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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 07:12
l'écrivain Valère Staraselki à la librairie Dialogues de Morlaix

l'écrivain Valère Staraselki à la librairie Dialogues de Morlaix

Du communisme, une idée neuve en Europe et ailleurs - par l'écrivain Valère Staraselski, L'Humanité - 29 mars 2019
Du communisme, une idée neuve en Europe et ailleurs
Vendredi, 29 Mars, 2019

Valère Staraselski

Jair Bolsonaro, nouveau président d’extrême droite du Brésil, a raison de déclarer que « le vieux communisme n’a plus sa place dans notre monde ». En revanche, Bolsonaro se trompe, notre monde, comme son pays, a besoin de nouveau communisme. De nouveau communisme en acte, donc politique.

Pourquoi ? Parce que, eu égard à l’urgence sociale comme à l’urgence écologique, jamais dans l’histoire humaine le sort des particuliers n’aura autant été lié au sort commun. Jamais, pour assurer un possible avenir décent à tous, pour créer une issue à la catastrophe annoncée, il n’y a eu autant besoin de mise en commun de recherches de solutions et d’actions, en un mot de communisme en acte.

En participant massivement au mouvement pour le climat vendredi dernier – plus d’un million de personnes – en prenant à bras-le-corps et ce, à leur manière et de façon pérenne, la lutte contre le dérèglement climatique, une partie de la jeunesse mondiale comprend que la limitation des ressources naturelles couplée aux capacités d’absorption de notre planète « ébranle, comme le dit Catherine Larrère, les fondements du capitalisme  ». Qui, ajoute-t-elle encore, « ne s’effondrera pas de lui-même ».

En effet, là est toute la question. Qu’est-ce que la politique, sinon cette invention et cette pratique tout humaines qui reconnaissent l’existence d’une vie en société en même temps que l’impératif besoin d’une organisation librement consentie de celle-ci par ses participants ? Un combat sans cesse recommencé dont la forme la plus aboutie porte le nom de démocratie.

Or, comme le remarque fort justement Marcel Gauchet, si « le principe démocratique est entré dans les têtes à un tel degré que toute autre chose est impensable », la démocratie en notre pays « dysfonctionne au point de susciter une immense frustration chez une très grande partie des citoyens et d’engendrer une contestation dont on ne sait où elle mènera ». Les classes populaires en révolte, mais pas seulement elles, ne se réclament de l’apolitisme que dans la mesure où elles en sont exclues depuis trop longtemps. Et où, mêlant revendications sociales et démocratiques, elles exigent en définitive du politique. De la politique oui, mais pas sans eux. C’est-à-dire de la politique véritable ! L’organisation de la cité pour tous et par tous.

Voici un défi, dont on peut s’accorder, toutes tendances politiques confondues, sur le fait qu’il ne pourra être relevé sans les premiers intéressés : celles et ceux que la gauche, et particulièrement le mouvement communiste, a vocation à mettre en action, voire à rassembler pour que tout un chacun puisse s’inscrire dans l’exercice de la démocratie.

Au regard et de l’histoire et des enjeux planétaires, le temps presse, il faut urgemment agir. Sans faire ici l’historique de l’apport du mouvement communiste passé – je conseille fortement, à ce sujet, la lecture attentive de Fuir l’histoire, de Domenico Losurdo –, j’attirerai l’attention sur le rôle d’organisations de ce type dont l’essence loge dans l’action émancipatrice. Gagner le plus de partages et d’actions possibles pour des droits et des devoirs au service du plus grand nombre. Une fonction qui, pour travailler à répondre aux défis extraordinaires qui se dressent sur le chemin des vivants sur cette planète, consiste à construire, sans dissocier but et moyen, ce qui s’appelle du communisme : expériences d’altérité sociale étendues, service et maîtrise publics, Sécurité sociale, etc, tout ce qui est dévolu au bien commun. Et qui, par définition, doit subvertir le système dominant et mortifère de la marchandisation faite loi. Oui, le bien commun, condition sine que non pour sauver le sort commun.

Et la politique concrète dans tout ça ? J’ai encore en mémoire ce dialogue, datant de quelques années, avec Jean-Louis Debré, homme politique et d’État français, de droite :

– Savez-vous, Valère, quel est le malheur de la France ?

– Non, monsieur Debré…

– La disparition de Parti communiste français !

–Rien, jamais, n’est comme on l’imagine (Aragon) ai-je pensé, en songeant à l’avenir…

À propos de son livre  le Temps des passions tristes. Inégalités et populisme, François Dubet considère que la question des inégalités « joue un rôle essentiel » dans l’extension d’un « climat dangereux de plusieurs manières où le sentiment d’être méprisé et la capacité de mépriser à son tour » se nourrissent mutuellement. L’expérience montre, en effet, que l’action pour l’égalité sociale reste la meilleure protection des sociétés démocratiques.

Je songe à ces dires de deux femmes. La philosophe Simone Weil : « Le fait capital n’est pas la souffrance mais l’humiliation. » Simone de Beauvoir, à propos des femmes ayant réussi à exercer des responsabilités : « Il arrive très souvent qu’elles se désolidarisent des autres femmes et elles pensent que si elles ont réussi, n’importe qui peut réussir. Or c’est complètement faux, parce que, si l’on réussit, c’est par des chances, ou de naissance, ou de vie, ou d’argent, et cela ne prouve pas du tout que la situation des femmes en est changée… »

En se mobilisant durablement pour le climat, cette jeunesse fait preuve de maturité politique. Et, à ce titre, elle mérite mieux que la continuation de la confiscation de la politique par des politiciens. «  En remettant en question ces fondements du système économique, en faisant le choix de refuser des politiques ayant un impact néfaste sur notre société et sur notre environnement, ces jeunes posent les bases d’une nouvelle société », nous dit encore Catherine Larrère.

On aurait tort de croire que ces jeunes ne sont pas aptes à saisir toute l’importance de l’action politique.

Les forces du PCF sont certes diminuées, mais elles existent. Le projet, la raison d’être de ce parti, à savoir le libre développement de chacun comme condition du libre développement de tous, répond, sans mauvais jeu de mots, à une actualité brûlante. L’expérience de cette organisation politique, le dévouement de ses militants, de ses élus paraissent pour le moins indispensables dans cette grande et longue bataille sociale et environnementale qui a déjà débuté. Et qui consiste à déphagocyter et à inventer une alternative au capitalisme.

Valère Staraselski

Écrivain

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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 07:07
Injustice. 29 mars 1919, l’assassin de Jaurès est acquitté (Gilles Candar, l'Humanité, 29 mars 2019)
Injustice. 29 mars 1919, l’assassin de Jaurès est acquitté
Vendredi, 29 Mars, 2019

Coup de tonnerre ! Ils ont assassiné le directeur de l’Humanité une seconde fois ! Le jury décide l’acquittement : Raoul Villain échappe à la condamnation.

Le scandaleux verdict du 29 mars 1919 n’a jamais cessé de surprendre et scandaliser. L’Humanité du lendemain titre sobrement : « On attendait un verdict de justice. (…) Le jury a acquitté l’assassin de Jaurès ! ». Pourquoi ? Les réponses n’ont pas manqué, et, après Jean Rabaut, l’historienne Jacqueline Lalouette y est revenue dans son livre Jean Jaurès, l’assassinat, la gloire, le souvenir (Perrin, 2014).

Personne ne conteste que Raoul Villain a tué Jean Jaurès le 31 juillet 1914. Mais le jury souverain est libre d’acquitter s’il estime l’acte ou l’accusé excusable pour une raison ou une autre, sans avoir à motiver sa décision. Des précédents existent puisque M me Caillaux avait été acquittée en 1914 du meurtre du directeur du Figaro. La violente campagne de presse avait alors paru expliquer un geste passionné.

Mais ici ? La signification politique et sociale du verdict semble claire. Anatole France le dit nettement : « Travailleurs, Jaurès a vécu pour vous ; il est mort pour vous ! Un verdict monstrueux proclame que son assassinat n’est pas un crime. Ce verdict vous met hors la loi, vous et tous ceux qui défendent votre cause. Travailleurs, veillez ! » ( l’Humanité du 6 avril 1919).

L’indignation et la colère ressenties sont telles qu’elles résonnent encore des décennies plus tard. On a souvent discuté des motivations de l’attitude du jury : nationalisme, conservatisme, crainte de mouvements sociaux, alors que la révolution en Russie inquiète, indifférence civique plus répandue qu’on l’imagine... Cela n’explique pas tout.

La stratégie de la partie civile interroge aussi. La famille s’est entièrement reportée sur le Parti socialiste : attitude légitime puisque Jaurès a été assassiné en raison de son rôle politique. Professionnels du barreau, les avocats choisis sont surtout des politiques : Joseph Paul-Boncour, député rallié au Parti socialiste en raison de l’Union sacrée, Ducos de La Haille, membre de la direction, d’une sensibilité proche, et André Le Troquer, qui représente l’ancienne minorité, devenue depuis peu majoritaire. Leurs choix sont clairs. Ils veulent à la fois exalter le patriotisme républicain de Jaurès et affirmer l’unité du parti. De nombreux témoins, universitaires, personnalités, généraux et autres, sont convoqués pour dire tout le bien qu’ils pensaient de Jaurès. Même Marcel Cachin, qui suit la consigne, dépose... en relatant à quel point le roi Victor-Emmanuel III d’Italie, qu’il a rencontré, admire l’Armée nouvelle, la grande œuvre de Jaurès. Sans doute, mais est-ce le sujet ? Les socialistes n’avaient-ils pas envisagé avant la déclaration de guerre de lutter contre son déclenchement ? De prôner un mouvement international fortement contestataire, pour ne pas dire davantage, susceptible de l’empêcher ? Talent et sincérité de la partie civile ne sont pas en cause, mais trop de fine politique nuit parfois au droit... et au bon sens.

Nouveaux et anciens majoritaires du parti en cours de rassemblement ont voulu échapper aux sujets qui fâchent : la guerre était-elle évitable ? Fallait-il agir ? De quelle manière ? Peut-être n’était-ce pas le lieu, mais alors pourquoi autant de célébrations de la pensée et de l’action de Jaurès ? Au lieu de centrer le débat sur l’assassinat, les avocats ont voulu glorifier la victime. Et le piège s’est refermé. Il n’était pas difficile aux avocats de la défense de faire valoir que l’accusé, au demeurant habile à jouer son rôle, faible, fragile, pouvait croire de bonne foi que les socialistes allaient s’opposer à la mobilisation. Après tant de morts, et près de cinq ans de prison pour l’accusé, le temps avait passé, il fallait tourner la page...

À quelque chose, malheur est bon ? Les conséquences du scandale se révèlent diverses. D’une certaine manière, il contribue à la gloire de Jaurès, comme assassiné une deuxième fois. Surtout, l’émotion est telle que le mouvement ouvrier et la gauche dans son ensemble réagissent : motions, protestations, réunions. Une immense manifestation, de la place Victor-Hugo à la maison de Jaurès, réunit le 6 avril vingt à trente fois plus de monde qu’à ses obsèques, intervenues lors de la mobilisation. C’est depuis 1914 la première manifestation parisienne, grondeuse, vivante, internationaliste – une délégation chinoise est particulièrement applaudie – alors que le pays n’est pas encore sorti de l’état de siège et de la mobilisation. Cette fois, l’Union sacrée est vraiment terminée, avec la démission des socialistes commissaires du gouvernement, la fin de bien des illusions sur la concorde sociale possible dans la France de l’après-guerre.

Quant à Villain, son sort ne fut pas trop réjouissant. Malgré divers secours idéologiques ou familiaux, il vivote sans trouver d’emploi stable, boycotté par ses collègues quand son identité est connue. Réfugié à Ibiza, il est tué en septembre 1936 par des antifranquistes dans des conditions demeurées obscures.

Gilles Candar

Historien, président de la société d’études jaurésiennes

 

Lire aussi:

"Le socialisme de Jean Jaurès: humaniste, internationaliste, républicain, révolutionnaire! - par Ismaël Dupont

Injustice. 29 mars 1919, l’assassin de Jaurès est acquitté (Gilles Candar, l'Humanité, 29 mars 2019)
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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 07:00
Pour que vive L'Humanité - message de soutien de Catherine Clément, philosophe et poète

Elève de Claude Levi-Strauss, membre du PCF jusqu'en 1981, sœur de Jerôme Clément, spécialiste de l'Inde et de la mythologie hindoue, chroniqueuse à France Culture, Catherine Clément est une des grandes voix de la radio et du monde intellectuel français. Son soutien à L'Humanité et ce qu'elle dit du rôle du Parti Communiste en France mérite d'être entendu. 

Catherine Clément, philosophe et romancière

Ce pays a besoin d’un Parti communiste fort comme la balance de la Justice a besoin de deux plateaux. Et la presse française, déjà très capitalisée, a besoin de l’Humanité pour lui donner de la gravité. L’Huma leste le reste du paysage éditorial ; c’est un repère. On le voit bien en ces temps d’aventurisme extrême, qui dispersent la gauche française à tous les vents. Que trouve-t-on dans l’Humanité ? Un regard aigu sur la France, complété par un regard géopolitique informé sur l’ensemble du monde, d’autant plus nécessaire en période de changements profonds. Que trouve-t-on dans l’Humanité ? L’expression d’une politique culturelle forte ouverte sur les créateurs avant tout – c’est l’un des poinçons de l’Huma, une part essentielle de son identité. Que trouve-t-on dans l’Humanité ? La langue française. J’ai été longtemps communiste ; jamais je n’ai tant appris sur mon pays. Que trouve-t-on dans l’Humanité ? Une fidélité à la France et à sa résistance. Le journal communiste doit être sauvegardé, car c’est une part de notre patrimoine.

Pour que vive L'Humanité - message de soutien de Catherine Clément, philosophe et poète
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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 06:34
Photo Ouest-France, Lorient: Philippe Jumeau, secrétaire départemental du Morbihan, porte-parole PCF Bretagne, élu à Lanester, avec Bruno Darrhéville, secrétaire de section PCF Hennebont

Photo Ouest-France, Lorient: Philippe Jumeau, secrétaire départemental du Morbihan, porte-parole PCF Bretagne, élu à Lanester, avec Bruno Darrhéville, secrétaire de section PCF Hennebont

Philippe Jumeau et Bruno Dharreville, membres du PCF, ne veulent pas d’un enseignement à plusieurs vitesses. Ils invitent à en débattre le 3 avril.

Lycéens, parents, enseignants sont invités à en débattre le mercredi 3 avril à Lanester, lors d’une soirée-débat autour de la loi Blanquer et Parcours Sup. Pour décrypter et surtout y voir plus clair, le sénateur (PCF), vice-président de la commission culture et éducation, Pierre Ouzoulias, répondra aux questions que nombre de familles de lycéens se posent aujourd’hui. Le sénateur est l’invité de Philippe Jumeau, secrétaire de la fédération PCF 56 et Bruno Dharreville, enseignant et secrétaire de la section d’Hennebont.

« Avec la loi Blanquer et l’établissement de Parcours Sup, nous assistons à l’instauration d’un tri social des élèves, tempêtent les deux hommes. Avec cette réforme, les portes vont s’ouvrir plus facilement pour les plus favorisés. Elle met également la pression sur les élèves et leurs familles qui ont un mal fou à s’y retrouver. Des lycéens qui, dès la seconde, se retrouvent confrontés à des niveaux plus élevés ».

Trop d’inégalités

Quelle alternative alors ? « Un meilleur accompagnement afin que les lycéens opèrent les bons choix, analyse Bruno Dharreville. Mais, là encore, les CIO (centres d’information et d’orientation) étant désormais passés sous la compétence des Régions, c’est devenu plus complexe. Avec moins de conseils aux élèves, vers qui les familles vont-elles se tourner ? Vers le coaching privé ? Tout le monde ne peut s’offrir de tels services ».

Autre inquiétude ; «  celle de l’élève qui, en fonction de l’établissement où il se trouve, devra motiver sa demande sans être sûr d’être admis dans la filière souhaitée. Avec cette réforme, la « valeur » de l’établissement va primer. Là encore, on accentue les inégalités ».

Rencontre-débat avec Pierre Ouzoulias, mercredi 3 avril à 20 h à la Médiathèque de Lanester, rue Jean-Paul-Sartre. Entrée libre.

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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 06:26
Parlement européen: nouvelles victoires pour la culture (Marie-Pierre Vieu, 28 mars 2019)
 
Parlement européen :
nouvelles victoires pour la culture !
 
Jeudi 28 mars, ont été adoptés au Parlement européen deux programmes importants faisant suffisamment exception à la litanie libérale pour être notés et considérés comme une double victoire.
 
La première victoire, c’est la demande de doublement de la dotation d’Europe créative, - une revendication portée par le PCF - qui pourrait voir son budget passer de 1,46 milliard à 2,806 milliards d’euros. Les aides aux secteurs de la culture et de la création pour tirer parti des atouts de l’ère numérique et de la mondialisation et pour leur permettre un accès à de nouveaux publics pourraient ainsi être renforcées. Et ce serait une excellente nouvelle pour les 2.500 artistes et professionnels de la culture, 2.000 cinémas, 800 films et 4.500 traductions de livres qui pourraient être impactés.
 
La deuxième victoire, c’est la demande de triplement du budget alloué au programme ERASMUS (30 milliards d’euros) et de suppression du mécanisme de garantie de prêts qui enferment les étudiants dans une logique de remboursement délétère. Bien entendu, il reste à batailler aux niveaux de la Commission européenne et du Conseil de l’Europe pour que ces avancées soient vraiment prises en compte dans les programmes finaux.
 
La culture et l’accès à la connaissance ne peuvent être considérés comme de simples suppléments d’âme de la construction européenne mais doivent être au cœur du projet européen. La coopération culturelle et la défense farouche de la diversité européenne sont des horizons tangibles qui, une fois n’est pas coutume, nous laissent entrevoir les bases d’une Europe à taille humaine et écologique. Continuons le combat !
Parlement européen: nouvelles victoires pour la culture (Marie-Pierre Vieu, 28 mars 2019)
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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 21:05
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)

PCF Morlaix, Lanmeur.

Lundi 25 mars 2019 :

Distribution du "A cœur ouvert" le journal de la Commission santé protection sociale du PCF, édition bretonne spécial EHPAD avec des articles de nos candidats aux européennes Cindérella Bernard (52) et Christelle Dumont (56) à l'hôpital de Morlaix avec les Camarades de Morlaix, Lanmeur, Plougasnou, Carantec.

Photos prises par Mikaël Seillé.

et

Mardi 26 mars : distribution de Flyers « Elections Européennes » à Pleyber Christ et sur le marché de Plougasnou

 

D'autres distributions sont programmées.

 

- Jeudi 28 mars : distribution sur la commune de Plounéour Menez

Un rendez-vous est fixé à 10 h devant la mairie de la commune.
 

- Mercredi 3 avril : distribution sur la commune de Plourin les Morlaix

Un rendez-vous est fixé à 9 h 30 devant la mairie de la commune.

 

- Jeudi 4 avril : distribution sur la commune du cloître Saint Thégonnec

Un rendez-vous est fixé à 10 h devant la mairie de la commune.

Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
Les militants du PCF présents à l'hôpital de Morlaix le lundi 25 mars pour aller à la rencontre des usagers et distribuer le A coeur ouvert Bretagne de mars 2019 (photos Mikaël Seillé)
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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 20:50
Les Migrations aujourd’hui : du mythe à la réalité - Jeudi Rouge du PCF à Quimperlé le jeudi 28 mars avec Catherine Withold de Wenden
"Les Migrations aujourd’hui : du mythe à la réalité"

JEUDI 28 mars 18H30

Espace Benoîte Groult
3 avenue du Coat Kaër à Quimperlé
salle Isole

Le réseau « Partage des savoirs », animé notamment par les communistes du Pays de Quimperlé organise depuis le mois d’octobre 2018, chaque dernier jeudi du mois, « Le Jeudi Rouge », une rencontre débat sur un thème choisi.

Le 28 mars prochain, nous accueillerons Catherine Wihtol de Wenden, spécialiste reconnue des migrations internationales.

Directeur de recherche au CNRS, expert auprès du Haut Commissariat des
Nations Unies pour les réfugiés, elle enseigne également à l’ Institut d’Etudes Politiques.

Les questions migratoires sont au cœur de notre époque et représentent un véritable défi mondial. Nous en connaissons les principales raisons structurelles : inégalités sociales et territoriales, pauvreté, captation des richesses par une poignée d’ individus, conflits, persécutions religieuses, ethniques, politiques, sexuelles. Auxquels s’ajoutent les dérèglements climatiques ; la montée des eaux, l’appauvrissement des terres. Si le droit à la mobilité est reconnu par la déclaration des droits de l’homme, les migrations forcées ne cessent d’augmenter.

Mais qu’en est il réellement de ces migrations ? Quelle est leur ampleur ?
Menacent elles vraiment « nos » sociétés comme certains groupes poli
tiques nous le répètent à longueur d’antenne et de déclarations ?

Audelà de nos engagements et de notre solidarité avec les exilés, les réfugiés nous avons pensé indispensable de conforter la connaissance fine de ce phénomène mondial qui est, faut il le rappeler, indissociablement lié à l’histoire de l’humanité.

Catherine Wihtol de Wenden a bien voulu répondre favorablement à notre invitation et à mettre à la disposition de toutes et tous le résultat de ses travaux .

Analyses, données factuelles, objectivation sociologique, approche politique et géopolitique nous permettront d’intervenir plus efficacement dans les débats en cours et de déconstruire tout ou partie de théories souvent faites de bric et de broc.

Notre invitée présentera ses derniers ouvrages de 18h à 18h30 avant la
conférence débat prévue de 18h30 à 20h30.

 

Et la vidéo de la dernière conférence des Jeudis Rouges du PCF à Quimperlé avec Nasser Mansuri Guilani: "La Mondialisation à l'Usage des Citoyens "

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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 20:39
Parce qu'une femme de 73 ans ne devrait pas se retrouver à l'hopital à l'issue d'une manifestation, Ian Brossat était présent hierr avec les députés Fabien Roussel et Stéphane Peu au rassemblement pour protester contre le sort réservé à Geneviève Legay.

Parce qu'une femme de 73 ans ne devrait pas se retrouver à l'hopital à l'issue d'une manifestation, Ian Brossat était présent hierr avec les députés Fabien Roussel et Stéphane Peu au rassemblement pour protester contre le sort réservé à Geneviève Legay.

Ouest-France: Eviction de Ian Brossat et du PCF de la liste des candidats aux élections européennes - courrier de Philippe Jumeau, porte-parole régional PCF Bretagne, à Ouest-France
Ouest France présente les listes aux européennes dans ses pages nationales. Comme par hasard, il n'est pas fait mention de la liste du PCF conduite par Ian Brossat... Ca suffit ce mépris ! #PasSansNous

Ouest France présente les listes aux européennes dans ses pages nationales. Comme par hasard, il n'est pas fait mention de la liste du PCF conduite par Ian Brossat... Ca suffit ce mépris ! #PasSansNous

Comme chaque matin, j’ouvre l’édition du jour de votre journal et en page 4 France, je vois un court article « Européennes : la grille de départ est complète ».

Je le lis deux fois et je constate amèrement que Ian Brossat tête de liste du PCF n’y figure pas ! Or , il est indiqué entre parenthèses que « la grille de départ »énoncée est « pour les principaux partis ».

Donc, 2 groupes parlementaires, 3 députés européens sortants, plus de 8 000 élu.e.s, 60 000 adhérent.e.s à jour de cotisation, ça ne caractérise pas pour Ouest-France, un des principaux partis. D’autre part, une liste pour les élections européennes, dont 50 % des candidat.e.s sont des ouvrier.e.s, salarié.e.s du privé comme du public, ça ne semble pas être important à souligner.

Si vous vous appuyez sur les sondages qui nous octroient 3 % d’intentions de vote, dans votre liste, d’autres sont à la même hauteur.

Pour l’heure, Dupont-Aignan, Gluksmann, Jadot, Hamon n’ont pas de représentation parlementaire équivalente à la nôtre.

Donc que faut-il comprendre sur cette volonté d’invisibilité systématique du  PCF ?

Samedi 16 mars, Fabien Roussel, accompagné de plusieurs de nos parlementaires a remis, 10 propositions du PCF à Edouard Philippe, (cf PJ) pour abonder les conclusions à venir du « Grand débat ». Pas une ligne dans vos colonnes ne serait-ce que pour signaler ce fait.

Il a fallu une bataille ardue pour obtenir de France 2 que Ian Brossat figure parmi les invité.e.s de « l’émission politique » du 4 avril !

Les communistes sont très attachés à la pluralité des idées et au pluralisme de la presse. Il apparaitrait donc normal que cesse cet ostracisme vis-à-vis du PCF.

Je reste à votre disposition pour poursuivre l’échange. Et je trouverais juste que soit corrigée la liste des principaux partis annoncée aujourd’hui, comme je demande à ce que mon point de vue figure dans la prochaine page « Courrier des lecteurs »

Bien cordialement

Philippe Jumeau

Porte-parole régional du PCF Bretagne

Secrétaire départemental du PCF 56

Philippe Jumeau à la fête de l'Huma Bretagne 2018, avant l'intervention de Ian Brossat

Philippe Jumeau à la fête de l'Huma Bretagne 2018, avant l'intervention de Ian Brossat

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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 20:25
Violences envers les roms : le PCF condamne les violences racistes et appelle à la solidarité (27 mars 2019)

Violences envers les roms : le PCF condamne les violences racistes et appelle à la solidarité

Depuis lundi, de fausses informations sur des rapts d’enfants ont conduit à des incitations à la haine sur les réseaux sociaux et à des violences envers les roms dans plusieurs villes d'Île-de-France engendrant une vingtaine d'interpellations.

Le PCF condamne fermement ces violences basées sur des stéréotypes racistes qui n'ont aucune place dans notre pays.

Les populations roms, stigmatisées, isolées, dans une précarité extrême, sont une fois de plus victimes de stéréotype racistes et désignées comme boucs émissaires de la crise sociale du pays.

De la même manière que nous nous sommes mobilisés contre les actes antisémites et de haine contre les musulmans ces dernières semaines, le PCF condamne fermement ces incitations à la haine et les violences envers les roms auxquelles elles conduisent. Il appelle à la solidarité avec les Roms et à une mobilisation nationale contre le racisme sous toutes ces formes pour déconstruire les stéréotypes racistes et agir pour l'égalité et une reconnaissance de la citoyenneté des roms comme nous nous y attachons quotidiennement dans les municipalités à direction communiste.

Parti communiste français,

Paris, le 27 mars 2019.

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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 16:07
26 mars - Les députés communistes ont voté contre la loi santé du Gouvernement
Les députés communistes ont voté contre la loi santé du Gouvernement !

L'Assemblée nationale a adopté hier le projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé. (349 députés ont voté pour, 172 députés ont voté contre et 40 députés se sont abstenus. voir le scrutin) Les députés communistes ont voté contre ce texte. Dans l'explication de vote du groupe, Alain Bruneel, député du Nord accuse le gouvernement de s'enfermer dans ses certitudes et dans sa logique financière. Lire son intervention en intégralité

M. Alain Bruneel. Lors de la présentation du plan « ma santé 2022 », en septembre 2018, le Président de la République a déclaré : « Notre système de santé ne souffre pas d’abord d’un problème de sous-financement, il pêche par un vrai handicap d’organisation. » Madame la ministre, vous vous êtes donc engouffrée dans cette logique consistant à organiser et à transformer le système de santé. Pourtant, vous êtes régulièrement interpellée par des personnels soignants éreintés et épuisés, qui vous demandent seulement des moyens matériels et humains.

Ces cris de révolte et de colère, les mêmes paroles de ce personnel épuisé, les parlementaires communistes n’ont cessé de les entendre dans le cadre de leur tour de France des hôpitaux et des EHPAD qui comportait plus de cent trente visites d’établissements où se sont fait entendre une même souffrance et un même sentiment de ne plus pouvoir exercer son métier correctement.

Madame la ministre, vous n’avez cessé de répéter que ce projet de loi n’était qu’une « brique » dans la transformation globale du système de santé. Une seule brique. Mais, en attendant les autres briques, les fondations du système de santé continuent de s’effriter, jour après jour. Comme toujours, il y a des effets d’annonce et un semblant de discussion, mais rien ne traite de l’urgence et de la situation gravissime dans laquelle est plongé notre système de santé. Les parlementaires communistes ne cessent d’alerter le Gouvernement sur cette situation qui est aujourd’hui intenable. Vous répondez « ma santé 2022 », mais nous sommes en 2019. Alors ma question est simple et directe : que faisons-nous en attendant ? Nous regardons les brancards passer, chargés de patients désemparés ? (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et FI. – Mme Gisèle Biémouret applaudit également.)

Abrogation du numerus clausus, recertification des médecins, nouvelle organisation territoriale des soins, élargissement du soin à distance : les ordonnances qu’annonce le projet de loi ne sont pas médicales, elles sont, encore une fois, gouvernementales. Le rôle des parlementaires est bafoué. Comme pour la réforme de la justice, ou encore d’autres réformes, vous nous demandez notre avis sur des articles d’un projet de loi, mais lorsque nous posons des questions sur le contenu de certaines dispositions, quand nous souhaitons avoir des réponses claires à des interrogations légitimes, vous nous répondez que ce contenu sera, en grande partie, précisé par décrets et ordonnances. Circulez, mesdames et messieurs les députés, il n’y a rien à voir, et, surtout, laissez-nous faire, on s’occupe de tout ! (Mme Caroline Fiat applaudit.)

C’est inquiétant pour la démocratie, et cela témoigne d’une démarche constante de la majorité. Travailler dans de telles conditions, se faire soigner dans de telles conditions, ce n’est plus possible. Je pense souvent aux propos du Premier ministre s’adressant aux soignants du service des urgences d’Aulnay-sous-Bois. Il leur avait déclaré qu’il n’était pas magicien.

M. Laurent Furst. C’est vrai !

M. Alain Bruneel. Effectivement, nous n’avons pas besoin d’illusions, puisqu’il s’agit bien, ici et maintenant, de réalité et de souffrance. Dans ce projet de loi, vous prenez des décisions qui auront des effets d’ici à quelques années. Madame la ministre, les parlementaires communistes ont déjà eu l’occasion de vous dire à de nombreuses reprises que c’est tout de suite qu’il faut changer les choses, c’est tout de suite qu’il faut donner les moyens, c’est tout de suite qu’il faut agir ! (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)

Parce que c’est maintenant que les soignants ont besoin d’avoir des conditions de travail dignes dans un pays comme le nôtre. Certains hôpitaux sont sous perfusion, d’autres en soins palliatifs. C’est maintenant qu’ils ont besoin de matériels, de renforts humains.

Parce que c’est maintenant qu’il est urgent de rétablir des lits pour que les patients puissent être accueillis dans des conditions décentes. En dix ans, 100 000 lits ont été supprimés pour économiser 7 milliards d’euros. (M. Jean-Paul Dufrègne, M. Hubert Wulfranc et Mme Muriel Ressiguier applaudissent.)

Parce que c’est maintenant que les services d’urgences sont engorgés et que les soignants font face à des choix cornéliens en décidant de soigner le plus urgent de l’urgence. Parce que c’est maintenant que nous assistons à l’augmentation des maladies chroniques, au vieillissement de la population, au renoncement aux soins. Parce que c’est maintenant que, dans certains hôpitaux, on ne peut plus assurer des examens médicaux faute de matériels. Parce que c’est déjà maintenant que des femmes accouchent sur le bord des routes ou dans des ambulances car leur maternité a été fermée. Parce que c’est maintenant que vous ne répondez pas aux cris d’alerte des personnels hospitaliers, et parce que c’est aussi maintenant que vous ne cessez d’attaquer le service public de la santé et la sécurité sociale.



Les drames humains se multiplient, et vous continuez à vous enfermer dans vos certitudes et dans votre logique financière. Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine votera bien évidemment contre ce projet de loi, et nous vous demandons de revoir votre copie de toute urgence. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe FI.)

M. Jean-Paul Dufrègne. Bravo !

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