Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 06:29
Patrick Apel-Muller - Mardi 11 Décembre 2018)

Le ton était solennel mais qu’est-il resté dans « la poussière du sérieux » qu’évoquait Paul Éluard ? Une hausse de 100 euros du Smic seulement pour ceux qui bénéficient de la prime d’activité aux frais de l’État, c’est-à-dire du plus grand nombre, une prime défiscalisée et désocialisée au bon vouloir du patronat, une suppression de la nouvelle hausse de la CSG pour une partie des retraités dont les pensions restent bloquées en dessous de l’inflation et une baisse des dépenses publiques, donc des moyens pour les services publics. Tout cela concernera une minorité des milieux populaires. En revanche, les grandes fortunes, les dividendes des actionnaires, les bénéfices des grosses sociétés sont épargnés et même sanctuarisés.

Le président a dû lâcher du lest, mais si loin du nécessaire. Bousculé par le mouvement des gilets jaunes, conspué par les lycéens, rejeté par les salariés, le président de la République s’est dégrisé de son sentiment de toute-puissance. Il a cependant pris de haut la colère populaire en mettant d’emblée l’accent sur la répression, sur « les instructions les plus rigoureuses » qu’il a données au gouvernement. La leçon encore et toujours, comme s’il n’était pas à l’origine des tensions ! Il s’en exonère à peu de frais en faisant remonter les maux à Mathusalem. Pire, il persiste sur sa feuille de route, celle qui lui vaut l’affection des ultrariches : réforme de l’État, de l’indemnisation des chômeurs, mise en cause des retraites…

Les proches de l’Élysée tentent de pervertir chaque petite concession. Le paysage a cependant changé. La brutalité du pouvoir a réveillé un sentiment de classe, accusé la contradiction entre les milieux populaires et les grandes fortunes, dissipé le fatalisme et la résignation. Les gouvernants ne peuvent plus piétiner, emplis de morgue, les syndicats ou les élus locaux. La marche forcée a trébuché. L’épreuve de vérité commence aujourd’hui tout autant pour l’oligarchie régnante que pour ceux qui travaillent à changer la vie.

Par Patrick Apel-Muller

 

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 06:12
Le Président des riches vacille, mais les riches restent ses protégés - Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, après l'allocution d'Emmanuel Macron
Le Président des riches vacille mais les plus riches restent ses protégés (Fabien Roussel)
 
Ce soir, avec l'annonce de l'annulation de la hausse de la CSG pour les retraité.e.s modestes, le président de la République a opéré un premier recul. Celui-ci est à mettre à l'actif du grand mouvement populaire qui secoue actuellement le pays, avec les « gilets jaunes », les nombreuses mobilisations de travailleurs.euses, l'action des organisations syndicales. Preuve est faite que la mobilisation actuelle est décisive. Elle doit se poursuivre.
 
Mais le compte n'y est pas ! L'augmentation du Smic sera pris en charge par l’État donc par les français.es eux-mêmes ! L'indexation des retraites sur l'inflation n'est pas rétablie. L'augmentation des salaires est loin d'être générale, les fonctionnaires n'étant pas concernés alors que nombre d'entre eux perçoivent entre 1 et 1,5 fois le Smic.  
 
Surtout, les hauts revenus et les revenus du capital restent exonérés de toute participation à l'effort de solidarité. Quant à la lutte contre l'évasion fiscale qui prive chaque année l'État de 80 milliards d'euros de recettes, les Français.e.s devront se contenter d'une vague déclaration d'intention. 
 
En somme, rien qui ne remet en cause un système économique vieux de plusieurs décennies. Le Président des riches vacille mais les plus riches restent ses protégés !
 
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF,
 
Paris, le 10 décembre 2018.
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 17:19
Henri Guillou (à gauche) avec Gaston Balliot pour une séance d'explication des dangers de TAFTA et CETA à Berrien

Henri Guillou (à gauche) avec Gaston Balliot pour une séance d'explication des dangers de TAFTA et CETA à Berrien

Nous avons appris hier soir avec beaucoup de tristesse le décès d'Henri Guillou, animateur du collectif Stop Tafta-Ceta.

Ancien responsable syndical, militant chevronné, nous nous sommes souvent retrouvés dans des actions communes du temps où il était le responsable du groupe ATTAC et plus encore depuis qu'il avait créé le collectif Stop Tafta-Ceta Cornouaille dont faisait partie la section PCF de Quimper. Il a beaucoup contribué à l'information et aux mobilisations contre les traités transatlantiques dans tout le département, partageant son expertise sur le sujet.

Il y a moins d'un mois il nous envoyait encore un argumentaire sur le JEFTA.

Il va laisser un grand vide et beaucoup manquer !

Nous avons eu plusieurs fois l'occasion de travailler avec Henri Guillou et d'apprécier son ouverture, sa détermination et son exigence dans le travail d'éducation populaire.
 
Nos pensées vont vers lui, qui est parti bien trop tôt, et vers ses amis, sa famille et ses proches.
 
Avec toute notre sympathie et notre estime, merci à Henri pour tous ses combats au service de la justice et de la démocratie.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

le 10 décembre 2018

Les obsèques d'Henri Guillou auront lieu mardi 11 décembre à 11h30 au crématorium - allée Meil Stang Vihan à Quimper

 

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 17:02
Solidarité du PCF avec la grève de la faim du mouvement des femmes kurdes
Solidarité du PCF avec la grève de la faim du mouvement des femmes kurdes

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Solidarité avec la grève de la faim du mouvement des femmes kurdes (PCF)



Les Mouvements des Femmes Kurdes de France et d'Europe ont débuté une grève de la faim pour dénoncer la dictature de Recep Tayyip Erdogan qui piétine les droits humains.


Le Parti communiste français (PCF) apporte un soutien total aux démocrates de Turquie, au peuple kurde, à la députée Leyla Guven ainsi qu'au Mouvement des femmes kurdes dans la lutte engagée pour la paix, la démocratie et la reconnaissance des droits politiques et culturels des kurdes de Turquie.

L'autoritarisme populiste d'Ankara plonge, par sa politique néolibérale, le pays dans une crise économique sans précédent et polarise les fractures de cette société. Il attise la guerre meurtrière contre les Kurdes, il persécute les Alévis tandis qu'un conservatisme sunnite moralisateur, intrusif et paternaliste s'attaque aux libertés et plus particulièrement à celles des femmes.


Ce régime d'exception multiplie les purges, autorise l'arbitraire contre les démocrates alors que s'accroît la paramilitarisation de l'appareil d’État.


Depuis 2015, R.T. Erdogan a déclenché une guerre ouverte contre les Kurdes : arrestation de dizaines d'élu-e-s et de 5 000 militant-e-s du HDP, destruction de villes...

Alors que la Cour européenne des Droits de l'homme vient, par un arrêt, d'exiger la libération de l'ex co-président du HDP, Selahattin Demirtas, Recep Tayyip Erdogan a rejeté cette perspective en violation de la Convention européenne des droits de l'homme et de la Charte universelle des droits humains.

Abdullah Ocalan, dirigeant du PKK, est qu'en à lui emprisonné à l'isolement depuis des années, sur l'île d'Imrali, au mépris de toutes conventions internationales et européennes. Il subit un traitement inhumain qui n'entame pas sa détermination à ouvrir les chemins de la paix en Turquie. Sa libération et le retrait du PKK, dont les combattant-es ont affronté avec courage Daesh en Irak et sauvé la vie à des milliers de kurdes yézidis, des listes d'organisations interdites par l'UE constitueraient de véritables pas vers la paix en Turquie et dans la région.


La Turquie conduit de plus une politique expansionniste et criminelle en Syrie, notamment depuis l'annexion du canton d'Afrin. Elle constitue des « djihadistan » lourds de dangers pour la région, tout en multipliant les provocations pour briser l'expérience démocratique et émancipatrice du Rojava.


Le PCF appelle à la mobilisation et à la solidarité pour dire STOP ERDOGAN !


La France et l'Union européenne doivent mettre un terme à leur complicité coupable avec R.T. Erdogan. Elles doivent agir pour la libération de tous les prisonniers politiques et condamner sans équivoque ce régime dictatorial.


Parti communiste français,


Paris, le 8 décembre 2018.

 
 
A la fête de l'Huma Bretagne, nous organisions justement le samedi 1er décembre un débat de solidarité avec le peuple kurde, avec la présence de Hazal Karakus, du mouvement international des femmes kurdes et du mouvement des femmes kurdes de France,  en grève de la faim avec ses camarades, et Sylvie Jan, de France Kurdistan, Hulliya Turan, secrétaire départementale du PCF Bas-Rhin, d'origine kurde de Turquie, arrêtée avec Christine Prunaud lors d'une mission de contrôle des élections en Turquie.
 
Image en ligne
 
Image en ligne
 
Image en ligne
 
 
Fête de l'Huma Bretagne à Lanester
Très intéressant débat animé par Ismaël Dupont, secrétaire du PCF 29, sur la situation des Kurdes de Turquie, d'Irak, de Syrie avec 3 intervenantes: Hazal Karakus, du mouvement international des femmes kurdes qui a évoqué le combat des femmes dans le Kurdistan syrien, Hülliya Turan, secrétaire départementale du PCF du Bas-Rhin, elle-même d'origine kurde de Turquie, qui a situé la question kurde dans l'histoire et témoigné sur la situation dans la Turquie d'Erdogan, Sylvie Jan, présidente de France-Kurdistan, qui a expliqué les raisons de son engagement, et notamment l'assassinat des 3 dirigeantes kurdes à Paris en janvier 2013, et évoqué l'action de son association en Turquie. 3 femmes pour parler des Kurdes, tout un symbole pour un peuple qui donne une place essentielle dans son combat à la question de l'égalité femmes-hommes. Un moment de solidarité avec le peuple kurde - photos Y Rainero et Caro Berardan - et commentaire Yvonne Rainero
 
Solidarité du PCF avec la grève de la faim du mouvement des femmes kurdes
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 17:00
Anne Guillou (photo ouest-France)

Anne Guillou (photo ouest-France)

Invitation -

Conférence-débat des Mardis de l'éducation populaire du PCF Morlaix

Réunion publique - ouverte à toute personne intéressée, au local du PCF, 2 petite rue de Callac,

Le mardi 11 décembre à 18h, nous aurons le privilège et le plaisir d'inviter l'écrivaine et sociologue Anne Guillou qui vient de sortir un livre émouvant et très intéressant chez Skol Vreizh, Une embuscade dans les Aurès. 

Sa conférence "Guerre d'Algérie, blessures intimes" portera sur les racines et les conséquences de la Guerre d'Algérie (1954-1961).

Venez nombreux!

PCF. Les Mardis de l’éducation populaire (Le Télégramme)

 

Article de Didier Gourin dans le ouest-France sur le dernier livre d'Anne Guillou, Une embuscade dans les Aurès

Article de Didier Gourin dans le ouest-France sur le dernier livre d'Anne Guillou, Une embuscade dans les Aurès

Mardi 11 décembre: au local du PCF Morlaix, conférence-débat avec la sociologue et écrivaine Anne Guillou autour de la colonisation de l'Algérie et de la guerre d'Algérie et de son dernier livre autobiographique "Une embuscade dans les Aurès" - Mardi de l'éducation populaire
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:54
Le gouvernement doit écouter, la répression doit cesser (Mouvement des Jeunes Communistes de France - 9 décembre 2018)

Plus de 1700  interpellations et plus d’un millier de garde à vue. Le bilan de la journée de mobilisation d’hier est affligeant. Le gouvernement se montre incapable de répondre politiquement aux attentes des milliers de citoyens qui se mobilisent quasi quotidiennement pour leur pouvoir d’achat depuis maintenant près d’un mois. Le déploiement énorme des forces de l’ordre, y compris des blindés, est un aveu d’échec en soi.

La répression a également été la seule réponse du gouvernement aux milliers de lycéennes et lycéens qui se mobilisent depuis maintenant plus d’une semaine. La hauteur de leur mobilisation est égale à celle de leur exaspération. Cette exaspération, c’est ce gouvernement qui l’a construite en refusant d’écouter leur aspiration à l’égalité réelle face à l’avenir. De l’accès à l’enseignement supérieur à celui à l’emploi, les lycéennes et lycéens mobilisé·e·s témoignent toutes et tous du même sentiment que les dés sont pipés.

Le président de la république ne s’est plus exprimé depuis le 1er décembre et prévoit de le faire demain. Ce silence contraste avec l’arrogance qui marque habituellement ses commentaires contre celles et ceux qui contestent sa vision du monde. Sa pratique du pouvoir est directement responsable de l’impasse politique actuelle. Son gouvernement de technocrates n’assume aucune responsabilité politique, ce qui est bien compris par les manifestantes et manifestants qui scandent : « Macron démission ».

Nous sommes à six mois du deuxième anniversaire du quinquennat en cours et il semble que le Président de la République n’est déjà plus d’autre choix que la force pour répondre à ses opposantes et opposants.

Le gouvernement doit entendre les revendications légitimes des lycéennes et des lycéens. Il doit aussi entendre celles des travailleuses et travailleurs qui  ne peuvent pas se satisfaire d’un appel de la ministre du travail au volontariat des patrons pour augmenter les salaires.

Le Mouvement jeunes communistes de France appelle les jeunes à continuer à se mobiliser la semaine prochaine, notamment dans les lycées et sur les facs. Nous appelons à faire du 14 décembre un journée de mobilisation massive pour faire céder le gouvernement.

Le MJCF demande au gouvernement de revenir sur les réformes des bac généraux et professionnels, ainsi que sur la loi ORE et Parcoursup. Nous appelons également à la suppression de l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants étrangers. Nous demandons également que les APL soient dégelées et que les économies sur les aides sociales cessent, notamment par le changement de leur méthode de calcul.

Nous exigeons enfin que le droit de manifestation soit effectif et que cessent les attaques policières systématiques contre les lycéennes et lycéens mobilisé·e·s.

Les JC 35 étaient présent.e.s ce matin devant le lycée Brequigny et au blocage de l'Université Rennes 2 !

Les JC 35 étaient présent.e.s ce matin devant le lycée Brequigny et au blocage de l'Université Rennes 2 !

Les JC 35 étaient présent.e.s ce matin devant le lycée Brequigny et au blocage de l'Université Rennes 2 !

Contre la réforme du bac
Contre parcours sup
Contre la hausse des frais d'inscription pour les étudiant.e.s étranger.e.s

Pour un reinvestissement de l'État dans l'éducation
Pour un service public de l'orientation
Pour un droit au retour à la formation
Pour un libre accès à l'enseignement supérieur

#Notreavenirnoschoix #léducationestundroit

Nanterre 3000 étudiants réunis en AG décident le blocage de la fac (photo Union des étudiants communistes)

Nanterre 3000 étudiants réunis en AG décident le blocage de la fac (photo Union des étudiants communistes)

Le gouvernement doit écouter, la répression doit cesser (Mouvement des Jeunes Communistes de France - 9 décembre 2018)
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:44
Notre peuple réclame justice - Pierre Darhéville, député communiste des Bouches-du-Rhône

Notre peuple réclame justice.
Dans ce pays, comme dans beaucoup de pays du monde, il y a un peuple en colère. Un peuple qui demande justice. Justice sociale, justice fiscale, justice démocratique.

Depuis des années, il cherche à se faire entendre, sans en trouver la voie.

En témoignent un référendum bafoué, des mouvements sociaux méprisés, une abstention croissante, une défiance accrue à l’égard de la politique et des institutions...

Au bout de décennies de libéralisme forcené, l’accélération macronienne, doublée de mépris et marquée par une pratique monarchique, a provoqué un mouvement de révolte profond. S’il vient au milieu de nombreuses manifestations contre les choix du gouvernement, ce mouvement a pris une forme nouvelle, qui peut être déroutante.

S’y retrouvent parfois des sentiments contraires, mais surtout des aspirations communes qui appellent le meilleur de ce qui unit notre peuple et de ce qui fonde notre République.
Des forces dangereuses essayent d’y semer de mauvaises graines, les forces national-populistes, qui sont aux aguets partout en Europe et dans le monde.

Elles doivent être mises hors-jeu car elles portent en elles la haine, l’autoritarisme, l’inégalité des droits, l’allégeance aux forces de l’argent, la démagogie contre ceux qui s’engagent… Elles désignent des boucs-émissaires, les étrangers, les immigrés, les réfugiés, comme si leur malheur et notre manque d’humanité pouvaient être une solution face à nos problèmes. Il ne faut se tromper ni d’adversaire ni de mode d’action, ne pas céder aux provocations. Le nationalisme n’a jamais produit le bonheur mais toujours la guerre ; et le pouvoir d’un seul toujours la tyrannie.
Les habitantes et les habitants de notre pays ont depuis si longtemps le sentiment de ne pas avoir leur mot à dire, de subir une politique qu’ils n’ont pas choisi, de connaître des alternances sans changement... Et là, soudain, de façon inattendue, des femmes et des hommes se retrouvent, pour parler, comprendre, se rendre compte qu’ils ne sont pas tout seuls, faire de la politique. Là se trouvent les chemins à emprunter pour reprendre la main sur notre destin commun. Car face aux questions posées, il y a besoin de débat politique et d’action politique.
Il n’y aura pas d’issue positive dans le cercle infernal de la violence et de la répression, le pacifiste que je suis en est convaincu. Et il n’y aura pas d’issue positive sans mouvements populaires et citoyens, le révolutionnaire que je suis en est convaincu.

Il faut chercher à faire de ces mobilisations une force pour la République.
Le gouvernement doit renoncer à maintenir le cap, arrêter ses provocations et tenir compte des aspirations populaires.

C’est pour cela que j’ai signé la motion de censure qui sera déposée lundi matin.
Il faut réouvrir le débat politique en grand, saisir cette occasion pour une réappropriation populaire de la politique et de la République. Elles ne doivent pas être accaparées par les puissants et leurs représentants, c’est là tout le problème. Il faut changer vraiment d’orientations. Plus de pouvoir d’achat, plus de pouvoir de vivre, c’est augmenter le SMIC, les salaires, les pensions, les minima sociaux au lieu de réduire en permanence le prétendu « coût du travail » et les droits.

C’est arrêter les cadeaux aux plus fortunés et aux faiseurs de dividendes en rétablissant l’ISF, en revenant sur le CICE doublé, sur la Flat tax, l’Exit tax... C’est arrêter de donner le pouvoir au marché qui ne connaît que l’odeur du profit immédiat et maximum. C’est développer les services publics accessibles sur tout le territoire, la sécurité sociale, et les investissements dans la transition écologique.
Qu’on arrête de nous faire la leçon, de nous dire que le pouvoir est légitime pour s’imposer sans discussion jusqu’aux prochaines élections. Qu’on arrête d’abîmer la République et que sa promesse soit la seule boussole pour relever les défis de notre temps. Que chacun contribue selon ses moyens et reçoive selon ses besoins. Pour l’humain et pour la planète, partout, qu’on fasse la politique ensemble.

Notre peuple réclame justice - Pierre Darhéville, député communiste des Bouches-du-Rhône
Notre peuple réclame justice - Pierre Darhéville, député communiste des Bouches-du-Rhône
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:40

Dans son dernier rapport sur la pauvreté en France publié en septembre dernier, le Secours Populaire alertait sur la précarité alimentaire. Selon cette étude, un Français sur cinq n’a plus les moyens de faire trois repas par jour. Et pendant ce temps, eux, ils suppriment l'ISF...

un Français sur cinq ne peut pas manger trois fois par jour (Baromètre de la pauvreté du Secours Populaire): et maintenant?

Dans son dernier rapport sur la pauvreté en France publié en septembre dernier, le Secours Populaire alertait sur la précarité alimentaire. Selon cette étude, un Français sur cinq n’a plus les moyens de faire trois repas par jour. Et pendant ce temps, eux, ils suppriment l'ISF...

Baromètre de la pauvreté : un Français sur cinq ne peut pas manger trois fois par jour

 

France Bleu, 11 septembre 2018

Le Secours populaire français publie ce mardi son rapport annuel sur la pauvreté en France. L'une des premières conséquences, c'est la précarité alimentaire.

Quatre Français sur dix ont déjà connu la pauvreté

La pauvreté gagne du terrain en France. D'après le baromètre 2018 du Secours Populaire, 39% de Français ont déjà été pauvre. Soit deux points de plus par rapport à l'an dernier.  L'une des premières conséquences, c'est la précarité alimentaire. Manger sainement est extrêmement difficile. Manger régulièrement aussi.

Les cinq fruits et légumes par jour sont bien loin. D'après l'étude, 27% des Français ont du mal à s'offrir des légumes et des fruits frais tous les jours. Pour le poisson, 20 % n'arrivent pas à s'en acheter au moins une fois par semaine. 

Être pauvre c'est sauter des repas régulièrement, manger des produits gras, moins coûteux, ce qui entraîne : fatigue, anémie, diabète ou cholestérol. Être pauvre , ce n'est pas double peine, mais triple peine.  Puisque ne pas pouvoir se nourrir seul entraîne un sentiment de honte et d'isolement.  

Loyer, chauffage, santé, loisirs ?

Quand on vit avec moins de 1 015 euros par mois, on rogne sur plusieurs budgets. D'après cette étude, c'est logiquement celui des loisirs qui diminue en premier. Environ, 41 % des Français ont du mal à partir une fois par an en vacances ou a faire des sorties en famille régulièrement.

Ces restrictions forcés concernent également la santé, puisque quatre Français sur dix ont des difficultés à payer certains actes médicaux mal remboursés par la sécurité sociale. Ils renoncent par exemple à l'achat de prothèses dentaires, de lunettes ou aux visite chez les spécialistes de la santé. 

Un quart des Français a aussi du mal à payer son loyer, l’électricité, ou le chauffage. Finir à découvert à la fin du mois est source d'angoisse permanente. Surtout, les sondés n'ont pas vraiment confiance en l'avenir : 84 % pensent que leurs enfants auront encore plus de risques d'être pauvre un jour. 

Emmanuel Macron, c'est quoi son plan ?

Ce jeudi 13 septembre, le président de la République, Emmanuel Macron doit justement annoncer les mesures de son plan pour lutter contre la pauvreté.  Pour ça, le chef de l'État peut s'appuyer sur un autre enseignement de ce baromètre : les Français sont massivement convaincus à 92% de l'importance de la préservation de l'aide alimentaire aux plus démunis.

D'après 84% sondés, la distribution d'aide alimentaire permet de repérer d'autres problèmes et de répondre à d'autres besoins.

 

 

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:36
BON SENS... Pendant que certains se réjouissent que Paris brûle...Ian Brossat propose une taxe de 0,01 % sur les actions et 0,05 % sur les produits dérivés. Cela rapporterait 36 milliards d'euros.

BON SENS... Pendant que certains se réjouissent que Paris brûle...
Ian Brossat propose une taxe de 0,01 % sur les actions et 0,05 % sur les produits dérivés. Cela rapporterait 36 milliards d'euros.
Ce faible pourcentage annoncé démontre que l'ont peut régler la facture énergétique sans impacter le peuple et en méme temps financer l’augmentation du smic de 300 euros dès janvier 2019 !
Cette proposition a pour unique but de démontrer qu'une petite mesure peut être prise dans les meilleurs délais pour répndre aux exigences sociales. Le programme du PCF va beaucoup plus loin en la matière.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:29
Pour le pouvoir d'achat, augmenter les salaires, les retraites, les minimaux sociaux! - Pétition du PCF

Pour plus d'informations sur la pétition "Pour le pouvoir achat", tu peux cliquer ICI

Fraternellement

Vie-Militante

http://www.pcf.fr/

Pour le pouvoir d'achat

AUGMENTER LES SALAIRES, LES RETRAITES,
LES MINIMA SOCIAUX!

 

image.jpg

Qu’ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches ou des robes noires,  des millions de femmes et d’hommes n’acceptent plus le sort qui leur est fait. Ils le disent haut et fort : « Trop, c’est trop ! » On ne peut continuer à vivre avec des salaires de misère, des pensions et des allocations rognées, une protection sociale réduite au minimum. Nous sommes des leurs !

Macron Président des riches et du grand capital

Emmanuel Macron a multiplié les cadeaux fiscaux à une poignée d’ultra riches et au capital. 358.000 familles ont ainsi été exonérées d’ISF alors que leur  patrimoine représente 1.000 milliards d’euros (l’équivalent de la moitié du PIB de la France) ! Il a multiplié les cadeaux aux profits des grandes entreprises et les exonérations (CICE) avec comme condition de pratiquer des bas salaires ! Il a ainsi aggravé la précarité pour les salariés, les privés d’emplois, les jeunes, les retraités dont les femmes sont les premières victimes. «En même temps», il augmente les impôts des ménages moyens et modestes : CSG, TICPE (taxe sur les carburants), etc.

Pas de progrès écologique sans progrès social

Au PCF, nous disons que la transition écologique, vitale à l’heure où l’humanité et notre planète sont menacées, ne peut être menée à bien sans progrès social et sans changer notre modèle économique. Au nom de la priorité au profit et à l’ac- cumulation de capital, ce modèle impose un coût du capital (dividendes et intérêts payés aux banques) exorbitant qui s’oppose aux dépenses pour l’écologie, les salaires, les services publics. Le soi-disant « coût du travail » n’existe pas : le travail crée les richesses.

S’attaquer au coût du capital

Nous voulons une économie au service de l’humain. Il faut une autre utilisation de l’argent pour produire autrement et pour parta- ger les richesses. Pour que chacun.e puisse vivre dignement, il y a besoin d’augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux, de développer les qualifications. Il y a besoin de développer les services publics et d’investissements massifs dans les transports collectifs, la rénovation énergétique des logements, une autre in- dustrie. Les moyens pour y parvenir existent : banques, profits, fonds publics. Mobilisons-les !

 
POUR LE POUVOIR D’ACHAT ET LA PROTECTION SOCIALE
  • Au 1er janvier 2019, décider l’augmentation du SMIC de 260 euros bruts par mois, soit une augmentation d’environ 200 euros nets (1 350 euros nets), organiser la répercussion sur l’ensemble des grilles de salaires mais aussi les pensions, les minima sociaux et les allocations formation.
  • Pour financer cette augmentation des salaires, commençons par supprimer l’ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF, CICE...).

 

POUR FINANCER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
  • Ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter réellement à la transition écologique.
  • Taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières.
  • Taxation du kérosène.
  • Maintien des lignes ferroviaires de proximité et développement du fret ferroviaire.
  • Retour à une TVA de 5,5 % sur les transports en commun.
  • Mobilisation du crédit bancaire, jusqu’à la Banque centrale européenne (BCE).

Au 10 décembre, 4212 ont signé, objectif 5000 !

Pour le pouvoir d'achat, augmenter les salaires, les retraites, les minimaux sociaux! - Pétition du PCF
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011