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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 08:18
Délégation du MJCF avec Camille Lainé et Jeanne Péchon (JC 35) à Jérusalem au côté des camarades communistes israéliens et des anciens soldats atterrés de "Breaking the silence"
Délégation du MJCF avec Camille Lainé et Jeanne Péchon (JC 35) à Jérusalem au côté des camarades communistes israéliens et des anciens soldats atterrés de "Breaking the silence"
Délégation du MJCF avec Camille Lainé et Jeanne Péchon (JC 35) à Jérusalem au côté des camarades communistes israéliens et des anciens soldats atterrés de "Breaking the silence"

Journée intense a Jérusalem. Nous avons d'abord eu deux rencontres très riches avec les députés communistes Aida Touma et Dov Khenin a la Knesset. 
Puis échange avec nos camarades jeunes communistes de Jérusalem et enfin rencontre avec l'association Breaking The Silence !
#MJCF 
#FreePalestine

Camille Lainé - secrétaire national du Mouvement des Jeunesses Communistes

dans une délégation avec Jeanne Péchon, coordinatrice JC 35   

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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 08:11
Les syndicats alertent sur 120 postes supprimés à Rennes I (Ouest-France, Yann-Armel Huet, 23 octobre 2018)

Un plan de retour à l’équilibre décidé par la présidence de l’université rennaise, sous tutelle du rectorat, prévoit la suppression de 120 postes de titulaires, dont 28 enseignants-chercheurs et 92 personnels, selon les syndicats. Une manifestation est prévue jeudi.

« Il y a exactement 120 postes supprimés, explique Yann Le Page, élu CGT et secrétaire adjoint du CHST de l’université de Rennes 1. Il n’y a pas de licenciement. Il s’agit de départs en retraite qui ne seront pas remplacés ou de CDD qui ne seront pas renouvelés. »

L’intersyndicale de Rennes 1, soit les douze syndicats de l’université (CGT, Ferc Sup, FO, FSU, CFDT, Unsa, Sud, Unef, etc.), dénonce un plan de retour à l’équilibre décidé par la direction de l’université. « Ce plan a été présenté en comité technique le 11 octobre,poursuit Yann Le Page. Il  a été rejeté à l’unanimité par les représentants syndicaux. »

L’université de Rennes 1 sous tutelle du rectorat

Cette décision de la présidence fait suite à la mise sous tutelle, en avril dernier, de Rennes 1, par le rectorat. En cause ? Un déficit de 6 millions d’euros selon l’intersyndicale.

« Quand il y a deux exercices déficitaires de suite, on passe automatiquement sous tutelle du rectorat. Une dizaine d’universités sont concernées en France, souligne Yann Le Page. En cours d’année, le conseil d’administration a voté un budget rectificatif… mais il a été rejeté par le rectorat qui estimait qu’il ne présentait pas assez d’économies. Et donc est tombé ensuite ce plan de retour à l’équilibre. »

« Ça commence à tirer dur »

Selon l’intersyndicale, ce plan social supprimerait 120 postes de titulaires, dont 28 enseignants-chercheurs et 92 personnels ingénieurs, techniciens et administratifs. « Depuis 2016, plus d’une centaine de postes n’ont déjà pas été renouvelés ou gelés. Ça commence à tirer dur. Dans les services administratifs, on se retrouve à trois pour faire le boulot de cinq » , grince Yann Le Page.

De plus, l’intersyndicale assure que ce plan prévoit une baisse supplémentaire de 15 % des crédits affectés par l’université aux formations et laboratoires de recherche, alors que ceux-ci ont déjà connu une baisse de 25 % ces 5 dernières années et que le nombre d’étudiants ne cesse d’augmenter (+12 %).

Manifestation jeudi

L’intersyndicale réclame l’abandon du plan de retour à l’équilibre. Lequel doit être présenté au conseil d’administration de l’université, jeudi. Un appel à manifester a été lancé. Les syndicats ont aussi prévu de rencontrer le recteur. En plus de l’abandon du plan, ils revendiquent « le recrutement immédiat et dans l’urgence de trois médecins de prévention. Aujourd’hui l’Université n’a en plus aucun. »

 

Contactée, la présidence de l’université n’a pu être jointe.

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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 07:48
Eric Guellec

Eric Guellec

Monsieur le Président,

Chers collègues,

Je tiens tout d’abord à remercier M. Grall ainsi que le collectif des 79.

Je les remercie d’avoir rappelé à juste titre la place qu’occupe dans l’Histoire la prison de Pontaniou. Elle est chargée d’une mémoire pluriséculaire.

Là, durant la Seconde guerre mondiale, des Résistants, des hommes qui avaient fait le choix de la Liberté, de l’Egalité, et de la Fraternité face à la barbarie furent torturés. Certains d’entre eux furent même ensuite assassinés.

Toutes et tous en conviendront, il faut respecter la mémoire de ce lieu.

Son histoire doit être transmise aux nouvelles générations, aux futures générations.

Et précisément, il nous appartient de veiller à ce que la mémoire de Brest perdure. Au travers d’espaces mémoriels, de cérémonies commémoratives, du soutien aux associations patriotiques, aux associations d’anciens combattants.

Sur ces différents points, la ville de Brest est présente, active.

Sur le projet de transformation de la prison de Pontaniou, nous avons conditionné la vente au respect de la mémoire du lieu.

Dans une délibération dédiée au sujet lors de notre dernier bureau de métropole, il est écrit que l’opérateur « prendra en charge la mise en œuvre d’un dispositif d’interprétation de la mémoire des lieux, accessible au public ».

Ce dispositif reste à imaginer, à élaborer collectivement par l’opérateur, notre collectivité et d’autres acteurs au nombre desquels l’ANACR 29 (Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance) que nous avons rencontré la semaine dernière.

Ce premier contact s’est avéré «très satisfaisant », des termes même de Madame FRIANT, Présidente de l’association.

Mais il n’y a bien sûr aucune exclusive. La porte est ouverte. Nous en sommes au début de la réflexion. Le projet n’est pas écrit. Travaillons ensemble à sa réussite !

Je vous remercie.

 

 

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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 07:29
Le rejet du budget de l’Italie par Bruxelles est un cadeau à l’extrême droite italienne (Ian Brossat, 23 octobre 2018)

 

Le rejet du budget de l’Italie par Bruxelles est un cadeau à l’extrême droite italienne (Ian Brossat)

Pour la première fois de son histoire, la Commission Européenne vient de rejeter le budget d’un État-membre, l’Italie, prévoyant un déficit de 2,4% pour 2019 quand elle exigeait 0,8%. En faisant ce choix inédit, Bruxelles fait un cadeau inestimable au gouvernement d’extrême droite italien.

En effet, la Commission apporte aux populistes sur un plateau la preuve qu’elle ne respecte pas la souveraineté budgétaire des États-membres. Elle démontre une nouvelle fois, après le précédent grec, qu’elle foule aux pieds les choix démocratiques des peuples dans le seul but de complaire aux élites économiques et aux marchés financiers. Elle choisit en outre de sanctionner un budget qui, s’il comporte de nombreuses mesures libérales, comme une flat tax et des réductions d’impôt pour les plus aisés, relançait également la dépense publique. Cette décision irresponsable et scandaleuse ne manquera pas d’attiser un peu plus les vents populistes et anti-européens qui soufflent déjà sur le continent.

D’autre part, alors même que la Commission n’a rien dit sur la fermeture des ports italiens décidés par le gouvernement de Matteo Salvini, ni sur les multiples atteintes aux droits humains constatés dans la péninsule, elle sort la schlague pour faire respecter des critères purement comptables. Le deux-poids-deux-mesures de l’Europe actuelle est ici exposé en pleine lumière. Le rouleau-compresseur autoritaire pour un budget qui ne rentre pas dans les clous du dogmatisme libéral, mais le silence et l’incurie lorsqu’il s’agit de l’accueil de celles et ceux qui fuient la guerre et la misère.

Cette décision prise dans les cénacles bruxellois montre l’urgence de révolutionner cette Union Européenne qui, à force de mépriser les peuples, court à sa propre perte.

Ian Brossat, chef de file du PCF pour les Européennes,

Paris, le 23 octobre 2018.

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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 06:58
Décès de Patricia Salaün-Laporte: hommage à notre camarade de Carhaix de la CGT et du PCF

Patricia Salaün-Laporte est décédée le week-end dernier à l'âge de 64 ans après avoir affronté pendant plusieurs mois avec un grand courage et une volonté de vivre insatiable un grave cancer.  

Beaucoup de camarades de la CGT et du PCF étaient présents hier, le mardi 23 octobre 2018, au crématorium de Carhaix, où la foule était tellement nombreuse que beaucoup de personnes ont dû rester à l'extérieur, pour les obsèques, simples et bouleversantes de Patricia, avec des discours sobres et vrais qui ont mis en avant son engagement et son caractère. 

Carhaisienne de naissance, ayant connu la pauvreté dans la jeunesse, vivant avec une maman handicapée qu'elle adorait, Patricia s'était engagée à la CGT dans les années 70 tout en travaillant dans des garages. Elle avait obtenu son entrée à l'Ecole Normale par concours mais son courrier d'acceptation n'avait pas été transmis. Elle a aussi été formée par la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) dans sa jeunesse. 

Elle a été animatrice et secrétaire de section du PCF à Carhaix dans les années 1980-1990, avec notamment Nazim Khalfa, très occupée à développer la formation des militants.  

C'était une battante, une femme de fort caractère, généreuse et aidante, efficace dans son travail militant. 

Depuis 15 ans, elle était mariée à notre camarade Daniel Laporte, pilier de la CGT et du PCF à Carhaix. 

Jusqu'aux derniers jours, elle s'est intéressée à la situation politique et sociale, demandant qu'on l'informe de la portée de la mobilisation syndicale des retraités la semaine dernière.  

La Fédération du Finistère du Parti Communiste entend rendre hommage à l'investissement d'une vie de Patricia et lui témoigner de sa reconnaissance par rapport à son engagement, elle qui a été membre du comité départemental du PCF pendant plusieurs années et cheville ouvrière de la section, conseillère prud'homale à la CGT.

Patricia est partie beaucoup trop tôt, elle qui voulait donner du temps pendant sa retraite pour du soutien scolaire, qui s'investissait dans les associations de soutien aux résidents de l'EHPAD de Carhaix.

Nous exprimons aussi toute notre solidarité et notre soutien aux proches et amis de Patricia, et en particulier à son mari, notre camarade Daniel Laporte. 

Continuons tous ensemble à mener les combats de Patricia pour la justice sociale, l'égalité, une société fondée sur l'humain plutôt que sur les dominations et la loi du fric. 

La Fédération du Finistère du Parti Communiste - 24 octobre 2018    

     

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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 06:31
Isabelle de Almeida à Châteaubriant:   nous sommes fiers de l’héritage des 27, et nous le portons dans nos combats quotidiens pour un monde de justice et de paix. .

le 21 octobre 2018 , hommage aux 27 résistants fusillés à Châteaubriant .

Voici l'allocution que Isabelle de Almeida, présidente du Conseil National du PCF, a prononcée , en tant que représentante du PCF :

Mesdames et Messieurs,
Chers amis et chers camarades,
Nous sommes réunis comme chaque année pour rendre hommage à ces hommes qui resteront à jamais dans l’histoire comme les « 27 de Châteaubriant » . Ce 22 octobre 1941, où, pris comme otages, embarqués dans des camions qui traversèrent la ville depuis le camp de Choisel, ils finirent leur vie ici, face au peloton d’exécution nazi. 
Ce lieu leur est consacré, ce lieu marque leur histoire, ce lieu rappelle l’universalité de leur combat, les valeurs d’humanité, de liberté, d’égalité, de fraternité que les nazis, à travers eux, voulaient anéantir. 
L'effet fut inverse : le choc de ces exécutions accéléra les prises de conscience, l'esprit de résistance qui commençait à se développer. 
Et je voudrais saluer le travail de toutes celles et tous ceux qui ont participé au réaménagement de ce lieu de mémoire dont l’inauguration s’est déroulé hier, avec celle de l’exposition temporaire que le Musée de la Résistance accueille, et que vous pourrez découvrir, si vous ne l’avez déjà fait. 
Notre présence ici est dédiée aux 27, en y associant toutes celles et ceux qui, dans la diversité de leurs pensées, de leurs engagements, ont bravé les interdits de l'occupation, au péril de leur vie, de leur liberté, pour assurer la nôtre et celle du pays.
J’aimerais pouvoir dire leur nom à toutes et tous. 
Vous comprendrez cependant qu’aujourd’hui j’ai une pensée particulière pour Robert Endeweld qui nous a quittés il y a quelques jours. Il fut, à l’âge de Guy Moquet à quelques mois près, responsable des jeunesses de la MOI, dont il forma avec Henri Krasucki le triangle de direction, avant de prendre les armes en août 1944, sous le pseudonyme de Gaby, pour libérer Paris. 
Moment de mémoire , notre présence aujourd’hui est aussi un acte pour l’avenir : nous sommes fiers de l’héritage des 27, et nous le portons dans nos combats quotidiens pour un monde de justice et de paix. .
Nous pensons que notre présence aujourd’hui comme chaque année a une valeur universelle et nous amène à nous interroger sur le monde qui se construit, sur notre place, sur notre propre engagement pour le transformer.
Nous qui restons, être dignes d’eux, c’est poursuivre la lutte face à l’extrême droite qui progresse partout dans le monde, comme on le voit au Brésil, mais aussi tout près de nous, en Europe. 
Un peu partout en effet, les nuages s’amoncellent à nouveau. 
C'est le cas en Allemagne, c'est le cas en Autriche où droite et extrême-droite siègent ensemble dans le même gouvernement et où les ministères régaliens ont été confiés à l'extrême-droite. C'est le cas en Pologne, où le Parti ultraconservateur, revenu au pouvoir en 2015, bafoue l’État de droit à tel point que la Commission européenne s’est sentie obligée d’enclencher la procédure d’infraction de l’article 7 des Traités, qui permet de sanctionner un État qui « bafoue » les valeurs de l’UE. 
Ces gens là s’organisent, veulent construire une Europe forteresse, en prônant l’installation de barbelés partout, en faisant partout reculer les droits humains et sociaux. « Ils persévèrent, ils exagèrent », comme le criait Paul Eluard au lendemain de Guernica. 
J’en veux pour preuve la récente rencontre entre Mme Le Pen et le néo fasciste Iitalien Mr Salvini, qui voudraient créer « un front des libertés » ! Quelle dramatique perversion des mots et de leur sens ! 
J'en veux pour preuve aussi l'implication de l'ancien conseiller de Trump, Steve Bannon, qui a décidé de s'installer à Bruxelles pour œuvrer à l'union des forces d'extrême-droite au sein d'une espèce d'internationale fasciste qui ne dit pas son nom mais qui en a tous les traits caractéristiques.
Être présent ici aujourd’hui, à Chateaubriant, c’est affirmer que la France et l’Europe pourraient être autre chose qu’une machine à fabriquer partout de la régression sociale, dont l'extrême-droite profite toujours. 
Nous voulons réaffirmer, comme nos frères tombés ici même, que le projet de l’émancipation humaine et du progrès social , celui porté par le programme du conseil national de la Résistance est, dans les conditions d’aujourd’hui , le chemin qu’il est urgent d’emprunter.
Ce que nous mettons à l’ordre du jour, c’est la lutte contre les inégalités, la lutte contre le racisme et toutes les discriminations, la révolution démocratique, l’émancipation par les savoirs et la culture, la lutte pour les droits des femmes.
Nous affirmons que ce n'est pas aux peuples de payer la prédation des marchés financiers sur l'économie réelle, par la réduction des salaires et des pensions, des investissements utiles, des services publics, ou par l'anémie des lieux de décision et de vie démocratique que sont les collectivités locales. 
Ce que nous affirmons ici c’est que le monde a besoin comme jamais de grandes mobilisations humaines pour la justice, la liberté et, à quelques jours du centième anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918, de grandes mobilisations pour la paix et les droits des peuples.

Il a besoin de grandes mobilisations pour que l’humain et la planète ne fassent qu’un, contre cette folle mondialisation capitaliste qui brûle la planète autant qu’elle broie les humains.

La tâche du 21è siècle, c'est de redéfinir le sens même du progrès humain en considérant jusqu’au bout cette question essentielle : l’humain et la planète ont leur sort désormais totalement liés. Penser l’un sans penser l’autre, c’est se condamner à de dramatiques impasses.

« C’est à la réalisation de l’humanité que nous travaillons » écrivait Jaurès dans le premier éditorial du journal qu’il venait de fonder.

C’est pour la « réalisation de l’Humanité » que les 27 sont tombés. Leur combat est plus que jamais le nôtre.

Et si certain, en France ou ailleurs, pensent que nous sommes des Gaulois réfractaires, nous assumons. Nos 27 frères l’étaient, fort heureusement, aussi.

Mesdames, Messieurs, Chers camarades,

Ce dimanche rassemblés ici , à la Sablière, chacun, chacune , j’en suis sûre, ressent qu’il ne s’agit pas d’une parenthèse que nous refermerions ce soir pour passer à autre chose : le trait d’union entre Guy , ses compagnons, et nous qui continuons aujourd’hui leur combat c’est la conviction qu’il n’y a pas d’autres valeurs que l’être humain.

C'est ce qu’exprimait déjà Gwymplaine, personnage du roman de Victor Hugo « l’homme qui rit » face aux lords anglais :

« Vous avez le pouvoir, l'opulence, la joie, le soleil immobile à votre zénith, l'autorité sans borne, la jouissance sans partage, l'immense oubli des autres, leur disait il.
Soit. Mais il y a au-dessous de vous quelque chose. Au-dessus peut-être. Milords, je viens vous apprendre une nouvelle. Le genre humain existe .
Vous profitez de la nuit. Mais prenez garde, il y a une grande puissance, l'aurore.
L'aube ne peut être vaincue. Elle arrivera. Elle arrive ».

C’est cette aurore que portaient en elles, le 22 octobre 1941, les milliers de fleurs que les habitants de Chateaubriant ont déposées ici même dans les heures qui ont suivi l'exécution.

Et ces milliers de fleurs, elles continuent d’éclairer notre chemin.

Isabelle de Almeida à Châteaubriant:   nous sommes fiers de l’héritage des 27, et nous le portons dans nos combats quotidiens pour un monde de justice et de paix. .
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23 octobre 2018 2 23 /10 /octobre /2018 09:58
Après le remaniement, statut quo au gouvernement des riches - par André Chassaigne - L'Humanité, 19 octobre 2018

STATU QUO AU GOUVERNEMENT DES RICHES

 A peine plus d’un an après l’accession au pouvoir du président Macron, le quinquennat est englué dans un profond marasme, dans lequel nous ont plongés les valeurs néolibérales qui guident sa politique inégalitaire. Une réalité qui éclate au grand jour, comme la rupture entre une majorité de Français et un président-monarque profondément déphasé, désormais abandonné jusque par les siens. La manière dont ses propres ministres d’Etat en charge de l’Ecologie et de l’Intérieur ont quitté le navire gouvernemental en dit long sur l’esprit de fin de règne qui s’est d’ores-et-déjà installé en ce début de quinquennat. L’impuissance frappe déjà celui qui se rêvait en Jupiter.

 L’ordre du jour est désormais le suivant : sauver les apparences et être dans le déni. Mine de rien, droits dans leurs bottes, les deux têtes de l’exécutif font montre d’un dogmatisme qui dévoile les idéologues en chef qu’ils sont. Le néolibéralisme est leur religion et ils n’ont pas l’intention d’entreprendre une quelconque démarche de déradicalisation. La décision de ne pas nommer un nouveau gouvernement et de ne pas procéder à une déclaration de politique générale traduit cette volonté de continuité. Dictée par les riches et pour les riches, la feuille de route du « Gouvernement Philippe II-bis » est destinée à poursuivre une politique régressive sur le plan social, écologique et démocratique. 

 Ainsi, en recevant le trophée dit de « champion de la terre », le président Macron confirme son titre de « champion de la mystification » en matière de politique environnementale. Ce titre-là, c’est son propre ministre de la Transition écologique qui le lui a implicitement décerné lors de sa démission en signe de camouflet. Dans un aveu saisissant, la gorge serrée, Nicolas Hulot, avait reconnu qu’il se sentait « seul » au gouvernement pour lutter contre « la tragédie climatique ». Les forces de l’argent et des lobbies ont raison de toute action à la hauteur des enjeux du réchauffement climatique et de la sauvegarde de notre environnement. Elles bloquent tout plan d’action d’urgence globale pour répondre au défi de notre siècle.

 Si le président Macron a abandonné le front de la lutte contre le réchauffement climatique, il est un front où il est bien présent et actif : celui de la défense des plus fortunés. Il en a gagné un autre titre : celui de président des riches et des très riches, symbolisé par une série de choix fiscaux toujours aussi injustes : remplacement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par un impôt sur la fortune immobilière (IFI) limité aux seuls biens immobiliers ; création d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux uniforme de 30% sur les revenus du capital… ! Selon une étude publiée en janvier 2018 par l’OFCE, les 5% de ménages les plus aisés devraient capter 42% des gains à venir des mesures socio-fiscales du gouvernement d’ici la fin 2019. Et c’est pour les 1% les plus aisés que l’amélioration s’avère même la plus importante ! La première année du quinquennat a donc consisté à concentrer le gain fiscal pour les plus riches des riches …

 A l’inverse, son gouvernement, le gouvernement des riches, n’a cessé de mener une politique anti-sociale d’une violence inouïe à l’encontre des salariés, des personnes privées d’emplois, des retraités, des jeunes… Une violence sociale et un mépris de classe qui transparaissent clairement des nombreuses images de face-à-face entre le président et nos concitoyens, les renvoyant au rang des privilégiés. Une politique dont l’ambition est de détruire notre modèle de protection sociale, comme l’atteste le premier bilan des « Ordonnances Travail », synonyme de facilitation des licenciements, d’affaiblissement des organisations syndicales et de dérégulation au service de la précarisation du monde du travail. Ou bien encore la hausse injuste de CSG pour les retraités, le gel de leurs pensions, les coups de rabots sur les APL et les allocations familiales. L’objectif est clair : faire une société de « débrouillards » tout en substituant à notre modèle social un système d’assistance pour les plus indigents.

 Enfin, la crise sociale entretenue par l’action gouvernementale se conjugue avec une profonde crise démocratique. La célébration du 60ème anniversaire de la Ve République n’a trompé personne. Les apologistes du régime soulignent la longévité/solidité de ses institutions, pour mieux ignorer la faible adhésion populaire à ce système. L’esprit de fin de règne qui souffle actuellement ne concerne pas seulement la majorité au pouvoir : c’est le régime lui-même qui est démonétisé, décrédibilisé aux yeux de nos concitoyens. Si la foi dans la Res publica demeure toujours prégnante, elle s’accompagne désormais d’un profond rejet de la pratique présidentialiste du pouvoir, qui consiste à la fois à concentrer le pouvoir à l’Elysée, à neutraliser le Parlement et à s’appuyer sur une technocratie acquise aux dogmes du néolibéralisme et soumise au marché. En cela, la présidence Macron marque l’avènement d’une « technocrature » foncièrement antidémocratique, animée par la volonté de satisfaire une extrême minorité de nantis, plutôt que par le sens de l’Etat, du peuple et de l’intérêt général. C’est pourquoi nous plaidons en faveur d’un véritable débat constituant qui soit de nature à fonder une authentique République démocratique.
 Elle portera un nom : la VIe République.

 

Tribune parue le 19 octobre 2018 dans L'Humanité

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23 octobre 2018 2 23 /10 /octobre /2018 08:14
photo Ouest-France

photo Ouest-France

La 27e édition se tiendra le premier week-end de décembre, au Parc des exposition, du pays de Lorient, à Lanester. Tout juste une semaine après le congrès extraordinaire du Parti, avec de nombreux dirigeants.

La fête de l’Humanité Bretagne se prépare. La 27e édition se tiendra le premier week-end de décembre, au parc des expositions du pays de Lorient, à Lanester, tout juste une semaine après le congrès extraordinaire du Parti communiste français (PCF). Les multiples débats seront l’occasion pour les organisateurs d’échanger sur l’actualité du parti et ses ambitions, en présence de nombreux dirigeants du PCF, six mois avant les élections européennes.Les thèmes des conférences : les transports maritimes, le droit aux vacances, la jeunesse, la santé, les retraites…

Fête et musique aussi...

Côté fête, l’événement mise sur des valeurs sûres, avec Soldat Louis, de la chanson militante (Motivés, Vocal Bardak), un jeune espoir de la chanson française, Tim Dup, de la musique festive avec le reggae de Bass Culture.Du covoiturage et des déplacements en car sont organisés. En fonction des départements d’origine des numéros sont à contacter : Morbihan au 02 97 21 01 26, Finistère au 02 98 43 47 78, Côtes-d’Armor au 02 96 33 40 94 et Ille-et-Vilaine au 02 99 34 80 82.

Samedi 1er et dimanche 2 décembre, Fête de l’Humanité Bretagne, au Parc des expositions, à Lanester. Entrée : 17 € les deux jours ; 12 € le dimanche (et tarif solidaire). Sur place 20 € et 14 €. Gratuit moins de 15 ans. Contact : fete.humabzh@orange.fr ou 02 97 21 28 24.

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23 octobre 2018 2 23 /10 /octobre /2018 06:43
Repas conté avec Vassili Ollivro au Bar des Deux rivières le mardi 30 octobre - La Charrette aux Merveilles
Repas conté avec Vassili Ollivro au Bar des Deux rivières le mardi 30 octobre - La Charrette aux Merveilles
Les prochaines animations au bar des 2 rivières auront lieu fin octobre :
 
- Le 30 octobre à 19h30, repas conté organisé par le Théâtre de la Corniche dans le cadre du festival "La Charrette aux Merveilles"
avec Vassili Ollivro.  (Repas + spectacle : 16€) Pensez à réserver!
 
- le lendemain 31 octobre à 21h, une soirée musique traditionnelle du Québec : Le Rêve de Shevrikay
 
Vous trouverez ci-joint les informations sur ces deux soirées
 
Au plaisir de vous y retrouver
 

L'association du Bar des Deux Rivières. 

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23 octobre 2018 2 23 /10 /octobre /2018 06:31
L'homme du jour: Patrice Bessac - le maire PCF de Montreuil réquisitionne des logements vides pour les migrants sans abris (L'Humanité, 22 octobre 2018)
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