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22 mai 2025 4 22 /05 /mai /2025 05:25
Campagne de solidarité avec la Palestine - 1 million d'oliviers pour la paix.   Réunissons 10 000 € dans le Finistère pour planter 1000 oliviers en Palestine.
Campagne de solidarité avec la Palestine - 1 million d'oliviers pour la paix. 
 
Réunissons 10 000 € dans le Finistère pour planter 1000 oliviers en Palestine.
 
La situation vécue par le peuple palestinien est plus dramatique que jamais. Ce week-end, la coopérative des élus communistes et l'AJPF, avec un certain nombre de camarades du PCF Finistère rencontraient à Paris des responsables de comités populaires de camps de réfugiés à Paris, en présence de l'ambassadrice de Palestine.
Le 17 mai, nous étions encore mobilisés à l'occasion des 77 ans de la Nakba pour exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien et exiger la fin du génocide à Gaza et du nettoyage ethnique en Cisjordanie dans les manifs organisées à Brest, Quimper, Morlaix, Carhaix, Pont l'Abbé, Douarnenez, etc, et les communistes comme chaque fois étaient présents dans ces manifestations.
Nos porte-paroles nationaux s'expriment fortement dans la période sur la situation pour que cessent les massacres, crimes contre l'humanité, et la famine organisée contre la population civile à Gaza, que ce soient Fabien Roussel, Ian Brossat, Fabien Gay, Jean-Paul Lecoq, Philippe Rio, Charlotte Blandiot Faride présidente de l'AJPF, Marianne Margaté, ou d'autres parlementaires et élus nationaux. 
Le salon du Bourget sera une nouvelle fois l'occasion de dénoncer la coopération militaire et les ventes et achats d'armes à Israël et la complicité du gouvernement français, de l'UE, et de beaucoup d'entreprises, dans les barbaries commises contre la population palestinienne.
 
Comme notre journal l'Humanité, le PCF à l'occasion de son Conseil National cette exigence d'action face à l'inacceptable, l'intolérable, le génocide en marche au vu et au su de tous.
 
Il appelle les communistes et leurs amis et sympathisants à s'impliquer très nombreux et fortement dans toutes les initiatives de solidarité avec le peuple Palestinien et pour la paix, la fin des massacres et de l'oppression coloniale.
 
Il appelle aussi les communistes et l'ensemble de la population à soutenir la campagne «1 million d’oliviers pour la paix en Palestine» lancée par la fédération PCF du Val de Marne.
 
10 euros = 1 olivier planté, un symbole d'espoir et de pérennité et de résilience, de résistance, du peuple palestinien sur sa terre ancestrale. 
 
Symboliquement, ce sont aussi les oliviers plantés et entretenus par les paysans palestiniens que les colons et l'armée d'occupation israélienne arrachent pour effacer les traces de la présence palestinienne.
 
Cette campagne est menée avec le Parti communiste palestinien et l'association des agronomes palestiniens avec lequel le PCF a les contacts étroits.
 
La fédération du Finistère du PCF se propose de relayer fortement cette campagne et d'organiser une souscription auprès de ses adhérents et sympatisants au profit du peuple palestinien pour financer cette campagne «1 million d’oliviers pour la paix en Palestine».
 
Vous pouvez faire un don par chèque à l'ADF PCF 29 et nous reverserons l'intégralité des sommes au PCF 94 pour cette campagne.
 
A envoyer à la fédération: PCF Finistère - 5 rue Henri Moreau - 29 200 BREST
Vois pouvez aussi encourager vos contacts qui ne sont pas au PCF à faire un don de 10 euros par olivier planté sur la plateforme HelloAsso.
 
On se donne comme objectif de réunir dans le Finistère 10 000 euros (1000 oliviers financés par les finistériens) pour la fin de l'été, oliviers qui seront plantés en novembre ou décembre 2025.
 
La fédération du PCF FINISTERE a déjà décidé d'un premier don de 3000 euros pour financer 300 oliviers.
 
Les sections du PCF Finistère vont aussi bien sûr participer à cette campagne de solidarité internationale à et la développer à l'occasion de leurs initiatives (banquets, fêtes, etc).
 
***
Résolution du Conseil national du PCF – 17.05.2025
 
Depuis la rupture de la trêve le 18 mars dernier, le gouvernement d’extrême-droite israélien de Benyamin Netanyahou poursuit une guerre destructrice contre la population de Gaza. Il annonce, en violation totale du droit international, sa volonté de réoccuper l’intégralité de Gaza et il organise un blocus hermétique du territoire palestinien, y interdisant l’entrée de toute aide humanitaire et créant de ce fait une situation de famine qui menace plus de 2,1 millions de personnes piégées et bombardées. L’armée israélienne se livre à une politique de terre brûlée sur un territoire qu’elle a fragmenté, enfermant la population de Gaza dans de minces bandes de terre surpeuplées, détruisant les infrastructures médicales et privant les habitants d’eau, de nourriture et d’électricité.
Les institutions internationales soulignent le fait que Gaza est devenu un trou noir humanitaire. D'après un rapport de l'ONU publié cette semaine, 470 000 personnes à Gaza sont confrontées à une faim catastrophique (phase 5, la plus élevée de l'échelle de référence) pouvant entraîner leur mort. Dans le même temps, plus de 116 000 tonnes d’aide alimentaire – suffisamment pour nourrir un million de personnes pendant quatre mois – sont bloquées dans les couloirs d'aides. Face au risque de génocide, il est plus urgent que jamais d'arrêter ce blocus criminel.
L’objectif de cette politique de terreur est manifestement de pousser des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à prendre la fuite dans les conditions les plus inhumaines, ce que revendiquent ouvertement les ministres d’extrême droite du gouvernement Netanyahou et que soutient l’administration étatsunienne de Donald Trump. En Cisjordanie occupée, les frappes de drones, les incursions armées et la violence des colons israéliens se déchaînent. Des camps entiers de réfugiés ont été vidés (Jenine, Nour Shams, Tulkarem). Là encore, la volonté du gouvernement israélien est d’annexer illégalement la zone et de la vider de sa population palestinienne.
Ce sont là des crimes de masse, des crimes contre l’humanité, que dénoncent les Nations unies, l’UNWRA et le PAM. Alors que la Cour Pénale Internationale (CPI) évoque un « risque plausible, réel et imminent de génocide », ces crimes tombent sous le coup de la justice internationale et tous ceux qui sont directement impliqués devront répondre de leurs actes. Les condamnations de pure forme des gouvernements et de la communauté internationale ne suffisent plus. Alors qu’ils font l’objet de mandats d’arrêt internationaux, Netanyahou et ses complices doivent maintenant être traduits devant la CPI, tout comme les dirigeants du Hamas, responsables des crimes du 7 octobre 2023.
Benyamin Netanyahou est aujourd’hui soutenu par l’extrême droite en Europe, en France et aux Etats-Unis. Victor Orban, a dénoncé la Cour pénale internationale sans que cela ne fasse réagir l’UE. Et, bien que ses propositions provocatrices soient rejetées par l’immense majorité de la communauté internationale, Donald Trump réaffirme sa volonté d’expulser les Palestiniens de Gaza, cherchant à obtenir la complicité de certains gouvernements de la région. L’annonce, par la Maison Blanche, de l’envoi sur le terrain de forces paramilitaires privées, censées sécuriser le territoire, prépare les opinions à cette perspective.
Pourtant, cette politique criminelle se heurte à une pression croissante des opinions dans le monde. 148 États, c’est à dire une large majorité dans le Monde, reconnaissent déjà l’État de Palestine. De même que la France, d’autres gouvernements européens évoquent désormais eux-aussi la possibilité de reconnaître l’État de Palestine, et l’objectif de sanctions contre le gouvernement israélien d’extrême droite, tant qu’il bafouera le droit international, est aujourd’hui repris dans le débat public.
En Israël, une mobilisation inédite grandit de semaine en semaine pour l’arrêt de la guerre à Gaza, le retour des otages encore vivants que détient le Hamas, le départ de Netanyahou et de son gouvernement. Des officiers, des soldats, des réservistes manifestent à présent leur refus de servir une politique qui met en danger l’avenir et la sécurité du peuple israélien lui-même. Un sommet populaire pour la paix, « It's Time People’s Peace Summit », vient même de se tenir en présence de plusieurs milliers de citoyens juifs et arabes d’Israël.
Le pouvoir israélien est de plus en plus isolé internationalement. Il est aujourd’hui possible de l’arrêter dans ses entreprises criminelles.
Dans cette situation d’extrême urgence pour le peuple palestinien, le PCF entend mobiliser toutes ses forces en défense du peuple palestinien face à la visée génocidaire dont il est victime, en faveur de la reconnaissance des droits nationaux de celui-ci, pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. Il exige que le gouvernement français :
Expédie sans délai une aide humanitaire massive aux Gazaouis, contribuant ainsi à briser le blocus criminel mis en œuvre par le gouvernement Netanyahou,
Porte dans les institutions européennes l’exigence de sanctions, de la suspension immédiate de l’accord d’association UE-Israël et mette fin à toute forme de coopération militaire,
Reconnaisse immédiatement l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale,
Agisse pour la libération des otages israéliens et la libération des prisonniers politiques palestiniens dont celle de Marwan Barghouti,
Agisse pour le démantèlement de toutes les colonies israéliennes et la fin de l’occupation,
Prenne aux Nations unies, en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité, toutes les initiatives propres à isoler totalement l’alliance Trump-Netanyahou.
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22 mai 2025 4 22 /05 /mai /2025 05:23
Municipales 2026 à Brest : les communistes entrent en campagne (Ouest-France, 21 mai 2025)
Municipales 2026 à Brest : les communistes entrent en campagne
 
Éric Guellec et Taran Marec, chefs de file du Parti communiste français à Brest (Finistère), ont dévoilé mercredi 21 mai 2025 les contours de leur programme pour les municipales de 2026.
Le PCF (Parti Communiste français) de Brest se met en ordre de marche pour les municipales de 2026. Les deux chefs de file du parti - à ne pas confondre avec les têtes de liste -, Éric Guellec (57 ans) et Taran Marec (26 ans), ont dévoilé, mercredi 21 mai 2025, les premiers points du programme de campagne du parti. « Avec plus de 150 adhérents, nous sommes le deuxième groupe de la majorité municipale derrière les socialistes, se félicite Éric Guellec, adjoint au maire sortant. Avec nos partenaires de la gauche municipale et métropolitaine, nous sortons d’un bilan positif, avec une base solide. Nous nous sentons légitimes à nous lancer dans cette campagne. »
 
La gratuité «progressive» des transports en commun
 
Point fort de la campagne à venir, la sécurité sera un thème central du programme. Toutefois, les élus communistes refusent de s’aligner sur les positions récentes de leurs alliés de la majorité concernant une éventuelle police municipale à Brest : « Nous ne participerons pas à la course à l’échalote sur ce sujet », martèle Éric Guellec. Les deux chefs de file entendent se baser sur le bilan de la Brigade de tranquillité urbaine (BTU), qui sera partagé aux groupes de la majorité à la rentrée, pour décider de leur positionnement. Côté mobilités, les chefs de file communistes souhaiteraient la gratuité progressive dans les transports en commun publics. « Nous proposons un cheminement par étapes, indique Taran Marec. Avec une première mesure : une gratuité pour les jeunes et aînés, de 0 à 26 ans et plus de 60 ans. » Une étude doit encore en déterminer le coût.
 
« Une logique de rassemblement »
 
Les communistes abordent ces élections dans un souci d’unité à gauche. « Nous sommes dans une logique de rassemblement, considère Éric Guellec. Cela englobe toute la gauche, y compris les élus de La France Insoumise (LFI). » Une cinquième candidature du maire sortant François Cuillandre ? « Son bilan est positif, il est légitime à se présenter. » Éric Guellec et Taran Marec ont annoncé dans les prochaines semaines une démarche de consultation auprès des Brestois, afin d’affiner leurs propositions.
Municipales 2026 à Brest : les communistes entrent en campagne (Ouest-France, 21 mai 2025)
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22 mai 2025 4 22 /05 /mai /2025 05:14
Stop aux massacres à Gaza - Rassemblement au Trocadero à Paris le 26 mai
Gaza, déjà plus de 50 000 morts. Des familles entières décimées. Une famine organisée. Un peuple abandonné.
✊ STOP AUX MASSACRES.
📣 Le PCF appelle à un grand rassemblement pour la paix :
📍 Lundi 26 mai à 19h
📍 Parvis des Droits de l’Homme – Trocadéro, Paris
🎙 Unissons nos voix, dans toute leur diversité, pour exiger :
➡ L’arrêt des massacres
➡ La reconnaissance de l’État de Palestine
➡ La paix maintenant !
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22 mai 2025 4 22 /05 /mai /2025 05:05
Le petit collectif breton des participants à l'assemblée de l'AJPF avec les représentants des camps de réfugiés: Michèle Gambache, Lucienne Nayet, Monique Prévost, Guillaume Robic, Martine Pivard, Grégory Lebert, Patrick Gambache

Le petit collectif breton des participants à l'assemblée de l'AJPF avec les représentants des camps de réfugiés: Michèle Gambache, Lucienne Nayet, Monique Prévost, Guillaume Robic, Martine Pivard, Grégory Lebert, Patrick Gambache

Communiqué de presse

La troisième conférence organisée par l’AJPF* pour la défense des Réfugiés palestiniens et le rôle de l’UNRWA* s’est tenue le samedi 17 Mai, à quelques jours de la date anniversaire de la Nakba, 77 ans après.

 

C’est dans cette actualité tragique et ce contexte d’urgence que s’est tenue cette conférence particulièrement riche et dense. 300 personnes étaient présentes à Paris au Théâtre Traversière : des délégués des camps de Cisjordanie, du Liban, de Jordanie, de Syrie, de Gaza, des chercheu.r.se.s, des intervenants politiques, des représentants des villes jumelées, et quelques Breton.ne.s,…

Les Palestiniennes et Palestiniens qui se sont succédé.e.s à la tribune ont égrené les horreurs de leur quotidien : incendies, attaques armées, milliers de morts et de blessés, centaines de prisonniers, populations affamées, déplacées.

A aucun moment, nous n’avons entendu de propos vengeurs, seulement beaucoup de dignité, de la résilience, pas de résignation mais une forte détermination à poursuivre la reconquête de leurs droits, pour la justice, la paix, la liberté.

Les représentant.e.s ont beaucoup insisté sur l’importance des jumelages et des projets de coopérations qui font partie de la résistance pacifique du peuple palestinien et permettent également de rapporter des témoignages de pratiques inacceptables mais réelles vécues dans les camps. Si la dernière délégation de l’AJPF qui devait avoir lieu en avril 2025 a été interdite d’entrer en Israël et ses visas annulés, c’est bien la preuve que l’opinion de ces élu.e.s engagé.e.s dérange et qu’il faut les réduire au silence.

Par ailleurs, a été fortement mise en avant la place accordée à l’éducation et à la volonté de préserver le passé, telle une mémoire vivante auprès des jeunes générations, c’est une forme de résistance légitime à l’occupation et une affirmation au droit au retour.

Le représentant de l’UNRWA a dénoncé l’exécution d’un programme planifié visant à déplacer tous les Palestiniens. L’UNRWA revendique le droit à la santé et à l’éducation pour tous, mais comme ses agents sont les témoins directs de ce qui se passe sur place, les soutiens politiques et financiers s’effritent.

Amnesty International par la voix d’un juriste, et chiffres à l’appui, liste les éléments qui lui permettent d’affirmer que ce qui se passe à Gaza en ce moment, correspond à la définition d’un génocide.

Les élu.e.s engagé.e.s dans les jumelages disent leur fierté d’être aux côtés des Palestiniens dans ce combat historique et affirment qu’ils seront toujours avec eux.
A une question posée dans la salle : « Que peut-on faire pour vous aider ? », la réponse a été : « Parlez partout, partout, partout ! Nous avons besoin de votre aide, de votre soutien moral. Utilisez tous les moyens : médias, réseaux sociaux, discussions, plaidoyers, diffusion d’informations et de photos … »
Nous remplissons donc ici une part de notre mission en terminant par la citation de Pablo Neruda rapportée par Marianne Margaté : « Ils peuvent couper toutes les fleurs, ils ne seront jamais maîtres du printemps ».

Nous espérons de tout notre cœur que le printemps ne tarde plus… Il y a trop d’injustice et trop de souffrance ! C’est insupportable.

Nous ne pouvons-nous taire plus longtemps !

*AJPF : Association pour le Jumelage entre les camps de réfugié-e-s Palestinien-ne-s et les villes Françaises

*UNRWA : United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient)

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21 mai 2025 3 21 /05 /mai /2025 05:31
Soirée Cabaret Jean Ferrat le mercredi 28 mai au Bar des Deux Rivières à 20H30 avec le théâtre de la Corniche
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21 mai 2025 3 21 /05 /mai /2025 05:29
« [Les Gazaouis] sont totalement déshumanisés.  Le génocide est caractérisé. »  Raphaël Pitti dans L’Humanité

« [Les Gazaouis] sont totalement déshumanisés. Le génocide est caractérisé. » Raphaël Pitti dans L’Humanité

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21 mai 2025 3 21 /05 /mai /2025 05:27
À Paris, la solidarité avec la Palestine fait scène commune - La coopérative des élu.e.s communistes, républicains, citoyens

« Nous sommes les yeux, la bouche et les oreilles des réfugiés palestiniens » Philippe Rio

Le 17 mai 2025, le Théâtre Traversière à Paris a accueilli une journée de solidarité en soutien aux réfugié·e·s palestinien·es, organisée par l’Association pour le Jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF). Cet événement s’inscrivait dans le cadre des commémorations du 77e anniversaire de la Nakba, mettant en lumière la situation des réfugié·e·s palestinien.es et les défis auxquels ils sont confrontés.

Une journée d’engagement et de témoignages

Autour de Charlotte Blandiot-Faride, maire de Mitry-Mory (77) et présidente de l’AFPJ, la journée a rassemblé des élu·e·s, des militant·e·s associatifs, des artistes et des citoyen·ne·s ·s, venu·e·s exprimer leur solidarité envers le peuple palestinien. Elle a donné la parole à Hamdam Ballal, co-réalisateur oscarisé pour son film « No other land ». Elle a également permis d’apporter des témoignages et des éléments d’expertise sur la situation à Gaza et en Cisjordanie, avec des éclairages de Marc Lassouaoui, directeur adjoint du bureau de l’UNRWA pour l’Europe et Aymeric Elluin, responsable du plaidoyer « Armes » d’Amnesty et d’interventions de représentant·e·s palestinien·ne·s dont Mahmoud Moubarak chef du bureau exécutif des camps de réfugiés dans les territoires palestiniens occupés. En préambule, la délégation palestinien avait été reçue le 16 mai à l’Assemblée Nationale par Soumya Bourouaha, députée de la Seine-Saint-Denis.

Parmi les débats, le rôle de la diplomatie des villes a été mis en avant, comme vecteur de solidarité concrète, de peuple à peuple. Louis Labadot, maire de Mauléon-Licharre (64), ville jumelée avec le camp de Balata, Catherine Bouché, 1ere adjointe à Allonnes (72) ville jumelée avec le camp de New Askar, Ali Rabeh, maire de Trappes (78), qui a lancé son e jumelage avec Al Fawar la veille et Olivier Sarrabeyrouse, maire de Noisy-le-Sec (93) ont ainsi pu valoriser la force des échanges permis par le jumelage. D’autres élu·e·s représentant les villes jumelées, étaient présent·e·s : Philippe Rio, maire de Grigny et président de la Coop des élu·e·s, Marianne Margaté, sénatrice de Seine-et-Marne, (78), Djamel Nedjar, maire de Limay (78) et bien des personnalités… La journée a été conclue par l’intervention de son excellence Hala Abou-Hassira, ambassadrice de Palestine en France.

L’initiative visait à sensibiliser le public à la réalité vécue par les réfugiés palestiniens, à promouvoir des actions de soutien et à renforcer les liens de solidarité entre les collectivités locales françaises et les camps de réfugiés. Elle s’inscrit dans une dynamique plus large de mobilisation en faveur des droits du peuple palestinien et de la recherche d’une paix juste et durable.

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21 mai 2025 3 21 /05 /mai /2025 05:26
Ce samedi 17 mai 2025,la 3eme conférence des réfugiés palestiniens organisée par l’AJPF au théâtre traversière à Paris en présence d une délégation de 40 réfugiés palestiniens de Cisjordanie, de Gaza , du Liban et de Jordanie, en présence de nombreux maires, élus municipaux, parlementaires , associatif, clôturée par Hala Abou- Hassira, ambassadrice de Palestine en France !
Journée pour dénoncer le genocide , la famine , l’occupation, la déshumanisation et la volonté d éradication d’un peuple.
Les témoignages étaient poignants , déchirants …
Mais comme toujours , la résistance pacifique portée par nos sœurs et frères palestiniens, leur détermination à la justice et aux droits , la volonté de faire triompher le droit international et donc l’avènement d’un état de Palestine est une ligne permanente !
Oui la solidarité des villes et des peuples peut changer ce drame immense ! Oui l’exigence de justice , c est être du bon côté de l histoire !
« Si je meurs, je veux que ce soit une mort tonitruante. (...) Je veux que le monde entier entende parler de ma mort. Je veux qu'elle ait un impact qui ne s'estompe pas avec le temps. Je veux des images qui ne peuvent pas être enterrées dans l'espace ou le temps."_
Fatma Hassouna, photojournaliste palestinienne, héroïne d’un documentaire programmé à Cannes, tuée à Gaza le 16 mai.
 
Nos camarades morlaisiens Patrick Gambache, Michèle Gambache et Lucienne Nayet y étaient aussi au titre de l'AJPF.

 

 

 

 

 

 

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21 mai 2025 3 21 /05 /mai /2025 05:21
Rassemblement au port du fret devant l'ile longue avec le prix nobel de la Paix Japonais contre l'arme nucléaire

Rassemblement au port du fret devant l'ile longue avec le prix nobel de la Paix Japonais contre l'arme nucléaire

Non à l’atomisation de la France et de l’Europe, Oui à un monde sans armes nucléaires

Tribune

Nous publions cet appel initié par Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire et signé par des élus, scientifiques, écrivains, artistes, médecins, militaires, militants associatifs…

Publié le 20 mai 2025

Le 5 mars 2025, le président de la République a annoncé qu’il avait « décidé d’ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion (nucléaire) de nos alliés du continent européen ». Officiellement, « notre dissuasion » consiste, face à un ennemi qui s’en prendrait aux « intérêts vitaux » de la France, à le menacer de lui délivrer d’abord un « ultime avertissement » par une frappe nucléaire en principe limitée, puis, s’il poursuit son agression, de frapper massivement ses cités.

Cette première frappe française transformera une guerre conventionnelle en guerre nucléaire. Elle amènera quasi inéluctablement un ennemi doté lui aussi d’armes nucléaires à riposter avec les siennes, voire à la devancer en frappant lui-même en premier. Dans les deux cas elle entraînera un suicide collectif. Sans l’avoir jamais voulu, c’est le prix que les Français doivent payer, aujourd’hui en Euros et demain de leurs vies, à la « souveraineté nationale », c’est-à-dire au pouvoir exorbitant du chef de l’État. Que cette stratégie soit suicidaire, c’est ce qu’avait compris Valéry Giscard d’Estaing, qui confie dans ses mémoires s’être secrètement résolu à ne jamais prendre « l’initiative d’un geste qui conduirait à l’anéantissement de la France ».

Si, comme le voudrait M. Macron, la France devait étendre aux autres pays européens la protection imaginaire de notre supposé « parapluie nucléaire », notre anéantissement provoqué par ses soins dépendrait alors de ce qui se passera pour on ne sait qui, on ne sait où, quelque part en Europe.

En attendant, la France va dépenser, en 2025, 7 milliards d’Euros rien que pour « moderniser » sa force de frappe qui n’en a pourtant pas besoin, alors même qu’elle doit puiser dans ses forces conventionnelles pour soutenir la résistance des Ukrainiens, et qu’elle ne parvient pas non plus à satisfaire ses besoins sanitaires, sociaux, éducatifs et environnementaux.

Nous refusons de sacrifier nos « intérêts vitaux » présents et futurs aux postulats d’une stratégie nucléaire absurde, ruineuse, foncièrement antidémocratique, illégale, criminelle et suicidaire. Nous refusons de massacrer les autres et d’être suicidés. La France doit négocier avec les autres États concernés l’abolition des armes nucléaires et radioactives, conformément à l’article VI du Traité de Non-Prolifération. À défaut, nous demandons que les Français soient consultés et soutenons la Proposition Parlementaire de Loi visant à organiser un référendum d’initiative partagée sur cette question vitale.

 

« Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison. » (Albert Camus, le 8 août 1945)


Contact : contact@acdn.net

 

 

Signataires

Fabrice Barusseau, député de la Charente-Maritime
Guy Benarroche, sénateur des Bouches-du-Rhône
Larbi Benchiha, cinéaste, auteur de Vent de sable et de Bons baisers de Moruroa
Benoît Biteau, député de la Charente-Maritime
Françoise Boman, médecin anatomo-cyto-pathologiste
Jacques Bordé, vice-président de Pugwash-France
André Bouny, fondateur de DEFI Viêt Nam et du Comité international de soutien aux victimes vietnamiennes de l’Agent Orange.
Bruno Boussagol, metteur en scène
Rony Brauman, médecin, ex président de Médecins Sans Frontières
Hendrik Davi, député des Bouches-du-Rhône
Nicolas Delerue, président de Pugwash France
Jean-Jacques Delfour, auteur de La condition nucléaire, L’Echappée (2016)
Jean-Pierre Desbordes, directeur d’école, vice-président d’ACDN
Roland Desbordes, ancien président de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD)
Marc Finaud, diplomate, auteur de L’arme nucléaire, Éliminons-la, L’Harmattan (2020), vice-président d’IDN
Kaddour Hadadi (HK), artiste
Sylvie Justome, adjointe au maire de Bordeaux, conseillère métropolitaine
Jean-Luc Lefebvre, ancien officier de l’armée de l’air, chercheur en stratégie
Francis Lenne, général de brigade 2e Section
Yves Lenoir, auteur de La Comédie atomique, La Découverte (2016)
Jean-Luc Marchais, maire de Bussac-sur-Charente
Monique de Marco, sénatrice de la Gironde
Jean-Marie Matagne, président de l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN)
Chloé Maurel, historienne, spécialiste de l’ONU
Patrick Moquay, professeur à l’ÉNS du paysage de Versailles, ancien maire de Saint Pierre d’Oléron
Laurent Mucchielli, sociologue au CNRS
Bernard Norlain, général d’armée 2e Section, président d’Initiatives pour le Désarmement Nucléaire (IDN)
Raymonde Poncet-Monge, sénatrice du Rhône
Annick Suzor-Weiner, physicienne, professeure émérite à l’Université de Paris-Saclay
Patrick Zahnd, professeur de droit international

 

Non à l’atomisation de la France et de l’Europe, Oui à un monde sans armes nucléaires - Tribune dans l'Humanité du 20 mai 2025
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20 mai 2025 2 20 /05 /mai /2025 05:32
Le PCF lance une campagne de solidarité pour la Palestine « 1 million d’oliviers pour la paix »
Publié le 14 mai 2025

Le Val-de-Marne se mobilise pour la Palestine. À l’occasion de la Journée internationale de la Terre, le 22 avril, la fédération du PCF a lancé cette campagne visant à collecter des fonds pour acheter des oliviers qui seront replantés en Cisjordanie.

L’initiative, menée avec l’Association des agronomes arabes (AAA), basée à Ramallah, apporte un soutien concret au peuple palestinien face à l’occupation et la colonisation.

Les communistes du Val-de-Marne et leurs élus sont engagés pour la paix et la justice au Proche-Orient depuis longtemps. En 2024, leur opération «Urgence Gaza, urgence Palestine» avait permis de récolter 25 000 euros, utilisés pour distribuer des paniers alimentaires et des tentes aux familles et financer l’achat de citernes d’eau détruites par l’armée israélienne.

L’olivier est un symbole de résistance. La campagne «1 million d’oliviers» s’inscrit dans un contexte de guerre génocidaire à Gaza et de nettoyage ethnique en Palestine. Depuis 2000, un million d’oliviers ont été arrachés par les colons qui attaquent les paysans palestiniens. Pour Ozer Oztorun, secrétaire départemental, il est urgent d’agir : « L’existence même du peuple palestinien est aujourd’hui menacée. Notre solidarité concrète, financière et politique est devenue encore plus cruciale. Il nous faut répondre à l’urgence humanitaire et préparer la reconstruction de demain. »

En choisissant de travailler avec des organisations progressistes comme l’AAA, le PCF 94 affirme sa volonté de soutenir la résistance palestinienne, de protéger les terres face à l’occupation et d’apporter une aide économique aux petits producteurs agricoles. Plus de 70 000 familles palestiniennes vivent de la production d’huile d’olive. L’opération consiste à verser 10 euros pour la plantation d’un olivier de 80 à 120 cm de hauteur. L’argent collecté permet à AAA d’acheter des plants dans les pépinières et de les distribuer aux familles.

La fédération a lancé une vaste mobilisation des communistes, organisant des événements de solidarité dans les villes du département, axés sur la collecte de fonds et la bataille politique pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, fondée sur le droit international. Une visioconférence, organisée le 24 avril, a réuni Issa Elshatleh, vice-président de l’AAA, et Ephraïm Davidi, membre du comité central du Parti communiste d’Israël (PCI), ainsi que de nombreux communistes et organisations partenaires (la JC 94, le Mouvement de la paix 94, l’ARAC, les AFPS de Créteil et de Villejuif...).

Tous ont souligné l’importance de la mobilisation populaire pour obtenir la reconnaissance de l’État de Palestine par la France et pour renforcer la solidarité internationale. Issa Elshatleh a détaillé les enjeux de la campagne, soulignant les liens étroits entre la réimplantation des oliviers, la lutte politique contre la colonisation et les enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Ephraïm Davidi a dénoncé la guerre coloniale et impérialiste menée par le gouvernement de Netanyahou, qualifié de «fasciste», et son allié stratégique, Trump. Il a également mis en lumière la montée de la contestation intérieure en Israël contre cette guerre et l’importance de traduire cette opposition en action politique.

Pour les deux invités, cette campagne contribue à promouvoir une solution politique à deux États et appelle à un engagement international, notamment par le biais d’une conférence internationale pour la paix. Les autres participants ont souligné l’importance de cette campagne comme action politique concrète face aux difficultés rencontrées en France pour soutenir le peuple palestinien.

Il s’agit aussi de renforcer les liens avec le PCI et les forces progressistes en Palestine, notamment avec le Parti du peuple palestinien (PPP).

Les militants communistes se sont mobilisés sur les marchés et dans les quartiers pour collecter les fonds et faire signer la pétition pour la reconnaissance de l’État de Palestine. À Bonneuil, Ivry-sur-Seine, Choisy-le-Roi, Villejuif, Créteil, Valenton… les dons ont afflué. Ces initiatives montrent à la jeunesse et à la population, sensibles à la cause palestinienne, que le PCF est à leurs côtés pour défendre la paix, la justice et le droit international.

Un objectif minimum de 15 000 euros est fixé. La Fête de l’Humanité sera l’occasion de présenter un bilan d’étape de la campagne qui se déroulera tout au long de l’année 2025. À ce jour, plus de 3 000 euros ont été récoltés. Les communistes du Val-de-Marne, pleinement engagés dans cette mobilisation, espèrent que cette campagne sera largement reprise par les organisations du PCF. Des sections comme celles de Rennes et Draguignan y ont déjà contribué, et la fédération du Gers lancera officiellement sa campagne le 18 mai, à l’occasion de sa fête fédérale.
En conclusion, le PCF 94 appelle à amplifier cette solidarité internationale, en exigeant la reconnaissance de l’État de Palestine par Macron, des sanctions contre Israël et un cessez-le-feu immédiat pour une paix juste et durable, fondée sur le droit international et l’autodétermination du peuple palestinien.

Cristine Hernandez, CRI PCF Val-de-Marne (94)

Pour soutenir la campagne «1 million d’oliviers pour la paix en Palestine», vous pouvez faire un don de 10 euros par olivier planté sur la plateforme HelloAsso.

Article publié dans CommunisteS, numéro 1041 du 14 mai 2025.

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