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29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 05:25

 

Les 6,5 milliards pour l’emploi des jeunes iront en grande partie vers des baisses de cotisations.

« L e gouvernement avait décidé de mettre le paquet », s’est targué ce jeudi le premier ministre en dessinant les contours de son plan de relance pour la jeunesse. En tout, 6,5 milliards d’euros sur deux ans ont été mis sur la table. De quoi éviter une « rentrée compliquée », espère Jean Castex. Les entreprises qui embaucheront un jeune de moins de 25 ans en CDI ou CDD d’au moins trois mois seront exemptées de cotisations sociales à hauteur de 4 000 euros pendant un an. Le tout dans la limite de deux Smic, contre 1,6 précédemment annoncé, à l’appel du Medef. Pour le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, interrogé par Franceinfo, ces « cadeaux » aux patrons ne permettront pas d’éviter la casse sociale. « Nous proposions que ces aides soient conditionnées à des embauches en CDI. Avec de telles mesures, on enferme les jeunes dans la précarité », a-t-il affirmé.

Pas d’accès au RSA pour les moins de 25 ans

En plus de ces exonérations, fustigées par les syndicats, qui craignent des effets d’aubaine, l’enveloppe prévoit notamment la création de 100 000 places en service civique, de 200 000 places en formation et l’octroi de primes pour l’embauche d’apprentis, entrées en vigueur le 1er juillet. Elle marque également le retour des contrats aidés, drastiquement réduits au début du quinquennat. 300 000 « parcours d’insertion » devraient voir le jour. Les grandes revendications des organisations de jeunesse, dont l’accès pour tous les jeunes de moins de 25 ans au RSA, restent quant à elles lettre morte.

Marie Toulgoat

 

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29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 05:23

 

La politique agricole commune a globalement sauvé son budget lors du dernier Conseil européen. Mais pour encourager quel système agricole et alimentaire ? Entretien avec Mathieu Courgeau, paysan et président de Pour une autre PAC.


 La politique agricole commune, c’est la manne financière qui structure l’avenir de l’agriculture paysanne, qui maintient la biodiversité et rémunère les producteurs ou l’agrobusiness, qui pousse à l’agrandissement et à gagner des parts de marché à l’export. Dans le budget européen, l’enveloppe est globalement maintenue à 386 milliards d’euros (contre 382) pour les sept prochaines années. Mais pour le collectif Pour une autre PAC, qui réunit 43 syndicats, associations environnementales et de consommateurs, il faut changer les règles.

 

Pour Emmanuel Macron, « l’accord conclu permet de protéger les revenus des agriculteurs pour les sept prochaines années », qu’en pensez-vous ?

Mathieu Courgeau C’est un mensonge ! La PAC ne « protège » pas le revenu des paysans. Au mieux, elle compense les effets délétères du modèle productiviste et libéral qu’elle a elle-même contribué à faire émerger. Globalement, le budget de la politique agricole commune défini le 21 juillet est un peu inférieur à la programmation précédente (portant sur la période 2014-2020 - NDLR). Or, cette dernière n’a pas sauvé le revenu agricole : le bilan, c’est un agriculteur sur cinq qui vit sous le seuil de pauvreté. Ces subventions ne viennent que compenser des prix très bas. Pour assurer les revenus paysans, il faut réguler les marchés agricoles et partager la valeur ajoutée. Et là-dessus, rien n’avance. On continue à signer des accords de libre-échange et la loi Egalim, adoptée en 2018 et qui était censée mieux répartir les marges, est un échec total.


Que contient cet accord pour l’avenir de l’agriculture européenne ?

Mathieu Courgeau Rappelons que la PAC, c’est un tiers du budget européen. Ce sont des masses financières importantes qui peuvent orienter le système agricole et alimentaire. Beaucoup sera encore à négocier. Mais quelques mauvais signaux sont déjà envoyés. Outre le budget consacré à la PAC, dans le plan de relance, 15 milliards d’euros devaient être fléchés vers la transition agroécologique, l’accompagnement des producteurs. Or, ce volet a été diminué de moitié, seuls 7,5 milliards d’euros lui seront consacrés, ce n’est clairement pas assez. Autre mauvaise nouvelle : la proposition initiale était de rendre obligatoire le plafonnement des aides à 100 000 euros par actif mais, après l’accord « historique », il est devenu facultatif. C’est incompréhensible et complètement injuste. Les plus grosses fermes vont pouvoir continuer à toucher le pactole… Et cela signifie moins d’argent pour le reste. Aucune mesure ne va dans le sens de la création d’emplois dans les territoires, de la transition, des circuits courts ou de la souveraineté alimentaire.

 

Que demandez-vous ?

Mathieu Courgeau Il faut arrêter les aides à l’hectare. Ce paiement aveugle encourage une rente où plus on a de surfaces, plus on a d’aides. Il pousse à l’agrandissement. Qui dit grande surface implique simplification des méthodes de travail, et donc pesticides, engrais… Les subventions doivent aller vers l’intérêt général : encourager l’emploi sur les fermes, la transition, le bien-être animal. Aujourd’hui, beaucoup de paysans sont engagés dans la préservation de prairies naturelles, de haies, de mares, etc. Ce sont autant de services rendus pour l’environnement qui devraient être rémunérés.

 

L’un des enjeux est aussi d’associer les citoyens à ces discussions…

Mathieu Courgeau Pour la première fois, un débat public a eu lieu sur le sujet. Il devait se dérouler en région. Confinement oblige, seule une consultation en ligne a été maintenue. Un rapport de la Commission nationale du débat public a été remis mi-juin au ministre de l’Agriculture. Et ce qui nous semble intéressant, c’est que les citoyens, dans leur contribution, eux, font le lien : ils veulent des produits sains dans des territoires dynamiques… mais avec des producteurs qui puissent vivre correctement de leur métier. La convention citoyenne sur le climat a aussi insisté sur ces aspects. Notre crainte, c’est que le ministre de l’Agriculture n’entende pas tout cela.

Entretien réalisé par Pia de Quatrebarbes

 

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28 juillet 2020 2 28 /07 /juillet /2020 05:42

 

Le gouvernement a annoncé un moratoire sur les surfaces commerciales, mais l’e-commerce pourrait en être exclu. Partout en France, des collectifs se mobilisent.

À Dambach-la Ville, dans le Bas-Rhin, c’est encore des champs de maïs. Mais pour combien de temps ? Le géant du commerce en ligne Amazon veut en bétonner 18 hectares pour faire sortir de terre 150 000 m² d’entrepôt. Ça se passe aussi à Fournès, près du pont du Gard, ou encore à Colombier-Saugnieu, à côté de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Partout, des collectifs de citoyens se mobilisent contre des projets, qu’ils soient du géant de l’e-commerce Amazon ou de son concurrent chinois, Alibaba.

Pour ces opposants, une brèche s’est enfin ouverte, avec le moratoire sur les zones commerciales. C’est l’une des propositions de la convention citoyenne pour le climat. Emmanuel Macron l’a reprise explicitement devant les 150 citoyens, le 29 juin, tout comme le Premier ministre, Jean Castex, en recevant une délégation de ce qui est devenu l’association Les 150, le 20 juillet. Sa mise en œuvre devrait être discutée lors du conseil de défense écologique, prévu la semaine prochaine.

1,4 million de m2 bétonnés

Quelques jours plus tôt, la nouvelle ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, s’était dite favorable à un gel de six mois des projets d’entrepôts d’e-commerce, le temps qu’une mission parlementaire évalue les impacts sur l’emploi et l’environnement de la mesure.

« La bataille ne fait que commencer », prévient Alma Dufour, chargée de campagne surproduction aux Amis de la Terre. Car le gouvernement ne semble pas vouloir intégrer l’e-commerce dans ce moratoire. L’artifice tient au statut des lieux. « Ils sont définis comme des entrepôts logistiques, et non comme des zones commerciales », continue Alma Dufour. Le gouvernement pourra ainsi se targuer d’avoir respecté à la lettre le moratoire de la convention citoyenne…

Sauf qu’entrepôts ou zones commerciales, les effets sont les mêmes : les terres agricoles disparaissent à vitesse grand V. Les Amis de la Terre ont recensé 13 projets, qui, au total, bétonneraient 1,4 million de m². « Et ce ne sont que pour les projets connus. C’est très opaque. Amazon se masque parfois derrière des sociétés écran. Ils font signer aux élus des clauses de confidentialité. Les habitants ne découvrent qu’après le véritable porteur. Alors que l’on a peu de temps pour attaquer les permis de construire », ajoute la chargée de campagne.

A la charge des collectivités

À Dambach-la Ville, les collectifs ne veulent plus attendre un énième rapport d’une mission parlementaire. « On a tous les arguments. Nous ne sommes pas des doux rêveurs qui refusons des emplois en pleine crise économique », défend d’emblée Yeliz Gencer, membre du « Chaudron des Alternatives », qui se bat avec 60 autres collectifs contre le projet. Ici, comme ailleurs, Amazon a promis 1 000 emplois. « Sauf que la dernière étude sur le sujet faisait état de 2,2  emplois supprimés pour 1 créé », appuie-t-elle.

L’arrivée de l’entrepôt signerait aussi celle de « 1 000 ​​​​​​​ poids lourds quotidiens et 4 500  utilitaires », a calculé le collectif. Et les infrastructures pour supporter un tel trafic seront à la charge des collectivités. Quant aux émissions de particules fines qui en découleront, là aussi, il faudra compter avec. Pour les ONG, le gel doit être immédiat. Et pas en 2021, quand le projet de loi issu de la convention citoyenne sera discuté. « Ça sera trop tard, c’est en ce moment que des dizaines de projets sortent de terre », défend encore Alma Dufour. Pour elle, la vraie hésitation du gouvernement vient de « la puissance d’Amazon et d’Alibaba et les répercussions possibles dans les relations avec les États Unis et la Chine ».

Pia de Quatrebarbe

 

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28 juillet 2020 2 28 /07 /juillet /2020 05:37

Depuis maintenant plus de trois mois et menacé de sanctions plus lourdes, l’inspecteur du travail de la Marne Anthony Smith passait mardi 21 juillet en commission disciplinaire.

Sa hiérarchie lui reproche d’avoir déposé un référé contre l’association d’aide à domicile Aradopa, afin d’exiger notamment que celle-ci fournisse des masques FFP2 et du gel hydro-alcoolique à ses salariés, en pleine crise du Covid-19.

Un comité de soutien rassemblant syndicalistes, inspecteurs du travail et personnalités politiques s’est réuni en amont de cette commission, dans l’objectif de défendre la cause d’Anthony Smith, mais aussi plus largement l’indépendance et les pouvoirs des inspecteurs du travail.

A l'issue de cette commission disciplinaire, le ministère du Travail a proposé deux sanctions à l'encontre d'Anthony Smith: une exclusion de trois mois, ou bien une mutation d'office. Il revient désormais à la nouvelle ministre du Travail Elisabeth Borne de trancher.

En réaction à ces éventuelles sanctions, le comité de soutien d'Anthony Smith a appelé à poursuivre la mobilisation, pour obtenir l'abandon total des poursuites à l'encontre de l'inspecteur du travail.

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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 12:22

Et si le covid-19 avait raison d’AirBnB ? La ville de Paris souhaite saisir cette opportunité historique afin de réguler la location touristique des logements parisiens via les plateformes de location.

En effet, la désertion des touristes étrangers dans la capitale laisse penser à Ian Brossat, en charge du logement à la mairie de Paris, que le contexte est favorable pour que le logement traditionnel retrouve sa place dans la capitale. Entretien.

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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 07:15
PCF - De l'argent , pour l'emploi, les salaires et les services publics, pas pour la capital !
PCF - De l'argent , pour l'emploi, les salaires et les services publics, pas pour la capital !
PCF - De l'argent , pour l'emploi, les salaires et les services publics, pas pour la capital !
PCF - De l'argent , pour l'emploi, les salaires et les services publics, pas pour la capital !
PCF - De l'argent , pour l'emploi, les salaires et les services publics, pas pour la capital !
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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 07:09
CGT - Ségur de la santé : grosses entourloupes à la clé !
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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 07:05
CONCLUSIONS MINIMALISTES DU SÉGUR DE LA SANTÉ ! RETOUR A L’ANORMAL ? (Coordination Nationale des Comités de défense des Hôpitaux et des maternités de proximité)
CONCLUSIONS MINIMALISTES DU SÉGUR DE LA SANTÉ ! RETOUR A L’ANORMAL ? (Coordination Nationale des Comités de défense des Hôpitaux et des maternités de proximité)
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26 juillet 2020 7 26 /07 /juillet /2020 12:37

 

Christophe Prudhomme est médecin au Samu 93.

Lundi, le protocole d’accord du Ségur de la santé a été signé en grande pompe, sous les ors de la République, par une partie des représentants syndicaux habillés en dimanche et visiblement très fiers d’être invités par le premier ministre. Le spectacle a continué le soir même avec une sauterie au Grand Palais, où le ministre de la Santé avait invité quelques personnels hospitaliers. Puis, le 14 Juillet, le monarque républicain a voulu aussi mettre soi-disant à l’honneur des soignants, en les mélangeant aux militaires pour la parade traditionnelle, tandis que d’autres hospitaliers manifestaient sur le parcours symbolique République-Bastille.

Car, sur le terrain, l’insatisfaction et la déception dominent. Si les augmentations de salaire chichement octroyées vont certes améliorer l’ordinaire, les calculs sont vite faits : les 180 euros permettent juste de rattraper la perte de pouvoir d’achat accumulée depuis 2010, du fait du blocage des salaires dans la fonction publique. Nous sommes très loin d’atteindre le niveau de rémunération moyen des pays de l’OCDE. Par ailleurs, le volet emploi promet des embauches à hauteur d’à peine 3 % de nos demandes ! Et toujours rien sur les fermetures de lits, de services et d’hôpitaux.

Lire aussi : L’accord du ségur adopté, les soignants partagés

Nous ne pouvons en rester là et les actions du 14 Juillet ne sont qu’une étape supplémentaire d’une mobilisation qui va se poursuivre. Notre système de santé va mal et nécessite des réformes profondes tant au niveau de son organisation que de son financement, et ce n’est pas la récente loi, « Ma santé 2022 », qui va apporter des réponses adéquates. Il ne s’agit que de la continuité de la politique libérale mise en place depuis les ordonnances Juppé en 1995, puis par les lois Bachelot et Touraine.

Il faut bien comprendre que ce qui coûte cher dans notre système de santé actuel et le rend complexe ainsi que peu efficient est le maintien d’une mixité public-privé, tant au niveau de son organisation que de son financement. Nous avons besoin de reconstruire un véritable service de santé et d’action sociale qui s’appuie sur le service public, dans le cadre d’une politique d’aménagement du territoire, qui permette à tout un chacun de pouvoir consulter un médecin dans la journée en cas de besoin et d’avoir accès à un hôpital dans un délai maximum de 30 minutes. Cela passe par l’élimination de toute activité privée lucrative dans les activités sanitaires et sociales, qui a montré toute son inhumanité lors du pic de la crise du coronavirus, notamment dans les Ehpad. Il s’agit aussi de construire la véritable Sécurité sociale dont nous avons besoin, pour assurer nos besoins en termes de santé et de protection sociale de la naissance à la mort. Il faut pour cela qu’elle devienne collecteur unique des cotisations et financeur unique des prestations, en supprimant toutes les assurances privées complémentaires.

Ce qui peut paraître impensable à un instant donné peut devenir la réalité le lendemain. La crise du coronavirus nous a montré que les lignes peuvent très rapidement bouger. À nous de continuer à nous mobiliser afin que ce pour quoi nous luttons devienne le plus rapidement possible une réalité. C’est cela, faire de la politique au sens propre du terme, à l’opposé total du triste spectacle offert ce 14 Juillet par nos gouvernants.

 

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25 juillet 2020 6 25 /07 /juillet /2020 05:30
Jeunesse. Un plan... pour le MEDEF - Marie Toulgoat, vendredi 24 juillet - L'Humanité
Vendredi, 24 Juillet, 2020
Jeunesse. Un plan… pour le Medef

Les 6,5 milliards pour l’emploi des jeunes iront en grande partie vers des baisses de cotisations.

 

« L e gouvernement avait décidé de mettre le paquet », s’est targué ce jeudi le premier ministre en dessinant les contours de son plan de relance pour la jeunesse. En tout, 6,5 milliards d’euros sur deux ans ont été mis sur la table. De quoi éviter une « rentrée compliquée », espère Jean Castex. Les entreprises qui embaucheront un jeune de moins de 25 ans en CDI ou CDD d’au moins trois mois seront exemptées de cotisations sociales à hauteur de 4 000 euros pendant un an. Le tout dans la limite de deux Smic, contre 1,6 précédemment annoncé, à l’appel du Medef. Pour le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, interrogé par Franceinfo, ces « cadeaux » aux patrons ne permettront pas d’éviter la casse sociale. « Nous proposions que ces aides soient conditionnées à des embauches en CDI. Avec de telles mesures, on enferme les jeunes dans la précarité », a-t-il affirmé.

Pas d’accès au RSA pour les moins de 25 ans

En plus de ces exonérations, fustigées par les syndicats, qui craignent des effets d’aubaine, l’enveloppe prévoit notamment la création de 100 000 places en service civique, de 200 000 places en formation et l’octroi de primes pour l’embauche d’apprentis, entrées en vigueur le 1er juillet. Elle marque également le retour des contrats aidés, drastiquement réduits au début du quinquennat. 300 000 « parcours d’insertion » devraient voir le jour. Les grandes revendications des organisations de jeunesse, dont l’accès pour tous les jeunes de moins de 25 ans au RSA, restent quant à elles lettre morte.

Marie Toulgoat
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