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3 décembre 2022 6 03 /12 /décembre /2022 06:11

 

La Fondation Acat pour la dignité humaine décerne, ce jeudi, le prix pour les droits humains 2022 au franco-palestinien Salah Hamouri, détenu arbitrairement en Israël depuis le 7 mars, sans charges ni procès. Tel-Aviv reste sourd aux campagnes médiatiques et aux appels de plus en plus nombreux à sa libération. Mercredi, les autorités Israëliennes ont annoncés expulser l'avocat vers la France.

Quelles sont les dernières informations au sujet de Salah Hamouri ?

Salah se trouve toujours à la prison de haute sécurité Hadarim. Il vit dans l’attente de la décision du 4 décembre. Ce jour-là, il saura s’il est libéré, s’il reste encore détenu ou s’il est expulsé vers la France. La situation est stressante pour nous tous. Il a pu, toutefois, recevoir la visite de sa mère, ce lundi. Le 28 septembre, il avait été placé à l’isolement dans une cellule de 4 m2, sans fenêtre, à la suite d’une grève de la faim commencée quatre jours auparavant, en même temps que 29 autres prisonniers palestiniens, pour dénoncer la mesure arbitraire de détention administrative. Lors de l’arrêt collectif de cette grève, le 13 octobre, il avait perdu 14 kg. Il n’est plus à l’isolement à présent.

Qu’en est-il des démarches entamées auprès de l’Élysée et du ministère des Affaires étrangères ?

Les réponses sont toujours les mêmes. Il est question de mobilisation diplomatique à tous les échelons, de prise de contact avec les autorités israéliennes au sujet de Salah. Notons toutefois une évolution, dans la réponse de la ministre des Affaires étrangères à la lettre du maire PCF de Grigny (en Seine-Saint-Denis), Philippe Rio, et à la question du sénateur communiste Pierre Laurent. Catherine Colonna évoque clairement la libération de Salah et son droit de vivre à Jérusalem avec sa famille. Reste que cela fait neuf mois qu’il est détenu sans motif et que rien n’a bougé. Les efforts diplomatiques n’ont même pas permis d’obtenir le droit à une communication téléphonique entre Salah et moi et nos enfants, toujours privés de visite. Le problème est peut-être celui de l’intensité et de la fermeté de la démarche française. Si les choses sont dites du bout des lèvres, on sait bien que cela ne fonctionne pas avec Israël. Ce pays a pour habitude de s’asseoir sur le droit international, d’ignorer les condamnations.

En février, la Cour suprême israélienne doit statuer sur la situation de Salah, lui reconnaître un droit permanent de résidence à Jérusalem ou le bannir de sa terre natale…

C’est le dernier échelon judiciaire et nous ne sommes pas rassurés. Cette Cour suprême est coutumière de décisions radicales et discriminantes envers les Palestiniens. Elle va toujours dans le sens de la répression. Avec les résultats des dernières élections en Israël, cela pourrait être encore pire. Rappelons que dans le programme de campagne de l’un des alliés de Netanyahou, le député d’extrême droite Ben-Gvir, en charge de la Sécurité nationale, figurait l’expulsion des Palestiniens, en particulier ceux de Jérusalem et ceux qui ont la nationalité israélienne. L’issue du dernier scrutin a confirmé un glissement sévère de la société israélienne vers l’extrême droite avec un racisme décomplexé. Le contexte va se durcir. La justice israélienne s’inscrit dans le projet colonial, nous n’en attendons pas une issue heureuse pour Salah. Le sort qui lui est infligé appelle une action forte de la diplomatie française.

Comment expliquer qu’Israël reste insensible aux réactions de l’opinion et aux campagnes médiatiques ?

Disons que cette mobilisation est très importante, elle a nécessairement un effet sur la diplomatie française. Pourquoi Israël ne bouge pas ? Globalement, c’est parce que le pays n’est jamais dérangé par une image négative. Il y a une machine de communication gouvernementale qui est là pour assurer le service après-vente de toutes les horreurs infligées aux Palestiniens. Les mécanismes sont bien rodés pour les déshumaniser, les qualifier de terroristes islamistes, faire le parallèle avec le terrorisme en Europe. Et il y a aussi, comme toujours, le chantage à l’antisémitisme. Sous cette pression, de nombreuses personnes n’osent pas se prononcer.

Supposons que la décision de la Cour suprême soit en faveur de Salah Hamouri…

Cela signifierait que ses soutiens, et la diplomatie française, l’ont défendu avec conviction jusqu’à la victoire du droit et de la justice. Si Salah n’est pas libéré et autorisé à vivre à Jérusalem, comment ne pas penser que la diplomatie française a perdu tout crédit, alors même qu’elle veut peser sur la scène internationale et jouer un rôle au Moyen-Orient ? Comment la France peut-elle prétendre faire respecter le droit international alors qu’elle est incapable de régler ce dossier d’un citoyen franco-palestinien qui est harcelé depuis vingt ans ? Son expulsion serait un échec qui signerait l’impuissance de notre pays à se faire entendre devant la politique de nettoyage ethnique menée par Israël.

Salah Hamouri doit être expulsé dimanche prochain vers France

« Ses avocats ont été notifiés à l'oral qu'il serait expulsé dimanche, a précisé Elsa Lefort auprès de l'AFP, c'est désespérant, ahurissant ».« Salah est expulsé de chez lui, ce qui nous rend tristes. On voulait vivre ensemble à Jérusalem, avec nos enfants, là où Salah est né. Vivre ensemble, c'est quelque chose qu'on n'a pas eu depuis qu'ils sont nés » a-t-elle ajouté.

Né à Jérusalem-Est, la partie de la ville sainte annexée et occupée par l’État hébreu, Salah Hamouri ne dispose pas de la nationalité israélienne mais d'un simple permis de résidence, révoqué l'an dernier par les autorités israéliennes. La diplomatie française avait demandé en vain à Israël à ce que Salah Hamouri soit libéré et puisse vivre à Jérusalem.

Selon son avocate, Lea Tsemel, le ministère de l'Intérieur israélien a notifié cette semaine les avocats de M. Hamouri de son intention de revoir la décision de lui retirer sa résidence de Jérusalem. Comme une nouvelle décision était attendue, l'audience à la Cour suprême avait été annulée.

Au final, le ministère de l'Intérieur « lui a dit aujourd'hui qu'il sera placé dimanche dans un avion pour la France », arguant qu'il pouvait toujours attendre en France, dont il a la nationalité par sa mère, une éventuelle nouvelle audience, a ajouté son avocate qui dénonce « procédure très étrange ». L'AFP a tenté hier soir de joindre le ministère israélien de l'Intérieur pour obtenir sa réaction, sans succès.

 

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2 décembre 2022 5 02 /12 /décembre /2022 06:10
Fabien Roussel dans le Pays de Morlaix le lundi 5 décembre: demandez le programme
Oyé Oyé Bretonnes et Bretons, Fabien Roussel sera dans le Finistère ce lundi 5 décembre pour son tour de France.
📅RDV à 19H en pays de Morlaix (Saint Martin des Champs) pour une rencontre directe et sans tabou.
federation@29.pcf.fr
 
Le Programme complet du 5 décembre:
 
11h45-12h15: Rencontre privée de Fabien Roussel avec le maire de Morlaix et les élus de la ville de Morlaix disponibles en mairie de Morlaix
 
12h30-14h30: Réunion et repas de Fabien Roussel avec les communistes bretons (secrétaires départementaux, exécutifs départementaux et régionaux, élus régionaux, départementaux, municipaux, parlementaire, comité de section PCF de Morlaix). 50 personnes sont attendus au local du PCF Morlaix
 
15h: Visite de terrain à Roscoff (port, voie ferrée)
 
15h30-16h15: à l'espace Mathurin-Méheut de Roscoff, table-ronde sur les mobilités et transports avec Fabien Roussel, animée par Gladys Grelaud. Sur invitation. 

 

A l'occasion de cette réunion, nous aborderons plusieurs questions: port de Roscoff sorti du réseau trans-européen des ports, ligne Morlaix-Roscoff, réseau ferroviaire breton, gratuité des transports en commun, ZFE, etc.

 
19h-21h: Réunion publique au Roudour de Saint-Martin des Champs, venir 15 mn avant si possible.  La réunion est ouverte à tous sans réservation mais il est bon d'annoncer sa venue pour des raisons pratiques d'organisation: federation@29.pcf.fr
 
A l'issue de la réunion un pot sera offert et des sandwichs seront à disposition.
 
 
Le Télégramme, 1er décembre 2022

Le Télégramme, 1er décembre 2022

Ouest-France, 28 novembre

Ouest-France, 28 novembre

Fabien Roussel dans le Pays de Morlaix le lundi 5 décembre: demandez le programme
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1 décembre 2022 4 01 /12 /décembre /2022 06:40

Depuis 1978, le 29 novembre est célébrée la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Cette date commémore le vote à l'Assemblée générale des Nations unies de la résolution, connue sous le nom de Plan de partage ou de la résolution 181 (II), destinée à créer un État arabe et un État juif, et qui a été adoptée le 29 novembre 1947.

 

 

En 2021, l’UNESCO déplorait déjà que « la question de la Palestine ne soit pas encore réglée et que le peuple palestinien ne jouisse pas encore de ses droits inaliénables, tels que définis par l’Assemblée générale, à savoir le droit à l'autodétermination sans ingérence extérieure, le droit à l'indépendance et à la souveraineté nationale, et le droit des Palestiniens de retourner dans leurs foyers, d'où ils ont été déplacés, et de retrouver leurs biens. »

A la suite des élections israéliennes de novembre 2022, les droits inaliénables du peuple palestinien sont en grand danger. A la Knesset, l’extrême droite israélienne s’exprime sans retenue. Dans les meetings d’Itamar Ben Gvir, nouveau ministre de la Sécurité nationale, on peut entendre crier « Mort aux Arabes » sans aucune sanction.

Depuis, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, des colons extrémistes ont violemment agressé des Palestiniens sans que l’armée israélienne intervienne.

Auparavant, les Palestiniens avaient du affronter toutes formes d’attaque : tous les jours, des incursions ont lieu, des arrestations, des assassinats en toute impunité. Depuis le printemps dernier, la Cisjordanie a connu plus de 2000 raids de l’armée israélienne faisant plus de 125 morts, le plus lourd bilan depuis 7 ans, dans un silence assourdissant de la communauté internationale. Les Palestiniens sont sous la menace constante de l’armée israélienne mais aussi, de façon quotidienne, ils sont confrontés à des attaques de bandes de colons souvent jeunes qui blessent, tuent, détruisent des oliviers…

La répression s’attaque aussi à la liberté d’expression, les 6 ONG palestiniennes de défense des droits de l’homme ont sans preuves été qualifiées de terroristes et interdites.

Sheeren Abu Akleh, journaliste, a été assassinée par l’armée israélienne pendant qu’elle couvrait la répression à Jénine en mai dernier.

Le nettoyage ethnique se poursuit à Masafer Yatta.

Sans oublier la situation particulière de la Bande de Gaza qui vit sous blocus depuis 2007 et sous le feu des bombes comme ce fut encore le cas cet été où 40 Palestiniens sont morts dont 19 enfants au cours d’une opération « préventive ».

Amnesty international et des ONG palestiniennes et israéliennes ont présenté des rapports sur l’apartheid. En effet l’apartheid est devenu une réalité tant dans les territoires palestiniens occupés qu’en Israël, la poursuite de l’occupation depuis 1967, l’aggravation de la colonisation sont des paramètres majeurs qui ont modifié la politique israélienne vis-à-vis des populations non-juives comme l’a bien traduit la loi Etat nation votée en 2018.

Le sort des prisonniers politiques palestiniens notamment de Salah Hamouri est également en contradiction avec le droit international (4e convention de Genève).

La situation de Salah nous concerne particulièrement puisque citoyen français, mais il ne faut pas oublier le sort des 4760 prisonniers palestiniens parmi lesquels 820 en détention administrative, 160 enfants et 33 femmes et aussi des députés palestiniens, élus démocratiquement, comme c’est le cas de Marwan Bargouthi, enlevé au mépris du droit international depuis 2002.

N’oublions pas non plus le sort de Georges Ibrahim Abdallah qui est détenu depuis 35 ans dans les geôles françaises, qui est libérable et que le gouvernement français sous les pressions israéliennes et américaines refuse de libérer.

D’autre part, à l’ONU, un projet de résolution portant sur les pratiques israéliennes affectant les droits humains du peuple palestinien dans les Territoires occupés y compris Jérusalem-Est a été adopté par 98 voix pour, 17 contre et 52 abstentions dont la France. Dans les rues, dans les stades du monde entier, les peuples expriment leur inquiétude devant la violence de l’armée israélienne et des colons et manifestent leur soutien au peuple palestinien pour sa liberté.

De leur côté, les gouvernements européens et en ce qui nous concerne plus particulièrement le gouvernement français, persistent à afficher leur soumission aux gouvernements israélien et américain.

Le Parti communiste français (PCF) ne se résigne pas et plus que jamais demande avec détermination au gouvernement français de respecter le droit international :

  • La reconnaissance - telle que demandée par l’Assemblée nationale par sa résolution du 2 décembre 2014 confirmée par le Sénat le 11 décembre suivant - de l’État de Palestine dans ses frontières d'avant l'occupation en juin 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est, à côté d'Israël.
     
  • Le droit au retour suivant la résolution 194 de l’ONU qu’Israël a signée.
     
  • La suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël en vertu de son article 2 qui demande à chaque partie le respect des droits de l’homme.
     
  • La libération des prisonniers politiques.
     
  • La levée du siège de Gaza.
     
  • L’abrogation des circulaires Alliot-Marie et Mercier qui pénalisent les campagnes BDS.

Le PCF soutient :

  • Le projet de résolution sur «  l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien «  portée à l’Assemblée nationale par le député communiste Jean-Paul Lecoq et cosigné par 33 députés de gauche.
     
  • La campagne ICE [Initiative citoyenne européenne] lancée depuis février 2021 pour demander l’interdiction des produits des colonies.
     
  • L’ouverture par la Cour pénale internationale d'une enquête sur les crimes de guerre en Israël et en Palestine occupée.

 

Nathalie L'Hôpitault
membre du collectif Palestine
et de la commission des relations internationales du PCF

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30 novembre 2022 3 30 /11 /novembre /2022 14:19
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30 novembre 2022 3 30 /11 /novembre /2022 14:11

Les prix de l’énergie s’emballent et les citoyens comme nos collectivités locales voient leurs factures exploser. 345 € le MWh en août 2022 contre 38 € l’année dernière pour le gaz, 1 000 € le MWh contre 40 € au début de l’année 2021 pour l’électricité…

 

Comme les usagers, les collectivités risquent de se retrouver dans une précarité énergétique, face à des choix cornéliens : fermer des équipements, éteindre l’éclairage public, baisser le chauffage ou interrompre des services publics locaux.

Beaucoup d’élus s’y refusent, mais combien de temps tiendront-ils, alors que les budgets sont aussi impactés par la hausse des denrées alimentaires ou le coût des matériaux de construction que travaux et réalisations d’équipement de 30 à 50 %.     

Après plusieurs mois d’interpellation, le gouvernement a enfin consenti à mettre en place un « filet de sécurité » pour les collectivités, puis un « amortisseur », beaucoup d’entre elles ne pouvant pas bénéficier du bouclier tarifaire qui s’applique aux ménages car celui-ci est basé sur les tarifs réglementés de vente de l’énergie. Mais ces dispositifs sont de véritables « usines à gaz » et bien peu de collectivités vont pouvoir réellement y avoir accès.

Aujourd’hui, seules les communes de moins de 10 salariés ou 2 millions d’€ de recettes peuvent encore prétendre aux tarifs réglementés de l’électricité. Plus aucune à ceux du gaz, ces tarifs réglementés devant s’éteindre pour tous, y compris les particuliers, en juillet 2023.

La libéralisation du secteur de l’énergie, avec la construction du marché européen liant le prix de l’électricité à celui du gaz, nous conduisent à l’emballement des prix que nous connaissons aujourd’hui avec des augmentations comprises entre 30 à 300 %, pouvant aller jusqu’à plusieurs millions d’euros.

Cette situation est intenable. Face à ce raz-de-marée, il faut construire des digues solides en obtenant du gouvernement un soutien plus important et plus simple de l’État face à l’urgence budgétaire que connaissent les collectivités. En gagnant aussi des mesures structurelles.

Parce que l’énergie est un produit de première nécessité, il est impératif que les collectivités locales puissent revenir au tarif réglementé de vente de l’électricité et du gaz dont la première finalité était la protection des usagers, de tous les usagers.

C’est le sens du 1er article de la proposition de loi que les sénateurs du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE) mettent en débat dans le cadre de leur « niche », le 7 décembre prochain. Cela permettrait à l’ensemble des collectivités territoriales d’accéder au bouclier tarifaire, par l’accès à un tarif réglementé de vente de l’électricité décorrélé des prix du marché.

Nous proposons également, dans ce texte, d’abandonner l’extinction programmée du tarif réglementé de vente du gaz afin que chacun, citoyen comme collectivité, puisse en bénéficier.

Nous ferons ainsi entendre au Sénat la nécessité d’une intervention publique dans ce secteur hautement stratégique.

Céline Brulin

Sénatrice de Seine-Maritime

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28 novembre 2022 1 28 /11 /novembre /2022 07:05
Interview de Fabien Roussel dans le Ouest-France avant sa venue a Morlaix le 5 décembre. Trois questions a Fabien Roussel, Fabien Roussel explique sa venue avec une grande réunion publique au Roudour le lundi 5 décembre, dans une semaine, à 19h. Interview de Sarah Humbert.

Interview de Fabien Roussel dans le Ouest-France avant sa venue a Morlaix le 5 décembre. Trois questions a Fabien Roussel, Fabien Roussel explique sa venue avec une grande réunion publique au Roudour le lundi 5 décembre, dans une semaine, à 19h. Interview de Sarah Humbert.

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28 novembre 2022 1 28 /11 /novembre /2022 06:10
Venue de Fabien Roussel dans le Finistère le 5 décembre,

A Brest le 25 novembre 2022

Cher-e camarade,

Nous avons le plaisir de t’inviter, si tu es disponible, à une réunion publique avec FABIEN ROUSSEL, secrétaire national du Parti communiste français et député du Nord, le lundi 5 décembre à 19h à la salle du ROUDOUR (rue Park ar Roudour) à Saint-Martin-des-Champs, commune limitrophe à Morlaix, à 200 m du Géant et de la zone commerciale.

N’hésitez pas à programmer des covoiturages depuis les différentes sections et localités du département. La salle peut accueillir environ 300 personnes, et nous nous fixons l’objectif d’en accueillir au moins 200.

36 000 tracts seront distribués dans le Finistère d’ici le 5 décembre, et des centaines d’affiches seront collées. Merci à tous les militants qui feront leur part.

Et parlez-en à vos amis, vos familles, vos collègues, vos relations ! La réunion publique commence à 19h mais il est préférable d’arriver 15 à 20 mn avant pour s’installer tranquillement dans la salle.

Ce ne sera pas un meeting, conformément à la volonté de Fabien Roussel et de la direction du PCF, et à la configuration des autres réunions du Tour de France de Fabien Roussel (l’étape du Finistère et de la région de Morlaix sera sa 6e étape – une par semaine depuis octobre).

Il s’agira d’une réunion publique participative où le public pourra partager des questions particulières, des expériences et des témoignages, des ressentis et des points de vue avec Fabien Roussel. Le but étant de partir des préoccupations réelles des gens, de chercher à y trouver des réponses et de nourrir à partir d’elles notre analyse, et pourquoi pas notre discours, nos propositions, notre projet, nos actions, dans un contexte où nous avons besoin de nous frotter à ce que vivent les gens et où beaucoup de personnes sont
déboussolées par la vie sociale et politique, avec un espoir en berne chez beaucoup de nos concitoyens.

La guerre en Ukraine et en Europe, les conditions de la Paix et du désarmement, les moyens de combattre la montée de l’extrême-droite, la crise écologique et climatique, les services publics dégradés, les déserts médicaux, les mobilités, la cherté de l’énergie et des logements, le pouvoir d’achat, les salaires, la réforme des retraites, l’industrie et l’agriculture, la croissance des inégalités et de la pauvreté, la jeunesse et son éducation, la résistance parlementaire à Macron et son gouvernement, la NUPES, ce ne sont pas les sujets qui devraient manquer.

A sa demande Fabien Roussel rencontrera autour d’un déjeuner avec une cinquantaine de cadres et d'élus du PCF du Finistère et du PCF Bretagne le lundi midi au local de la section de Morlaix avant de rejoindre Roscoff entre 15h et 17h et de rencontrer sur une table-ronde sur invitation et en comité restreint un certain nombre d’acteurs en lien avec la question des Mobilités et Transports (ports, train et lignes ferroviaires, bus, questions des ZFE, etc), poursuite d’un travail engagé avec une réunion régionale du PCF du 8 octobre qui a réuni 70 personnes à Morlaix et de nombreux syndicalistes, spécialistes et acteurs des mobilités et transports, et des militants et élus de plusieurs partis de gauche, puis de la création du collectif unitaire pour la réouverture de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff.

A l’issue de la réunion publique, à 21h environ, un pot sera offert à ceux qui le souhaitent et des sandwichs seront disponibles (au prix coûtant de 4 €) pour que les camarades et
sympathisants ne rentrent pas chez eux le ventre vide. Pour pouvoir anticiper le nombre de personnes à prévoir et les besoins en sandwichs, merci d’annoncer ta présence si tu peux, et si tu auras besoin d’un sandwich : federation@29.pcf.frdupont.ismael@yahoo.fr/ 02 98 43 47 78/ 06 20 90 10 52 (privilégier dans ce cas le SMS en rappelant votre nom et prénom).

A retenir aussi dans les jours et semaines à venir :

-Vendredi 2 décembre de 18h à 20H AMAR BELLAL à la Salle des Halles Saint François à QUIMPER - Rédacteur en chef de la revue « Progressistes »- Spécialiste des questions de l’environnement et de l’énergie : Réchauffement climatique, crise énergétique, envolée des factures ? Quelles causes ? Quelles solutions ?

- Calendrier du 39e Congrès du PCF

- Adoption de la proposition de base commune du Congrès National du PCF par le Conseil National le 3-4 décembre. 8 janvier, date limite de dépôts des textes alternatifs. 27-28-29 janvier : Votes des communistes pour le choix de la base commune. 4-5 et 11-12 mars : Congrès de section. 18-19 mars ou 25-26 mars : congrès départemental. 7-8-9-10 avril : Congrès National (à Marseille) . Un site participatif où chaque communiste peut contribuer et lire les contributions dès aujourd’hui : https://congres2023.pcf.fr/ Sinon bien évidemment les camarades et les sections peuvent remonter directement leurs réflexions à l’échelon national et départemental.

- le Samedi 7 Janvier, nous aurons une Assemblée départementale du PCF Finistère sur les Enjeux du Congrès National à partir d’une première analyse partagée de la proposition de base commune et des enjeux que nous repérons pour le Parti dans les années à venir, sur ses actions, son projet, ses objectifs, sa stratégie. L’AG aura lieu à Pont de Buis, à la MPT du village de Quimerc’h, de 9h30 à 16h30, avec un buffet. Elle fera suite à une Assemblée Départementale que nous avons eu le 12 novembre au même endroit au sujet de notre activité, de notre fonctionnement et de notre organisation au niveau de la fédération et des sections, suivie par 60 camarades. Il est envisagé d'organiser un évènement culturel l'après-midi après le repas: "Les mauvais jours finiront", une pièce de théâtre  chantée sur la Commune de Paris avec le Théâtre de la Corniche (15h-16h30).

- Le week-end des 21 et 22 janvier aura lieu une session de formation des adhérents finistériens, notamment des nouveaux militants. Inscrivez-vous d’avance auprès de la fédération. La formation aura lieu à Brest.

Fabien Gay, directeur de l’Humanité et sénateur, devrait également venir à Brest au début de l’année 2023.

- A noter que la fête de l’Humanité de Bretigny a été un succès pour le stand de la fédération du Finistère (près de 6000 euros de bénéfice), comme la fête de l’Humanité Bretagne (un peu moins de 3000 euros d’excédent). Merci à tous les camarades et sympathisants qui ont donné de leur temps et de leur énergie pour ces fêtes.

- La fédération fait un point avec les sections sur les adhérents qui n’ont pas régler encore leur cotisation 2022.

Merci de vous mettre en règle pour la fin de l’année si c’est le cas. Cette année, nous avons enregistré pour l’instant 44 nouvelles adhésions dans le Finistère, et 81 nouvelles adhésions en cumulant les années 2021 et 2022. On pourrait atteindre les 100 en fin d’année. Donnons-nous en l’objectif collectivement !!!

Bien d’autres dates d’initiatives des sections (réunions internes et publiques, éducation populaire, mobilisations) seront communiqués par la suite, notamment par mail et sur le site internet de la fédération du PCF Finistère, Rouge Finistère - http://pcf29.org/ régulièrement mis à jour. Il nous faudra être également à l’offensive ces prochaines semaines et prochains mois contre les mauvais coups de Macron et de son gouvernement sur le front des politiques libérales et inégalitaires, de la réforme des retraites, du pouvoir d’achat. Nous allons ainsi avoir des initiatives sur les responsabilités de la flambée des prix de l’énergie, et les solutions qu’on peut y apporter, et pour faire émerger dans les secteurs du Finistère des collectifs pour promouvoir une autre réforme des retraites que celle préparée par Macron et son gouvernement.

Fraternellement,

Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération PCF du Finistère.

Venue de Fabien Roussel dans le Finistère le 5 décembre,
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28 novembre 2022 1 28 /11 /novembre /2022 06:07
Photo Le Télégramme 21 novembre 2022 -Michel Lespagnol, Daniel Ravasio et Martine Carn, devant Lucienne Nayet et Ismaël Dupont, préparent la venue à Morlaix le 5 décembre du secrétaire national du parti communiste français, Fabien Roussel.

Photo Le Télégramme 21 novembre 2022 -Michel Lespagnol, Daniel Ravasio et Martine Carn, devant Lucienne Nayet et Ismaël Dupont, préparent la venue à Morlaix le 5 décembre du secrétaire national du parti communiste français, Fabien Roussel.

Lundi 5 décembre, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, sera à Morlaix, quatrième étape et seule ville bretonne du tour de France qu’il effectuera en prélude au congrès national du parti. Plusieurs réunions se succéderont, dont une au local morlaisien du PCF, puis Fabien Roussel se rendra à Roscoff pour un échange sur le thème des mobilités avec divers intervenants. À 19 h, un débat public clôturera la journée au Roudour, à Saint-Martin-des-Champs.

« Évoquer son quotidien et ses difficultés, sans tabou »

Comme l’a précisé Ismaël Dupont : « Ce ne sera pas un meeting, mais un temps d’échanges. Nul besoin d’être sympathisant pour venir, tout le monde pourra poser ses questions, évoquer son quotidien et ses difficultés, sans tabou. Comme à toutes les autres étapes de son tour de France, la configuration de la salle facilitera les échanges : il n’y aura pas d’estrade, tout le monde sera au même niveau ».

Pratique

Contact: federation@29pcf.fr

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26 novembre 2022 6 26 /11 /novembre /2022 06:26

 

Après le préfet Lallement nommé secrétaire général à la mer, Emmanuelle Wargon à la Commission de régulation de l’énergie, Jean Castex à la RATP, Brigitte Bourguignon à l’Inspection générale des affaires sociales, Bérangère Abba au Comité national de la biodiversité, voici l’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner promu en même temps, comme dirait le Président, président du Grand Port de Marseille et de la Société du tunnel du Mont Blanc. (Ce dernier job est une parfaite sinécure.) L’Élysée recase à tout-va, l’État Macron se déploie, la liste est longue des obligés du pouvoir. On parle même de Blanquer pour la présidence du château de Versailles. Info ou intox ?

Gérard Streiff

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25 novembre 2022 5 25 /11 /novembre /2022 06:20

 

La fondation Gabriel-Péri et la revue Économie et Politique ont organisé le 8 novembre un séminaire sur « la nouvelle alliance de l’État et du capital ». Ci-dessous, un résumé de l’intervention d’Évelyne Ternant.

 

Trois périodes sont identifiables dans les relations entre l’État et le capital ; elles correspondent aux grandes évolutions structurelles du capitalisme depuis la Seconde Guerre mondiale.

La période dite de la « sainte alliance », jusqu’à la fin des années 60, est celle que Paul Boccara a qualifiée de « capitalisme monopoliste d’État social ». Elle se caractérise par une dévalorisation du capital de grande ampleur, notamment par le biais d’entreprises publiques qui fonctionnent à taux de profit faible, nul ou négatif, comme EDF-GDF et la SNCF. Le capital privé réalise de ce fait des taux de rentabilité très élevés. C’est l’ère du keynésianisme triomphant qui pensait avoir trouvé la clé d’un capitalisme sans crises. Mais c’était oublier la logique implacable d’une croissance qui surdéveloppe le capital matériel au détriment des dépenses humaines, à un moment où précisément la révolution technologique exige au contraire le déploiement des capacités humaines car les informations deviennent un vecteur essentiel des processus de production. La mécanique du « capitalisme sans crise » se grippe à la fin des années 60, avec une montée du chômage et de l’inflation, en réaction à la baisse de rentabilité du capital suraccumulé.

Une deuxième période s’ouvre dans les relations entre l’État et le capital, avec l’arrivée des politiques libérales de déréglementation, privatisation, et mondialisation financière. Elles aplanissent les obstacles pour permettre au capital en mal de rentabilité de se déployer de par le monde, s’investir dans les marchés financiers et s’incruster dans les niches rentables du secteur public. Les politiques des pays capitalistes déréglementent tous les marchés ; le marché du travail est flexibilisé, précarisé ; sur le marché des biens et services, les grandes entreprises publiques désintégrées et mises en concurrence ; sur le marché international, le libre-échange ouvre la voie à une mondialisation des chaînes d’activité et des chaînes de valeur des multinationales. Les marchés financiers exercent une dictature sur les gestions d’entreprises et les politiques publiques vouées à l’austérité. Les entreprises sont assujetties à des exigences de rentabilité financière incompatibles avec le temps long de l’innovation et les conditions sociales du salariat, ce qui participe grandement à la désindustrialisation. L’accumulation considérable de capitaux financiers, adossés à un empilement de dettes alimentées par la création monétaire des banques, débouche sur la crise financière de 2008, où on frôle une faillite bancaire mondiale. Cette période, où le périmètre du secteur public se réduit et ses moyens d’action s’affaiblissent, est en réalité celle « d’un engagement suiviste derrière les choix du capital ». Les aides directes et exonérations sociales et fiscales aux entreprises s’accroissent, les critères de gestion capitalistes se répandent, y compris dans le secteur resté public, avec l’adoption des méthodes managériales.

C’est une troisième période qui s’ouvre avec la crise de 2008 ; celle d’une longue crise systémique multiforme, faite d’un enchaînement et d’une imbrication d’épisodes multiples, dont les derniers en date sont la crise sanitaire    et la crise énergétique mondiale. L’intervention publique devient massive, au coup par coup, en pare-feu lors des risques majeurs pour sauver le capital. Cette alliance actuelle « du sauve qui peut » entre l’État et le capital présente un double paradoxe :

- Le soutien financier d’une ampleur inédite et sans conditions sociales et écologiques du « quoiqu’il en coûte » se conjugue une à attaque frontale contre les dépenses sociales. Ce cocktail rend les politiques macro-économiques budgétaires et monétaires inaptes à répondre aux besoins de la société. L’inflation mondiale, qui démarre avant la guerre en Ukraine, résulte du fonctionnement spéculatif des marchés et de la surabondance des capitaux financiers. Pour la combattre, les dirigeants capitalistes ont fait le choix de la récession, donc d’aggraver le chômage, la désindustrialisation et le malaise des services publics. Le retour d’entreprises dans le giron de l’État, comme EDF, n’est pas associé à une stratégie industrielle de reconquête, mais à la poursuite du démantèlement et de la privatisation. Enfin, la collusion entre les dirigeants politiques et les milieux d’affaires est patente ; en témoignent l’affaire Uber-files en France, où E. Macron est directement impliqué, ou l’ingérence des marchés financiers dans le choix du personnel politique en Angleterre et en Italie.

- Le deuxième paradoxe de la « nouvelle alliance » tient à l’évolution des fonctions de l’État : de larges pans des fonctions économiques sont délégués à d’autres échelons institutionnels, tels l’Europe et les régions. C’est par un activisme politique et militaire croissant que l’État national défend aujourd’hui sa base économique. La crise systémique du capitalisme prend aujourd’hui une dimension géopolitique intense liée à la guerre en Ukraine, la crise énergétique, la récession mondiale qui arrive. Dans une fuite en avant vers une économie de guerre, le « sauve qui peut pour le capital » se traduit par une montée des tensions interétatiques et le renforcement d’une hégémonie américaine qui exacerbe les rivalités intereuropéennes.

Une transformation radicale de la société est urgente pour construire le développement souhaité par les citoyens, respectueux des êtres humains, du vivant et de la planète. Il ne se fera pas sous la férule du capital et de ses logiques de marché prédatrices. Reprendre la main sur l’utilisation de l’argent, notre argent, celui des banques, des entreprises, l’argent public, nécessite des conquêtes de pouvoir des salariés et des citoyens.

Le projet de sécurité d’emploi ou de formation et ses multiples dimensions est un axe fort de la transformation sociale, non seulement parce qu’il conduit au dépassement du marché du travail, mais parce qu’il porte aussi la question du temps libre du hors travail. Il fait ainsi la jonction entre les mobilisations sociales et les aspirations sociétales émancipatrices qui montent dans le mouvement féministe, chez les jeunes générations dans leur rapport exigeant au travail, ou encore dans la société tout entière lorsqu’elle refuse de se voir voler du temps de retraite disponible pour des activités familiales, sociales, culturelles, politiques, qui sont vitales pour faire société. 

Évelyne Ternant

membre du Comité exécutif national

 

 

 

 

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