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Jean Golgevit sera présent ce mardi pour échanger à l’issue de la projection. (Le Télégramme/Monique Kéromnès)
Mercredi 23 avril 2025, Rémi Joly, Fabienne Cyriaque, Colette Loiseau, Daniel Ravasio, Jean Luc Le Calvez et Martine Carn, militants PCF, ont présenté le programme de la Fête du Viaduc 2025. (PCF Pays De Morlaix)
Fidèles depuis 59 ans au rendez-vous du 1er-Mai, le Parti communiste du pays de Morlaix et les Amis du viaduc invitent sympathisants et autres, jeudi prochain à Ploujean, pour leur événement festif et militant.
« Cette édition se déroule dans un contexte particulièrement inquiétant, marqué par des conflits (Ukraine, Palestine…), la montée des extrêmes droites partout dans le monde comme en France. Les questions de la paix, de la nécessaire lutte pour une société de justice sociale seront au centre de l’événement », annoncent les organisateurs.
Les visiteurs y trouveront les incontournables stands du PCF et de la Jeunesse communiste, de même que ceux de l’Association France Palestine solidarité (AFPS), du Mouvement de la paix et de l’Association pour le jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) ainsi qu’un stand de livres. D’autres seront installés dans la salle comme à l’extérieur, avec notamment deux expositions proposées par Janig Faujour (peintures) et Yveline Kerdraffrec (peintures et terres cuites).
La fédération du Finistère du Parti communiste francais appelle à se rendre très nombreux le jeudi 1er mai, jour internationale de lutte des travailleurs, sur les lieux et horaires des manifestations du 1er mai dans le département pour la Paix, la justice sociale, la défense des droits des travailleurs, des jeunes, des retraites, des privés d'emplois, et contre l'extrême-droite:
8 lieux de rassemblement et manifestations
- 10h à Morlaix, place des Otages
- 10h30 à Brest, place de la Liberté
- 10h30 à Châteaulin, place de la Résistance
- 10h30 à Pont L'Abbé, devant l'UL CGT rue de la Madeleine
- 10h30 à Quimperlé, devant la salle Ellé au Coat-Kaer
- 11h à Carhaix, devant la maison des syndicats
- 11h à Quimper, place de la Résistance (fin de la manif à Moulin Vert avec un barbecue)
- 17h à Douarnenez, place de l'Enfer
Guillaume Roubaud-Quashié et Côme Simien seront à Morlaix pour présenter leur livre "Haro sur les Jacobins! Essai sur un mythe politique (XVIIIe-XXIe siècle) pour une conférence-débat au local du PCF Morlaix le mardi 10 juin à Morlaix à 18h avec les Mardis de l'Éducation Populaire
"Haro sur les Jacobins" - de Guillaume Roubaud-Quashie et Côme Simien, PUF, 240 pages, 19 euros
Les Jacobins et le jacobinisme n’en finissent pas d’occuper le débat public français, comme anathème souvent, comme étendard parfois. Ce sont pourtant des mots piégés, charriant avec eux bien des légendes qui s’ignorent. Dans l’imaginaire commun, le jacobinisme désigne une centralisation féroce. Par opposition, le girondinisme, supposé décentralisateur, est paré de toutes les vertus libérales. Jacobins, jacobinisme : ces deux termes suggèrent aussi une année, 1793, et une dicta-ture, celle du Comité de Salut public. Nous faisons ainsi retour en l’an II, entre Robespierre et la guillotine, dans la violence et l’inflexibilité d’un pouvoir central inquisiteur.
Et si les travaux des historiens avaient autre chose à nous dire ? Le jacobinisme a-t-il seulement existé ? Et qu’est-ce donc, pour commencer, que les « Jacobins » ?
Pour les retrouver tels qu’ils furent et comprendre les références polémiques dont ils ont été depuis l’objet, il faut se plonger dans un récit de luttes et de rapports de force, donnant ainsi à voir sous un angle nouveau deux siècles d’une histoire politique française toujours passionnée par la Révolution.
Il est des groupes politiques qui incarnent une idée de la politique elle-même : les Jacobins en font évidemment partie. C’est de ce « club » que les deux historiens Guillaume Roubaud-Quashie et Côme Simien s’attellent à dépeindre le réel par-delà les stéréotypes, quitte à entreprendre une histoire de l’histoire des Jacobins. Et ils sont nombreux, à l’égard de ces révolutionnaires, les stéréotypes.
Que furent-ils vraiment, en leur temps, de 1789 à 1794 ? Et après ? À quelles fins ont-ils été utilisés, réhabilités ou incendiés par les acteurs politiques qui leur ont succédé jusqu’à nos jours, dans cette ère nouvelle dont ils frayèrent le chemin ?
Le cliché le plus ancré aujourd’hui, dans les consciences antijacobines, est bien sûr celui de la centralisation. Qui n’a pas entendu discourir, ces dernières années, contre cette maudite « centralisation jacobine » ? Au point que la formule en est presque devenue un pléonasme, l’adjectif « jacobin » suffisant à qualifier toute politique centralisatrice, voire « parisianiste ».
Les deux auteurs montrent que les clubs révolutionnaires, de 1789 à 1792, ne s’appuient pas tant sur l’opposition entre Paris et la province que sur celle entre élites bourgeoises et classes populaires, dépourvues de droits civiques. Les clubs sont incontestablement bourgeois : les parrainages et cotisations exigés pour être des leurs en témoignent. Mais si les Jacobins n’échappent pas à la règle, ils seront néanmoins les seuls, à partir de la chute de la monarchie le 10 août 1792, à rebattre les cartes et à permettre une forme de démocratisation de la Révolution.
Dès lors fleurissent dans toute la France des sociétés populaires et autres clubs affiliés aux Jacobins et comptant dans leurs rangs de plus en plus d’hommes aux origines modestes. Et ce, y compris dans de petites bourgades. C’est même là que le mouvement jacobin « se fait, sociologiquement, le plus populaire ».
À propos des multiples formes de réhabilitation au XIXe siècle, les auteurs remarquent d’ailleurs que les Jacobins sont globalement méprisés par les classes possédantes. « Quoique les Jacobins d’hier répugnent à toute idée de lutte des classes, cela n’empêche pas le développement d’un jacobinisme relu à travers une perspective de classe ou, pour le moins, une optique plébéienne. » Ainsi dans les Misérables d’Hugo, les Jacobins sont méprisés par presque tous les personnages négatifs.
Mais le « jacobinisme » a-t-il seulement existé ? Dans les faits, il n’y a aucune doctrine claire, homogène, qui leur soit collectivement attribuable. Ni en théorie ni en pratique. S’il fut dans la seconde partie du XXe siècle amalgamé au « stalinisme », c’est que le jacobinisme a servi, y compris pour une partie de la gauche mitterrandienne, de preuve définitive à l’encontre de toute velléité révolutionnaire. Un trait d’union fut tiré entre Jacobins, despotisme, terreur et révolution, donnant du grain à moudre aux conservateurs de l’ordre social en place. L’histoire continue.
Haro sur les Jacobins, de Guillaume Roubaud-Quashie et Côme Simien, PUF, 240 pages, 19 euros
Mercredi 23 Avril 2024, Rémi JOLY, Fabienne CYRIAQUE, Colette LOISEAU, Daniel RAVASIO, Jean Luc LE CALVEZ et Martine CARN, militants PCF, ont présenté le programme de la Fête du Viaduc 2025.
Depuis 1947 en France, le 1er mai est une date décrétée "Fête des travailleurs".
Cette année 2025, le Parti Communiste Français (PCF) du Pays de Morlaix, formé par les sections de Roscoff, Lanmeur et Morlaix, et l’association Les Amis du viaduc invitent le public à leur 59ème fête du Viaduc ce jour-là.
La première avait eu lieu en 1964 au stade de Kernéguès. Depuis quelques années, les festivités de cette "Fête de l'Huma" morlaisienne, dont l’accès est gratuit, se dérouleront dès 12 h à la salle socioculturelle de Ploujean.
Outre la possibilité de déjeuner sur place (il est préférable d’avoir réservé sa place en téléphonant au 06 31 14 78 66 même si on peut venir sans avoir réserver mais en espérant qu’il reste des places disponibles), plusieurs stands seront installés dans la salle comme à l’extérieur, avec notamment deux expositions proposées par Janig FAUJOUR (peintures) et Yveline KERDRAFFREC (peintures et terres cuites).
Les incontournables stands du PCF et de la Jeunesse Communiste seront également présents, de même que ceux de l’Association France Palestine solidarité (AFPS), du Mouvement de la paix et de l’Association pour le jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) ainsi qu’un stand Livres. Un système de covoiturage sera mis en place au départ de l’arrêt de bus de la place Cornic (téléphoner au 06 31 14 78 66 pour réserver)
Cette édition se déroule dans un contexte particulièrement inquiétant, marqué par des conflits (Ukraine, Palestine, … ), la montée des extrêmes droites partout dans le monde comme en France. Les questions de la Paix, de la nécessaire lutte pour une société de justice sociale seront au centre de cette Fête.
Cette Fête, ouverte à tous, verra des artistes l’animer (Les « voix du Cragou », chorale qui animera l’inauguration ; « Le Souris Noire » avec ses chansons françaises et engagées vers 14 h 20 ; « Street Quality » avec sa musique News Orléans vers 15 h 40), des prises de paroles (Enzo DE GREGORIO pour la Jeunesse Communiste fera le discours d’accueil lors de l’inauguration de la Fête ; Gladys GRELAUD, élue régionale, fera un tour de la situation politique en milieu d’après-midi).