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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 15:01
Des manifestants protestaient ce dimanche 11 septembre à Lannion, contre les travaux d’extraction entamés par la Compagnie armoricaine de navigation (CAN)

Des manifestants protestaient ce dimanche 11 septembre à Lannion, contre les travaux d’extraction entamés par la Compagnie armoricaine de navigation (CAN)

L'extraction de sable suspendue dans la baie de Lannion
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/extraction-de-sable-segolene-royal-peut-elle-sauver-la-baie-de-lannion-598311.html

Article de La Tribune, Dominique Pialot - 13 septembre 2016

Alors que le tribunal administratif de Rennes avait rejeté lundi dernier le recours déposé par plusieurs communes de la baie et une association environnementale pour demander la suspension des arrêtés autorisant l'extraction de sable coquillier en Baie de Lannion (Côtes d'Armor), la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) a annoncé mardi qu'elle suspendait ses activités dans la baie.

Dans un communiqué, elle explique que "la CAN, dans un souci d'apaisement, décide de suspendre ses prélèvements jusqu'au prochain comité de suivi début novembre". Cette décision fait suite à l'annonce lundi par Ségolène Royal du lancement d'une inspection sur les conditions du chantier. En fonction des conclusions qui en seront tirées, le ministère de l'Environnement pourrait intervenir auprès du préfet sur l'opportunité de poursuivre le chantier.

Dimanche, plusieurs milliers de personnes (3.800 personnes, selon la police, 5.000, selon les organisateurs) avaient convergé à Lannion. Ce sable est destiné à faire baisser l'acidité des terres agricoles en remplacement du maërl, une algue fossilisée naguère utilisée et désormais protégée. Les opposants au projet, parmi lesquels des pêcheurs inquiets des conséquences de ces travaux, brandissaient dimanche des pancartes proclamant " Non au pillage, dune à défendre !", "Ne restez pas la tête dans le sable, sauvez-le !".

Les pêcheurs inquiets des conséquences

La Compagnie armoricaine de navigation (CAN), filiale du groupe Rouiller (spécialiste de l'extraction et le transport de matériaux siliceux issus de gisements marins) qui porte le projet depuis 2010, avait obtenu l'autorisation d'extraction en avril 2015.

La zone concernée, une dune sous-marine indispensable à la pêche selon les professionnels, représente une superficie de 4 kilomètres carrés environ. Selon le collectif citoyen "Peuple des dunes en Trégor", qui regroupe plusieurs dizaines d'associations et de fédérations, cette dune abrite en effet de nombreuses espèces de poissons. La concession est accordée pour une durée de 15 ans et le volume d'extraction est limité à 250.000 m3 par an.

Travaux d'extraction entamés de nuit

C'est le ministre de l'Économie de l'époque, Emmanuel Macron, qui avait accordé l'autorisation, mais il n'en a pas moins dénoncé les méthodes de la CAN. Celle-ci a en effet démarré l'extraction dans la nuit de mardi à mercredi, au lendemain même du rejet du recours. "Il n'est résolument pas acceptable de commencer l'exploitation à la sauvette", avait déclaré samedi Emmanuel Macron dans un entretien téléphonique avec l'AFP, préconisant "d'attendre, de suspendre le démarrage de l'extraction, d'ici la décision définitive du tribunal", puisque les opposants ont décidé de faire appel de la décision du tribunal administratif de Rennes devant le Conseil d'Etat.

Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor, a également fustigé cette façon de procéder : « Le fait de commencer en pleine nuit, c'est des méthodes de voyous. »

>> Voir aussi l'extrait du documentaire "Le sable : Enquête sur une disparition" par Arte.

Ségolène Royal propose son aide pour l'appel devant le Conseil d'Etat

De son côté, Ségolène Royal, qui a déjà qualifié cette décision de "grave écologiquement", avait rencontré les opposants lundi au ministère de l'Environnement.

"Je ne peux pas suspendre l'extraction, parce que c'est une compétence qui relève du ministre de l'Industrie, a indiqué la ministre dimanche soir sur BFM TV. Mais je vais aider les associations et les élus à charpenter leur appel devant le Conseil d'Etat, je l'ai déjà fait une fois pour un autre site qui était gravement menacé", a-t-elle précisé. "Je vais leur donner les arguments pour qu'ils gagnent ce recours."

La ministre aura peut-être plus de poids dans ce dossier que dans celui des « boues rouges » (en réalité des résidus issus de l'extraction de l'alumine et incolores depuis quelques mois) déversées par la société Alteo en Méditerranée au large de Cassis. Comme elle l'a rappelé dans l'émission Thalassa diffusée le 2 septembre, elle n'avait alors pas obtenu gain de cause face au Premier ministre Manuel Valls.

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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 14:10

Rien de nouveau dans l'Hexagone : les actionnaires toujours à la fête .

http://www.humanite.fr/alstom-letat-complice-de-limpuissance-publique-615568

Alstom : l'Etat complice de l’impuissance publique

SÉBASTIEN CRÉPEL, MARION D’ALLARD, OLIVIER MORIN ET LOLA RUSCIO

MARDI, 13 SEPTEMBRE, 2016

L'HUMANITÉ

Après l’annonce du projet de fermeture de l’usine de trains franc-comtoise, l’Élysée ordonne à ses ministres de plancher sur une solution qui ménage les actionnaires privés de l’entreprise, en écartant toute idée de nationalisation.

Regardez où je veux aller, ne vous occupez pas de savoir comment j’y parviendrai… ou pas. En substance, c’est ce que le gouvernement a annoncé, hier, au sortir de la réunion ministérielle de crise convoquée à l’Élysée après le choc provoqué par la décision d’Alstom de fermer son site de fabrication de trains de Belfort (Territoire de Belfort), sacrifiant 400 emplois sur 480. François Hollande a fixé « un objectif », celui de « faire en sorte qu’à Belfort les activités ferroviaires soient maintenues », a déclaré Michel Sapin après l’entrevue.

De stratégie industrielle de long terme et des moyens de garantir l’intérêt national dans la gestion d’Alstom, qui vit en bonne partie de la commande publique et dont l’État détient 20 % du capital, il n’a pas été question à l’Élysée, hier. Encore moins de prendre le contrôle de tout ou partie de l’entreprise, le nouveau secrétaire d’État à l’Industrie, Christophe Sirugue, ayant d’emblée exclu toute montée de l’État au capital.

Le ministre de l’Économie et des Finances a reçu pour mission de « travailler avec les élus, les organisations syndicales, la direction d’Alstom et l’ensemble de ceux qui, en capacité de passer un certain nombre de commandes en France, peuvent permettre d’assurer le plan de charge qui permettra de sauver » le site d’Alstom Belfort. En clair, l’État s’engage à réunir autour d’une même table l’ensemble des acteurs concernés pour assurer les commandes qui font défaut à l’usine. « Il y a des procédures d’appel d’offres. Nous allons simplement expliquer que notre intérêt commun, à la SNCF, à la RATP, aux régions, c’est de maintenir une filière ferroviaire forte », a expliqué le secrétaire d’État à l’Industrie. Une rustine qui débouchera peut-être sur un sursis bienvenu pour les employés de l’usine, mais très insuffisante, et qui résume à elle seule la doctrine du pouvoir en matière d’économie : temporiser plutôt que de prendre des décisions structurelles qui pourraient contrarier les intérêts des actionnaires privés, dont Bouygues, deuxième actionnaire après l’État avec 8 % du capital, suivi d’un ensemble de banques et de fonds d’investissement européens et américains détenant à eux tous la plus grosse part du gâteau.

Les salariés, eux, ne seront guère rassurés, échaudés par les précédents dans ce dossier. « Ce n’est qu’un objectif, on en prend acte, mais ce n’est pas suffisant, réagit Eddy Cardot, délégué CGT du personnel d’Alstom Belfort. On veut des choses concrètes de la part du gouvernement, comme des garanties qui assurent le maintien de l’activité à Belfort et de ses emplois. Pour le moment, il s’agit uniquement de paroles. »

La responsabilité d’Emmanuel Macron mise en cause

Et des belles paroles, les ouvriers de Belfort en ont déjà entendu. N’est-ce pas Emmanuel Macron, sévèrement mis en cause depuis hier et qui se dédouane aujourd’hui de toute responsabilité, qui avait déjà fixé le 28 mai 2015 comme ministre de l’Économie, avec les mêmes mots que François Hollande aujourd’hui, l’« objectif » (sic) de « zéro licenciement et des perspectives de redémarrage pour Alstom Transport » ? Celui qui a démissionné depuis du gouvernement était alors venu assurer les salariés de l’usine du soutien de l’État à l’occasion du découpage de la branche énergie du groupe pour la revendre au géant américain General Electric, privant Alstom de 70 % de son activité. Déjà menacés d’un plan social, les ouvriers avaient entendu le ministre leur vanter les « perspectives à court terme du marché » du TGV du futur de la SNCF, avec la commande de 400 rames, « 200 à l’international, 200 en France », et promettre 150 millions d’euros d’investissement…

Depuis l’annonce de la fermeture du site, la gêne du gouvernement est palpable dans ce dossier. La déclaration de Manuel Valls, dimanche, critiquant la « méthode inacceptable » d’Alstom, qui n’aurait pas informé préalablement l’État actionnaire de sa décision – ou plutôt : de sa volonté de rendre publique la décision, connue de longue date et attendue de tous, selon de nombreux connaisseurs du dossier –, résonne comme un aveu. Celui du choix délibéré de laisser sacrifier un fleuron de la construction ferroviaire, à rebours de toutes ses déclarations antérieures.

Le premier ministre a beau faire mine d’être tombé de sa chaise en apprenant le projet de fermeture de l’usine, l’État était au courant depuis longtemps : « Le plan a même été évoqué avec Bercy il y a plus d’un an mais il fallait laisser passer les élections régionales » de fin 2015, rapporte une source chez Alstom citée par le Journal du dimanche. « Cela fait trois ans qu’Alstom pose le cas de Belfort sur la table », confirme-t-on à demi-mot à Bercy, en évoquant un carnet de commandes n’allant pas au-delà de 2018. La précipitation de l’annonce et l’ampleur des réactions politiques ont finalement contraint François Hollande à réagir. Surtout après que l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, qui a laissé fermer ArcelorMittal à Gandrange contre toutes ses promesses, pose de nouveau en candidat qui ne « laisse pas tomber » les ouvriers… Mais aussi après les demandes qui montent à gauche d’aller jusqu’à la nationalisation, venant du PCF, du Parti de gauche ou de Jean-Pierre Chevènement.

Nonobstant les singularités du dossier Alstom, l’affaire a pourtant un goût de déjà-vu. Plus qu’une absence de volonté d’agir, c’est un déni idéologique que porte le gouvernement, et qui remonte au début du quinquennat, avec le refus de Jean-Marc Ayrault, alors premier ministre de François Hollande en 2012, de nationaliser, même temporairement, l’usine sidérurgique d’ArcelorMittal de Florange. Un refus qui se justifiait d’autant moins sur le plan industriel qu’un rapport des affaires juridiques de Bercy affirmait que « la nationalisation sembl(ait) l’outil le plus adapté pour éviter la fermeture des hauts-fourneaux et permettre la sauvegarde de l’emploi ». La raison, Jean-Marc Ayrault l’a avouée sous cette interrogation : « Comment fera-t-on pour refuser aux salariés des chantiers de Saint-Nazaire ou à ceux de Petroplus une nationalisation que l’on aura acceptée pour Florange ? » Et tant pis pour l’enterrement des promesses de campagne de sauver le site…

Alstom fait le choix de délocaliser sa production

Le raisonnement vaut aujourd’hui pour Alstom, qui mène sa barque au gré des intérêts de ses actionnaires et de la croissance de ses bénéfices, avec la complicité active de l’État. « Nous ne savons pas où la direction d’Alstom amène le groupe. Nous n’avons aucun document, aucune information quant à la stratégie industrielle », dénonce Daniel Dreger, secrétaire adjoint CGT du bureau du comité de groupe européen. Mais pour le syndicaliste, derrière ce manque de transparence se cache surtout la volonté de la direction de « dégraisser », de tailler dans ses effectifs en France pour les gonfler ailleurs, là où Alstom, depuis plusieurs années, a fait le choix de délocaliser ses chaînes de production, sans que l’État n’y trouve rien à redire. Pologne, Afrique du Sud, Inde, Maroc… « La stratégie du groupe, c’est fabriquer de plus en plus dans les pays émergents et à moindre coût », résume le délégué CGT du personnel Eddy Cardot. Et de détailler : « Alstom a construit une usine ultramoderne au Kazakhstan, pour la fabrication des locomotives à traction lourde (transport de marchandises – NDLR). C’est autant de matériel que nous ne construirons plus sur le site de Belfort. »

Cette politique de délocalisation s’applique tout autant pour le marché domestique français que pour les commandes à l’export. Dans ces conditions, invoquer la baisse de commandes dans l’Hexagone a bon dos, même si elle est une réalité, fruit conjugué de l’austérité imposée au plan national et de celle décidée localement par certains exécutifs de collectivités enclins à serrer la vis de l’investissement public. Mais la raréfaction des commandes s’ajoute alors à une politique maison qui privilégie la construction hors de France. Par exemple, pour un train Régiolis (TER fabriqué par Alstom sur son site alsacien de Reichshoffen), 80 % des matériaux sont achetés à des sous-traitants dont seulement 40 % sont installés en France. « Une partie de cette fabrication pourrait tout à fait être relocalisée et prise en charge par Alstom », estime Daniel Dreger. À condition de faire le choix de maintenir l’emploi au détriment du profit de court terme. Car, comme le confirme le syndicaliste, « l’usine Alstom en Pologne tourne 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 avec des salariés beaucoup moins payés que nous ».

mobilisation citoyenne pour sauver alstom

Une pétition a été mise en ligne sur la plateforme change.org, vendredi dernier, pour soutenir les 480 salariés menacés par la fermeture du site de l’usine Alstom d’ici à 2018, à Belfort. Plus de 6 000 personnes l’ont déjà signée, à l’heure où nous écrivons ces lignes. Lancée par le député maire de Belfort Damien Meslot (LR), le sénateur maire de Beaucourt Cédric Perrin et le président du conseil départemental du Territoire de Belfort Florian Bouquet, elle est adressée au PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge, et au président de la République. «La fermeture du site de Belfort n’est donc pas qu’une mauvaise nouvelle pour notre région mais aussi un coup dur porté à l’industrie française», peut-on lire sur le site de la pétition. En parallèle, une manifestation est organisée dans les rues de la cité du Lion, ce jeudi.

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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 05:22

Voilà où mènent les logiques libérales de désengagement financier de l'Etat. Les plus vulnérables sont toujours les plus sacrifiés sur l'autel de l'austérité. C'est tout simplement lamentable! Ci-joint, cet article de 20 minutes.

EDUCATION L’Association des paralysés de France accuse le gouvernement de « sacrifier l’emploi des personnes en situation de handicap »…

Entre la sécurité et l’insertion des personnes handicapées, le gouvernement semble avoir choisi. Les universités ont en effet été autorisées à ne pas verser la totalité de leur contribution à ce fonds,le FIPHFP. . Or cette mesure a justement permis au gouvernement de dégager 30 millions d’euros pour assurer la sécurité dans l’enseignement supérieur face au risque terroriste. Malin, à défaut d’être solidaire.

Tous les employeurs publics employant moins de 6 % de personnes handicapées doivent normalement contribuer à ce fonds. Selon l’Association des paralysés de France (APF), qui dénonce ce tour de passe-passe, les universités sont à 1,6 %.

« Main basse du gouvernement »

En 2016, elles vont donc payer moins qu’elles ne le devraient : « la dérogation a été reconduite pour cette année », précise-t-on au ministère de l'Education. Le gouvernement assure que la mesure ne « pénalise pas l’emploi des personnes handicapées ».

Pour l’APF, cette « nouvelle main basse du gouvernement » va au contraire « se faire au détriment des droits des personnes en situation de handicap ». « Ce gouvernement ne cesse de remettre en cause les moyens alloués à l’emploi » de ces personnes, poursuit l’association.

Un budget à la baisse

De son côté, l’ancienne secrétaire d’Etat Marie Anne Montchamp, présidente du club Entreprises & handicap, a déploré un « coup préjudiciable » au FIPHFP. « La politique d’emploi en faveur de nos compatriotes handicapés ne peut en aucune façon être la variable d’ajustement des autres politiques publiques », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

En 2015, les dépenses du FIPHFP se sont élevées à 160 millions d’euros, en baisse de 12 % par rapport à 2014. Les contributions des employeurs ont baissé de 41 % à 126 millions d’euros, selon le dernier bilan.

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 20:27

Vous trouverez en pièce jointe le communiqué de l'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaire du Finistère, réunie jeudi 8 septembre dernier à Brest.

L'action prendra la forme de rassemblements sur 4 lieux dans le Finistère:

Brest: à 12 devant la Sous-préfecture

Quimper: à 12 heures devant la Préfecture

Morlaix: à 11h30 place de la Mairie

Quimperlé à 10h30 stade Jean Charter

Communiqué de l’intersyndicale Cgt, Fo, Fsu, Solidaires du Finistère

Un mauvais projet de loi devient une mauvaise loi !

Le 15 septembre : dans la rue pour l’abrogation !

La loi Travail n’est pas bonne pour les salarié-e-s et les jeunes.

Alors que le chômage et la précarité augmentent, en affaiblissant les conventions collectives au profit des accords d’entreprise, cette loi va engendrer davantage de flexibilité et de précarité et remettre en cause nombre d’acquis sociaux. L’emploi, les salaires et les conditions de travail restent des préoccupations majeures pour les citoyen-ne-s.

La stabilité et la qualité des emplois sont non seulement gage de progrès social et de qualité de vie pour les salarié-e-s et les jeunes, mais sont aussi un facteur essentiel de création d’emplois. La loi Travail tourne le dos à cet enjeu !

Tous les pays qui ont fait l’expérience d’une telle réforme du droit du travail (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Allemagne) en mesurent aujourd’hui les conséquences néfastes. Affaiblir le code du travail, c’est affaiblir les droits de tous les salarié-e-s !

Nos organisations vont continuer à exiger l’abrogation de cette mauvaise loi et lutter pour obtenir de nouveaux droits pour toutes et tous. Les organisations dénoncent les faits de répression dont sont aujourd’hui victimes des militant-e-s syndicauxales, des jeunes, des salarié-e-s et des agents publics.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, du Finistère appellent les salarié-e-s, privé-e-s d’emploi, étudiant-es, lycéen-ne-s, retraité-e-s à se mobiliser massivement pour réussir la journée d’action du 15 septembre contre la loi Travail, pour obtenir l’abrogation de cette loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

Morlaix. Loi Travail : l'intersyndicale appelle à manifester jeudi
http://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-loi-travail-lintersyndicale-appelle-manifester-jeudi-4471367

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 16:32

Vingt-cinq Maliens employés par un sous-traitant du BTP ont cessé le travail mercredi. Ils exigent des papiers et leurs fiches de paie. Un grave accident a déclenché leur lutte.

Avenue de Breteuil, dans le chic 7e arrondissement parisien, à quelques kilomètres à pied de la tour Eiffel et de l’esplanade des Invalides. Au no 47, des drapeaux CGT sont suspendus sur le grillage d’un bâtiment. « Traite des êtres humains, travail dissimulé, exploitation, ça suffit ! » peut-on lire sur une banderole. En grève, vingt-cinq travailleurs maliens occupent nuit et jour, depuis mercredi matin, la cour d’entrée du chantier de l’entreprise de bâtiment sous-traitante MT Bat-Immeubles. Avec le soutien de la CGT, ils réclament un contrat de travail, des fiches de paie rétroactives et une régularisation de leur situation.

Un employé s’est grièvement cassé le bras sur son lieu de travail en tombant d’un échafaudage, mardi. La fracture est béante. Ses collègues demandent alors au patron d’appeler au plus vite une ambulance, ce qu’il refuse catégoriquement. « Il voulait l’emmener avec son propre véhicule chez le médecin, témoigne Dabo Sadio, l’un des courageux grévistes. Nous avons refusé et nous avons appelé une ambulance par nos propres moyens. Ce n’est pas normal de ne pas appeler une ambulance ! » Le lendemain matin, sans donner la moindre explication, le patron leur demande de ne plus mettre un pied sur le site.

De fausses fiches de paie et du liquide

Depuis ce coup de massue, la lutte a commencé. Tous sans-papiers, les grévistes demandent la reconnaissance de l’accident de travail de leur collègue et dénoncent le travail dissimulé dont ils sont victimes. À l’exception d’une poignée d’entre eux, qui « sont plus ou moins déclarés », selon Marilyne Poulain, de l’union départementale CGT de Paris, ils reçoivent, en guise de bulletin de salaire, de fausses fiches de paie ou des enveloppes blanches qui contiennent du liquide. La somme frauduleuse frôle les 1 200 euros. Six jours sur sept pour le smic horaire, ils s’activent sur le chantier dans des conditions précaires. « On doit attendre des semaines avant d’obtenir un masque ou des gants. Nous devons aussi acheter nous-mêmes les chaussures de sécurité », dénonce Diaby, le chef d’équipe du chantier, qui œuvre depuis deux mois pour la société.

Derrière la grille, à l’abri des regards, les travailleurs se serrent les coudes sur le piquet de grève, où sont installés des lits de fortune. « Nous sommes plus forts ensemble, ce n’est pas facile mais on est déterminé à aller au bout ! » s’exclame Diaby, qui est arrivé il y a sept ans en France. Pour autant, la lutte n’est pas de tout repos, car le climat est tendu avec l’équipe de sécurité du chantier. Filtrage et inscription systématique de l’identité des personnes à l’entrée, et pas moins de trois agents qui guettent leurs moindres faits et gestes. « Ils nous accompagnent même lorsque nous allons aux toilettes la journée et la nuit, c’est insupportable », rapporte Dabo Sadio.

Maintenant, la première bataille se déroule sur le plan juridique. Le patron de MT Bat-Immeubles doit reconnaître un lien de subordination avec ses employés. La tâche est épineuse. Sur ce chantier, MT Bat-Immeubles travaille en sous-traitance pour la société donneuse d’ordres Capron, spécialisée dans l’entretien et la rénovation d’immeubles, tandis que le maître d’ouvrage est Covéa, une société française d’assurance mutuelle qui réunit la GMF, Maaf et MMA. Sur le plan pénal, le donneur d’ordres est censé vérifier que son contractant n’effectue pas de travail dissimulé.

Les militants cégétistes vont s’appuyer sur le rapport de l’inspectrice du travail, qui s’est rendue sur le chantier suite à l’accident de travail mardi dernier. En parallèle, des dossiers de régularisation ont été déposés à la préfecture de Paris, au ministère du Travail et de l’Intérieur. Plus largement, la CGT a réitéré des demandes de discussions auprès des deux ministères au sujet des travailleurs contraints au travail dissimulé. Car, à l’heure actuelle, la circulaire Valls de 2012 bloque la régularisation administrative des employés au noir.

Mais, déjà, le maître d’ouvrage Covéa met des bâtons dans les roues. Jeudi, l’entreprise a assigné en justice les vingt-cinq employés pour obtenir l’évacuation du site. Les travailleurs risquent d’être expulsés de leur piquet de grève. Cette décision interpelle la cégétiste Marilyne Poulain, pour qui « la société aurait dû être dans une logique de médiation avec les entreprises afin de trouver une issue favorable au conflit social ». Contacté par l’Humanité, le responsable de l’entreprise MT Bat-Immeubles a refusé de communiquer sur la grève.

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 16:17

Discours aux personnalités du monde associatif, syndical, culturel et politique. - Samedi 10 septembre 2016 - Stand national des communistes

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 16:16
Alstom: l'Etat doit prendre toutes ses responsabilités, y compris en nationalisant (PCF)
Un Communiqué du PCF

Après de longues années de recul et d'affaiblissement de cette grande entreprise nationale, la fermeture annoncée de l’établissement d’Alstom Belfort est un désastre pour les 500 salariés. Un désastre pour un territoire qui voit disparaître tout un pan de son histoire ouvrière et industrielle. Elle est symptomatique de l’état catastrophique de l’industrie de notre pays et d’une stratégie de niche qu’a incarné la loi Macron et qui sacrifie la production au bénéfice des services. Notre pays est en train de laisser détruire son savoir faire et sa culture industrielle, et les dégâts peuvent devenir irréversibles.

Sans industrie, la France ne pourra répondre aux besoins humains et au défi des transitions écologiques, urbaines, démographiques et numériques. Comment répondre aux besoins de mobilité, d’aménagement du territoire et de réduction des gaz à effet de serre, sans industrie et production ferroviaires, sans une coopération renforcée répondant aux objectifs de services publics, entre une SNCF libérée des contraintes d’une concurrence stérile et Alstom ?

Notre pays a besoin d’une stratégie nationale de développement basée sur des filières stratégiques, un continuum entre service et industrie, comme de porter en Europe les principes de coopération entre sociétés de transports ferroviaires et industries. C’est pourquoi l’État doit prendre toutes ses responsabilités en empêchant la fermeture du site d’Alstom, y compris en nationalisant Alstom en tant que groupe stratégique pour l’avenir de notre pays.

Le Parti communiste français sera de toutes les initiatives pour empêcher cette nouvelle saignée industrielle.

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 13:20
4000 personnes ont fait un beau vacarme ce dimanche à Lannion. | DAVID ADEMAS

4000 personnes ont fait un beau vacarme ce dimanche à Lannion. | DAVID ADEMAS

Extraction de sable. Vidéos : le grand « vacarme » à Lannion
http://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/extraction-de-sable-le-grand-vacarme-lannion-videos-4468061

Environ 4 000 personnes sont descendues faire du bruit ce matin dans le centre de Lannion pour protester contre l'extraction de sable coquillier de la Can, filiale du groupe Roullier. Retour en vidéo sur quelques discours et sur la grogne des opposants.

À l'appel de nombreuses associations du Trégor, et notamment de « Peuple des dunes de Batz à Bréhat » environ 4 000 personnes ont pris part à la manif de ce matin à Lannion contre l'extraction de sable coquillier.

Entre deux danses bretonnes, des opposants ont pris la parole pour défendre leur baie. Ils s'inquiètent notamment pour les lançons, ces petits poissons qui nourrissent les plus gros, et par contrecoup les pêcheurs et les plaisanciers.

Yannick Corbin, pour Sémaphore Locquémeau a mentionné une étude fournie par la Can et très alarmiste pour la faune. L'avocat de Peuple des dunes a même évoqué la possibilité qu'une bactérie soit« exhumée » par l'extraction et entre dans la chaîne alimentaire du plancton.

Patrice Desclaud, pour Eaux et rivières de Bretagne a mis en doute la destination du sable coquillier de la Can et a rappelé l'opposition de toutes les communes littorales.

Lannion. 4 000 manifestants contre l'extraction de sable coquillier
http://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/les-opposants-lextraction-de-sable-coquillier-manifestent-lannion-4467943

Album photos : https://www.flickr.com/photos/pyb29/albums/72157672653209691

Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=fSRwa2rRNxU&feature=youtu.be

Plusieurs milliers de personnes contre l’extraction de sable dans la baie de Lannion
http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/09/11/plusieurs-milliers-de-personnes-contre-l-extraction-de-sable-dans-la-baie-de-lannion_4995865_3244.html

Des milliers de personnes contre l'extraction de sable dans la baie à Lannion
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/des-milliers-de-personnes-contre-l-extraction-de-sable-dans-la-baie-a-lannion_1829378.html

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 12:25
La décision de doubler le budget de l'armement nucléaire militaire a été prise sans aucun débat démocratique (Paul Quilès- IDN)

La décision de doubler le budget de l’armement

nucléaire a été prise sans aucun débat démocratique

Nous venons d’apprendre que le budget de l’armement nucléaire français doit doubler dans les prochaines années et atteindre 6 milliards d’euros par an.

Cette hausse, que nous annoncions depuis des mois et qui avait donné lieu à des démentis, vient donc d’être confirmée par les plus hautes autorités civiles et militaires.

IDN considère qu’il n’est pas acceptable que ce choix lourd de conséquences budgétaires, militaires et de sécurité ait été fait en dehors de tout débat parlementaire. De plus, contrairement aux commentaires qui ont accompagné cette annonce, la situation internationale ne peut être invoquée pour justifier un changement de dimension aussi brutal du budget nucléaire militaire.

La question de l’armement nucléaire et des systèmes d’armes qui la mettent en œuvre est essentielle, compte tenu des conséquences humanitaires catastrophiques auxquelles pourrait conduire l’emploi d’une seule de ces armes. Toutes les décisions qui les concernent doivent donc être prises dans la clarté, selon des procédures démocratiquement légitimes et en pleine connaissance de leurs conséquences de toute nature.

L’armement nucléaire doit cesser de bénéficier d’un régime d’exception. Il doit être replacé sous le régime du droit commun démocratique.

Communiqué d’IDN (8 septembre 2016)

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 11:15

Baromètre 2016 Ipsos / Secours populaire : plus de renoncement aux soins

jeudi 8 septembre 2016

Le diagnostic du 10e baromètre Ipsos / Secours populaire français a été dévoilé le 6 septembre à la Fondation Rothschild à Paris. La privation de soins s’aggrave pour les plus pauvres et la situation se dégrade pour les classes moyennes. La santé est le troisième poste sur lequel les personnes interrogées disent se priver, derrière les vacances et l’accès aux loisirs : 36% d’entre-elles déclarent rencontrer « un peu », voire « beaucoup » de difficultés financières pour « payer certains actes médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale ».

Des situations beaucoup plus fréquentes (64%) parmi la population qui gagne moins de 1200 euros par mois. De même, 24% des personnes interrogées disent avoir des « difficultés financières » pour « disposer d’une mutuelle santé ».

Plus d’une personne sur deux est dans ce cas lorsque ses revenus ne dépassent pas 1200 euros par mois. « Le Secours populaire lance sa campagne Pauvreté – Précarité pour sensibiliser l’opinion publique sur cette question et mobiliser les bonnes volontés », a indiqué Julien Lauprêtre, le président du SPF.

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