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21 août 2021 6 21 /08 /août /2021 08:38

 

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20 août 2021 5 20 /08 /août /2021 05:35
 interview dans Corse Matin. "Pour moi les Jours heureux, c'est partager les richesses et les mettre au service de l'être humain et de la planète"

interview dans Corse Matin. "Pour moi les Jours heureux, c'est partager les richesses et les mettre au service de l'être humain et de la planète"

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20 août 2021 5 20 /08 /août /2021 05:29
Et maintenant, tous ensemble à la fête de l'Humanité! (Igor Zamichei, PCF)
Et maintenant, tous ensemble à la Fête de l’Humanité !

Au regard de l’actualité et des mois que nous venons de vivre, l’édition 2021 de la fête de l’Humanité sera une immense bouffée d’oxygène. Nous avons tant besoin de nous retrouver, de partager des moments festifs, culturels, politiques !

A 23 jours de la fête, la diffusion la plus large possible du bon de soutien doit être au cœur de l’activité des communistes. Alors que nous vivons les derniers mois du quinquennat d’Emmanuel Macron et des événements internationaux majeurs, la fête peut être un atout décisif dans la bataille idéologique et politique à mener. Au regard de sa préparation tardive imposée par les conditions sanitaires, seule une mobilisation exceptionnelle des communistes aux côtés des équipes de l’Humanité peut assurer sa réussite.

L’heure est à résister au pouvoir d’Emmanuel Macron qui, en pleine pandémie, aura fracturé profondément le peuple, abîmé notre pays et son environnement en cédant tout au capital et aux plus riches qui ont vu leurs fortunes doubler pour atteindre 1 000 milliards d’euros ! Et à porter une grande ambition pour la France, avec la volonté de contribuer à être utile au peuple, à construire l’alternative avec la candidature de Fabien Roussel à la présidentielle de 2022 et l’action pour bâtir un pacte d’engagements communs pour les élections législatives. Inégalités sociales et sanitaires grandissantes, méga-feux sur la planète, retour au pouvoir des talibans en Afghanistan… les événements montrent chaque jour à quel point le capitalisme, le néolibéralisme et les politiques de puissance ont atteint leurs limites historiques.

Notre projet communiste est plus que jamais d’actualité pour relever le défi des jours heureux. Avec qui ? Les participant·e·s à la fête de l’Humanité et, bien plus largement, toutes les Françaises et les Français qui veulent une réponse à la hauteur des défis du siècle, sociaux, écologiques et démocratiques. Comment ? En commençant par « recréer le sens de la joie et celui de la dignité », comme le disait Léo Lagrange à propos des congés payés sous le Front populaire pour, lutte après lutte, avancée après avancée, parachever l’œuvre d’Ambroise Croizat pour sécuriser toutes les dimensions et tous âges de la vie.

Il nous reste un peu plus de trois semaines, alors engageons ensemble toute notre énergie pour réussir une très belle fête de l’Humanité ! Et pour toutes celles et ceux qui le pourront, retrouvons-nous lors du prochain rendez-vous national du bon de soutien lundi 23 août à 18 h 30 à Paris, Place de la République, en présence de Fabien Roussel.

Igor Zamichiei, PCF

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20 août 2021 5 20 /08 /août /2021 05:07
Interview de Fabien Roussel dans Libération - 16 août 2021
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19 août 2021 4 19 /08 /août /2021 05:43

 

Alors que les impacts du réchauffement se multiplient dans l’agriculture, le gouvernement doit annoncer à la rentrée une réforme du régime des assurances récoltes.

« On comptera les bouses à la fin de la foire », ont l’habitude de dire les vieux paysans. Trois mois après les épisodes de gel qui ont brûlé les cultures, c’est l’heure des comptes. Les pertes sont énormes : - 47 % pour les pêches et nectarines, - 62 % pour les cerises ou encore - 59 % pour l’abricot. « C’est probablement la pire catastrophe agronomique de ce début de siècle », a répété le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie. Ce n’est pourtant que le début. Les événements climatiques se multiplient. Dans les champs, vergers et vignes, les années sont dures : trop d’eau en cet été 2021, du gel en avril, une sécheresse agricole en 2020 et, entre-temps, des épisodes de grêle. Le dérèglement va affecter de plus en plus l’activité.

Des primes très subventionnées

Cette fois, l’État a promis 1 milliard d’euros, dont 500 millions viennent renforcer le dispositif des « calamités agricoles », un fonds national public. Avec une règle : « Éviter que des compensés “calamités agricoles” ne se retrouvent mieux indemnisés que les assurés (assurances privées). Il ne faut pas que le dispositif soit une désincitation à s’assurer », a expliqué le ministère de l’Agriculture lors d’un point presse le 29 juillet.

Jusque-là, le système repose sur ces deux piliers. Mais, pour le gouvernement, le recours aux assurances privées est la voie à suivre. Si 30 % des surfaces en grandes cultures sont couvertes, c’est à peine 3 % en arboriculture et 1 % pour les prairies. Mise en place en 2005, l’assurance « multirisque climatique » est largement ­sub­ventionnée : jusqu’à 65 % du montant de la prime. Mais « une partie des producteurs n’en ont pas les moyens – les primes sont très chères –, et pour certaines productions comme le maraîchage très diversifié, les assurances privées ne savent tout simple­ment pas le faire », explique Nicolas Girod, le porte-parole de la Confédération paysanne.

Le gouvernement a ­annoncé « une réforme à la rentrée » , après avoir reçu le rapport du député LaREM Frédéric Descrozaille, le 26 juillet. Il préconise la suppression à l’horizon 2030 du fonds « calamités agricoles » pour augmenter l’assurance privée. « D’ici à 2030, 60 % des surfaces en grandes cultures et viticulture devront être couvertes par l’assurance et 30 % en arboriculture et en prairie », précise le rapport. Le député propose d’augmenter encore les subventions aux producteurs pour souscrire une assurance. En tout, le rapport table sur un « financement de l’État de 700 millions d’euros ».

L’alternative : un régime public

« Désormais, la porte d’entrée du dispositif sera les assurances privées. Cette réforme supprimera les indemnisations de la moitié de l’agriculture française à l’horizon 2030 », dénonce Nicolas Girod. D’autres voies étaient possibles : la proposition de loi du député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, déposée en avril 2020. Elle vise à créer un régime public qui couvrirait « les risques de toutes les productions agricoles, et qui permettrait de s’adapter au réchauffement ».

Pour le chef de file des députés communistes, « ce régime pourrait être alimenté par une taxe sur les revenus financiers des entreprises liées au secteur agricole : banques, assurances, industrie agroalimentaire, grande distribution ». Mais pour le gouvernement, pas question de faire payer ces grandes entreprises qui font leur beurre sur le dos des paysans. « La solidarité nationale doit financer l’assurance récoltes », avait promis Julien Denormandie. Ou comment ne pas partager l’addition du réchauffement.

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18 août 2021 3 18 /08 /août /2021 05:38

 

 

Nous avons montré hier, chiffres à l’appui, les difficultés que rencontrent les éleveurs de bovins à viande. Avec la réforme à venir de la Politique agricole commune et les choix que fait la France de diminuer la prime annuelle à la vache allaitante, la situation des éleveurs spécialisés risque d’empirer. Car beaucoup vont prendre leur retraite alors que l’installation des jeunes sera rendue plus difficile.

Par Gérard Le Puill

Selon la Fédération nationale bovine (FNB) de la FNSEA, le ministre de l’Agriculture Julien de Normandie « a fait le choix de baisser de manière importante les aides de la Politique agricole commune (PAC) au secteur de l‘élevage des bovins de races à viande. Le secteur dispose pourtant du plus bas revenu de l’agriculture française et est l’un des modèles de productions les plus durables », ajoute la FNB.

Ces arbitrages ont été rendus par le ministre de l’Agriculture au nom de la future réforme de la PAC, laquelle sera appliquée entre 2023 et 2027 inclus. Faute de pouvoir se mettre d’accord sur un projet accepté par tous les pays membres, la négociation entre le 27 a débouché sur 27 déclinaisons nationales d’une réforme illisible et difficile à mettre en œuvre au niveau des territoires comme des filières agricoles. En France, selon la FNB, « les éleveurs de bovins de races à viande seront bien les perdants de la prochaine PAC : ce sont 78 millions d’euros qui leur sont amputés pour financer le transfert des aides couplées animales vers les aides couplées aux protéines végétales… ».

Vers une baisse des « soutiens couplés » de 10 à 18 %

Pour comprendre ce que signifie cette perte de 78 millions d’euros par an pour l’élevage de bovins à viande, également nommé élevage allaitant, il convient de préciser que ces vaches de races charolaises, limousines, Blonde d’Aquitaine, Salers, Rouge des prés et autres allaitent directement leur veau et ne passent jamais en salle de traite. Mais il existe une prime annuelle européenne pour chaque vache qui donne naissance à un veau et cette prime par vache allaitante diminuera en France à partir de 2023.

Du coup, la FNB affirme que « cette baisse des soutiens couplés estimée entre moins 10 % et moins 18 % entre 2023 et 2027 (est) difficilement compréhensible au regard des ambitions affichées par la France en matière de souveraineté alimentaire. Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation devra l’assumer. Si aucune mesure concrète de très court terme n’est prise pour assurer un retour de valeur par le prix payé aux éleveurs, c’est une déprise de la production sans précédent que ce choix politique pourrait engendrer, alors que 2.000 éleveurs de bovins disparaissent déjà chaque année », ajoute la FNB qui redoute des « dégâts colossaux au plan humain social et territorial ».

La France s’est fait doublement piéger au fil des ans

Ce cri d’alarme est en phase avec l’analyse produite dans la revue de sélection génétique « BTIA » dont nous avons rendu compte dans notre article d’hier. Mais on peut aussi considérer que la France, disposant du plus gros cheptel de bovins allaitants en Europe, s’est fait doublement piéger au fil des décennies. Une prime annuelle par vache a poussé bien des éleveurs à augmenter le nombre de mères sur leur exploitation afin de percevoir davantage de primes. Ainsi, entre 1979 et l’an 2000, le nombre de vaches laitières en France est passé de 7,2 millions de têtes à 4,2 millions de têtes et il continue de diminuer depuis. Mais cela fut la conséquence de l’augmentation du rendement laitier annuel par vache tandis que les quotas par pays limitaient les volumes de production entre 1984 et 2015.

Durant ces mêmes années qui vont de 1979 à 2000, le nombre de vaches allaitantes est passé de 2,8 millions à 4,3 millions de têtes. Faute de pouvoir engraisser tous les jeunes animaux pour la boucherie durant ces années, les éleveurs ont augmenté les ventes annuelles de jeunes bovins maigres. Ces « broutards » sont surtout engraissés en Italie, en Espagne, en Grèce et désormais au Proche et au Moyen-Orient. Dans le même temps, les offres de viandes bovines résultant des accords de libre-échange avec les pays tiers et celles issues des troupeaux laitiers d’autres pays européens ont fait baisser les prix des bovins à viande en France ces dernières années.

Produire plus de protéines végétales sur chaque ferme

Du coup, les sécheresses estivales venant aussi augmenter les coûts de production, les éleveurs de bovins réduisent le nombre de mères depuis quelques années. Il serait tombé sous la barre des 3,9 millions de têtes et risque encore de diminuer. Une bonne solution pourrait consister à augmenter la prime par vache contre la limitation de leur nombre en fonction des hectares dont dispose chaque exploitation de bovins à viande afin de renforcer l’autonomie fourragère. On pourrait obtenir parallèlement de ces exploitations qu’elles améliorent leur bilan carbone par des semis associés de graminées et de légumineuses dans les prairies afin d’enrichir l’herbe en protéines, ce qui permettrait aussi de réduire l’usage des engrais azotés. Ces fermes pourraient aussi produire des protéines végétales en graines et les transformer en aliment du bétail.

On nous dit et on nous répète que l’actuel ministre de l’Agriculture est agronome de formation. Il doit donc être en capacité de comprendre qu’il existe une solution de ce côté-là. Mais c’est aussi au syndicat spécialisé des éleveurs d’être offensif sur ce terrain, ce qui n’a pas été suffisamment le cas depuis une quarantaine d’années.

 

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16 août 2021 1 16 /08 /août /2021 05:16

 

 

 

 

 

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15 août 2021 7 15 /08 /août /2021 05:12

Fabien Roussel avec les livreurs de Rennes.

 

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15 août 2021 7 15 /08 /août /2021 05:07

 

 

 

 

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13 août 2021 5 13 /08 /août /2021 05:37

 

Olivier Véran était déjà connu quand il était député comme quelqu’un d’irascible et adepte de propos désobligeants pour ses contradicteurs.

Je me souviens d’un débat au cours duquel, à bout d’arguments, il s’était fendu d’un

« C’est normal, monsieur Prudhomme, vous êtes à la CGT qui est toujours contre tout ».

Affirmation de poids s’il en est !

Aujourd’hui ministre de la Santé, toutes les barrières sont visiblement tombées et il laisse libre cours à ses invectives et à ses provocations, que ce soit vis-à-vis des parlementaires mais surtout aussi à l’encontre des personnels soignants.

Après sa sortie sur le « loisir » que constituerait la grève pour les personnels de santé, il en rajoute une couche dans une récente interview par un

« A partir d’un moment cela suffit ! »

pour qualifier les protestations contre la récente loi sur la crise sanitaire.

Monsieur le ministre, je vous retourne vos propos.

Effectivement, cela suffit du mépris des personnels.

Cela suffit de votre référence permanente à l’exceptionnalité des mesures du Ségur de la santé qui n’ont rien réglé. Cela suffit du refus du dialogue social et à l’exclusion des organisations syndicales qui n’adhèrent pas à votre politique.

● Cela suffit des visites à visée médiatique dans nos établissements où la police est présente en nombre sur notre lieu de travail pour nous empêcher de vous approcher.

● Cela suffit de l’absence de formation en nombre suffisant des professionnels de santé, ce qui permet d’accélérer les plans de restructuration avec des fermetures de lits.

● Cela suffit des services d’urgences et des SMUR qui ferment du jour au lendemain et laissent la population sans recours.

Oui, cela suffit!

Sachez, monsieur le Ministre que vous n’êtes absolument pas à la hauteur de votre fonction et que votre attitude ne fait que renforcer notre colère et nos ressentiments.

Une nouvelle fois, en plein été, nous nous mobilisons, non pour répondre à vos injonctions,

mais parce que nous savons que les patients ont besoin de nous.

Mais nous n’oublierons rien.

Dr Christophe Prudhomme médecin urgentiste au Samu 93, responsable à la fédération CGT de la Santé et Action

 

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