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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 06:52
Mardi 16 avril 2019: les nouvelles affiches de la campagne Européennes de Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, et nos candidats sont arrivées en fédération du Finistère
Mardi 16 avril 2019: les nouvelles affiches de la campagne Européennes de Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, et nos candidats sont arrivées en fédération du Finistère
Mardi 16 avril 2019: les nouvelles affiches de la campagne Européennes de Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, et nos candidats sont arrivées en fédération du Finistère
Mardi 16 avril 2019: les nouvelles affiches de la campagne Européennes de Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, et nos candidats sont arrivées en fédération du Finistère

Notre fédé PCF du Finistère est un livre ouvert sur les belles valeurs de notre campagne européennes, avec Ian Brossat. Brest, 5 rue Henri Moreau et rue Berger, du nom de deux résistants communistes brestois d une vingtaine d années arrêtés et battus par la police française, fusillés par les nazis. C'est pour leurs valeurs qui sont les nôtres que nous nous battons: vie digne pour tous, égalité, souveraineté du peuple, justice, indépendance vis a vis des puissances d argent, une société du bien vivre partagé.

Mardi 16 avril 2019: les nouvelles affiches de la campagne Européennes de Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, et nos candidats sont arrivées en fédération du Finistère
Mardi 16 avril 2019: les nouvelles affiches de la campagne Européennes de Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, et nos candidats sont arrivées en fédération du Finistère
On inaugure les nouvelles affiches arrivées hier en fédé a Brest. Glenn le Saout avec Marie-Helene Marie-Hélène Bourlard et Ian Brossat! En action pour une Europe des gens, contre l'Europe de l argent.

On inaugure les nouvelles affiches arrivées hier en fédé a Brest. Glenn le Saout avec Marie-Helene Marie-Hélène Bourlard et Ian Brossat! En action pour une Europe des gens, contre l'Europe de l argent.

35000 Tracts, 5000 grandes affiches Ian Brossat et Marie-Hélène Bourlard, mille exemplaires de chaque bandeau sur nos orientations, il va y avoir du boulot pour les cocos du Finistère! 

Sans compter les 20 000 tracts départementaux avec une présentation de Glenn Le Saoût, les 1000 affiches avec Glenn Le Saoût qui vont arriver en fin de semaine.

Pour atteindre les 5% et faire élire au moins Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu au Parlement Européen pour siéger auprès de nos amis de Die Linke, Syrisa, du PTB, de Podemos et d'Izquierda Unida, de la gauche verte nordique, du parti communiste chypriote (etc...) afin de faire entendre la voix de la défense des conquêtes sociales et des services publics, de la démocratie et des valeurs humanistes, les communistes vont se dépenser sans compter dans le Finistère!!! 

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 20:07
Les passagers de la cathédrale, par Valère Staraselski
Les passagers de la cathédrale
Mardi, 16 Avril, 2019 - L'Humanité

Qui dira, davantage que l’immense tristesse, que la fragilité et la limite des mots officiels, l’effroi, la sidération, le désarroi total, la douleur profonde, la colère aussi comme une défense, devant cette inconcevable réalité : Notre-Dame de Paris prisonnière de la fureur des flammes ! 

Notre-Dame de Paris livrée au brasier, suppliciée. Notre-Dame, telle une martyre figée au milieu des flammes, comme ligotée, muette d’épouvante, incapable de se défendre, de se défaire, d’échapper à cette absolue, injustifiable et indéfendable injustice ! A cette cruauté. Pourquoi elle ? Pourquoi précisément elle, vieille dame qui veille sur la capitale et le pays depuis huit siècles ? Pourquoi elle sans qui Paris n’est plus Paris ? Pourquoi elle sans qui notre pays, si malmené en ces temps-ci, se réveille un peu abasourdi, orphelin ? Pourquoi elle qu’un écrivain magique a, par la grâce d’un roman de papier, rendu au peuple en inscrivant durablement cet édifice de pierre, Notre-Dame de Paris, dans l’imaginaire d’une nation jusqu’à faire de cette église la maison de tous les Français ? Les noms propres de Quasimodo comme celui de Gavroche des Misérables n’appartiennent-ils pas depuis longtemps au langage courant ? De noms propres ne sont-ils pas devenus noms communs, communs à tous, pour tous ? Pourquoi ce symbole de notre histoire auquel nous tenons tant ? Oui, la peine et l’affliction sont grandes. Cette dame sur un quai de la Seine qui réclamait l’intervention des Canadairs en s’écriant: « C’est plus qu’un bâtiment qui brûle, c’est notre histoire ! » Quoi de plus à la fois personnel et collectif que l’Histoire, ce présent de tous s’installant dans la mémoire donc dans la durée, donc dans le tissu de l’existence d’un peuple.

 La vue de la flèche de cet édifice sacré et consacré, national et universel, reliant la Terre au Ciel, les hommes à leurs rêves, se cassant et puis s’effondrant sur elle-même, a brisé le cœur des plus endurcis. Notre-Dame de Paris ! A prononcer ces mots, un sentiment infini de considération, d’estime et d’affection envahit celle ou celui qui parle, tout comme celles et ceux qui écoutent. Car l’intense émotion qui frappe les catholiques s’étend non seulement aux autres croyants mais plus bien largement à celles et ceux en qui les valeurs humanistes sont ancrées et pour qui tout être, croyant ou non, est d’abord sa soeur, son frère. Car la religion pour être parfois, selon Marx, « l’opium du peuple» est d’abord, selon le même, « le soupir de l’âme oppriméel’âme d’un monde sans cœur. »

D’aucuns voient déjà, dans ce malheur, un signe des temps, de l’incurie de notre temps. Peut-être. Pour nous, retenons en ce début de Semaine sainte que les moments les plus forts de ce récit chrétien nous conte la Passion, c'est-à-dire la souffrance endurée dans la dignité pour aboutir à l’idée de Résurrection, c'est-à-dire de renaissance, de renouveau. C’est du reste sa force.

Sans doute que dans ces instants durant lesquels a eu lieu ce qu’il faut bien nommer un partage fraternel, une communion, devant le terrible incendie qui a ravagé Notre-Dame, communion qui perdure, pouvons-nous constater, dans notre société atomisée par la recherche mortifère de l’avoir, le besoin irrépressible et redoublé d’être ensemble autrement. Il nous est possible également de nous souvenir de ces paroles du chef des catholiques, le pape François qui, pour qualifier « le désir sans retenue de l’argent qui commande » employait l’expression de « fumier du diable ».

L’émoi provoqué par ce qu’un quotidien national nommait Notre- Drame tandis que le New York Times consacrait dès hier soir un long article à cette tragédie, l’émotion populaire, sont indéniables. En dépit de la dimension médiatique, ce saisissement n’est pas superficiel, il témoigne que, dans notre diversité même, le patrimoine nous constitue.

Ainsi, qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou pas, ce mardi 16 avril 2019, nous rappelle que nous avons été, que nous serons un jour ou l’autre, que sommes tous, en quelque sorte, des passagers de la cathédrale

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 13:02
La campagne européenne du PCF dans le Finistère: en dynamique avec Ian Brossat et Glenn Le Saoût pour une Europe des gens, contre l'Europe de l'argent
Après: 
- notre meeting avec Ian Brossat, Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard au Relecq Kerhuon le 1er février 180 personnes
- la réunion publique sur  le Brexit avec Patrick Le Hyaric le 2 mars à Roscoff 
- un super week-end de rencontres avec Maryam Madjidi (80 personnes sur deux initiatives à Brest le 6 avril, autant à Morlaix le 5 et 6 avril): 

Dans le cadre des élections européennes des camarades seront présents sur les marchés des communes suivantes :

Jeudi 11 avril 10h Marché de Rosporden

Samedi 13 avril 10h Marché de  Scaer

Samedi 13 avril 10h Marché de Morlaix

Mercredi 17 avril 10h Marché de Landivisiau

Jeudi 18 avril 10h Marché de Châteaulin

Mercredi 24 avril 10h Marché de Crozon

Jeudi 25 avril 10h Marché de Rosporden

Samedi 27 avril 10h Marché de Tréboul

Samedi 27 avril 10h Marché de Morlaix

Samedi 18 mai 10h Marché de Tréboul.

Cette liste est loin d'être exhaustive, plusieurs sections organisent leurs distributions de tracts et leurs collages d'affiches régulièrement en autonomie. N’hésitez pas à rejoindre ces points de distibution. Tout le monde est le bienvenu, militant.e, sympathisant.e, citoyen.e, pour soutenir la seule liste de l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent.

Par ailleurs, Glenn Le Saoût, notre candidat aux Européennes, a déjà fait une initiative dans le secteur de Huelgoat et sur le marché de Huelgoat avec les camarades de la section de Carhaix-Huelgoat, et en fera une autre à Carhaix fin avril. Il était au congrès de la CGT de l'hôpital à Morlaix le 2 avril, au rassemblement au comité de surveillance de l'hôpital de Morlaix le même jour, à l'assemblée du Comité de défense de l'hôpital de Concarneau le vendredi 5 avril avec un certain nombre de camarades.

Il a aussi visité le salon de l'agriculture Agrideizh avec Piero Rainero, conseiller municipal de Quimper, il y a 15 jours. Glenn Le Saoût devrait aussi participer à l'assemblée de section du PCF Pays Bigouden (105 adhérents) le samedi 27 avril avec Ismaël Dupont. 

La campagne européenne du PCF dans le Finistère: en dynamique avec Ian Brossat et Glenn Le Saoût pour une Europe des gens, contre l'Europe de l'argent
La campagne européenne du PCF dans le Finistère: en dynamique avec Ian Brossat et Glenn Le Saoût pour une Europe des gens, contre l'Europe de l'argent
La campagne européenne du PCF dans le Finistère: en dynamique avec Ian Brossat et Glenn Le Saoût pour une Europe des gens, contre l'Europe de l'argent

MEETING DU 24 AVRIL A RENNES AVEC IAN BROSSAT ET LES CANDIDATS BRETONS DU PCF

Par ailleurs, un car est réservé pour le meeting du mercredi 24 avril afin d'être à Rennes à 19h pour le meeting de IAN BROSSAT, ELINA DUMONT, GILBERT GARREL et les 4 CANDIDATS BRETONS: Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard, Katja Küger, Christelle Dumont, à 19h30 aux Halles Martenot.

Nord-Finistère
 
Il partira de Brest à 15h45, prendra des voyageurs à Morlaix à 16h30, puis probablement (à confirmer si le besoin existe) à Guingamp.
 
Retour à Brest pour 2 h du matin, à Morlaix pour 1h du matin maxi, avec un départ de Rennes vers 10h15-10h30.
 
L'inscription dans ce car de 60 places est ouverte auprès de Ismaël Dupont: dupont.ismael@yahoo.fr - 06 20 90 10 52
 
Sud-Finistère
 
Il est aussi possible de mutualiser un car avec la fédération du Morbihan qui part actuellement de Lanester mais pourrait peut-être prendre du monde à Quimperlé, voire Quimper, s'il y avait suffisamment d'inscription pour ce mercredi 24 avril.
Les réservations pour ce bus pour les camarades finistériens sont à prendre auprès de Dominique Gontier: dominique-gontier5829@orange.fr / 06 74 44 04 90  
 
Nous visons la participation d'au moins 700 personnes au meeting dont 80 à 100 finistériens afin d'en faire le plus grand meeting de la campagne Européennes en Bretagne.

 

La campagne européenne du PCF dans le Finistère: en dynamique avec Ian Brossat et Glenn Le Saoût pour une Europe des gens, contre l'Europe de l'argent
Par ailleurs, nous avons la chance d'accueillir Marie-Pierre Vieu, députée Européenne, n°4 sur la liste, et Laurent Brun, de la CGT Cheminots, pour une réunion-débat sur la défense des services publics à Quimper, à 19h le vendredi 19 avril, aux Halles Saint François.
 
Glenn Le Saoût et Jean-Marc Clery, porte-parole de la FSU Bretagne, interviendront eux aussi, comme d'autres syndicalistes. 
 
Il nous faut réussir cette réunion publique avec une participation souhaitée d'une centaine de personnes au moins.  
 
Pour la fin de campagne, nous avons prévu:
 
le mercredi 1er mai - intervention de Glenn Le Saoût (12h30) et de Cindérella Bernard (15h30) à la fête du 1er mai du PCF Morlaix 
 
le lundi 6 mai - Venue d'Alain Pagano à Brest, professeur d'université à Angers en écologie scientifique, secrétaire départemental Maine-et-Loire, candidat aux Européennes 
 
le samedi 11 mai au Relecq-Kerhuon (11h-17h), à la Salle de l'Astrolabe: Banquet pour l'Humanité en présence de journalistes de l'Huma et de Glenn Le Saoût. Concerts (Patricia Paulus, Claude Couamme...), expo, abonnements et souscriptions Huma.
 
Prix de base du repas, boisson et dessert compris (couscous): 14€ + invitation à dons supplémentaires pour l'Humanité. Réservations: Ismaël Dupont 06 20 90 10 52 / dupont.ismael@yahoo.fr
 
Participation souhaitée: jusqu'à 150 personnes 
 
le vendredi 17 mai à 18h: Glenn Le Saoût et Lassana Bathily, héros de l'hyper Cacher, qui a sauvé des vies lors des attentats de 2015, président du Comité de Soutien à Ian Brossat et à la liste du PCF à Quimper
 
le samedi 18 mai, dans l'après-midi: Glenn Le Saoût et Lassana Bathily à Brest
 
le samedi 18 mai, à 18h: réunion publique de fin de campagne de Glenn Le Saoût et Lassana Bathily à Morlaix (salle de l'ancien lycée de Kernéguès)
 
Une réunion Européennes sur les enjeux agricoles est également en cours de préparation dans le sud-est du département.
 
 
 
Toutes nos initiatives et la campagne nationale du PCF demandent des moyens.
 
Nous invitons invitons tous les camarades et sympathisants qui le peuvent et qui n'ont pas encore versé à la souscription à le faire en envoyant un chèque à l'ordre de l'ADF PCF 29 ou de l'ANF PCF à la fédération 5 rue Henri Moreau. à Brest (29 200)
 
Nous avons donc besoin de votre participation pour nous aider à couvrir les dépenses de cette campagne, pour pouvoir faire les 5% qui nous permettrons d'avoir des élus de combat contre l'austérité et le libéralisme économique au Parlement Européen.
 
Nous avons à ce jour 500 personnes qui appellent publiquement à voter pour Ian Brossat dans notre département, dont
 
34 élus dans le Finistère soutiennent ouvertement la liste Européennes du PCF conduite par Ian Brossat.
 
dont
 
2 maires: Paul Quemener à Berrien, Jacques Rannou, maire délégué de Kernevel
 
10 adjoints au maire:
Eric Guellec (Brest)
Jacqueline Héré (Brest)
Isabelle Mazelin (Le Relecq Kerhuon)
Claudie Bournot Gallou (Le Relecq Kerhuon)
Marie-Christine Mahmutovic (Le Relecq Kerhuon)
Sébastien Daniel (Guiscriff)
Marie-Pierre Coant (Berrien)
Thierry Le Guennou (Baye)
Jeremy Lainé (Guimaëc)
Patrick Asselbourg (Plourin les Morlaix)
 
22 conseillers municipaux, conseillers délégués, et conseillers communautaires:
 
Claude Bellec (conseiller déléguée) Brest
Jean-Michel Le Lorc'h (conseiller délégué) Brest
Larry Réa conseiller délégué ( Le Relecq-Kerhuon)
Pascal Ségalen (Le Relecq Kerhuon)
Pierre-Yves Liziar (Le Relecq-Kerhuon)
Piero Rainero (Quimper)
Michel Le Goff (Bannalec)
Alain Olivier (Plozévet)
Olivier Coquelin (Plomeur)
Hugues Tupin conseiller municipal et communautaire Douarnenez (opposition Initiatives Citoyennes)
Ludovic Quelennec (Kerlaz)
Anita Richard (également conseillère communautaire Rosporden-Kernevel)
Françoise Nioche (Rosporden Kernevel)
Patrice Porodo (Rosporden Kernevel)
Morvan Pierig (Rosporden Kernevel)
Etienne Le Bellec (Guilvinec)
Jean-Michel Le Mieux (Scaër)
André Paulus (La Feuillée) 
Ismaël Dupont (également conseiller communautaire Morlaix)
Valèrie Scattolin (Morlaix)
Roger Héré (Plouigneau)
Jean-Claude David (Plourin les Morlaix)
***
 
Voici l'ensemble du comité de soutien:
 

Pour soutenir à votre tour la liste aux Européennes solidaire et anti-libérale, pour une Europe de gauche, démocratique et sociale, un mail ou un SMS : dupont.ismael@yahoo.fr/ 06 20 90 10 52

 

Comité de soutien finistérien à la liste aux élections européennes du PCF conduite par Ian Brossat: rejoignez le comité de soutien!

 

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 09:33
Paris: Notre Dame des Pleurs, le coeur en cendres
Paris: Notre Dame des Pleurs, le coeur en cendres

Reconstruire Notre-Dame-de-Paris, protéger notre patrimoine (Pierre Dharréville - PCF)

Hier encore, Notre-Dame-de-Paris, se dressait superbement sur les bords de la Seine, au cœur de Paris. Son grand chantier fut une œuvre collective persévérante, réunissant architectes, ouvriers, artisans, bâtisseurs, pour ciseler un joyau. Héritée du temps des cathédrales, elle constitue un lieu important pour les chrétiens. Plus généralement, elle occupe une place singulière dans nos imaginaires, magnifiée par Victor Hugo, qui en faisait un lieu d’asile au centre d’un Paris populaire. Elle fut le témoin emblématique de longs siècles d’histoire. Aujourd’hui la voici dévastée par les flammes, nous laissant profondément tristes et affligés.

Si son incendie provoque autant d’émotion dans le monde entier, c’est parce qu’elle émargeait au patrimoine de toute l’humanité.

De nombreuses questions demeurent posées. Ce drame vient rappeler l’importance de protéger notre patrimoine, qui constitue une part de nous-mêmes, en tant que personnes comme en tant que peuple et en tant qu’humanité.

Sans tarder, il faut mettre à l’ordre du jour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Des appels aux dons se manifestent. Ils seront nécessaires à s’en donner les moyens. Quelle que soit leur obole, il y aura des donatrices et des donateurs nombreuses et nombreux. Aujourd’hui comme hier, ce chantier sera une œuvre collective, sous la responsabilité de l’État et des collectivités. Car il s’agit d’une propriété publique inaliénable.

Pierre Dharréville, Responsable à la culture du PCF, député des Bouches-du-Rhône,

Paris, le 16 avril 2019.

 

"Notre Dame en feu, la France en pleurs. C’est un monument lié à notre histoire autant qu’un lieu de culte. Hommage à la communauté chrétienne. Nous sommes tous tristes, effondrés, sans voix".

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord 

Je forme le vœu que demain nous nous retroussions les manches tous ensemble pour sauver et rebâtir Notre Dame
« Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat »

Ian Brossat, adjoint au logement à la mairie de Paris, tête de liste PCF aux élections européennes 

Il y avait Notre-Dame, tellement plus belle du côté de l'abside que du côté du parvis, et les ponts, jouant à une marelle curieuse, d'arche en arche entre les îles, et là, en face, de la Cité à la rive droite…
Louis Aragon, Aurélien.

Notre-Dame.
Le cœur saigne à voir partir en fumée le couvercle de cette mémoire des siècles sur l'île de la Cité, témoin de tant d’événements importants de l'histoire de France depuis le règne de Philippe-Auguste où on acheva la cathédrale d'origine. Notre-Dame, silhouette familière de nos promenades parisiennes, belle, élancée, fragile et trop bien entourée, revenue depuis peu à ta blancheur minérale, quelle tristesse de te voir en proie à la danse macabre de l'incendie maudit!

 

 

Notre Dame de Paris, défigurée mais encore debout sera rebâtie
Mardi, 16 Avril, 2019 - L'Humanité
 
Ravagée lundi par un incendie, apparemment accidentel, Notre-Dame de Paris a été défigurée mais ne s'est pas totalement effondrée grâce à l'intervention des pompiers qui ont sauvé la structure de l'édifice. Le président de la République a promis de "rebâtir" le monument.
 
La structure de Notre-Dame "est sauvée et préservée", ont annoncé vers 23H00 les pompiers, qui déplorent un blessé grave dans leurs rangs. Mais la flèche qui surplombait ce joyau gothique, monument le plus visité d'Europe, et ses vitraux centenaires, n'ont pas résisté aux flammes. Aux environs de minuit, le feu avait baissé en intensité, mais les lances à eau continuaient sans relâche à arroser le bâtiment, tandis que les rues se vidaient de la foule venue observer les flammes, parfois prier ou chanter.
Il faut toutefois rester "extrêmement prudent", avait insisté un peu plus tôt le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez, bien que le feu ait "baissé en intensité".
 
"Le pire a été évité même si la bataille n'est pas encore totalement gagnée", a déclaré le chef de l'État sur le parvis de l'édifice sinistré. Mais "cette cathédrale, nous la rebâtirons", a promis Emmanuel Macron. 
 
L'incendie, qui s'est déclaré peu avant 19H00 et s'est propagé à grande vitesse et a emporté la toiture de la cathédrale -- construite entre le XIIe et le XIVe siècle -- a semé la stupeur en plein coeur de la capitale. Le président Emmanuel Macron, qui a annulé son allocution télévision post-grand débat, a dit dans un tweet, partager l'"émotion de toute une nation", le Premier ministre Edouard Philippe exprimant une tristesse qui va "au-delà des mots".
 
Plusieurs responsables étrangers ont aussi fait part de leur émotion, Donald Trump évoquant des "images terribles à voir", Angela Merkel "un symbole de la France et de notre culture européenne" et le maire de Londres Sadiq Khan des "scènes déchirantes". Le Vatican a, de son côté, exprimé "incrédulité" et "tristesse".
 
A New York, depuis les marches de la cathédrale Saint-Patrick, le cardinal et archevêque Timothy Dolan a exprimé sa "désolation" pour Notre-Dame.
 
L'incendie a pris dans les combles de la cathédrale peu avant 19H00, ont indiqué les pompiers, évoquant "un feu difficile". Il semble être parti au niveau d'échafaudages installés sur le toit de l'édifice. Le parquet de Paris a ouvert une enquête du chef de "destruction involontaire par incendie". La piste d'un départ de feu accidentel depuis le chantier en cours sur le toit de la cathédrale "retient l'attention des enquêteurs en l'état des investigations", a précisé une source proche du dossier. Les ouvriers du chantier étaient entendus par les enquêteurs, selon le parquet de Paris.
 
"Un haut-lieu de la foi catholique est en train de brûler", a déploré auprès de l'AFP le porte-parole des évêques de France. Reliques conservées au sein de l'édifice, la couronne d'épines et la tunique de saint Louis ont toutefois pu être sauvées, selon le recteur de la cathédrale, Patrick Chauvet.
 
En 2017, 12 millions de touristes ont visité ce bijou de l'architecture gothique, qui faisait l'objet d'importants travaux depuis plusieurs mois, notamment pour nettoyer l'édifice, noirci par la pollution.
 
Très prisée des touristes, la cathédrale continue d'assurer ses fonctions d'édifice religieux: cinq offices y sont célébrés quotidiennement, et sept les dimanches. Avec les fêtes et célébrations exceptionnelles, ce sont plus de 2.000 offices qui résonnent chaque année sous ses voûtes.
 
La flèche de la cathédrale, dressée sur les quatre piliers du transept, était un des symboles de la capitale française. Stéphane Bern, chargé d'une mission sur la patrimoine, a déclaré lundi ressentir "de l'émotion, de la peine et un peu de colère" face à cet incendie qui ravage la cathédrale, "une amie proche qui est en train de nous quitter". Une souscription nationale va d'ailleurs être lancée, a confirmé Emmanuel Macron, pour aider à une reconstruction qui s'annonce longue et difficile. Dans la nuit, la famille Pinault a annoncé débloquer 100 millions d'euros pour Notre-Dame.
 
"On va être partis pour des années de travaux", a déclaré sur Twitter le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Eric de Moulins-Beaufort. L'intérieur de l'édifice n'a été qu'effleuré, a indiqué la députée LREM Sonia Krimi LREM, qui a pu rentrer. "L'autel, les murs tout est intact", a-t-elle dit.
 
Le bâtiment, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, est mondialement connu pour son architecture mais aussi grâce au chef-d'oeuvre de Victor Hugo, "Notre-Dame de Paris", roman maintes fois adapté au cinéma, notamment par les studios Disney, ou en comédie musicale. Cet incendie intervient au premier jour des célébrations de la Semaine sainte qui mène à Pâques, principale fête chrétienne.
Lorenzo Clément avec AFP.
 
Paris: Notre Dame des Pleurs, le coeur en cendres
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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 08:04
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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 07:51
AFPS Morlaix: le film d'animation Wardi le 18 avril, le poète Tarik Hamdan le 20 avril et le 21 avril: trois invitations pour la Palestine dans le pays de Morlaix
Association France Palestine Solidarité 
du Pays de Morlaix
 
 
 
Du cinéma, de la poésie et une rencontre sur la résistance culturelle en Palestine occupée, voilà en substance ce que vous propose l'AFPS du Pays de Morlaix le jeudi 18, le samedi 20 et le dimanche 21 avril.
Des rendez-vous en solidarité avec la résistance du peuple palestinien préparés en collaboration avec les équipes du cinéma La Salamandre, du Festival d'Arts et de Poésie Les Possible(s) et celle du bar Des Deux Rivières.
 
Au programme : 
le film WARDI de Mats Grorud - jeudi 18 à 20h 30 à La Salamandre 
suivi d'un débat sur les réfugiés palestiniens 
 
Une rencontre sur le thème de la résistance culturelle face à l'occupation 
avec le poète palestinien TARIK HAMDAN - samedi 20 à 18 h au bar des 2 rivières
 
Une participation au Festival Les Possible(s) à Berrien autour de la poésie arabe - dimanche 21 avril à partir de 11h au café-librairie L'Autre Rive
 
Aujourd'hui plus que jamais, notre solidarité avec la lutte du peuple palestinien est une nécessité absolue face aux crimes de l'occupation israélienne à Gaza, à Jérusalem et dans toute la Cisjordanie. 
C'est parce que nous pensons que cette solidarité se construit aussi par la rencontre avec la société palestinienne dans toutes ses dimensions, sociales, politiques, culturelles et artistiques que nous espérons vraiment vous trouver très nombreux à ces trois rendez-vous...
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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 07:00
Elections européennes : Ian Brossat en visite en Creuse défend une Europe des services publics (La Montagne, 14 avril 2019)

Avec les directives de libéralisation, l'Union européenne nous a roulés dans la farine.

Dans le secteur de l'énergie, ils nous ont dit : les prix vont baisser. Ils ont augmenté de 70%.

Dans le domaine ferroviaire, le transports de marchandises par le train a été divisé par 2,5 depuis la libéralisation. Et pour le transport des voyageurs, ce sera là même catastrophe avec les fermetures de lignes jugées non rentables.

Analyse et (surtout) propositions concrètes à lire dans La Montagne.

Politique

Elections européennes : Ian Brossat en visite en Creuse défend une Europe des services publics

La Montagne, 14 avril 2019

La tête de liste du PCF pour les Elections européennes, Ian Brossat, est venu à la rencontre des militants à La Souterraine samedi matin avant de se rendre en Corrèze puis à Saint-Junien hier soir. Il nous résume le projet qu'il porte pour les élections du 26 mai.

Comme tous les autres partis, le PCF n’échappe pas à la vague de renouvellement des hommes et femmes politiques. Ian Brossat, professeur de français de 39 ans, incarne un visage moderne du Parti communiste pour les Élections européennes. Plus « de camarade » à tout va, ni de « lutte des classes, ouvriers contre patrons » mais il s'agit d'un combat contre l’argent et pour la réforme de l’Europe au profit des « salariés » et des « gens ».

1/ On traverse une période sociale mouvementée, qu'en pensez-vous ?

Il y a d'abord une grosse colère qui s'exprime contre la politique du gouvernement depuis plus de quatre mois maintenant. Et face à cela, un gouvernement qui n'entend rien, ne comprend rien. On a quand même appris hier qu'ils ont restitué le Grand débat national en ayant omis de prendre en compte la moitié des contributions. D'ailleurs, je finis par me dire qu'ils ont dû perdre toutes les contributions qui demandaient le retour de l'Impôt sur la solidarité de la fortune (ISF). On a affaire à un gouvernement qui reste droit dans ses bottes et qui ne tient pas compte de cette colère des salariés, des retraités qui ont subi, coup sur coup, l'augmentation de la CSG et l'indexation des retraites. Puis une colère qui porte aussi, en territoire rural, sur la disparition des services publics de proximité.

Créer un fonds pour le développement des services publics avec l'argent donné aux banques

 

2/ Alors que proposez-vous pour maintenir ces services publics passablement mis à mal dans notre département ?

Moi je propose deux choses très simples. Premièrement, un moratoire sur toutes les fermetures de services publics en zone rurale. C'est à dire : il faut stopper cette hémorragie des services publics : services des impôts, fermeture des petites lignes de chemin de fer, de classes. Et je fais, comme j'essaye d'être cohérent, une proposition concrète. Dans le cadre des Elections européennes, c'est la proposition suivante : depuis dix ans, la Banque centrale européenne, qui est le coffre fort de l'UE, a versé 3.000 milliards d'euros sans conditions, ni contreparties. Eh bien nous, ce que nous proposons avec notre liste c'est qu'une partie de cet argent aille –au lieu d'aller dans les banques – vers les services publics. Et que donc ces crédits-là alimentent un fonds pour le développement des services publics. Je suis convaincu que cet argent serait plus utile ainsi que s'il sert à faire de la spéculation.

3/ Vous vous opposez également à l'ouverture à la concurrence en matière de train ?

On paye cash les directives européennes. Parce que la loi sur la SNCF adoptée par le gouvernement avant l'été malgré la contestation des cheminots, c'est la transposition d'une directive européenne qui s'appelle le quatrième paquet ferroviaire. C'est cette disposition qui ouvre le transport voyageur à la concurrence. Ce qui fait qu'une entreprise comme la SNCF se comporte désormais comme une entreprise privée pour s'adapter à la concurrence. Conséquence concrète : la fermeture des petites lignes, la disparition des guichets,  la déshumanisation du service public avec la SNCF qui résonne en terme de business et non plus en terme d'intérêt général. Alors qu'on sait à quel point on a besoin de ces lignes de chemin de fer.

4/ Justement, vous être contre, cela signifie-t-il qu'il faut sortir de l'UE ou la changer ?

Je ne suis pas pour sortir de l'Union européenne mais je suis archi contre ces directives de libéralisation. D'ailleurs, le Parti communiste a toujours voté contre ces politiques de libéralisation. Toujours. Au passage, dans le domaine de l'énergie, quand ce type de directive a été adoptée, on nous a dit que les prix aller baisser. Or, ils ont augmenté de 70% depuis 2000. Donc, on nous a menti et les dirigeants européens et français ont roulé les Français dans la farine. [...] L'Union européenne nous a imposé un moule libéral qui ne correspond pas à notre identité.

5/Que proposez-vous alors pour l'Union européenne ?

L'Union européenne doit accepter qu'en son sein, il y ait des modèles économiques différents. C'est à dire que nous, la France, si nous voulons faire autrement, il faudrait que l'UE nous laisse faire autrement. C'est ce que j'appelle une clause de non régression sociale. Un Etat devrait pouvoir dire, à l'intérieur de l'UE, je n'appliquerai pas cette directive parce qu'elle va dégrader nos conditions de vie.

Le PC propose une écologie sociale qui s'attaque aux vrais pollueurs

 

6/ L'écologie n'a pas toujours été inscrit à votre programme, cette fois elle l'est, elle fait donc désormais partie de vos préoccupations ?

Préoccupation, bien sûr. Préoccupation majeure. Parce que ce n'est même pas l'avenir de la Planète qui est en cause mais c'est l'avenir de l'homme dans la planète. Si on ne fait rien, c'est notre existence même qui est menacé. Après, ce que je regrette : quand on parle d'écologie aujourd'hui, on pointe le salarié qui utilise son vieux diesel pour aller au travail mais en même temps on ne fait rien contre des multinationales comme Total qui polluent et qui proportionnellement, payent beaucoup moins de taxe carbone que l'automobiliste. Nous, nous sommes favorables à une écologie sociale. C'est à dire que l'écologie efficace est une écologie qui pointe les vrais responsables de la pollution. Et ce sont notamment ces multinationales. 

7/ Mais vous n'êtes pas le seul à gauche à tenir ce discours, pourquoi ne pas avoir choisi l'union en ces temps troublés ?

Moi, je regrette cette dispersion. Le Parti communiste a tendu la main pendant des mois pour essayer de rassembler la gauche. Cela dit, soyons honnête, tout le monde ne dit pas la même chose dans cette campagne. Le Parti socialiste, peut-être pas dans son ensemble mais dans sa majorité, a voté tous les traités européens ultralibéraux. [...] Donc je pense qu'il faut aussi avoir de l'honnêteté, de la sincérité dans une campagne. On ne pourrait pas avoir des candidats qui disent sur une même liste tout et son contraire. Le Parti communiste a ceci de constant qu'il n'a voté aucun de ces traités ultra-libéraux.

Virginie Mayet

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 06:46
Portrait d'une ou d'un candidat de la liste du PCF aux Européennes: Sophia Hocini, 26 ans, salariée de l'économie sociale et solidaire à Paris, écrivaine, féministe, militante associative dans les quartiers populaires
Portrait d'une ou d'un candidat de la liste du PCF aux Européennes: Sophia Hocini, 26 ans, salariée de l'économie sociale et solidaire à Paris, écrivaine, féministe, militante associative dans les quartiers populaires

Découvrons chacune des 79 personnes qui ont choisi d’être candidat.e.s sur la liste « Pour l’Europe des Gens contre l’Europe de l’Argent » conduite par Ian Brossat et soutenue par le PCF aux élections du 26 mai prochain.
Une liste composée pour moitié d’ouvriers et d’employés.

🔴 La liste se veut la plus rassembleuse possible, du point de vue géographique comme socio-économique.

🔴 Sophia HOCINI, 26 ans, salariée de l’économie sociale et solidaire à Paris, écrivaine, féministe, militante associative dans les quartiers populaires, communiste.

🔴 Sophia est née en Algérie.
Elle est écrivaine et très impliquée auprès de la jeunesse populaire, des sans-papier et des sans-abri. Son combat est également fortement emprunt de féminisme.
Elle profite de sa formation de professeure de français pour participer à la création de la ZEP, Zone d’Expression Prioritaire, association promouvant l’accès à l’écriture à des jeunes de classe populaire.

🔴 Le combat de Sophia, c’est la lutte contre la précarité, contre l’injustice envers les femmes et les classes populaires mais aussi l’écologie.
Adolescente, en tant que sans papier, elle a subit de plein fouet la violence du résultat du premier tour des présidentielles de 2002. « Dans mon espèce d’inconscient d’enfant, j’avais peur parce qu’on avait pas de papier ni rien et j’avais peur qu’on me remette dans un bateau et qu’on me renvoie au bled. ».
C’est au collège qu’elle tombe sur un exemplaire du Manifeste du Parti Communiste et c’est une révélation pour la jeune femme.
C’est grâce aux communistes de Marseille et à une de ses enseignantes que Sophia se crée une culture politique et un véritable héritage culturel dans sa tête d’adolescente.

🔴 « Si tu es communiste, tu es forcément féministe »
Pour Sophia Hocini, le féminisme est une forme de lutte des classes. Elle développe une envie forte de participer à cette lutte, alors qu’elle même explique avoir vécu le sexisme et le mépris. Si la société a progressé depuis le début de son militantisme, la volonté de lutte de Sophia se développe aujourd’hui sur d’autres plans, sur d’autres terrains. Ainsi elle se bat pour la gratuité des protections hygiéniques car la précarité menstruelle est un fléau qui touche les femmes les plus précaires, y compris du point de vue « santé » du fait de la présence de dangereux produits chimiques dans certaines protections.

🔴 Le féminisme est une lutte structurante et transversale, et Sophia est aussi engagée pour les droits LGBTI et notamment pour l’accès à la PMA pour les couples de femmes ou les femmes seules.
La candidate est aussi active sur l’aspect de la violence patriarcale subie quotidiennement par les femmes, ayant des conséquences dramatiques.
« C’est même pas une mais quasiment deux femmes sur dix qui ont été victimes de viols. Et ça, ça doit être reconnu, j’espère un jour qu’on pourra faire une commémoration ou organiser un mouvement de résilience vis à vis de ce que ces femmes ont vécu. »

🔴 Elle est engagée également dans la lutte écologique, et elle ne manque pas d’insister sur le fait qu’être communiste, c’est aussi être écologiste.
« Karl Marx disait que le capitalisme, assoiffé, il détruit à la fois la force de la Terre et la force des humains. Si ça c’est pas une réflexion putain d’écolo quoi, je vois pas ce que c’est ! »

🔴 Elle souhaite un engagement européen en matière de droits des femmes et d’égalité : sur un plan économique, la mise en place d’un SMIC européen, serait un premier pas vers la fin du plafond de verre et de l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes, et la clause de l’européenne la plus favorisée, il s’agit, après études, d’opérer un nivellement par le haut de toute l’Union Européenne.
Cela pose la question d’un service public de qualité et accessible à toutes et tous.
« si on arrive à un service public de telle sorte que ne se pose plus la question de « je vais me soigner ou pas » « on se bat pour un service public européen qui soit à la hauteur de nos ambitions et de ce dont ont besoin les gens, et une égalité femmes-hommes concrète. ».

Elle est en 14e position sur la liste.

🔴 Pour en savoir plus :
https://www.lavantgarde.fr/communiste-feministe-ecologiste…/

https://youtu.be/WaSOGqGc_UQ

🔴 Pour soutenir la liste, n’oubliez pas de signer l’appel à voter ❗️
Retrouvez tous les candidats de la liste ici :
https://www.europedesgens.fr/vos_candidats

Le 26 mai... On signe l’appel à voter, on vote et on fait voter
🔴 Pour l’Europe des Gens contre l’Europe de l’Argent conduite par Ian Brossat et soutenue par le PCF
A demain...

L'avant-garde, journal du MJCF, entretien avec Sophia Hocini, 12 avril 2019
« Etre communiste, c’est être féministe et écologiste : je suis fière d’être communiste »

Entretien avec Sophia Hocini, écrivaine, féministe, militante, communiste et engagée au côté de Ian Brossat. Sophia raconte son engagement, ses luttes, son histoire, et son implication dans les élections du 26 mai.

Elle a 26 ans, est née en Algérie et est écrivaine. Son implication auprès de la jeunesse populaire, des sans-papier et des sans-abri, teinté d’un combat féministe fort lui a permis d’intégrer la liste menée par Ian Brossat et Marie-Hélène Bourlard, aux côtés de 78 personnes issues d’horizons très différents. Elle profite de sa formation de professeure de français pour participer à la création de la ZEP, Zone d’Expression Prioritaire, association promouvant l’accès à l’écriture à des jeunes de classe populaire.

De l’immigration à l’engagement communiste

En 2002, Sophia Hocini, alors adolescente, subit de plein fouet en tant que sans papier, la violence du résultat du premier tour des présidentielles. Elle se rappelle :

« Dans mon espèce d’inconscient d’enfant, j’avais peur parce qu’on avait pas de papier ni rien et j’avais peur qu’on me remette dans un bateau et qu’on me renvoie au bled. ».

C’est à cette période qu’elle tombe sur un exemplaire du Manifeste du Parti Communiste au CDI de son collège. C’est une révélation et la jeune femme cherche alors un lieu où rencontrer des gens qui partagent les mêmes valeurs, et c’est par hasard qu’elle tombe sur les communistes de Marseille, où elle vit avec sa famille. Elle raconte :

« j’avais l’habitude tous les 15 jours, d’aller chercher des vêtements à la paroisse pour ma famille, et donc j’allais avec mes frères et sœurs récupérer les cartons. Et il faut savoir que boulevard Ricard à Marseille, il y a cette paroisse du boulevard Ricard, et en face, il y a la section du dixième. ».

C’est grâce à cette section, ainsi qu’à une de ses enseignantes, très à gauche, que Sophia se crée une culture politique et idéologique, lisant Rosa Luxemburg, Albert Camus ou Emma Goldman. Elle évoque, en parlant de ces moments, la création d’un véritable héritage culturel dans sa tête d’adolescente.

Le féminisme comme continuité logique du communisme

« Si tu es communiste, tu es forcément féministe »

Pour Sophia Hocini, le féminisme est une forme de lutte des classes. Elle développe une envie forte de participer à cette lutte, alors qu’elle même explique avoir vécu le sexisme et le mépris. Si la société a progressé depuis le début de son militantisme, la volonté de lutte de Sophia se développe aujourd’hui sur d’autres plans, sur d’autres terrains.

Ainsi, elle est sensibilisée, via la fréquentation de femmes sans abri, à la précarité menstruelle. C’est un fléau qui touche les femmes les plus précaires, puisque avoir ses règles coûtent environ 10 000€ dans une vie (protections périodiques, anti-douleurs, rendez-vous médicaux etc). Sophia Hocini s’insurge :

« Le seul pays qui a commencé à réfléchir un peu à la question, c’est l’Écosse, et ils l’ont fait en août 2018. Août 2018 ! Et ils ont mis en place la gratuité pour les étudiants. Sauf que moi, mon combat c’est de dire que non, en fait, tous les pays, du moins le plus possible, doivent mettre en place la gratuité des protections hygiéniques, dans le milieu scolaire, dans les universités, dans les lieux publics et les entreprise  »

Elle évoque cette question aussi sous l’angle de la santé, rappelant que les protections périodiques contiennent des produits chimiques comme du glyphosate ou du chlore, faisant peser un risque sur les concerné·e·s. Sophia, comme la plupart des féministes veut, en finir avec ce tabou des règles car c’est un danger pour les personnes les ayant.

Au cours de l’entretien, est vite évoquée la question de l’endométriose, cette maladie qui touche plus d’une personne sur 10, et qui est difficilement diagnostiquée. Le tabou mis autour des règles empêchent les femmes de consulter, notamment par honte ou intériorisant la douleur, subissant des remarques du type « c’est normal d’avoir mal ».

Sophia analyse la situation :

« elles acceptent plus facilement la douleur, et donc elles vont moins chez le médecin, elles mettent plus de temps à être soignées. »

Le féminisme est une lutte structurante et transversale, et Sophia est aussi engagée pour les droits LGBTI et notamment pour l’accès à la PMA pour les couples de femmes ou les femmes seules. La candidate est aussi active sur l’aspect de la violence patriarcale subie quotidiennement par les femmes, ayant des conséquences dramatiques. Elle développe :

« Je lisais un papier dans Libé , c’est même pas une  mais quasiment deux femmes sur dix qui ont été victimes de viols. Et ça, ça doit être reconnu, j’espère un jour qu’on pourra faire une commémoration ou organiser un mouvement de résilience vis à vis de ce que ces femmes ont vécu. »

Elle s’engage aussi dans la lutte écologique, et elle ne manque pas d’insister sur le fait qu’être communiste, c’est aussi être écologiste. Elle rappelle :

« Karl Marx disait que le capitalisme, assoiffé, il détruit à la fois la force de la Terre et la force des humains. Si ça c’est pas une réflexion putain d’écolo quoi, je vois pas ce que c’est ! Donc ça c’est aussi inscrit dans notre ADN, et c’est faux quand on nous taxe de parti qui est à fond pour l’industrialisation, c’est faux en fait. »

Le combat de Sophia, c’est la lutte contre la précarité, contre l’injustice envers les femmes et les classes populaires. C’est pourquoi elle s’investit avec force pour le féminisme, l’écologie et le communisme, les portant avec conviction au sein de la liste “L’Europe des gens”.

Une volonté d’action au niveau européen, notamment en matière de droits des femmes

Son engagement au sein de la liste PCF est donc axé sur ces questions. Si le programme mentionne la précarité menstruelle, Sophia souligne également deux points pour aller plus loin en termes de droits des femmes et d’égalité : le SMIC européen et la clause de l’européenne la plus favorisée.

Le premier, sur un plan économique, est un premier pas vers la fin du plafond de verre et de l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes.

La seconde, conçue par l’avocate Gisèle Halimi, est plus précise sur cette volonté d’action féministe à l’échelle européenne. Il s’agit, après études, de déterminer les points forts de chaque pays sur ces questions de droits des femmes, afin d’opérer un nivellement par le haut de toute l’Union Européenne. Et cela pose la question d’un service public de qualité et accessible à toutes et tous.

Comme le souligne Sophia,

« si on arrive à un service public de telle sorte que ne se pose plus la question de « je vais me soigner ou pas », de « je vais chez le médecin ou pas », on aura des femmes qui pourront enfin prendre la place qu’elles méritent au sein de notre société », et de continuer « on se bat pour un service public européen qui soit à la hauteur de nos ambitions et de ce dont ont besoin les gens, et une égalité femmes-hommes concrète. ».

Sophia s’inscrit dans ce que la liste communiste a de plus riche : elle se démarque par son intransigeance sur son combat féministe et contre la précarité. Son engagement est dicté par son vécu et ses expériences. Elle note, à son arrivée en France, des méthodes d’invisibilisation des femmes, et évoque le fait qu’elles portent des couleurs sombres, des vêtements amples. C’est bien une oppression d’un genre qui se trouve dans l’obligation de se cacher. Rapidement, elle s’oppose à cela :

« Très tôt, j’ai décidé aussi que ma coquetterie allait être une forme de résistance. Je me suis dit que j’allais porter des couleurs, que j’allais porter des paillettes, que j’allais mettre du rouge à lèvres, des talons, et voilà. »

C’est avec cette conviction qu’elle crée le blog La Robe Rouge – la robe pour le féminisme, le rouge pour le communisme -, dont les contenus sont rapidement relayés par l’Humanité. Sophia se bat pour les femmes et prône aujourd’hui la solidarité entre elles. C’est d’ailleurs sur ses mots que cet article peut être conclu :

« On peut pas se passer de ça parce que c’est déjà très compliqué quand on parle féminisme, d’éduquer les hommes à comprendre le pourquoi et le comment de ces luttes. Et donc c’est important de faire de l’éducation entre nous, de façon bienveillante, d’expliquer les choses simplement, de raconter, de transmettre les émotions vis à vis de ça, nos expériences personnelles. C’est important de centraliser ces questions là entre femmes, et c’est pour ça que c’est important d’avoir des cercles non mixtes pour pouvoir d’abord réparer entre nous avant de transmettre aux hommes parce que c’est déjà pas évident entre nous".

 

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 06:40
SMIC européen: stop à la regression sociale (Tribune de Ian Brossat, Le Midi Libre, 13 avril)
Smic européen : stop à la régression sociale ! (Ian Brossat)

Une tribune de Ian Brossat à propos du SMIC européen et des propos tenus par Nathalie Loiseau, publiée samedi 13 avril dans Midi Libre.

Peu de gens le savent, mais Jean-Claude Juncker touche un salaire de 32 000 euros mensuels. En un mois, le président de la commission européenne gagne tout simplement deux fois plus que le salaire moyen annuel d’un travailleur européen ! Quant à un commissaire européen, il émarge à presque 20 000 euros nets par mois. Comment demander à ces gens de comprendre les problèmes de Monsieur et Madame Tout-le-monde ? 


Ces salaires exorbitants ne sont pas qu’un symbole particulièrement révélateur de la déconnexion de l’Union européenne. C’est plus grave que cela. Car les instances européennes passent leur temps à faire la leçon aux gouvernements, et à la France en particulier, sur le niveau des salaires qui seraient trop élevés.

S’agissant du Smic, l’Union européenne s’est ainsi permis de faire quelques "recommandations". On y lit par exemple qu’il faudrait tenir compte de la "conjoncture" au moment de fixer le montant du salaire minimal. Autrement dit, lorsque la croissance est faible, finie la réévaluation du Smic. Le message est clair : pendant que les actionnaires se gavent de dividendes, baissons le pouvoir d’achat des salariés les plus modestes.
Aucun des responsables et fonctionnaires européens qui formulent ces propositions ne se rendent compte de ce que c’est de vivre avec 1 170 euros par mois. 
Pas plus que Nathalie Loiseau, la candidate LREM aux prochaines élections européennes, qui s’est encore illustrée par une proposition dangereuse pour les travailleurs. Que demande-t-elle ? Un Smic européen fixé à 50 % du salaire médian.
En France, cela représenterait un Smic à 900 € par mois, soit le seuil de pauvreté. Ce nivellement par le bas est une folie, et il n’est souhaitable ni en France ni ailleurs en Europe. Et pourtant, une fois de plus, les libéraux souhaitent faire de l’Europe une gigantesque machine à fabriquer de la régression sociale. Il faut sortir de cette logique infernale, et c’est ce combat que porte le PCF. 


Pour permettre à chacune et à chacun de vivre décemment de son travail, je fais la proposition suivante : oui à un SMIC européen, dans chaque pays, correspondant à au moins 60 % du salaire moyen.
En France, le Smic serait ainsi augmenté à 1 400 € nets. Et pour aider les petites et moyennes entreprises qui auraient des difficultés à financer ces hausses de salaires, réorientons vers les TPE et PME les milliards d’euros du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), versés aux grandes entreprises sans aucune contrepartie ni effet sur l’emploi. 
À cette mesure, j’ajoute également une clause de non-régression sociale : un État-membre pourra s’opposer à toute décision de l’Union Européenne qui dégraderait les conditions de vie et de travail.
Le pouvoir d’achat est depuis des mois au cœur des préoccupations et des revendications, partout en France et en Europe. Il est temps d’en faire une priorité politique. Soyons à la hauteur de l’enjeu !

Ian Brossat, tête de liste PCF aux Européennes et porte-parole du PCF

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 06:39
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