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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 12:52
Projet de loi de Transformation de la fonction publique: interventions des députés communistes (13 mai, lettre du CIDEFE)
Interventions des députés communistes sur le projet de loi de Transformation de la fonction publique

Les députés communistes dénoncent les dangers du projet de loi de réforme de la fonction publique et son caractère idéologique.

 LUNDI 13 MAI 2019 :

  • Motion de rejet préalable : Stéphane PEU
  • M. Stéphane Peu. J’ai écouté attentivement Olivier Marleix. Il y a beaucoup de ses positions que je ne partage pas, mais je suis d’accord avec l’accent qu’il met sur le pouvoir d’achat des fonctionnaires, que n’évoque nullement le projet de loi. Une diminution de 10 % en dix ans, c’est pourtant considérable ! Si, en plus d’un pouvoir d’achat qui se dégrade et d’un salaire très bas, on instaure dans la fonction publique la précarisation du statut et donc de l’emploi, c’est bel et bien une double peine qui risque de leur être réservée.

    Surtout, à défaut de voter en faveur des propos d’Olivier Marleix, je voterai sans réserve en faveur d’une motion de rejet de ce projet de loi. (M. Ugo Bernalicis applaudit.) Certes, le texte n’a pas pris de front le statut de la fonction publique, comme on pouvait le craindre à la lecture du rapport CAP22 : il y a visiblement eu un recul face au mécontentement du pays, face aux inquiétudes de la fonction publique, face au rejet unanime du texte par les organisations syndicales.

    Reste qu’en ce qui concerne le fondement de la fonction publique, à savoir son statut, avec ce qu’il implique de probité, de garantie de la laïcité – alors que d’autres pays ont cassé ce statut pour appliquer à la fonction publique les recettes du secteur privé –, le texte est pernicieux en ce qu’il ouvre massivement le recrutement de contractuels. Il attaque en effet de manière oblique le statut en question en jouant sur la durée, sur son extinction au terme d’un effacement progressif. On a vu le procédé à l’œuvre chez France Télécom, pour évoquer l’actualité récente. On a aussi connu cela dans les organismes publics d’habitations à loyers modéré, dont le changement de statut a rendu le recrutement de fonctionnaires impossible, puisqu’on ne pouvait embaucher que des personnels sous contrat de droit privé. C’est ainsi que s’éteint progressivement le statut de fonctionnaire dans des pans entiers de missions de service public.

    Voilà pourquoi les députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine sont radicalement opposés au projet de loi. Si nous en avions eu l’occasion, nous aurions déposé une motion de rejet préalable ; mais il se trouve que c’était au tour des députés du groupe LR. Pour me résumer : nous ne voterons pas en faveur de leurs propos, mais de leur motion. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR. M. Ugo Bernalicis applaudit également.)

    M. André Chassaigne. Excellente synthèse !

  • Motion de renvoi en commission : André CHASSAIGNE
  • C’est, dans ce texte, la conception française du service public qui est remise en cause, et nous en ferons la démonstration dans la discussion générale et lors des débats qui suivront dans les jours qui viennent. Il existe d’autres raisons, en dehors de notre volonté de vous convaincre – cela ne nous demandera pas beaucoup de travail, parce que vous pensez certainement que ce texte propose des mesures que vous auriez aimé prendre mais que vous n’avez peut-être pas eu le courage politique d’assumer.
  • Parmi les sujets que nous pourrions évoquer, nous pourrions par exemple essayer de comprendre pourquoi le parcours a été aussi chaotique : après l’abandon de CAP22 – Comité action publique 2022 –, des mois et des mois de tergiversations ont été nécessaires pour tenter de sortir un texte, certes boiteux mais décisif quand même. Nous pourrions travailler sur le recours massif aux ordonnances, avec la multiplication de renvois en commission – un gros boulot à faire en commission ! Nous pourrions aussi préparer le travail du Conseil d’État, puisqu’il faudra conduire un énorme travail d’écriture des décrets. Enfin, il serait vraiment intéressant que vous nous donniez la définition de votre conception de l’idéologie managériale, qui constitue en fait le socle de ce texte. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et FI.)
  • Discussion générale : André CHASSAIGNE "Contrairement à ce que psalmodient les thuriféraires du libéralisme, non seulement le service public n’est pas une vieillerie dépassée, mais il conditionne, plus que jamais, l’avenir de la société moderne où le besoin de services publics ne fera que croître."

MARDI 14 MAI 2019 : 

  • Discussion Générale : Pierre DHARREVILLE "Au fond, vous voulez faire une réforme à bas bruit car vous n'en assumez pas les objectifs."
  • Discussion Générale : Stéphane PEU "Les députés communistes ont un lien singulier, politique, historique avec le statut de la fonction publique dont vous voulez tourner la page."

Lire l'article de Cidefil du 13 mai dans lequel sont publiés les amendements du groupe    

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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 12:43
Jean-Luc Le Calvez

Jean-Luc Le Calvez

Jean-Luc Le Calvez  et Jean-Claude Postic

Jean-Luc Le Calvez et Jean-Claude Postic

Les communistes morlaisiens distribuent devant l'usine SERMETTA à Morlaix pour une Europe des gens contre l'Europe de l'argent, avec Ian Brossat (photos Marie-Hélène Le Guen, 13 mai 2019)
Les communistes morlaisiens distribuent devant l'usine SERMETTA à Morlaix pour une Europe des gens contre l'Europe de l'argent, avec Ian Brossat (photos Marie-Hélène Le Guen, 13 mai 2019)
Martine Carn, Jean-Rolland Labrousse et Serge Bazin

Martine Carn, Jean-Rolland Labrousse et Serge Bazin

Les communistes morlaisiens distribuent devant l'usine SERMETTA à Morlaix pour une Europe des gens contre l'Europe de l'argent, avec Ian Brossat (photos Marie-Hélène Le Guen, 13 mai 2019)
Les communistes morlaisiens distribuent devant l'usine SERMETTA à Morlaix pour une Europe des gens contre l'Europe de l'argent, avec Ian Brossat (photos Marie-Hélène Le Guen, 13 mai 2019)
Les communistes morlaisiens distribuent devant l'usine SERMETTA à Morlaix pour une Europe des gens contre l'Europe de l'argent, avec Ian Brossat (photos Marie-Hélène Le Guen, 13 mai 2019)
Les communistes morlaisiens distribuent devant l'usine SERMETTA à Morlaix pour une Europe des gens contre l'Europe de l'argent, avec Ian Brossat (photos Marie-Hélène Le Guen, 13 mai 2019)
Les communistes morlaisiens distribuent devant l'usine SERMETTA à Morlaix pour une Europe des gens contre l'Europe de l'argent, avec Ian Brossat (photos Marie-Hélène Le Guen, 13 mai 2019)

Distribution joyeuse et fraternelle devant la Sermetta à Morlaix près du rond point de la Vierge Noire et de bons contacts avec les salariés de la plus grosse entreprise morlaisienne avec le Télégramme et l'Hôpital, comme d'habitude. C'était mardi 13 mai 2019, dans le cadre de la campagne européenne cette fois, même si on retrouve les communistes aux portes des entreprises tout au long de l'année de manière régulière. 

Photos de Marie-Hélène Le Guen.

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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 11:30
Jean-Victor Gruat

Jean-Victor Gruat

Roger Héré et Jean-François Vérant

Roger Héré et Jean-François Vérant

Jean-François Vérant

Jean-François Vérant

Roger Héré

Roger Héré

 
" Un très bon accueil avec beaucoup de personnes qui ont souligné la qualité de notre candidat Ian Brossat. Personnellement j'ai rarement entendu de telles appréciations positives sur les  marchés.
Cela étant il y a aussi des gens qui demandent : "qui c'est ?".
Cela met clairement en exergue l'attitude générale envers notre parti, et du service public de l'information en particulier qui a sérieusement tendance à nous marginaliser, voire à nous ignorer. Merci à Pierre-Yvon Boisnard pour ses photos".
(Roger Héré)
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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 06:00

Compte-rendu du conseil municipal du 14 mai 2019

Par Roger Héré, conseiller municipal d'opposition PCF

Début du conseil : 19h.

Conseil municipal express ce 14 mai 2019, compte tenu d'un ordre du jour très ténu.

Commencé à 19 h, il s'est en effet achevé 20 minutes plus tard.

Ce conseil a été manifestement tenu de façon précipitée un mardi 14 mai, pour respecter des délais de présentation de dossiers de subventions (date limite probable le 15 mai).

1° Compte rendu du conseil du 28 mars 2019:

Pour les mêmes raisons que d'habitude (absence de réel compte-rendu des débats) l'opposition s'abstient sur ce point, Roger Héré faisant remarquer que sur l'un des points l'indication du vote du conseil avait été oubliée.

2° acquisition de la maison le Goff

La commune se propose d'acquérir une maison sur terrain de 465 m² sise dans le bourg. Elle indique que cette acquisition permettra une extension future de l'écomusée ainsi qu'un accès ou une vitrine sur la place du Général de gaulle.

Roger Héré demande à la majorité de préciser son projet et si une démolition partielle pour réaliser un porche donnant sur l'écomusée est envisagée. Malgré son insistance la majorité ne donne pas de précisions se contentant d'indiquer qu'une étude par un muséographe est en cours et qu'elle attend ses conclusions avant de procéder à une réalisation quelconque.

Compte tenu de la réponse évasive l'opposition s'abstient sur ce point.

3° demande de dotation de soutien au FSIL

Mme le Maire propose de présenter deux dossiers au fonds de soutien à l'investissement local (FSIL) :

- la nouvelle salle polyvalente : 794 178,30 € HT;

- la sécurisation des trois écoles publiques : 37 207,45 € HT.

Accord

3° Autre demande de subvention

Mme le Maire propose de solliciter des demandes de subvention complémentaires pour la salle polyvalente, auprès du département, de l'Etat et de tout autre organisme pour financer le projet.

Accord

4°Dénomination de la future salle polyvalente

Mme le Maire propose de la dénommer "Amzer vad" (Le bon temps).

Roger Héré fait remarquer que c'est la décision de la majorité mais que l'on aurait pu faire preuve d'un peu plus d'imagination.

5° Arts de la rue "Les Rues en scène"

L'édition de 2019 des Rues en scène sera accueillie à Plouigneau le dimanche 1er septembre.

Il est proposé de verser une subvention de 1 € par habitant soit de 5 333 €.

Accord

6° décisions prises par délégations du conseil

Jean-Yves Lecomte fait remarquer que le montant du programme de voirie, soit 163 994,35 € HT, est inférieur à celui qui avait été arrêté en commission et qui était supérieur à 180 000 €. J. Délépine lui répond qu'aucune des décisions de la commission n'a été remise en cause, mais que le coût s'est avéré moindre pour certaines portions de voies, d'où la différence.

Fin du conseil  19 h 20

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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 05:58
Mardi de l'éducation populaire, 14 mai 2019 - au local du PCF Morlaix, l'historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère et la société finistérienne au temps du Front Populaire
Mardi de l'éducation populaire, 14 mai 2019 - au local du PCF Morlaix, l'historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère et la société finistérienne au temps du Front Populaire
Mardi de l'éducation populaire, 14 mai 2019 - au local du PCF Morlaix, l'historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère et la société finistérienne au temps du Front Populaire
Mardi de l'éducation populaire, 14 mai 2019 - au local du PCF Morlaix, l'historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère et la société finistérienne au temps du Front Populaire
Mardi de l'éducation populaire, 14 mai 2019 - au local du PCF Morlaix, l'historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère et la société finistérienne au temps du Front Populaire
Mardi de l'éducation populaire, 14 mai 2019 - au local du PCF Morlaix, l'historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère et la société finistérienne au temps du Front Populaire
Mardi de l'éducation populaire, 14 mai 2019 - au local du PCF Morlaix, l'historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère et la société finistérienne au temps du Front Populaire
Mardi de l'éducation populaire, 14 mai 2019 - au local du PCF Morlaix, l'historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère et la société finistérienne au temps du Front Populaire
Mardi de l'éducation populaire, 14 mai 2019 - au local du PCF Morlaix, l'historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère et la société finistérienne au temps du Front Populaire

Conférence des mardis de l'éducation populaire du PCF Morlaix ce mardi 14 mai à Morlaix.

L'historien Jean-Paul Sénéchal a décortiqué et raconté avec maestria les logiques de bloc sociaux et politiques du Finistère du Front Populaire (1934-1938), s'inspirant de la méthode marxiste de Gramsci et s'appuyant sur le travail d'années de recherche dans les archives, y compris sur le monde paysan.

Passionnant !

Merci à lui et aux 37 personnes qui ont suivi sa conférence débat!

Mikaël Theng de l'équipe communication du PCF Finistère nous mettra bientôt à disposition une vidéo de cette conférence-débat qui a rencontré un vif succès.

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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 05:49
Eviction de Ian Brossat des candidats sérieux au débat de France 2: mobilisation générale pour le respect du pluralisme sur le service public d'information
Nous avons appris que France 2 souhaitait organiser, le mercredi 22 mai 2019, deux débats télévisés distincts pour les élections européennes.
Le premier débat comprendrait six personnalités de partis considérés comme « principaux », le second rassemblant en deuxième partie de soirée neuf autres têtes de listes considérées comme « secondaires ». 
Les équipes de France TV ont fait le choix de placer la liste du Parti Communiste Français dans la deuxième catégorie.
C’est un véritable scandale démocratique qui fait honte à la mission d’information et d’impartialité du service public, alors même qu’une autre chaîne privée (BFM) a fait le choix d’intégrer la tête de liste du PCF au débat avec les principales têtes de listes et que la première radio publique juge évident d’inviter Ian Brossat parmi les principales personnalités de cette campagne européenne. 
Cette décision est doublement inacceptable.
D’abord parce que ces débats interviennent à quatre jours du vote, et présentent donc un caractère crucial pour ces élections aux enjeux insuffisamment connus de nos concitoyens. Dans cette optique, il est particulièrement inacceptable que le service public audiovisuel s’arroge le droit de décider quelles listes figurent « en première division » et d’en reléguer d’autres en « deuxième division ». Nous refusons de nous faire voler une élection politique par un diktat médiatique. 
D’autre part, parce que le PCF ne saurait être considéré comme une force secondaire. Le PCF dispose de deux groupes parlementaires à l’Assemblée nationale et au Sénat, de trois eurodéputés sortants et d’un réseau de 7000 élus locaux. Nous sommes en situation de responsabilité dans de nombreuses collectivités
Depuis le premier débat télévisé de France 2, notre campagne est marquée par une véritable dynamique. La presse, toutes tendances confondues, s’est d'ailleurs fait largement l’écho de cette percée…
Il serait donc particulièrement incompréhensible que France 2, chaîne du service public relègue au second plan la seule campagne de gauche ayant créé la surprise. 

Sur la base de ces arguments, nous te demandons donc une nouvelle fois d’intervenir personnellement auprès de France 2 afin de les faire revenir sur cette décision.

Pour cela, tu peux

- envoyer un mail de contestation aux adresses suivantes : 

delphine.ernotte@francetv.fr et yannick.letranchant@francetv.fr

 

- saisir le médiateur de France télévision :
  https://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info

 

- appeler directement le standard de France TV au 01 56 22 60 00 pour faire connaître ton mécontentement. 

 

Comptant sur ton intervention. 

 

Fraternellement. 

 

Igor Zamichiei 

Coordinateur national du CEN 

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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 05:37
L’Espace aquatique dont la gestion a été confiée, à l’UCPA, en 2017, rapporte moins d’argent que prévu. Depuis 2017, il y a un écart entre le compte d’exploitation prévisionnel et la réalité. Surtout sur ce que rapportent les entrées et abonnements. Malgré la communication et des nouveautés, les recettes commerciales ne sont pas au rendez-vous. En 2018, elles étaient de - 57 000 € pour les entrées grand public, - 20 000 € sur les activités et - 13 000 € sur les scolaires. Le conseil communautaire a validé une contribution financière forfaitaire de 6 600 €/an qui s’ajoute à celle déjà prévue en 2017.

109 000 € de pertes
au golf de Carantec

Même constat au golf de Carantec, qui fonctionne en SEM (Société d’économie mixte). Depuis 2015, la société a cumulé des pertes atteignant 109 000 €. L’explication ? Les aléas climatiques et la baisse du nombre d’abonnés. Il faut savoir que, dans cette SEM, Morlaix communauté détient 44,53 % des parts et Carantec 36,46 %. Pour apurer les pertes, le conseil communautaire a validé une opération de réduction-augmentation du capital qui consiste à annuler la dette et remettre de l’argent. Morlaix communauté renonce à ses actions pour une valeur de 87 048 € et en rachète pour 82 440 €.

« Autant, j’ai dit qu’il était important de soutenir la natation. Autant, le golf, sans tomber dans le cliché, est encore un sport pratiqué par une catégorie aisée. Pour moi, la SEM n’est pas le bon modèle économique. Je préférerais que la collectivité mette cet argent dans le social ou les transports en commun », a réagi Ismaël Dupont, élu morlaisien (PCF)*. Ce à quoi Thierry Piriou mais aussi Agnès Le Brun ou le maire de Carantec, Jean-Guy Guéguen ont répondu que ce sport s’était démocratisé.

Rappeler qu’il y a un golf

Yves Moisan, vice-président chargé de l’économie a rappelé l’intérêt touristique du golf mais admis qu’il allait falloir mieux communiquer (Maison du tourisme, campings, les entreprises, les collectivités, écoles…). La grille tarifaire sera également revue (les tarifs augmentent de 3 %, les nouveaux abonnements de 10 %). Un comité de pilotage suivra tout cela.

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/le-golf-et-la-piscine-en-mauvaise-posture-14-05-2019-12283631.php

 

* Ismaël Dupont: Seul parmi les conseillers communautaires, j'ai voté contre la recapitalisation de la SEM du Golf de Carantec et la décision d'annuler 87 048€ d'actions de Morlaix-Communauté (4836 actions de 18€), soit autant d'argent définitivement perdu pour elle, pour venir combler des pertes de 109 000€ pour le golf ces 4 dernières années, assorti d'un réengagement de 82 440€ de Morlaix Communauté en actions dans la somme, qu'on est pas sûr de pouvoir retrouver au bout du compte, soit un engagement potentiel de 169 000€ et effectif de 87 048€ pour un golf qui compte 280 abonnés et 300 licenciés à l'association sportive. J'ai justifié ma décision en disant que je n'avait rien contre cette pratique sportive et les gens qui la pratiquaient mais que le modèle économique du financement public d'un golf, et son caractère prioritaire par rapport à une pratique sportive qui est aujourd'hui souvent majoritairement le fait de catégories aisées, pouvait être remis en cause. En disant qu'il y avait pour moi d'autres priorités, soutien à des pratiques sportives populaires, démocratisation des pratiques sportives, soutien au transport public, au social, à la justice sociale. A part moi, tous les élus présents ont voté pour cette annulation de 87 000€ d'actions (concédés donc définitivement à la SEM du golf, qui existe depuis 2011, et cette recapitalisation). 

 

Un méthaniseur en projet. En 2017, une étude a montré que le potentiel de production d’électricité à partir de la biomasse - par voie de méthanisation - est de 46 000 MWh th, soit environ 10 % de la consommation électrique du territoire. L’an dernier, Morlaix communauté a démarré des discussions avec un serriste de Plouigneau et un industriel du recyclage (Recycleurs bretons) pour étudier l’idée d’un méthaniseur collectif qui pourrait être situé à Plouigneau ou ses alentours. L’intérêt pour les parties prenantes est de pouvoir valoriser leurs déchets (5 000 tonnes pour les Recycleurs bretons, 13 000 tonnes d’effluents pour le serriste et 1 500 à 2 000 tonnes de déchets verts et 6 000 tonnes de boues pour Morlaix communauté). Pour le moment, il ne s’agit que des études de faisabilité. Le coût est estimé à 60 000 €. Pris en charge à 50 % par la communauté, 25 % par la SEM Énergies du Finistère et 25 % par SEMBREIZH.

Transports : une appli et du covoiturage. L’ensemble des informations concernant les transports du territoire (bus, cars, trains…) seront disponibles cet été via le site l’application de la Région MobiBreizh, qui regroupe tous les transports de la Bretagne. La pratique du covoiturage est aussi encouragée, avec l’aide de l’association Ehop, orientée vers les principaux employeurs du territoire et une adhésion à la plateforme OuestGo qui propose du covoiturage de proximité et gratuit.

Un nouveau bus hybride. Dans les semaines à venir, les usagers de la ligne 1 Linéotim, à Morlaix, voyageront dans un tout nouveau bus hybride, acheté par la communauté 350 000 €. Il émet moins de particules fines, fait moins de bruit et consomme 20 % de carburant en moins qu’un bus diesel traditionnel.

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/la-seance-en-bref-14-05-2019-12283636.php

 

 

L’Aboukir Bay, voilier qui a fait naufrage dans la baie de Morlaix en 1893, va-t-il sortir de l’ombre ? C’est ce que souhaite Morlaix communauté en postulant au programme régional Neptune. Le but : engranger des financements pour créer une plongée subaquatique en réalité virtuelle autour de l’épave.

Dans la nuit du 18 novembre 1893, le voilier Cap-Hornier Aboukir Bay, un navire de 65 m en acier, fait naufrage en baie de Morlaix, lors d’une grosse tempête. Moins d’un siècle plus tard, en 1976, on retrouve l’épave, qui gît par 25 m de fond, au large de Carantec. Seuls les plongeurs aguerris connaissent ce lieu et ont eu la chance de voir ce qu’il reste du navire. En 2013, le musée maritime de Carantec avait mis en lumière cette histoire et rappelé le triste destin des 19 hommes d’équipage. Aujourd’hui, Morlaix communauté souhaite mettre en valeur ce patrimoine.

La poupe et la proue intactes

Comment ? En permettant au grand public de découvrir l’Aboukir Bay tel qu’il est aujourd’hui, avec sa coque effondrée, sa proue et sa poupe encore intactes ou ses mâts, couchés, encore visibles. Tout cela, grâce à la réalisation d’une plongée subaquatique en réalité virtuelle. Visite qui serait disponible, par exemple, au Musée maritime de Carantec, à la Maison Penanault ou à l’Espace des sciences, à la Manu.

Récif artificiel

« En plus d’être un témoignage de l’histoire et du patrimoine maritime de la baie, l’Aboukir Bay est aussi un témoignage de la richesse en faune et en flore. C’est devenu un récif artificiel », ajoute Thierry Piriou, président de Morlaix communauté. Pour exemple, on y trouve une grande variété d’animaux solitaires et coloniaux comme la gorgone verruqueuse et la rose de mer. C’est pourquoi la Station biologique de Roscoff participe au projet, avec un groupe de travail réunissant la communauté, Carantec, la Maison du tourisme et des professionnels du milieu marin.

Pour réaliser ce projet, dont le coût est estimé à 72 400 €, Morlaix communauté va donc répondre à un appel à projets de la Région, Intitulé Neptune, dont l’objectif est de financer des initiatives originales et innovantes des territoires pour mettre en valeur leur patrimoine. Si le projet est retenu, la Région le financera 60 %.

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/baie-de-morlaix-l-aboukir-bay-bientot-en-plongee-virtuelle-14-05-2019-12283563.php

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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 05:33
Ouest-France
Morlaix. Les parkings de la gare reviennent sur le tapis

Publié le 14/05/2019

Le parvis de la gare, censé être un espace piéton, est souvent squatté par les voitures.

 

Le parvis de la gare, censé être un espace piéton, est souvent squatté par les voitures. | ARCHIVES

Ce lundi 12 mai, l’ordre du jour du conseil communautaire n’a pas soulevé beaucoup de débats. Seule la question des parkings payants de la gare a ravivé les discussions en fin de conseil.

« Depuis leur mise en fonctionnement, les parkings longue durée de la gare sont à moitié vides, ou à moitié pleins, selon d’où on se place », entame Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, adjointe au transport. C’est le prestataire en charge de la gestion des parkings sous barrières qui en a fait le constat. Cela représente 80 places libres en moyenne, alors qu’il est devenu presque impossible de se garer pour les riverains.

Des voitures garées partout autour de la gare

En effet, les voyageurs, qui cherchent à stationner le temps de leur absence, n’hésitent pas à se reporter sur les rues adjacentes, voire sur la place de Saint-Martin. Morlaix communauté a donc pris la décision de faire quelques concessions en baissant le tarif d’abonnement pour les habitants de la rue Albert-Legrand et les personnes qui y travaillent, à 20 € par mois.

Ismaël Dupont (PCF) en a profité pour rappeler son avis sur la question : « Pour moi, ça devrait être gratuit et pour les riverains, et pour les voyageurs ». Il élargit son propos à l’ensemble du site : « On a le retour des gens de la région. Cette grande esplanade est perçue comme peu pratique, il n’y a plus de véritable dépose-minute, il y a concurrence entre les taxis, les bus… Il y a encore des questions à se poser sur cet aménagement. »

Un premier ajustement

Soutenue par Thierry Piriou, le président, Solange Creignou, maire de Saint-Thégonnec, estime qu’il est plus facile de se garer maintenant. En revanche, elle suggère de revoir le tarif mensuel de 20 € à la baisse. Pour Agnès Le Brun, maire de Morlaix, il s’agit d’un premier ajustement : « Les parkings payants étaient nécessaires, j’en suis convaincue… mais nous devrons avoir un regard sur ce parvis immense et venté. On y voit trop souvent des véhicules garés. Les gens doivent se dire qu’il est invraisemblable d’avoir autant d’espace et si peu de places de stationnement… »

Depuis le mois de janvier, les parkings abonnés et longue/courte durée sont accessibles par barrières. | OUEST-FRANCE

Zones bleues et badges pour les riverains

La municipalité de Morlaix a d’ailleurs des projets concomitants. « Nous allons installer des zones bleues pour les riverains, précise l’adjoint à l’urbanisme Bernard Guilcher. Ils auront un badge et pourront stationner rue Albert-Legrand ainsi que sur la place. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-les-parkings-de-la-gare-reviennent-sur-le-tapis-6350043

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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 05:29
Ecole de la confiance : les sénateurs communistes dénoncent l’école à deux vitesses de Blanquer (Public Sénat, 13 mai)
Education

Ecole de la confiance : les sénateurs communistes dénoncent l’«école à deux vitesses» de Blanquer

A la veille du début de l’examen en séance du projet de loi du ministre de l’Education, les sénateurs communistes dénoncent, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 13 mai,  un texte qui « remet en question l’égalité des droits en matière d’éducation ». Ils s’opposent fortement à la possibilité de rapprocher écoles et collège.

Pour les sénateurs du groupe CRCE  le projet de loi pèche par « une absence totale de concertation » en amont. Ils vont déposé cet après-midi une motion préalable pour stopper  l’examen du texte. Elle ne devrait pas être adoptée.

Ils dénoncent une série de « mesures plus ou moins techniques, amenées en catimini ». Réforme après réforme, l’ambition de l’exécutif en matière d’éducation se dessine clairement, aux yeux des communistes.

« C’est une école à deux vitesses qui s’installe, avec une école pour les premiers de cordée et une école pour ceux qui ne sont rien » dénonce Céline Brulin.

Ecole de la confiance : les communistes dénoncent l’«école à deux vitesses» de Blanquer

A la veille du début de l’examen en séance du projet de loi du ministre de l’Education, les sénateurs PCF dénoncent un texte qui « remet en question l’égalité des droits en matière d’éducation ». Ils s’opposent fortement à la possibilité de rapprocher écoles et collège.

Les oppositions au projet de loi du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, se multiplient. Et les sénateurs communistes entendent bien s’en faire les relais. A la veille du début de l’examen du projet de loi à la Haute assemblée, les sénateurs communistes alertent sur le « bien mal nommé texte pour une école de la confiance », raille ce lundi, lors d’une conférence de presse, la sénatrice PCF de Seine-Maritime, Céline Brulin.

En commission, le texte du gouvernement a été largement remanié par la majorité sénatoriale de droite (voir notre article). Elle a notamment supprimé la mesure la plus polémique, introduite à l’Assemblée par un amendement des députés LREM, qui permet le rapprochement entre écoles et collège au sein d'établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF). Quant à la mesure phare du texte sur l’obligation de scolarité dès 3 ans, au lieu de 6 ans, la commission en soutient le principe en l’assouplissant et en assurant une pleine compensation pour les communes. Dans les faits, cela ne concernera qu’une minorité d’enfants, environ 26.000.

« Absence totale de concertation »

Pour les sénateurs du groupe CRCE (à majorité communiste), le projet de loi pèche par « une absence totale de concertation » en amont. Ils ont déposé une motion préalable pour stopper dès demain l’examen du texte. Elle ne devrait pas être adoptée.

Ils dénoncent une série de « mesures plus ou moins techniques, amenées en catimini ». Réforme après réforme, l’ambition de l’exécutif en matière d’éducation se dessine clairement, aux yeux des communistes.

« C’est une école à deux vitesses qui s’installe, avec une école pour les premiers de cordée et une école pour ceux qui ne sont rien » dénonce Céline Brulin (voir la vidéo). Elle en veut pour preuve des « établissements d’enseignement international qui accueilleraient, de la maternelle au lycée, des élèves qui pratiqueraient plusieurs langues vivantes. Peut-être que c’est une volonté de la France d’accueillir des élèves de brexiters de la city ». « Entre la réforme du bac, du lycée, parcoursup et ce texte, les parents prennent conscience que cela fait système par un projet politique qui n’est pas assumé, ni revendiqué par le gouvernement », estime son collègue PCF des Hauts-de-Seine, Pierre Ouzoulias. Il ajoute :

« L’égalité des droits, en matière d’éducation, est remise en question ».

Un certain flou semble persister sur les établissements publics des savoirs fondamentaux. Si la commission les a supprimés, les communistes ont « senti qu’il n’y a pas d’unanimité au sein de la droite. Les débats seront relativement incertains en séance » pense Pierre Ouzoulias. Le sénateur LR Jacques Grosperrin, a en effet déposé avec huit de ses collègues un amendement rétablissant la possibilité de rapprocher écoles et collège, mais uniquement sur « la base du volontariat des collectivités territoriales et de la communauté éducative ». Un amendement similaire du groupe LREM (qui ne compte que 23 membres au Sénat) a aussi été déposé, conformément aux déclarations du ministre. Face à l’émoi, Jean-Michel Blanquer a assuré fin mars être prêt à voir son texte être amendé au Sénat. Il assure que les « établissements ne se feront que s’il y a un consensus local ».

« Le Sénat pourrait offrir une sortie de crise politique à Jean-Michel Blanquer »

Selon Pierre Ouzoulias, Jean-Michel Blanquer pourrait bien profiter du passage du texte devant la Haute assemblée. Le rapporteur du texte au Sénat, le sénateur LR Max Brisson, n'avait d’ailleurs pas exclu qu'un accord puisse se dégager en séance sur une nouvelle rédaction « qui rassure ». « Le Sénat pourrait lui offrir une sortie de crise politique. On a le sentiment que le ministre se satisferait bien d’un texte adopté en commission mixte paritaire (CMP) », où députés et sénateurs cherchent un texte commun, histoire d’éviter de devoir repasser devant l’Assemblée, en cas d’échec de la CMP.

Les communistes espèrent bien eux que ces amendements rétablissant les EPSF ne passeront pas. « Il y a un grand risque de voir des fusions, des regroupements, des mutualisations d’école. Et on sait qu’en zone rurale, ça pourrait être fatal » met en garde la sénatrice de Seine-Maritime. Emmanuel Macron a pourtant promis, à la sortie du grand débat, qu’il n’y aurait pas de fermeture d’école sans accord du maire d’ici 2022. Mais Céline Brulin a du mal à croire la parole présidentielle. Elle y voit « une part d’enfumage ». « Il y a une très forte mobilisation contre les EPSF. On veut jouer de ça, appuyer sur ça » ne se cache pas Céline Brulin, qui compte sur l’opposition d’une bonne partie de la droite sénatoriale.

« Précarisation » des AESH

Dans la salle qui sert habituellement aux réunions du groupe CRCE, les deux sénateurs sont accompagnés de personnels du monde de l’éducation. Manière d’illustrer ce vent de résistance. Corinne Blieck, présidente de l’association nationale des directeurs de CIO (centre d’information et d’orientation, qui ne sont pas concernés directement par la réforme), dénonce la réduction du nombre de lieu d’accueil « de 454 à 120/150. Il y a des départements qui se retrouveront avec un seul CIO et des gros départements n’en auront que deux » selon Corinne Blieck. A sa gauche, Hélène Elouard, responsable CGT Education pour les AESH (accompagnant élève en situation de handicap), dénonce elle leur « précarisation ». Mercredi, à 13 heures, elle sera devant le Sénat pour manifester.

 

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 20:18
mardi 14 mai, 18h au local du PCF Morlaix: L'historien Jean-Paul Sénéchal raconte le Finistère du Front Populaire, 1934-1938:  Prochain Mardi de l'éducation populaire

Prochain Mardi de l'éducation populaire du PCF Morlaix

Réunion publique ouverte à tous

Le Mardi 14 mai à 18h au local du PCF Morlaix

2 petite rue de Callac derrière le Corto Maltese

Le syndicaliste et historien Jean-Paul Sénéchal viendra nous conter:

Le Finistère du Front populaire, 1934-1938

à partir des travaux de sa thèse et de son passionnant ouvrage du même nom Le Finistère du Front Populaire, 1934-1938. Logique de blocs et lutte pour l'hégémonie politique (1938)

Cette conférence sera suivie d'échanges avec l'auteur et historien, d'une dédicace de son livre et d'un apéritif convivial.

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Le Front Populaire dans le Finistère: C'était 1936, le Front Populaire vu de Bretagne

 

mardi 14 mai, 18h au local du PCF Morlaix: L'historien Jean-Paul Sénéchal raconte le Finistère du Front Populaire, 1934-1938:  Prochain Mardi de l'éducation populaire
Article Ouest-France

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