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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 13:07
Conférence gesticulée d'Anthony Pouliquen à Rennes le vendredi 23 septembre :"Vincent, François, Jean-Paul... et les autres. Une autre histoire des classes sociales."

Conférence gesticulée d'Anthony Pouliquen à Rennes le vendredi 23 septembre :"Vincent, François, Jean-Paul... et les autres. Une autre histoire des classes sociales."

L’UPG de Rennes vous propose la conférence gesticulée de et par Anthony Pouliquen : "Vincent, François, Jean-Paul... et les autres. Une autre histoire des classes sociales."

« Sur scène, ils l’accompagnent. Ils sont présents à ses côtés, ou presque. Il y a Vincent, l’ami d’enfance. Et puis François M, l’homme de la trahison. Il y a aussi Jean-Paul. Pas celui d’A bout de souffle et de Pierrot le fou. Non, celui du Guignolo et du Professionnel. L’As des as en somme. Et puis les autres : Karl, le barbu. Rocky, le combattant héroïque. Charly Gaul, l’ange de la montagne, vainqueur du Tour de France en 1958. Et puis Cécile, l’amoureuse. Tous et toutes s’invitent à tour de rôle dans cette nouvelle conférence gesticulée d’Anthony Pouliquen. Leurs petites histoires s’entremêlent avec la grande histoire, celle de la lutte des classes, des combats ouvriers, des conquêtes populaires. Celle également des trahisons et des renoncements de la petite bourgeoisie intellectuelle. L’occasion de faire entendre, à grand renfort de références cinématographiques, une autre histoire des classes sociales… »

Participation libre.
Réservation conseillée à : rennes@univpopgesticulante.com

Plus d'infos : http://univpopgesticulante.com/

***
L'atelier de la conf' :
Lutte des classes, une vieille lune ?

Plus d'infos : https://www.facebook.com/events/2105101246381793/

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 12:35
photo Pierre Yvon Boisnard, 12 septembre 2016: Jean-Paul Vermot, Ismaël Dupont et Sarah Noll

photo Pierre Yvon Boisnard, 12 septembre 2016: Jean-Paul Vermot, Ismaël Dupont et Sarah Noll

Article de Delphine Van Hauwaert dans le Ouest-France du jour (page Morlaix) sur le Conseil Communautaire du 12 septembre 2016:

Egalement au programme de ce conseil communautaire de rentrée, la création de deux postes de vice-présidents et la préparation du transfert de la compétence eau et assainissement.

Trop de vice-présidents?

"Je m'étonne de la légitimité de cette augmentation dans un contexte d'austérité, ressenti notamment par les associations."

Cette remarque est signée Ismaël Dupont, élu de Morlaix (Front de gauche), en réaction à l'annonce faite, par Jean-Luc Fichet (PS), président de Morlaix communauté, de la création de deux nouveaux postes de vice-présidents. Le maire de Lanmeur la justifie par "la nouvelle réorganisation, avec le transfert des compétences droit des sols (plan local d'urbanisme en mars 2017) et eau et assainissement (au 1er janvier prochain)". Il a proposé d'installer les deux conseillers délégués en place: Claude Poder (1er adjoint à Plourin-les-Morlaix) à l'aménagement, et Nathalie Bernard (maire de Plougasnou) à l'environnement. A l'issue d'un vote à bulletins secrets, cette proposition est validée. Le nombre de vice-présidents passe donc de neuf à onze.

Eau et assainissement, bis

"Face à la tâche extrêmement importante que représente le transfert", comme l'indique Jean-Luc Fichet, une mission de préfiguration pour la compétence eau et assainissement a été votée. Quatre agents seront chargés, durant trois mois, "d'identifier les coûts et de gérer les ressources humaines, pour qu'il y ait de moins de bugs possibles".

"Armée mexicaine"

La création d'un deuxième poste de directeur général adjoint a été l'occasion d'une nouvelle remarque d'Ismaël Dupont. Elle lui fait en effet craindre la mise en place "d'une armée mexicaine, avec plus de cadres que d'agents pour assurer les fonctions sur le terrain". "C'est une promotion interne" lui répond Guy Pouliquen, maire de Locquénolé et vice-président au personnel.

Collège des Monts-d'Arrée

"C'est une opération importante. Et qui fait beaucoup d'envieux". Jean-Luc Fichet se réjouit de la création, à Plounéour-Ménez, d'un collège (le regroupement sur un même lieu de différents bâtiments). Une convention de financement des abords a été approuvée en conseil. Elle prévoit que Morlaix-Communauté participe à hauteur de 120 000€.

Demandeurs d'asile

"Comment faire en sorte que les demandeurs d'asile et leurs familles ne dorment pas dans la rue sur le territoire de Morlaix Communauté?". Une question orale posée par Ismaël Dupont, qui fait écho à une famille albanaise en attente de logement. Comme nous le révélions dans notre édition de samedi, Jean-Luc Fichet lui a répondu en confirmant la création prochaine d'un Centre provisoire d'hébergement (CPH) décentralisé de 50 places, en lien avec l'association Coallia. "Reste à savoir si les communes sont d'accord pour mettre à disposition leurs logements (destinés à des réfugiés, et libres). Certaines se sont déjà positionnées".

Delphine Van Hauwaert

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 12:30
Intervention de Ismaël Dupont, encadré par Jean-Paul Vermot et Sarah Noll - Photo Pierre-Yvon Boisnard

Intervention de Ismaël Dupont, encadré par Jean-Paul Vermot et Sarah Noll - Photo Pierre-Yvon Boisnard

Intervention de Sarah Noll - photo Pierre Yvon Boisnard

Intervention de Sarah Noll - photo Pierre Yvon Boisnard

Intervention de Solange Creignou, photo Pierre-Yvon Boisnard

Intervention de Solange Creignou, photo Pierre-Yvon Boisnard

Intervention de Jean-Michel Parcheminal- photo Pierre Yvon Boisnard

Intervention de Jean-Michel Parcheminal- photo Pierre Yvon Boisnard

Agnès Le Brun polémique avec la direction PS de Morlaix Communauté et les conseillers généraux PS, photo Pierre-Yvon Boisnard

Agnès Le Brun polémique avec la direction PS de Morlaix Communauté et les conseillers généraux PS, photo Pierre-Yvon Boisnard

Compte rendu partiel du Conseil Communautaire du 12 septembre

Par Ismaël Dupont, élu PCF-Front de Gauche : compte rendu personnel prenant en compte surtout mes interventions, et assorti de quelques commentaires.

La première question à faire débat lors de ce conseil communautaire a été la création de deux nouveaux postes de vice-président qui, au moment où on en délibérait, n'étaient connus ni dans leurs attributions, ni quant aux élus qui étaient présentés pour les occuper.

Sarah Noll a regretté un manque d'information en amont, et a fait état d'un besoin de justification de ces nouveaux postes de vice-présidents. En approuvant les propos de Sarah, j'ai exprimé d'autres interrogations et réserves sur la création de ces nouveaux postes de vice-présidents en mettant en avant trois arguments :

- Certes, les vice-présidents actuels travaillent souvent beaucoup, mais plutôt que de décomposer des commissions on pourrait imaginer de travailler plus collectivement à l'intérieur des commissions en rendant les élus acteurs, plutôt que de laisser les vice-présidents en première ligne avec les services, les élus étant alors malheureusement cantonnés à voter sur des projets qu'ils n'ont pu véritablement étudié et construire collectivement en amont. Cela interroge la place du simple élu communautaire, ou du conseil municipal membre d'une commission communautaire, dans le travail de la communauté, et celle de l'exécutif et des services.

- N'y a t-il pas peut-être tout autant qu'une réponse à un besoin technique de travail et de division des tâches une manière de "récompenser" ou "servir" des amis politiques en attribuant des indemnités supérieures à certains en fonction d'une logique politicienne, avec tout ce que ça peut générer en terme de cumul des mandats préjudiciable au bon exercice des fonctions?

- Le citoyen-usager va regarder cette augmentation des dépenses de Morlaix-Communauté pour les indemnités d'élus de manière d'autant plus critique que parallèlement, on pratique la restriction financière pour les subventions aux associations, que l'on dit que l'on n'a pas d'argent pour attribuer un local à SUD pour ses activités syndicales, ...etc. Apparemment, la sobriété budgétaire ne s'applique pas partout…ni pour tous!

Jean-Luc Fichet a répondu que les nouvelles prises de compétence de Morlaix Communauté (droits des sols, PLU, eau et assainissement, avec une trentaine de postes transférés) exigeaient de créer de nouveaux postes de vice-présidents, que c'était une nécessité et une garantie d'efficacité.

Le vote a donné : 1 voix contre (Annie Piriou à Morlaix), 7 abstentions, dont la mienne et celles d'élus de droite. Il faut dire que Bernard Guilcher ambitionnait semble t-il d'avoir un statut de vice-président et qu'il aurait été très remonté de ne pas l'obtenir, et que ces deux postes de vice-présidents échoient à deux élus PS qui s'avèrent être finalement Claude Poder, et Nathalie Bernard.

Claude Poder, qui était conseiller délégué, devient vice-président à la Commission aménagement du territoire. Nathalie Bernard, qui était conseillère déléguée à l’Économie Sociale et Solidaire, tout en gardant ses attributions (Sarah Noll s'est d'ailleurs inquiétée du devenir de l'ESS dans l'organigramme de Morlaix Communauté), devient en charge de la commission Mobilité/ transports/ plan climat-énergie. *

Y aurait-il derrière la division de la Commission Environnement – Transports- Déchets en deux commissions une question politique : par exemple une différence d'appréciation sur le devenir de la DSP transports et l'opportunité d'un passage en gestion publique directe ? C'est une hypothèse parmi d'autres. On sera vite arrêté sur le sujet en voyant ce que défendent les uns et les autres au moment du choix.

Jusqu'à présent, les élus communautaires ne sont pas associés, du moins en commission, à la réflexion sur le concret du schéma transports et sur les différents modes de gestion. A un mois de la décision, on ne savait pas quelles options privilégie l'exécutif de Morlaix Communauté sur la seconde question. Une commission Environnement ce 13 septembre à laquelle j'ai participé laisse comprendre que le schéma de mobilité transports qui a été présenté aux élus municipaux la semaine dernière dans sa phase initiale de projet construit avec un comité de pilotage très resserré (services+ exécutif) sur la base des services d'un bureau d'étude allemand prévoit:

- de ne pas augmenter, de ne pas diminuer le budget transport (6,5 millions de fonctionnement - 4,3 millions versés aux transporteurs: Kéolis et les entreprises en contrat d'affermage, 600 000€ de recettes usagers, dont la moitié part directement au délégataire, 2,2 millions d'euros de versement transport, 1,7 millions d'euros de subventions d'équilibre à partir du budget général). - dans ces conditions de ne pas augmenter le nombre de lignes et de liaisons sur le réseau péri-urbain comme moi et le Front de Gauche le demandaient et en avaient fait le projet. De supprimer même certaines heures de desserte au profit de l'efficacité sur des liaisons à plus fort potentiel. En dehors de la ligne Morlaix-Carantec, Morlaix-Plouigneau, le transport péri-urbain sera essentiellement d'ordre scolaire, avec une option pour arrêter la desserte au porte-à-porte, réduire les nombres d'arrêts du car.

- De fusionner les réseaux urbains et péri-urbains.

- De renforcer la ligne 1 et 2 sur le pôle urbain sans créer forcement de nouvelles dessertes.

- D'expérimenter le bus le dimanche, de réduire peut-être les fréquences sur les heures creuses.

- De développer la billetique unifiée, l'intermodalité.

L'option de gestion publique directe ne semble pas privilégiée par l'exécutif de Morlaix-Liberté, à mon grand regret, mais le débat public reste encore à organiser et un vote aura lieu engageant la responsabilité de chacun, à partir de données comparatives qui seront présentées. Le vote sur le mode de gestion aura lieu en Conseil de Communauté sans doute le 14 novembre, le vote sur le schéma de transports aura lieu le 3 octobre.

Le vote sur les vice-présidents avait lieu à bulletin secret.

Nathalie Bernard a récupéré 46 voix sur 51 exprimées, il y a eu 6 bulletins blancs (j'ai voté blanc) et 5 votes pour Bernard Guilcher, qui n'était pas officiellement candidat.

Claude Poder a été élu avec 45 voix de suffrages exprimés, 5 bulletins blancs (dont le mien), et 6 voix pour Bernard Guilcher, qui n'était pas candidat.

Mes votes blancs ne sont pas une défiance par rapport aux personnes et leurs qualités, mais expriment une forte réserve sur la nécessité de créer ces deux nouveaux postes de vice-présidents, des doutes sur les intentions de cette création, et un certain agacement par rapport au manque d'information préalable (appel à candidature, connaissance des commissions concernées…). Je suis aussi perplexe sur la capacité de certains à cumuler les mandats en gardant la même efficacité dans leurs rôles. Il est vrai que le cumul des indemnités a aussi de quoi attirer. La droite n'a pas été oubliée car Marlène Tilly, adjointe à l'habitat à Morlaix, hérite d'un poste de conseiller déléguée en lien avec ses fonctions à Morlaix Communauté. Véronique Pereira, la maire du cloître St Thégonnec, de sensibilité écologiste, aura aussi un poste de conseiller déléguée. Ces attributions de fonction de conseillers délégués ont fait l'objet d'une information et non d'un vote.

Ce renforcement de l'exécutif de Morlaix-Communauté devrait coûter selon des estimations à la louche autour de 22 000 € par an. Ce n'est pas rien non plus…

Sarah Noll a fait remarqué à juste titre que nous n'avions pas une vue très nette du nouvel organigramme des commissions de Morlaix Communauté et des attributions des élus vice-présidents et conseillers délégués dont certaines avaient bougé. Jean-Luc Fichet a cherché à présenter tout ça mais, à l'oral, c'était assez difficile à suivre et surtout la logique de l'organisation et des attributions associées l'une à l'autre était difficile à percevoir. Le nouvel organigramme de l'exécutif de Morlaix Communauté est en pièce jointe.

On peut aussi se demander si des élus qui comme moi participent à une Commission vont être obligés de choisir entre les deux « parties » de la Commission qui auront été séparées, car beaucoup de réunions de commission ont malheureusement lieu le même jour. Les réunions de commission seront alors sans doute moins longues, moins lourdes, mais la capacité d'intervention des simples élus communautaires ou conseillers municipaux et adjoints membres de commissions communautaires sera réduite.

Il y a eu ensuite un débat sur les taux de la TEOM qui avaient augmenté de 2 % en 2016 lors du vote du budget. Agnès Le Brun a regretté une augmentation de 40 % des taxes sur les ordures ménagères avec une qualité du service qui laissait à désirer selon elle, notamment pour les sacs jaunes, la collecte des encombrants. Elle n'avait pas voté contre l'augmentation de la TEOM au moment du vote du budget, contrairement à moi. Les échanges entre Agnès Le Brun, Jean-Luc Fichet, Guy Pennec, ont été plutôt aigres, à l'image de la suite du Conseil Communautaire, Guy Pennec refusant de voir le travail des agents et du service remis en cause par des propos désinvoltes. Il y a eu 8 abstentions sur cette délibération qui concernait en réalité l'unification des tarifs de la TEOM entre Loc-Eguiner St Thégonnec et Saint Thégonnec : je me suis abstenu dans la mesure où, seul dans le Conseil de Communauté, j'avais voté contre l'augmentation de la TEOM en mettant en avant les 10 millions d'euros retirer par l’État à Morlaix Communauté dans le cadre de l'austérité imposée aux collectivités locales .

Pour ma part, je suis intervenu sur la question de la création d'un deuxième poste de directeur général adjoint après la création de plusieurs postes de directeurs de pôle catégorie A en disant que Morlaix Communauté était en train de devenir une armée mexicaine où il y aurait bientôt plus de chefs que d'agents présents sur le terrain, ce qui pose, outre la question des priorités en terme d'économie budgétaire, celle des rôles respectifs que l'on attribue aux élus, représentants des citoyens, pouvant et devant exprimer leurs besoins, leurs attentes, ayant le souci de s'impliquer dans la construction de projets politiques et pas simplement d'avoir à voter des projets, des décisions de dépense clefs en main, et des services, toutes les collectivités, principalement avec les phénomènes de concentration, de réduction des compétences pour les petites communes, de métropolisation ou de grossissement des structures communautaires, mais aussi le conseil général et le conseil régional , ayant tendance à devenir des instances technocratiques où le rôle des élus est minoré et le lien aux citoyens réduit au profit d'une administration qui conçoit, exécute, gère, sous la direction de quelques élus influents seulement, et avec une approche souvent gestionnaire et "économique" des choses (on parle optimisation, rendement, plus que missions de service public). J'ai dit que tout en étant un défenseur de l'emploi public pour servir les missions d'intérêt public et social avec efficacité et qualité, je m'inquiétais face aux dessaisissements des responsabilités des élus au profit d'une délégation de pouvoir et d'une administration qui gère avec des bureaux d'étude, enlevant ainsi de la consistance et du sens à la fonction politique.

Guy Pouliquen a fait remarquer que ce poste correspondait à une promotion interne (d'un directeur de pôle sans doute) et qu'il n'aurait pas un impact financier très fort.

Quand on lit l'intitulé du poste de directeur général adjoint, on voit qu'il s'inscrit parfaitement par ailleurs dans une certaine conception du service public qui doit épouser les règles du privé : « un outil de management permettant de mobiliser les agents de Morlaix Communauté pour assurer la bonne mise en œuvre des politiques publiques », « renforcer la culture de gestion au sein des services »…

Il y a eu deux abstentions sur cette délibération: Sarah Noll et moi.

Je suis intervenu ensuite sur l'attribution d'une subvention à l'association AADI, notamment pour l'organisation du festival Armor India, en disant que la subvention proposée, de 3000€ pour 5000€ demandée, était trop parcimonieuse au regard de l'inscription du projet d'institut franco-indien (en partenariat avec Lorient) dans le projet de territoire de Morlaix-Communauté jusqu'en 2025, projet dont j'ai vanté les mérites en termes économiques et culturels. Il faut savoir que le différentiel entre les recettes et les dépenses de AADI est de 11400€ et que beaucoup de dépenses qui enrichissent culturellement le territoire et ses habitants (spectacles culturels indiens, expositions, conférences, échanges universitaires et scolaires) sont donc financés sur fond privé, ce qui n'est pas tout à fait logique, d'autant que ces événements culturels servent l'animation du Théâtre, du Roudour, de la Manu (street art, fresques d'adolescents sur les attentats de Bombay) et que l'avance prise par la région de Morlaix dans la coopération avec l'Inde, grâce à l'association AADI, est un atout formidable pour les années à venir si on sait transformer l'essai, car l'Inde devient une grande puissance économique, culturelle avec laquelle il faudra compter dans la mondialisation.

Il y a eu ensuite un échange très polémique entre Agnès Le Brun, Jean-Luc Fichet, Joëlle Huon, Jean-Paul Vermot, Solange Creignou, Agnès Le Brun, peu inspirée hier soir, remettant en cause l'ampleur de l'investissement du département du Finistère sur le financement des aménagements des abords du nouveau collège de Plounéour Menez alors que le département a mis 8 millions d'euros dans ce nouveau collège en tout, un collège, qui, a rappelé Jean-Michel Parcheminal, le maire de Plounéour, va accueillir davantage d'élèves venus de l' « autre côté de la montagne » du fait de la suppression par le Conseil Général du collège de Commana, ce qui induit aussi un effort de coordination à réaliser sur les transports scolaires.

Je suis intervenu après sur la convention de partenariat qui devrait être signée entre Morlaix Communauté et la CCI de Morlaix, qui entérine un certain nombre de DSP, et qui présente selon moi, et c'est ce que j'ai dit haut et fort, le grand tort de ne contenir aucune disposition concernant la sauvegarde des emplois par rapport aux entreprises aidées, ni sur les conditions de travail, le niveau de précarité dans l'entreprise (recours aux CDD, travail intérimaire…), ni sur le pouvoir d'intervention des salariés. J'ai commenté un passage du projet de Convention écrit par la CCI et Morlaix-Communauté (les cadres des services, vice-présidents concernés) parlant de « mettre en place un suivi partagé des entreprises en création/ reprise/ développement dans le respect des règles de confidentialité et sous réserve d'un accord des entreprises concernées, notamment lorsqu'il y a soutien technique ou financier de la Communauté ». J'ai dit combien cela me rappelait le débat que nous avions eu il y a quelques mois sur l'avenir de Tilly Sabco quand Jean-Luc Fichet m'avait dit, et à travers sa réponse à l'interpellation du PCF, avait dit aux salariés: faites confiance aux repreneurs, à la CCI, à Monsieur Sauvaget, tout va bien se passer... alors qu'il y avait déjà des sérieux doutes sur le sérieux des offres de reprise et des repreneurs, sur la sauvegarde de l'activité et des emplois, et que les salariés étaient privés de toute information, de toute réponse véritable des décideurs. Le rôle de Morlaix-Communauté n'est-il pas plutôt de demander des comptes et d'exiger le respect du droit à l'information et au contrôle des salariés quand des entreprises ont fait l'objet d'aides publiques? J'ai aussi cité un des axes opérationnels de la CCI de Morlaix publié dans une charte livrée en annexe de la convention disant qu"elle a vocation à faire du lobbying en matière énergétique, ce dont on s'est bien aperçu avec tous les mensonges qu'elle a pu servir dans la presse pour justifier les 20 millions de rente annuelles de Direct Energie pour l'hypothétique future Centrale à Gaz de Landivisiau. Là, Jean-Luc Fichet m'a arrêté en disant que je dérivais... Mais cet exemple montre bien que la CCI est souvent d'abord et avant tout un lobby patronal portant une certaine vision de la société et que la convention avec une communauté d'agglo, si elle peut à la rigueur ce concevoir au nom de la synergie pour œuvrer au développement économique, doit aussi fixer des bornes et ne pas rentrer dans une vision libérale et patronale du développement.

Enfin, en fin de Conseil Communautaire, Jean-Luc Fichet m'a laissé posé une question orale travaillée avec des associations et citoyens engagés dans la solidarité sur l'accueil des réfugiés et migrants en pays de Morlaix sans toutefois autoriser qu'elle donne lieu à un débat.

Question orale présentée au Conseil de Communauté de Morlaix Communauté le 12 septembre 2016 par Ismaël Dupont, conseiller communautaire de Morlaix.

« Comment faire en sorte que les demandeurs d'asile et leurs familles ne dorment pas à la rue sur le territoire de Morlaix-Communauté ? »

Depuis plusieurs mois, des particuliers et des associations travaillent dans des conditions difficiles, avec beaucoup d'investissement personnel et financier, à trouver des solutions d'hébergement provisoires et insuffisantes pour des migrants, réfugiés , dont certains avec des enfants, qui arrivent dans le Pays de Morlaix démunis de tout.

Dans la foulée de l'émoi public considérable suscité par les images atroces du petit Aylan retrouvé noyé sur une plage de Turquie il y a un an, et des appels du gouvernement à la participation des communes pour l'hébergement de réfugiés irakiens et syriens, qui finalement, tardent à obtenir leur visa, ou de réfugiés acceptant de quitter Calais, plusieurs communes ont annoncé publiquement leur intention de mettre des logements à disposition de réfugiés et certaines ont effectivement des hébergements en attente.

La création du CAO de Pleyber-Christ s'est accompagné d'un grand volontarisme des élus et d'un élan de solidarité de beaucoup de citoyens pour accueillir ces réfugiés dans les meilleures conditions.

Cependant, si les demandeurs d'asile qui viennent de la jungle de Calais et sont reçus en CAO sont régulièrement et assez rapidement orientés en CADA ou en UDAH, il n'est pas de même de tous les autres demandeurs d'asile qui sont, eux, avertis par écrit par Coallia, la Pada (plateforme des demandeurs d 'asile) du Finistère Nord qu'ils ne trouveront aucun logement dans le Finistère. Et effectivement, nombre de demandeurs d'asile dans le Finistère comme ailleurs se retrouvent sans logement, à la rue ou dans des squats indignes alors que les textes de loi prévoient que tout demandeur d'asile a droit à un hébergement dès son inscription en préfecture.

Or, l'accès effectif aux logements normalement destinés par certaines communes de Morlaix-Communauté à des demandeurs d'asile pose problème dès que les associations essaient d'y faire accéder des migrants qu'elles accompagnent dans leur demande d'asile. Les communes, du moins pour celles qui se sont engagés dans la mise à disposition de logements pour des réfugiés, préfèrent visiblement bénéficier d'une convention avec l’État et d'un dédommagement de celui-ci dans le cadre d'une sollicitation préfectorale.

Certes, les logements recensés le sont dans le cadre de la relocalisation et sont destinés principalement à des demandeurs d'asile syriens ou irakiens. Cependant les communes et les particuliers restent les seuls maîtres de leurs choix et ils peuvent s'ils le souhaitent proposer ces mêmes hébergements pour d'autres personnes migrantes, et cela sans l'aval de la préfecture. De plus, les collectifs et associations qui ont fait une demande de rencontre avec Morlaix-Communauté aimeraient avoir accès à la liste des propositions de logements de communes ou de particuliers qui n'ont pas été retenues comme intéressantes par la préfecture. C'est le sous-préfet lui-même qui lors d'une première rencontre au printemps avait suggéré au collectif d'aide aux migrants et réfugiés du pays de Morlaix de se rapprocher des services de Morlaix Communauté pour recenser les adresses de logements potentiellement disponibles.

De fait, pour certains migrants, les associations se retrouvent à payer plusieurs centaines d'euros de nuits à l'auberge de jeunesse pour que des familles ne se retrouvent pas dans la rue. Les services de l’État n'assurent pas leur responsabilité de mise à l'abri des enfants et des demandeurs d'asile faute de moyens budgétaires et de volonté. Les communes ont peur de se mettre des charges nouvelles sur le dos et estiment n'avoir pas cette compétence.

Comment sortir de cette situation inextricable ?

Même si c'est à l’État de faire en sorte de veiller à l'accueil et à l'accompagnement des demandeurs d'asile dans des conditions dignes d'un pays civilisé qui ne laisserait pas à la rue ou dans des taudis les déshérités cherchant à fuir la misère, la dictature ou la guerre, nous pensons aussi que nos collectivités locales peuvent faire quelque chose pour l'accueil des réfugiés et des migrants et que ce n'est pas à des associations et des particuliers aux maigres moyens de se retrouver constamment en première ligne, sans soutien.

De fait, il serait souhaitable de pouvoir créer un CHP décentralisé pour les migrants sur plusieurs communes du pays de Morlaix (un appel d'offre semble avoir été lancé) ou/et un CADA pour offrir une vraie solution d'accueil et d'accompagnement aux migrants en attente de régularisation. Les communes et Morlaix-Communauté peuvent se manifester en ce sens auprès de l’État. Cela s'est fait par le passé, cela se fait ailleurs, comme à Avranches, dernièrement, avec très souvent le déploiement d'une très grande solidarité citoyenne.

Ne peut-on pas envisager aussi la mise à disposition réelle et opérationnelle très vite de logements d'urgence d'accueil pour les migrants et réfugiés, particulièrement les familles?

***

La réponse de Jean-Luc Fichet a été: l'accueil des demandeurs d'asile est bien du ressort de l'Etat, je ne conseille pas aux communes, qui font ce qu"elles veulent, c'est vrai, d'accueillir sans cadrage, encouragement, et financement de l'Etat. On risque vite d'être débordé à ce compte: séjours provisoires qui s'éternisent... Monsieur Fichet n'a pas répondu sur la demande d'un CADA ni sur les possibilités de contractualisation avec les propriétaires mettant à disposition des logements pour les migrants.

Sarah Noll est intervenue vigoureusement pour soutenir les propositions et demandes de la question orale et défendre l'idée que oui, si elles le voulaient vraiment, les communes pouvaient, empêcher des situations humainement et moralement inacceptables.

Yvon Hervé a demandé des renseignements complémentaires pour mettre à disposition de réfugiés une maison à Sainte-Sève en demandant s'il fallait répondre favorablement à une sollicitation de Coallia concernant un hébergement communal disponible.

Il n'y a pas pu y avoir d'autres interventions sur ce sujet.

Les difficultés et les situations humanitaires limites des migrants et réfugiés sans abri ne sont donc pas prêtes d'être résolus, sinon par la bataille sans cesse recommencée des associations, le rapport de persuasion et de force avec les élus, la préfecture...

Ismaël Dupont, le 13 septembre 2016.

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 12:22
Jean-Luc Fichet, président de Morlaix communauté, et Jean-Paul Chapalain, président de la CCI, ont signé une convention qui encadre le travail que réalisent les deux structures au niveau économique sur le territoire.

Jean-Luc Fichet, président de Morlaix communauté, et Jean-Paul Chapalain, président de la CCI, ont signé une convention qui encadre le travail que réalisent les deux structures au niveau économique sur le territoire.

Pour leur rentrée, les élus de Morlaix Communauté ont voté une nouvelle organisation, liée au transfert de nouvelles compétences. Une convention avec les CCI a également été validée. La question des migrants a aussi été abordée, en fin de séance, lundi.

Pierre Le Goff, nouveau conseiller communautaire. À la suite de la démission de Georges Lostanlen, ancien maire de Guimaëc, c'est son successeur, Pierre Le Goff, qui le remplace au conseil communautaire.

Deux nouveaux vice-présidents. Morlaix Communauté ne compte plus neuf mais onze vice-présidents. « Une réorganisation qui s'impose avec l'arrivée de nouvelles compétences au 1e r janvier 2017 (PLUi, eau et assainissement) », explique Jean-Luc Fichet. Ainsi, Claude Poder, élu à Plourin-lès-Morlaix, devient vice-président dans la commission aménagement et Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, vice-présidente au sein de la commission environnement et mobilité. Deux conseillers délégués ont également été désignés : Marlène Tilly, élue à Morlaix, pour l'aménagement du quartier de la Manufacture et Véronique Péreira, maire du Cloître-Saint-Thégonnec, devient conseillère déléguée au développement durable.

Accueil des demandeurs d'asile : les communes ayant des logements disponibles peuvent se signaler. Le sujet n'était pas à l'ordre du jour mais Ismaël Dupont a souhaité l'évoquer dans une question orale. L'élu Front de gauche a pointé le fait que, dans la région de Morlaix, de nombreux demandeurs d'asiles, parfois des familles avec de jeunes enfants, se trouvent sans solution de logement. Il a évoqué le parcours du combattant auquel sont confrontés les particuliers et les associations souhaitant venir en aide à ces personnes. Il a émis le souhait de « pouvoir créer un centre d'hébergement provisoire (CHP) décentralisé sur plusieurs communes du pays de Morlaix ». Le président Jean-Luc Fichet a rappelé que les collectivités seules ne peuvent pas prendre l'initiative de l'accueil de ces migrants sans une convention avec l'État et a posé la question de « l'après » et comment accompagner ces personnes. Il a confirmé la création d'un CHP de 50 places dans le secteur par Coallia, qui gère l'accueil des migrants dans le Nord-Finistère. Les communes intéressées et ayant des logements disponibles peuvent se faire connaître auprès de l'association.

Une convention avec la CCI de Morlaix. Morlaix Communauté et la Chambre de commerce et d'industrie travaillent ensemble depuis longtemps pour le développement économique du territoire. Aujourd'hui, les deux entités sont liées par une convention. Le but : davantage d'échanges, une complémentarité et une définition claire des champs d'intervention et de compétence respectifs. En clair, « éviter les doublons », explique Jean-Luc Fichet qui insiste sur cette première. Jean-Paul Chapalain, président de la CCI, avoue que « vu les restrictions budgétaires, il n'y a plus les moyens de ne pas se parler ». Il compte signer ce type de convention avec d'autres collectivités.

http://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/morlaix-communaute-questions-d-organisation-14-09-2016-11216583.php

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 12:18
Le programme complet sur: https://www.facebook.com/events/570535486452033/

Le programme complet sur: https://www.facebook.com/events/570535486452033/

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 12:11

La frustration gagne les infirmiers, appelés à se mobiliser
http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/09/13/la-frustration-gagne-les-infirmiers-appeles-a-se-mobiliser_4997141_1651302.html

« On reçoit dans nos locaux de plus en plus d’agents complètement désorientés, qui ont le sentiment de ne plus faire correctement leur travail, et qui viennent décompresser », raconte Nathalie Depoire, présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI).

C’est pour alerter les autorités et le public de la dégradation continue des conditions de travail des personnels que ce syndicat représente – c’est l’un des principaux du secteur –, qu’il a appelé à un rassemblement, mercredi 14 septembre, à Martigues (Bouches-du-Rhône), dans le cadre d’un mot d’ordre national.

Depuis des années, la CNl dénonce une détérioration de la situation à l’hôpital, sous la pression conjuguée de l’austérité budgétaire et des cadences effrénées. Mais la décision d’appeler à une mobilisation nationale a été provoquée par les suicides de plusieurs infirmiers au cours des derniers mois. Depuis juin, cinq d’entre eux se sont donné la mort à Toulouse, au Havre (Seine-Maritime), à Saint-Calais(Sarthe) et à Reims (Marne). Jusqu’à présent, seul le suicide à Toulouse a été reconnu comme un accident du travail, les autres faisant l’objet d’enquêtes.

Une « émotion très forte »

A Toulouse, le 13 juin, c’est dans son bureau de l’hôpital de Rangueil qu’un infirmier de 55 ans a mis fin à ses jours. Il avait été recruté en 1985. Selon une représentante syndicale citée par La Dépêche du Midi, « il ne supportait plus les conditions dans lesquelles il travaillait, conditions qui s’étaient dégradées à la suite d’une restructuration professionnelle ».

Une dizaine de jours plus tard, une infirmière de 44 ans, en poste depuis une vingtaine d’années au Groupe hospitalier du Havre, a mis fin à ses jours. Dans la lettre laissée à son mari, elle explique son geste par des conditions de travail « en dégradation constante », et ce alors qu’une réorganisation des services de l’hôpital est engagée depuis des mois. Le courrier adressé par un cadre de santé qui s’est suicidé, le 5 juillet, à Saint-Calais établit, là encore, un lien direct avec l’environnement professionnel.

Enfin, à Reims, deux infirmières du même service se sont suicidées à moins de trois semaines d’intervalle au cours de l’été. Au service médical interprofessionnel de la région de Reims (Smirr), comme dans les autres structures concernées par ces morts, des cellules d’accompagnement psychologique ont été mises en place pour les équipes.

« Le rassemblement à Martigues, où se tient cette semaine notre réunion nationale, est prévu pour permettre aux uns et aux autres d’exprimer leur douleur et leur solidarité envers les familles », explique Nathalie Depoire, qui fait état d’une « émotion très forte » dans le milieu hospitalier. « Et nous appelons au niveau national tous les soignants à porter un brassard noir sur leur lieu de travail pour demander que la lumière soit faite sur ces suicides et que des mesures soient prises », ajoute-t-elle.

Des mesures « à l’automne »

A la CNI, les témoignages d’infirmiers ayant le sentiment de ne plus faire correctement leur métier ne cessent d’augmenter d’année en année. Jean-Louis de Bail est syndiqué à la CNI et responsable du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l’hôpital Nord Franche-Comté, ce qui l’amène à se rendre dans plusieurs services. Il constate de plus en plus l’émergence d’« une frustration qui peut entraîner de vrais troubles psychologiques chez les soignants ». « J’entends des collègues qui craignent de devenir maltraitants faute de temps », relève-t-il.

« Les équipes fonctionnent à flux tendu dans un contexte de hausse des restrictions budgétaires. Cela signifie plus de tâches, moins de temps, moins d’échanges », liste Nathalie Depoire. Parmi les requêtes concrètes adressées au ministère de la santé figure notamment la définition de ratios de soignants au lit du patient, par spécialité.

Mme Depoire plaide aussi pour « la mise en place d’un véritable accompagnement des personnels sur les risques psychosociaux » et l’arrêt de la baisse des effectifs. Sur ce point, la ministre de la santé, Marisol Touraine, a toujours réfuté toute diminution, expliquant que le nombre des personnels augmente moins vite pour limiter les dépenses, dans un contexte où 3 milliards d’euros d’économies sont demandés à l’hôpital sur trois ans jusqu’en 2017.

Critiquée pour son absence de réaction après la vague de suicides de l’été, la ministre a assuré dans un entretien début septembre au site professionnel Espaceinfirmier.fr qu’elle annoncerait à l’automne « une série de nouvelles mesures, qui s’appuieront notamment sur les travaux actuellement menés par l’Inspection générale des affaires sociales ».

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 12:05
Pas plus de 25 élèves par classe: Jean-Jacques Candelier, député Front de Gauche, va déposer une proposition de loi

Pas plus de 25 élèves par classe : Jean Jacques Candelier va déposer une proposition de loi

mercredi 14 septembre 2016 (site du CIDEFE: ELUNET)

Jean-Jacques Candelier, député Front de Gauche va déposer une proposition de loi pour que les enfants soient accueillis dans des classes ne comptant pas plus de 25 élèves inscrits. Il en va de la qualité de l’enseignement et du respect du droit à l’éducation qui doit être « garanti à chacun afin de lui permettre de développer sa personnalité, d’élever son niveau de formation initiale et continue, de s’insérer dans la vie sociale et professionnelle, d’exercer sa citoyenneté ».

« Malgré les créations de postes dans l’Education nationale entamées depuis 2012, les effectifs par classe restent très chargés dans beaucoup d’établissements scolaires », ce qui « nuit à la qualité de l’enseignement », note le député dans l’exposé des motifs de sa proposition.

« Pour la rentrée 2016, selon le ministère de l’Education nationale, le nombre moyen d’élèves par classe est de 25,5 en maternelle, de 23 en primaire, de 24,8 au collège de 19,3 en lycée professionnel et de 30 en lycée général », précise Jean Jacques Candelier, pour qui « ces chiffres cachent des réalités très contrastées : des zones rurales se retrouvant avec des classes à 18 élèves et des grandes villes avec des classes à 35 ».

Sa proposition de loi, qui compte trois articles, stipule que « tout enfant est accueilli à l’école, au collège et au lycée dans des classes qui ne comptent pas plus de 25 élèves inscrits », un nombre « porté à 20 dans les établissements classés en réseau d’enseignement prioritaire ».

Elle propose aussi que la continuité du service public soit « garantie sans remettre en cause le droit de grève » et que tout enseignant absent soit « remplacé dans un délai maximum de 24 heures ».

Le troisième article prévoit que « les charges qui résultent pour l’État de l’application de la présente loi sont compensées à due concurrence par l’augmentation du taux d’impôt sur le revenu applicable aux revenus du capital ».

La proposition de loi

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 11:59

24 septembre : En Marche pour la Paix

Déclaration de la Fédération du Finistère

On aurait tort de sous-estimer l'humour militaire.

Le Général Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon, chef d'état major des armées nous gratifie d'une de ces bouffonneries dont il a sûrement le secret : « 2% du Produit Intérieur Brut (pour le budget de l'armée NDLR) c'est le prix de la Paix ». Taquin... quand on connaît le coût de la guerre.

Le ministre de la Guerre, pour ne pas être en reste, rappelle que l'objectif des 2% du PIB - 41 milliards d'euros en 2020 - est « souhaité » (!) par l'OTAN . Sûrement le prix de l'indépendance nationale ! On est le Clemenceau que l'on peut.

Et pour conclure cette revue de galéjades rappelons que le budget de la Culture pour l’exercice 2016 est est en France de 7,3 milliards d'euros.

Rompez les rangs.

Les dépenses militaires mondiales sont passées de 1 144 milliards de dollars en 2001 à 1 773 milliards en 2015.

Pour autant le Monde est-il plus sûr ?

La multiplication des conflits, les interventions impériales, la dislocation de pays entiers parlent d'eux mêmes.

Populations déplacées, victimes civiles par centaines de milliers, réfugiés jetés sur les routes de l'exil, traités de façon indigne la plupart du temps..les peuples paient ce chaos au prix fort.

Comment s'étonner que la France qui tient un des premiers rôles dans ces sinistres aventures, qui se pose en « fille aînée de l'OTAN », qui développe une politique étrangère totalement déséquilibrée se trouve aujourd'hui directement prise dans la tourmente ?

Ensemble arrêtons cette folie ! L'urgence est à la Paix. L'urgence mondiale est à la promotion et au développement de politiques sociales, économiques, culturelles s'appuyant sur la charte de l'Organisation des Nations Unies. Le PCF demande la sortie de la France de l'OTAN et l'engagement immédiat d'une Conférence de Paix au Proche et Moyen Orient pour le respect des droits des peuples, aux premiers desquels la Paix et la Sécurité.

Ensemble, faisons entendre notre voix en participant à la Marche pour la Paix le samedi 24 septembre à Rennes !

Brest le 11 septembre 2016.

Le 24 septembre 2016, en marche pour la Paix: communiqué de la Fédération PCF du Finistère
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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 06:24
André Chassaigne: des petits ruisseaux d'Humanité à la grande rivière de l'alternative à gauche

« Les petits ruisseaux font les grandes rivières ». C’est l’exacte vision que donnent chaque année les allées de la Fête de l’Humanité, submergées par le flot citoyen. Mais c’est aussi l’image forte que donne la richesse des échanges au cœur des multiples rencontres de ces trois jours de « notre » fête.

J’ai quitté La Courneuve avec la conviction que le peuple de gauche a encore soif de partage et de convergence. Des mille sources de débat de ce week-end devraient jaillir les conditions du plus large rassemblement sur un projet politique alternatif au libéralisme. Seule cette démarche exigeante est capable de refonder l’espoir et de remettre à l’endroit le débat politique de 2017, en contrepoint de ceux parmi nous qui ont depuis si longtemps jeté l’éponge au profit d’un candidat aujourd’hui coupé de tout processus collectif.

Bien entendu, comme tant de communistes, de militants et sympathisants de gauche, j’avais une inquiétude en abordant ce moment d’humanité qui nous est si cher : que se prolonge dans les allées de La Courneuve la folle course à la personnalisation politique qui gangrène déjà tout l’espace médiatique. Mais la fête a cela d’essentiel qu’elle ne permet pas d’artifice. Elle balaye toute tentative de récupération par le contact direct, si indispensable quand on entend mener le combat contre les dérives libérales et réactionnaires, d’où qu’elles viennent. Dans ce contexte, les jeux des uns et des autres apparaissent vite décalés et à contre-courant de ce que j’appellerai l’éthique militante.

C’est en ce sens que Pierre Laurent a eu pleinement raison de poser ses jalons, « nos » jalons, dès l’ouverture de notre grande fête populaire. En affichant sa totale détermination à œuvrer jusqu’au bout en faveur d’un rassemblement de toutes les forces d’alternative à gauche, il a permis de placer tout le monde devant l’enjeu politique déterminant. Et j’ai, en ce qui me concerne, relayé vivement cette urgence au fil des échanges. J’ai en effet la conviction qu’il faut faire émerger ce commun pour aboutir à un pacte d’engagements qui réponde aux attentes des Françaises et des Français, un pacte qui doit être porté par une candidature de rassemblement en mai prochain et sur les circonscriptions aux législatives de juin. En faisant grandir cette exigence absolue d’un front uni, et à plusieurs voix, de la gauche anticapitaliste, nous grandissons aussi la parole communiste.

Quand tout le monde veut aller vite, dans un monde qui va déjà beaucoup trop vite, dans un champ politique miné par les réponses rapides sans perspectives de long terme, où chacun essaie d’imposer sa voie individuelle pour occuper un espace au détriment de la force de propulsion collective, le risque de faire fausse route est évident. Et nous connaissons d’avance l’impasse au fond de laquelle nous trouverons le peuple de gauche au soir du premier tour de la Présidentielle si toutes les forces progressistes restent incapables de surmonter le piège qui leur est tendu. Ce piège n’est pas nouveau. C’est celui d’une Vème République monarchique, avec ses dérives autoritaires et antidémocratiques, amplifiées aujourd’hui par l’obsession sécuritaire et le repli identitaire de candidats au cœur d’un dispositif institutionnel au bout de son histoire. Ces dérives, nous les avons assez douloureusement vécues et subies ces derniers mois pour partager le besoin de ne plus les permettre.

La Fête de l’Humanité permet de lever la tête, au moins ne serait-ce qu’un instant, au-dessus de cette bouillie sécuritaire et guerrière dans laquelle entendent nous enfermer toutes les forces réactionnaires. De l’extrême-droite à la social-démocratie qui a renoncé à changer la vie, en passant par la droite extrême, tout le monde fait le pari de sa capacité à capitaliser sur ce fond d’air nauséabond… jusqu’à influencer malheureusement aussi le discours d’une « gauche républicaine » désemparée ! Ce climat de peur et de haine, qui entretient tous les discours simplistes et populistes, est le meilleur allié des forces qui attendent surtout ne rien changer à la terrible régression de la vitalité démocratique de notre pays. C’est un puissant moyen de lutte politique pour maintenir les consciences sans perspective de réflexion sur les causes profondes de la crise internationale, sociale, et économique. Terrible catalyseur aussi de la fuite en avant devant le pouvoir de la finance.

La démarche renouvelée par les communistes « de remettre tout le monde en tas », selon l’expression consacrée par nos militants les plus anciens, est pour moi la preuve d’un grand sens des responsabilités. D’une responsabilité historique, dirais-je, quand tous les ingrédients du néolibéralisme poussent le pays dans une crise plus grave encore. Certes, à 9 mois de l’élection présidentielle, je mesure combien nous avons des difficultés à être audibles en ne nous plaçant pas sous la bannière d’un candidat autoproclamé et tout en n’avançant pas une candidature communiste, alors même que nous avons à la fois les moyens d’en présenter une et des personnalités à même de la porter. Mais c’est le choix de la raison que nous faisons : construire un pacte d’engagements politiques communs, fondé sur les attentes de nos concitoyens, plutôt que de butter inlassablement sur la question de l’incarnation présidentielle sans mise en commun ou sur un repli identitaire et réducteur.

Je ressors donc de cette fête avec la conviction que nous ferons tout pour construire ce cadre commun, et éviter les conséquences d’un échec qui serait tragique pour le pays, mais surtout pour la vie quotidienne des Françaises et des Français. La construction de ce rassemblement passe bien évidemment par un débat de fond. Sans non-dit, sans pesanteur, sans exclusive sur tous les grands angles politiques qui concernent le pays, l’Europe et le monde. Je pense bien entendu à l’objet qui me paraît aujourd’hui le plus central dans toute politique d’une gauche antilibérale : la lutte contre la finance et la reconquête des moyens et des leviers de nos politiques publiques. Cette « mère des batailles » doit faire l’objet d’une grande ambition politique au niveau international, européen comme national si nous voulons recouvrer les moyens de toute action politique à gauche. Je crois que nous avons les moyens de partager très largement cet objectif.

Alors que la pression sera forte pour connaître le choix des communistes, présentons dès maintenant au plus grand nombre les attentes recueillies avec la grande consultation citoyenne, mettons à disposition de ce pacte d’engagements nos propositions novatrices en matière de lutte contre l’évasion fiscale, pour le contrôle des banques et du crédit, pour une transition écologique indissociable du progrès social et de la maîtrise publique de l’énergie, pour une relance et une relocalisation de notre industrie, pour des services publics renforcés, démocratisés et répondant aux besoins sociaux du XXIème siècle.

Une majorité de changement existe dans notre société. Notre responsabilité est immense pour qu’elle se concrétise par une majorité politique. Est-ce exagéré de dire qu’une fois de plus nous avons rendez-vous avec l’Histoire ?

André Chassaigne sur son Blog, le 13 septembre.

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 06:13

Il "n'a pas d'a priori contre lui", mais émet quelques réserves. Interrogé, samedi 10 septembre, sur france info, le président du groupe communiste à l'Assemblée, André Chassaigne, a déclaré ne pas vouloir "aller manger le quinoa dans la main de Mélenchon".

Interrogé sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017 comme candidat de la gauche anti-libérale, André Chassaigne a précisé ne pas avoir d'a priori contre l'eurodéputé, "dans la mesure où très fermement, il porte une politique de refus de la finance, d'anti-libéralisme."Mais il prévient : "quand on dit 'candidat de rassemblement' (...) il ne s'agit pas d'être là comme des petits soldats, le petit doigt sur la couture du pantalon ! Il s'agit de prendre en compte un socle politique partagé, de faire une campagne qui serait une campagne commune dans le respect mutuel."

Quinoa et campagne électorale

Un clin d'oeil aux confidences données le 2 septembre par le tenant de "La France insoumise" face aux caméras de Gala, qui évoquait une de ses recettes fétiches : le taboulé de quinoa.

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