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28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 06:28
Photo Christophe Grassulo, Fabien Roussel à Rennes 27 octobre 2021

Photo Christophe Grassulo, Fabien Roussel à Rennes 27 octobre 2021

Delphine Alexandre, conseillère régionale communiste, prend la parole au côté de Fabien Roussel (photo Philippe Jumeau)

Delphine Alexandre, conseillère régionale communiste, prend la parole au côté de Fabien Roussel (photo Philippe Jumeau)

« Les forces de droite vont vouloir nous faire avaler leur dogme de la réduction des dépenses publiques. Nous, nous pensons qu’il faut au contraire relancer la dépense publique utile, pour répondre aux besoins populaires et pour relever les défis sociaux, écologiques, économiques.
Et nous irons chercher l’argent nécessaire en nous attaquant enfin à la domination du capital. »
Fabien Roussel
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28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 06:26
Campagne présidentielle de Fabien Roussel - Lancement du comité des jours heureux du pays de Morlaix ce mercredi 27 octobre
Campagne présidentielle de Fabien Roussel - Lancement du comité des jours heureux du pays de Morlaix ce mercredi 27 octobre
Campagne présidentielle de Fabien Roussel - Lancement du comité des jours heureux du pays de Morlaix ce mercredi 27 octobre
Campagne présidentielle de Fabien Roussel - Lancement du comité des jours heureux du pays de Morlaix ce mercredi 27 octobre
Campagne présidentielle de Fabien Roussel - Lancement du comité des jours heureux du pays de Morlaix ce mercredi 27 octobre

Ce mercredi 27 octobre, 26 personnes ont participé à la réunion de lancement du comité des jours heureux pour organiser la campagne présidentielle de Fabien Roussel sur le territoire du pays de Morlaix.

Ce comité des jours heureux est un comité de soutien (pour s'y inscrire: comite.jh.morlaix@gmail.com) à Fabien Roussel en même temps qu'un lieu d'organisation de la campagne militante, d'animation et de débat. Le but est de rassembler les citoyennes et citoyens qui veulent s'engager auprès de Fabien Roussel, faire connaître nos propositions et notre candidat. 

Nous avons parlé de nos priorités de campagne: avenir de notre jeunesse, partage des richesses, nationalisations, réindustrialisation, transition écologique, remise en cause des institutions de la Ve République et nouvelle République plus démocratique, lutte contre l'évasion fiscale, augmentation des salaires, accès universel au logement, nouveau projet de société tenant compte de l'emprise grandissante du numérique et de la robotisation, de la mondialisation et de la précarisation des travailleurs.

Des points de distribution de tracts ont été définis: Entreprise Bosh à Saint-Thégonnec le jeudi 28 octobre, Service Environnement de la communauté d'agglomération le mercredi 3 novembre, Sermetta le jeudi 4 novembre, marché de Morlaix le samedi 6 novembre, plus un point de rencontre et de répartition des tracts pour le pays de Morlaix le samedi 30 octobre à 11h au local du PCF pays de Morlaix, 2 petite rue de Callac à Morlaix. 

La prochaine assemblée du Comité des Jours Heureux du Pays de Morlaix est fixée le mercredi 24 novembre à 18h, au local du PCF, 2 petite rue de Callac à Morlaix. Nous discuterons des propositions du programme présidentiel de Fabien Roussel et des arguments que l'on peut opposer à ceux qui les critiquent ou les jugent irréalistes. 

N'hésitez pas nous rejoindre ! A adhérer au comité de soutien à Fabien Roussel. 
 
Contact : comite.jh.morlaix@gmail.com
Page Facebook: https://www.facebook.com/Comit%C3%A9-Jours-Heureux-Morlaix-107488178399232/
Campagne présidentielle de Fabien Roussel - Lancement du comité des jours heureux du pays de Morlaix ce mercredi 27 octobre
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28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 06:07
27 octobre - Réunion de préparation du stand Finistère de la fête de l'Humanité Bretagne de Lanester à Morlaix

Nous avions hier une réunion de préparation du stand PCF Finistère de la fête de l'huma Bretagne a Morlaix. Avec Denis, Rolland, Christian, Catherine, Marion, Jean-Louis, Michel, et Ismaël

C'est dans un mois, 27 et 28 novembre, au parc des expositions du pays de Lorient sur Lanester !

Le Finistère aura son stand avec restaurant (Kig-ha-Farz, Pommes de terre-Saucisses de Molène, Huîtres, Fruits de Mer) et son bar.

Pour s'inscrire comme bénévole sur le stand du Finistère (service le samedi midi, le samedi soir, le dimanche midi, préparation cuisine, cuisine pendant le service, préparation huître, fruits de mer, caisse, bar, etc.), contact: dupont.ismael@yahoo.fr

Pour acheter des places (17€ le bon de soutien donnant droit à l'entrée les 2 jours), contactez les sections du PCF.

27 octobre - Réunion de préparation du stand Finistère de la fête de l'Humanité Bretagne de Lanester à Morlaix
27 octobre - Réunion de préparation du stand Finistère de la fête de l'Humanité Bretagne de Lanester à Morlaix
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28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 06:05
1 lit d'hôpital sur 5 fermé faute de personnel - On continue comme ça Monsieur Véran?
🔴 On tire la sonnette d'alarme, dans la rue et au sénat, depuis plus de 20 ans! Aujourd'hui 20% des lits d'hôpitaux sont fermés à cause du manque de personnel!
😡 Monsieur Olivier Véran, toujours satisfait de votre politique?! À quand des hôpitaux sans lits?!
Laurence Cohen, sénatrice communiste
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28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 06:03
Réforme de l'assurance chômage : un accélérateur de précarité, par Elsa Faucillon - la lettre des députés communistes, octobre 2021
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28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 05:34

 

 

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27 octobre 2021 3 27 /10 /octobre /2021 05:43

 

L’Afrique, dernière terre vierge ? Terre de nature, de parcs et de réserves ? Derrière les images, quelles réalités ? Soixante ans après les décolonisations, entre nature brute, explosion démographique et préservation de la biodiversité, qui agit ? qui transforme ? On peut tenter une première approche stimulante.

*Guillaume Blanc, historien de l’environnement, spécialiste de l’Afrique contemporaine, est maître de conférences à l’université Rennes-II.

En milieu naturel, il y a des histoires d’adaptation. Par exemple dans les Cévennes, un parc national français inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO en 2011 et dont les paysages ont été « façonnés par l’agropastoralisme durant trois millénaires », nous dit la prestigieuse institution. Cela au point que les Cévennes auraient aujourd’hui une « valeur universelle exceptionnelle » et qu’à ce titre il est nécessaire d’y sauver les « systèmes agro-pastoraux », « de les conserver par la perpétuation des activités traditionnelles ». Mais il existe aussi des histoires de dégradation. Ainsi dans le Simien, un parc national éthiopien classé au patrimoine mondial par l’UNESCO en 1978. On peut y découvrir un « paysage spectaculaire » et apercevoir des « espèces endémiques ».

Au moins un million de personnes ont été chassées des aires protégées africaines au xxe siècle.

Seulement, nous dit l’UNESCO, « les activités agricoles et pastorales […] ont sévèrement affecté les valeurs naturelles du Simien ». À ce titre, il est alors nécessaire d’enrayer « les menaces pesant sur l’intégrité du parc », à savoir « l’installation humaine, les cultures et l’érosion des sols ». Et voilà pourquoi, en 2016, sur recommandation des experts de l’UNESCO et de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), les autorités éthiopiennes ont expulsé 2500 cultivateurs et bergers hors du parc du Simien. Là où les Européens façonnent, les Africains détruisent. Voici la logique.

CHASSER LES HUMAINS

Le Simien est loin d’être un cas isolé. Il y a environ 350 parcs nationaux en Afrique, et de la plupart d’entre eux les populations ont été expulsées pour faire place à l’animal et à la forêt ou à la savane. C’est le cas de 50 % des parcs du Bénin, de 40 % des parcs du Rwanda ou encore de 30 % des parcs de Tanzanie et du Congo-Kinshasa. Au moins un million de personnes ont été chassées des aires protégées africaines au XXe siècle. Quant aux parcs encore habités, l’agriculture, le pastoralisme et la chasse y sont généralement interdits. Des millions de cultivateurs et de bergers sont alors quotidiennement sanctionnés d’amendes, voire de peines de prison, pour avoir cultivé la terre, fait pâturer leurs troupeaux ou chassé du petit gibier. 

Les populations humaines ont été expulsées de la plupart des 350 parcs nationaux africains pour faire place à l’animal et à la forêt ou à la savane.

  Cette histoire est choquante, mais elle est bien réelle. Au lendemain des indépendances africaines, le fardeau civilisationnel du colon a cédé sa place au fardeau écologique de l’expert occidental. L’intention a changé depuis. Mais pas l’esprit : le monde moderne devrait protéger l’Afrique des Africains. Et tout cela au nom d’un mythe, celui de l’éden africain.

IL FAUT SAUVER L’ÉDEN AFRICAIN

L’idée d’une Afrique avant tout naturelle et sauvage est aussi absurde que celle selon laquelle l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. Pour comprendre cette représentation, il faut remonter aux débuts de l’aventure coloniale. À la fin du XIXe siècle, les colons partis tenter leur chance en Afrique laissent derrière eux des paysages radicalement transformés par l’urbanisation et la révolution industrielle. Persuadés d’avoir retrouvé en Afrique la nature disparue en Europe, ils inventent le mythe du bon et du mauvais chasseur. Le premier est blanc ; il chasse le trophée au fusil, et avec bravoure. Le second, le braconnier, est noir ; il chasse la nourriture à l’arc et à la lance, avec cruauté. C’est sur ce registre que les colons créent les premières réserves de chasse, où les populations africaines sont sinon expulsées du moins privées du droit à la terre. Puis, dans les années 1930, ces réserves sont converties en parcs nationaux. Et l’histoire se répète : criminalisation des populations et expulsions.

Ces récits racontent une Afrique verte, vierge et sauvage. Or cette Afrique n’existe pas.

Des produits culturels en quantité vont alors accompagner cette naturalisation à marche forcée de l’Afrique : des récits de voyage, comme ceux de Stanley et Livingstone, Roosevelt et Churchill ; des romans, les Neiges du Kilimandjaro d’Ernest Hemingway (1936), Une femme africaine de Karen Blixen (1937) ou encore les Racines du ciel de Romain Gary (1956) ; puis des guides naturalistes comme National Geographic et Lonely Planet, jusqu’aux films d’animation comme le Roi lion. Tous ces récits racontent une Afrique verte, vierge et sauvage. Or cette Afrique n’existe pas. Comme l’Europe, le continent africain est habité, cultivé. Mais nous sommes amenés à croire que les parcs naturels africains sont vides ; en fait, ils ont été vidés de leurs habitants… Et ils continuent bien souvent de l’être.

DE L’UTILITÉ DU MYTHE

Il faut dire que cette représentation d’une Afrique naturelle va main dans la main avec un autre cliché : celui de paysans africains trop nombreux, malhabiles, destructeurs. Ces derniers auraient notamment détruit les forêts « primaires » d’Afrique. En réalité, ces forêts n’existent pas davantage qu’en Europe. Comme ailleurs, les humains ont su s’adapter à leur environnement : l’agriculture et la sylviculture permettent la pousse des arbres, surtout dans des milieux semi-arides. Mais des savoirs prétendument scientifiques continuent de présenter les écosystèmes africains comme étant détruits partout, et partout de la même manière. Les travaux d’Al Gore sont à cet égard fort révélateurs. Selon l’ancien vice-président étatsunien, prix Nobel de la paix en 2007, l’Éthiopie, par exemple, aurait été à 40 % recouverte de forêts en 1900, contre 3 % « aujourd’hui ». L’histoire révèle que ces chiffres sont issus d’un rapport livré en 1961 par H.P. Huffnagel, un expert de la FAO, l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Cet expert n’avait passé qu’une semaine en Éthiopie, et il ne s’appuyait sur aucune donnée scientifique. Mais peu importe. Aujourd’hui encore, ces chiffres sont tenus pour vrais par les experts internationaux de la conservation, lesquels recommandent dès lors l’expulsion ou la criminalisation d’agriculteurs et de bergers, qui ne participent pas, eux, à la crise écologique.

Al Gore est aujourd’hui l’un des rares experts à décrire finement les conséquences sociales du changement climatique. En revanche, lorsqu’il s’agit des causes, l’homme se fait plus discret. Rien n’est dit, dans ses films pas plus que dans ses livres, sur Apple et Google, deux entreprises pourtant parmi les plus polluantes au monde. Et pour cause, Al Gore finance la première et siège au conseil d’administration de la seconde. Ceux qui protègent sont aussi ceux qui détruisent. Voilà la matrice du colonialisme vert.

L’HISTOIRE POUR PARFAIRE LE PRÉSENT

Comme partout dans le monde, les sociétés africaines vont devoir faire face à la sixième extinction. Quel que soit notre bord politique, la réalité nous rattrape : le capitalisme et le mode de vie consumériste qui l’accompagne détruisent les ressources de la planète. L’Afrique, ici, ne fait pas exception. Le problème est alors de nier l’évidence, ou plutôt les évidences. D’abord, il y a l’histoire. En 1961, au moment où les colonies africaines accèdent à l’indépendance, l’UICN, l’UNESCO et la FAO lancent le « Projet spécial pour l’Afrique ». Il s’agit de « poursuivre le travail accompli dans les parcs », stipulent leurs archives. Pour employer et financer les Européens qui travaillent déjà sur place est alors imaginée la création d’une banque, un Fonds mondial pour la nature. Ainsi naît le World Wildlife Fund ( WWF). Tout au long des années 1960 et 1970, le WWF permet aux administrateurs coloniaux de se reconvertir en experts internationaux, et de poursuivre leur combat : mettre plus de terres en parc ; empêcher que les humains y cultivent la terre. Les dirigeants africains, eux, acceptent volontiers.

En Afrique également, comme ici en Éthiopie, l’activité agricole a façonné les paysages pendant des siècles.

Grâce aux parcs et à la reconnaissance internationale qui les accompagne, ils peuvent non seulement développer l’industrie touristique, mais aussi planter le drapeau national dans des territoires qu’ils peinent à contrôler : chez les nomades, dans les maquis, aux frontières. Et cette façon de conserver la nature africaine pèse encore sur le présent : l’alliance entre l’expert et le dirigeant continue, au détriment de l’habitant.

Il y a l’histoire, puis il y a, aussi, l’absurdité. Quel est le coût écologique de la visite d’un parc national africain ? Un randonneur s’équipe d’une tente avec des arceaux en aluminium pour un sac léger, de chaussures et d’une veste en goretex pour une tenue imperméable et « respirante », d’un maillot de corps en polaire pour supporter le froid des soirées en haute montagne… Autant de matériaux dont la fabrication passe par l’extraction industrielle et la transformation chimique de bauxite et de pétrole. Sans compter que le trajet en avion aura émis au moins 0,5 t de CO2. Bref, visiter un parc naturel africain équivaut à détruire ailleurs dans le monde les ressources qui sont mises en parc en Afrique.

Après l’aberration écologique vient l’injustice sociale. Aujourd’hui encore, les institutions internationales de la conservation exigent des États africains qu’ils empêchent les habitants des parcs de cultiver la terre. Mais de qui parle-t-on, au juste ? D’hommes et de femmes qui produisent leur propre nourriture, de cultivateurs et de bergers qui se déplacent généralement à pied, de paysans qui vivent sans électricité, ne consomment que très peu de viande et de poisson, n’achètent que rarement de nouveaux vêtements.

Et contrairement à deux milliards de personnes, ils n’ont ni ordinateur ni smartphone. Leur mode de vie ne nuit en rien à la protection de la planète. L’UNESCO, le WWF, l’UICN, les experts internationaux et bon nombre d’entre nous considèrent pourtant que leur expulsion est éthique et nécessaire, c’est-à-dire juste, et justifiée. Pourquoi ? Parce que s’en prendre à eux permet d’éviter de nous en prendre à nous-mêmes.

Revue Progressistes | 24 Oct 2021 à 20:23 | Catégories : Environnement et SociétéN° 31 | URL : https://wp.me/p3uI8L-2Y7

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27 octobre 2021 3 27 /10 /octobre /2021 05:33

 

 

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26 octobre 2021 2 26 /10 /octobre /2021 06:09
Comité des jours heureux - Réunion de lancement à Morlaix: mercredi 27 octobre, 18h, 2 petite rue de Callac

Chers amis, chers camarades, citoyens, syndicalistes, militants associatifs, vous qui luttez avec nous pour le progrès social et humain, les droits des plus démunis, on vous attend nombreux à la:

réunion de lancement du comité des jours heureux du pays de Morlaix pour la campagne présidentielle de Fabien Roussel

le mercredi 27 octobre à 18h au local du PCF Pays de Morlaix à Morlaix, 2 petite rue de Callac.

Réunion d'échange conviviale sur la construction de notre campagne présidentielle au niveau local suivie d'un apéro en commun!

Possibilité de repartir avec des tracts, des affiches, des documents de campagne, et le livre de Fabien Roussel "Les jours heureux".

Comité des jours heureux - Réunion de lancement à Morlaix: mercredi 27 octobre, 18h, 2 petite rue de Callac
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26 octobre 2021 2 26 /10 /octobre /2021 05:53
Israël. Une offensive contre des associations « digne des régimes totalitaires » (Pierre Barbancey, L'Humanité, 26 octobre 2021)
Israël. Une offensive contre des associations « digne des régimes totalitaires »
Mardi 26 Octobre 2021

Tel-Aviv vient de placer six ONG palestiniennes de défense des droits humains, des prisonniers, des enfants et des femmes, sur une liste d’organisations terroristes sous prétexte de proximité avec le FPLP. Mais les preuves sont classifiées.

 

Si Benyamin Netanyahou n’est plus à la tête du gouvernement israélien, sa politique et ses méthodes perdurent. L’actuel premier ministre, Naftali Bennett, est dans la lignée de celui qui a été son mentor pendant de nombreuses années. Il multiplie les décisions coercitives à l’égard des Palestiniens, qu’ils se trouvent dans les territoires occupés ou en Israël. Six organisations non gouvernementales (ONG) palestiniennes viennent ainsi d’être placées sur la liste des « organisations terroristes » parce que celles-ci feraient « partie d’un réseau d’organisations qui, sous couvert d’activités internationales, dépendent du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine – NDLR) pour soutenir ses objectifs et promouvoir ses activités », selon les termes du communiqué émanant du bureau du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz. Ce dernier avait un temps été présenté comme la meilleure alternative à Netanyahou. Mais l’ancien chef d’état-major de l’armée israélienne, celui qui avait mené l’offensive meurtrière contre la bande de Gaza en 2014, n’a jamais désarmé.

Une longue campagne de stigmatisation

Il n’y a pas de hasard dans les décisions : parmi ces six ONG palestiniennes figurent les organisations de défense des droits humains al-Haq, Addameer, qui soutient les prisonniers palestiniens en Israël, le Centre de recherche et de développement Bisan, Défense internationale des ­enfants-Palestine, l’Union des comités du travail agricole (UAWC) et l’Union des comités des femmes palestiniennes (UPWC). « Ces organisations sont liées à la direction du FPLP, qui appelle à la destruction d’Israël par des actes terroristes » et elles « bénéficient d’aides d’États ­européens et d’organisations internationales obtenues de manière frauduleuse », croit savoir Benny Gantz. Il s’agit donc bien d’une attaque massive contre le FPLP, parti de la gauche marxiste. Israël a les coudées franches d’autant plus que l’Union ­européenne, contre toute logique politique, considère le FPLP (membre de l’OLP) comme une organisation terroriste. De la même manière, l’annonce, la semaine dernière, de la décision de la ministre de l’Intérieur de révoquer le statut de résident à Jérusalem de l’avocat franco­-palestinien Salah Hamouri, qui travaille pour ­Addameer, se situe dans cette même logique.

Le Shin Bet, le service israélien de renseignements intérieur, avait amorcé la pompe en mai en accusant des ONG en Cisjordanie occupée d’avoir détourné des fonds de « plusieurs pays européens », dont la Suisse, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne et la Grande-Bretagne, au profit du FPLP. Un responsable sécuritaire israélien avait alors assuré que « des dizaines de millions de dollars » avaient été transférés sans « qu’aucun des gouvernements ne sache où allait l’argent ». Pourtant, comme le fait remarquer Tom Bateman, correspondant de la BBC britannique pour le Moyen-Orient, sur son compte Twitter, « lorsqu’on lui a demandé s’il fournirait ses preuves derrière la liste de terrorisme de six ONG palestiniennes, le ministère israélien de la Défense a déclaré que tous les documents étaient classifiés ». Le bureau du Haut-­Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens accuse Tel-Aviv de mener « une longue campagne stigmatisant ces organisations et d’autres » ONG en restreignant « leur capacité à mener leurs tâches cruciales ». Amnesty International et Human Rights Watch ont également dénoncé une décision « alarmante ». L’ONG israélienne anticolonisation B’Tselem a de son côté jugé la décision des autorités israéliennes « digne des régimes totalitaires ».

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