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12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 05:43
Photo Le Télégramme 11 juin 2020 : La nouvelle équipe municipale a souhaité accrocher une banderole « Merci » sur le fronton de la mairie.

Photo Le Télégramme 11 juin 2020 : La nouvelle équipe municipale a souhaité accrocher une banderole « Merci » sur le fronton de la mairie.

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12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 05:29
Hop! à Morlaix - Photo Le Télégramme

Hop! à Morlaix - Photo Le Télégramme

Voeu pour Hop! voté au conseil municipal de Plouigneau le 11 juin à l'initiative de la majorité de gauche

 

La compagnie Air France a rendu public un projet de restructuration dans lequel sa filiale régionale HOP !, son site aéroportuaire de Morlaix, et ses 280 emplois seraient menacés. Sur le site Morlaisien, actuellement, 140 salariés sont attachés à la maintenance de l’avion canadien CRJ, auxquels il faut rajouter une centaine de personnes au support, et les 40 salariés de Hop training, une structure d’entraînement sur simulateurs.

Mais au-delà du site Hop ! proprement dit, c’est bien l’ensemble de la filière locale qui est impacté, avec la filière d’apprentissage, quelques sous-traitants et l’économie induite par l’activité du site.

C’est à la mi-juin qu’Air France présentera les contours plus précis d’un plan de restructuration de sa filiale régionale déjà préparé bien avant la crise sanitaire.

Il faut prendre le temps d’une réflexion plus globale sur l’avenir du transport aérien et d’un court-courrier qui a toujours sa pleine et entière place à prendre dans l’aménagement du territoire et qui ne saurait être remplacé par des opérateurs low-cost à vocation touristique.

Des millions d’euros ont été investis par les collectivités, dont Morlaix Communauté, le département du Finistère et la Région Bretagne, pour faciliter l’installation, le développement et le maintien des activités aéronautiques (entretien et amélioration de l’aéroport de Morlaix-Ploujean, gestion subventionnée de l’aéroport avec une DSP en déficit, filière aéronautique de Tristan Corbière pour les métiers de l’aéronautique, simulateur de vol, installations de maintenance …).

Le conseil municipal de Plouigneau réuni ce 11 juin 2020, constate la gravité de la situation et demande qu’une autre issue soit recherchée et trouvée. Il soutient pleinement les initiatives allant dans ce sens, dont celles des personnels, pour ne pas brader cet outil dont l’utilité et l’efficacité ne sont nullement contestées.

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12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 05:14
Bolivie. La retorse mécanique du coup d'Etat contre Evo Morales - Rosa Moussaoui, L'Humanité, mercredi 10 juin 2020
Mercredi, 10 Juin, 2020
Bolivie. La retorse mécanique du coup d’État contre Evo Morales

Une expertise indépendante de chercheurs établis aux États-Unis juge « erronées » les conclusions du rapport de l’Organisation des États américains qui a ouvert la voie au renversement d’Evo Morales.

 

Le 11 novembre 2019, sous la menace de la police et de l’armée, le président bolivien de gauche, Evo Morales, s’envolait pour le Mexique, tandis qu’une sénatrice d’extrême droite issue de la bourgeoisie revancharde presque inconnue, Jeanine Añez, prenait ses quartiers au palacio Quemado en brandissant la Bible. Dans les troubles qui suivirent, des manifestations de paysans dénonçant le putsch furent écrasées dans le sang ; un déchaînement de violence raciste s’abattit sur les populations indigènes.

Un mois plus tôt, le Tribunal supérieur électoral (TSE) proclamait la victoire d’Evo Morales, certifiant que l’avance du président socialiste (47,06 % des voix) sur son principal adversaire de droite, Carlos Mesa (36,52 %), dépassait le seuil de 10 % requis par la loi bolivienne pour éviter un second tour. Aussitôt, la mécanique du coup d’État s’enclenchait. Avec, pour rouage central, l’Organisation des États américains (OEA), à l’origine d’audits compilés dans un rapport concluant à une fraude électorale généralisée. « Compte tenu de toutes les irrégularités observées, il est impossible de garantir l’intégrité des données et de certifier l’exactitude des résultats », annonçait l’OEA le 10 novembre. Ces déclarations eurent pour conséquence de galvaniser l’opposition de droite et ses séides au sein des appareils militaire et policier. Elles furent aussitôt reprises par le secrétaire d’État américain Mike Pompeo pour justifier l’éviction d’Evo Morales.

Invalidation des allégations de fraude

Dans son rapport final publié en décembre, l’organisation régionale donnait encore un blanc-seing aux putschistes en faisant état d’une « manipulation délibérée » des résultats de l’élection présidentielle. Elle assurait encore disposer des « preuves irréfutables d’un processus électoral entaché de graves irrégularités ». Problème : ces « preuves » tiennent à des données truquées. Le New York Times le reconnaissait dans son édition de dimanche, en s’appuyant sur une expertise indépendante des données fournies par les autorités électorales boliviennes au quotidien américain.

Conduite par Francisco Rodriguez, économiste spécialiste de l’Amérique latine à l’université Tulane, en Louisiane, Dorothy Kronick, de l’université de Pennsylvanie, et Nicolas Idrobo, statisticien, cette étude conclut bien à des irrégularités… mais dans le rapport de l’OEA : « Un examen attentif des données électorales boliviennes suggère que l’analyse initiale de l’OEA qui a soulevé des questions de truquage des votes – et a aidé à expulser un président – était erronée. » Francisco Rodriguez incrimine, entre autres, des problèmes « méthodologiques » : « Une fois ces problèmes corrigés, les résultats de l’OEA s’estompent et il n’y a plus de preuve statistique de fraude. » Ces allégations de fraude, validées par le Département d’État, avaient été largement reprises par la presse américaine et présentées, sans recoupement, comme des faits incontestables. Elles ont ouvert la voie au renversement d’un président élu, puis à l’installation d’un pouvoir sans aucune légitimité démocratique.

Des élections générales prévues en septembre

Avec la pandémie de Covid-19, les nouvelles échéances électorales, initialement fixées au 3 mai, ont d’abord été reportées ; sous la pression populaire, le Parlement a finalement approuvé, au début du mois, le projet de loi prévoyant des élections générales le 6 septembre. Dans un contexte de crise politique et de fortes tensions sociales, le parti d’Evo Morales, le MAS, n’a rien perdu de son ancrage. Son candidat à la présidentielle, Luis Arce, ancien ministre de l’Économie, conserve dans les sondages une confortable avance sur ses adversaires.

Cernée par les scandales de corruption – en particulier les malversations liées à l’achat de respirateurs, qui ont conduit à l’arrestation et au limogeage du ministre de la Santé (voir notre édition du 21 mai ) –, la « présidente par intérim », elle, fait face à la colère qui s’exprime ouvertement désormais dans la rue. En réponse à ces protestations, le pouvoir de fait déploie les tanks à La Paz comme à Cochabamba. Au nom de l’austérité, il envisage la suppression de trois ministères : Cultures, Sports et Communication. Économie attendue : 28,5 millions d’euros. Moitié moins que les budgets supplémentaires alloués à la police et à l’armée ces deux derniers mois pour l’achat d’équipements et de matériel de répression. Les putschistes fourbissent leurs armes.

Bolivie. La retorse mécanique du coup d'Etat contre Evo Morales - Rosa Moussaoui, L'Humanité, mercredi 10 juin 2020
Démission d’Evo Morales : réaction de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF
 
La Bolivie vit ce soir des heures dramatiques. Le président Evo Morales a  démissionné pour éviter, comme il l’a déclaré, « un bain de sang ».
 
Les événements des derniers jours en Bolivie relèvent d’un conflit de classes exacerbé, d’un racisme déchaîné, d’une opposition enragée contre le système d’Etat plurinational constructeur de la redistribution des richesses et la conquête de la souveraineté nationale.
 
Sous le fallacieux prétexte de fraude électorale, la droite dont la logistique est assurée par les services nord-américains a refusé sa défaite, puis l’invitation au dialogue et enfin la convocation de nouvelles élections. Elle n’a pas accepté la victoire d’Evo Morales conquise grâce au vote déterminant des indigènes tellement il est
insupportable à la bourgeoisie, en majorité blanche, et pour une partie des couches moyennes, sorties de la misère par Morales lui-même, d’accepter le verdict des urnes. 
 
Les violences ne relèvent pas de la spontanéité. Des groupes paramilitaires y font régner la terreur : élues tondues, battues, incendies de domiciles de partisans de Morales, y compris celui de sa sœur, chasse aux indigènes. 
  
Face au déchainement, Evo Morales a cru devoir se retirer.  Existait-il une autre solution ?
 
Dans cette Bolivie aux dizaines de coups d’Etat depuis les années 1960 et jusqu’à l’élection d’Evo Morales en 2005, entre dictatures, violations des droits surtout des indigènes, inflation, corruption, trafics de drogue et refuge de chefs nazis comme Adolf Eichmann et Josef  Mengele, une porte s’est ouverte avec Evo Morales vers la démocratie et le mieux vivre pour les plus pauvres. Insupportable pour les plus riches, intolérable pour ceux qui ont largement bénéficié du développement économique (5% de croissance) et qui ne veulent pas partager.
 
Et pourtant. La prospérité économique et la refondation démocratique du pays doivent être mises au compte de la politique menée depuis l’arrivée au pouvoir d’Evo Morales avec un processus de récupération des richesses naturelles  au profit de conquêtes sociales en matière de santé et d’éducation et d’une vaste modernisation économique.  Je veux exprimer ce soir mon souhait que les violences cessent en Bolivie et que la vie et la dignité de tous soient respectées.
 
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, député du Nord. 
 
Paris, le 11 novembre 2019.
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12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 05:10
André Chassaigne

André Chassaigne

Jeudi, 11 Juin, 2020 - L'Humanité
Assemblée nationale. Des lois pour sécuriser carrières et pensions

Les députés communistes ont défendu en commission plusieurs textes en faveur des retraités et des salariés. La majorité n’écoute que d’une oreille.

 

La revalorisation des retraites agricoles a été votée, mercredi 10 juin, en commission des Affaires sociales, à l’unanimité des députés. Cette mesure, portée par le communiste André Chassaigne depuis des années, a déjà connu un parcours parlementaire à rebondissements…

En février 2017, ce texte, qui vise à garantir des pensions au minimum à 85 % du Smic pour les agriculteurs, avait été adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale en première lecture. Devant le Sénat en mai 2018, le gouvernement avait contré cette adoption par le truchement d’un vote bloqué : il avait présenté un amendement renvoyant à 2020 la mise en œuvre de cette mesure. Elle devait en effet, selon l’exécutif, faire partie de la réforme des retraites. Cette dernière ayant été repoussée avec la crise sanitaire, le projet de loi est revenu en seconde lecture devant l’Assemblée.

La Macronie joue la montre et use d’« entourloupettes »

Mais, en commission, les députés de la majorité se sont rangés derrière cette proposition des communistes tout en y apportant des modifications. Ils ont ainsi fait voter un amendement instaurant un « écrêtement en fonction du montant de retraite tous régimes » au nom d’une « équité entre assurés monopensionnés et polypensionnés ». Une « entourloupette », selon André Chassaigne, qui retire le caractère universel du minimum des pensions proposé par le texte des communistes et réduit « significativement le nombre de bénéficiaires de la garantie à 85 % du Smic ».

Ensuite, la majorité macroniste a de nouveau joué sur le temps : l’entrée en vigueur de la loi serait fixée au 1er janvier 2022. En pleine crise économique historique, avec des conséquences sociales encore incalculables, cette mesure avait pourtant toute sa place dans un arsenal de dispositions urgentes pour amortir le choc de la récession.

Créer un contrat de transition professionnelle et renforcer l’accès à la formation

Dans cet objectif, ce n’était pas la seule proposition des députés PCF examinée le même jour. L’élu Pierre Dharréville et son collègue GDR de Guyane, Gabriel Serville, ont présenté en commission un projet de loi « pour une garantie salaire-formation au service de la transition écologique et sociale de l’économie ». Rappelant les « conséquences gravissimes de la crise et la récession brutale » qui attendent les Français, ils ont plaidé « pour amortir les coups » via ce projet. Il s’agirait dans les entreprises de moins de 500 salariés de créer un contrat de transition professionnelle, se substituant au contrat de sécurisation professionnelle : un salarié qui perdrait son emploi verrait son salaire net maintenu durant deux ans, pendant lesquels il bénéficierait d’accompagnements renforcés, notamment en matière de formation.

Dans les entreprises de plus de 500 salariés, c’est un congé de transition qui remplacerait le congé de reclassement actuel, et qui serait également porté à une durée de vingt-quatre mois, aux frais de l’employeur. Ces deux dispositifs s’inscriraient dans le cadre d’une transition écologique de l’économie. Enfin, les deux députés GDR proposent l’ouverture rapide d’une négociation nationale et interprofessionnelle pour définir à la fois de nouvelles protections pour les salariés impactés par la crise, mais aussi des modalités de financement. « Il y a urgence », ont-ils insisté. « Il serait dommage que la majorité nous réponde qu’il faut attendre », ajoute Pierre Dharréville, en rappelant qu’il s’agit du rôle du Parlement que de « ne pas se réfugier derrière des réflexions engagées dans les couloirs des ministères ».

Diego Chauvet
A l'Assemblée nationale, les députés communistes-GDR présentent des lois pour sécuriser carrières et pensions (L'Humanité, 11 juin 2020)
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12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 05:00
mercredi 16 juin 2020: appel commun à la mobilisation à l'hôpital de Sud et de la CGT
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11 juin 2020 4 11 /06 /juin /2020 16:33
L’ARGENT POUR L’HÔPITAL, PAS POUR LE CAPITAL !  Un « Ségur » bien mal parti !… Il faut un plan d’urgence pour les hôpitaux et les EHPAD ! (PCF Finistère)
L’ARGENT POUR L’HÔPITAL, PAS POUR LE CAPITAL !  Un « Ségur » bien mal parti !… Il faut un plan d’urgence pour les hôpitaux et les EHPAD ! (PCF Finistère)

L’ARGENT POUR L’HÔPITAL, PAS POUR LE CAPITAL !

Un « Ségur » bien mal parti !… Il faut un plan d’urgence pour les hôpitaux et les EHPAD !

La crise sanitaire que nous venons de vivre prouve s’il en était besoin la nécessité d’un système de santé de grande qualité. Ce que les professionnel·le·s de santé, avec leurs organisations syndicales, disaient depuis plusieurs années est brutalement validé. Pas assez de lits, pas assez d’emplois, pas assez de financement dans les hôpitaux.
Le président Macron dit « s’engager » pour un « Ségur » de la Santé.
Mais ce « Ségur » de la santé est vraiment bien mal engagé !

On nous explique que tout est ouvert et que nous partons d’une page blanche. Mais, le Premier ministre, pour sa part, révèle le pot aux roses et articule la discussion sur la base du projet de loi « Ma santé 2022 » voté l’an dernier et qui prévoit la mise à mal de 300 hôpitaux de proximité en leur supprimant la chirurgie, la maternité et les urgences. Avec cette loi, c’est la poursuite de la destruction du maillage sanitaire de notre pays. Cette loi nous emmène dans le mur et Édouard Philippe nous
demande... d’accélérer !
Pourquoi poursuivent-ils cette politique catastrophique malgré l’évidence ? Parce que les enjeux sont énormes. Le capitalisme est en crise. Avec la politique de création monétaire massive des banques centrales depuis la crise de 2008, des suraccumulations de capitaux cherchent à se rentabiliser, à se créer de nouveaux marchés, à marchandiser toutes les activités humaines.
La France, avec son système de sécurité sociale, étonnant et anormal pour les libéraux, devrait se plier à leur logique. Nous ne mesurons pas assez l’aberration que représente ce système pour l’idéologie néolibérale. Pour un budget de l’État de 390 milliards d’euros, la Sécu, c’est 500 milliards d’euros de cotisations sociales... que les capitalistes rêvent de s’accaparer.
C’est maintenant que la démocratie doit s’imposer à tous les niveaux. Les hospitalier·e·s, les syndicats, les élu·e·s, les associations, seul·e·s ont fait acte de responsabilité, de prises d’initiatives et de compétences pour faire face au désastre sanitaire. ENSEMBLE, elles et ils sont seul·e·s qualifié·e·s pour faire des propositions à la hauteur des besoins et de l’intérêt général.
Les plans régionaux de santé sont disqualifiés : ils doivent être remis à plat et élaborés démocratiquement, à partir de la réalité d’aujourd’hui, dans toutes les régions et les bassins de vie.
Le gouvernement vient de faire adopter une loi de finance rectificative de 110 milliards d’euros au bénéfice de la
seule de la croissance financière, de même pour ce qui concerne la BCE au plan européen.
Dès à présent, des mesures urgentes doivent être prises pour un plan de créations de 100 000 emplois dans les hôpitaux et, dans les Éhpad, 100 000 pour aller vers les 300 000 postes à créer en 3 ans, l’augmentation de tous les quotas de formation, des augmentations de salaires équivalent à 300€ mensuel, pour un moratoire sur toutes fermetures et restructurations des hôpitaux, pour un pôle public du médicament…

Les organisations syndicales des personnels hospitaliers, les collectifs de défense du service public hospitalier, ENSEMBLE, appellent à une journée d’action mardi 16 juin.
Ces actions se dérouleront:

►A Brest, une chaîne humaine est prévue à partir de 18h00 autour de l’hôpital Morvan et de la
Mairie et pot de l’amitié
►A Brest, rassemblements à l’Ehpad de La Source (rue Marguerite Duras) à 8h30; à l’Ehpad de
Keraudren (rue Ernestine de Trémaudan) à 10h30;
►A Quimper, un rassemblement aura lieu devant le centre hospitalier (CHIC) à 14h30
►A Morlaix, barbecue à midi et rassemblement à partir de 14h30 à l’hôpital (chaîne humaine)

Les organisations syndicales CGT et Solidaires de l’Hôpital de Morlaix

- organisent un pique-nique devant le bâtiment administratif de  l’hôpital à partir de 12 h.

appellent les personnels à un débrayage de 14 h 30 à 16 h 30

- organiseront, à cette occasion, « un encerclement » par une chaine humaine du bâtiment administratif


►Maison Accueil Spécialisée Genêts d’or, rassemblement à 14h00 à Ploujean,
►A Douarnenez, rassemblement à 14h30 devant l’hôpital
►A Lesneven, rassemblement à 14h00 devant l’hôpital
►A Lannilis, rassemblement à 14h00 devant l’Ehpad des Abers …
►A Quimperlé, rassemblement à 11h00 devant l’hôpital
►A Carhaix, rassemblement à 18h30 devant l’hôpital
►Sur les sites de Perharidy et de Ty Yann de 12h00 à 14h00 pour un pique-nique revendicatif

La fédération du Finistère du PCF appelle toutes et tous à y participer massivement. Elle mettra en débat les propositions du PCF pour un plan d’urgence pour les hôpitaux publics et les Ehpad.

Fédération du PCF Finistère,

A Brest, le 11 juin 2020

L’ARGENT POUR L’HÔPITAL, PAS POUR LE CAPITAL !  Un « Ségur » bien mal parti !… Il faut un plan d’urgence pour les hôpitaux et les EHPAD ! (PCF Finistère)
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11 juin 2020 4 11 /06 /juin /2020 15:47
Pendant le Ségur de la santé, le gouvernement publie le décret de la honte! - Fédération santé et action sociale CGT, 10 juin 2020
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10 juin 2020 3 10 /06 /juin /2020 19:35
A COEUR OUVERT (Journal PCF Bretagne - Juin 2020)
A COEUR OUVERT (Journal PCF Bretagne - Juin 2020)
A COEUR OUVERT (Journal PCF Bretagne - Juin 2020)
A COEUR OUVERT (Journal PCF Bretagne - Juin 2020)
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10 juin 2020 3 10 /06 /juin /2020 19:34
Ouest-France, Morlaix, 10 juin 2020

Ouest-France, Morlaix, 10 juin 2020

Le Télégramme, Morlaix, 10 juin 2020

Le Télégramme, Morlaix, 10 juin 2020

CHÂTEAU DE SUSCINIO

Notre communiqué de presse. 10 juin 2020

➡️ La ville vraiment intéressée par le Château de Suscinio ?

La Ville s’est dite intéressée et vigilante sur la vente du château de Suscinio à Ploujean.

C’est une bonne nouvelle.

Néanmoins, nous sommes plus que surpris que notre Maire, elle-même Conseillère Régionale, n’ait pas proposé plus tôt un projet pour le château de Suscinio alors que le vote de son déclassement et de sa mise en vente a été acté dans sa collectivité le 14 février et était envisagée depuis plusieurs années….

Une réaction bien plus rapide et pas seulement guidée par l’urgence électorale aurait paru plus judicieuse.

L’adjointe au Maire actuel en charge du Tourisme et du rayonnement de la ville s’est d’ailleurs élevée il y a quelques jours contre cet achat éventuel du Château. Allez comprendre…

➡️ Pour notre part, nous avons pris contact avec le Président de la Région afin de lui demander de laisser le temps à la prochaine majorité d’analyser les opportunités que pourraient représenter l’achat par la ville de ce château et/ou du parc, notamment autour d’un projet écologique et participatif.

Dans la foulée, la commission permanente du Conseil Régional vient de repousser d’un mois la date de dépôt des offres.

Si le site, à proximité du Lycée agricole, pourrait disposer de nombreux atouts pour développer une régie de maraichage bio ou un tiers-lieu de la transition écologique, projets portés par la liste Morlaix Ensemble, il convient de rester prudent sur les coûts de restauration et d’entretien du château notamment.

L'équipe Morlaix ensemble

#Municipales2020
#28juin2020
Jean Paul Vermot

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10 juin 2020 3 10 /06 /juin /2020 19:29
Nous demandons le RSA pour les moins de 25 ans

Le contexte historique dans lequel est plongé le pays depuis le début de l’épidémie a non seulement mis en lumière la précarité dans laquelle vivent des milliers de jeunes mais l’a aussi amplifiée. Face à cette hausse de la paupérisation d’une partie de la jeunesse, les annonces temporaires et tardives prises par l’exécutif apparaissent bien timorées et insuffisantes.

L’urgence doit être à un projet politique ambitieux pour la jeunesse. Ce projet doit s’accompagner aussi bien de mesures immédiates de protection sociale que de mesures à plus long terme favorisant une sécurité de l’emploi et de la formation pour l’ensemble des jeunes. L’ouverture du RSA pour les moins de 25 ans est une première mesure d’urgence qui permet d’instaurer un filet de sécurité pour éviter de sombrer dans la grande pauvreté.     

Le RSA est un filet de sécurité nécessaire

Alors que la crise économique risque d’entraîner nombre de jeunes dans la spirale de la précarité, Gabriel Attal, secrétaire d’État en charge de la jeunesse, s’est positionné contre l’ouverture du RSA pour les moins de 25 ans. Dans une interview accordée au très libéral journal les Échos, le plus jeune membre du gouvernement a déclaré qu’ « aucun jeune ne grandit avec les minima sociaux comme horizon » et que cette ouverture « inscrirait les jeunes dans un esprit de défaite ». Pourtant, pour un certain nombre, l’horizon le plus proche est celui de se retrouver en situation de grande précarité, sans aucune source de revenu.

Derrière ces déclarations, ce n’est pas l’âge d’éligibilité au RSA que remet en cause le secrétaire d’État, mais l’existence même de celui-ci. Ces propos nous ramènent au fameux mythe des minima sociaux qui produisent des générations entières de tire-au-flanc. Opposer une prétendue oisiveté des jeunes à l’octroi d’un minimum pour vivre est particulièrement abject. En plus de ne reposer sur aucune donnée tangible, ces discours sont dangereux. Ce n’est pas par fainéantise qu’un certain nombre de jeunes se retrouvent sans aucun revenu. La faute est à imputer à la multitude de réformes libérales de ces dernières années qui ont eu pour conséquence de fragiliser le peu de sécurité dans l’emploi, et notamment dans celui des plus jeunes.

L’ouverture du RSA aux moins de 25 ans doit permettre d’empêcher celles et ceux qui n’ont aucune source de revenu de tomber dans l’extrême pauvreté. Ce minima social est un filet de sécurité, certes insuffisant, mais nécessaire.

Évidemment, le RSA ne saurait être l’alpha et l’oméga d’une politique jeunesse digne de ce nom. Mais son ouverture serait une première avancée pour nombre de jeunes. Porter cette revendication dans le débat public doit permettre une prise de conscience collective quant à l’importance de mettre en place des dispositifs pour lutter contre la précarité des jeunes.

C’est bien en renonçant à mettre fin aux mesures moins-disantes pour les jeunes que l’exécutif s’inscrit dans un esprit de défaite. Défaite face à la hausse du chômage, défaite face à la hausse de la précarité des jeunes, défaite face à la moindre ambition politique pour la jeunesse.

Treize organisations de jeunesse demandent l’ouverture du RSA pour les moins de 25 ans

De plus en plus de jeunes se retrouvent bien seuls face à un avenir incertain. Les annonces faites par le gouvernement ne permettent pas de lever ces incertitudes. L’urgence de la situation doit être de proposer des revendications concrètes pour sortir les jeunes de la précarité. L’ouverture du RSA pour les moins de 25 ans en fait partie.

À l’initiative du Mouvement jeunes communistes de France, treize organisations de jeunesse se sont réunies pour demander d’une seule et même voix l’ouverture du RSA pour les moins de 25 ans. Cette tribune a été publiée dans l’Humanité (1). La tribune est une première étape. Nous avons fait le choix de lancer également un site internet (2) afin d’interpeller directement Gabriel Attal à ce sujet.

Aux treize organisations de jeunesse, de nombreuses associations, organisations, personnalités, élus nationaux et locaux ont tenu à apporter leur soutien à cette revendication. Parmi eux une trentaine de parlementaires, de nombreux présidents de conseils départementaux et de mairies, mais aussi des organisations syndicales telles que la CGT ou encore la FSU. En une semaine ce n’est pas moins d’une centaine de soutiens qui se sont ajoutés à la liste. Tout au long de la semaine, les fédérations du MJCF vont interpeller les élus locaux afin d’élargir cette liste de soutiens.

Malgré le refus de Gabriel Attal, nous ne comptons pas nous arrêter là. D’autres actions d’interpellations sont prévues.

Léon Deffontaines, secrétaire général du MJCF.

1. https://www.humanite.fr/nous-demandons-louverture-du-rsa-pour-les-moins-de-25-ans-689831

2. https://www.rsamoinsde25ans.fr/

Mardi, 2 Juin, 2020
Nous demandons l'ouverture du RSA pour les moins de 25 ans

Tribune collective

 

Nombre de jeunes vivent en situation de grande précarité. Pourtant, les moins de 25 ans n’ont pas accès au Revenu de Solidarité Active (RSA). Son obtention est conditionnée au fait d'avoir occupé l'équivalent de deux ans d'un emploi à temps plein durant les trois dernières années ou avoir un enfant à charge. Ces exigences privent des milliers de jeunes, pourtant sans ressource, de ce minima social. Cette condamnation à la misère est inadmissible. Nous demandons la modification de la loi pour que les moins de 25 ans puissent bénéficier de ce droit au même titre que leurs aîné·e·s.

Le contexte historique dans lequel est plongé le pays depuis le début de l'épidémie du Covid-19 rend nécessaire la réparation de cette injustice. La crise économique actuelle est sans précédent depuis plusieurs décennies, la chute du PIB de 5,8 % au premier trimestre 2020 est la plus importante enregistrée depuis la création de l'indicateur en 1949. Les jeunes y sont particulièrement exposé·e·s : en 2017, 20,1 % des 18-29 ans vivaient sous le seuil de pauvreté contre 12,9 % des 30-39 ans et 14,1 % toutes tranches d’âge confondues (INSEE). La pauvreté des moins de 25 ans n'est pas un fait nouveau, le confinement l'a amplifiée. Plus souvent en contrats temporaires, plus souvent en période d'essai et durement exposé·e·s au travail ubérisé, les jeunes sont les premières et les premiers à perdre leur emploi. Disposant d'une épargne plus faible, souvent n’en disposant d’aucune, elles et ils sont plus vulnérables à une perte de revenu. Loin d'être suffisant, le RSA peut être un filet de sécurité salutaire dont elles et ils sont aujourd'hui malheureusement privé·e·s.

La majorité est fixée à 18 ans depuis plusieurs décennies. Les jeunes peuvent voter, se salarier, payer des cotisations, être prélevé·e·s de l'impôt sur le revenu, mais se voient pourtant refuser l'accès à un volet essentiel de la solidarité nationale. Cette exception est injustifiable et doit cesser. Une telle exclusion renvoie le sort de ces jeunes à une hasardeuse solidarité familiale qui les place dans une situation de dépendance. La misère dans laquelle sont plongés ces jeunes n'est pas une période passagère sans conséquence. L'extrême pauvreté met directement leur avenir et leurs possibilités d'émancipation en danger.

Ce gouvernement n'a jusqu'à présent pas fait grand cas des jeunes dans ses politiques publiques, sauf pour leur imposer un service national universel. Il n'existe pas de ministère dédié et il a fallu attendre plus d'un an pour qu'un secrétaire d'État soit nommé. Ce gouvernement n'a pas non plus démontré une grande volonté de s'attaquer à la pauvreté. Nous nous souvenons de ses ordonnances pour casser le droit du travail et abaisser la protection des salarié·e·s. Nous nous souvenons des aides au logement dont il a diminué le montant avant de le geler. Nous nous souvenons de l'expression « pognon de dingue ».

Nous avons vu le mépris du gouvernement auquel il a fallu deux mois pour annoncer le versement d'une aide exceptionnelle de 200 € pour les précaires de moins de 25 ans, ainsi que pour les étudiantes et étudiants ayant perdu leur emploi. Le versement de cette aide démontre l'injustice de l'exclusion d'une partie des jeunes d'un volet essentiel de la protection sociale. Nous demandons l'ouverture immédiate du RSA aux moins de 25 ans et sans condition spécifique.

Signataires :

MJCF - Mouvement Jeunes Communistes de France

MRJC - Mouvement Rural de la Jeunesse Chrétienne

JOC - Jeunesse Ouvrière Chrétienne

UNEF - Union Nationale des Etudiants de France

FENEC - Fédération Nationale des Etudiants Chercheurs

MJS - Mouvement Jeunes Socialistes

Jeunes insoumis-es

Jeunes génération.s

Jeunes écologistes

UNL - Union Nationale Lycéenne

FIDL, le syndicat lycéen

UEC - Union des Etudiants Communistes

Elles et ils soutiennent l'ouverture du RSA aux moins de 25 ans :

Députés :

André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, président du groupe “Gauche démocrate et républicaine”

Alain Bruneel, député du Nord

Stéphane Peu, député de Seine-Saint-Denis 

Marie-Georges Buffet, députée de Seine-Saint-Denis

Jean-Paul Dufrègne, député de l'Allier

Jean-Paul Lecoq, député de Seine-Maritime

Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime

Hubert Wulfranc, député de Seine-Maritime

Pierre Dharréville, député des Bouches-du-Rhône

Keclard-Mondesir Manuèla, députée de la Martinique

Régis Juanico, député de la Loire

Aurélien Taché, membre du groupe Ecologie Démocratie Solidarité, député du Val d’Oise

Sénateurs :

Cathy Apourceau-Poly, sénatrice du Pas-de-Calais 

Éliane Assassi, sénatrice de Seine-Saint-Denis

Éric Bocquet, sénateur du Nord 

Fabien Gay, sénateur de Seine-Saint-Denis

Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère

Laurence Cohen, sénatrice du Val de Marne

Pierre Laurent, sénateur de Paris

Sophie Taillé Polian, sénatrice de la Loire

Organisations et associations :

- CGT

- FSU

- Union syndicale solidaires

- UNHAJ - Union National de l’habitat jeunes

- CNL - Confédération Nationale du Logement

- CNAJEP

- FFJ - Forum Français de la Jeunesse

Personnalités :

- Fabien Roussel, Secrétaire National du PCF

- Ian Brossat; porte parole du PCF et président de l’ANECR

- Guillaume Balas, coordinateur national de génération.s

- Benjamin Lucas, porte parole de génération.s

- Claire Monod, élue Ile de France

- Chloé Sagaspe, Membre du Bureau Exécutif  d’EELV

- Eva Sas, porte-parole d'EELV

- Alain Coulombel, porte-parole d'EELV

- Lilâ Le Bas, Conseillère au CESE

- Clémence Dolé,  représentante au COJ

- Adrien Hélary, représentant au COJ

- Bertrand Coly, Conseiller CESE

- Héloïse Moreau, représentante au COJ

 
 
 
 
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  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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