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14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 16:17

 

Le 2 décembre prochain débutera la Cop 24 à Katowice, au cœur du bassin minier de la Pologne. Drôle de lieu pour débattre de la mise en place des engagements pris en 2015 lors de la Cop 21 à Paris. Surtout que l’on nous promettait de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 dans les pays développés pour tenter de contenir le réchauffement climatique à +2°C d’ici à l’an 2100. Mais, de Macron à Bolsonaro, en passant par Trump, aucune politique cohérente n’émerge pour commencer à réduire les émissions de CO2.

 

En France, de nombreuses communes des départements qui bordent la Méditerranée ont subi ces dernières semaines de fortes pluies provoquant des morts et des dégâts catastrophiques. Plus les eaux de la Méditerranée vont se réchauffer dans les prochaines décennies, plus ces pluies seront fortes puisqu’un degré de plus de réchauffement des eaux de surface provoque une évaporation supplémentaire de 7%.

Cet automne, quiconque prend le train pour aller de Paris à Bordeaux, à Lyon ou à Strasbourg, peut découvrir que très peu de semis de blé et d’orge d’hiver ont été effectués en octobre en raison de sols trop secs pour permettre aux graines de germer normalement. On peut penser que ce retard dans les semis aura des conséquences négatives sur les rendements céréaliers en juillet et août 2019.

En France, le président Macron et son gouvernement veulent faire croire aux Français que l’augmentation des taxes sur les carburants va permettre de réduire la consommation de carburants et, du même coup, les émissions de CO2. Mais cela fait des décennies que l’Etat récupère environ 60% du prix que les automobilistes paient à la pompe quand ils font le plein d’essence ou de gazole. Or, seule une petite partie de ces taxes est utilisée aujourd’hui pour, soit disant, réduire les pollutions. C’est le cas du versement de primes pour retirer du marché des voitures anciennes si on les remplace par d’autres, considérées comme moins polluantes.

Changer les voitures ne réduit pas les émissions de CO2

Mais à regarder les choses de près, cette politique de substitution augmente les émissions de gaz à effet de serre au lieu de les réduire. L’accélération du renouvellement du parc automobile conduit à exploiter toujours plus de minerais divers et variés avec un bilan carbone très élevé. Il faut ensuite fabriquer les nouvelles voitures ce qui implique une forte consommation d’énergie. Ensuite, les modèles les plus demandés sont souvent des véhicules puissants, ces « Sport Utility Vehice » (SUV) à quatre roues motrices. Ils sont plus gourmands en essence ou en gazole que ceux que l’on a retiré du marché. Parallèlement quelques 25.000 vieux véhicules retirés du marché  en Europe, dont une bonne partie en France, sont vendus chaque semaine aux pays d’Afrique pour connaître une seconde vie après avoir été débarqués au port de Cotonou. Voilà pourquoi les augmentations successives des taxes gouvernementales sur les carburants servent seulement à augmenter les recettes fiscales de l’Etat et pas du tout à réduire les émissions de CO2. Les automobilistes qui vont manifester le 17 novembre sont de plus en plus nombreux à dénoncer cette tromperie de Macron et de son gouvernement.

Ce week-end, pendant que Donald Trump se trouvait à Paris pour commémorer la fin de la première guerre mondiale, 40.000 hectares de végétation sèche partaient en fumée en faisant des dizaines de morts et détruisant près de 7.000 bâtiments en Californie. Il s’agit, là aussi, d’une conséquence du réchauffement climatique aux Etats Unis tandis que le président Américain a retiré la signature de son pays de l’accord de Paris afin, notamment, d’exploiter sans limite le gaz et le pétrole de schiste dans le sous-sol de son pays avec un bilan carbone désastreux. Selon une dépêche de l’AFP publiée tôt ce matin le gouverneur de Californie déclarait à propos de l’incendie en cours : « Malheureusement, la meilleure science nous dit que la sécheresse, la chaleur, toutes ces choses vont s’intensifier ». Dans un tweet depuis Paris, Donald Trump attribuait cette catastrophe à la gestion des forêts « tellement mauvaise » et menaçait de supprimer les subventions fédérales à la Californie !

La « Muse du poison » sera ministre de l’Agriculture au Brésil

Elu président du Brésil, Jair Bolsonaro, ne prendra ses fonction qu’au début de mois de janvier. Mais il déjà fait savoir que le ministère de l’Agriculture reviendra à Tereza Cristina da Costa, la responsable de l’agrobusiness de la Chambre des députés. Cette agronome de 63 ans avait soutenu le candidat de l’extrême droite. Comme parlementaire, elle est connue pour avoir défendu une libéralisation de l’usage des pesticides, ce qui lui a valu de surnom de « Muse du poison » dans un pays où les épandages de pesticides par avion sont redoutables pour la santé des populations.

La Cop 24 peut débattre de tout ce qu’elle veut. Avec Bolsonaro et sa nouvelle ministre de l’Agriculture, la déforestation de l’Amazonie va se poursuivre pour produire toujours plus de soja, de céréales et de canne à sucre afin d’exporter plus de viande, de nourriture du bétail, d’éthanol et du diester. Mais Bolsonaro vient de s’apercevoir qu’il avait peut-être commis une erreur stratégique en promettant, comme Trump, de transférer son ambassade en Israël de Tel-Aviv  à Jérusalem. Actuellement, près de 20% de la viande bovine et 40% des viandes de volailles exportées par le Brésil sont des viandes hallal achetées par une vingtaine de pays  musulmans dont certains menacent désormais de boycotter les viandes brésiliennes!

 

 

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14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 16:15

Ce matin sur RTL, le Premier Ministre n’a apporté aucune réponse sérieuse face à la légitime colère qui monte dans le pays suite à la hausse des prix des carburants et du fioul domestique.

 

Concernant les nouvelles hausses du carburant, Édouard Philippe a ainsi confirmé l’attaque sans précédent du gouvernement envers le pouvoir d’achat des retraités, des familles les plus modestes et de la classe moyenne : 2 milliards par an aujourd’hui, 10 milliards par an à l’horizon 2022.C’est du vol fiscal en bande organisée au moment où les ultra-riches encaissent les cadeaux du gouvernement, les uns après les autres.

 

Ces montants sont insupportables pour les dizaines de millions de Françaises et de Français obligés de prendre leur voiture pour aller travailler, notamment les ruraux : un Français sur deux vit dans une commune de moins de 9 500 habitants. Est-il normal de taxer une fois de plus le maçon ou la caissière qui n’ont d’autre choix que de prendre de leur voiture pour aller travailler et en même temps d’exonérer une fois de plus le patron du CAC 40 qui fait trois fois le tour du monde en avion sans jamais voir son kérosène taxé ?

 

Il ne peut pas y avoir d’écologie sans justice sociale.

Le gouvernement refuse obstinément toutes mesures efficaces pour l’écologie et juste socialement pour réduire la pollution.

Il faut taxer le kérosène, augmenter la taxe de l’aviation civile, supprimer l’exonération des taxes sur le diesel pour les camions, « ISF écologique » avec une augmentation massive des taxes sur l’achat de grosses voitures neuves polluantes (Porsche, Ferrari, 4x4, SUV), revenir à une TVA sur les transports publics à 5,5% et, enfin, taxer les milliards de profits des groupes pétroliers – grands absents de la politique énergétique du gouvernement.

 

Ces propositions ont été portées par les communistes, et leurs député(e)s à l’Assemblée Nationale, hier mardi. Elles ont été obstinément repoussées par le pouvoir.

 

En conséquence, le PCF organise une dizaine d’actions simultanées à travers la France, ce jeudi 15 novembre à 7 h 30 (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis, Bouches-du-Rhône, etc.).

Ian Brossat, en tant que chef de file des communistes aux élections européennes, sera présent au pont de Nogent, situé sur la commune de Champigny-sur-Marne (RD145), dans le département du Val-de-Marne en présence de Christian Favier, Président du Conseil départemental, et des parlementaires communistes. Les élus seront en écharpe tricolore.

 

 

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14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 16:13

Monsieur le Premier ministre, vous venez de présenter un vaste plan de destruction de la fonction publique (MM. Roger Karoutchi et Christian Cambon sourient.) par la baisse des effectifs et la fragilisation du statut.

Ce plan poursuit le vieux rêve d’un État faible face au jeu des intérêts privés. Que proposez-vous ? Cinquante mille fonctionnaires d’État en moins, après une baisse de 11 % depuis vingt ans, une casse du statut avec un appel massif aux contractuels.

Monsieur le Premier ministre, la France ne peut se gérer comme une start-up, les règles du service public et le sens de l’intérêt général ne sont pas compatibles avec l’objectif de rentabilité.

Votre plan impose aussi une réduction de 70 000 postes dans la fonction publique territoriale. C’est un non-sens : chacun sait que la défaillance du service public d’État est prise en charge par les collectivités locales. D’ailleurs, les points de contact que vous annoncez existent déjà, ce sont les mairies !
Monsieur le Premier ministre, votre plan libéral est en totale contradiction avec les besoins de notre société. Quand admettrez-vous que la casse du service public, de ce qui ne se marchandise pas, brise le trait d’union, la solidarité sociale territoriale au sein de notre République ?

Monsieur le Premier ministre, la voie que vous avez choisie est sans issue, et elle interroge sur l’avenir de notre pays et de l’Europe. Nous attendons de votre part un sursaut républicain pour stopper la saignée que vous imposez aux services publics nationaux et locaux. Allez-vous y mettre fin ?

(Applaudissements sur les travées du groupe communiste républicain citoyen et écologiste et sur des travées du groupe socialiste et républicain.)

M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État auprès du ministre de l’action et des comptes publics. (Exclamations sur des travées du groupe Les Républicains. Un poids lourd ! sur les travées du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.)

M. Olivier Dussopt, secrétaire d’État auprès du ministre de l’action et des comptes publics. Madame la sénatrice Cukierman, comme l’a dit M. le président du Sénat, vous avez réussi à rejoindre Paris malgré un épisode neigeux, qui nous donne, aux uns et aux autres, l’occasion de saluer le travail des fonctionnaires.

Je saisis cette opportunité pour rappeler notre attachement, à la fois, au service public et aux fonctionnaires. (Exclamations sur plusieurs travées.) C’est justement parce que nous y sommes attachés que nous menons une réforme de transformation.

Cette réforme a pour objectif de simplifier le dialogue social, tout en garantissant la totalité des droits des agents. Nous sommes en effet convaincus qu’en simplifiant ce dialogue, nous pourrons donner plus d’opportunités de mobilité, plus de réactivité à l’administration, et rendre celle-ci plus performante pour faire face aux défis qui nous attendent et aux besoins de la population.

Nous ferons en sorte que soit mieux reconnu l’engagement de chacun des agents publics de ce pays en permettant une individualisation, un intéressement, individuel ou collectif. Nous pourrons ainsi mieux accompagner les agents publics dans la tâche qui est la leur au quotidien.

Nous donnerons aux employeurs publics plus de marge de manœuvre et plus de liberté pour choisir celles et ceux qu’ils doivent recruter pour mener à bien leur mission. Il s’agit ainsi de permettre l’élargissement des conditions de recrutement des contractuels, sans remettre en cause le principe général de l’occupation des emplois permanents par des agents titulaires.

Nous ferons en sorte, aussi, de mieux accompagner les transitions professionnelles et les mobilités, et de garantir une plus grande transparence des emplois publics.

Parce que les services et les besoins évoluent, parce que le numérique s’impose à la fonction publique comme à l’ensemble du pays, notre objectif est de former et d’accompagner les agents publics afin qu’ils aient un avenir et des perspectives d’emploi dans la fonction publique, et afin que ceux d’entre eux qui le souhaitent puissent rejoindre, sur la base du volontariat, le secteur privé.

Nous accompagnerons ces transformations d’une réorganisation du réseau territorial.

Le Premier ministre nous a donné une consigne : privilégier l’échelon départemental comme moyen d’action. Vous le savez, à la suite d’interventions de nombreux élus de la Loire, nous avons notamment pris la décision de maintenir les trésoreries de Bourg-Argental et de Renaison. Nous savons en effet que la proximité compte, et c’est dans cet esprit que nous voulons travailler. (Applaudissements sur les travées du groupe La République En Marche. – M. Jean-Marc Gabouty applaudit également.)

M. le président. La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour la réplique.

Mme Cécile Cukierman. Vous l’avez évoqué, monsieur le secrétaire d’État, cette nuit, nous avons manqué de fonctionnaires dans mon département. Cette nuit, des femmes et des hommes qui sont restés bloqués dans leur voiture n’ont vu personne venir à leur secours ou se soucier de la situation dans laquelle ils étaient.

Cette nuit, nous avons manqué de fonctionnaires d’État et de fonctionnaires départementaux. Voilà quelle est la réalité !

Avec votre réforme, vous voulez faire une fonction publique sans fonctionnaires, de même que vous voulez un Parlement sans parlementaires ! 

(Applaudissements sur les travées du groupe communiste républicain citoyen et écologiste et sur des travées du groupe socialiste et républicain. – Des sénateurs du groupe Les Républicains frappent sur leur pupitre.)

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14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 15:14
Eliane Assassi, présidente communiste du groupe CRCE au Sénat

Eliane Assassi, présidente communiste du groupe CRCE au Sénat

mardi 13 novembre 2018

Le Sénat n’a pas adopté (325 voix contre 16 pour), la motion n° 608 présentée par le groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste tendant à opposer l’exception d’irrecevabilité.

Le groupe CRCE estime que le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 remet en cause le principe constitutionnel d’autonomie des finances sociales.

Laurence Cohen a présenté pour le groupe CRCE cette motion. Extraits :

Elle dénonce l’article 7 projet de loi constitutionnelle qui prévoit l’examen conjoint du PLFSS et du PLF, "pour mieux soumettre la sécurité sociale à une cure d’austérité globale, lui imposer les règles budgétaires européennes et diluer encore son autonomie. Bercy rêve de mettre la sécurité sociale sous la férule de l’État en faisant fi du paritarisme voulu par Ambroise Croizat..."

"Ce PLFSS ne prévoit pas moins de 42 milliards d’allègements de charges avec la bascule du CICE. Cela n’aidera pas l’emploi mais les patrons, qui seront encouragés à ne pas augmenter les salaires..."

"Ce PLFSS franchit une ligne rouge. En effet, un rapport préconise de cesser les compensations d’exonérations par l’État à la sécurité sociale. Or les cotisations sociales sont la part socialisée et mutualisée du salaire.

Le principe était simple : chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Adapter notre système à la révolution numérique et au développement de l’auto-entreprenariat ne signifie pas le mettre à bas..."

"Le budget de sécurité sociale est une manne extraordinaire soustraite au marché ; c’est insupportable pour le privé ! La sécurité sociale est un bouclier à améliorer encore. Pour ce faire, il faut renoncer aux exonérations, lutter contre la fraude patronale, supprimer la taxe sur les salaires dans les hôpitaux et Ehpad publics et appliquer à tous le reste à charge zéro..."

"Le PLFSS 2019 prévoit la non-compensation de 2,3 milliards de pertes de recettes. Ainsi du lissage de la hausse de la CSG pour les retraités modestes, qui ne sera pas compensée. Le Premier ministre fait en réalité payer aux assurés sociaux la hausse de la CSG. C’est la double peine ! L’annexe B du PLFSS prévoit l’apurement de la dette de la Sécu à partir de 2024 : ses excédents pourront alors être transférés à l’État. Nous assistons à l’étatisation forcée de la sécurité sociale qui devient une variable d’ajustement du budget de l’État. Apurement de la dette, mais au prix de nouvelles restrictions budgétaires - 3,4 milliards d’euros d’économies sur les dépenses de santé, sans parler des hôpitaux. L’Ondam est notoirement insuffisant..." "Dans sa décision 2001-453, le Conseil Constitutionnel a précisé que l’exigence constitutionnelle qui s’attache à l’équilibre financier de la Sécurité sociale s’entendait dès lors qu’une disposition mettait une branche en déséquilibre financier durable. "L’autonomie des finances sociales est un principe constitutionnel. C’est pourquoi j’appelle tous les sénateurs sensibles à l’avenir de la sécurité sociale à voter notre motion, pour sauver la sécurité sociale ! "

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 06:39
Valère Staraselski: conférence-débat sur Aragon à Morlaix le mardi 13 novembre et sur l'antisémitisme et le Parlement des Cigognes à Brest le mercredi 14 novembre
Valère Staraselski: conférence-débat sur Aragon à Morlaix le mardi 13 novembre et sur l'antisémitisme et le Parlement des Cigognes à Brest le mercredi 14 novembre

"Aragon, la littérature à l'épreuve de l'engagement"

Le mardi 13 novembre à 18h, la section PCF du Pays de Morlaix vous invite à participer à un Mardi de l'éducation populaire avec: 

L'écrivain et journaliste Valère Staraselski

Auteur de plusieurs romans (dont le dernier en date "Le Parlement des cigognes"), essais. 

Et d'un livre précieux et passionnant sur le rapport entre littérature, engagement et communisme chez Aragon. 

Conférence d'une heure à 18h suivi d'un débat avec l'assistance

Réunion publique ouverte à toute personne intéressée, au 2, petite rue de Callac à Morlaix, derrière le Corto Maltese.    

 

Nous vous présentons le programme des initiatives d'éducation populaire du PCF Pays de Morlaix dans les mois à venir. 
Après
en janvier 2018, le philosophe Jean-Michel Galano sur la philosophie de Karl Marx  
en mars 2018, Greg Oxley sur la Révolution Française
en avril 2018, l'écrivaine Maha Hassan sur la littérature, la révolution et la guerre en Syrie
en mai 2018, le journaliste Gérard Le Puill sur l'agriculture et le réchauffement climatique
en mai 2018 encore, l'ingénieur Yann Le Pollotec sur la révolution numérique
en juillet 2018, Marie-Noëlle Postic et Lucienne Nayet sur l'antisémitisme et son histoire
 
Conférences-débats des Mardis de l'éducation populaire qui ont été suivies par plusieurs centaines de personnes, dont une bonne partie de non adhérents, nous aurons le plaisir d'inviter: 
 
le mardi 13 novembre, à 18h, l'écrivain et journaliste Valère Staraselki pour nous parler d'Aragon et du rapport entre littérature et politique dans sa vie et son œuvre
 
le mardi 4 décembre, à 18h, l'écrivaine Anne Guillou, pour une conférence sur "la guerre d'Algérie, blessures intimes", à travers le travail de mémoire qu'elle a réalisé pour écrire son récit "Une embuscade dans les Aurès"
 
le mardi 15 janvier, à 18h, Dominique Noguères, avocate et vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme: une vie de combat pour la justice, les réformes judiciaires et l'évolution du système judiciaire en France  
 
le mardi 5 février, à 18h, l'historien Pierre Outteryck sur la figure de Martha Desrumaux, militante du Front Populaire, ouvrière, féministe, résistante, déportée  
 
le mardi 15 mai, à 18h, l'historien Jean-Paul Sénéchal: le Finistère du Front Populaire
 
Toutes ces conférences-débats de 2h auront lieu au local du PCF, 2 petite rue de Callac. 
 
Par ailleurs, à l'occasion des 100 de l'armistice du 11 novembre 1918, le PCF Pays de Morlaix organise pour tout public une représentation de "Bonsoir m'amour", le spectacle chanté et musical du Théâtre de la Corniche sur la guerre 14-18 vue de Morlaix. 
 
Ce sera le dimanche 11 novembre à 16h, à la salle Gallouedec (entrée libre, participation au chapeau) 
Valère Staraselski: conférence-débat sur Aragon à Morlaix le mardi 13 novembre et sur l'antisémitisme et le Parlement des Cigognes à Brest le mercredi 14 novembre
Valère Staraselki
sera
le 14 novembre à 19 h à la Petite Librairie 4 bis rue
Danton à Brest quartier ST Martin
à l'invitation du PCF et de l’Association des
amis du journal l’Humanité pour évoquer
la question de l'antisémitisme

à partir des recherches accomplies pour l'écriture de son dernier livre: "Le
Parlement des cigognes" (2017) sur la Shoah et la complicité de polonais
dans l'extermination des juifs (prix Licra), C'est aussi l'auteur de
plusieurs autres romans "Sur les toits d'Innsbruck", "Une histoire
française" (sur la France pré-révolutionnaire, en janvier 1789), "L'Adieu
aux rois" (un roman qui se passe pendant la Révolution Française, en
1794), "Le Maître du Jardin. Dans les pas de La Fontaine", "Nuit
d'hiver", "Un homme inutile", etc. Mais aussi d'un très beau texte sur la
Fête de l'Humanité, Comme un Air de liberté (2005), de 1909-
2009: « Un siècle de Vie Ouvrière » avec Denis Cohen (Cherche-Midi),
de Voyage à Assise.

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 06:38
La Shoah, l'antisémitisme en Pologne: Valère Staraselki sera l'invité des Amis de l'Humanité pour une conférence à Brest le mercredi 14 novembre à 19h, à la Petite librairie rue Danton

Valère Staraselki évoquera la question de l'antisémitisme à partir
de son livre "Le Parlement des cigognes".à la Petite Librairie
le 14 novembre à 19 h
L'écrivain Valère Staraselki sera le 14 novembre à 19 h à la Petite Librairie 4 bis rue Danton à Brest quartier ST Martin à l'invitation de l’Association des Amis du journal l’Humanité pour évoquer la question de l'antisémitisme à partir des recherches accomplies pour l'écriture de son dernier livre: "Le Parlement des cigognes" (2017) sur la Shoah et la complicité de polonais dans l'extermination des juifs (prix Licra), C'est aussi l'auteur de plusieurs autres romans "Sur les toits d'Innsbruck", "Une histoire française" (sur la France prérévolutionnaire, en janvier 1789), "L'Adieu aux rois" (un roman qui se passe pendant la Révolution Française, en 1794), "Le Maître du Jardin. Dans les pas de La Fontaine", "Nuit d'hiver", "Un homme inutile", etc. Mais aussi d'un très beau texte sur la Fête de l'Humanité, Comme un Air de liberté (2005), de 1909-2009:«Un siècle de Vie Ouvrière»avec Denis Cohen (Cherche-Midi), de Voyage à Assise.

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 06:38
PCF. Les  Mardis de l’éducation populaire (Le Télégramme)
PCF. Les « Mardis de l’éducation populaire »

 

Depuis quelques mois, l’accès à la culture si cher à un PCF qui entend « donner des outils aux militants » s’appelle, à la section de Morlaix, « Mardi de l’éducation populaire ».
Une conférence, animée par un historien ou un écrivain, réunit chaque fois de nombreux spectateurs, dont une bonne part de non-adhérents. Mardi 13 novembre, l’écrivain Valère Staraselki évoquera Aragon et son attachement à certaines valeurs. Le mardi 4 décembre, l’écrivaine Anne Guillou sera l'invitée des Mardis de l'éducation populaire pour une conférence-débat "Guerre d'Algérie, blessures intimes" sur son dernier livre "Une embuscade dans les Aurès"...
 
 
Voici le programme des initiatives de formation et d'éducation populaire ouvertes à tous du PCF pays de Morlaix:
 
 
le mardi 13 novembre, à 18h, l'écrivain et journaliste Valère Staraselki pour nous parler d'Aragon et du rapport entre littérature et politique dans sa vie et son œuvre
 
le mardi 4 décembre, à 18h, l'écrivaine Anne Guillou, pour une conférence sur "la guerre d'Algérie, blessures intimes", à travers le travail de mémoire qu'elle a réalisé pour écrire son récit "Une embuscade dans les Aurès"
 
le mardi 15 janvier, à 18h, Dominique Noguères, avocate et vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme: une vie de combat pour la justice, les réformes judiciaires et l'évolution du système judiciaire en France  
 
le mardi 5 février, à 18h, l'historien Pierre Outteryck sur la figure de Martha Desrumaux, militante du Front Populaire, ouvrière, féministe, résistante, déportée  
 
le mardi 15 mai, à 18h, l'historien Jean-Paul Sénéchal: le Finistère du Front Populaire
 
Toutes ces conférences-débats de 2h auront lieu au local du PCF, 2 petite rue de Callac. 
 
Par ailleurs, à l'occasion des 100 de l'armistice du 11 novembre 1918, le PCF Pays de Morlaix organise pour tout public une représentation de "Bonsoir m'amour", le spectacle chanté et musical du Théâtre de la Corniche sur la guerre 14-18 vue de Morlaix. 
 
Ce sera le dimanche 11 novembre à 16h, à la salle Gallouedec (entrée libre, participation au chapeau) 
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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 06:12
photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont

"1.800 postes seront supprimés dans l'Éducation nationale l'an prochain, soit plus du tiers des coupes dans les effectifs de la fonction publique.
Une fois de plus, l'éducation sacrifiée sur l'autel de l'austérité.
Soutien à nos collègues".

Ian Brossat, chef de file des communistes pour les élections européennes 

Des enseignants du premier degré et du second degré mobilisés hier à Morlaix, avec un cortège qui a défilé jusqu'à la place Traoulen et la route de Paris. 

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 06:04
Poste. Le commerçant de la Maison de la Presse du centre commercial de Leclerc jette l'éponge (Le Télégramme, 12 novembre 2018)

En conseil municipal en juillet, Agnès Le Brun justifiait suite à ma question orale sa non-intervention sur la fermeture du bureau de poste de la Boissière en parlant de 60 h semaine d'ouverture en relais commerçant. Elle aurait eu la possibilité de conserver l'ouverture du bureau de poste de la Boissière pendant 12h30 semaine. 

Aujourd'hui, le commerçant n'a pas pu tenir avec la surcharge de travail et la technicité de l'activité colis et courrier, même avec deux cadres à l'aider toute la semaine.

Et pour les Morlaisiens, c'est un service essentiel en moins.

Merci la direction de la Poste, merci l’État actionnaire d'une entreprise qui vise désormais essentiellement la rentabilité, merci Madame Le Brun qui ne défendez pas suffisamment les services publics de la commune.

Ismaël Dupont

Il n’aura même pas fallu une semaine au commerçant de la Maison de la presse pour abandonner l’activité postale qu’il avait reprise après la fermeture du bureau de poste de la Boissière. Débordé, il a fait part de sa décision de ne pas continuer, La Poste va relancer un appel aux commerçants.

En dépit de nombreuses manifestations pour dénoncer la fin du bureau de poste de la Boissière, ce dernier a bien fermé ses portes le samedi 3 novembre dernier. L’activité postale en revanche a été maintenue dans la galerie commerciale grâce au commerçant de la Maison de la presse, commerce situé juste à côté de l’ancien bureau de poste qui fait office de point relais. Seulement, Fabien Chénel a fait part, la semaine dernière, quelques jours seulement après l’avoir reprise, de son désir de ne pas continuer cette activité. « Je suis débordé, il est impossible de m’occuper seul de ce qu’ils faisaient à deux auparavant », témoigne-t-il.

 

 

« Ce bureau-là n’aurait jamais dû fermer »

 

Fabrice Martinet, secrétaire général du syndicat CGT-FAPT du Finistère-Nord, indique ne pas être surpris de l’issue de la situation : « Si le commerçant n’avait eu qu’à s’occuper de la vente de timbres ou d’enveloppes, ça aurait été possible, mais avec toute l’activité de retrait de colis ou de recommandés, on savait que ça se terminerait comme ça. C’est ce qu’on a toujours dit à la direction et à la mairie de Morlaix mais personne ne nous a écoutés. Ce bureau de la Boissière n’aurait jamais dû fermer ».

La Poste, par la voix d’Allan Kaci, attaché de presse, précise qu’elle va se mettre en route pour trouver rapidement un successeur : « Nous allons relancer un appel auprès des commerçants de la galerie où nous voulons maintenir cette activité postale ». Pour éviter toute rupture de service, le groupe invite les personnes à se rendre au carré entreprises de la plateforme de distribution, située rue de Straja, à proximité de la galerie Leclerc. « C’est une situation exceptionnelle, mais on a déjà trouvé des solutions », avance Allan Kaci.

 

Un agent en renfort

 

Pour le moment, un agent de La Poste est venu prêter temporairement main-forte à Fabien Chénel dans son commerce, mais Fabrice Martinet confie ne pas être confiant quant au futur. « La direction affirme qu’il y avait eu plusieurs offres de commerçants de la galerie, mais ce n’est pas ce qu’on avait entendu. Et quand bien même ce serait le cas, le problème restera identique ! Le bail du local dans la galerie commerciale court toujours, il ne tient qu’à eux de le rouvrir », conclut-il.

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 05:59
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