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2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 10:51

 

Dès 1970, le PCF dépose à l’Assemblée nationale une proposition de loi concernant le statut de l’ORTF. « C’est la seule force politique d’opposition qui a un projet défini et cohérent pour la radio-télévision », note l’historienne Agnès Chauveau (L’audiovisuel en liberté ?, Presses de Sciences Po, 1997).

 

 

En 1971, dans « Changer de cap », le Parti met l’accent sur « la démocratisation des moyens modernes d’information et de diffusion » : création d’une société nationale de la radio et de la télévision, meilleure élaboration des programmes, part essentielle aux créations, place de la création contemporaine, droit des auteurs des émissions radio-télévisées.


Peu après (1972), le programme commun de la gauche reprend ces orientations et se propose d’œuvrer « pour le droit d’expression des courants d’opinion » et contre « la censure ». La question du pluralisme à la télé devient une des grandes questions du débat politique de la décennie. Les partis de gauche mettent sur pied un « comité de vigilance » présidé par Edmonde Charles-Roux. Giscard d’Estaing fait semblant de jouer l’ouverture : interrogé par René Andrieu lors d’une conférence de presse en 1978, il prétend vouloir mettre fin à l’ostracisme qui vise les journalistes communistes. Le PCF le prend au mot et dépose aussitôt une série de candidatures pour intégrer les chaînes : Martine Monod, Marcel Trillat, Roger Pourteau, François Salvaing. L’affaire n’a pas de suite.


L’élection de François Mitterrand suscite un vif espoir de libéralisation. Le premier ministre Pierre Mauroy critique le caractère monocolore des présentateurs de télé, appelle à des changements qu’il initie très lentement par ailleurs. Le PCF met l’accent sur le respect du pluralisme et revendique sa place dans les médias publics.


L’intégration de journalistes communistes va passer par plusieurs canaux. Il y a d’abord la réintégration des licenciés. Francis Crémieux par exemple retrouve son titre de rédacteur en chef. Marcel Trillat, licencié en 1968, et qui anima un temps la radio libre « Lorraine cœur d’acier », devient chef du service Société avec Pierre Desgraupes sur la deuxième chaîne. Outre ce retour des « anciens », le PCF réclame l’embauche de nouveaux journalistes. Ce sera l’objet de négociations interminables avec le Parti socialiste. Elles durent de l’automne 1981 à l’automne 1982. Georges Marchais aborde la question avec François Mitterrand, puis Pierre Juquin, chargé de la communication, et Jacques Bidou, son collaborateur, gèrent le dossier au quotidien. Côté PS, c’est Georges Fillioud qui dirige. Et qui résiste ! « Chaque nom (de nouveaux journalistes communistes) est arraché plutôt que concédé », selon Jacques Bidou. C’est ainsi que sont nommés à la rédaction de TF1 François Salvaing, Roland Passevant, Jean-Luc Mano, Victoria Llanso ; pour FR3 c’est le cas de Jean-Charles Eleb, Pierre Charpentier ou Michel Naudy, responsable du service politique. « Édouard Guibert négociera la venue à FR3 de onze journalistes sur un effectif de six cents », observe l’historien Jérôme Bourdon.


Combien sont-ils au total ? S’il est possible d’identifier aisément une quinzaine de noms dans les rédactions de TF1, A2 et FR3, soit les personnalités les plus médiatiques, Jacques Bidou parle d’une cinquantaine de cas (59 au total) pour les trois chaînes ainsi que Radio France et les radios et chaînes locales. Ce chiffre est somme toute limité. Si l’on évalue à 1 400 environ le nombre total de journalistes du secteur public d’alors, il s’agit de moins de 5 % de l’ensemble des journalistes. Ce qui n’empêche pas la droite de crier à « l’entrisme rouge ».


Gérard Streiff

 

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2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 10:46

 

« Il n’y aura ni confinement, ni couvre-feu, ni fermeture anticipée des commerces, ni limitation de déplacement… », a affirmé Olivier Véran lors de sa conférence de presse le 25 novembre dernier. Mais il s’est empressé de rajouter : « La France connaît à son tour une cinquième vague qui sera sans contexte plus forte et plus longue que celle survenue cet été » !

 

 

Rassurer d’abord pour ensuite agiter le hochet de la peur panique ! La campagne vaccinale est relancée avec l’extension de la troisième injection : dont acte ! Mais qu’en est-il de la politique des tests, du suivi des personnes-contact ? Qu’en est-il de l’évaluation systématique de l’immunité des personnes vaccinées ?


Beaucoup de questions restent en suspens parce que nous sommes toujours dans une politique court-termiste et le refus de mener une politique de santé qui « pense global ». La raison en est simple : éviter l’implosion du système hospitalier, et surtout ne rien changer à cette politique ultra-libérale et délétère qui considère les dépenses de santé comme un coût insupportable pour le capital financier !


Mais le nouveau variant « provenant » d’Afrique australe risque de remettre « les pendules à l’heure » ! Est-ce que nous devons vivre avec cette menace permanente, vivre avec le vaccin ? Est-ce que les peuples vaccinés doivent vivre, claquemurés dans leurs frontières, face aux peuples non-vaccinés d’Afrique australe, des populations déjà lourdement atteintes par les effets du réchauffement climatique comme en Madagascar ?
Plutôt que de semer un vent de panique, faire appel encore et toujours à la responsabilité individuelle et réprimer les « récalcitrant·e·s », la question à l’ordre du jour : prendre les mesures qui s’imposent dans une telle situation ! Gouverner, en un mot dans l’intérêt général, en France et dans le monde !


L’heure est à renforcer nos initiatives, nos mobilisations autour de la pétition de l’Initiative citoyenne européenne (ICE), comme le rassemblement du 30 novembre, à la Bourse à Paris : la conscience grandit autour du « vaccin bien commun », des scientifiques s’engagent dans cette bataille. Mais nous ne pouvons en rester là : ce n’est pas seulement une question humanitaire et de santé ; ce qui est en jeu c’est le sens même de la direction que prend notre société ! 6,5 milliards de vaccins dans le monde et seulement 2,5 % de vacciné·e·s en Afrique : l’apartheid vaccinal a accouché d’un nouveau variant !
La levée des brevets et des droits de propriété intellectuelles est la seule solution pour garantir l’accès de tous les peuples de la planète aux vaccins et traitements : c’est une bataille de haute importance pour tous les communistes à mener conjointement avec le soutien à notre proposition de Pôle public du médicament.


Quand le gouvernement prétend « parler fort », il propose à la communauté nationale, aux hospitaliers en lutte depuis plusieurs années un projet de loi de financement de la Sécurité sociale indigent et qui, contrairement aux discours triomphateurs du ministre de la Santé, va aggraver la situation des hôpitaux publics.


Depuis l’été dernier, le mécontentement grandissant face à un Ségur de la Santé qui a montré très vite ses limites, cumulé à une fatigue généralisée, des pertes de sens, une précarité rampante, provoquent un véritable séisme au sein des services hospitaliers : innombrables sont les soignant·e·s, mais aussi des jeunes médecins qui quittent l’hôpital public. Ces vagues de départs se font dans un environnement de pénurie permanent de tout ! Au-delà de la médiocre polémique sur le nombre de lits fermés, la réalité est bien aujourd’hui des centaines de services d’urgence, de soins intensifs, de pédiatrie, de chirurgie, de psychiatrie qui sont en incapacité de fonctionner.


Partout en région et en Île de France nous assistons bien à des ruptures dans la continuité des soins, des pertes de chance pour des milliers de personnes, par report d’opérations ou de traitement. Le gouvernement doit être tenu comme responsable des aggravations des pathologies et de morts évitables et non-évitées ! C’est un véritable krach sanitaire qui se profile : le gouvernement le craint mais ne fait rien ! Au contraire, il laisse la dégradation s’installer partout, et ce laisser-faire ouvre la voie en grand au secteur privé, qui accueille actuellement soignant·e·s et médecins qui désertent l’hôpital public !!


Après des mois de désarroi, de sidération, d’attentes non-satisfaites, les personnels, avec le soutien large de la population, des élu·e·s et des militant·e·s communistes partout mobilisé·e·s depuis de longs mois, des rassemblements inédits comme à Laval, Luçon, Sedan, Dôle, Draguignan, dans l’Essonne, la Seine-Saint-Denis… ont permis que la mobilisation dans la France entière soit à l’ordre du jour.

Le 4 décembre doit devenir un moment d’ancrage d’une mobilisation de toutes et tous pour l’hôpital public, à Paris et en région.


80 organisations, dont le PCF, conjointement aux organisations syndicales et collectifs d’hospitaliers, ont décidé de joindre leurs forces pour enfin obtenir un Plan d’urgence et permettre à l’hôpital public d’assurer ses missions de soins auprès de la population.


Nos propositions rejoignent les exigences majoritaires, qui cimentent les mobilisations et actions en cours. Alors : à l’aise les cocos ! Créons partout les conditions de la réussite du 4 décembre !

Évelyne Vander Heym

commission nationale Santé/Protection sociale

 

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1 décembre 2021 3 01 /12 /décembre /2021 07:00
Tribune de Salah Hamouri sur le Club de Médiapart - Israël ou le harcèlement d'Etat

Billet de blog 30 nov. 2021

Israël ou le harcèlement d’État

J'avais 16 ans lorsque les autorités israéliennes m’ont emprisonné pour la première fois. Ce n’était que le début d’un long chemin tracé par une occupation militaire qui, en me condamnant sans preuves, a jeté l’opprobre sur moi. Du mur d’apartheid jusqu’aux logiciels espion en passant par la criminalisation des ONG, Israël exporte son modèle autoritaire testé sur nous. Cette impunité doit cesser.

En 2001, les autorités israéliennes m’ont arrêté pour la première fois et emprisonné pendant près de six mois, sans preuves. J’avais 16 ans. Je ne savais pas, alors, que c’était le début d’un harcèlement d’État, un long chemin parsemé d’épreuves douloureuses tracé par une occupation militaire qui, en me condamnant sans preuves, a jeté l’opprobre sur moi. Dès ce moment, par le simple fait d’avoir été arrêté, et de m’exprimer pour nos droits, j’ai été considéré comme suspect, sans jamais pouvoir prouver mon innocence.

En 2004, j’ai été de nouveau arrêté. Le ministre de la Défense de l’époque a fait de moi le plus jeune détenu « administratif » de Jérusalem. La détention administrative est une procédure arbitraire, prise sur ordre militaire et sans mise en accusation, qui peut être renouvelée pendant des années et est utilisée comme instrument de contrôle massif. Plus de 60% des hommes palestiniens passent par les geôles israéliennes.

En 2005, j’ai été encore arrêté et cette fois-ci, maintenu en prison. J’avais 20 ans. Accusé d’avoir fomenté un projet d’attentat, le tribunal militaire qui m’a jugé n’a jamais produit de preuves que j’aurais pu contester.

Cette incarcération fut un tournant décisif dans mon parcours. La prison, que j’ai connu si jeune, m’a fait grandir trop tôt, et durablement marqué.

Condamné sans preuves, j’ai dû faire en 2008 le choix le plus difficile de ma vie : être déporté en France pour 15 ans, et prendre le risque de ne jamais pouvoir revenir sur la terre qui m’a vu naître, ou négocier une procédure de marchandage en plaidant coupable. J’ai choisi la deuxième option, qui m’a imposé sept ans d’emprisonnement. Non parce que j’aime être enfermé entre quatre murs, mais que j’ai compris que notre combat se fait également en restant présent sur notre terre.

En 2011, à ma sortie de prison, j’ai décidé d’étudier le droit et devenir avocat car même si on ne peut pas obtenir justice dans les tribunaux israéliens, j’ai compris que la cause des prisonniers politiques palestiniens doit être défendue partout dans le monde, et avant tout pour mes amis restés en prison.

Le harcèlement d’État a continué. En 2016, les autorités israéliennes ont expulsé ma femme Elsa, citoyenne française, alors enceinte de 7 mois, et l’ont interdite de territoire. Ma famille est utilisée comme un moyen de pression inhumain. Aujourd’hui encore, je suis contraint de vivre loin de ma femme et mes deux jeunes enfants.

En 2017, j’ai à nouveau été placé en détention administrative. Toujours sans preuves, j’ai été accusé d’appartenir au FPLP (une organisation politique d’extrême-gauche considérée comme terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union Européenne). Je ne suis sorti qu’au bout de treize mois, en 2018.

Devenu avocat pour Addameer, une ONG palestinienne de défense des prisonniers, j’ai été à nouveau arrêté un mois plus tard, alors que j’allais me faire tester au Coronavirus.

Le 18 octobre dernier, le ministère de l’Intérieur m’a notifié de mon expulsion et du retrait pur et simple de ma carte d’identité de Jérusalémite, signifiant ainsi ma possible déportation à tout moment, et ceci en utilisant de nouveau des méthodes de criminalisation dictatoriales de « violation de l’allégeance à l’État d’Israël ».

Tous les Palestiniens de Jérusalem, ne sommes considérés que comme des étrangers dans notre propre ville, annexée, « résidents » et sans citoyenneté. De la construction du mur aux lois racistes qui discriminent le droit à la propriété ou à la construction aux populations non-juives, nous , mes amis de l’autre côté du mur à Sheikh Jarrah et Silwan, luttons contre des plans d’expulsion massive.

Le lendemain, 19 octobre, les autorités israéliennes ont criminalisé six organisations de la société civile palestiniennes, dont Addameer, en les classifiant comme « groupes terroristes », après plusieurs années de campagnes de harcèlement et diffamation internationales en vain contre ces organisations. Quand on demande les preuves, les juges rétorquent : « Secret-défense. »

La semaine d’avant, plusieurs membres de ces organisations, moi y compris, avions fait analyser nos téléphones. Ils avaient été piratés par le logiciel-espion Pegasus, développé par la compagnie israélienne NSO. Ce logiciel a été utilisé pour surveiller – parfois menant à leur mort - des opposants, des journalistes ou des activistes des droits de l’homme, comme Israël le fait tous les jours, depuis toujours.

Le harcèlement d’État mené aujourd’hui contre les organisations palestiniennes, mes camarades défenseurs des droits et moi n’est que la suite de politiques d’un régime qui tente d’écraser à tout prix la volonté de liberté de notre peuple, et toute résistance au régime colonial et d’apartheid mis en place depuis 1948 qui, en attendant avance la colonisation sans relâche. Que ce soit Ariel Sharon, Ehud Barak, Benyamin Nétanyahou ou Yair Lapid aujourd’hui, il y a un consensus pour mettre en œuvre le mythe raciste développé par le mouvement Sioniste : « Une terre sans peuple, pour un peuple sans terre. »

Du mur d’apartheid jusqu’aux drones en passant par les logiciels espion et la reconnaissance faciale, le régime israélien contrôle nos moindre faits et gestes. Ce modèle d’autoritarisme sécuritaire testé sur nous, les Palestiniens, de manière massive, est ensuite exporté, y compris en France, et promu comme une avant-garde plutôt qu’un sérieux danger pour tout État de droit portant des valeurs démocratiques.  Aujourd’hui, considéré comme suspect, coupable et criminel, privé de mes droits et de la capacité de me défendre, je me sens cerné et ne sais pas de quoi demain sera fait.

En attendant, l’Union Européenne, les pays arabes, l’Angleterre et la France continuent d’accueillir les gouvernements Israéliens à bras ouverts, et signent divers accords de coopération militaires et technologiques.

Tant que la France et les autres membres de la communauté internationale perpétueront l’impunité israélienne et le mythe qu’Israël partage nos valeurs, notre vie continuera d’être une épreuve continuelle où nous ne pourrons construire un futur meilleur.

Elus bretons, cosignez la lettre à Macron et Jean-Yves Le Drian pour exiger que Salah Hamouri retrouve sa qualité de résident de Jérusalem

A Monsieur le Président de la République, Emmanuel Macron

A Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian

Messieurs,

Le lundi 18 octobre Monsieur Salah Hamouri, citoyen français demeurant à Jérusalem-Est s’est vu notifier par les autorités israéliennes d’occupation la révocation de son statut de résident dans cette ville où il est né, de père palestinien et de mère française. Il bénéficie par conséquent d’une double nationalité.

Monsieur Salah Hamouri exerce la profession d’avocat. Spécialiste des Droits de l’Homme, il défend à ce titre, devant les tribunaux israéliens, des citoyens palestiniens victimes de la politique d’apartheid qui prévaut aujourd’hui en Israël et en Palestine occupée.

C’est en vertu d’une loi inique prétendant imposer aux Palestiniens de Jérusalem-Est un devoir d’allégeance à la puissance occupante que le gouvernement de Tel-Aviv a décidé la résiliation du statut de résident de Monsieur Hamouri, ouvrant la voie à son expulsion.

Des autorités d’occupation ne peuvent exiger allégeance des populations soumises à leur administration. C’est contraire à tous les textes internationaux et notamment aux multiples résolutions de l’ONU relatives au statut de Jérusalem depuis l’occupation par Israël de la totalité de cette ville en 1967.

La France, a indiqué le Ministère des Affaires Étrangères, « suit cette affaire avec la plus grande attention ».

Un grand pays comme le nôtre qui a vu naître la déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1792 ne peut en rester là.

Face à une violation aussi flagrante des traités internationaux, une expression forte et publique de notre pays, à la hauteur de la gravité des faits, s’impose.

Nous vous remercions, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir nous faire connaître les mesures que vous comptez prendre pour que le droit international soit respecté à Jérusalem et que Monsieur Salah Hamouri puisse y vivre librement.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, notre considération distinguée.

Les 116 élus bretons premiers signataires du courrier au président Macron et au ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian pour exiger une action résolue de la France en faveur de Salah Hamouri.

Delphine Alexandre, Vice-présidente à la Région Bretagne et présidente du groupe communiste et progressiste, élue à Lorient (56), PCF

Patrick Appéré, adjoint au maire à la politique sportive à Brest, conseiller de Brest-Métropole (29), BNC

Marc Bacci ancien conseiller municipal à Larmor-Plage (56)

Patrick Béguivin, conseiller municipal à Plouigneau (29), PCF

Claude Bellec, ancienne conseillère municipale déléguée au logement à Brest (29), jusqu'en 2020, PCF

Djelloul Benhenni, Conseiller municipal de Rosporden Kernevel (29), PCF
 
Gérard Bensoussan conseiller municipal de Tréogat (29)

Cinderella Bernard, conseillère départementale et vice-présidente du Conseil Départemental des Côtes d'Armor, élue à Bégard (22), PCF

Bertrand Bianic, Conseiller délégué en charge du personnel au Relecq-Kerhuon (29), PCF
 
René Bilien, conseiller municipal délégué au logement de la ville de Quimper (29), EELV
 
Christophe Boudrot, adjoint au sport et aux associations à Plouigneau (29), PCF
 
Claudie Bournot Gallou, Adjointe en charge des finances, de l’administration générale, du personnel et des élections, au Relecq-Kerhuon (29), PCF
 
Laure Boussard, conseillère municipale à Carhaix
 
Cécile Bouton, conseillère départementale d'Ille-et-Vilaine, vice-présidente déléguée à la citoyenneté et à la démocratie participative, à la relation aux services publics, élue à Chartres-de-Bretagne (35), PCF
 
Gaëtan Bouvet, élu de Noyal Châtillon sur Seiche (35), PCF
 
Gael Briand, conseiller municipal UDB de Lorient (56), Conseiller régional de Bretagne
 
Anton Burel Militant de la Gauche Indépendantiste et Conseiller
municipal à Cintré (35)
 
Maéla Burlot, conseillère municipale à Morlaix (29), sympathisante PCF
 
Georges Cadiou, ancien maire-adjoint de Quimper (29)
 
François "Fañch" CADIOU, Adjoint à la Jeunesse et au Sport à Saint-Jacques-de-la-Lande (35)

Christian Carduner, conseiller municipal de Scaër (29), PCF

Anna Vari Chapalain, conseillère municipale déléguée de la ville de Quimper et conseillère communautaire

Martine Carn, conseillère municipale à Plougonven (29), PCF

Christine Corfmat, conseillère municipale à Loctudy (29)

Forough Dadkhah vice-présidente de la région Bretagne, Quimper (29)

Eugène Davillers Caradec, conseiller municipal à Morlaix délégué à l'urbanisme (29), PCF

Angélique De Cecco, Conseillère déléguée au Maire du Relecq-Kerhuon,
En charge de l’égalité femmes/hommes, de la citoyenneté et de la participation citoyenne (29), UDB
 
Ollivier Delbot, conseiller municipal à Douarnenez (29)
 
Michel Demolder, maire de Pont-Pean (35), conseiller communautaire, PCF
 
Corentin Derrien, conseiller municipal de St Thégonnec Loc-Eguiner (29), PCF
 
Jérôme Desbrousses, adjoint au maire, Chevaigné (35)
 
Françoise Dorval adjointe à la ville de Quimper et conseillère communautaire (29), EELV
 
Jacques Dyonisiak, conseiller municipal UDB, Pouldreuzic (29)

Michel Durand adjoint à Bécherel (35), UDB

Ismaël Dupont, conseiller départemental du Finistère, Premier adjoint à Morlaix, secrétaire départemental du Parti Communiste dans le Finistère

Dominique Evenat, conseiller municipal UDB, Pont-Croix (29)

Edith Fer, conseillère municipale déléguée à l'enseignement à Morlaix (29)

Pierre Fourel, ancien élu Frankiz Breizh à Brest, ancien vice-Président de la Communauté Urbaine de Brest(29), Membre de l'UDB.

Henri Merlin Gaba Engaba, Conseiller Municipal délégué aux travaux et aux chantiers, ville de Morlaix (29)

Patrick Gambache, conseiller municipal délégué Ressources Humaines, Finances, Police Municipale, Administration générale à Morlaix (29), PCF

Florence Gourlay, conseillère municipale, Lorient (56)

Gladys Grelaud, Conseillère régionale de Bretagne (29), PCF

Paul Guegueniat, ancien élu UDB à Saint-Yvi (29)

Eric Guellec, 2ème adjoint au maire de Brest - Dynamique associative, relations avec les équipements de quartier, les acteurs de l’éducation populaire et les associations patriotiques et les anciens combattants (29), PCF

Philippe Guillemot, conseiller départemental de Carhaix (29), groupe autonomie et régionalisme

Xavier Hamon, adjoint au maire à Brest (29), Génération.S

Jean Claude Harle, Conseiller municipal Saint Pern (35), PCF
 
Nolwenn Henry, conseillère municipale de Quimper (29), EELV

Jacqueline Héré, Adjointe à Brest et Maire de quartier de Bellevue, conseillère départementale du canton de Brest-1 (29), PCF

Roger Héré, Premier adjoint à Plouigneau, vice-président à Morlaix-Communauté (29), PCF

Joëlle Huon, Maire de Plouigneau (29), Conseillère départementale du Finistère (canton de Plouigneau), PS

Yves Jardin, ancien élu de Douarnenez, militant de l'AFPS

Jean-Paul Jarnot, adjoint au maire à Pontivy (56), PCF

Bernard Jasserand, Maire Adjoint de Quimper (29), Conseiller Communautaire, PCF

Marie-Pierre Jean-Jacques vice-présidente de Quimper Bretagne Occidentale en charge des transports et mobilités, conseillère départementale du Finistère, canton de Quimper (29)

Jean-Pierre Jeudy, maire honoraire de Carhaix (29)

Philippe Jumeau, adjoint aux affaires sociales à Lanester, secrétaire départemental du PCF dans le Morbihan (56)

Jean-Luc Kerdoncuf  ancien élu UDB à Plouguerneau (29)

Julien Kerguillec, maire de Pleyber-Christ, vice-président à la culture à Morlaix-Communauté (29)

Anne-Marie Kervern, ancienne élue adjointe au Maire de Brest (29) UDB

Michèle Lacroix Bourven, ancienne élue à Plougonven (29), PCF

Elsa Lafaye, conseillère municipale à Fougères et élue communautaire (35), PCF

Fréderic L'aminot, adjoint au maire aux Affaires Scolaires à Morlaix (29), PCF

Jeremy Lainé, maire-adjoint à Guimaëc (29), PCF

Béatrice Le Bel conseillère municipale à Brest (29), UDB

Daniel Le Bigot vice-président de Quimper Bretagne Occidentale

Olivier Le Bras, conseiller régional de Bretagne, élu à Saint-Thegonnec Loc-Eguiner (29)

Claude Le Brun maire-adjoint à Quimper (29), EELV

Pierre Le Goff, maire de Guimaëc, conseiller départemental du Finistère, canton de Plouigneau (29)

Guénola Le Huec, Conseillère municipale de Lanester (56), PCF

Jean-Michel Le Lorc'h, vice-président à Brest-Métropole et conseiller municipal de la ville de Brest (29), PCF

Sandra Le Roux, conseillère municipale à Brest (29), PCF

Doriane Le Treust maire-adjointe de Quimper, conseillère communautaire, Génération.S

Pierre-Yves Liziar, Conseiller délégué en charge de Handicap au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Didier Loas élu UDB à Audierne (29)

Roger Lostanlen Maire-adjoint honoraire Carhaix-Plouguer (29)

Marie-Françoise Madec Jacob, conseillère municipale aux personnes âgées à Morlaix (29), PCF

Mathilde Maillard, adjointe Santé- Personnes âgées à Brest (29), PCF

Taran Marec, conseiller municipal délégué à la langue bretonne à Brest (29), PCF

Isabelle Maugeais, élue à Pont-de-Buis, conseillère départementale du Finistère, canton de Pont-de-Buis (29), apparentée PCF

Isabelle Mazelin, Adjointe à la culture au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Rozenn Métayer, conseillère départementale du Morbihan - Lorient Sud et Groix (56)

Monique Mévellec-Sithamma, Conseillère déléguée aux associations au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Christiane Migot Conseillère déléguée à la mairie de Brest et conseillère déléguée à la Métropole (29) Radicaux de Gauche

Paul Mingant, conseiller municipal à Plouédern (29), UDB

Patrick Morre, adjoint au maire La Chapelle Thouarault (35)

Medora Mostajo, Conseillère municipale de la ville de Quimper, Génération.S

Corinne Nicole, conseillère départementale du Finistère, canton de Carhaix (29), groupe autonomie et régionalisme

Françoise Nioche, conseillère municipale à Rosporden-Kernevel (29), PCF

Catherine Quéric, conseillère départementale du Morbihan, canton de Lorient (56), PCF

Guy Pennec, maire de Plourin-les-Morlaix, vice-président à Morlaix-Communauté (29)

Jean-Claude Perrot, Conseiller municipal à Briec (29), PCF

Christian Pierre, conseiller municipal délégué à St Evarzec (29), secrétaire fédéral adjoint Finistère, UDB
 
Jean-François Philippe, Ancien élu (25 ans de mandat) et adjoint PCF d'Hillion (22)
 
Arnaud Platel conseiller municipal de Plomelin et conseiller communautaire de Quimper Bretagne occidentale
 
Julien Ponthenier conseiller municipal de Pluguffan (29)
 
Piero Rainero, ancien élu et adjoint à Quimper, militant de la solidarité avec la Palestine, ancien secrétaire départemental du Parti communiste

Yvonne Rainero, conseillère municipale déléguée de Quimper, conseillère communautaire (29), PCF

Jacques Rannou, maire délégué de Kernevel, commune associée à Rosporden (29), conseiller communautaire, PCF

Fañch Rebours, conseiller municipal UDB, Lanloup (22)

Anita Richard, conseillère municipale PCF Rosporden Kernevel (29), PCF

Françoise Richard, conseillère municipale de Quimper (29), déléguée aux personnes en situation de handicap, EELV

Gael Roblin,Militant de la Gauche Indépendantiste et Conseiller
municipal à Guingamp (22)
 
Katell Salazar, conseillère municipale déléguée à la communication à Morlaix (29)
 
Valérie Scattolin, adjointe au maire à Morlaix, Tourisme/Centre-ville/ Commerce (29), PCF
 
Ronan Sinquin, conseiller municipal à Quimper (29), PCF
 
Arnaud Stephan, conseiller municipal délégué à la petite enfance à Rennes (35), groupe communiste
 
Patricia Stéphan, Conseillère Municipale à Morlaix (29)
 
Mathieu Stervinou, adjoint au maire de Quimper chargé des solidarités et du handicap, conseiller départemental du Finistère (29)

Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal de Carhaix (29), PCF

Maxime Touzé, conseiller municipal UDB, Douarnenez (29)

Catherine Tréanton, adjointe aux Affaires Sociales à Morlaix, vice-présidente à Morlaix-Communauté (29), Génération.S

Christian Troadec, Maire de Carhaix (29), Vice-président à langue et à la culture bretonne au Conseil Régional de Bretagne, régionaliste

Kofi Yamgnane, ancien ministre, député et maire de Saint-Coulitz (29)

Fragan Valentin-Lemeni, UDB, adjoint au maire, Ville de Brest (29)

Gaëlle Zaneguy, conseillère départementale du Finistère, deuxième adjointe à Saint-Thégonnec Loc-Eguiner (29)

Ahamada Zoubeiri conseiller municipal à Morlaix, délégué à la vie associative (29)

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1 décembre 2021 3 01 /12 /décembre /2021 06:15

 

En quelques mois, Vincent Bolloré a bâti une véritable machine au service d’idéologies rances et d’Éric Zemmour. Directement ou insidieusement, la concentration des médias nuit à la vie démocratique.

Il y a urgence. Urgence à traiter cette problématique de la concentration des médias, tant elle pèse sur la vie démocratique de notre pays et même, potentiellement, sur la prochaine élection présidentielle. « Les citoyens doivent se rendre compte des dangers potentiels d’un tel système, notamment quand tout cela peut se mettre au service d’un projet fasciste », alerte le sénateur PS David Assouline, pour justifier la création, ce mois-ci, de la commission d’enquête parlementaire consacrée à cette question.

Entre octobre 2019 et septembre 2021, Vincent Bolloré, propriétaire de CNews, a offert une heure d’antenne quotidienne à un polémiste d’extrême droite plusieurs fois condamné. L’émergence d’Éric Zemmour à l’aube de la campagne présidentielle est indissociable de l’entreprise idéologique menée par le milliardaire breton, « qui dépasse tout ce qu’on a vu ces dernières années dans la concentration des médias », observe Nicolas Vescovacci, du collectif Informer n’est pas un délit.

Depuis sa prise en main du groupe Canal Plus en 2016 et le départ de trois quarts des journalistes de la rédaction d’I-Télé (devenue CNews en 2017), Vincent Bolloré décide de produire des émissions à moindre coût, en privilégiant les chroniqueurs et la polémique aux journalistes et à l’investigation. Progressivement, des représentants de médias ultraconservateurs, comme Valeurs actuelles, Causeur ou Boulevard Voltaire, et des personnalités politiques d’extrême droite monopolisent ses plateaux. Le ton comme la surenchère de haine et de propositions nauséabondes montent encore à partir de 2018, sous l’impulsion du propriétaire de la chaîne. « Quelque chose change dans sa tête à ce moment-là, raconte Nicolas Vescovacci. L’argent et le pouvoir ne suffisent plus. Ce qui compte désormais, c’est de faire passer un message culturel et idéologique. » Les émissions de Pascal Praud se multiplient et Éric Zemmour entre en scène.

Preuve s’il en fallait que Vincent Bolloré cherche bien à promouvoir des idées réactionnaires et extrémistes, cette bataille culturelle ne se cantonne pas à CNews. Devenu actionnaire majoritaire du groupe Lagardère en septembre dernier, il commence déjà à faire d’Europe 1 le pendant radiophonique de CNews, et place des hommes de confiance à la tête de Paris Match et du Journal du dimanche. Respectivement, Patrick Mahé et Jérôme Bellay, venus remplacer Hervé Gattegno, débarqué il y a un mois. Le premier, 74 ans, est un ancien militant des groupuscules d’extrême droite Occident et Jeune Europe, longtemps proche de Jean-Marie Le Pen. Le second, 79 ans, retrouve le JDD six ans après en avoir été évincé pour une une consacrée à Marine Le Pen, du temps où la promotion de l’extrême droite choquait encore largement. Citons encore l’hebdomadaire la France catholique, plutôt à gauche avant son rachat par Bolloré en 2018, « devenu d’extrême droite, seul journal qui n’a pas pris position sur le rapport de la Conférence des évêques sur les violences sexuelles dans l’Église », constate Nicolas Vescovacci.

Pour autant, cette stratégie politique mise en place par Vincent Bolloré peut-elle vraiment influencer la vie politique, et particulièrement l’élection présidentielle d’avril prochain ? Alors que plusieurs sondages placent Éric Zemmour au second tour et que les débats tournent autour de ses thèmes de prédilection, on peut d’ores et déjà considérer que c’est le cas.

« Il a une omniprésence médiatique, y compris dans les médias où il n’est pas, observe Mathias Reymond, d’Acrimed. Je pense que ça a été la même chose avec Emmanuel Macron en septembre-octobre 2016. » Entre mai 2016 et avril 2017, les hebdomadaires nationaux ont par exemple consacré 29 unes au candidat d’En marche. « Il ne faut pas penser non plus que les médias seraient surpuissants sur la population, mais c’est évident que la candidature de Macron a été favorisée par de grands médias privés qui y voyaient un intérêt », abonde Ugo Palheta.

Contrairement à Vincent Bolloré, la poignée d’autres grands patrons de presse ne semble pas avoir de stratégie politique clairement définie. Mais, en soi, la concentration des médias dans les mains de quelques grands capitalistes influence le débat politique. Pour Mathias Reymond, « le vrai pouvoir des médias n’est pas de dire ce qu’il faut penser, mais ce à quoi il faut penser ». « La concentration permet d’imposer des lectures idéologiques à sens unique, abonde le sénateur communiste Pierre Laurent. Les attentes réelles des gens sont écrasées par des options et des hiérarchies qu’on leur impose, qui, à terme, pèsent sur les consciences, voire sur le vote. »

En conséquence, des lignes politiques, notamment favorables au libéralisme économique, sont privilégiées, tandis que certaines options, prônant des modèles alternatifs, sont d’emblée écartées. Quant à l’extrême droite, si ses thèmes sont aujourd’hui banalisés et légitimés dans un nombre très important de médias, tout n’est pas dû au seul Vincent Bolloré. « Certains y voient un intérêt politique réel, pour d’autres, la majorité, cela relève davantage d’une logique de course à l’audience, au buzz », analyse Ugo Palheta. Une dérive facilitée par la concentration des médias, empoisonnant progressivement la démocratie.

 

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1 décembre 2021 3 01 /12 /décembre /2021 06:13

Mettre fin à la tutelle gaulliste sur l’ORTF et « libérer l’information » : ces revendications étaient au cœur des manifestations de mai 1968 ; de très nombreuses affiches vont fleurir sur ce thème, genre « La police vous ment tous les soirs à 20 h ».

 

 

À la Maison de la radio, une partie du personnel vote la grève le 17 mai. Il faudra encore quelques jours pour que le mouvement s’installe, pour y rallier toutes les catégories de l’Office (journalistes, administrateurs, employés, techniciens, réalisateurs, etc.), pour dépasser la peur de représailles gaullistes aussi. Mais cette grève sera une des plus fortes du mouvement de 68, elle va durer jusqu’au 13 juillet, soit 43 jours.

À partir de la déclaration de grève, l’accès de la rue Cognacq-Jay (où se trouve alors la première chaîne) est interdit aux grévistes ; ils se rabattent sur la Maison de la radio. Un témoin de ce mouvement, le chroniqueur d’art Adam Saulnier, raconte : « Les délégués syndicaux et autres représentants du personnel siègent sans discontinuer. Raoul Sangla préside dans le rôle du bon chérif. Rue Cognacq-Jay, c’était le cinéma avant Hitler et le cinéma soviétique des premières années ; nous sommes à la Maison de la radio dans le cinéma américain. »

C’est donc le communiste Raoul Sangla qui anime les échanges au studio 112, réquisitionné par l’Intersyndicale, les débats du « Parlement des 15 000 salariés de l’ORTF ».

La grève est studieuse, les débats remettent tout en cause, la politique de l’information et celle des lettres, des arts, du théâtre, du cinéma, du sport, des loisirs, des connaissances. On n’en finit plus d’échanger, de rédiger, de voter. De Saulnier encore : « Des slogans fleurissent sur les murs de Paris. Les murs de la Maison de la radio ne sont pas en reste : « Studio 109, studio sang neuf ! ». C’est au studio 109 que se tiennent les assemblées générales. Ou « L’émotion tue les motions, les motions tuent l’émotion ».

« L’Union des journalistes de la télévision » (UJT) est formée des journalistes qui avaient voté la grève (97 voix contre 23) ; elle publie en juillet des « Notes d’information concernant la crise de l’ORTF et la grève des journalistes de la télévision » qui critique la politique d’information menée jusque-là et propose une réforme ambitieuse de l’ORTF, autour de trois axes : indépendance, impartialité, participation des personnels.

Il y eut une autre forme d’action spectaculaire du personnel en lutte, et Stellio Lorenzi y prendra une part active : l’opération « Jéricho ». Il s’agissait de faire tourner - au sens propre, faire le tour - les grévistes autour de la Maison (ronde) de la radio, une manif tournante en espérant faire tomber les murs de la censure…

Au terme de la grève, des avantages sont obtenus au plan des salaires notamment, mais rien ne bouge du côté du système d’information. Au contraire, le pouvoir qui a senti un moment le média lui échapper ne pardonne pas. Dès 1968, une première vague de licenciements va éliminer, entre autres, nombre de salariés « rouges » : 64 journalistes et 30 pigistes sont concernés (une émission de FR3, le 4 novembre dernier, parlait de 102 licenciements). Sans parler des « placardisés ». Une seconde vague interviendra en 1974, sous Giscard d’Estaing, avec 274 journalistes touchés et 50 mises à la retraite. (La même année, 1974, marque la fin du monopole de l’ORTF, le glissement progressif vers l’audimat et la télé pub). On parlera même un temps de 500 journalistes -syndicalistes, communistes, socialistes - qui auraient été licenciés ou écartés entre 1968 et 1980.

Gérard Streiff

 

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30 novembre 2021 2 30 /11 /novembre /2021 20:41
Morlaix. Les communistes créent le comité des jours heureux, en soutien au candidat Fabien Roussel
​La section morlaisienne du Parti communiste français vient de créer son comité des jours heureux, qui permet de travailler sur la campagne de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, candidat à la présidentielle de 2022. Pour aller plus loin, des réunions publiques et des meetings sont en cours de réflexion.
 
Jean-Luc Le Calvez, Daniel Ravasio, secrétaire de section du Parti communiste français à Morlaix, et Ismaël Dupont, secrétaire départemental.
 
Jean-Luc Le Calvez, Daniel Ravasio, secrétaire de section du Parti communiste français à Morlaix, et Ismaël Dupont, secrétaire départemental. |
 
 
 
« Nous avons déjà distribué 20 000 tracts », résume Daniel Ravasio, secrétaire de section du Parti communiste français de Morlaix (Finistère). Cette dernière vient de créer son comité des jours heureux, pour « travailler sur la campagne de Fabien Roussel aux présidentielles ».
 
 

« Nous avons déjà distribué 20 000 tracts », résume Daniel Ravasio, secrétaire de section du Parti communiste français de Morlaix (Finistère). Cette dernière vient de créer son comité des jours heureux, pour « travailler sur la campagne de Fabien Roussel aux présidentielles »

Un comité de soutien au candidat existe aussi à l’échelle de la circonscription, regroupant 85 personnes. « Tous les citoyens peuvent nous rejoindre. Si on veut progresser, ça sera grâce au bouche-à-oreille et à une campagne de proximité », défend Ismaël Dupont, secrétaire départemental.
 

Le but est de diffuser les idées de Fabien Roussel. « On voit que celles de l’extrême-droite envahissent les médias. Mais la préoccupation principale des gens, c’est le pouvoir d’achat et l’emploi. Nous sommes l’antidote aux dérives de cette société. »

Les militants et sympathisants ont donc réfléchi, mercredi 24 novembre 2021, à la mise en place de réunions publiques et de futurs tractages.

 
Prochaine réunion mardi 21 décembre 2021, à 18 h, au 2, petite rue de Callac à Morlaix. Contact : comite.jh.morlaix@gmail.com
 
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30 novembre 2021 2 30 /11 /novembre /2021 12:59
Palestine - journée de solidarité international- Lettre du groupe communiste au président Macron
Pour que le peuple palestinien s’ouvre un avenir, le droit international doit être respecté et la France prendre des initiatives !
 
Dans le cadre de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien et suite à l'échange avec l'ambassadrice de la Mission de Palestine en France, Hala Abou Hassira, nous avons adressé hier un courrier au Président de la République.
 
Monsieur le Président,
La politique coloniale de l’État d’Israël continue d’étendre son emprise sur la Palestine dans une impunité totale.
Le rapport de Human Right Watch publié en 2021 démontre, en fondant son argumentaire sur le droit international, que la politique gouvernementale israélienne relève d’une politique d’apartheid.
Face aux preuves qui ne cessent de s’accumuler, les députés communistes n’ont d’autres choix que d’approuver tout à fait cette dénomination, qui date du vote de la loi « État Nation du Peuple Juif » de juillet 2018. Cette loi a contribué à créer différents niveaux hiérarchiques de citoyenneté en fonction de la religion, au sein de l’État d’Israël.
Cet apartheid est visible au quotidien à trois échelons différents.
Le premier est celui du maintien violent de la domination des Israéliens de confession juive sur les Israéliens non-juifs au sein de l’État d’Israël.
Le second est celui de la violence sans limites et impunie des colons israéliens dans les territoires occupés de Palestine en Cisjordanie. La colonie israélienne est l’un des lieux les plus violents et les plus injustes du monde, où la loi est uniquement celle du colon ; où l’arbitraire du colon est toujours excusé, voire encouragé par les autorités israéliennes ; où les Palestiniens n’ont aucun droit ; et où même les institutions internationales sont humiliées par des pouvoirs locaux totalement intouchables.
Enfin, le troisième échelon est évidemment celui de l’oppression systématique par Israël des Palestiniens au sein de leur propre État, duquel ils ne peuvent sortir sans être surveillés, fouillés, empêchés de circuler, où l’arbitraire des autorités israéliennes est là encore absolu.
Portée à l’occasion de la Présidence française de l’Union européenne, la fin du conflit israélo-palestinien serait un accélérateur de l’importance diplomatique de l’Union européenne, et permettrait de mettre un coup d’arrêt à l’aveuglement colonial et raciste d’Israël.
▶ Premièrement, l’Union européenne et la France au premier chef doivent reconnaitre l’État de Palestine dans le cadre d’une solution à deux Etats. Comment négocier avec deux parties lorsque l’on ne reconnait que l’une des deux ?
▶ Deuxièmement, la France doit alerter et sanctionner la dérive autoritaire de l’État d’Israël face aux citoyens et aux organisations qui travaillent à la paix avec les Palestiniens. La classification de six associations palestiniennes de défense des droits humains comme «organisations terroristes» par l’État d’Israël est totalement inacceptable pour un État qui se prétend être une démocratie. D’autre part, le harcèlement permanent réservé aux militants propalestiniens, comme le Franco-Palestinien Salah Hamouri, ne doit pas rester sans réaction.
▶ Troisièmement, chaque annonce de nouvelles constructions coloniales israéliennes ne doit plus s’accompagner de quelques lignes de mécontentement poli dans les chancelleries ; chaque annonce devrait systématiquement s’accompagner d’une sanction à la hauteur du préjudice que s’apprêtent à subir ces Palestiniens qui perdront tout. Nous rappelons, à cet égard, que l’Union européenne est parmi les tout premiers clients économiques d’Israël.
Quatrièmement, il faut que l’Union européenne encourage et soutienne le plus fortement possible la Cour Pénale Internationale à poursuivre son enquête ouverte en mars dernier sur les crimes présumés depuis 2014 dans les Territoires palestiniens. Le changement de procureur général à la tête de la Cour Pénale Internationale en juin dernier ne doit pas signifier la fin de cette enquête, et la France comme l’Union européenne doivent s’en assurer.
Enfin, la violation répétée du droit international par Israël devrait aussi entrainer la suspension de l’accord de participation d’Israël au programme de recherche et d’innovation « Horizon Europe ».
La Présidence française de l’Union européenne est une occasion pour l’Union de devenir un espoir et de démontrer sa capacité à être une force internationale indépendante et puissante, défendant des valeurs qui lui sont propres.
Nous vous demandons, Monsieur le Président de la République, de faire en sorte de porter ces revendications en tant que chef d’État, mais également en tant que chef d’État présidant l’Union européenne.
En vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à notre courrier, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président, l’expression de notre considération distinguée.
 
André CHASSAIGNE
Président du groupe GDR, Député du du Puy-de-Dôme
 
Alain BRUNEEL
Député du Nord
 
Marie-George BUFFET
Députée de Seine-Saint-Denis
 
Pierre DHARREVILLE
Député des Bouches-du--Rhône
 
Jean-Paul DUFREGNE
Député de l’Allier
 
Elsa FAUCILLON
Députée des Haut-de-Seine
 
Sébastien JUMEL
Député de Seine-Maritime
 
Jean-Paul LECOQ
Député de Seine-Maritime
 
Stéphane PEU
Députée de Seine-Saint-Denis
 
Fabien ROUSSEL
Député du Nord
 
Hubert WULFRANC
Député de Seine-Maritime
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30 novembre 2021 2 30 /11 /novembre /2021 12:51
Droits des migrants, accès à la préfecture du Finistère, droit d'asile ,le PCF au côté des associations et citoyens solidaires Rassemblement demain à Brest devant la sous-préfecture mercredi 1er décembre à 13h30

Droits des migrants, accès à la préfecture du Finistère, droit d'asile ,le PCF au côté des associations et citoyens solidaires Rassemblement demain à Brest devant la sous-préfecture mercredi 1er décembre à 13 h 30  

La section du Pays de Brest du PCF et la fédération du Finistère du PCF soutiennent l'appel au rassemblement contre la dématérialisation des démarches imposée aux étrangers et pour un accueil en préfecture leur permettant un accès aux droits.
À l’initiative de la Coordination Bretagne-Pays de la Loire-Normandie Solidaire des personnes immigrées, plusieurs associations du Finistère (100 pour un toit, Digemer, Attac, Solidarité Iroise, LDH…) appellent à se rassembler devant la sous-préfecture de Brest, le mercredi 1er décembre, à 13 h 30, pour manifester contre une nouvelle frontière infranchissable .
Et plus généralement pour le droit de tous les usagers dans tous les services publics à un accueil humain, contre le tout internet facteur de discrimination et de non recours aux droits.
 
 
Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com
Droits des migrants, accès à la préfecture du Finistère, droit d'asile ,le PCF au côté des associations et citoyens solidaires Rassemblement demain à Brest devant la sous-préfecture mercredi 1er décembre à 13h30
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30 novembre 2021 2 30 /11 /novembre /2021 08:08
Fête de l'humanité Bretagne 🔴
👉 Très forte affluence au meeting de la fête de l'humanité Bretagne. Des dizaines d'adhésions, des centaines de contacts réalisés tout au long du week-end. Des Bretons bien déterminés à relever le défi des jours heureux ✊
👉 Une fête réunissant les 4 fédérations de Bretagne du Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) 💪
👉 La dynamique est lancée, il reste 5 mois avant le premier tour des présidentielles, 5 mois pour ré-enchanter la politique et l'engagement politique. Allons convaincre celles et ceux qui n'y croient plus, que la politique peut parler de nous, de nos réalités et surtout qu'elle peut changer notre quotidien.
Meeting de la fête de l'Humanité Bretagne - discours de Léon Deffontaines, responsable de la JC et porte-parole de Fabien Roussel devant + 1000 personnes.
Voici quelques clichés souvenirs de cette magnifique Fête de L' Huma Bretagne des 27 et 28 novembre 2021.
Meeting devant + 1000 personnes : discours de Léon Deffontaines

Meeting devant + 1000 personnes : discours de Léon Deffontaines

Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Meeting devant + 1000 personnes : discours de Elsa Koerner, responsable JC 35 et cheffe de file du PCF 35 avec Yannick Nadesan pour les Législatives

Meeting devant + 1000 personnes : discours de Elsa Koerner, responsable JC 35 et cheffe de file du PCF 35 avec Yannick Nadesan pour les Législatives

Meeting devant + 1000 personnes : discours de Léon Deffontaines

Meeting devant + 1000 personnes : discours de Léon Deffontaines

Inauguration de la fête le dimanche par Catherine Quéric, conseillère départementale communiste de Lorient, et présidente de la fête, et Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF Morbihan et porte-parole du comité régional PCF

Inauguration de la fête le dimanche par Catherine Quéric, conseillère départementale communiste de Lorient, et présidente de la fête, et Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF Morbihan et porte-parole du comité régional PCF

Delphine Alexandre, vice-présidente communiste à la Région Bretagne et présidente du groupe communiste, entourée des camarades d'Ille-et-Vilaine

Delphine Alexandre, vice-présidente communiste à la Région Bretagne et présidente du groupe communiste, entourée des camarades d'Ille-et-Vilaine

Les copains du stand d'Ille-et-Vilaine

Les copains du stand d'Ille-et-Vilaine

Débat sur la Commune de Paris avec Christine Prunaud, ancienne sénatrice communiste des Côtes d'Armor, Ismaël Dupont, Christiane Caro, pour les Belles Rouges du PCF 22, et Hugo Rousselle, historien, auteur avec Dugudus du livre et de l'exposition "Nous, la Commune" (photo France Chapa)

Débat sur la Commune de Paris avec Christine Prunaud, ancienne sénatrice communiste des Côtes d'Armor, Ismaël Dupont, Christiane Caro, pour les Belles Rouges du PCF 22, et Hugo Rousselle, historien, auteur avec Dugudus du livre et de l'exposition "Nous, la Commune" (photo France Chapa)

Fête de l'huma Bretagne. Débat sur la Commune de Paris avec Hugo Rousselle, Christiane Caro, Christine Prunaud a l'occasion de la commémoration du 150 e anniversaire des 72 journées révolutionnaires. photo Herve Ricou

Fête de l'huma Bretagne. Débat sur la Commune de Paris avec Hugo Rousselle, Christiane Caro, Christine Prunaud a l'occasion de la commémoration du 150 e anniversaire des 72 journées révolutionnaires. photo Herve Ricou

 Hugo Rousselle, historien, auteur avec Dugudus du livre et de l'exposition "Nous, la Commune" (photo France Chapa)

Hugo Rousselle, historien, auteur avec Dugudus du livre et de l'exposition "Nous, la Commune" (photo France Chapa)

Débat sur la Commune de Paris avec Christine Prunaud, ancienne sénatrice communiste des Côtes d'Armor, Ismaël Dupont, Christiane Caro, pour les Belles Rouges du PCF 22, et Hugo Rousselle, historien, auteur avec Dugudus du livre et de l'exposition "Nous, la Commune" (photo France Chapa)

Débat sur la Commune de Paris avec Christine Prunaud, ancienne sénatrice communiste des Côtes d'Armor, Ismaël Dupont, Christiane Caro, pour les Belles Rouges du PCF 22, et Hugo Rousselle, historien, auteur avec Dugudus du livre et de l'exposition "Nous, la Commune" (photo France Chapa)

Tara, jeune étudiante en sociologie, adhère au PCF à la fête de l'Humanité Bretagne, et militera sur la section de Brest

Tara, jeune étudiante en sociologie, adhère au PCF à la fête de l'Humanité Bretagne, et militera sur la section de Brest

Tara et Amaury, nouveaux adhérents du PCF Finistère

Tara et Amaury, nouveaux adhérents du PCF Finistère

Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Débat de la JC - Jeanne Pechon, responsable de l'UEC, au micro

Débat de la JC - Jeanne Pechon, responsable de l'UEC, au micro

Débat de la JC - Elsa Koerner, coordinatrice JC 35, au micro

Débat de la JC - Elsa Koerner, coordinatrice JC 35, au micro

Un tres bon débat sur la Commune de 1871 a la fête de l'humanité Bretagne de Lanester samedi apres-midi, organisé par les Belles Rouges PCF 22, avec l'historien Hugo Rousselle, auteur du livre "Nous, la Commune" avec Dugudus (Locus Solus), Christiane Caro, Christine Prunaud - Les communistes remettent l'experience révolutionnaire de la Commune au centre, a l'occasion du 150e anniversaire de l'evenement. Ce débat était précédé a l'espace Livres par un autre sur la communarde finisterienne Nathalie Le Mel. Photo de Philippe Jumeau

Un tres bon débat sur la Commune de 1871 a la fête de l'humanité Bretagne de Lanester samedi apres-midi, organisé par les Belles Rouges PCF 22, avec l'historien Hugo Rousselle, auteur du livre "Nous, la Commune" avec Dugudus (Locus Solus), Christiane Caro, Christine Prunaud - Les communistes remettent l'experience révolutionnaire de la Commune au centre, a l'occasion du 150e anniversaire de l'evenement. Ce débat était précédé a l'espace Livres par un autre sur la communarde finisterienne Nathalie Le Mel. Photo de Philippe Jumeau

Mise en place du stand de la JC

Mise en place du stand de la JC

Le stand de la JC

Le stand de la JC

L'excellent concert de La Caravane passe le samedi soir

L'excellent concert de La Caravane passe le samedi soir

Photo Delphine Alexandre

Photo Delphine Alexandre

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Concert de La Caravane Passe - Photo France Chapa

Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Débat sur les EHPAD de l'atelier citoyen santé Bretagne du PCF le dimanche matin

Débat sur les EHPAD de l'atelier citoyen santé Bretagne du PCF le dimanche matin

Débat sur les EHPAD de l'atelier citoyen santé Bretagne du PCF le dimanche matin

Débat sur les EHPAD de l'atelier citoyen santé Bretagne du PCF le dimanche matin

Débat sur les EHPAD de l'atelier citoyen santé Bretagne du PCF le dimanche matin

Débat sur les EHPAD de l'atelier citoyen santé Bretagne du PCF le dimanche matin

Débat sur les Algues Vertes avec Yannick Nadesan, Delphine Alexandre et Joël Gallais le dimanche après-midi

Débat sur les Algues Vertes avec Yannick Nadesan, Delphine Alexandre et Joël Gallais le dimanche après-midi

Débat sur les Algues Vertes avec Yannick Nadesan, Delphine Alexandre et Joël Gallais le dimanche après-midi

Débat sur les Algues Vertes avec Yannick Nadesan, Delphine Alexandre et Joël Gallais le dimanche après-midi

Causerie sur Marcel Cachin avec son biographe Georges Cadiou le dimanche après-midi

Causerie sur Marcel Cachin avec son biographe Georges Cadiou le dimanche après-midi

Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Roberte Saint-Jalmes avec Leon Deffontaines, le secrétaire national de la JC et porte-parole de Fabien Roussel, orateur du meeting

Roberte Saint-Jalmes avec Leon Deffontaines, le secrétaire national de la JC et porte-parole de Fabien Roussel, orateur du meeting

Fabien Tudo entre les deux secrétaires du PCF 29: Roberte Saint Jalmes, la secrétaire retraitée, et Marion Francès, la nouvelle secrétaire administrative du PCF Finistère

Fabien Tudo entre les deux secrétaires du PCF 29: Roberte Saint Jalmes, la secrétaire retraitée, et Marion Francès, la nouvelle secrétaire administrative du PCF Finistère

Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Fête de l'Humanité Bretagne 2021: premier retour en images
Miossec - Un très beau concert à la fête de l'Humanité Bretagne dimanche du chanteur brestois

Miossec - Un très beau concert à la fête de l'Humanité Bretagne dimanche du chanteur brestois

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30 novembre 2021 2 30 /11 /novembre /2021 07:08
Meeting de Léon Deffontaines, porte-parole de Fabien Roussel et responsable de la JC

Meeting de Léon Deffontaines, porte-parole de Fabien Roussel et responsable de la JC

La Fête de l’Humanité, le rendez-vous de la gauche bretonne
Lundi 29 Novembre 2021 - L'Humanité

Cette trentième édition avait lieu ce week-end à Lorient dans le Morbihan. Un moment festif, mais aussi de rencontre politique dans une région où le PCF entend jouer un rôle moteur et rassembleur.

Lorient (Morbihan), envoyé spécial.

Des dizaines de stands animés par quelque 200 militants, des centaines de personnes qui se pressent sous la halle du parc des expositions de Lorient. La Fête de l’Humanité Bretagne célèbre cette année sa trentième édition, et elle n’a pas pris une ride. Ce rendez-vous annuel, interrompu uniquement l’an dernier en raison du Covid, a de nouveau fait le plein pour deux jours de débats et de concerts. Miossec, Agnès Bihl, La Caravane passe… Si elle est un événement politique où l’on débat de l’école après Blanquer ou de l’avenir du communisme – avec le philosophe Jean-Michel Galano –, la Fête de l’Huma Bretagne est bien une fête, et offre toujours une parenthèse enchantée conviviale, dynamique et fraternelle. « Ça fait du bien de retrouver des camarades, mais aussi des gens de tous les horizons », explique Guillaume Pinchon, militant à Rennes. « On se sent moins chacun dans son coin », se félicite Anastazia Dancoisne, elle aussi adhérente du PCF à Rennes.

« La fête réunit toute la famille de la gauche »

Une fête qui n’est pas qu’un rendez-vous militant pour les seuls communistes bretons. C’est la gauche qui s’est rassemblée au parc des expositions, situé sur la commune voisine de Lorient, Lanester, dans laquelle les élus du PCF viennent de faire leur retour au sein de la majorité de gauche. Le maire, Gilles Carreric, est d’ailleurs présent le samedi soir, alors que l’Association départementale des élus communistes et républicains (Adecr) du Morbihan organise un rendez-vous devant son stand. L’édile, élu avec le soutien du PCF, du PS, d’EELV et de Génération.s, salue « l’ancrage territorial du PCF, qui est toujours le parti à gauche qui compte le plus d’adhérents. Avec la crise, les difficultés que rencontrent aujourd’hui les partis pour exister, ça compte ». « La fête réunit toute la famille de la gauche. Ce sont des moments où on peut se dire des choses », apprécie Damien Girard, conseiller départemental EELV, quand Delphine Alexandre, vice-présidente communiste du conseil régional de Bretagne, se félicite de « ce très beau moment de retrouvailles du peuple de gauche », en soulignant qu’à Lorient « les communistes sont la force motrice de la gauche ». La candidature communiste de Fabien Roussel, une première depuis la présidentielle de 2007, donne également une tonalité particulière à la Fête cette année. C’est le secrétaire national des Jeunes communistes, Léon Deffontaines, qui est venu le dimanche prononcer un discours. « Face à la peur, nous sommes les militants de l’espoir et du bonheur », lance-t-il lors du meeting, avant de laisser la scène à Miossec.

La fête de l'Huma Bretagne - le rendez-vous de la gauche bretonne (Diego Chauvet, L'Humanité, 29 novembre 2021)
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