donnerons des objectifs et nos politiques en matière de réduction du chômage feront l'objet d'une évaluation régulière.

Nous renforcerons les mesures de prévention contre le risque inondation à Morlaix.

Ces objectifs fondamentaux pour l'avenir de la ville impliquent de travailler en étroite collaboration avec Morlaix Communauté dans le cadre d'une majorité de gauche, et donc de mettre notre projet en débat au niveau du groupe de gauche communautaire et de tenir compte aussi du travail communautaire en cours dans les différentes équipes de gauche des communes avoisinantes.

Nous voulons travailler à renforcer nos coopérations. Avant même de parler de fusion ou de grand Morlaix, on peut développer les projets, actions et achats communs, proposer la conférence du pôle aggloméré associant Saint-Martin-des-Champs, Plourin-les-Morlaix et Sainte-Sève, pour y développer toutes les collaborations possibles. Travailler aussi à avoir une relation plus confiante, franche et apaisée avec Morlaix-Communauté, en évitant les postures politiciennes qui sont celles de la majorité morlaisienne actuelle.

 

3. L'indispensable transition écologique est un moteur de développement économique en même temps que de qualité de vie et d'exemplarité pour faire face aux enjeux vitaux de la crise écologique et climatique.

Nous voulons le développement des circuits courts alimentaires sur la cuisine centrale et la commande publique, le Bio en commun (appui municipal dans l'accessibilité de tous au bio local), le développement des potagers, des arbres fruitiers et de la végétalisation, une halle des circuits courts alimentaires au centre-ville, un choix du « Zéro pesticide », le développement de la ville vers la promotion des déambulations et trajets piétons et cyclistes, le développement du transport en commun et de l'usage des bus par la gratuité du transport.

Nous voulons expérimenter l'extension du secteur piétonnier du centre-ville.

Nous veillerons à ce que nos espaces publics, rues, venelles ou trottoirs, parcs et jardins permettent à toutes et tous, valides ou handicapés, de se déplacer, se promener ou se rencontrer en toute quiétude, de jour comme de nuit. Il s'agira de veiller à la qualité des lieux, des revêtements, de l'éclairage et de l'accessibilité.

Un audit énergétique du patrimoine de la ville, couplé à un plan pluriannuel de travaux d'économies d'énergie sur les bâtiments municipaux, sont nécessaires.

Nous voulons également que notre liste défende la gratuité du transport en commun sur le pôle urbain et travaille dessus pour argumenter auprès des autres élus de Morlaix-Communauté, dans le cadre d'un contrat de majorité et d'un projet communautaire à construire ensemble, quitte à y aller progressivement (en commençant par exemple par la gratuité pour les – 26 ans par exemple, et gratuité de navettes haute fréquence dans le centre-ville reliées à des parkings). 

Il faut aussi travailler pour favoriser les mobilités et le désenclavement des quartiers sur les horaires, l'accès au transport en commun le dimanche, les dessertes des quartiers. Tout le plan de circulation sur Morlaix est à repenser.

 

4. Défense des services publics

 

Nous défendons la reprise en gestion publique du Transport en commun et une densification des offres de transport en commun sur le réseau péri-urbain, avec de nouvelles lignes et des fréquences et dessertes améliorées. C'est aussi une condition pour que les autres majorités en place à Morlaix Communauté acceptent de financer la gratuité du transport en commun.

Nous soutenons la création de la régie publique de l'eau de Morlaix-Communauté, outil nécessaire pour améliorer la qualité de l'eau, des réseaux, et préserver la ressource.

La qualité de vie à Morlaix passe aussi par la défense des services publics et de vrais moyens pour leur fonctionnement, comme à l'hôpital, la Poste, dans les écoles publiques, pour les liaisons ferroviaires pour le fret et les personnes et la relance de la ligne Morlaix-Roscoff, les Finances Publiques (notre majorité municipale devra résister aux politiques néo-libérales et d'austérité), mais aussi par la construction de nouveaux services publics.

En lien avec la médecine de ville et l'hôpital public, nous voulons étendre l'accès aux soins des Morlaisiens en envisageant la réalisation d'un centre de santé public multi-spécialités pouvant salarier des professionnels de santé. Ce centre de santé permettrait de sédentariser sur Morlaix et sa région des spécialistes et de lutter contre la raréfaction de certaines offres de soins tout en s'adaptant aux évolutions des métiers et des aspirations en terme de temps de travail et de manière de travailler des professionnels de santé.

 

5. Vie associative, jeunesse et sports

 

Nous voulons avancer rapidement sur le chantier d'une maison des associations. Trop d'associations peinent à obtenir des locaux pour exercer leurs activités, se réunir. Or, la richesse du tissu associatif est une des vraies forces de notre ville et un facteur de qualité de vie essentiel. Dans nos choix d'investissements, la création d'une maison des associations est fondamentale, qui pourrait comporter un accueil en lien avec le Resam et/ou les services de la ville permettant une mise à disposition de services et d'information pour les associations.

Nous voulons aussi une politique plus dynamique, participative ambitieuse pour la Jeunesse, son accès à la citoyenneté, aux loisirs, aux arts à la culture et aux sports : à réfléchir, des Tickets Sports à dynamiser avec des moyens supplémentaires (découvertes des sports et des arts avec les élèves), chèques vacances pour les jeunes (pour l'accès aux loisirs et à la culture), colos et camps de découverte sportive, culturelle, touristique à tarifs accessibles pour les familles.

Il nous semble prioritaire aussi de se pencher sur une rénovation en profondeur des locaux de la MJC pour accompagner le développement de ses activités, et son caractère central pour l'éducation populaire, la politique de mixité et d'accompagnement de la jeunesse vers le bien-être et l'émancipation dans la ville. Nous voulons construire avec MAJ, la MJC, Carré d'As, les services jeunesse de Morlaix Communauté, le 2 D, une politique jeunesse visant à la réussite, l'accès à la culture et aux loisirs, à une mixité respectueuse, l'apprentissage citoyen et l'émancipation des jeunes.

Dans le domaine de la politique sportive, il y a beaucoup à faire :

  • Au niveau de la promotion du sport (et de la santé), aider les associations à adapter leur système tarifaire pour permettre l’accès à la pratique au plus grand nombre. Encourager les clubs sportifs à mettre en place des opérations de type « tickets sport » pendant les congés scolaires. Possibilité à étudier de bourses en fonction du quotient familial pour encourager les pratiques sportives des jeunes.

  • Au niveau de l’initiation, renforcer les liens entre l’école et les clubs pendant le temps scolaire (intervenants extérieurs qualifiés), entre les accueils périscolaires, les accueils de loisirs et les clubs hors temps scolaire.

  • Au niveau des investissements, adapter et améliorer les infrastructures des pratiques sportives collectives en extérieur (terrains en herbe ou synthétique). Envisager un agrandissement et une rénovation de la piscine de la Boissière.

  • Au niveau de la relation entre la mairie et les clubs sportifs, installer (réinstaller ?) un dialogue facilité, direct (office des sports) qui permette une consultation régulière des acteurs locaux du sport.

 

6. Politique sociale, personnes âgées

 

A l'EHPAD de la Boissière, à Belizal, et dans les autres structures, nous voulons travailler à améliorer la qualité de la prise en charge des personnes âgées, à contenir ou réduire le prix du séjour, à favoriser le lien et la mixité intergénérationnelle, améliorer la formation des intervenants et des professionnels, l'accès aux droits et aux bien-être des personnes âgées en perte d'autonomie. C'est aussi pour cela que nous nous engageons par exemple à soutenir fortement les missions de l'ORPAM, à travailler sur la problématique de lutte contre l'isolement et d'accès aux services des personnes âgées. Nous réfléchissons à une mise en place à Morlaix de forme d'habitats partagés, en particulier pour les seniors.

Il nous paraît aussi important dans le domaine social de reprendre la réflexion sur l'épicerie sociale et sur d'autres dispositifs de lutte contre l'exclusion et la pauvreté. Il y a un projet global à définir, l'accumulation actuelle de dispositifs non coordonnés n'est pas satisfaisante.

De poursuivre, en concertation avec les habitants et en prenant en compte leurs points de vue, la réhabilitation de l'habitat locatif, HLM ou privé mais fréquenté par des habitants ayant des bas revenus. Oeuvrer pour la transition écologique de l'habitat social. De construire avec les acteurs publics et associatifs concernés un projet permettant de travailler à des dispositifs innovants et concertés pour lutter contre la pauvreté, l'exclusion.

Pour faire gagner du pouvoir d'achat aux citoyens morlaisiens, nous envisageons une démarche d'achat en commun et de négociation par la mairie de biens et de services utiles à la population.

 

7. La culture, un des atouts forts de Morlaix

Dans le domaine de la culture, on ne part pas de rien. Loin de là... La culture est le point fort de Morlaix, un de ses atouts essentiels en terme de qualité de vie, de richesse humaine, d'image et d'attractivité.

Le Théâtre du Pays de Morlaix connaît un vrai succès de fréquentation et d'estime, le projet SEW à la Manu est extrêmement ambitieux et prometteur, l'Espace des Sciences peut être un très bel outil de transmission et diffusion d'une culture technique et scientifique, en lien avec les enjeux écologiques contemporains. Le chantier de rénovation du musée est un projet qu'il faudra continuer à suivre de près pour faire en sorte que la ville tire le meilleur parti de ses investissements importants décidés par la majorité actuelle.

Et au-delà, il nous faudra accompagner et soutenir (parfois mieux qu'aujourd'hui) les associations culturelles, conventionnées ou non, particulièrement nombreuses, talentueuses et actives à Morlaix, être facilitateurs pour leurs initiatives, travailler sur la mise en cohérence. La ville doit être aussi moteur et initiatrice de projets pour des actions culturelles ambitieuses, faisant la place à la création, la culture vivante à volonté émancipatrice, donnant les moyens aux citoyens de penser et de rêver leurs vies. Une politique culturelle locale reste à définir avec ses priorités et une approche claire en termes d'objectifs car on ne peut pas faire que soutenir le réseau local, même si le terreau est important.

Nous souhaiterions donner plus d'exposition et de visibilité à nos artistes locaux, davantage valoriser les pratiques amateur (salon des artistes amateur l'été, participation des jeunes musiciens et musiciens amateur à des animations estivales, des vitrines pour les artistes.

Il pourrait être intéressant par exemple de continuer à valoriser l'image artistique de la ville autour du Street Art et de la Poésie, de mieux mettre en avant son patrimoine, son histoire maritime et commerçante.

Nous mettrons l'accent sur la démocratisation de l'accès à la culture (revenir à la gratuité du musée pour les Morlaisiens par exemple, s'intéresser à l'offre de transport pour l'accès aux évènements culturels), sur le fait que nous puissions aussi avoir des offres culturelles qui touchent toutes les couches de la population et les quartiers, et aux pratiques artistiques (pratiques tarifaires attractives).

Nous soutiendrons la création de l'école inter-communale de musique avec le souhait de nouveaux espaces d'accueil et souhaitons travailler à la baisse significative des tarifs du Patio et à l'augmentation de la capacité d'accueil pour l'enseignement musical et artistique.

 

8. Faire toute sa place à la culture bretonne et bretonnante à Morlaix

 

C'est à la fois un héritage à préserver, une réalité des pratiques en devenir porteuse d'identité et d'attractivité pour notre ouest breton (maison d'édition Skol Vreizh, Diwan, classes bilingues, KLT, pratiques des cours de breton, etc) et un vecteur de lien social. Nous voulons réaffirmer avec force l'identité bretonne de Morlaix car la spécificité et les différences d'un territoire sont porteuses de lien social et de richesse humaine, y compris dans les échanges et l'ouverture aux autres, à l'opposé d'une mondialisation économique qui appauvrit en homogénéisant. La richesse du tissu associatif lié à la langue et la culture bretonne dans la région de Morlaix, son implantation ancienne et sa vitalité en termes de pratiques et de productions, justifierait qu'on se penche à l'échelle de Morlaix-Communauté sur une « maison de la culture bretonne » (Ti Ar Vro), pouvant fédérer un certain nombre d'associations, mettre en commun des salariés, des services et des espaces.

 

9 - Droits de l'homme et solidarité internationale

Nous voulons aussi une municipalité qui organise l'accueil des réfugiés et migrants, conformément à sa tradition de solidarité, et qui promeuve la solidarité internationale, l'ouverture à l'international en partant des partenariats et projets existants et en les valorisant davantage (Palestine, Inde, Burkina Faso, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne...).

La défense des droits de l'homme nous semble essentielle comme valeur à défendre par notre municipalité de gauche.

 

10- Une pratique municipale des élus basée sur la proximité, l'écoute, la discussion, la bienveillance vis-à-vis des habitants, en vue d'une vie collective plus fraternelle et respectueuse de chacun.

 

Il ne s'agit là de pistes de politique municipale encore à préciser dans leur mise en œuvre que nous vous soumettons à la population morlaisienne en échangeant avec les habitants de Morlaix sur leurs attentes vis à vis de la nouvelle municipalité qui gèrera la ville en 2020 jusqu'en 2026.

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1 novembre 2019 5 01 /11 /novembre /2019 19:29
Faussaires

Longtemps, intellectuels et dirigeants occidentaux ont ironisé sur la manie des régimes soviétiques de réécrire l’histoire. Mais on ne les entend guère lorsque le Parlement européen révise celle de la seconde guerre mondiale. Le 19 septembre dernier, les eurodéputés ont adopté une résolution « sur l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » qui place sur un pied d’égalité « les régimes communistes et nazi ». Utilisé à vingt-deux reprises, le concept de « régimes totalitaires » réunit dans un même opprobre l’URSS envahie et l’Allemagne envahisseuse, les vingt-six millions de morts soviétiques et leurs assassins, le général Gueorgui Joukov et les responsables des camps d’extermination. Le Parlement européen « se dit préoccupé par le fait que des symboles de régimes totalitaires continuent à être utilisés dans les espaces publics et à des fins commerciales ». Faut-il, pour le tranquilliser, rebaptiser la place de la Bataille-de-Stalingrad, à Paris, « place du Marché commun », ou, comme en Hongrie, tenter d’interdire une marque de bière dont l’étiquette porte une étoile rouge ?

La résolution ne s’en tient pas à ce révisionnisme rudimentaire. « La seconde guerre mondiale, y lit-on aussi, a été déclenchée comme conséquence immédiate du tristement célèbre pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939. » Habituellement, les historiens attribuent la responsabilité du conflit à l’expansionnisme belliqueux de l’Allemagne nazie (1). Brûlant d’y associer l’Union soviétique, la résolution du Parlement de Strasbourg oblitère à dessein un autre épisode, moralement tout aussi embarrassant, mais qui implique cette fois d’irréprochables démocraties européennes : les accords signés à Munich en septembre 1938, à l’issue desquels la France et le Royaume-Uni autorisent Adolf Hitler à envahir les Sudètes, une région de la Tchécoslovaquie.

Hasard du calendrier, l’historien de la seconde guerre mondiale Christopher Browning rendait compte au même moment de l’état le plus avancé de la recherche sur cet événement (2). Il montre à quel point les démocraties, par volonté d’apaiser Hitler, l’enhardirent, le renforcèrent, et provoquèrent la guerre. « En 1938, l’Allemagne n’avait ni la marge de supériorité nécessaire pour remporter une victoire rapide ni la capacité de mener une guerre longue. » Or la Tchécoslovaquie, bien équipée, était alliée à la France et à l’URSS. Son annexion sans combat représenta pour les nazis une double aubaine. « L’industrie militaire tchèque réquisitionnée produisit un tiers des nouveaux modèles III et IV de chars d’assaut, cruciaux dans la victoire allemande en Pologne puis en France. » La capitulation de Munich porta également un coup aux opposants allemands du Führer. « Un groupe de conspirateurs antihitlériens projetait de renverser le dictateur sitôt qu’il partirait en guerre contre la Tchécoslovaquie. L’abjecte reddition de Chamberlain [Arthur Neville Chamberlain, le premier ministre britannique] à Munich a dérobé le tapis sous leurs pieds et donné à Hitler la victoire sans effusion de sang qui consolida sa position. »

Mais foin de ces recherches, puisque, désormais, ce sont des parlementaires européens qui écrivent l’histoire.

Pierre Rimbert

(1Lire Gabriel Gorodetsky, « Les dessous du pacte germano-soviétique », Le Monde diplomatique, juillet 1997.

(2Christopher R. Browning, « Giving in to Hitler », The New York Review of Books, 26 septembre 2019. Lire aussi Gabriel Gorodetsky, « Un autre récit des accords de Munich », Le Monde diplomatique, octobre 2018.

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1 novembre 2019 5 01 /11 /novembre /2019 08:45
Ramallah : l’armée israélienne kidnappe la députée palestinienne Khalida Jarrar (communiqué de l'AFPS)

Ramallah : l’armée israélienne kidnappe la députée palestinienne Khalida Jarrar

http://www.france-palestine.org/Ramallah-l-armee-israelienne-kidnappe-la-deputee-palestinienne-Khalida-Jarrar

Khalida Jarrar, députée palestinienne et dirigeante du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) a été kidnappée à son domicile à Ramallah dans la nuit du jeudi 30 octobre par l'armée israélienne. Un important dispositif militaire a envahi les rues de Ramallah pour l'enlèvement de Khalida et d'Ali Jaradat, écrivain et ancien prisonnier politique.
Khalida avait été libérée en février après 20 mois de détention administrative.
Préalablement, elle avait été arrêtée en 2015 et également maintenue en détention administrative.

La détention administrative permet aux autorités israéliennes de détenir des personnes pour une durée indéterminée, sans inculpation ni jugement, sur la base de «preuves secrètes» dont les députés et les détenus n’ont pas connaissance. La détention administrative a été condamné par des groupes de défense des droits de l'homme comme une pratique {«qui laisse les détenus sans défense face à des allégations inconnues sans aucun moyen de les réfuter, sans savoir quand ils seront libérés et sans être accusés, jugés ou condamnés.»}
Plus de 5000 prisonniers politiques palestiniens – dont 190 mineurs - croupissent dans les prisons israéliennes en violation du droit international.

Une fois de plus l’armée israélienne agit en toute impunité en zone A, zone placée par les accords d’Oslo sous autorité palestinienne.
Saeb Erekat, secrétaire général du comité exécutif de l’OLP a demandé à la communauté internationale d’intervenir en faveur de Khalida et de faire pression sur Israël pour obtenir sa libération.

L’Association France Palestine Solidarité exige la libération immédiate de Khalida Jarrar. Elle interpelle les parlementaires et les autorités françaises : il faut en finir avec l’impunité d’Israël qui considère que tout lui est permis, de l’arrestation d’un enfant de 9 ans à celle d’une députée palestinienne ou de journalistes et photographes, ainsi que la torture des prisonniers politiques palestiniens.

Nous attendons du gouvernement français qu'il réagisse fermement à ce nouveau déni du Droit, et des députés français qu'ils manifestent leur solidarité avec leur collègue emprisonnée.

Le Bureau National de l'AFPS

--

Al Jazeera, le 31 octobre 2019 

L’ancienne législatrice Khalida Jarrar a été arrêtée par des dizaines de soldats israéliens à son domicile à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Khalida Jarrar, membre du Front populaire palestinien pour la libération de la Palestine, photographiée chez elle à Ramallah. (Anadolu Agency)

Les forces israéliennes ont arrêté une éminente personnalité politique palestinienne à son domicile, à Ramallah, en Cisjordanie occupée, dans la nuit de mercredi à jeudi.

Khalida Jarrar, qui fut membre de l’ex-Conseil législatif palestinien, a été arrêtée à 3h du matin ce 31 octobre 2019 et conduite vers un lieu inconnu, rapporte les médias locaux.

Selon sa fille Yara Jarrar, la maison a été encerclée par plus de 70 soldats israéliens arrivés dans 12 véhicules militaires. 

« Maman et sa sœur dormaient quand ils se sont approchés » écrit Yara dans un message sur Twitter.

« Ma maman, Khalida Jarrar, vient d’être arrêtée, chez nous, à Ramallah, il y a quelques instants. Les forces de l’occupation israélienne ont fait une descente dans notre maison avec plus de 70 soldats, et environ 12 véhicules de l’armée. Maman et sa sœur dormaient quand ils sont arrivés ».#freekhalidajarrar #IsraeliCrimes #Israel #BDS pic.twitter.com/njPyi6ze3a

— Yafa Jarrar (@YafaJarrar) 31 octobre 2019

Jarrar, 56 ans, qui fut associée au Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), un parti de gauche considéré comme un groupe « terroriste » par Israël, a déjà été arrêtée en 2015 et 2017. 

Sa dernière libération des prisons israéliennes remonte à février, après qu’elle ait passé 20 mois en « détention administrative » – une forme d’internement où une personne est détenue sans procès ni accusation.

Selon Samidoun, réseau palestinien de solidarité avec les prisonniers, cela fait de longues années que Jarrar années la liberté des prisonniers palestiniens et elle-même est une ancienne vice-présidente et directrice exécutive d’Addameer, groupe de défense des prisonniers palestiniens.

« À l’intérieur des prisons de l’occupation israélienne, elle a joué un rôle de premier plan en soutenant l’éducation des jeunes filles mineures qui s’y trouvaient détenues, organisant des cours sur les droits humains et des révisions des examens obligatoires du niveau secondaire lorsque les autorités pénitentiaires leur ont refusé un professeur », écrit Samidoun sur son site web.

Actuellement, sept personnalités politiques palestiniennes sont enfermées dans les prisons israéliennes – donc cinq en détention administrative.

Traduction : BP pour l’Agence Média Palestine

Source: Al Jazeera

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1 novembre 2019 5 01 /11 /novembre /2019 08:37
Compte rendu du Conseil Municipal de Plouigneau par Roger Héré, élu d'opposition PCF

Compte-rendu du conseil municipal du 29 octobre 2019

 

Début du conseil : 19h.

1° Compte rendu du conseil du 27 août 2019 :

Pour les mêmes raisons que d'habitude (absence de réel compte-rendu des débats) l'opposition s'abstient sur ce point.

2° Rapports annuels

Mme le Maire présente des rapports annuels très succincts concernant l'assainissement collectif, l'eau potable, et l'assainissement non collectif :

R.Héré lui demande d'éclairer le conseil sur le contenu du projet à l'étude relatif au réseau d'assainissement collectif qui prévoyait, notamment :

- une réhabilitation du réseau pour 300 000 €;

- une instrumentation et mesure de surverse sur postes de relevage : 40 000 €;

- une extension du réseau secteur Tachennic et Bouillen ar c'hoz (1ère tranche ) 125 000 €.

Mme le Maire ne donne pas vraiment de précisions.

Joëlle Huon intervient pour indiquer que selon l'étude intervenue par Morlaix communauté (qui a pris la compétence à compter de 2017), l'état du réseau d'assainissement est très mauvais et que plus de la moitié des entrants en station d'épuration sont des eaux parasites (secteur du bourg). C'est le résultat d'un manque d'investissements depuis de longues années, sur le réseau, et que l'opposition avait signalé en début de mandat lorsque la commune avait encore la compétence assainissement.

R. Héré renchérit en indiquant que les eaux parasites sont constituées pour l'essentiel d'eaux d'infiltration (44% au total) qui sont le résultat de la porosité du réseau, et pour 10% par des eaux de captage d'eaux pluviales (voirie et particuliers) qui se déversent directement dans le réseau des eaux usées. Cela a pour conséquence, que la station fonctionne la moitié du temps pour traiter des eaux qui n'ont rien à y faire, et que par périodes de forte pluviométrie la saturation du réseau conduisait à ce que des eaux usées se déversent dans la nature en certains endroits.

La majorité s'offusque du constat de l'opposition qui consiste à dire, selon elle, que la commune n'a rien fait.

J. Huon et R. Héré interviennent pour dire que, si des actions ont été réalisées par la commune, celles-ci n'ont pas consisté en la rénovation du réseau dans ses parties anciennes qui en avait bien besoin, comme l'opposition l'avait indiqué à plusieurs reprises en conseil, en 2015 et en 2016.

 

4° Projet de parc éolien à Kernebet

Mme le Maire présente le dossier soumis à enquête publique pour un projet présenté par la SE Kernebet de création d'un parc de 5 éoliennes.

R. Héré s'interroge sur la société porteuse du projet, qui n'a de bretonne que le nom, puisqu'après avoir été créée et immatriculée à Rennes, elles a désormais son siège dans les Ardennes, son capital social étant détenu à 100 % par une société de droit Belge.

G. Guillou regrette qu'il n'y ait pas d'entreprises locales porteuses de tels projets.

Accord

 

4° budget commune : admission en non-valeur

Un dossier à très faible enjeu est présenté

Accord

 

5° Subvention

L'association "têtes de pions" (découverte de jeux de société) demande une subvention de 80 €.

Accord

 

6° projet des écoles

L'école de lannelvoez demande une subvention pour une classe de découverte (52 élèves de CM1 et de CM2) dans le Périgord.

Mme le Maire propose une subvention de 32,25 € par enfant.

Accord

 

7° Reprise de concessions abandonnées dans les cimetières

Il est demandé d'engager la procédure de reprise des concessions à l'état d'abandon dans les communes historiques de Plouigneau et Le Ponthou.

Accord

 

8° Echangeurs de Langolvas et de Coat Congar

Ce dossier porté par Morlaix communauté prévoit de supprimer la bretelle de sortie de RN 12 à Coat Congar (proximité Leclerc), d'ajouter une bretelle de sortie à l'échangeur de Langolvas.

Dominique Guzien demande quelle sera la solution à moyen terme pour l'accès à l'ancienne nationale 12 (rond-point de la Croix rouge ou ailleurs). Il craint la construction future d'une nouvelle route pour relier le rond-point de Langolvas à celui de la Croix Rouge, d'où son abstention.

Mme le Maire répond que l'on verra par la suite.

Accord pour le reste

 

9° Nouvelle salle polyvalente

 

Mme le Maire présente le résultat de la consulatation d'entreprises et la décision de la commission des marchés, pour un total de travaux de 744 458,30 € HT pour le bâtiment et de 102 679 € HT pour le terrassement et les aménagements.

La majorité propose de renouveler sa décision de renoncer à percevoir la taxe d'aménagement.

J. Huon rappelle la position de l'opposition qui pense que l'on aurait dû poser la question de la nécessité de la salle polyvalente dans le cadre d'une réflexion plus globale, et en particulier de la nécessité de la réfection de la salle omnisport qui apparaît urgente compte tenu de son état, voire de sa dangerosité.

 

10° Actualisation de la convention cadre avec le Centre de gestion du Finistère

Compte tenu des évolutions (informatique, assistance juridique, etc) une modification est nécessaire pour adapter les modalités d'accès aux missions facultatives.

Accord

 

11° Contrat enfance intercommunal

Réécriture de la convention d'objectifs entre la CAF, Morlaix communauté et les communes, en ce qui concerne le contrat enfance jeunesse (CEJ).

Nécessité d'une délibération.

Accord

12° Médiathèque

Afin d'organiser le service public de la lecture de documents imprimés et audiovisuels, il est nécessaire de réglementer les conditions par un règlement intérieur.

Par ailleurs une charte des collections est prévue pour définir la politique docummentaire de la médiathèque.

J. Huon indique que les choses changeaient positivement à la médiathèque, par une professionnalisation, enfin, de l'organisation de la structure.

Accord

 

13° Ecomusée, demande de subvention

 

Mme le Maire rappelle l'acquisition de la maison Le Goff qui a été faite (80 000 €).

Elle indique qu'un projet culturel et scientifique de l'écomusée a été élaboré et rédigé.

Elle présente le coût global de l'opération qui est de 600 000 € HT :

- travaux : 360 000 € HT;

- achat maison Le Goff : 80 000 €;

- architecte et suivi de chantier : 40 000 €;

- programmation et gestion du projet muséographique : 20 000 € HT;

- scénographie, graphisme et mobilier d'exposition : 100 000 € HT.

R. Héré indique qu'il aurait été intéressant de communiquer le projet culturel et scientifique aux conseillers municipaux, afin que ceux-ci puissent donner leur avis avant un vote en toute connaissance de cause. Il demande à Mme le Maire de leur transmettre ce projet.

J. Huon et R. Héré demandent comment va être utilisée la maison Le Goff car au départ la commune acvait projeté d'ouvrir le bâtiment pour un pporche d'accès à l'écomusée. B. le Vaillant ne répond pas franchement sur ce point.

Compte tenu des incertitudes, voire des inconnues sur le projet, l'opposition s'bstient sur la demande.

 

 

14°motion contre les Choucas des tours

 

Mme le Maire présente une motion visant à permettre de chasser les choucas des tours, espèce protégée, compte tenu des dégâts causés dans les cultures.

Dominique Guizien demande en préalable quels sont les initiateurs de la motion qui est présentée.

Mme le Maire répond qu'il s'agit des organnisations syndicales agricoles. J. Huon répond qu'il ne s'agit pas de toutes les organisations syndicales agricoles, mais plus probablement de la FNSEA. Mme le Maire répond par l'affirmative.

R. Héré indique que le texte de la motion n'est pas cohérent car si le premier point, sur lequel on peut être d'accord, demande une étude sur les dégâts occasionnés, le second demande que l'espèce devienne chassable, sans attendre le résultat de l'étude.

D. Guizien intervient de façon détaillée sur cette question. Il rappele que ces oiseaux sont une espèce protégée, par décision européenne, et qu'il ne revient à personne, et surtout pas à une collectivité, de décider de passer outre l'application des lois. Il précise que les services de la préfecture disposent quant à eux de prérogatives pour opérer des prélèvements encadrés et limiter les dégâts causés le cas échéant. Par conséquent si l'on peut demander des études sur la question on ne peut pas passer outre les décisions légales. Mais il indique que la situation des choucas est très variable suivant les secteurs, et que dès lors, tant qu'à faire, il faut pousser l'étude jusqu'au bout sur chaque partie du territoire.

G. Guillou indique qu'il partage le point de vue de D. Guizien.

 

Du coup Mme le Maire propose de retirer le deuxième point de la demande posée par la motion (chasser sans attendre l'espèce protégée).

 

L'opposition dit que dans ce cas il faut retirer purement et simplement la motion, et que dans ces conditions elle refuse de prendre part au vote.

 

Le vote est acquis, sans les voix de l'opposition, et avec le retrait du second paragraphe de la motion initiale.

 

 

15° Décisions prises par délégation du conseil

 

Pas d'observations.

 

16° questions diverses

 

1) Remplacement d'une cloche à l'église du Ponthou. Lors du conseil précédent la décision avait été prise de la remplacer, suite à une importante corrosion de la bélière et pour des raisons de sécurité. Un différend est apparu entre deux membres du conseil issus de la commune historique du Ponthou au sujet des conditions dans lesquelles avait été organisée l'une des réunions relatives à cette question.

 

2) T. Huon, membre du conseil, issu de la commune historique du Ponthou, fait état que l'employée de mairie du Ponthou, affectée à mi-temps à la mairie annexe du Ponthou et à mi-temps à la mairie centrale de Plouigneau, venait de donner sa démission. Il demande à Mme le Maire d'indiquer si elle compte fermer la mairie annexe du Ponthou, et dans le cas contarire si l'employée sera remplacée.

 

Mme le Maire répond qu'il n'est pas prévu de fermer la mairie annexe du Ponthou, et que la mairie va chercher à assurer le remplacement de l'employée démissionnaire.

 

 

Fin du conseil  20 h 15

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1 novembre 2019 5 01 /11 /novembre /2019 08:16
Leïla Shahid, ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne. (Photo David Cormier)

Leïla Shahid, ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne. (Photo David Cormier)

Leïla Shahid, déléguée générale de l’Autorité palestinienne en France, de 1994 à 2005, puis ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne, de 2005 à 2015, était à Brest, ce jeudi soir. À 70 ans, elle se passionne pour l’évolution du monde, au-delà de la cause palestinienne.


Où en est la cause palestinienne ? Elle semble ne jamais vraiment avancer…

« Avec les accords d’Oslo en 1993, nous avons eu l’illusion, la candeur pathétique de croire que tous les dirigeants israéliens étaient comme Yitzhak Rabin. Après sa mort, en 1995, tous ont tout fait pour détruire ces accords. Nous aurions dû avoir un État en 1999, il y a vingt ans déjà ! La situation a empiré… On continue à nous mettre à la porte. Le Hamas (mouvement islamiste palestinien, ndlr) a gagné les élections palestiniennes mais cela n’a pas été reconnu. C’était une erreur : cela en a fait des héros »


Vous êtes née et vous vivez au Liban, dont le Premier ministre a démissionné, il y a quelques jours…

« C’est une première victoire pour les manifestants. Si, demain, le Hezbollah tue des gens comme à Bagdad, peut-être que ce sera fini… Mais quelque chose se passe. Avec les réseaux sociaux, on a vu des gens comme sortir de terre. Un million le premier week-end, puis deux le week-end dernier, dans un pays de quatre millions d’habitants ! A Khartoum (Soudan), les gens ont gagné, mais aussi à Hong Kong, face à la grande puissance chinoise ! Il y a le Chili et d’autres… Il y a dix ans, on nous disait que les jeunes ne s’intéressaient plus à la politique et on s’est trompés. Cela fait tache d’huile avec internet. Ces jeunes, je les adore. Ils ne sont pas nationalistes comme leurs parents. Moi-même, je suis aujourd’hui citoyenne du monde ».


Cela vous fait-il penser au printemps arabe ?

« Oui mais c’était uniquement les pays arabes. C’était le premier chapitre du livre. Là, c’est le deuxième, un mouvement tectonique, plus universel ».


Comme en 1989, en Chine, en Europe de l’Est, puis à Berlin où le mur est tombé ?

« Il y a des moments clés où l’Histoire ne nous demande pas la permission. On est suspendu : je ne rate rien, je ne lis plus de roman… Le nombre fait la force, c’est le seul moyen, par exemple, face à la Chine ! Durant la Guerre froide, qui osait se lever ? Il y avait deux super puissances. Les pays non alignés n’avaient pas de moyens militaires importants. La chute du Mur de Berlin et l’arrivée de Bush fils, et surtout Trump, ont chamboulé le monde. On nous promettait un nouvel ordre mondial mais c’est le désordre. Le monde a perdu la boussole : le meilleur allié de Trump semble être la Russie. Saoudiens et Israéliens semblent s’allier contre l’Iran, le Qatar contre l’Arabie Saoudite… »


Et la Palestine, dans tout cela ? Elle qui s’estimait victime dans l’équilibre précédent doit-elle espérer dans ce déséquilibre ?

« C’est un moment très intéressant et c’est porteur d’espoir. Elle doit revendiquer ses droits, rappeler aux États et aux opinions que nous n’avons jamais eu ce qu’on nous a promis. Dire : coucou, on est là ! »

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1 novembre 2019 5 01 /11 /novembre /2019 07:38
Protéger les populations du Haut-Karabagh pour bâtir la paix dans le Caucase du Sud (PCF, 31 octobre 2019)

 

Protéger les populations du Haut-Karabagh pour bâtir la paix dans le Caucase du Sud

 

Depuis 2016, les accrochages et les violations du cessez-le-feu de la part de l'Azerbaïdjan se multiplient contre le Haut-Karabagh, territoire qu'il convoite depuis longtemps et dont la population est très majoritairement arménienne. A tout moment, un quart de siècle de négociations risque d'être réduit à néant par des combats de haute intensité pouvant déboucher sur un conflit majeur. Le président turc Recep Erdogan enchaîne les déplacements à Bakou, fait monter les tensions et a encore jeté de l'huile sur le feu en déclarant tout récemment qu'il «soutiendra l'Azerbaïdjan jusqu'au bout» contre l'Arménie.

    Compte-tenu de ses relations avec l'Azerbaïdjan et l'Arménie mais aussi en raison de son implication dans la coprésidence du groupe de Minsk, la France ne peut que s'inquiéter de ces évolutions périlleuses qui tournent le dos à une résolution pacifique du conflit.

    Au terme d’un long processus qui a débuté avec le délitement de l’Union soviétique, et conformément au droit en vigueur à cette époque, l’Assemblée nationale de la République du Haut-Karabagh a proclamé son indépendance le 2 septembre 1991. Deux mois plus tard, un référendum libre et démocratique entérinait à une très large majorité cette décision.

    L'Arménie a reconnu «de facto» la République du Haut-Karabagh mais l’Azerbaïdjan a récusé l’expression de cette volonté populaire et s’est engagé dans une guerre terrible qui a abouti à une immense catastrophe humanitaire en 1992. Parallèlement, l'Azerbaïdjan a organisé le blocus et l’invasion de la République du Haut-Karabagh et conduit une politique génocidaire contre les populations arméniennes avec les pogroms de Kirovabad, de Bakou, de Maraga et de Soumgaït. Un cessez-le-feu a été ratifié en 1994, gelant le conflit, tandis que les négociations dans le groupe de Minsk s'enlisent nourrissant de nouvelles attaques azerbaïdjanaises en 2016.

    Il est urgent de sortir de ce conflit afin d’assurer la protection des populations du Haut-Karabagh, de prévenir un nouveau génocide arménien et de bâtir une paix durable respectueuse du droit des peuples dans leurs diversités, dans une région meurtrie par la récurrence des affrontements et dans laquelle surgissent de nouvelles menaces. La République d’Artsakh (Haut-Karabagh) a une existence indiscutable et une vie démocratique exemplaire dans le Caucase du Sud. Les 150 000 citoyens qui la composent ne peuvent rester au ban des nations et sans aucun droit reconnu par la communauté internationale.

    Le peuple arménien a fait la démonstration de son attachement à la liberté et à la démocratie au prix de sacrifices immenses. Le peuple français et le peuple arménien ont une longue tradition d'amitié et de solidarité.

    Pour ces raisons, et parce que cela constituerait une première étape dans un indispensable processus d'apaisement et dans la résolution politique du conflit, le Parti communiste français (PCF) demande instamment au Président de la République de prendre acte du processus démocratique par lequel la population du Haut Karabagh a proclamé la République. Le PCF engage également le gouvernement de la France à agir dans les plus brefs délais pour que la Haute-représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, porte avec notre pays cette reconnaissance devant les instances internationales multilatérales. Ces dernières doivent placer les populations du Haut Karabagh, menacées de génocide, sous protection internationale.

Pleinement solidaire du combat des populations de la République d'Artsakh, le PCF appelle Stepanakert, Erevan et Bakou ainsi que les coprésidents du groupe de Minsk, à engager sans délais, sous l'égide de l'ONU, des négociations pour trouver une solution pacifique à ce conflit.

Parti communiste français,
Paris, le 31 octobre 2019

Haut-Karabagh - 2015, photos Ismaël Dupont

Haut-Karabagh - 2015, photos Ismaël Dupont

Protéger les populations du Haut-Karabagh pour bâtir la paix dans le Caucase du Sud (PCF, 31 octobre 2019)
Protéger les populations du Haut-Karabagh pour bâtir la paix dans le Caucase du Sud (PCF, 31 octobre 2019)
Protéger les populations du Haut-Karabagh pour bâtir la paix dans le Caucase du Sud (PCF, 31 octobre 2019)
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