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29 septembre 2021 3 29 /09 /septembre /2021 06:16
Face à la mascarade des Assises de la santé mentale, les communistes manifestent leur soutien aux professionnels de la psychiatrie (Brest, 28 septembre 2021)
Face à la mascarade des Assises de la santé mentale, les communistes manifestent leur soutien aux professionnels de la psychiatrie (Brest, 28 septembre 2021)
Face à la mascarade des Assises de la santé mentale, les communistes manifestent leur soutien aux professionnels de la psychiatrie (Brest, 28 septembre 2021)
Face à la mascarade des Assises de la santé mentale, les communistes manifestent leur soutien aux professionnels de la psychiatrie (Brest, 28 septembre 2021)

Avenir de la psychiatrie: nos camarades étaient présents à Brest hier a la manif des professionnels avec une expression du PCF pour de vrais moyens pour la psychiatrie.

Photos Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste finistérienne, Enzo de Gregorio, secrétaire départemental de la JC, Jean-Paul Cam, secrétaire de section PCF de Brest.

Soutien @pcfbrest29 au rassemblement pour une psychiatrie où l’humain est au cœur, ce midi à #brest

 

***

✊ Soutien aux psychiatres et aux psychologues rassemblés le 28 septembre pour dénoncer la mascarade des Assises de la Santé mentale!
STOP !!!
🚫 à la T2A en psy
🚫 à l'isolement et la contention
🚫 à la normalisation des soins
🚫 à la fermeture des lits et des structures
🚫 au mépris de la profession de psychologue
OUI !!!
✅ à une loi de santé mentale avec plus de moyens pour la pédopsy, et qui redonne toute sa place à la psychiatrie de secteur !
✅ à plus de reconnaissance et d'autonomie de la profession de psychologue
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29 septembre 2021 3 29 /09 /septembre /2021 06:11
Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône

Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône

Ouest-France, lundi 27 septembre:

Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône:

" Le Premier Ministre a officiellement annoncé, jeudi 8 septembre, le report, une énième fois, de la loi Grand Âge. c'est-à-dire son abandon par cette majorité. L'abandon d'un texte, mais aussi l'abandon de tant de femmes et d'hommes qui ont besoin de la solidarité nationale et de la protection sociale.

Cette loi était pourtant attendue depuis de nombreuses années par le mouvement associatif, par le mouvement syndical, par les différents acteurs, par les salariés, dans toute la société. Cette attente n'allait pas sans crainte, s'agissant de cette majorité, mais elle se manifestait par des revendications fortes. D'ailleurs, des ateliers, des séminaires ont été organisés pour entendre les analyses et propositions.

Déjà, en 2018, alors que je défendais une proposition de loi "Pour une reconnaissance sociale des aidants", celle-ci avait été rejetée par le gouvernement sous prétexte d'une future grande loi sur l'autonomie qui allait tout remastériser, on allait voir ce qu'on allait voir. En 2021, une "cinquième branche" a été créée pour, prétendument, répondre aux enjeux de l'autonomie. J'avais dénoncé, en plus d'un découpage de la Sécurité sociale, une coquille vide et une opération marketing sans suites.

"Des mirages dans le désert de la Macronie".

Avec une gêne visible, tout en nous vantant le caractère "historique" de cette mesure dite "sociale", on m'avait renvoyé vers cette fameuse "grande" loi qui viendrait remplir le grand vide. Nous voici avec une non-loi. Comment être surpris? Les mesures "sociales" sont définitivement des mirages dans le désert de la Macronie. C'est la rigueur budgétaire qui est à l’œuvre, le choix résolu des politiques libérales au détriment du bien-être des femmes et des hommes. 

On confie toujours plus au marché la réponse aux besoins fondamentaux de santé tout au long de la vie. Il faudrait savoir si la santé est un droit, une priorité, un bien commun. Si oui, alors la Sécurité sociale et le service public doivent connaître un nouvel élan, et la question de l'autonomie doit être un grand chantier.

La crise sanitaire a mis en évidence le manque criant de mobilisation et d'engagement public pour protéger nos aînés, avec une forme de relativisme pour les personnes entrées dans ce qu'on appelle le grand âge. Le pari est fait de renvoyer aux solidarités familiales, et notamment aux aidants, un accompagnement qui est une immense question sociale. Et les personnels du secteur font entendre depuis si longtemps leur souffrance, leur colère, leurs revendications. C'est intenable.

Avec ce mauvais film sur l'autonomie, le "en même temps" apparaît ainsi pour ce qu'il est: du double langage. Ce sera l'une des marques du quinquennat antisocial.

Aujourd'hui, comme beaucoup, je suis en colère. Il est urgent et nécessaire de prendre des mesures fortes pour protéger et accompagner les personnes en perte d'autonomie. Il est urgent de créer des structures d'accompagnement et d'accueil dans le cadre d'un grand service public de l'autonomie, de permettre à chacune et à chacun de bénéficier de droits.

A cet endroit, prospère une crise sanitaire et sociale aiguë. Une crise anthropologique. Parler d'autonomie, c'est parler de liberté, d'émancipation et de solidarité.

Prendre soin de l'humain tout au long de la vie, ce n'est pas une préoccupation annexe, c'est un grand geste qui structure un projet de société".

 

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28 septembre 2021 2 28 /09 /septembre /2021 10:08
Journée d'action retraités - Rassemblement devant le kiosque place des otages à Morlaix le vendredi 1er octobre à 11h à l'appel de l'intersyndicale des retraités

JOURNEE D’ACTION « RETRAITéS »

VENDREDI 1er OCTOBRE 2021,

A 11 H 00 , DEVANT LE KIOSQUE, PLACE DES OTAGES, A MORLAIX

Le choix d’une action unitaire avec les organisations de retraités du Groupe des 9, le vendredi 1er octobre 2021 n’a rien d’anodin.

En effet, pour mémoire, chaque année, le 1er octobre a lieu la Journée internationale des personnes âgées, créée par l’ONU le 14 décembre 1990.

A cette occasion, le gouvernement a prévu d’intervenir sur le thème du « bien vivre » …

Dès lors, il s’agit, pour nous, de ne pas le laisser parler seul sur ce sujet, car, nous pensons que le « bien vivre », c’est avoir les moyens de vivre !

C’est aussi, à cette période, que le gouvernement arbitrera, dans le cadre de la loi de finances, l’augmentation des retraites et des pensions.

D’autre part, début octobre, les parlementaires, sur proposition du gouvernement, vont débattre du PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale) pour 2022, avec vote au Parlement en fin d’année (qui concerne les retraites, la santé et l’action sociale).

Nous défendrons l’augmentation des retraites et des pensions, parce qu’elle constitue un investissement juste socialement et nécessaire pour l’économie.

Redonner du pouvoir d’achat aux retraités est d’utilité publique et permettrait de favoriser la croissance dont le pays a besoin.

Nous porterons aussi la nécessité d’une protection sociale à 100 % et le droit à l’autonomie dans le cadre de la Sécurité sociale.

Nous rejetterons le discours de nos gouvernants qui consiste à dire et à penser que les retraités sont de manière inéluctable un coût pour la société.

Enfin, nous porterons haut et fort l’exigence de services publics renforcés dans leurs trois composantes (santé, collectivités territoriales et Etat), par des accueils de proximité et du personnel en nombre et qualifié.

Le service au public rendu par des commerçants n’est pas du service public, de même que le seul accueil par Internet n’est pas du service public.

En cette journée internationale des personnes âgées, revendiquons une retraite en bonne santé, une pension de haut niveau aujourd’hui et pour les générations futures et exigeons le droit au bien vieillir !

Ce VENDREDI 1er OCTOBRE 2021, A 11 H 00, DEVANT LE KIOSQUE, PLACE DES OTAGES, A MORLAIX, les organisations locales de retraités (CGT, FO, CFE/CGC, FSU et Solidaires) appellent les retraités à se mobiliser et à porter leurs exigences en participant à cette manifestation.

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28 septembre 2021 2 28 /09 /septembre /2021 09:40

Emmanuel Macron vient de décréter que Paul Quilès était un grand serviteur de l'état. Unanimement les médias ont présenté celui-ci comme directeur de campagne de Mitterrand en 1981, puis ministre de l'intérieur et de la défense.

Mais une période a volontairement été occultée. Celle où il fut nommé ministre des PTT par Mitterrand et Rocard en 1988.

Un an après il débutait la casse de cette administration dans le seul but de satisfaire les appétits des capitalistes, notamment des fonds de pension. France Télécom était pour eux une véritable mine d'or.

Malgré la lutte de milliers de salariés avec la CGT et FO (la CFDT s'étant joint aux socialistes pour cette triste besogne), la privatisation sera finalisée par Lionel Jospin en 1997.

Énorme trahison! car le 29 avril était signé (accord PS-PCF) l'arrêt de la privatisation.

La suite sera désastreuse. Des milliers de suppressions d'emplois, un climat délétère, du mal être et des suicides.

Enfin! la justice condamnera les patrons à de la prison ferme.

Nous voyons aujourd'hui que les profits des Bouygues, Drahi, Niel, les ont hissé au sommet du CAC 40.

Et pendant ce temps là les recettes de l'état se sont amenuisées et la dette s'aggravera.

Le budget des PTT ne sera plus la vache à lait du budget de l'état.

Pour toutes ces raisons on est en droit de dire que P.Quilès a été un serviteur du grand capital.

Michel Lespagnol

 

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28 septembre 2021 2 28 /09 /septembre /2021 09:06

 

Comment créer une sécurité sociale de l’alimentation ? Dominique Paturel, chercheuse à l’Inrae de Montpellier, Jean-Claude Balbot, éleveur retraité dans le Finistère, et Bernard Friot, économiste et sociologue, ont débattu de cette idée à l’Agora.

Le système agro-industriel dysfonctionne. D’un côté, les files de l’aide alimentaire s’allongent toujours plus. Huit millions de Français y ont recours pour remplir leur assiette. De l’autre, l’agriculture surproduit et ne rémunère pas ses travailleurs. Entre les deux, le système de transformation et de distribution fait son beurre. Comment alors rendre accessible une alimentation saine à l’ensemble de la population ?

Depuis 2019, des collectifs de paysans, chercheurs et militants travaillent sur l'idée d'une sécurité sociale de l’alimentation, sur le modèle de ce qui a été construit pour la santé au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Un débat à l’Agora de la Fête de l’Humanité a permis d’en poser les enjeux et d’en envisager les contours.

 

Pourquoi l’aide alimentaire n’est-elle pas une réponse au droit à l’alimentation, qu’est-ce qui cloche dans les dispositifs existants ?

 

DOMINIQUE PATUREL La filière de l’aide alimentaire a été mise en place, en France, au milieu des années 1980. Je parle bien de filière, dans la mesure où elle s’appuie sur le système productiviste. C’est la surproduction qui approvisionne l’aide alimentaire, et celle-ci bénéficie de produits fabriqués spécifiquement pour l’industrie. C’est une vraie impasse démocratique. Penser que l’accès à l’alimentation d’environ 8 millions de personnes dépend de cette filière pose beaucoup de questions démocratiques. Cela signifie qu’une partie de la population est assignée à manger de cette façon. C’est une vision étrange de l’application du droit à l’alimentation, et c’est pour cela que nous proposons de créer un droit à l’alimentation durable, qui intègre le droit de choisir ce que l’on mange. La deuxième chose à souligner, c’est que le principe de droit à l’alimentation, reconnu à l’échelle internationale dans le cadre des droits humains, ne remet pas en cause les accords de l’Organisation mondiale du commerce, par exemple. Il permet donc de continuer à considérer l’alimentation comme une marchandise comme les autres, et cela aussi, c’est à changer.

 

Du côté des paysans, comment est née l’idée d’une sécurité sociale de l’alimentation, de quel constat êtes-vous partis ?

JEAN-CLAUDE BALBOT Le réseau Civam (Centre d’initiative pour valoriser l’agriculture et le milieu rural) se réclame d’une agriculture de qualité, garantie par des labels de toute sorte. Or, vers la fin des années 2000, nous avons réalisé que nous ne nourrissions que 10 % de la population, et encore les bons jours. Autrement dit, nous avons créé un système que nous ne maîtrisions pas, soit par négligence, soit, pour certains, par adhésion au fait qu’il existe une élite qui doit pouvoir bien se nourrir, soit, pour quelques autres dont je fais partie, par inattention. La question qui a immédiatement suivi ce constat a été : mais alors, où se nourrissent ceux que nous ne voyons pas, ceux qui ne fréquentent pas nos fermes, nos marchés, les coop bio ? Ces lieux leur sont interdits. C’est un grand mot mais, dans les faits, le modèle industriel de production assigne à chacun une place, au consommateur autant qu’au producteur. L’environnement est vu comme un support de la production, et la société comme un moyen de l’absorber. L’objectif, c’est de proposer à l’ensemble de la société un modèle de socialisation de l’alimentation et d’agriculture, depuis la production, jusqu’à la mise en marché. C’est comme cela que l’on pourra s’imaginer avoir suffisamment de force pour réformer profondément ce complexe agro-industriel qui nous est imposé.

 

Comment pourrait fonctionner cette sécurité sociale de l’alimentation ?

BERNARD FRIOT Depuis le confinement, nous sommes témoins du caractère scandaleusement bas des salaires des travailleuses – parce qu’il s’agit souvent de femmes – et des travailleurs les plus importants. Il est clair qu’il faut augmenter le Smic. Comment le faire bien ? En reprenant ce qui a été fait dans les années 1960 avec le régime général de la Sécurité sociale, c’est-à-dire cette façon qu’ont eue les communistes, en 1946, de subvertir la Sécurité sociale. Car, à la base, c’est une invention patronale, destinée à affaiblir les organisations ouvrières. En 1945, il existe plus de 1 000 caisses de sécurité sociale, et des quantités de régimes et de branches différents. En 1946, les communistes vont unifier tout cela à travers le régime général de Sécurité sociale. Des travailleurs élus sur des listes syndicales participent à sa gestion. Il est financé par un taux de cotisations interprofessionnelles unique, que les patrons sont obligés de respecter. De fait, jusque dans les années 1960, avant que les travailleurs ne soient éliminés de la gestion du régime général par de Gaulle, la socialisation du salaire échappe aux initiatives patronales. Cela a permis de créer un accès universel aux soins. Les salaires ont augmenté non pas via de l’argent versé sur le compte postal du travailleur, mais par de l’argent destiné à être dépensé auprès de professionnels de santé conventionnés. Et c’est un point capital : on a sorti le soin du marché. C’est précisément ce que nous voulons faire avec la sécurité sociale de l’alimentation. Nous pouvons aujourd’hui socialiser les salaires, augmenter le Smic de 500 euros, versés sur la carte Vitale et destinés à être dépensés auprès d’acteurs alternatifs à l’agrobusiness. Il faut sortir ces derniers de la marginalité, et cela suppose de créer une institution macroéconomique, et de lui consacrer des moyens. Nous avons calculé : cela coûterait autour de 120 milliards d’euros par an.

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28 septembre 2021 2 28 /09 /septembre /2021 08:46

 

Lors du conseil national, ce week-end, les communistes ont fixé des rendez-vous pour l’emploi et le pouvoir d’achat. Entretien avec leur porte-parole.

Pas question de laisser l’extrême droite faire le buzz, pour le PCF, qui a tenu son conseil national ce week-end. « Nous voulons mettre la question sociale et écologique au cœur de la présidentielle, pointer la responsabilité du capitalisme, avec l’ambition de prendre le pouvoir sur l’argent », résume son secrétaire national et candidat, Fabien Roussel. Son directeur de campagne détaille les modalités de cette « contre-offensive ».

Comment imposer les questions sociales dans la campagne ?

IAN BROSSAT L’extrême droite veut kidnapper la présidentielle. Regardez le décalage. Qu’est-ce qui préoccupe les Français ? La santé, l’école, le pouvoir d’achat. De quoi parle-t-on à la télé ? Du prénom de nos enfants et d’autres débats ineptes. Disons-le clairement : la haine ne remplit pas le frigo, elle ne paie pas les factures non plus. C’est sur l’emploi et les salaires que le débat doit porter. Nous voulons lancer une contre-offensive tous azimuts. D’abord avec une semaine de mobilisation sur le travail et le pouvoir d’achat partout en France, du 9 au 16 octobre, et, fin novembre, une grande journée à Paris avec un meeting de Fabien Roussel. Ensuite avec les Rencontres des jours heureux. Il s’agira pour notre candidat d’aller à la rencontre des Français lors de sept grandes réunions publiques pour présenter nos engagements et en débattre de façon directe et franche. Elles porteront sur l’agriculture et la ruralité, l’éducation, l’hôpital, l’évasion fiscale… Enfin, nous allons créer partout des comités des jours heureux pour multiplier les initiatives et remettre la question sociale au premier plan.

Quelles propositions avancez-vous ?

IAN BROSSAT Le gouvernement veut faire croire qu’avec la croissance le problème du chômage serait derrière nous. La réalité, c’est qu’on continue à compter 6 millions de chômeurs. Et que la croissance, pour les Français, c’est d’abord celle des factures qui s’envolent. Par ailleurs, la France est devenue un pays de bas salaires qui ne permettent plus de vivre dignement de son travail. C’est pourquoi nous proposons l’augmentation du Smic à 1 800 euros brut, soit plus 15 %, et une hausse globale des salaires. L’État doit montrer l’exemple. Il faut en finir avec le gel du point d’indice des fonctionnaires qui provoque, notamment dans l’enseignement, une crise des vocations. Nous défendons donc une augmentation de 30 %, à commencer par les catégories C. Cela représente 60 milliards d’euros. Mais, avant d’être un coût, c’est un investissement pour l’avenir absolument nécessaire.

Sur l’emploi, le PCF veut changer de logiciel, en quoi cela consiste-t-il ?

IAN BROSSAT Nous avons fini par nous habituer à vivre dans une société où une part de la population reste sur le bord de la route. Nous sommes animés par une conviction : c’est le travail qui confère à chacun sa dignité, sa place dans la société. Je sais que c’est un débat qui traverse la gauche. Mais, pour le dire simplement, au revenu universel, nous préférons le travail universel : bâtir une société dans laquelle tout le monde a accès à un travail bien rémunéré avec de bonnes conditions d’exercice. Nous voulons une société où ce droit au travail est garanti. Pour cela, nous préconisons un nouvel âge de la Sécurité sociale avec ce que nous appelons une sécurité d’emploi et de formation qui, comme son nom l’indique, garantit à chacun un emploi ou une formation avec maintien de sa rémunération. C’est possible, à la condition de prendre la main sur la finance : moins de spéculation, plus d’argent pour l’emploi et les salaires.

 

 

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28 septembre 2021 2 28 /09 /septembre /2021 08:32
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25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 08:36
Le 25 septembre 2021 : Mobilisation générale pour la paix

Canicules, sécheresses, inondations, famines, épuisement des ressources naturelles : notre planète, la flore, la faune et êtres humains de tous les continents souffrent comme jamais de l'exploitation à outrance des matières premières par les multinationales, de la course à la rentabilité des exploitations agricoles, de l'agressivité des accords de libre-échange, de la pollution des écosystèmes, des terres, des mers, de l'air. « Le capital, disait K.Marx, épuise deux choses, le travailleur et la nature » , cela n'a peut-être jamais été aussi vrai.

Ces déséquilibres aggravent les tensions, les conflits, alimentent les risques de guerres et... boostent les ventes et dépenses d'armement !

Les pays occidentaux, membres de l'OTAN, concentre l'essentiel des dépenses militaires qui sont passées de 1 144 milliards en 2001 à près de 2 000 milliards en 2020.

A eux seuls, les Etats-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales ! La vente récente de sous-marins à propulsion nucléaire à l'Australie par Washington conduira inéluctablement à une escalade.

C'est le surarmement qui rend le monde plus dangereux

La situation internationale ne cesse de se dégrader. Les crises sanitaires, sociales,, économiques, écologiques, politiques creusent les inégalités et attisent les violences. Elles hypothèquent les conditions de vie sur terre. Les logiques néolibérales de profits et de puissance sont à la base de ce monde dangereux et provoquent toutes les formes d'insécurité humaine.

Il faudrait se préparer à la guerre, multiplier les dépenses d'armement, les conflits préventifs afin de défendre notre sécurité menacée. La droite et l'extrême droite nourrissent un discours fondé sur la manipulation, les peurs, le ressentiment, l'exaltation de l'identité. Cela alimente une vision hiérarchisée du monde dans laquelle une petite oligarchie de puissances décide pour les autres, hors des Nations Unies, c'est insupportable.

Dans le sillage des Etats-Unis, la France n'est pas en reste. E. Macron fait de la « défense européenne », adossée à l'OTAN, le coeur de la renaissance du projet européen néolibéral et considère que le commerce des armes est un élément de compétitivité de notre pays.
Paris, comme l'exige l'OTAN, a doublé ses crédits consacrés à l'arme nucléaire dont nul ne sait très bien, aujourd'hui, quelle perspective stratégique donne encore sa vertu dissuasive à une telle arme.

D'autres choix stratégiques et diplomatiques

Alors que les crises plongent le monde dans la tourmente, se faire la guerre est une folie.
Il est temps de la délégitimer. La course aux armements ne permet pas d'assurer la sécurité des citoyens. Les guerres se sont multipliées (Libye, Syrie, Irak, Yémen, Afghanistan, Sahel...) et pourtant la solution militaire est un échec total. Toutes les interventions extérieures conduites par les occidentaux sous l'égide de l'OTAN sont des échecs comme en témoigne la débâcle américaine dans sa « guerre contre le terrorisme » à Kaboul, renforçant l'islamisme radical en Asie et en Afrique.

Les instruments militaires ne sont plus décisifs pour gagner une guerre et résoudre des crises enracinées dans la défaillance d'Etats corrompus, prédateurs, brutaux et insensibles aux besoins des populations. On ne combattra pas la souffrance humaine avec des canons !

Le « Défi des Jours Heureux »

Fabien Roussel, candidat communiste à l'élection présidentielle, défend une tout autre vision des relations internationales et de la politique de la France dans le monde dont les mots d'ordre devraient être conquêtes sociales, justice économique et climatique, souveraineté des peuples, solidarité internationale : en un mot, la PAIX. Le réalisme est de ce côté.

La grave crise diplomatique liée à la rupture du contrat entre la France et l'Australie devrait interroger Paris sur sa stratégie industrielle et diplomatique. Engoncée dans l'atlantisme, ayant réintégré le commandement intégré de l'OTAN et célébré avec empressement l'élection de J. Biden, la France semble découvrir que la notion d'alliance, notamment l'Alliance Atlantique, n'a plus de sens dans un monde où la guerre froide n'existe plus. Il faut en sortir et créer des cadres communs de coopération et de sécurité collective qui renforcent les solidarités entre les peuples et les nations.

Les Etats-Unis ont entrepris une révision stratégique mais n'ont pas renoncé pas à l'idée d'hégémonie.
Ils entendent jeter toutes leurs forces dans la confrontation avec la Chine et assumer le leadership dans la zone Indo-Pacifique. Dans cette croisade, menée avec l'OTAN, Washington noue de nouvelles alliances avec le pacte AUKUS (Australie, Royaume-Uni, Etats-Unis) et tente d'entraîner des Européens réticents. Paris, tout en exprimant des réserves lors du dernier sommet de l'OTAN, espérait être à la table des convives, mais elle vient de subir une rebuffade humiliante. Le camouflet est d'autant plus grand que la vente d'armes occupe une place centrale dans la politique étrangère de la France. Le message adressé depuis longtemps par B. Obama, D. Trump et maintenant J. Biden est clair : seuls priment les intérêts étasuniens. Un autre chemin est possible.

La France et l'Union européenne doivent en tirer toutes les conséquences. La confrontation avec la Chine est une impasse, les Européens et Pékin ont besoin de se parler, d'agir ensemble, de nouer des coopérations notamment sur la gestion des biens communs de l'humanité : santé, climat biodiversité... Paris et les autres capitales européennes doivent cesser d'épouser la stratégie américaine et sortir de leur relation toxique à l'OTAN. Elles doivent également renoncer à constituer un « pôle européen de défense » adossé à l'OTAN. Washington n'hésitera pas à infliger le même revers à cette stratégie. L'issue est de renforcer l'indépendance et la souveraineté de la France et de l'Europe, de sanctuariser leurs industries de défense par des coopérations en vue de bâtir une sécurité collective en Europe.

La paix au cœur des alternatives pour l'humanité

La paix est un projet politique au cœur des luttes émancipatrices. Le politique doit primer sur la force pour que la paix devienne un projet global pour l'humanité. La paix répond à l'urgence climatique et à l'exigence de justice pour bâtir des logiques de coopération, de partage, d'entraide et de solidarité. Cela ne peut pas se concevoir sans démilitarisation du monde et une diminution drastique des dépenses d'armement.
Dans ces luttes, les peuples ont besoin de l'Organisation des Nations Unies, du multilatéralisme et d'une culture de la paix pour remettre en cause le commerce des armes, dissoudre l'OTAN et mettre en place des cadres communs de coopération et de sécurité collective. La France doit ratifier le Traité d'Interdiction des Armes Nucléaire (TIAN) pour un monde sans armes nucléaires.

Parce que la paix est au cœur de notre combat, les communistes se mobilisent pour la réussite, dans toute la France, des rassemblements du 25 septembre 2021

→ Pour trouver le lieu de rendez-vous dans votre département : https://www.collectifpaix.org

TRACT NATIONAL DU PCF : ICI

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25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 08:09
Otage judicaire, 17 ans de prison pour rien - Le 30 septembre, causerie avec MIchel Thierry Atangana autour de son livre témoignage à la Librairie Livres in Room (18h30)

Jeudi 30 septembre à 18h30, causerie avec Michel Atangana à la librairie Livres In Room de Saint Pol de Léon.... autour de son livre "Otage Judiciaire " venez nombreux...

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23 septembre 2021 4 23 /09 /septembre /2021 05:35
Pierre Laurent: Je n'ai pas de mots...
Je n'ai pas de mots.
Pas de mots pour qualifier les images de réfugiés haïtiens traqués au lasso par des garde-frontières américains. Pas de mots pour nommer l’innommable. Pas de mots pour sonder ce gouffre où l'humanité se meurt.
Le monde en serait donc là ? Après des années de complaisance envers les pires thèses xénophobes, où le migrant est une menace, le pauvre un incapable ou un assisté, le musulman ou l'Afghan martyrisé un terroriste, on en est donc arrivé là ? Un monde où les premiers de cordée, qui répètent ne pouvoir "accueillir toute la misère du monde", se servent de leur corde comme un lasso pour traquer les damnés de la terre ?
Je n'ai pas de mots, car les mots n'existent pas.
Leur absence nous confronte à un impératif catégorique : ce monde est à repenser de fond en comble, dans ses politiques sociales, dans ses répartitions des richesses dans chaque pays comme à l'échelle planétaire, dans ses relations internationales, dans ses coopérations à réinventer, dans son sens de l'humain, de la démocratie, de l'égalité entre les peuples et les femmes et les hommes qui les composent.
Nous mettons sur cette recréation le mot de "communisme".
Chacun·e, selon sa sensibilité, pourra y mettre ses propres aspirations, son propre rêve.
George Sand les exprimait ainsi : "«En attendant qu’on ait résolu le problème d’une éducation commune à tous, et cependant appropriée à chacun, attachez-vous à vous corriger les uns les autres. Vous me demandez comment? Ma réponse sera courte: en vous aimant beaucoup les uns les autres".
Notre rêve commun est une humanité émancipée et libre, un monde dans lequel plus aucune domination ne pourra avoir cours.
Créons ensemble ce monde sur lequel, enfin, les mots refleuriront.
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