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Le Chiffon Rouge
Morlaix
De l’anglais, de la culture générale, de la technologie, des sciences ou encore du français, bien évidemment. Voilà quelques-unes des matières qui seront enseignées dans l’école alternative que comptent ouvrir dans un mois les Utopistes en action, une association du pays de Morlaix créée en 2016 qui vient en aide aux plus démunis, et notamment aux réfugiés.
« On a organisé plusieurs collectes de vêtements qu’on a envoyés à Paris et Calais, ou qu’on a redistribués localement sous forme de friperie solidaire », explique Sandrine Corre, membre actif du collectif, également organisateur d’un festival en juillet dernier au Cloître-Saint-Thégonnec.
C’est justement dans cette petite commune de 663 habitants située aux portes des monts d’Arrée que l’association a décidé de franchir un nouveau cap dans le soutien aux demandeurs d’asile. « Ça fait six mois qu’on mûrit ce projet d’école qui, à notre connaissance, n’existe pas ailleurs en Bretagne, souligne la bénévole. Dans les centres d’accueil, en attendant d’avoir leurs papiers, les réfugiés tournent en rond. Le plus souvent, ils ne savent plus quel jour on est. On ressent chez eux une forte envie d’apprendre et de s’intégrer en ouvrant leur cerveau. L’idée, c’est de leur faire acquérir un niveau scolaire suffisant afin qu’ils puissent accéder à des formations ».
L’école, c’est la clé de la vie
« L’école, c’est la clé de la vie. Sans connaissance, on est perdu. Ça nous permet aussi d’avoir un cadre. Et au moins, on sait qu’on a quelque chose à faire dans la journée », répond en écho l’Ivoirien Ben, depuis huit mois en France où il est hébergé à la fois chez l’habitant et à Quimper, au Prada (Plateforme régionale d’accueil pour demandeurs d’asile).
Le jeune homme de 19 ans sera l’un des pionniers de l’école alternative prévue pour ouvrir le 15 mai au Cloître-Saint-Thégonnec, où la municipalité a mis à disposition plusieurs salles de la maison des associations. « C’est un projet qui nous paraît sérieux et très intéressant. On a accepté naturellement de l’accueillir. C’est notre manière d’épauler ces utopistes qui se démènent », indique le maire de la commune, Véronique Pereira.
Concrètement, l’école accueillera un maximum de dix réfugiés, des mineurs isolés mais aussi des jeunes majeurs, pour un cycle de quatre à six mois avec trois heures de cours chaque matin de la semaine. Une participation symbolique de 5 € leur sera réclamée. « Un règlement sera établi avec eux. Ils devront s’engager à être assidus », note Sandrine Corre.
Plus on sera nombreux, mieux ce sera
La prise en charge sera entièrement bénévole. « On a déjà trois profs, dont un de français, qui sont prêts à s’investir. Mais on en recherche d’autres, ainsi que des encadrants. Plus on sera nombreux, mieux ce sera », signale-t-elle, en précisant qu’une personne s’est proposée pour donner des cours de musique et de dessin.
« On va récupérer des ordinateurs et un cuistot de l’association viendra également préparer les repas avec les élèves », complète l’utopiste. « On fera aussi intervenir des associations de prévention et de formation aux premiers secours. Avec la volonté, on peut soulever des montagnes ! », s’enthousiasme Françoise Roby, autre instigatrice du projet.
Restera aussi à trouver des fournitures scolaires (« on va démarcher les grandes surfaces ») et à assurer le transport des réfugiés (« l’idéal serait d’avoir un minibus de neuf places »). « On va lancer une souscription », font savoir les bénévoles, parés à accueillir les demandeurs d’asile, « qu’ils aient leurs papiers ou pas ».
À noter
Une réunion d’information aura lieu le dimanche 22 avril, à 16 h, à la maison des associations du Cloître-Saint-Thégonnec. Contact : 06.70.24.99.24 ou lesutopistes.en.action@orange.fr
http://www.letelegramme.fr/bretagne/monts-d-arree-l-ecole-des-refugies-12-04-2018-11924326.php
Ce vendredi 13 avril, une centaine de cheminots grévistes se sont rendus à Châteaulin (Finistère), où ils espéraient rencontrer le député LRM de la 6e circonscription (Ouest-France)
Ils l'avaient annoncé : ce vendredi 13 avril, une centaine de cheminots grévistes se sont rendus à Châteaulin (Finistère), où ils espéraient rencontrer le député LREM de la 6e circonscription, Richard Ferrand. Six délégués syndicaux ont pu rencontrer l'élu, mais en gare de Brest.
Ils sont une centaine de cheminots grévistes, rassemblés devant l'hôtel de ville de Châteaulin (Finistère), ce vendredi 13 avril. Ils sont venus de tout le département, dans l'espoir de rencontrer Richard Ferrand, député de la 6e circonscription du Finistère à Châteaulin.
Une rencontre en gare de Brest
Lundi 9 avril, Gabriel André, responsable du syndicat CGT cheminots à Quimper, justifiait cette rencontre : « Richard Ferrand a incité l’ensemble des députés LRM à aller à la rencontre des cheminots pour leur expliquer la réforme de la SNCF voulue par le gouvernement. On attend toujours sa venue. Donc nous allons aller le voir directement. »
Une rencontre avec l'élu - également président du groupe LREM à l’assemblée nationale - a pu avoir lieu ce vendredi 13 avril, mais en gare de Brest. Six délégués syndicaux ont ainsi pu rencontrer le député.
Une journée passionnante à Lorient de réflexion et de prise d'information sur l'économie maritime, la région et l'Europe, à Lorient organisée par le PCF 56 et le CIDEFE avec Marie-Pierre Vieu, députée européenne PCF-Front de Gauche, Yann Le Pollotec, membre de la direction nationale du PCF, commission Industrie - économie numérique, Delphine Alexandre, élue du PCF à Lorient, des gestionnaires de "Lorient, la base" et de la Sellor, un cadre employé de la SEM du port de pêche, un syndicaliste docker CGT Eddy Le Goulven, Rozenn Douillard, de la CGT Arsenal, et des visites de la base de Course au grand large de Lorient qui a pris le pas sur les sous-marins nucléaires la construction et réparation militaire et du 1er port de pêche de France en chiffre d'affaire.
Soutenons les Cheminots en lutte
rassemblement à Châteaulin
le Vendredi 13 avril 2018 à 10h00
Les syndicats CGT des cheminots du Finistère dans le cadre de l'action entamée le 3 Avril organisent un rassemblement à Chateaulin
Vendredi 13 Avril 2018
devant la permanence du député Ferrand
2 rue Baltzer – 29150 Châteaulin à côté de la Mairie
Parking à proximité.
A 10h00 rassemblement en ville de CHATEAULIN devant la permanence de FERRAND
prise de parole,
Puis
AG commune des cheminots du Finistère
à la gare de CHATEAULIN avec casse croute de lutte.
Manif pour l'hôpital de Morlaix et le maintien du service de chirurgie en cardiologie le 2 décembre dernier, avec plus de 2000 participants à la manif!
Voici le courrier que Martine Carn, pour le comité de défense du centre hospitalier public de Morlaix vient d'adresser à la directrice de l'Hôpital, Madame Bénard, pour demander une entrevue.
La mobilisation ne fait que (re-) commencer et aura besoin d'être de grande ampleur!!!
***
Comité de défense de l'hôpital public
en Pays de Morlaix Le 10 avril 2018
La présidente
Martine CARN à
Madame Bénard, directrice du
Centre hospitalier du Pays de Morlaix
Madame la Directrice,
Selon des informations qui viennent de nous parvenir, nous apprenons que de graves menaces pèsent sur l’unité de soins intensifs de cardiologie.
Selon ces informations alarmantes, l’USIC de l’hôpital de Morlaix fermerait définitivement, de façon imminente.
Cette situation, si elle était confirmée, serait extrêmement grave par elle-même. Elle ne serait pas non plus sans conséquences sur les autres services de l’hôpital, et en particulier le service de réanimation dans un premier temps.
Plus largement c’est tout l’édifice de la structure hospitalière qui se trouverait impacté par des réactions en chaîne.
Cette situation est inacceptable.
Ce service ne doit pas fermer, et l’hôpital de Morlaix doit être maintenu dans l’intégralité de ses missions sans aucune exception.
Compte tenu de la gravité de la situation nous vous demandons une entrevue en toute urgence.
Je vous prie d’agréer, Madame la directrice, l’assurance de ma considération distinguée.
L’opposition municipale devant le pavillon du Pouliet, symbole, selon elle, de l’impossibilité de dialogue avec la majorité
Ni la date ni le lieu de ce rendez-vous n’étaient dus au hasard. Ce mardi, jour où aurait dû se tenir un conseil municipal finalement annulé, l’opposition s’est réunie au pavillon du Pouliet. Un bâtiment occupé par plusieurs associations à qui la municipalité a demandé de partir. Le symbole, selon elle, de la politique menée par la majorité. Une heure durant, Jean-Paul Vermot et trois de ses collègues de la minorité ont égrainé les motifs de mécontentement.
Associations.L’opposition est d’abord revenue sur les relations difficiles entre la municipalité et les associations, « à qui on tient un double discours ». Notamment sur ce déménagement forcé du Pouliet. « Un coup, on leur dit que c’est pour pouvoir vendre ou relouer ; un autre, que c’est parce que les locaux ne sont plus aux normes. On ne juge pas le fond du dossier, vu qu’on ne nous dit rien. Mais la méthode ». Pour Jean-Paul Vermot, les associations se sentent maltraitées. Or, elles sont un atout majeur de la ville. Et de revenir sur la lassitude des clubs de football et de rugby, qui réclament en vain des terrains dignes de ce nom. « Et encore, on ne parle que de ce qui est public… ».
Démocratie. « Est-il normal qu’il n’y ait aucun conseil municipal quatre mois durant après le vote du budget ? », se sont interrogés les élus, qui pointent du doigt l’absence de dialogue avec le maire. Selon eux, le projet
letelegramme.fr/finistere/morlaix/morlaix-coeur-de-ville-une-excellente-nouvelle-27-03-2018-11903556.php" target="_blank"> « Morlaix, cœur de ville » en est la parfaite illustration. « On a appris l’existence des projets de maison médicale et de maison des associations par la presse. On est mis devant le fait accompli. On a même cru un moment que le choix pour la liaison ville haute-ville basse était acté, étant donné qu’une seule option est présentée dans le dossier monté par la ville », déplore Jean-Paul Vermot. À ce propos, ce dernier indique qu’il s’agit d’un projet qui n’a « jamais été étudié sérieusement ». Et de comparer le petit dossier morlaisien avec l’épais rapport exhaustif de la ville de Lannion, lauréate de l’appel à projets de la Région. « Il y a des choses qui se voient. Chez nous, il n’y a pas de vision ».
Clarté. L’ opposition dénonce aussi un manque de clarté. Sur des projets précis : « Certains chantiers tels que le tiers lieu et le musée sont gérés en direct par le maire. On n’en parle même pas en commission culture ». Mais aussi sur des recrutements. « Pour celui du directeur de la communication, qui a défrayé la chronique, nous réclamons en vain le contrat entre la ville et le cabinet de recrutement. Nous sommes sur le point de saisir la commission d’accès aux documents administratifs ».
Voirie. C’est le dernier point abordé. Selon Jean-Paul Vermot, « il n’y a plus un quartier qui n’est pas concerné par une détérioration des routes, parfois extrêmement avancée ». Lançant une dernière pique au maire, qui ne manquera certainement pas de répondre, il estime que les travaux seront menés juste avant la fin du mandat. Et de conclure : « Il faut s’intéresser aux gens tout le temps. Pas juste avant les élections ».
Le Télégramme, Gwendal Hameury, 11 avril 2018
Lire aussi:
Lancée samedi 7 avril à l'aéroport de Guipavas, la marche de solidarité avec les migrants a traversé le Finistère et s'est achevée ce lundi 9 avril par une déambulation dans Quimper de 300 personnes pendant plus de 2 h de la cathédrale à la place de la Résistance en passant par la préfecture.
Marche colorée, bon enfant, réunissant toutes les générations.
Femmes et hommes engagés dans des associations de solidarité, militants de diverses organisations, simples citoyens ont marché et chanté ensemble contre l'expulsion des migrants, pour l'abrogation des procédures de Dublin, et pour interpeller le préfet du Finistère à ce sujet.
Pas un représentant des forces de l'ordre au long du trajet, pas même en faction devant la préfecture! Ils étaient sans doute occupés ailleurs...Cas unique de mémoire de militant...
Arrivés quai Dupleix, les "marcheurs" de la solidarité (ne pas confondre avec d'autres !) ont pacifiquement bombardé les abords de la préfecture de petits avions en papier réclamant l'ouverture des frontières, l'arrêt des procédures de Dublin...La porte de la préfecture en fut elle-même décorée.
Après le rassemblement organisé pour protester contre les expulsions de jeunes scolarisés, cette manifestation réussie marque une nouvelle fois le fort attachement qu'il y a dans notre ville et notre région à la solidarité et aux droits humains.
Nous ne lâcherons pas !
Pour la bonne compréhension des photos, le panneau "De l'air de l'air, ouvrez les frontières, que les COLLOMBes prennent LELARGE" fait référence au nom du ministre de l'Intérieur et à celui du préfet Lelarge...
Yvonne Rainero, secrétaire de section du PCF Quimper
mercredi 11 avril 2018
Les députés communistes ont ironisé mardi sur la création d’une société baptisée "Portion de chemin de fer" (PCF) en symbole de leur vive opposition à la réforme ferroviaire, l’un de leurs porte-parole brandissant un morceau de rail pour un "rappel à la réalité" au gouvernement.
"J’ai amené avec moi un rail, un bout de ligne abandonné comme il en existe beaucoup trop dans notre pays et peut-être encore plus demain si la réforme du gouvernement devait aboutir", a déclaré le député Pierre Dharréville lors d’un point-presse, en tenant le morceau de métal.
"En regardant ce bout de rail, nous nous sommes demandés si nous n’allions pas créer une société que nous pourrions appeler la société PCF, +Portion de chemin de fer+", a-t-il ironisé, martelant la volonté des élus de son groupe de "défendre le service public".
Il a dénoncé un gouvernement qui à l’ouverture des débats à l’Assemblée lundi "n’a pas assumé le projet de fond de la réforme", notamment "la privatisation de toute une partie d’un service aujourd’hui assumé par une structure publique".
Pour Sébastien Jumel, également porte-parole, Emmanuel Macron "poursuit l’écriture du dictionnaire de la pensée libérale", s’inscrivant dans les pas de Ronald Reagan ou Margaret Thatcher. Il "veut scalper les cheminots parce qu’il a mesuré à quel point la bataille du rail (...) était le symbole du scalp du modèle social français", du "socle de notre République qu’il protège", a-t-il affirmé.
"Aujourd’hui, plus que jamais, nous réaffirmons que tous ceux qui luttent dans les hôpitaux, dans les Ehpad, dans les territoires oubliés de la République pour défendre l’économie rurale, pour défendre un projet d’enseignement supérieur (...) sont tous cheminots", a-t-il ajouté. Les députés PCF ont dénoncé à nouveau, comme ils l’avaient fait la veille, un amendement gouvernemental adopté pour acter le principe du changement de statut de la SNCF, y voyant "du jamais vu" et une "rupture avec l’esprit de la Constitution". Selon eux, malgré l’affirmation que les parts de la SNCF seront incessibles avec la nouvelle organisation, il y a derrière "une volonté d’augmenter le capital, ce qui n’est pas une cession d’actions mais conduit au même résultat".
Lu sur le Facebook du groupe (source AFP)