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18 juillet 2025 5 18 /07 /juillet /2025 05:00

 

François BAYROU persiste et signe. Au coeur de l'été, le Premeier Ministre annonce une politiqie de sacrifices pour le plus grand nombre, 44 milliards d'économies, protégeant jalousement les privilèges des grandes fortunes et des actionnaires.

Ce 15 juillet, la liste des mauvais coups s’allonge : suppression de deux jours fériés — le lundi de Pâques et le 8 Mai, tout un symbole puisque ce dernier commémore la victoire sur le nazisme — instauration d’une “année blanche” pour les salariés, les pensionnés et les retraités, pour les services publics, non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois, au risque d’aggraver encore le déficit des caisses de la Sécurité sociale. Seules les dépenses militaires seront sanctuarisées, avec une hausse de plus de 6 milliards d’euros en 2026.

Comble du cynisme : pendant que le gouvernement annonce un rabot sur la couverture des affections de longue durée, il reste désespérément flou sur la contribution du capital et des plus riches.
Quelques vérités qu’ils préfèrent taire : depuis 2017, la suppression de l’ISF, l’instauration de la flat tax sur les revenus du capital et la baisse de l’impôt sur les sociétés ont coûté plus de 31 milliards d’euros par an aux finances publiques. Pendant ce temps, 211 milliards d’euros d’aides aux entreprises — établis par le Sénat et la commission d’enquête du groupe CRCE-K — continuent d’être distribués sans condition ni contrôle.

Oui, ce sont bien les cadeaux aux plus aisés, ce « tout pour les plus riches » qui sont à l’origine du déséquilibre budgétaire — pas les services publics, pas les salariés, pas les retraités. Et pourtant, c’est encore à eux que le gouvernement présente la facture.

Le discours est bien rodé : “vérité”, “responsabilité”, “avenir”, “effort partagé”… mais derrière ces mots se cache une austérité assumée et le démantèlement de l’État social.

Nous, sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K, refusons cette dramaturgie budgétaire qui voudrait faire croire à l’inéluctabilité des sacrifices pour le monde du travail, pendant que prospèrent des richesses insolentes. D’autres choix existent : remettre à plat les aides aux entreprises, restaurer l’ISF, appliquer la taxe Zucman, investir massivement dans la planification écologique, la santé, les collectivités, la recherche et l’industrie. Bref : reconstruire une souveraineté qui profite réellement à toutes et tous.

Assez de ces “vérités” taillées sur mesure pour les puissants ! Nous appelons à un sursaut de justice sociale et fiscale pour mettre en échec les choix ultralibéraux d’E. Macron et de F. Bayrou.

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17 juillet 2025 4 17 /07 /juillet /2025 05:00

 

Résolution du Conseil national du PCF - 5 juillet 2025

Le monde, l’Europe et la France s’enfoncent dans les guerres, les crises économiques, énergétiques et financières, les régressions sociales et démocratiques, le dérèglement climatique. L’humanité est à un tournant de son histoire. L’affrontement entre le capital et le travail est exacerbé. Le capitalisme, en crise systémique depuis des décennies, se montre incapable de répondre aux immenses défis posés à l’humanité. Ce sont les peuples qui en paient le prix par le chômage, la précarité, la dégradation de leurs conditions de vie sociales et environnementales.

L’accession de Donald Trump à la tête des États-Unis a déchaîné les compétitions entre puissances et multinationales. Le néolibéralisme et le libre-échangisme d’hier ont révélé leurs failles, mais les logiques nationalistes et protectionnistes mènent tout autant à la catastrophe.

En France, la droite et l’extrême droite n’ont pour projet que de perpétuer un système au profit exclusif de la classe capitaliste. Elles divisent pour cela la société en attisant les peurs, la xénophobie et le racisme. Macron, le gouvernement Bayrou et leurs alliés veulent imposer une terrible cure d’austérité au pays pour les prochaines années, prévoyant 40 milliards d’euros de coupes budgétaires dès 2026. Il en résulterait une amputation des dépenses sociales et une baisse drastique des dotations aux collectivités territoriales. Face à cette politique, c’est l’extrême droite qui se rapproche du pouvoir à mesure que nos concitoyennes et concitoyens perdent espoir. La République s’en retrouve gravement menacée dans ses principes de liberté, d’égalité, de fraternité et ses valeurs universalistes.

Ce contexte mondial et national inquiète chacune et chacun à juste titre : la peur du lendemain et le souci pour les générations à venir sont une réalité palpable et quotidienne. Cependant, nous sommes aujourd'hui des millions de citoyens, engagés ou pas, à aspirer à changer la vie, des millions à vouloir que nos fins de mois riment avec autre chose que privations. Nous sommes des millions à vouloir le meilleur pour nos enfants, pour nos parents et plus largement pour toute l’humanité. Nous sommes des millions à refuser la guerre, les conflits, la mise en concurrence, la haine. Nous sommes des millions à penser que ce qui nous rassemble est bien plus fort que ce qui nous divise. Nous sommes des millions à espérer, malgré la violence du capitalisme, que d’autres choix soient possibles. Nous sommes des millions à penser que nos mobilisations peuvent triompher face au péril de l’extrême droite.

Et les raisons d’espérer et de lutter existent. Au plan international, face aux agressions impérialistes, des résistances s’étendent jusque dans la société civile des États-Unis, des peuples luttent, des coopérations voient le jour. En Europe et en France, les peuples cherchent une véritable alternative aux politiques d’austérité et aux mesures liberticides. Une aspiration populaire pour une alternative majoritaire à gauche existe.

Cependant, pour être crédibles et pouvoir l’emporter, cette alternative majoritaire suppose des transformations radicales et de grandes mobilisations pour les faire aboutir. Faisons grandir dès à présent les luttes pour les salaires et pour l’emploi dans l’industrie et les services publics. Nous réaffirmons notre projet communiste qui est plus que jamais d’actualité, le besoin de communisme et le chemin pour y parvenir en réactualisant le socialisme à la lumière des défis du XXIe siècle. 

L’heure est à reconstruire l’unité du monde du travail, c’est-à-dire des forces vives de la société, pour une révolution dans l’économie, dans l’écologie et dans toutes les relations entre les êtres humains. Il s’agit de (re)conquérir de nouvelles avancées sociales, féministes, écologiques et démocratiques, pour un autre ordre du monde, de paix et de coopérations entre peuples et nations libres, souverains et associés.

Le parti communiste, la gauche tout entière, doivent se fixer l’objectif de retrouver la confiance d’une majorité de citoyennes et de citoyens en répondant à leurs difficultés du quotidien comme à leurs aspirations à voir leurs vies changer profondément.

C’est avec l’ensemble du monde du travail, en lui permettant de redevenir acteur de son destin, qu’il s’agit de rassembler le plus largement et d’écrire un pacte national pour un autre avenir de la France. Telle est la condition d’une union solide et durable des forces progressistes qui doit se traduire lors des prochaines élections municipales, présidentielle et législatives.

Le Parti communiste français appelle nos concitoyens et concitoyennes, le monde du travail et de la création, les forces syndicales et associatives, les organisations de gauche à agir en ce sens, à préparer une rentrée de mobilisations et à débattre ensemble d’un projet alternatif pour le pays. À l’approche des élections municipales 2026, les élus municipaux qui œuvrent au quotidien pour les habitantes et habitants de leurs villes et villages doivent avoir toute leur place dans ce processus.

Ensemble, organisons la mobilisation :

  • Contre un budget d’austérité sans précédent, contre les plans de licenciements, pour l’emploi et les salaires.
  • Contre la réforme des retraites qui doit être abrogée, pour des retraites dignes et le développement de la sécurité sociale, 80 ans après sa création.
  • Contre les reculs irresponsables du pouvoir sur l’écologie, pour des mesures de justice sociale et une planification permettant de relever le défi du climat et de la biodiversité.
  • Contre les guerres, « l’économie de guerre », la militarisation, pour un nouvel ordre international de paix et de co-développement de nations souveraines et de peuples libres et associés.

Le PCF, avec son secrétaire national Fabien Roussel, propose dix grands objectifs à la plus large discussion dans tout le pays. Parce que nous sommes des militants engagés, parce que nous croyons à la rencontre, aux débats, à la richesse de vos idées, nous les communistes irons vous rencontrer dès cet été et dans les mois qui viennent pour vous écouter, partager avec vous nos propositions et nous nourrir de vos attentes. Nous placerons ces enjeux au cœur de la Fête de l’Humanité pour porter les alternatives à la droite au pouvoir et à l’extrême droite et nous organiserons des rendez-vous de mobilisation à l’automne.

Le parti-pris du travail, du renouveau industriel, de la transition écologique

1. Pour l’emploi, une retraite digne et une vraie Sécurité sociale du XXIe siècle : aller vers une sécurité d’emploi et de formation tout au long de la vie en permettant à chacune et chacun d’avoir un emploi ou une formation rémunérée, choisie ; engager une augmentation générale des salaires, des pensions et les indexer sur l’inflation ; assurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ; abroger la retraite à 64 ans et financer le retour aux 60 ans ; rembourser les soins à 100 % par la Sécurité sociale, qui doit redevenir le bien commun en redonnant la gestion majoritaire aux cotisants et cotisantes, donc aux salariés.

2. Pour une France de bâtisseurs et de bâtisseuses qui développe l’industrie et les services publics : créer un fonds public de 500 milliards d’euros au service de grands travaux, d’une nouvelle industrialisation sociale et écologique, de la relocalisation en France des productions stratégiques, et du développement des services publics. Mobiliser la Caisse des dépôts et consignations pour promouvoir un plan de construction de 200 000 logements par an, investir dans le rail, les ports, le fluvial, les routes, les modes de transport doux. Mettre en œuvre un plan de pré-recrutement de personnels dans la santé, l’éducation, la recherche, le transport ferroviaire, l’énergie, la protection de l’enfance, l’autonomie des aînés, la vie autonome des personnes en situation de handicap, l’habitat, la justice et la police de proximité ; rendre plus attractifs ces métiers par la revalorisation des salaires et l’amélioration des conditions de travail ; encourager la création artistique et  la culture, avec le passage du budget dédié de l’État à 1% du PIB.

3. Pour relever le défi énergétique, climatique et alimentaire : doubler la production d’énergie décarbonée d’ici 2050 avec la production de 20 EPR2 et le développement des énergies renouvelables de façon cohérente et sous maîtrise publique comme le propose le plan climat Empreinte2050, diviser par deux les tarifs, relancer l’étude pour la mise en service d’un réacteur à neutrons rapides ; agir en faveur des transports écologiques et collectifs ; organiser la rénovation thermique de 700 000 logements par an ; engager une transformation agro-écologique nécessitant le développement de l’emploi et de la formation agricole, la garantie d’un travail rémunérateur ainsi que l’assurance et la gestion des risques pour permettre l’accès universel à une alimentation suffisante, saine, équilibrée et durable.

4. Pour l’avenir de la jeunesse : créer un ministère de l’Enfance à part entière, doté de pouvoirs et de moyens, et élever la protection des enfants au rang de devoir constitutionnel pour garantir les droits fondamentaux des enfants ; abroger « Parcoursup » et supprimer la sélection à l’entrée de l’université ; mettre en place un revenu d’autonomie pour garantir le droit aux études des étudiants et étudiantes ; reconstruire un enseignement supérieur répondant aux défis des révolutions technologique et informationnelle, avec la construction de nouvelles universités et des écoles d’ingénieurs et la création des places nécessaires dans l’enseignement supérieur ; réserver 10 % des embauches des entreprises aux jeunes de moins de 25 ans.

Une nouvelle République sociale, laïque et démocratique

5. Pour la réappropriation publique et sociale de la production : changer le rôle des banques, des entreprises et leur gestion pour qu’elles privilégient l’emploi efficace et la formation, ainsi qu’un autre type d’investissement. Pour cela, planifier la reconquête de nos filières industrielles stratégiques (acier, énergie, chimie, eau…) ; nationaliser les grandes entreprises concernées chaque fois que nécessaire ; instaurer un droit de veto et de contre-propositions des salariés prenant en compte leurs projets alternatifs avec un droit de saisine du pôle public bancaire, notamment un droit de préemption leur donnant accès à la propriété coopérative de leur entreprise ; créer des institutions de planification démocratique via des conférences permanentes pour l’emploi, la formation, la transformation écologique des productions et des services, depuis le niveau territorial jusqu’au niveau national, reposant sur des engagements des entreprises comme de l’État et leur suivi ; régulariser les travailleurs « sans papiers », et lutter contre toute mise en concurrence entre salariés.

6. Pour prendre le pouvoir sur l’argent : créer un pôle public bancaire et financier, reposant sur les établissements déjà existant (Banque de France, CDC, BPI, Banque Postale..) et sur des nationalisations bancaires sous contrôle des salariés, dans le but de promouvoir un crédit reposant sur de nouveaux critères sociaux et écologiques ; conditionner toutes les aides publiques à des critères de progrès social et écologique ; instaurer une nouvelle fiscalité largement redistributive et incitative au développement écologique et social, mettant à contribution les revenus du capital et les grosses fortunes ; lutter efficacement contre la fraude et l’évasion fiscale en recrutant significativement dans les administrations concernées ; consolider la cotisation sociale et la Sécurité sociale en créant une cotisation spécifique sur les produits financiers des entreprises (dividendes, revenus d’intérêt…) et moduler la cotisation à la hausse pour les entreprises qui taillent dans l’emploi, les salaires et n’appliquent pas l’égalité salariale femme-homme.

7. Pour les droits des femmes et l’émancipation de chacune et chacun : voter une loi-cadre dotée d’un milliard d’euros pour éliminer les violences sexistes et atteindre l’égalité professionnelle femme-homme en un an ; élaborer un plan d’action global contre le racisme, l’antisémitisme, la haine des musulmans et contre l’ensemble des discriminations (à l’emploi, au logement, à l’éducation, à la santé…) ; assurer l’égalité des droits pour tous les travailleurs et travailleuses quelle que soit la nationalité ; décréter l’inéligibilité de toute personne condamnée pour incitation à la haine raciale ; mettre en place un plan d’éradication des violences et d’action pour l’égalité des droits en faveur des personnes LGBTQI+ ; développer et garantir les droits des personnes en situation de handicap.

8. Pour un nouvel âge de la démocratie : rendre le pouvoir au Parlement contre un présidentialisme qui asphyxie la démocratie ; abroger les lois liberticides adoptées depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron ; redonner des moyens financiers aux communes et aux collectivités ; promouvoir la démocratie sociale et le rôle des organisations syndicales en leur donnant les moyens de militer, arrêter la répression syndicale ; protéger et renforcer les associations ; instaurer de nouveaux pouvoirs pour les salariés dans les entreprises ; de nouveaux pouvoirs pour les citoyens (droit de pétition, référendum d’initiative populaire, co-élaboration des lois-cadres par des conférences citoyennes, vote des résidents étrangers aux élections locales et européennes) ; créer des conférences permanentes pour l’emploi, la formation et la transformation productive suivant l’activité économique et l’utilisation de l’argent ; renforcer et conforter le rôle du CESE (Conseil économique social et environnemental) et des CESER, notamment leur rôle de débat avec les exécutifs et de dialogue avec les citoyens ; réaffirmer l’engagement laïque de la République ; mettre en œuvre une politique volontariste d’égalité avec les Outre-Mer ; adopter une loi visant à protéger l’audiovisuel public et à garantir l’indépendance des médias.

Une France au service de la paix et des coopérations

9. Pour gagner la paix et garantir les droits des peuples : sortir du commandement intégré de l’Otan comme première étape vers sa dissolution et garantir la sécurité collective des nations européennes ; agir en faveur du désarmement nucléaire multilatéral avec la ratification du traité d’interdiction des armes nucléaires (Tian) par la France ; ne plus alimenter la guerre et agir pour un cessez-le feu entre l’Ukraine et la Russie en allant vers une conférence paneuropéenne de sécurité collective ; agir pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, reconnaître l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël, agir pour la suspension de l’accord d’association UE-Israël tant que le droit international sera bafoué ; agir pour briser le blocus criminel des USA contre Cuba ; concourir à un nouvel ordre économique et politique international et à de nouvelles institutions internationales, en développant les coopérations avec les pays du Sud, transformant l’OMC en organisation de maîtrise du commerce extérieur, des investissements et de partages technologiques pour le développement des biens communs et en agissant pour la création d’une monnaie commune mondiale de coopération, alternative au dollar.

10. Pour une autre Europe, de nations et de peuples libres, souverains et associés : rompre avec les contraintes austéritaires du « pacte de stabilité » ; mobiliser la création monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) dans un fonds de développement des services publics, et abaisser le coût des crédits bancaires afin de favoriser les investissements productifs et les dépenses en « recherche et développement » des entreprises plus elles développent l’emploi, la formation, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre ; sortir du marché européen de l’électricité tout en poursuivant l’interconnexion ; engager la négociation pour de nouveaux traités européens respectant la souveraineté des nations et des peuples.

 

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16 juillet 2025 3 16 /07 /juillet /2025 05:55

 

Le Premier Ministre vient d'annoncer une cure d'austérité historique - inédite depuis des décennies - décidée avec Emmanuel Macron. Cette politique vise à financer les profits des actionnaires des grands groupes et à nourrir la guerre par la militarisation.

D'un côté, c'est tout le pays qui doit se serrer la ceinture. Année blanche qui frappera d'abord les plus modestes avec des hausses d'impôts, moins de services, et des baisses de pensions et de prestations sociales, suppression de 3000 agents publics et non remplacement d'un fonctionnaire sur trois qui affaibliront nos services publics, 5 milliards de coupes dans la santé dont le doublement de la franchise sur les remboursements de médicaments et le moindre soutien aux patients souffrant d'ALD, suppression de 2 jours fériés, 5,3 milliards de coupes dans les dépenses des collectivités... c'est un programme de combat contre le monde du travail presenté par le Premier Ministre.

De l'autre, pour les actionnaires, le Premier Ministre avoue ne pas compter !

En effet, face au scandale des 211 milliards d'euros d'aides publiques aux multinationales sans critère qui pourraient être réduites : François Bayrou "ne comptabilise pas". Et 6,7 milliards d'euros supplémentaires pour les industriels de l'armement en 2026 si la LPM est renforcée. Combien de temps encore ce pouvoir va-t-il s'aligner sur les exigences de Trump qui impose la hausse des dépenses militaires et sur les dogmes néolibéraux de la Commission européenne ?

La guerre aux salarié·es et aux retraité·es plutôt qu'aux profiteurs, la guerre aux chômeurs plutôt qu'au chômage, la guerre tout court, voilà le seul horizon de leur système capitaliste en faillite. Loin de renforcer la souveraineté de la France, cette politique la soumet au diktat des financiers !

Lorsqu'on y ajoute les projets de réformes de l'assurance chômage et du marché du travail et le scandaleux projet d'aide sociale unifiée qui a pour seul objectif de diminuer les prestations, ce n'est plus un budget mais une contre-révolution que propose François Bayrou qui vise à détruire les piliers de notre modèle social : les droits des salarié·es, les services publics de l'État et de nos collectivités locales et la sécurité sociale. En outre, en annonçant de nouvelles ordonnances prétendument "de simplification", le Premier Ministre veut à nouveau contourner le Parlement.

Ce plan gouvernemental aura un effet désastreux pour la France. Il mène la nation droit à la récession, à l'effondrement industriel, au creusement des inégalités en tout domaine !

L'avenir de la France se joue maintenant, dans notre capacité à résister à cette fuite en avant austéritaire et militariste, à un sursaut collectif pour prendre le pouvoir sur les grands choix qui engagent le pays.

Face à ce budget d'austérité Bayrou - Macron qui est un braquage inédit de nos richesses, j'appelle le pays à résister et à se mobiliser : refusons la guerre de tous contre tous, l'économie de guerre, les reculs sociaux, écologiques et démocratiques !

Construisons ensemble un pacte pour l'avenir de la France qui favorise le travail, s’attaque à la vie chère, défend les services publics, l’industrie et garantit une énergie moins chère, décarbonée, pour le climat et notre pouvoir d’achat.

L'heure est à prendre le pouvoir sur l'argent et sur les choix des entreprises et du pays pour augmenter les salaires et les pensions, baisser le prix de l'électricité, garantir tout de suite l'égalité professionnelle, l'emploi et la formation pour tous et pré-recruter des dizaines de milliers d'agents pour nos écoles, nos hôpitaux, nos trains, nos commissariats et nos tribunaux, développer l'industrie et l'agriculture pour répondre aux besoins, relever les défis énergétique, climatique et alimentaire, et agir pour la paix par la diplomatie et le respect du droit international, en Ukraine et à Gaza !

Paris, le 15 juillet 2025

Fabien Roussel,
Secrétaire national du PCF.

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16 juillet 2025 3 16 /07 /juillet /2025 05:00

 

Il est urgent de construire une alternative de paix

Le secrétaire général de l’OTAN, le Néerlandais Mark Rutte, désigné à cette fonction le 1eroctobre 2024 après avoir été pendant 14 ans Premier ministre des Pays-Bas, a donné la mesure de la flagornerie des Européens envers Donald Trump en disant de lui que « Daddy doit parfois hausser le ton ». Et c’est bien ce qu’ont fait les Etats-Unis en amont et lors du Sommet de l’OTAN qui s’est tenu à La Haye les 24 et 25 juin.

Sous la pression de Trump et des USA, les membres de l’OTAN ont décidé d’augmenter de manière colossale leurs dépenses militaires en les portant à 5 % du PIB d’ici 2035. Cet engagement comporte deux volets : d’une part, les Alliés s’engagent à porter d’ici 2035, à au moins 3,5 % la part du PIB consacrée chaque année au financement des besoins ayant trait à la défense proprement dite et à la réalisation des objectifs capacitaires de l’OTAN ; d’autre part, ils investiront jusqu’à 1,5 % du PIB dans la protection des infrastructures critiques et des réseaux et le renforcement de leur base industrielle de défense.

L’OTAN s’affirme plus clairement que jamais comme une alliance militaro-industrielle, une alliance agressive qui s’est mondialisée et accroît ses capacités à intervenir bien au-delà de l’espace euro-atlantique des origines afin de « contenir » ceux qu’elle désigne comme « les rivaux systémiques » de l’ordre capitaliste occidental, à savoir la Russie, mais aujourd’hui en tout premier lieu la Chine. Mark Rutte, toujours le même, fait plus qu’assumer ces décisions, il en félicite le président américain en lui adressant ce tweet que Trump s’est empressé de publier : « Vous allez réaliser quelque chose qu’AUCUN président américain n’était parvenu à faire durant des décennies. » Et Rutte d’affirmer : « L’Europe va payer un prix ENORME comme elle le devait, et ce sera votre victoire », en utilisant les majuscules à la manière de Trump dans ses propres messages.

Autant dire que « l’autonomie stratégique européenne » dont Emmanuel Macron se voulait le champion est totalement absente de la déclaration finale, alors qu’il est écrit en toutes lettres : « Nous réitérons notre engagement commun à développer rapidement la coopération entre les industries de défense de part et d’autre de l’Atlantique et à mettre les technologies émergentes et l’esprit d’innovation au service de notre sécurité collective ». « De part et d’autre de l’Atlantique », on sait qui fournira les armées européennes ! Et la France qui après les décisions de l’OTAN va voir ses dépenses militaires passer de 50 milliards à environ 130 milliards d’euros par an, n’a rien dit ! On ne peut que regretter que la France qui a su à une autre époque se faire entendre à l’OTAN, finisse désormais toujours par se ranger.

Seule l’Espagne a eu le courage de faire entendre une voix à contre-courant, s’exposant à des menaces de représailles commerciales de la part des États-Unis. Les autres pays européens, y compris ceux qui ont des gouvernements sociaux-libéraux comme le Royaume-Uni de Keir Starmer, se sont alignés sans mot dire. Dans les rangs du SPD en Allemagne, un manifeste réunissant d’anciens responsables et ministres fait grand bruit en s’opposant au cours belliciste et aux 5 % exigés par l’OTAN. Cela reste sans aucune influence sur la position du gouvernement fédéral de coalition CDU-SPD. Pour notables qu’elles soient, ces réactions restent bien trop timides pour inverser les choses au sein de l’OTAN. Il convient cependant de noter les nouvelles fractures que cela ouvre en Allemagne. Il n’en demeure pas moins que le sommet de La Haye a illustré la vassalisation accompagnée d’une forme d’humiliation des alliés européens de la part des USA.

Les militants politiques, syndicaux et pacifistes réunis le week-end précédent pour un contre-sommet et une manifestation dans les rues de La Haye sont bien conscients de la faiblesse actuelle du mouvement pacifiste européen et mondial. Aux côtés de représentants d’organisations politiques, des organisations de la société civile ont appelé à constituer un vaste mouvement de refus des augmentations des dépenses militaires et aux nécessaires mobilisations en Europe, à l’unisson du mouvement anti-guerre qui doit se développer sur toute la planète.

De nouveaux rendez-vous sont en préparation, au niveau européen et international, non seulement pour protester mais pour apporter des réponses et soumettre des alternatives à la guerre sans fin que nous promet l’OTAN. À nous de hausser le niveau en France pour dire non à l’OTAN, non aux guerres, non à l’économie de guerre et à la militarisation de la société. À nous de promouvoir le multilatéralisme, la coopération, la sécurité collective et la paix.

Alors que s’aggrave la militarisation de l’Europe, encouragée par une Union européenne soumise à l’OTAN, il est urgent d’organiser la sortie du commandement intégré de l’OTAN comme première étape vers la sortie et la dissolution de l’OTAN, au bénéfice d’une construction européenne de sécurité collective reprenant les principes de l’acte final de la déclaration d’Helsinki.

Alain Rouy,
secteur international du PCF

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15 juillet 2025 2 15 /07 /juillet /2025 05:10

 

 

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15 juillet 2025 2 15 /07 /juillet /2025 05:00

 

Quand la gauche va-t-elle cesser de rester dans un entre soi, coupé des aspirations populaires, du monde du travail ? La réunion organisée ce 2 juillet par Lucie Castets est symptomatique : la gauche se parle à elle-même, à un monde militant déjà convaincu.

Nous sommes deux ans avant les prochaines échéances présidentielle et législatives et déjà la gauche fait l’erreur de tout présidentialiser sans parler au peuple.

Que dit la gauche de la vie réelle ? Que dit-elle aux familles qui voient la vie toujours plus chère les conduire à se priver de tout, aux ouvriers menacés de licenciement dans l’industrie pour qu’ils acceptent ne serait-ce que de dialoguer avec elle ? Que dit-elle des grands défis à relever, de la réponse aux besoins quotidiens, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la paix ? Va-t-elle enfin s’affronter au capital, s’appuyer sur les salariés, réorienter l’argent, ou va-t-elle continuer d’aménager un système capitaliste à bout de souffle ?

Il est pourtant plus urgent que jamais d’être à l’offensive ! Le monde, l’Europe et la France s’enfoncent dans l’impasse et les capitalistes appuient sur l’accélérateur, qu’il s’agisse des libéraux ou des nationalistes. En France, l’extrême droite est aux portes du pouvoir. La gauche doit affronter le réel et construire la mobilisation pour résister au plan d’austérité de 40 milliards, pour défendre les collectivités, faire grandir le rapport de force dans le monde pour la reconnaissance de l’État de Palestine, agir pour nos communes qui sont à bout de souffle et réussir une union conquérante aux municipales, voilà les défis du moment !

Nous pouvons relever ces défis à condition d’unir le peuple. L’heure est à reconstruire l’unité du monde du travail, c’est-à-dire des forces vives de la société, pour de nouvelles avancées sociales, écologiques et démocratiques, pour un autre ordre du monde, de paix et de coopérations entre nations et peuples libres, souverains et associés. Pour gagner, la gauche doit se fixer l’objectif de retrouver la confiance d’une majorité de citoyennes et de citoyens en répondant à leurs difficultés du quotidien comme à leurs aspirations à voir leurs vies changer profondément. Si à l’inverse la gauche cherche à s’unir sur le plus petit dénominateur commun, elle perdra.

L’avenir du pays doit se construire avec les Français et les Françaises, sur la base d’un contenu, d’un programme, dans l’action et le débat avec nos concitoyen·nes, pas en commençant par aligner des candidats et candidates à la présidentielle plus pressés de débattre dans une primaire que de répondre aux problèmes du pays. C’est la raison pour laquelle l’Exécutif national propose au Conseil national de ce week-end, d’une part de mettre à disposition du peuple 10 grands objectifs qui pourraient être le socle d’un pacte national pour l’avenir de la France et, d’autre part, d’amplifier le travail de rassemblement pour 2026 car les élections municipales sont une élection majeure pour le peuple, pour changer la vie concrètement dans les communes.

Dès cet été et dans les mois qui viennent, allons partout à la rencontre de nos concitoyen·nes, dans les villes et les villages, dans les entreprises ; mobilisons, menons le débat avec toutes les forces disponibles, forces syndicales et associatives, forces politiques de gauche, pour construire l’alternative. À l’approche des municipales, appuyons-nous sur nos élus locaux qui font un travail exemplaire auprès des populations.

Comme le disait si brillamment Aimé Césaire, soyons « du côté de l’espérance, mais d’une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté ».

Igor Zamichiei

 

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15 juillet 2025 2 15 /07 /juillet /2025 05:00

 

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14 juillet 2025 1 14 /07 /juillet /2025 05:15

 

Histoire, terroir, patrimoine et convivialité, voilà un mélange subtil qui garantit le succès. À commencer par celui des fêtes votives qu’organisent les comités des fêtes des villages lorsque reviennent les beaux jours. Pas une cité médiévale, pas une bastide, pas un château qui n’ait un spectacle « son et lumière », en costume. Une richesse culturelle qui aiguise les appétits et pas seulement en matière financière.

L’extrême droite française n’a jamais été capable d’organiser d’événement politico-culturel assumé. La piteuse faillite de l’éphémère Fête des bleu-blanc-rouge en est la démonstration. En conséquence ses mécènes milliardaires, après avoir investi l’espace médiatique, en achetant journaux, radios et fréquences télé, veulent désormais s’offrir notre patrimoine culturel et festif. En première ligne de cette nouvelle offensive, on retrouve l’incontournable Stérin. Pas question bien sûr d’avancer à visage découvert. L’objectif est d’instiller à travers ces fêtes, banquets et spectacles une certaine vision de la France et des Français.

 

Une France figée dans un passé fantasmé et réactionnaire. Ici, les banquets sont à base de vin et de cochon considérés comme les marqueurs de la gastronomie traditionnelle. Un moyen simple d’exclure toute une partie de la population d’un moment partagé, de lui faire sentir qu’elle n’est pas à sa place.

L’Histoire, elle, est revisitée dans sa version Puy du Fou : le baptême de Clovis, les rois, les croisades, la terreur révolutionnaire, les guerres et la Résistance amputée de son pan progressiste, singulièrement des communistes. Une France rabougrie sur un roman national identitaire bien éloigné de toute rigueur scientifique. L’exact inverse de cette dialectique France et monde que nous racontent les historiens comme Patrick Boucheron, avec pour ambition de « réconcilier le sentiment d’appartenance nationale et le goût du monde ».

Comme le dit le professeur au Collège de France, « notre vrai roman national, c’est la mise en mouvement d’une histoire qui va vers son projet plutôt que de réciter, en ânonnant, le récit de ses origines. Une nation qui va effectivement vers son point d’aboutissement qui demeure son projet politique : comment nous voulons vivre avec ceux qui sont là ».

 

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14 juillet 2025 1 14 /07 /juillet /2025 05:15

 

Alors que le Premier ministre s’apprête à dévoiler ses pistes de coupes dans les dépenses publiques, menaçant le pays d’une dérive austéritaire, le tout nouveau classement Challenge tombe à pic : les riches n’ont jamais été aussi riches et peuvent donc être aisément taxés.

Où trouver 40 milliards d’euros, se demande François Bayrou. Parmi toutes les pistes possibles, on peut suggérer au Premier ministre de feuilleter le dernier numéro de Challenges. Le magazine a publié jeudi 10 juillet son traditionnel classement des 500 plus grandes fortunes de France. Dès les premières pages, on y apprend que depuis l’élection d’Emmanuel Macron, en 2017, le nombre de millionnaires en France est passé de 2 millions à 2,9 millions, faisant du pays « la championne du monde des millionnaires » titre le magazine. Dommage que l’hebdomadaire ne mette pas ce chiffre en rapport avec le nombre encore plus record de pauvres, qui frôle les 10 millions en France en 2023, en hausse de 650 000 sur un an…

Quelques pages plus tard, on arrive enfin au classement, et la très bonne idée de ce cru 2025 est d’avoir mis systématiquement ses données en perspective avec celles de 1996. Le résultat est édifiant, c’est simple, on dirait un rapport rédigé par Oxfam, l’ONG qui revendique de « mobiliser le pouvoir citoyen contre la pauvreté ». « En 1996, on comptait 16 milliardaires, ils sont aujourd’hui 145. Passé de 80 à 1 128 milliards d’euros, le patrimoine total des » 500 « a flambé, multiplié par 14 », a calculé l’hebdomadaire.

163 milliards pour la famille Hermès

Et si on prend juste le top 10, c’est par 24 que leur fortune a été multipliée sur la période. Il y a un peu moins de 30 ans, la fortune des ultrariches représentait 6 % du PIB. C’était 42 % en 2024. En 1996, la famille la plus riche de France était les Mulliez (l’empire Auchan) avec 5,5 milliards d’euros de patrimoine, quand Bernard Arnault a culminé à 203 milliards en 2023, en baisse dette année, laissant la première place du podium à la famille Hermès, à la tête de 163,4 milliards d’euros. Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France, tempérait le revers de fortune du groupe LVMH et de son patron : « Si on lui enlevait 99 % de sa fortune, Bernard Arnault resterait tout de même milliardaire. »

 

Challenge précise bien que la fortune des membres de son classement est « professionnelle ». Elle réside en effet dans la propriété de holding, qui détient elle-même des parts d’entreprises. Challenge le rappelle, à travers plusieurs entreprises familiales (Agache notamment), les Arnault détiennent 48 % de LVMH, ce qui constitue l’essentiel de leur fortune.

Selon le comité de la réforme de la fiscalité du capital, ces biens dits « professionnels » représentent au moins 66 % du patrimoine des 380 foyers les plus riches. Or, ces actifs ne sont pas imposés – ils ne l’étaient pas non plus par l’ISF – puisqu’ils ne constituent pas un « revenu » tel que défini par l’administration fiscale. Ainsi la famille Arnault s’est versé l’an passé 3,1 milliards d’euros de dividendes, qui ne seront pas taxés puisque conservés dans les holdings et que l’Europe a proscrit toute taxation entre sociétés mère – filles (ce qui n’est pas le cas aux États-Unis).

« Cela permet par exemple à des milliardaires de financer leur train de vie avec des prêts bancaires, donc toujours sans revenu, juste avec les garanties permises par leur patrimoine financier, c’est l’une des nombreuses techniques que permettent les holdings pour échapper à l’impôt », nous expliquait Layla Yakoub, responsable de plaidoyer justice fiscale et inégalités chez Oxfam. C’était tout l’intérêt de la taxe Zucman, rejetée le mois dernier au Sénat : son assiette inclut les biens professionnels.

211 milliards d’aides publiques aux entreprises

Taxer les patrimoines professionnels apparaît d’autant plus urgent depuis qu’on a confirmation, suite à un rapport d’enquête sénatorial, que les aides d’État sous toutes leur forme aux entreprises ont coûté 211 milliards d’euros en 2023. « Nous sommes passés d’un État providence, au sortir de la seconde guerre mondiale, avec la Sécurité sociale, la retraite… à un État providence pour les grandes entreprises, » explique Maxime Combes.

« À chaque problème qu’elles rencontrent, elles réclament des aides : l’élection de Trump, une guerre en Ukraine, un aléa climatique, la nécessité de se décarboner… Elles prennent l’argent et s’opposent à toute conditionnalité et contrôle, et elles estiment en retour qu’elles ne doivent rien à la collectivité » déplore l’économiste, coauteur du livre Un Pognon de Dingue, mais pour qui ?.

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13 juillet 2025 7 13 /07 /juillet /2025 08:17

 

Chaque semaine, les militants PCF Pays de Morlaix sont présents sur le marché de Morlaix pour une vente de l’Humanité Magasine.

Nous serons présents, pour cette vente, tout l'été sauf les deux samedis où l'Humanité Magazine ne sort pas (samedi 19 juillet et samedi 16 août).

Prochain rendez-vous : samedi 26 juillet. 

 

Militants PCF Présents du le marché du samedi 12 juillet (Rémi JOLY - Michèle GAMBACHE - Daniel RAVASIO) avec un acheteur du journal.

 

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