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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 06:58
Naufrage du Grande America dans le Golfe de Gascogne - Communiqué de la Fédération du Parti communiste  Commission Mer et Littoral (14 mars 2019)

Fédération du Finistère

Communiqué de la Fédération du Parti communiste

Commission Mer et Littoral

Le cargo « Grande America » a fini par sombrer le 12 mars dans le Golfe de Gascogne au large des côtes françaises. Il gît désormais par 4600 mètres de fond avec une partie de sa cargaison et 2200 tonnes de fuel lourd, particulièrement visqueux et polluant, destinées à sa propulsion.

Il a perdu avant son naufrage une partie des 365 containers qu'il transportait.

45 d'entre eux sont officiellement repérés comme accueillant des matières dangereuses. Mais l'on sait que la description des produits transportés est laissée à la libre appréciation des affréteurs

Les marges d'erreur découlant de déclarations douteuses ou approximatives sont donc très significatives!

La mobilisation des moyens d'intervention et de sauvetage, la coordination opérationnelle assurée par le CROSS Atlantique, la collaboration des équipes de sauveteurs britanniques et français ont permis de sauver les 26 membres d'équipage et le passager du navire.

Si nous nous inquiétons des risques environnementaux et de leurs conséquences, nous n' oublierons jamais que la sauvegarde de la vie en mer est au cœur de nos préoccupations.

Nous saluons la compétence et le courage des sauveteurs.

Le naufrage de ce cargo hybride à la cargaison hétérogène est l'occasion malheureuse de s'interroger à nouveau sur un certain nombre de pratiques commerciales, industrielles, dont le transport maritime surpuissant à la mode « capitaliste effrénée », est le cadre préféré. Il questionne aussi les relations qu'entretient l'Europe avec les régimes du continent africain.

Car enfin que pouvait bien transporter le "Grande America" ?

Des véhicules d'occasion, grand classique de l'Afrique du Nord et Subsaharienne, comme on le sait. Mais certainement aussi des produits dangereux ou usagés destinés à la destruction, à l’enfouissement, au stockage dans des conditions aléatoires, bien loin des normes de sécurité humaine et environnementale en vigueur. On citera les pneus, les déchets industriels, les résidus de chantier..pour exemple.

  • On pointera du doigt avec raison la faiblesse des moyens de contrôle dont disposent les autorités locales et nationales alors que le trafic maritime est en constante progression. Les politiques libérales qui font rage en Europe supprimant systématiquement les services publics sont incompatibles avec la sécurité des citoyens, des marins et de l'environnement maritime.

  • Il en va de même pour les contrôles des navires et leurs conséquences concrètes.

Le « Grande America »construit en 1997, a été retenu à quai en 2010 au Royaume-Uni. Depuis, d’autres défaillances ont été régulièrement relevées par les inspecteurs de sécurité maritime à Hambourg et à Anvers. Pour autant ça ne l'a pas empêché de prendre la mer !

  • Par ailleurs si l'intervention de l'Abeille Bourbon était indispensable, on peut se poser la question quant au délai incompressible qu'il lui a fallu pour rejoindre la zone d'opération en appareillant de son mouillage au Stiff. à Ouessant. La présence d'un remorqueur de haute mer supplémentaire, basé à La Rochelle et dont la zone d’intervention serait le Golfe de Gascogne est à étudier en urgence.

  • Enfin on ne posera jamais assez la question de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises et de son application réelle. Il est temps d'imposer d'autres règles que celle du capitalisme sans vergogne et notamment l'obligation de traiter les déchets et les résidus, les produits en fin de vie, comme la déconstruction des navires d'ailleurs, au lieu de s'en débarrasser dans les pays à bas coûts et où les gouvernements locaux sont très conciliants pour ne pas dire complices.

Brest le 14 mars 2019

 

 

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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 06:48
La jeunesse et le climat, un nouveau récit collectif: Pierre Laurent, président du Conseil National du PCF
« La jeunesse et le climat, un nouveau récit collectif »
Vendredi, 15 Mars, 2019

Pierre Laurent Président du conseil national du PCF

Le vendredi 15 mars, partout dans le monde, des millions de jeunes vont se mobiliser dans des milliers de marches pour le climat et la sauvegarde de la planète.

C’est un événement considérable qui prend de semaine en semaine une ampleur croissante.

Une génération de jeunes femmes et hommes qui incarnent l’avenir a décidé de prendre en charge cet enjeu existentiel pour le devenir de l’humanité et de chacune et chacun d’entre nous. L’humanité va à sa perte si elle ne tourne pas le dos au plus vite aux logiques qui nourrissent le réchauffement climatique, à ce dérèglement dont l’activité humaine et des décisions économiques et politiques prises chaque jour sont la cause.

Cette volonté d’agir, cette prise de conscience d’une génération qui refuse l’inéluctabilité de la catastrophe, est porteuse d’un débat politique majeur sur les causes de cette situation et les solutions à y apporter. Ce n’est pas seulement l’émergence nécessaire de comportements individuels et collectifs plus responsables qui est appelée par ces mobilisations. Le système capitaliste, prédateur des humains et des ressources de la planète, est mis en accusation et, à travers lui, des logiques qui régissent pour l’essentiel les rapports sociaux sur la planète et dont la raison d’être, l’accumulation du capital et le maintien d’un taux de profit sans cesse plus élevé pour les actionnaires, nous conduit dans le mur.

Ces mouvements planétaires interviennent dans une période historique charnière, caractérisée par la recherche par un nombre chaque jour plus grand d’humains sur notre planète d’un nouveau récit d’avenir collectif. Quel projet d’humanité sommes-nous capables d’inventer et de construire, sans que jamais plus les femmes et les hommes de notre époque n’en soient dessaisis ? C’est la quête de ce récit émancipateur, anticipateur d’un nouveau destin commun, qui rend si importante cette déferlante inédite.

Les forces capitalistes, les organisations qui se revendiquent du système, ou celles qui continuent de penser, tout en le critiquant, qu’il demeure un horizon indépassable, travaillent chacune à leur manière à intégrer les inquiétudes exprimées mais elles sont de plus en plus bousculées par la profondeur des questions soulevées. Le récit culpabilisant qu’elles cherchent à imposer pour continuer à faire du « tout-marché » l’horizon de l’humanité, voire la solution aux problèmes et aux drames qu’il a lui même engendrés, répond de plus en plus mal à la recherche d’une transformation plus systémique, qui nécessitera de réconcilier véritablement trois grandes ambitions : l’ambition écologique, l’ambition sociale et l’ambition démocratique.

Les communistes ne détiennent pas la recette miracle, mais ils ont une conviction : c’est dans cette triple direction, conçue de plus en plus comme une imbrication de ces trois dimensions, qu’il convient de chercher, d’agir et de proposer. Ce que nous avons nommé « écommunisme » lors de notre récent congrès.

l’alliance de l’écologie et du social pour une société du bien commun

L’humain n’assurera pas sa survie contre la nature mais avec elle. Et il n’atteindra pas cet objectif en laissant perdurer les rapports sociaux de prédation et de domination qu’impose la logique de développement, et désormais surtout de crise et d’inégalités, du système capitaliste. Sans l’alliance de l’écologie et du social pour changer les rapports sociaux, les conditions de production et de consommation, les conditions d’accès de tous au bien-vivre, sans l’espoir de vivre mieux pour des centaines de millions d’êtres humains où qu’ils vivent, l’idée d’humanité perd son sens, la société du bien commun n’est qu’un rêve.

L’invention des solutions concrètes, locales comme mondiales, dans la cité comme dans l’entreprise, à ces immenses défis se fera dans le mouvement qui se déploie partout dans le monde. Et sûrement pas hors de lui. La place des communistes est dans ce mouvement pour, chaque fois, contribuer à faire émerger des projets politiques collectifs capables de gagner du terrain pour de nouveaux modes de production et de consommation qui marient la justice et l’égalité dans toutes les sociétés et entre toutes les sociétés, la durabilité des produits, le refus des prédations et des gaspillages, le respect du travail humain comme du renouvellement des ressources… Toutes solutions incompatibles avec le court-termisme de la recherche et de l’accumulation du profit.

L’ambition démocratique est une clé pour avancer. Qui, dans nos sociétés, doit décider ? C’est le point commun entre ces mobilisations pour le climat, celles des gilets jaunes et l’investissement citoyen dans le grand débat national : le retour en force d’une volonté citoyenne de reprise de pouvoir sur les grands choix qui engagent l’avenir du pays et du monde. C’est aussi le paradoxe de ce moment politique qui peut parfois nous dérouter : ce nouvel investissement citoyen massif naît de la défiance massive à l’égard des échecs de la politique. La société demande plus que ce que la politique lui a jusque-là offert. Certains l’utilisent pour nourrir le désaveu de la démocratie et le populisme. Mais ne nous y trompons pas : l’exigence de politique nouvelle et de renouvellement démocratique est un grand motif d’espoir si elle sait rencontrer et construire des solutions à la hauteur de ces espoirs. Les citoyens reprennent la parole. Aidons à ce qu’ils ne lâchent plus. Réinventer la démocratie réinventera la politique. Et ouvrira le chemin pour réinventer la solidarité humaine dans la diversité de chacune et chacun, de chaque peuple. Cette aspiration est au cœur de notre époque et des mobilisations pour bâtir un avenir à l’échelle humaine.

« Agir dans tout lieu, penser avec le monde », c’est le moment de mettre en pratique l’invitation du poète Édouard Glissant.

Pierre Laurent

Président du conseil national du PCF

La jeunesse et le climat, un nouveau récit collectif: Pierre Laurent, président du Conseil National du PCF
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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 06:39
Une première victoire pour le peuple algérien
Depuis plus de trois semaines, des manifestations mobilisent des millions d’Algériens qui dénoncent le scénario dicté par le “clan Bouteflika” afin d’imposer un 5e mandat du président sortant.

visuel-algerie-manif.jpg

Ces rassemblements historiques, dignes, qui ont sidéré le pouvoir, touchent l’ensemble du pays et se déroulent pacifiquement. La jeunesse et les femmes, au premier rang, rejoints par des pans entiers de la société investissent l’espace public. La recherche de l’unité balaie les clivages confessionnelles, linguistiques et régionaux.

L’élément déclencheur de ce soulèvement a été le dépôt de la candidature du président sortant pour un nouveau mandat. Très âgé, gravement malade, il ne s’est pas exprimé devant la nation depuis 2013. Cette situation et sa longévité politique cristallisent la colère, la lassitude mais aussi un profond sentiment d’humiliation à l’origine d’un immobilisme qui paralyse et étouffe le pays. Cette fossilisation a scellé la rupture entre le sommet de l’État et la société qui rejette désormais ce pouvoir anachronique.

Ces manifestations se déroulent alors que la crise économique et sociale fait rage. La population s’insurge contre le pillage des ressources naturelles par ce “clan” et des connivences qu’il entretient avec la finance internationale prédatrice. Les politiques d’austérité accentuent le chômage, l’inflation, la dévaluation du dinar, la stagnation des salaires ; amplifient les privatisations, la destruction de la protection sociale et du code du travail.

De plus, le peuple algérien est depuis longtemps écarté du pouvoir. A. Bouteflika détient tous les leviers du pays. Il est entouré d’un clan opaque d’oligarches, de cercles mafieux qui profitent de la situation tout en bénéficiant du soutien de l’armée et de l’administration. La corruption généralisée et le clientélisme nourrissent un sentiment d’injustice mâté par un régime sécuritaire et une répression des libertés publiques. Ces politiques alimentent l’islamisme qui, dans les années 80, a tenté de détruire l’État.

Le peuple algérien aspire donc à un changement radical, à un démantèlement du régime et du système ainsi qu’à un changement générationnel.

Le pouvoir a pourtant usé de toutes les manœuvres afin de délégitimer ce soulèvement.

La vigilance sera utile face à ceux qui voudraient dévoyer ce processus de transition.

Le premier ministre n’a pas manqué de jouer le scénario du chaos. Il a instrumentalisé la crainte des Algériens de revivre l’expérience des années 90 et a évoqué les menaces d’un effondrement à la libyenne ou à la syrienne. Rien n’y a fait. Dès vendredi soir, de premières défections au sein du pouvoir ont émergé face à ces foules monumentales et pacifiques. Devant l’ampleur des manifestations, le pouvoir a semblé dans un premier temps lâcher du lest en évoquant des élections anticipées et une nouvelle Constitution. De toute évidence, ces promesses, perçues comme démagogiques, n’ont pas convaincu la rue. Les différents clans du pouvoir, qui ne se sont pas mis d’accord sur une succession, ont tenté de gagner du temps pour mettre en place une évolution du système et non pas sa disparition. Ces manœuvres sont apparues en décalage complet avec la volonté populaire qui exigeait une réelle transition démocratique ainsi que des réformes structurelles. Enfin, le pouvoir algérien considérait comme un atout d’être parvenu à fragmenter et à affaiblir l’opposition politique dans laquelle n’émerge, pour l’instant, aucun leader.

Le “clan Bouteflika” n’est plus en capacité de mobiliser sa société autour d’un projet national. Pourtant l’Algérie recèle d’immenses richesses, d’une jeunesse nombreuse et dynamique, d’une effervescence culturelle rare dans la région. C’est pour défendre le pays Algérie_010319.jpgque le peuple est descendu dans la rue transgressant les peurs, les menaces et le spectre de la guerre civile. Avec une maturité politique exceptionnelle, ce mouvement porte des revendications politiques et sociales ambitieuses et tente de frayer, de manière novatrice, un chemin pour dépasser la fausse alternative entre le statu quo et la menace islamiste. En cela, il est fidèle à l’esprit du 1er novembre 19541 par l’incandescence démocratique et sa capacité à être une référence dans le monde arabe.

Sous la pression populaire, le pouvoir a cédé. Il convoque une conférence nationale afin de modifier la Constitution mais reporte l’élection présidentielle permettant à A. Bouteflika de se maintenir. Il s’agit d’une première victoire exceptionnelle pour le peuple algérien. Cette expérience et cette vigilance seront utiles face aux mobilisations à venir et à ceux qui voudraient dévoyer ou prendre en otage ce processus de transition. Le Parti communiste français apporte son soutien au peuple Algériens et à tous les Algériens de France mobilisés pour la paix, la justice, la démocratie et la dignité.

 

Pascal Torre
responsable-adjoint des Relations internationales, chargé du Maghreb et du Moyen Orient
article publié dans CommunisteS le 13 mars 2019

 

*1er novembre 1954: date du 1er appel adressé par le Front de libération nationale au peuple algérien marquant le début de la guerre d'indépendance de l'Algérie.

 

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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 05:20
Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent - la campagne européenne du PCF et de la liste conduite par Ian Brossat dans le Finistère
Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent - la campagne européenne du PCF et de la liste conduite par Ian Brossat dans le Finistère
Après le meeting de Ian Brossat, Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard, au Relecq-Kerhuon le 1er février 2019 (180 personnes), la réunion publique sur le Brexit avec Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard, le 2 mars à Roscoff (80 personnes), la réunion publique sur l'égalité Femmes-Hommes au Relecq-Kerhuon le 9 mars au Relecq-Kerhuon (45 personnes), plusieurs autres rendez-vous de notre liste aux Européennes du 26 mai prochain sont d'ores et déjà prévues pour la campagne du PCF
 
vendredi 5 avril, 18h, à Morlaix, au local section PCF de Morlaix, 2 petite rue de Callac:
Maryam Madjidi
 
écrivaine, professeur de Français Langues Etrangères travaillant avec les réfugiés, fille de militants communistes iraniens contraints à l'exil, militante pour le droit d'asile, auteur de "Marx et la poupée", un magnifique roman sur l'exil, son découverte de la France, son rapport avec l'Orient et les illusions de l'orientalisme, et l'engagement de ses parents qui a reçu le Prix Goncourt du Premier Roman en 2017 et le prix Ouest-France Etonnants Voyageurs en 2017, le prix Soroptimist de la romancière francophone 2018 !
 
samedi 6 avril, 18h30, fac Ségalen de Brest, : Maryam Madjidi, n°8 sur la liste "Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent
réunion publique Europe, droit d'asile, l'accueil des exilés, avec Glenn Le Saoût
 
samedi 19 avril, 18h: Quimper, meeting avec Marie-Pierre Vieu, députée européenne PCF, n°4 sur la liste "Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent", Glenn Le Saoût, des syndicalistes
 
mercredi 24 avril, Rennes, 19h30, Halles Martenot: meeting régional à Rennes avec Ian Brossat et les candidats bretons: Christelle Dumont, Katja Krüger, Glenn Le Saoût, Cindérella Bernad (car et/ou co-voiturages à partir du Nord et du Sud-Finistère)
 
le mercredi 1er Mai, Morlaix : Prise de parole de Cindérella Bernard, candidate sur la liste "Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent" à 15h à la fête du Viaduc de Morlaix et de Glenn Le Saoût à 12h30
 
le lundi 6 mai, 18h: Alain Pagano, candidat aux Européennes, universitaire spécialiste de l'écologie, sur la question des enjeux des réponses à donner à la crise climatique, à la fac de sciences
 
samedi 18 mai: meeting de fin de campagne à Morlaix avec Glenn Le Saoût et Lassana Bathily, protagoniste qui a sauvé des vies à l'hyper cacher lors des attentats de 2015, président du comité de soutien de Ian Brossat
 
Et d'autres réunions publiques Européennes sont en cours de préparation.
Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent - la campagne européenne du PCF et de la liste conduite par Ian Brossat dans le Finistère
Maryam Madjidi - vendredi 5 avril, 18h, à Morlaix, au local section PCF de Morlaix, 2 petite rue de Callac - samedi 6 avril, 18h30, fac Ségalen de Brest, réunion publique Europe, droit d'asile, l'accueil des exilés, avec Glenn Le Saoût

Maryam Madjidi - vendredi 5 avril, 18h, à Morlaix, au local section PCF de Morlaix, 2 petite rue de Callac - samedi 6 avril, 18h30, fac Ségalen de Brest, réunion publique Europe, droit d'asile, l'accueil des exilés, avec Glenn Le Saoût

samedi 19 avril, 18h: Quimper, meeting avec Marie-Pierre Vieu, députée européenne PCF, n°4 sur la liste "Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent", Glenn Le Saoût, des syndicalistes

samedi 19 avril, 18h: Quimper, meeting avec Marie-Pierre Vieu, députée européenne PCF, n°4 sur la liste "Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent", Glenn Le Saoût, des syndicalistes

le mercredi 1er Mai, Morlaix : Prise de parole de Cindérella Bernard, candidate sur la liste "Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent" à 15h à la fête du Viaduc de Morlaix et de Glenn Le Saoût à 12h30

le mercredi 1er Mai, Morlaix : Prise de parole de Cindérella Bernard, candidate sur la liste "Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent" à 15h à la fête du Viaduc de Morlaix et de Glenn Le Saoût à 12h30

le lundi 6 mai, 18h: Alain Pagano, candidat aux Européennes, universitaire spécialiste de l'écologie, sur la question des enjeux des réponses à donner à la crise climatique, à la fac de sciences

le lundi 6 mai, 18h: Alain Pagano, candidat aux Européennes, universitaire spécialiste de l'écologie, sur la question des enjeux des réponses à donner à la crise climatique, à la fac de sciences

samedi 18 mai: meeting de fin de campagne à Morlaix avec Glenn Le Saoût et Lassana Bathily, protagoniste qui a sauvé des vies à l'hyper cacher lors des attentats de 2015, président du comité de soutien de Ian Brossat

samedi 18 mai: meeting de fin de campagne à Morlaix avec Glenn Le Saoût et Lassana Bathily, protagoniste qui a sauvé des vies à l'hyper cacher lors des attentats de 2015, président du comité de soutien de Ian Brossat

Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent - la campagne européenne du PCF et de la liste conduite par Ian Brossat dans le Finistère

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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 21:39
Marie-Christine Vergiat et Marie-Pierre Vieu au Parlement Européen « Il faut être honnête, Mussolini a fait des routes, des ponts, des bâtiments, des installations sportives, il a réaménagé tant de parties de notre Italie", a déclaré Antonio Tajani Président du Parlement Européen. Les euro députés GUÉ sortent le carton rouge. Stop révisionnisme. #FascismePlusJamais

Marie-Christine Vergiat et Marie-Pierre Vieu au Parlement Européen « Il faut être honnête, Mussolini a fait des routes, des ponts, des bâtiments, des installations sportives, il a réaménagé tant de parties de notre Italie", a déclaré Antonio Tajani Président du Parlement Européen. Les euro députés GUÉ sortent le carton rouge. Stop révisionnisme. #FascismePlusJamais

« Il faut être honnête, Mussolini a fait des routes, des ponts, des bâtiments, des installations sportives, il a réaménagé tant de parties de notre Italie", a déclaré Antonio Tajani Président du Parlement Européen. Les euro députés GUÉ sortent le carton rouge. Stop révisionnisme. #FascismePlusJamais

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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 21:10
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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 21:02
Assemblée nationale. Seule contre tous, LaREM privatise ADP
Vendredi, 15 Mars, 2019

La Macronie devait adopter, jeudi, le principe de privatisation d’Aéroports de Paris, malgré une opposition unanime, à gauche et à droite, à ce projet absurde et dangereux.

Au gouvernement, tous les arguments sont bons pour privatiser Aéroports de Paris (ADP). Mêmes les plus contradictoires. Mercredi, le premier ministre Édouard Philippe a lancé devant l’Assemblée qu’il n’était pas « complètement fier » de la façon dont fonctionne ADP. À ses yeux, la « qualité de service » et le « montant des investissements » sont « largement perfectibles ». C’est pourquoi il y aurait urgence à vendre ce fleuron, contre 10 milliards d’euros… De façon curieuse, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a le lendemain plaidé pour une privatisation au motif que, bien au contraire, ADP serait bien géré : « Je veux rendre hommage à la direction d’ADP, à la gestion qui a été conduite, parce que si l’État peut faire aujourd’hui une bonne opération patrimoniale, c’est parce que les personnels ont été au rendez-vous depuis plusieurs années. »

Alors, ADP, bien ou mal géré ? Et en quoi cette privatisation pourrait-elle constituer une « bonne opération patrimoniale » ? Les attaques contre ce projet ont fusé à gauche comme à droite, jeudi, lors du débat consacré dans l’Hémicycle. D’abord, parce qu’ADP est rentable. « ADP a vu depuis dix ans, continûment, ses dividendes augmenter : 165 % de hausse du cours de l’action ces cinq dernières années », a pointé Boris Vallaud (PS). « Sur 2006-2015, l’État a reçu 870 millions d’euros. Et sur 2016-2020, près de 2 milliards », a ajouté Véronique Louwagie (LR). Quel serait dès lors l’intérêt d’une vente ? Pour la dette, pardi ! « Chaque euro qui va au désendettement de la France est un euro bien dépensé ! » a asséné Bruno Le Maire, qui espère ici rembourser 0,5 % de cette dette. Sauf que, comme le rappelle Boris Vallaud, ADP à un « taux de rentabilité supérieur au taux auquel la France emprunte ».

La Cour des comptes calcule même que les aéroports sont des « actifs profitables à court, moyen et long terme ». Ce que la Macronie remet en cause au motif qu’ADP est… leader mondial de son secteur. Comme l’explique sans rire Olivier Becht (LaREM), être « leader mondial, c’est une position à risques, regardez ce qui est arrivé à Blackberry et à Nokia ».

Un fonds pour l’innovation ?

Autre argument : la vente servira à créer un fonds pour soutenir l’innovation. Mais ce qu’il rapportera, « ce sera très nettement inférieur aux dividendes actuels des sociétés que vous allez privatiser ! » s’indigne Stéphane Peu (PCF). Ce fonds, aussi alimenté par la vente de la Française des Jeux (FDJ), rapportera 250 millions d’euros par an, soit trois fois moins qu’ADP et la FDJ aujourd’hui. « Si vous voulez mettre l’avenir de l’innovation dans les mains de la Bourse, grand bien vous fasse ! » a répondu Bruno Le Maire, qui juge l’action d’ADP instable et refuse d’en garder le contrôle pour allouer les dividendes à l’innovation, comme cela lui a été proposé. Sauf que le futur fonds, pour être comme prévu rentable à 2,5 %, devra « acheter de la dette italienne ou grecque, ce qui est dangereux », regrette Éric Woerth (LR).

Le fait qu’ADP soit le premier propriétaire foncier d’Île-de-France (6 600 hectares), l’un des principaux employeurs de la région, et que sa vente inquiète en termes de souveraineté, d’aménagement, d’environnement, de disparition des petites lignes aériennes et de qualité de service après le fiasco de la vente des autoroutes et de l’aéroport de Toulouse, n’a pas non plus ému le gouvernement. Selon Bruno Le Maire, tout cela passe par de la « régulation plutôt que par la présence au capital ». Mais le cahier des charges, qui devrait être fixé par décret, a été envoyé aux députés avec plusieurs heures de retard, alors qu’ils étaient déjà en pleine séance…

Aurélien Soucheyre
Assemblée nationale. Seule contre tous, LaREM privatise ADP (Aurélien Soucheyre, L'Humanité, 15 mars 2019)
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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 21:00
Brésil. Marielle Franco, des combats et un espoir inachevés
Jeudi, 14 Mars, 2019

Le 14 mars 2018, l’élue de Rio de Janeiro était lâchement abattue. Depuis, deux policiers ont été arrêtés, mais pas les commanditaires de cet assassinat politique.

Un doigt a pressé la détente. Des mains se sont posées sur un volant pour prendre en filature l’objectif visé. Le meurtre a été planifié, peaufiné. Un an plus tard, la question taraude : qui sont les commanditaires de l’assassinat de Marielle Franco ? Les zones d’ombre demeurent depuis ce fatidique 14 mars 2018. Cette nuit-là, la conseillère municipale de Rio de Janeiro se trouvait dans le quartier de Lapa de la mégapole brésilienne ; elle tenait une réunion autour de la question sensible des droits des femmes noires. À 21 h 30, elle s’engouffre dans la voiture qui la raccompagne à son domicile, avec son chauffeur, Anderson Pedro Gomes, qui sera également abattu, et son assistante, Fernanda Chaves, sortie indemne de l’attaque, et qui vit depuis dans un lieu tenu secret pour des raisons de sécurité. Le véhicule de la dirigeante du Parti socialisme et liberté est pris en chasse. Les occupants ne le remarquent pas : les deux femmes revoient l’agenda de l’élue, parlent du match de football des Fluminenses. Rue Joaquim-Palhares, une rafale de balles explose les vitres arrière. Marielle Franco qui, contrairement à ses habitudes, n’a pas joué le copilote à l’avant, est tuée sur le coup : trois balles dans la tête, une dans le cou. Elle succombe ainsi qu’Anderson Pedro Gomes. Ces crimes provoquent alors un haut-le-cœur. La militante homosexuelle et combattante reconnue en faveur des droits des minorités est un symbole.

Les pistes suivies mènent étrangement au clan Bolsonaro

« L’assassinat a été méticuleusement planifié pendant les trois mois ayant précédé le crime », a précisé le parquet en charge de la lutte contre le crime organisé. « Il est incontestable que Marielle Franco a été exécutée sommairement en raison de son militantisme politique et des causes qu’elle défendait. » Un mois avant son meurtre, elle était montée au créneau contre la militarisation de sa ville, lorsque le gouvernement fédéral avait alors confié à l’armée le contrôle de l’ordre public. Née à Maré, au cœur d’un enchevêtrement de favelas où règnent l’exclusion sociale et géographique, le racisme, la jeune femme de 38 ans avait fait entendre sa voix au sein même de la commission municipale chargée de surveiller les agissements de l’armée dans les bidonvilles où les jeunes, les Noirs, sont considérés comme des butins de chasse.

Jusqu’à présent, l’enquête piétinait. Mais, le 12 mars, le parquet a procédé à deux arrestations : un policier militaire à la retraite, Ronie Lessa, soupçonné d’être l’auteur des coups de feu, et un collègue, écarté de ce corps de sécurité, Elcio Vieira de Queiroz, accusé d’être le chauffeur de la voiture qui a pris en chasse celle de la conseillère municipale. Le premier a été arrêté à son domicile situé dans un ­complexe de propriétés résidentielles ultrachics du front de mer de Barra de Tijuca. Un luxe à peine croyable pour un retraité de la police… C’est là que réside le président d’extrême droite Jair Bolsonaro, dont l’aversion pour les combats que menait Marielle Franco n’est plus à démontrer. La fille de Ronie Lessa entretiendrait une relation avec l’un des fils du chef de l’État, Jair Renan Bolsonaro. Lors d’une conférence de presse, un journaliste a interpellé le responsable de la Division des homicides de la capitale, Giniton Lages, sur cette liaison. « Elle est confirmée, mais cela n’est pas l’objet d’une investigation en ce moment », a-t-il répondu, en précisant aussitôt : « Mais cela pourra l’être à l’avenir. » Il a alors été immédiatement interrompu par une tierce personne, coupant ainsi court au sujet, a rapporté le portail en ligne Brasil 247.

Troublant hasard : les pistes suivies mènent au clan Bolsonaro. En août 2018, l’enquête sur la mort de Franco avait pointé le Bureau du crime, une des milices armées de Rio de Janeiro, qui s’est spécialisée dans les usurpations immobilières. Ses membres – des ex-flics ou encore en service – sont réputés pour être des tueurs à gages professionnels. À sa tête se trouverait Adriano Magalhães da Nobrega, un ancien capitaine du bataillon des opérations spéciales de police viré de l’institution en 2014 pour ses liens avec la mafia du jeu. En 2003, ce dernier fait l’objet de chaudes félicitations de la part de Flavio Bolsonaro, alors député d’État. À cette occasion, Fabricio Queiroz reçoit lui aussi les honneurs du fils du président et désormais sénateur.

Un Brésil sous la coupe de l’extrême droite

On sait depuis que cet ex-flic, devenu chauffeur et garde du corps de Flavio Bolsonaro, est au cœur d’une sombre affaire de détournements d’argent dont la tribu Bolsonaro est la principale bénéficiaire. Un an plus tard, le parlementaire octroie à Adriano Magalhães da Nobrega la plus prestigieuse distinction de la ville. Leur rapport ne s’arrête pas là puisque le parlementaire a pistonné dans son cabinet l’épouse de da Nobrega, ainsi que sa mère. En 2008, ­Marielle Franco était membre d’une ­commission municipale, qui avait violemment pris à partie les milices paramilitaires…

Les arrestations de Ronie Lessa et d’Elcio Vieira de Queiroz « sont un pas important. Mais plus important que la prison pour des “rats mercenaires”, c’est de parvenir à la condamnation finale de toutes les personnes impliquées », a déclaré sa compagne, Monica Benicio, elle aussi féministe et militante des droits LGBTI+. « Marielle est un symbole que les gens peuvent utiliser comme un phare de construction sociale » dans un Brésil sous la coupe de l’extrême droite. Impossible de compter les portraits de Marielle Franco lors du traditionnel carnaval ou encore le 8 mars, lorsque les femmes sont descendues dans les rues contre Bolsonaro, en s’affirmant « vivantes » au nom de cette icône.

Cathy Dos Santos
Brésil. Marielle Franco, des combats et un espoir inachevés (Cathy Dos Santos, L'Humanité, 14 mars 2019)
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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 06:00
EUROPEENNES : LE PCF PAS INVITE AU DEBAT SUR FRANCE 2, IAN BROSSAT PROTESTE (12 mars 2019)

- le parti qui compte le plus d'adhérents cotisants (chiffres 2017 de la CNCCPP), devant le PS, Les Républicains, et le Rassemblement National

- Un parti qui compte:

- 30 députés et sénateurs
- 7000 élu.e.s en France
- 3 députés européens sortants (et un parti présent au parlement européen depuis 1979)
- la seule liste avec 50% d'ouvriers et d'employés
- la possibilité de faire entrer la première ouvrière au parlement européen

Et France 2 indique à Ian Brossat qu’il n’est, finalement, plus invité au grand débat sur les européennes le 4 Avril.
On avait dit service public?
Un débat oui, mais pas sans nous!

Inacceptable : Léa Salamé organise un débat sur les européennes en refusant d'inviter Ian Brossat.
Le PCF c'est 2 groupes parlementaires, 7000 élus, 800 maires, le seul parti de gauche qui a rejeté tous les traités, la seule liste avec 50% d'ouvriers et d'employés.
#PasSansNous !

EUROPEENNES : LE PCF PAS INVITE AU DEBAT
SUR FRANCE 2, IAN BROSSAT PROTESTE

La tête de liste du PCF pour les élections européennes Ian Brossat a protesté, mardi 12 mars, dans un courrier à la présidente de France Télévisions contre l'anomalie démocratique de la décision de France 2 de ne pas l'inviter pour un débat entre candidats le 4 avril. "Nous avons appris que France 2 ne jugeait pas utile d'inviter" le Parti communiste le 4 avril, a-t-il rapporté dans ce courrier transmis à la presse. Son "effacement serait, sur la première chaîne du service public, une véritable anomalie démocratique". Le PCF, a-t-il souligné, "est présent dans les deux assemblées, avec plus de trente parlementaires", et a "plus de 7.000 élus locaux et nationaux", "plus de 800 maires et trois parlementaires européens". "Nous sommes le seul parti de gauche à avoir rejeté tous les traités européens libéraux depuis le début de la construction européenne", a ajouté Ian Brossat. "Nous sommes également la seule liste du paysage français à inclure dans ses rangs plus de la moitié d'ouvrières et d'ouvriers, de femmes et d'hommes employés". Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a aussi protesté auprès de BFMTV contre son absence programmée au débat qui opposera six chefs de partis le 19 mars...

Jean-Emmanuel Ducoin

Ils n’ont pas honte !. Le PCF mis au ban par la télé publique
Mercredi, 13 Mars, 2019

Exclu d’un débat de France 2, Ian Brossat, tête de liste PCF, demande à être reçu par Delphine ERnotte, présidente de France Télévisions.

Ce n’est pas la première fois que le PCF hausse le ton contre le sort que les médias audiovisuels lui réservent. Il avait par exemple saisi le CSA, l’été dernier, après le black-out sur son université d’été. Mais cette fois des élections sont en jeu, la situation devient donc plus clairement encore une anomalie démocratique. D’autant que l’éviction est pratiquée par le service public. Ainsi, l’Émission politique, de France 2, du 4 avril prochain, consacrée à la campagne des élections européennes et qui accueillera les candidats de différentes listes, fait l’impasse sur celle soutenue par les communistes. « Il s’agirait d’un déni de démocratie grave et incompréhensible », reproche Ian Brossat, tête de la liste en question, dans un courrier, siglé #PasSansNous, adressé à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. « Le Parti communiste français est présent dans les deux Assemblées, avec plus de trente parlementaires qui prennent part au fonctionnement institutionnel de notre pays. Les Françaises et les Français se sont choisi plus de 7 000 élu·e·s locaux et nationaux de notre famille politique pour les représenter, plus de 800 maires et trois parlementaires européens pour faire entendre et respecter leur voix », rappelle également l’adjoint PCF à la Mairie de Paris. À ceux qui penseraient lui objecter le poids relatif du PCF dans les sondages (2 à 3 % des intentions de vote), Ian Brossat réplique : « La dernière élection présidentielle a démontré qu’il était possible de proposer aux Français des débats télévisés de grande qualité en y conviant l’ensemble des forces en présence. C’est cela la vitalité de notre démocratie. » Car, à n’accorder la parole qu’à ceux qui sont en tête des sondages, on risque d’en faire une prophétie autoréalisatrice. Et les exemples se multiplient. Sur BFMTV une soirée spéciale annonce pour le 20 mars : « La crise et après ? Le débat des chefs de parti »… avec seulement six d’entre eux, encore sans le PCF.

Julia Hamlaoui
EUROPEENNES : LE PCF PAS INVITE AU DEBAT SUR FRANCE 2, IAN BROSSAT PROTESTE (12 mars 2019)

Débat Européennes sur France 2 : Ian Brossat écrit à Delphine Ernotte #PASSANSNOUS

 

Suite à l'intention de France 2 de ne pas convier Ian Brossat, tête de liste PCF « Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent », à son débat sur les Européennes le 4 avril prochain, vous trouverez ci-dessous le courrier de Ian Brossat à Delphine Ernotte, Présidente de France Télévisions.

Madame la Présidente,

La chaîne France 2, du groupe public France Télévisions dont vous êtes la Présidente, organise le jeudi 4 avril un débat télévisé dédié à l’élection européenne lors de « L’Émission politique ».

Votre initiative est salutaire pour notre démocratie et pour le débat public, alors que cette échéance électorale d’une importance capitale demeure mal connue du grand public.

 Toutefois, à la suite d’un appel téléphonique fortuit de notre attachée de presse, nous avons appris que France 2 ne jugeait pas utile d’inviter de représentant de la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent », soutenue par le Parti Communiste Français, et que j’ai l’honneur de conduire.

 Il s’agirait d’un déni de démocratie grave et incompréhensible.

 Comme vous ne l’ignorez pas, le Parti communiste français est présent dans les deux assemblées, avec plus de trente parlementaires qui prennent part au fonctionnement institutionnel de notre pays. Les Françaises et les Français se sont choisis plus de 7 000 élu·es locaux et nationaux de notre famille politique pour les représenter, plus de 800 maires et trois parlementaires européens pour faire entendre et respecter leur voix. L’effacement du Parti communiste français du débat du jeudi 4 avril, sur la première chaîne du service public, serait une véritable anomalie démocratique.

Comme en 2005 déjà, à l’occasion du référendum européen, les Français attendent aujourd’hui une plus juste et sincère représentation de leurs opinions. Dans cette élection européenne où l’enjeu du pluralisme est tout particulièrement important, la voix de la liste du PCF n’est réductible à celle d’aucune autre liste.

Faut-il vous rappeler que nous sommes le seul parti de gauche à avoir rejeté tous les traités européens libéraux depuis le début de la construction européenne ? Nous sommes également la seule liste du paysage français à inclure dans ses rangs plus de la moitié d’ouvrières et d’ouvriers, de femmes et d’hommes employés — à l’image exacte de ce qu’est la France aujourd’hui. Nous sommes la seule liste, droite et gauche confondues, qui est en mesure de faire entrer, le 26 mai une femme ouvrière, en la personne de Marie-Hélène Bourlard, pour la première fois dans l’histoire du Parlement européen.

La dernière élection présidentielle a démontré qu’il était possible de proposer aux Français des débats télévisés de grande qualité en y conviant l’ensemble des forces en présence. C’est cela la vitalité de notre démocratie ; elle est une chance que chacune et chacun devrait saluer. Dès lors, comment les Français pourraient-ils comprendre qu’il en soit aujourd’hui différemment sur la première chaîne du service public, qu’ils financent ? 

C’est la raison pour laquelle j’ai l’honneur de solliciter auprès de vous un rendez-vous dans les plus brefs délais, afin qu’une solution puisse être trouvée concernant la présence de notre liste au débat du 4 avril.

Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments respectueux

Ian Brossat, 

Porte-parole du PCF, tête de liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent »

 

Découvrez la liste présentée par le PCF aux élections européennes et conduite par Ian Brossat

Comité de soutien finistérien à la liste aux élections européennes du PCF conduite par Ian Brossat: rejoignez le comité de soutien!

 

 

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13 mars 2019 3 13 /03 /mars /2019 13:25
Communiqué de la fédération du PCF du Finistère, 13 mars 2019:   Après le tabassage filmé d'un manifestant à Quimper: nous ne nous résignerons pas à la banalité de la violence dans les manifestations (13 mars 2019)

Communiqué de la fédération du PCF du Finistère, 13 mars 2019: 

Après le tabassage filmé et visionné un million de fois d'un manifestant à Quimper le samedi 9 mars: nous ne nous résignerons pas à la banalité de la violence dans les manifestations.

La fédération du Parti Communiste du Finistère exprime son indignation et met en cause la responsabilité du gouvernement et de ses représentants après qu'un jeune manifestant gilet jaune ait été roué de coups à Quimper.

Un de plus...

Des images d’autant plus violentes que l’individu est parfaitement maîtrisé, immobile, à terre.

Ce manifestant a tenté de se soustraire au tabassage en s’agrippant aux barreaux d’un pont. Mais peine perdue, l’homme a subi au moins neuf coups de matraque. Plus d'un million de personnes ont vu les images de cette violence gratuite dans le chef-lieu du Finistère des forces censées défendre l'ordre et la tranquillité publique au nom de l'état de droit.

Ce même manifestant avait déjà reçu une balle de LBD (lanceur de balles de défense) dans le visage lors de la manifestation quimpéroise du 17 novembre....

Trop, c'est trop! Car malheureusement, ce n'est pas un cas isolé. Depuis quatre mois, on ne compte plus les exemples de confrontations violentes et les bavures contre des manifestants désarmés et pacifiques.  

Au moment où le gouvernement fait pression sur les députés marcheurs pour qu’ils approuvent la proposition de loi dite "anti-casseurs" mais en réalité "anti-manifestants" écrite, au départ, par les sénateurs « LR » et qui prévoit d’octroyer au préfet le droit d’interdire à des individus de manifester et punit sévèrement par des peines de prison quiconque chercherait à se protéger des gaz lacrymogènes et alors que la majorité LREM a refusé la proposition de loi communiste d'interdiction des lanceurs de balles type de défense LBD 40 qui ont provoqué plus d'une centaine de blessés graves parmi les Gilets Jaunes, il semble que Macron et son exécutif n'entendent aucun des signaux d'alerte envoyés par les associations de défense des droits de l'homme, l'ONU, le défenseur des droits.

Il y a t-il une fatalité à ce que notre démocratie  devienne de plus en plus limitée, autoritaire, brutale avec les opposants au fur et à mesure qu'elle devient de plus en plus inégalitaire, complaisante avec les riches et le Capital et impitoyable pour les classes populaires?

C'est ce que nous ne saurions tolérer. Pas plus que nous n'acceptons la violence de certains manifestants à l'égard des policiers, gendarmes et biens publics, qui dessert la cause que l'on entend servir.

Nos libertés publiques ne sont pas négociables!

Le grand débat domestiquant l'opposition et servant de tribune à Macron ou la matraque, c'est une mauvaise plaisanterie !!!

Le droit de manifester sans être violenté et menacé de blessure grave n'est pas négociable! 

L'intégrité physique de nos jeunes, de nos enfants, doit être préservée par les forces chargées du maintien de l'ordre et surtout par le gouvernement qui décide ou non de les mettre en situation de confrontation violente. 

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