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Retour sur le discours de Montreuil où Fabien Roussel évoquait la question du logement.
« Je voudrais, à ce propos, dire un mot sur un sujet majeur. Il touche à notre portefeuille, et pas qu’un peu, et pourtant c’est un grand absent de cette élection présidentielle. Je veux parler, ici, du logement, de ce qu’il coûte et de ce qu’il implique pour bien des familles. Une majorité des Français consacrent désormais, grosso modo, 30 % de leurs revenus à leur logement quand ils sont dans le parc privé, parfois plus encore. Très concrètement, 30 %, cela veut dire quoi ? Ça veut dire que 30 % de notre temps de travail sert à payer le loyer ! Cela veut dire que nous travaillons chaque semaine, du lundi 9 heures jusqu’au mardi 16 heures, pour payer son loyer ou pour payer la banque et le prêt. Deux jours en somme, un tiers de notre temps de travail pour payer le loyer ! Mais ce n’est pas tout : Pourquoi, dans les zones tendues, dans les métropoles, vous payez plus cher votre café en terrasse ou vous payez plus cher vos courses au supermarché ? Parce que dans votre tasse de café comme dans votre caddie, vous payez, là encore, de l’immobilier ! Car il se trouve que le propriétaire du bar comme le propriétaire du Leclerc, eux aussi, doivent faire face à des loyers plus élevés. C’est un cercle vicieux qui plombe notre pouvoir d’achat ! Voilà les vraies charges qui pèsent sur notre économie – et ce ne sont pas nos cotisations pour notre retraite ou pour notre santé !
Le candidat Macron a un bilan terrible en la matière. Sa responsabilité est énorme. Il termine son mandat avec les pires chiffres de pouvoir d’achat et en matière de logement, le pire bilan. Il assume d’entretenir la spéculation immobilière pour son électorat, comme il a assumé de baisser les APL des plus modestes de 5 euros, en même temps qu’il supprimait l’ISF pour les plus riches. La crise du logement, c’est pourtant la crise de la dignité. Et l’on ne devrait jamais l’accepter ! Notre pays, sixième puissance économique du monde, compte près de 300 000 sans-abri. 300 000 femmes, hommes, enfants. Cela veut dire que, chaque soir, l’équivalent d’une ville comme Nantes ou Nice dort dehors ou dans une voiture. 300 000 personnes à la rue, c’est l’équivalent de la 5e ville de France.
Pour cela, je formule trois propositions : D’abord la création de 1 000 pensions de famille, des structures d’environ 25 logements qui permettront à des personnes dans la rue d’avoir non seulement un toit, mais aussi un accompagnement social de qualité; Deuxième proposition : relancer immédiatement la construction de logements sociaux pour atteindre 200 000 nouveaux logements par an, soit plus du double de la production actuelle. Cette proposition doit s’accompagner d’une loi pour l’encadrement des prix des loyers afin de le généraliser à toutes les communes. Vous faites d’ailleurs ici la démonstration que c’est possible. Je propose aussi d’augmenter l’aide à la pierre des bailleurs sociaux, de leur rendre le milliard et demi par an que Macron leur a pris ; mais j’augmenterai aussi l’aide à la pierre pour construire des logements à loyers modérés dans les villages de moins de 3 500 habitants. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour eux ça veut dire beaucoup ! Ça veut dire qu’ils pourront offrir des logements à loyer modéré, en réhabilitant une ferme, une grande bâtisse et permettre à des jeunes, à des familles venant des villes, de pouvoir s’y installer et y vivre. C’est aussi comme cela que nous dégonflerons la spéculation immobilière.
La France des jours heureux, c’est démétropoliser la France tout en défendant un vrai droit à la ville pour tous. C’est redonner du pouvoir aux communes au lieu de le concentrer dans ces métropoles qui phagocytent tout. C’est revitaliser nos campagnes et réinstaller des services publics de qualité partout. C’est répartir l’activité économique sur tout le territoire.
Franchement, faut-il construire encore et encore des tours à La Défense ? Ne faudrait-il pas mieux développer d’autres pôles d’activités tertiaires ailleurs en France ? Ne faudrait-il pas réfléchir à déplacer des ministères en dehors de Paris et en profiter pour les renforcer plutôt que de les affaiblir ? Le ministère de la Mer n’aurait-il pas un sens au Havre, à Marseille ou dans l’un de nos ports ? Tout cela permettra d’abaisser le coût du logement dans notre porte-monnaie et donc de dégager du pouvoir d’achat. »
Le candidat président Emmanuel Macron a dégainé son pistolet ultra-libéral en annonçant parmi ses premières mesures son intention de supprimer la redevance audiovisuelle s'il était réélu pour un deuxième mandat. Plutôt que d’augmenter le SMIC et les salaires, de baisser la TVA, impôt le plus injuste sur la consommation, et de s’occuper réellement du pouvoir d’achat des familles, Macron s’en prend donc encore une fois au financement du service public.
S'il était partisan de la justice fiscale, cela se saurait : cette mesure n'est qu'une proposition démagogique qui, comme en Grande Bretagne vis-à-vis de la BBC, vise à tuer le service public de l'audiovisuel comme tous les autres services publics. Il reprend ainsi les appels de Valérie Pécresse, Eric Zemmour ou Marine Le Pen à la privatisation totale des médias. N'est-ce pas le même Emmanuel Macron qui affirmait que le service public était "la honte de la République" ?
Cette annonce du candidat président tombe symboliquement au moment où les régimes les plus autoritaires censurent leurs médias – de la Russie à la Hongrie, de la Pologne à la Turquie, etc. – mettent le service public à leurs bottes, tentent de transformer leurs journalistes en propagandistes. Elle intervient alors que les grandes concentrations se poursuivent et que nombre de médias sont aux mains de grands propriétaires financiers. L'information est une donnée essentielle à la vie démocratique ; la création doit pouvoir être encouragée et diffusée. Nos consciences et nos imaginaires méritent du soin et nécessitent des outils publics permettant de contrecarrer les tentations de la marchandisation et de l'instrumentalisation.
C'est pourquoi nous défendons un service public de qualité avec ses personnels qualifiés face aux concentrations des médias sous la houlette d'oligarques, et notamment face aux chaînes ultra-conservatrices qui font la promotion de récidivistes condamnés pour injures racistes. Il y a besoin d'un service public puissant, libre et démocratique dans le paysage audiovisuel.
Il y a urgence à dénoncer cette campagne de diabolisation de l'audiovisuel public et de mettre dans la campagne l'idée d'une sanctuarisation de son budget et de renforcer sa capacité d'action à l'heure où la finance investit massivement dans le secteur, avec des offres audiovisuelles payantes et de plus en plus juteuses.
Pour un vrai service public au service de tous. Informer, divertir, cultiver, un triptyque à mettre en œuvre plus que jamais.
Ce jeudi Brest accueillera le Secrétaire Général du MJCF et porte parole de Fabien Roussel candidat du PCF - Parti Communiste Français pour l'élection présidentielle, Léon Deffontaines .
Il participera notamment à la manifestation interprofessionnelle qui aura lieu à 11h à la Place de la Liberté et tiendra un meeting à 18h30 à la mairie de quartier de l'Europe (arrêt de tram Europe).
Le meeting de Fabien Roussel approche, le lundi 21 mars à 19h à Nantes, et nous aurions besoin de savoir au plus juste le nombre de personnes qui pourront y participer.
N'hésite pas à t'inscrire auprès de la section de Morlaix daniel.ravasio@orange.fr
ou directement auprès de la fédé soit au 02 98 43 47 78 federation@29.pcf.fr
Pour le nord-Finistère:
Nous avons un car de réservé au départ de Brest, rendez-vous au parc des chaînes à 12h30 pour un départ à 12h45.
Nous passerons par Morlaix, arrivée à 13h45 au parking de Géant (côté Citroën) pour un départ à 14h00.
Nous arriverons à Nantes à la Cité des congrès à 18h00.
Le départ de Nantes se fera à 21h40 pour un retour à Morlaix vers 01h40 et une arrivée à Brest à 03h00.
Pour le sud du département:
Nous avons bloquer 10 places dans un car du Morbihan qui partira du parking du MacDo de Lanester. Pour les horaires et les détails nous sommes entrain de voir avec les copains du 56.
Nous organiserons des covoiturages et envisageons de louer un minibus.
Nous devons communiquer rapidement le nombres de personnes à la fédération du 44 pour inscription et récupérer tous les noms et numéro de téléphone des participants pour la compagnie de car et le minibus si cette option est retenue.
Nous vous rappelons qu'une participation de 20€ est demandée à chacun
Merci de nous faire parvenir votre réponse pour le jeudi 16/03 avant 18h00.
Chez nous, personne ne s’enrichit en faisant de la politique. Et on en a un peu marre de ces millionnaires qui nous font le leçon. Surtout ceux qui prétendent s’adresser aux travailleurs.
#ROUSSEL2022 #joursheureux