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12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 15:53
tract distribué lors de la manifestation pour les droits des retraités et contre la politique macron - Jeudi 11 avril 2019 à Morlaix
tract distribué lors de la manifestation pour les droits des retraités et contre la politique macron - Jeudi 11 avril 2019 à Morlaix

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12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 15:26
Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Jean-Luc Le Calvez

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Jean-Luc Le Calvez

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Jean-Luc Le Calvez

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Jean-Luc Le Calvez

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Jean-Luc Le Calvez

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Jean-Luc Le Calvez

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Jean-Luc Le Calvez

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Jean-Luc Le Calvez

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Jean-Luc Le Calvez

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Jean-Luc Le Calvez

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

Manif des retraités - 11 avril 2019 Morlaix photo Pierre-Yvon Boisnard

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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 06:43
Morlaix vu du ciel - photo Valérie Scattolin

Morlaix vu du ciel - photo Valérie Scattolin

« À l’approche des futures élections municipales, Agnès Le Brun ne s’est jamais autant activée. À défaut d’avoir été retenue sur la liste LR des élections européennes, revoilà notre édile à nouveau en ville », constatent, dans un communiqué adressé à la rédaction, les membres de Morlaix en commun. Une union d’organisations de gauche (PS-PCF-Génération. s et PRG) qui présentera une liste aux prochaines municipales.

« Les Morlaisiennes et les Morlaisiens découvrent tous les jours les projets d’Agnès Le Brun, reprennent-ils. Une liaison souterraine ville haute ville basse à 10 M€ (c’est l’étude qui le définit), 200 logements neufs dans le quartier de la gare et un hôtel de 60 chambres en sont les derniers exemples. Et tout doit aller vite. Nous sommes déjà en campagne ! Alors même que bon nombre d’éléments complémentaires sont encore nécessaires, qu’un travail de fond aurait dû être mené depuis des années ! »

« Un vent de panique »

« Plus rien ne semble assez grand pour tenter de masquer le bilan des douze années d’Agnès Le Brun à la tête de la ville, fustigent-ils : population en baisse, commerces fermés, aménagement urbain dégradé, mais surtout absence totale d’un projet urbain à l’échelle de toute la ville ».

Morlaix en commun s’interroge : « Où en est le projet pour la ville, et pas simplement pour son cœur ? » « Bien sûr qu’il faut d’urgence un projet pour le cœur de ville, mais douze ans pour y penser, c’est long, et la ville en paye le prix fort. Et pour celles et ceux qui n’habitent pas le centre-ville ou le quartier Gare, quel est le projet porté par Agnès Le Brun ? Ne méritent-ils pas, comme tous les Morlaisiennes et les Morlaisiens, de se retrouver dans un projet pour toute la ville ? »

Pour Morlaix en commun, « ces annonces perpétuelles ne sont rien d’autre qu’un vent de panique à l’heure du bilan ». Et de conclure : « Les Morlaisiennes et les Morlaisiens contribuables et usagers de la ville s’interrogent à juste titre. Qui va payer et pourquoi sont-ils ignorés et jamais sollicités alors qu’ils ont à dire et à apporter dans la conception des projets qui seront leur quotidien pour les 30 ans à venir ? »

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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 06:37
La réélection de Netanyahou signe l'abandon du processus de paix et de la création de l'État palestinien
 
Benjamin Netanyahou semble sortir vainqueur des élections législatives israéliennes et ce n'est pas une bonne nouvelle pour les Israéliens ni sans inquiétude pour les Palestiniens et pour la paix dans la région. En
effet, toute la campagne de B. Netanyahou s'est faite sur « la peur de l'autre » en affirmant que voter pour lui c'est entériner l'abandon du processus de paix et la création de l'État palestinien. Celui qui va ainsi pouvoir échapper éhontément à des poursuites judiciaires pour corruption promet l'annexion pure et simple de toutes les colonies en Cisjordanie occupée et l'accaparement de la zone C.
Avec Netanyahou et ses alliés, au lieu d'un « État de tous ses citoyens » prôné par les listes Hadash et Ta'al, c'est un État d'apartheid qu'il entend institutionnaliser avec le vote de la loi État-nation et ainsi que cela est déjà le cas en Cisjordanie occupée.
 
Le PCF ne se résigne pas et continuera à exiger du gouvernement français et de l'Union européenne que des sanctions soient prononcées à l'égard d'un gouvernement qui s'éloigne chaque jour un peu plus de l'esprit
démocratique qu'il promettait d'instaurer à la création de l'État d'Israël.
 
L'Accord d'association entre l'UE et Israël doit être suspendu et un embargo sur les armes mis en œuvre. La France ne peut continuer à être complice des crimes commis par le gouvernement israélien en condamnant
verbalement sans jamais prendre la moindre mesure concrète sanctionnant la violation répétée du droit international.
 
Le PCF exprime son soutien et solidarité aux femmes et hommes de progrès, en Palestine et en Israël, qui luttent avec courage pour un autre idéal, pour que chaque peuple puisse enfin vivre en paix et à pleine égalité de reconnaissance de ses droits.
 
 
Parti communiste français,
 
Paris, le 10 avril 2019.
La réélection de Netanyahou signe l'abandon du processus de paix et de la création de l'État palestinien (PCF)
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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 06:23

10-04-2019

Conclusions du grand débat : la déconnexion avec les revendications de notre peuple est totale

Première séance du mardi 09 avril 2019

Déclaration du Gouvernement relative au grand débat national

M. le président. L’ordre du jour appelle la déclaration du Gouvernement relative au grand débat national, suivie d’un débat.

Voir l’intervention du Premier ministre ici.

M. le président. La parole est à M. le président André Chassaigne.

M. André Chassaigne. Les conclusions de ce que vous appelez le grand débat nous apprennent peu sur l’état de la France et sur les attentes des Français. Pour l’essentiel, ces revendications ont déjà été exprimées ici, à l’Assemblée nationale, par la voix des députés communistes, mais aussi depuis des années par le mouvement social, les syndicats et les associations et, depuis vingt et une semaines dans la rue, par la voix des gilets jaunes, soutenus par une grande part de l’opinion publique.

L’ensemble converge vers trois revendications impératives – écoutez bien, monsieur le Premier ministre : plus de pouvoir d’achat, plus de services publics, plus de démocratie. Tendez l’oreille, monsieur le Premier ministre – l’oreille gauche, naturellement : plus de pouvoir d’achat, plus de services publics, plus de démocratie.

M. Jean-Charles Colas-Roy. Et l’écologie alors ?

M. André Chassaigne. Trois « plus », trois exigences, trois progrès, qui correspondent à trois taches noires de l’action gouvernementale définie par le président Emmanuel Macron, dont la ligne de conduite est guidée par le néolibéralisme et l’hyperprésidentialisme.

C’est précisément cette conjugaison du néolibéralisme et de l’hyperprésidentialisme qui est au cœur de la crise, un hyperprésidentialisme qui rend le pouvoir aveugle, sourd et indifférent.

Aveugle aux conséquences de ses choix politiques, qui aggravent la paupérisation et la précarisation de nos concitoyens.

Sourd à la revendication de nos concitoyens qui en appellent à la justice fiscale et à la solidarité nationale.

Indifférent à la violence sociale subie par les salariés, les personnes privées d’emplois, les retraités, les jeunes.

Dans ces conditions, faut-il s’étonner qu’une profonde et saine colère éclate au grand jour et sonne comme un réquisitoire accablant contre cette politique, votre politique ?

Quelle mouscaille, monsieur le Premier ministre ! (Sourires.) Quelle mouscaille pour vous que ce moteur tombé en panne, qui vous oblige à mettre la main dans un affreux cambouis, à sortir la boîte à outils sur le bord de votre route bien tracée, à dévisser, colmater, revisser, à vous échiner à dérouiller un moteur qui reste grippé ! (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR. – Mme George Pau-Langevin applaudit également.)

Pas drôle, ce grain de sable qu’est le peuple ! Ce peuple que vous ne pouvez supprimer lorsque, dans son droit le plus légitime, il en appelle à la justice et à la dignité, dans une société de plus en plus inégalitaire où les riches sont choyés par le pouvoir politique, pouvoir qui s’est assigné pour mission de défendre les intérêts des contributeurs et des soutiens de la campagne de son président.

M. Jean-Paul Lecoq. Ça, c’est dit.

M. André Chassaigne. Des riches qui sont de plus en plus riches, mais qui n’en finissent pas de se lamenter sur ce trop d’impôts qui leur pourrit la vie, qui n’en finissent pas d’exprimer leur angoisse parce que la somptueuse remise faite sur leur ISF ne suffit pas à éteindre leur panique à la perspective de contribuer mieux, de contribuer plus à la solidarité nationale et donc au financement des services publics et du bien public !

Permettez-moi, monsieur le Premier ministre, de vous tendre mon mouchoir pour sécher les larmes de ces super-privilégiés (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et FI – M. Christian Hutin applaudit également) qui, au mieux, ignorent tout des conditions de vie de leurs concitoyens, au pire demeurent indifférents à leur sort, dans la droite ligne du Président de la République quand il affirmait qu’il ne sentait pas la colère dans le pays.

Est-ce ce mépris, cette indifférence qui ont conduit votre gouvernement à continuer de présenter des lois rétrogrades en plein cœur de la crise ? La loi sur le droit de manifester, qui vous a valu, faut-il le rappeler, une censure cuisante du Conseil constitutionnel, les projets de loi sur l’éducation, sur la santé ou encore sur la privatisation d’ADP… Ce dernier vous permet de réaliser l’exploit inédit de réunir contre vous et votre volonté de brader les bijoux de famille tous les groupes d’opposition, de gauche et de droite, qui demandent l’organisation d’un référendum sur cette question ! (M. Jean-Paul Dufrègne, M. Christian Hutin, Mme Laurence Dumont et M. Éric Coquerel applaudissent.)

Vous savez pourtant que la situation n’est plus tenable puisque, dans la panique générale suscitée par le mouvement populaire des gilets jaunes, l’exécutif a cru trouver une parade dans l’écriture d’une grande page de notre histoire : l’organisation d’un grand débat. L’événement du siècle s’est avéré être une simple astuce politicienne pour étouffer le mouvement et neutraliser la critique radicale de votre politique.

C’est ainsi que vous avez installé un dispositif constitué de réunions locales, de contributions en ligne, de stands de proximité et autres conférences régionales, d’un collège de personnalités garantissant la prétendue indépendance du débat, dispositif qui s’est éteint par une lecture algorithmique permettant d’en tirer les mots aptes à servir votre idéologie… Vous avez choisi d’instrumentaliser les mots plutôt que de répondre aux maux.

M. Sébastien Jumel. Très juste !

M. Jean-Paul Dufrègne. Bravo !

M. André Chassaigne. Il en ressort finalement un grand exercice de communication politique et de propagande gouvernementale orchestré par le Président de la République, au terme duquel ledit grand débat se métamorphose non seulement en faux débat mais aussi en débat tronqué.

Pour reprendre les propos de Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, le principe d’un débat public, ce n’est pas de poser des questions aux Français : c’est les Français qui posent des questions, c’est eux qui s’expriment, c’est eux qui disent ce qui leur tient à cœur. La preuve en est que les garants du débat national, qui avaient été désignés par le Gouvernement, ont fustigé les trop nombreuses interférences d’Emmanuel Macron et de son gouvernement.

L’incapacité manifeste du Gouvernement à nouer le dialogue est liée à l’absence de toute volonté politique de s’engager sur la voie du progrès social. Comment, en effet, nouer un vrai dialogue sans contester l’échelle des valeurs inhérentes à l’ordre marchand, le chiffre roi, la part de marché, le rendement, le rentable, le « tout entreprise » et, disons-le, le mépris de l’humain ?

Cette incapacité à nouer un véritable dialogue, le Président de la République l’a incarnée à lui seul. Il n’a pas hésité à se mettre en scène, en s’imposant dans des interventions qui ont révélé un plaisir irrépressible devant sa propre personne et ses propres paroles. Le résultat est là : le grand débat national, qui était officiellement destiné à écouter les Français, s’est métamorphosé en logorrhée présidentielle occultant la prosaïque réalité.

Bref, au lieu d’être un grand moment démocratique, cette séquence s’est résumée au lancement de la campagne des élections européennes par un exécutif qui a pu s’appuyer sur l’ensemble des moyens de l’État et sur le soutien indéfectible des médias. S’écouter parler, plutôt qu’écouter les Français, tel a été le credo. Comment s’étonner dès lors que la colère n’ait pas été entendue et que l’Élysée enjoigne au Gouvernement de ne pas changer de cap ?

Pour la majorité au pouvoir, les règles du marché et de la guerre économique et sociale avaient déjà triomphé avant même les conclusions du faux débat. Pour vous, c’est un fait, c’est du bronze, la mondialisation comme la métropolitisation ont leurs gagnants et leurs perdants, toujours les mêmes. Et votre nouveau monde, méprisant, demande au peuple de s’y résoudre.

Aucune réponse gouvernementale digne de ce nom ne se dessine. La déconnexion avec les revendications de notre peuple est totale. Le peuple dit justice fiscale, vous entendez baisse des impôts.

Mme Laurence Dumont. Exactement !

M. André Chassaigne. Le peuple réclame de la solidarité nationale, vous entendez baisse des dépenses publiques. C’est proprement à désespérer.

Monsieur le Premier ministre, en écoutant votre intervention et en constatant les applaudissements enthousiastes de vos courtisans,…

M. Erwan Balanant. Non, de parlementaires comme vous !

M. Sébastien Jumel. Courtisans dociles !

M. André Chassaigne. …je pensais à l’empereur romain Héliogabale. Associant extravagance et perversité, il servait des mets en carton à ses convives, qui devaient s’extasier et vanter la qualité gustative de ce qui leur était servi. Habitués à digérer la parole jupitérienne, chers collègues députés de la majorité, vous en venez même à applaudir lorsque les assiettes sont vides et qu’il n’y a rien à manger. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et quelques bancs du groupe SOC.)

M. Sébastien Jumel. C’est vrai !

M. André Chassaigne. On l’aura compris, la fin du grand débat n’ouvre pas un nouveau chapitre de l’action gouvernementale. Des mots, des mots… ou plutôt une musique, qui tient davantage du souffleur de mirliton que du soliste de l’orchestre national de France. C’est le maître des horloges qui prépare, en chef d’orchestre, la partition, laquelle sera sans aucun doute synonyme d’accélération de la politique régressive sur le plan social, fiscal, écologique et démocratique, une régression sociale qui sera remise sur l’ouvrage dans quelques semaines seulement, à l’occasion de la réforme de la fonction publique puis des retraites.

Ne vous en déplaise, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs de la majorité, il est de la responsabilité de l’État républicain de venir en aide aux millions de Français qui subissent le déclassement social, le matraquage fiscal et la mise en danger de la planète. Selon la Constitution, vous êtes censés conduire la politique de la nation, alors qu’en réalité vous menez la politique du capital et de la bourse.

Pour reprendre les propos du président Émile Beaufort, si bien interprété par Jean Gabin, on ne vous demandera plus de soutenir un ministère, mais d’appuyer un gigantesque conseil d’administration. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe GDR.)

Face aux velléités de régression sociale, d’autres solutions existent pourtant. Elles ont été largement soulignées par nos concitoyens, notamment dans le cadre des débats que nous avons organisés pour mieux les écouter, tant leurs idées sont riches. Ce sont des mesures simples et radicales, de nature à ramener la paix civile et sociale.

Ce qu’il faut avant tout, c’est un changement de la donne politique au profit d’une réelle démocratisation de notre République – une République qui est seule à même de répondre à l’urgence économique, sociale et écologique, par des mesures en faveur du pouvoir d’achat, en particulier la revalorisation du SMIC, des salaires, des pensions de retraites et des allocations sociales, et, dans le secteur public, l’indexation des traitements des fonctionnaires, donc le dégel du point d’indice.

L’amélioration du pouvoir d’achat repose aussi sur une fiscalité plus juste, à commencer par le rétablissement immédiat de l’ISF, dont la suppression restera le péché originel du quinquennat. (Mme Laurence Dumont applaudit.) Mais il faut aussi renforcer la progressivité de l’impôt sur le revenu, instaurer une TVA à taux zéro sur les produits de première nécessité et ériger la lutte contre l’évasion fiscale en grande cause nationale pour 2020. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.) Il faut également redéployer les services publics pour réduire la fracture sociale et territoriale, étendre les énergies propres et développer les transports gratuits.

L’heure n’est plus aux atermoiements, aux circonvolutions, ni aux manœuvres politiques pour continuer d’agir dans l’intérêt d’une minorité de privilégiés. Sinon vous devrez, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, mesdames, messieurs de la majorité, assumer toutes les conséquences de votre attitude irresponsable qui, au fil du temps, ne pourra qu’attiser la colère.

N’en doutons pas, ce sera alors, pour reprendre les propos de Victor Hugo dans L’homme qui rit, « le dégel sombre », « la rouge aurore de la catastrophe ».

Si votre responsabilité est immense et marquera l’histoire de notre pays, nous continuerons quant à nous à assumer la nôtre, celle d’une lutte sans merci, depuis les quartiers, villages et entreprises jusque dans l’hémicycle ; une lutte au côté du peuple souverain reprenant son destin en main, ce qui suppose la tenue d’un débat constituant ponctué par un référendum refondateur ouvrant la voie à une VIe République.

C’est seulement par le haut, c’est-à-dire par le peuple, et non par l’Élysée, que la crise pourra être dénouée. Telle est notre conviction profonde. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SOC. – M. François Ruffin applaudit également.)

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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 06:06
Défense des usagers de l'hôpital. Un débat sur la santé le 4 mai (Le Télégramme, 10 avril 2019)

Inquiet du devenir du centre hospitalier des Pays de Morlaix, le comité de défense des usagers du CHPM organise un débat public le 4 mai, à Plourin. Histoire d’informer la population sur les restructurations en cours à Morlaix comme ailleurs. D’ici là, il participera à la manifestation citoyenne du 27 avril.

Parce que la maire Agnès Le Brun préside le conseil de surveillance du Centre hospitalier des Pays de Morlaix, c’est devant l’hôtel de ville que, symboliquement, une dizaine de membres du comité de défense des usagers du CHPM organise son point presse, ce mercredi. Badges « Casse de l’hôpital. Ne pas faire silence » en évidence sur le manteau, ils annoncent l’organisation, le samedi 4 mai, dans l’après-midi, d’un débat public sur la santé. « Il se tiendra à la salle communale du Cheval blanc, à Plourin-lès-Morlaix, que l’on a obtenue à titre gracieux », renseigne Martine Carn.

Trois invités

Les invités à ce débat auquel sont conviés tous les usagers de l’hôpital, l’intersyndicale du CHPM, élus et médecins, seront au nombre de trois : Françoise Nay, médecin gériatre à l’hôpital d’Ivry ; Christophe Prud’homme, médecin urgentiste au Samu 93 et Paul Cesbron, obstétricien gynécologue à la retraite, membre de la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux publics. « Il s’est notamment battu contre des fermetures de maternités ces dernières années », rappelle Martine Carn. Et de préciser qu’il ne s’agira pas d’un cours magistral mais d’échanges.

Les thèmes abordés au cours de l’après-midi seront nombreux. Ils traiteront de la situation spécifique de l’hôpital de Morlaix mais aussi, plus largement, de la santé en France. « Quel est le devenir des hôpitaux de proximité suite à la mise en place des groupements hospitaliers de territoire (GHT) ? La proximité dans la prise en charge des patients est-elle sans risque ? Combien de médecins et de quels médecins avons-nous besoin aujourd’hui ? Quelle prise en charge pour les personnes âgées dépendantes ? Voilà autant de questions auxquelles les usagers sont en droit d’avoir des réponses », liste Martine Carn.

 

Soutien à la manifestation du 27 avril

 

La situation de la psychiatrie (et éventuellement de la cardiologie) au CHPM reviendra inévitablement sur le tapis. « Il y a vraiment un gros souci avec la psychiatrie, souligne le comité de défense des usagers de l’hôpital. À chaque restructuration, on ferme des lits et des postes. Pour nous, installer les cinq lits que l’Upec (unité psychiatrique d’évaluation clinique) va conserver à côté des urgences est totalement aberrant. Ce n’est pas du tout adapté ».

À ce propos, l’association soutient l’action organisée par l’intersyndicale de l’hôpital, le 27 avril. En l’espèce une manifestation citoyenne baptisée « Je soutiens mon hôpital », au départ de la place Puyot. Elle invite d’ailleurs l’ensemble de ses membres à y participer.

« En tant qu’usagers, nous y avons toute notre place », glisse Martine Carn. Qui réitère sa demande d’intégration d’un représentant des usagers au sein du conseil de surveillance de l’hôpital. Et réclame aussi un local, ou du moins une petite place, à l’hôpital, pour y organiser des permanences mensuelles.

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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 05:47
Cécile Rol-Tanguy fête ses 100 ans ce 10 avril! Hommage à cette communiste résistante, passeuse de mémoire, femme d'Henri Rol-Tanguy!

Cécile ROL-TANGUY a 100 ans aujourd'hui!
Bon anniversaire, chère Cécile, merci votre passé de résistante, et pour votre engagement sans faille au service de la liberté et de la justice sociale.

Cécile Rol-Tanguy, née Marguerite Le Bihan le 10 avril 1919 à Royan, est une résistante française.

Elle est la fille de François Le Bihan, syndicaliste, cofondateur du Parti communiste français (PCF), déporté à Auschwitz dans le convoi des 45000, et de Germaine Jaganet.

Après l'obtention de son brevet élémentaire à 16 ans, elle est formée au métier de sténodactylographe et suit un stage au secrétariat administratif du
syndicat Confédération générale du travail (CGT) de la Compagnie parisienne de
distribution d'électricité (CDPE). En novembre 1936, elle est engagée au syndicat des métaux CGT d'Île-de-France, dont le secrétaire n'est autre qu'Henri Tanguy.
Elle milite à l'Union des jeunes filles de France et participe à des réunions du Comité d'aide à l'Espagne républicaine, où elle fait connaissance avec Tanguy.
En janvier 1938, ils se fréquentent, puis, en 1937, alors qu'il participe à la guerre d'Espagne, elle devient sa marraine de guerre. Après son retour en France fin 1938, le 19 avril
1939, ils se marient. Ils auront cinq enfants : Hélène, universitaire, Jean, journaliste, Claire et Francis, haut fonctionnaire; ainsi que Françoise, morte en bas âge. Entre-temps, le 1er janvier 1938, elle adhère au PCF.
Au début de juillet 1940, elle entre dans la clandestinité ; Henri, une fois démobilisé, la rejoint à Paris. Elle devient agent de liaison et prend les surnoms de « Jeanne », « Yvette » et
« Lucie ». Seul Maillard connaît leur véritable nom et leur adresse.
C'est elle qui, notamment, informe Jean-Pierre Timbaud qu'il est recherché. Elle cache des armes dans le
landau de ses enfants. Le 19 août 1944, elle rédige, sous la dictée d'Henri,
l'appel à l'insurrection des Parisiens.
Le 26 août, elle assiste au défilé du général de Gaulle sur les Champs-Élysées.
Cécile Rol Tanguy devient co-présidente de l’association Les Amis des combattants de
l'Espagne république, ACER, dont sa fille, Claire, deviendra Secrétaire
générale. Elle prend l'engagement, avec son mari, de rester adhérente du PCF et abonnée à L'Humanité jusqu'à sa mort. Henri Rol-Tanguy meurt en 2002.
En janvier 2014, elle salue avec Odette Nilès dans une tribune dans Le Monde la décision du transfert des cendres de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay au Panthéon.
Le 27 mai 2014, elle participe aux
commémorations organisées à l'occasion de la journée nationale de la Résistance.

Catherine Vieu Charier (PCF Paris)

Cécile Rol-Tanguy fête ses 100 ans ce 10 avril! Hommage à cette communiste résistante, passeuse de mémoire, femme d'Henri Rol-Tanguy!

Cécile Rol-Tanguy fête ses 100 ans, ce 10 avril !

Sa vie tout entière a été consacrée au combat pour le peuple de France et l’émancipation humaine.

Issue d’une famille communiste, engagée dans les luttes sociales et antifascistes des années 1930, elle adhère au PCF en 1938.

Durant l’Occupation hitlérienne, au côté d’Henri Rol-Tanguy, futur chef régional des FFI d’Île-de-France, Cécile participe activement aux actions de la Résistance. Ce qui lui vaut d’être aujourd’hui médaillée de la Résistance et officier de la Légion d’honneur.

Après la Libération, elle poursuit son combat à l’Union des femmes françaises, ainsi que sur divers fronts, notamment celui de la mémoire des antifascistes et des résistants.

Le PCF est fier de compter dans ses rangs une telle combattante ayant marqué l’histoire de notre pays, et de lui rendre hommage le jour de son centième anniversaire.

Son engagement est un exemple pour toutes les générations de militantes et militants communistes.

Heureux anniversaire, chère camarade, chère Cécile!

Fabien Roussel,
secrétaire national du PCF, député communiste

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Published by Section du Parti communiste du Pays de Morlaix - dans ACTUALITE NATIONALE DU PCF PAGES D'HISTOIRE
10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 12:17
Le PCF, premier parti de France en nombre d'adhérents, manifeste devant CNEWS contre son éviction du débat du 10 avril avec 7 formations, dont certaines groupusculaires (UDI, Debout la France, EELV)...
Le PCF, premier parti de France en nombre d'adhérents, manifeste devant CNEWS contre son éviction du débat du 10 avril avec 7 formations, dont certaines groupusculaires (UDI, Debout la France, EELV)...

La chaîne de Bolloré considère que les groupusculaires EELV (10 fois moins d'adhérents que le PCF, avec une grande partie des cadres qui ont rejoint Macron), Debout la France de Dupont-Aignan, UDI, ont plus de titre à être représentés dans un débat des partis politiques sur les Européennes regroupant 7 formations que le PCF, qui compte un groupe à l'Assemblée nationale (EELV et Debout la France:0), un groupe au Sénat (EELV et Debout la France:0), 3 députés européens, 7500 élus, 80 000 adhérents (dont 45 000 à jour de cotisations environ, ce qui en fait le premier parti de France en nombre d'adhérents devant le PS, Les Républicains et le Rassemblement National).

Cette non invitation de Fabien Roussel ne fait qu'illustrer le scandale démocratique que constitue l'éviction du PCF de la plupart des médias, en réalité un élément significatif dans le cadre de la lutte des classes intense actuelle puisqu'il s'agit de pouvoir dérouler une parodie de débat où à aucun moment la possibilité d'un rassemblement populaire à gauche sur des contenus remettant en cause le pouvoir du capital et de la finance ne puisse apparaître: débat entre différentes nuances de libéraux et de populistes qui ne remettent pas en cause le système capitaliste ni n'ont vraiment l'intention de construire une perspective politique pour les intérêts du peuple.     

Nous demandons à ce que notre parti soit respecté devant chez CNEWS qui manque de chaises, de places pour organiser un seul débat avec l’ensemble des chefs de parti dont Fabien Roussel . Avec Ian Brossat #PasSansNous PCF - Parti Communiste Français

 

 

Huffington Post - 8 avril

POLITIQUE - Le PCF persona non grata sur CNews pour le grand débat en vue des élections européennes? Les militants du parti ont décidé de contre-attaquer en se mobilisant au pied des locaux de la chaîne d’information en continu ce 8 avril, comme le montre notre vidéo en tête d’article.

Des dizaines de manifestants se sont présentés devant les locaux de la chaîne à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), en début de soirée, afin de dénoncer le traitement médiatique réservé à leur parti en vue du débat du 10 avril. Ce soir-là, CNews organise une soirée consacrée à l’Union européenne avec sept grands chefs de partis: David Cormand (EELV), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Olivier Faure (PS), Stanislas Guérini (LREM), Marine Le Pen (RN), Adrien Quatennens (LFI) et Laurent Wauquiez (LR) feront face à Laurence Ferrari (CNEWS) et Matthieu Belliard (Europe 1).

Le PCF, grand absent du débat CNews/Europe 1

Au pied de la rédaction de CNews, Ian Brossat, tête de liste PCF aux élections européennes du 26 mai dénonce la décision de la chaîne privée. “Notre voix, elle ne peut pas être représentée par d’autres que nous” lâche-t-il dans une vidéo diffusée sur le compte Twitter du PCF. Et de regretter l’absence de Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF dans ce “débat des chefs”. “Nous ne pouvons pas accepter une chose pareille alors que le PCF a une parole particulière sur les enjeux européens: nous sommes la seule force politique à avoir rejeté tous les traités européens ultras libéraux”, martèle-t-il. 

Sur les réseaux sociaux, le PCF avait appelé ses militants à ramener des chaises pour la chaîne: “Si la non-invitation du PCF sur le plateau tient au seul fait du nombre de places disponibles, alors nous amènerons notre chaise”

La France Insoumise (LFI) avait aussi été provisoirement écartée du débat après l’indisponibilité de Jean-Luc Mélenchon, en meeting le même soir à Amiens. Face au tollé, la chaîne avait finalement invité le député LFI du Nord, Adrien Quatennens.

Un autre débat organisé le 4 avril avait déjà tourné à la polémique. D’abord prévu à neuf, le débat diffusé sur France 2 et France Inter s’était élargi sous la pression des candidats initialement non-invités, à coups de procédures judiciaires. Ian Brossat (PCF) et Jean-Christophe Lagarde (UDI) avaient obtenu gain de cause après avoir interpellé France 2, tandis que Benoît Hamon (Génération.s), François Asselineau (UPR) et Florian Philippot (Les Patriotes) avaient gagné leur ticket devant la justice... avant que le Conseil d’État tranche en faveur de France 2.

 

Européennes. #Pas sans nous, chez Cnews aussi
Mardi, 9 Avril, 2019

Après France 2, le PCF se mobilisait hier soir pour être invité au débat de mercredi sur la chaîne d’info en continu.

Devant le siège de Cnews, les communistes avaient rendez-vous hier pour dire à nouveau « Pas sans nous »… avec leur chaise. Après avoir obtenu d’être invité pour le premier débat de la campagne pour les européennes de mai, jeudi sur France 2, le PCF se mobilise en vue de l’émission de mercredi soir sur la chaîne d’info en continu et Europe 1 de laquelle leur secrétaire national, Fabien Roussel, a été évincé. Sur le plateau, Laurent Wauquiez (LR) doit prendre place aux côtés de Stanislas Guerini (LaREM), Marine Le Pen (RN), David Cormand (EELV), Olivier Faure (PS), Nicolas Dupont-Aignan (DLF) et d’Adrien Quatennens, qui, lui aussi, a failli manquer à l’appel, la chaîne refusant dans un premier temps un autre insoumis que Jean-Luc Mélenchon, pris par un meeting à Amiens.

« On s’est renseigné, il paraît que le problème, c’est que vous manquez de chaises. Nous, on en a à vous prêter », lance Ian Brossat, la tête de liste communiste pour les européennes, dont la présence la semaine dernière a été remarquée sur France 2. Si le Conseil d’État avait in fine annulé la décision de justice contraignant cette dernière à inviter 12 candidats jeudi, au nom des règles édictées par le CSA, demeure le problème démocratique, souligne le PCF.

« Nous avons rassemblé un spectre politique assez large, représentatif de la population française (…) Mais si nous accueillons 12, 13, 15 partis politiques, le débat sera parfaitement inaudible », a justifié de son côté Matthieu Belliard, coprésentateur de l’émission de mercredi, estimant que « ces dernières années, le Parti communiste français ne s’est pas mis en situation d’être représentatif ». « Nous avons un groupe à l’Assemblée, un au Sénat, Nicolas Dupont-Aignan en a-t-il ? » , réplique Fabien Roussel. Hier, la chaîne a proposé au PCF l’organisation d’un second débat avec Benoît Hamon (G. s), Jean-Christophe Lagarde (UDI), Florian Philippot (LP) et François Asselineau (UPR). « On peut comprendre qu’il y ait deux débats. Mais leur choix se résume à mettre les 6 premiers des sondages d’un côté et les 6 derniers de l’autre. Ce n’est pas possible. Le débat doit être pluraliste, surtout dans une élection à forte abstention. Il y a un tour à la proportionnelle, chaque voix comptera pour chaque liste. Toutes doivent être à égalité », juge le secrétaire national du PCF. Le message d’hier soir vaut pour les autres chaînes, prévient-il : « Nous demandons à ce qu’on tienne compte des idées, des propositions. Ce ne sont pas les sondages qui doivent faire l’élection. Ce n’est pas démocratique. »

Julia Hamlaoui
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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 12:08
Castaner copie l’extrême droite italienne
Lundi, 8 Avril, 2019

Le ministre de l'Intérieur accuse les ONG qui sauvent les exilés en mer de "collusions" avec les passeurs

« À ma grande satisfaction, je ne suis pas le seul à avoir des doutes sur les ONG en Méditerranée », s’est vanté le chef de fil de l’extrême droite italienne, Matteo Salvini, vendredi, lors du sommet des ministres de l’Intérieur du G7. Le premier à lui donner raison n’est autre que son homologue français, Christophe Castaner. Le chien de garde de la Macronie, expliquant sans détour que « les ONG ont pu se faire complices des passeurs », affirme qu’elles seraient en « contact téléphonique » avec les trafiquants. L’accusation n’est pas nouvelle, mais c’est la première fois qu’elle est reprise par un dirigeant français. L’extrême droite italienne a, pour sa part, basé une grande partie de sa conquête du pouvoir sur ce genre d’allégations.

Les premiers à évoquer des contacts entre sauveteurs et trafiquants sont les rapporteurs de l’agence Frontex, en charge du contrôle des frontières européennes, dans un document datant de février 2017. Mais le texte met en cause « toutes les parties impliquées dans des opérations de sauvetage », gardes-côtes et militaires de l’opération « Sophia » compris, qui aideraient « involontairement les criminels à atteindre leurs objectifs ». L’agence évoque en réalité les pratiques des passeurs contactant par téléphone satellitaire le Centre de coordination des secours de Rome (MRCC), qui, alerté, se trouve dans l’obligation de lancer des opérations de sauvetage. Frontex ne fait aucune mention d’appels téléphoniques directement échangés entre passeurs et acteurs de l’aide humanitaire.

Mais l’extrême droite ne s’est jamais privée de déformer la réalité pour faire grandir la peur, terreau fertile de sa politique haineuse. Comme dans le cas de la livraison par la France aux milices libyennes de six bateaux de guerre pour barrer la route aux exilés, Christophe Castaner confirme ici le choix de l’exécutif macronien de marcher, en matière d’immigration, dans les pas du gouvernement populiste et xénophobe italien.

Émilien Urbach
Castaner copie l'extrême-droite italienne (L'Humanité, Emilien Urbach, 8 avril 2019)
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Published by Section du Parti communiste du Pays de Morlaix - dans ACTUALITE NATIONALE DU PCF POLITIQUE NATIONALE
10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 11:29
Parlement: front commun contre la privatisation d'ADP (Aéoport de Paris) et pour l'organisation d'un réféendum d'initiative partagé
Parlement : Front commun contre la privatisation d’APD

Les députés et sénateurs  communistes s'associent à l’ensemble des groupes d'opposition pour lancer une procédure de référendum d’initiative partagée afin de faire obstacle à la privatisation d’Aéroports de Paris. Ils ont annoncé avoir recueilli les signatures nécessaires pour enclencher un référendum d'initiative partagée (RIP) contre la privatisation d'ADP. Alors que 185 signatures sont requises, les parlementaires en ont recueilli 197, contre cette disposition phare du projet de loi Pacte. Cette proposition de loi référendaire doit désormais être validée par le Conseil constitutionnel et signée par 4,5 millions de citoyens pour pouvoir donner lieu à un référendum.  

Cette proposition de loi référendaire doit désormais être validée par le Conseil constitutionnel et signée par 4,5 millions de citoyens pour pouvoir donner lieu à un référendum.

 

A l’Assemblée nationale, elle a été signée par des membres des groupes GDR (communiste), PS et apparentés, LR,  LT, LFI et des Non inscrits. Au Sénat, par des élus des groupes CRCE (communiste), PS, LR,  RDSE, UC

Fabien Roussel, député PCF: L’Aéroport de Paris ne doit pas être privatisé ! 195 parlementaires de tous bords, avec les députés et sénateurs communistes, s'associent pour lancer une procédure de Referendum d'Initiative Partagée. #ADP

Elsa Faucillon, députée PCF: Non à la privatisation d’ADP ! Conférence de presse transpartisane ce midi.
Les députés et sénateurs/trices communistes ont lancé aujourd’hui avec tous les groupes d'opposition de l'Assemblée et du Sénat une procédure de Référendum d'Initiative Partagée pour rendre non privatisable Aéroport de Paris. La prochaine étape est une grande mobilisation populaire pour rassembler plus de quatre millions de signatures afin d'obtenir la tenue d'un référendum.

Parlement: front commun contre la privatisation d'ADP (Aéoport de Paris) et pour l'organisation d'un réféendum d'initiative partagé
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