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23 avril 2025 3 23 /04 /avril /2025 11:35
« Une punition collective » : pourquoi 27 élus de gauche sont interdits d’accès en Israël
« Une punition collective » : pourquoi 27 élus de gauche sont interdits d’accès en Israël
« Une punition collective » : pourquoi 27 élus de gauche sont interdits d’accès en Israël

Quelle honte! Une délégation d'elu.e.s, de parlementaires de gauche avec Ruffin, Corbière, les parlementaires communistes Soumya Bourouha et Marianne Margaté, et d'autres camarades élus du PCF comme Vincent Bouger, Philippe Rio, Camille Nager, Charlotte Blandiot Faride maire de Mitry Mory et présidente de l'AJPF, Gilles Leproust, interdite d'accès en Israël par le même gouvernement qui a accueilli en grande pompe Jordan Bardella représentant d'un parti héritier de la collaboration et de l'antisémitisme d'extrême-droite.

Ils étaient 27, dont 5 parlementaires, à devoir se rendre en délégation en Israël et Palestine , sous l’égide de l’AJPF.

A 48 h du départ les autorités israéliennes ont annulé leurs autorisations d’entrer de territoire. Depuis, silence radio des autorités françaises qui se voient humiliées dans pareilles situations, notre envie de témoigner de la situation empêchée par des décisions autoritaires non fondées , notre besoin de prolonger nos discussions avec nos partenaires israéliens et palestiniens bloqués , mais notre détermination collective à œuvrer pour la diplomatie des peuples et des villes renforcées , car nous sommes du bon côté de l histoire !

« Une punition collective » : pourquoi 27 élus de gauche sont interdits d’accès en Israël
 
Soumya Bourouaha, Philippe Rio, Alexis Corbière, François Ruffin… Ils sont 27 à s’être vu refuser l’entrée sur le territoire israélien, dimanche 20 avril, deux jours avant leur départ. Ils dénoncent une « punition collective » et demandent à Emmanuel Macron d’intervenir.
 
Publié le 21 avril 2025
 
Margot Bonnéry - L'Humanité
 
La gauche française jugée indésirable. À 48 heures de leur déplacement en Israël, une délégation de 27 parlementaires et élus se sont vu annuler leurs visas par les autorités israéliennes. Parmi les politiques invités par le consulat français à Jérusalem, les communistes Soumya Bourouaha, Marianne Margaté et Philippe Rio, mais aussi les députés du groupe écologiste François Ruffin, Alexis Corbière et Julie Ozenne.
Certains d’entre eux dénoncent une « rupture majeure des liens diplomatiques à l’égard de l’État français ». Alexis Corbière, député et fondateur de l’Après, s’émeut également du silence assourdissant d’Emmanuel Macron et du ministère des Affaires étrangères, dont la réaction se fait toujours attendre : « L’Élysée devrait réagir. La France n’a pas refusé la venue de politiques israéliens. Inversement, nous devrions pouvoir faire de même. »
« Punition collective »
D’autant que si la gauche est radiée, l’extrême droite, elle, a eu droit au tapis rouge. En effet, les 26 et 27 mars, le gouvernement israélien a accueilli à bras ouverts Jordan Bardella et Marion Maréchal « en dépit de l’héritage de leurs partis fondés sur des discours antisémites », ajoute Alexis Corbière.
De nombreux maires de la délégation avaient prévu de rencontrer, du 20 au 24 avril, les acteurs locaux palestiniens et israéliens. Le but : créer des ponts. « Nous étions dans une démarche de dialogue et de construction de la paix. Cette décision est une atteinte grave à la démocratie », souffle Gilles Leproust, maire PCF d’Allonnes, dans la Sarthe, à l’initiative d’une coopération avec le camp de New Askar, en Cisjordanie, depuis 2018. « Pour faire entretenir ces liens, il est essentiel de se rendre sur ces territoires. Nous devons être ainsi libres de circuler », poursuit l’édile, qui espère une nouvelle autorisation de déplacement dans les meilleurs délais.
Si le ministère de l’Intérieur a invoqué une loi qui permet d’interdire l’entrée sur le territoire de toute personne qui voudrait « agir contre Israël », Philippe Rio émet l’hypothèse que cette « punition collective » est surtout une réponse à la volonté d’Emmanuel Macron de reconnaître en juin l’État palestinien. « Cette reconnaissance, que nous prônons depuis bien longtemps, est un bon début, admet le maire PCF de Grigny, en Essonne. Mais nous souhaitons aussi que le chef de l’État cesse son mutisme et s’exprime concernant notre impossibilité d’accès sur le territoire. Empêcher des élus et parlementaires ne doit pas rester sans conséquences. »
Ce cas est loin d’être une première. Le 30 janvier, l’ex-vice-présidente du Parlement européen, l’Italienne Luisa Morgantini, a été arrêtée par l’armée avant d’être finalement relâchée. De nombreux journalistes étrangers, notamment la presse de gauche, ont interdiction de se rendre à Gaza ou d’accéder à certaines conférences pourtant autorisées à la presse. Pour Marianne Margaté, sénatrice communiste du groupe CRCE-K, la stratégie du premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, est claire : "Dresser des murs infranchissables et n’autoriser aucun regard extérieur qui irait à son encontre".
« Une punition collective » : pourquoi 27 élus de gauche sont interdits d’accès en Israël
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23 avril 2025 3 23 /04 /avril /2025 11:26
Cessez-le-feu immédiat à Gaza. Reconnaissance de l’Etat de Palestine

Depuis la rupture de la trêve le 18 mars dernier, le gouvernement d’extrême droite israélien de Benyamin Netanyahou poursuit la guerre destructrice contre la population de Gaza et il organise le blocage de toute aide humanitaire en faveur de la population de ce territoire. Il crée ainsi une situation de famine qui menace plus de 2,1 millions de personnes piégées et bombardées.

L’armée israélienne se livre à une politique de terre brûlée sur un territoire qu’elle a fragmenté en morceaux et qu’elle occupe à 60%, enfermant la population de Gaza dans de minces bandes de terre surpeuplées. La destruction des infrastructures médicales et de fourniture d’eau et d’électricité fait de Gaza un trou noir humanitaire.

Ce sont là des crimes de masse, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Ils tombent sous le coup de la justice internationale suite à la décision de la Cour pénale internationale.

C’est dans ce contexte que 27 élu.es – dont pour le PCF les parlementaires Soumya Bourouaha et Marianne Margaté, les maires Charlotte Blandiot – Faride, Philippe Rio, Olivier Sarrabeyrouse, Gilles Leproust et des élus locaux, devaient se rendre en Israël et en Palestine du 20 au 24 avril.

Le PCF dénonce la décision des autorités israéliennes d’interdire l’entrée du territoire à la délégation. Il appelle les autorités françaises à agir face à ce précédent dangereux et à tout mettre en œuvre pour créer les conditions d’un déplacement dans les meilleurs délais.

La situation à Gaza est dénoncée par l’Organisation des nations unies (ONU), l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Nombre de gouvernements se refusent à faire pression sur le cabinet israélien qui agit en toute impunité. Benyamin Netanyahou est aujourd’hui soutenu par l’extrême-droite en Europe, en France et aux Etats-Unis. Victor Orban, a dénoncé la Cour pénale internationale (CPI) sans que cela ne fasse réagir l’UE. Et, bien que ses propositions provocatrices soient rejetées par l’immense majorité de la communauté internationale, Donald Trump a réaffirmé sa volonté d’expulser les Palestiniens de Gaza, avec la complicité de gouvernements de la région.

157 journalistes ont été tués, dont dernièrement Fatma Hassona dont le film portant la voix des Gazaouis fait partie de la sélection du Festival de Cannes. Tous les syndicats de journalistes ont dénoncé ces crimes et exigent d’accéder à la bande de Gaza.

Dans le même temps, les milices suprémacistes de colons armés et l’armée israélienne d’occupation continuent à mettre à feu et à sang la Cisjordanie.

Pourtant, en Israël, une mobilisation inédite grandit de semaine en semaine pour l’arrêt de la guerre à Gaza, le retour des otages encore vivants que détient le Hamas, le départ de Netanyahou et de son gouvernement. Des officiers, des soldats, des réservistes manifestent à présent leur refus de servir une politique qui met en danger l’avenir et la sécurité du peuple israélien lui-même.  

Dans cette situation d’extrême urgence pour le peuple palestinien, le PCF exige que le gouvernement français :

  • Agisse résolument et immédiatement pour que l’UE suspende l’accord d’association UE-Israël et mette fin à toute forme de coopération militaire.
  • Reconnaisse immédiatement et sans condition l’Etat de Palestine aux côtés de l’Etat d’Israël sur la base des frontières de 1967 avec Jerusalem Est pour capitale. Emmanuel Macron a fait un premier pas dans cette direction. Il doit être suivi d’effets.
  • Agisse pour la libération des otages israéliens et la libération des prisonniers politiques palestiniens dont celle de Marwan Barghouti.
  • Agisse pour faire respecter le cessez-le-feu au Liban et la pleine souveraineté de ce pays sur la totalité du territoire.
  • Fasse concrètement appliquer les résolutions de la CIJ sur la prévention du risque de génocide et les mandats d’arrêt de la CPI. Le PCF soutient en ce sens l’initiative des députés communistes israéliens qui ont demandé à la CPI d’agir contre le gouvernement israélien sur la politique de bouclage total de la bande de Gaza.
  • S’oppose avec la plus grande fermeté à la volonté de l’extrême droite israélienne, des États-Unis et des forces intégristes et réactionnaires dans la région et dans le monde d’anéantir le mouvement national palestinien, représenté par l’OLP seule représentante légitime du peuple palestinien.
  • Agisse sur la base du plan de la Ligue arabe pour la reconstruction de Gaza.

Le PCF affirme sa solidarité agissante avec l’OLP dans sa lutte indépendante pour la reconnaissance et l’application des droits nationaux du peuple palestinien, le respect du droit international pour aboutir à une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens et pour l’établissement d’un Etat de Palestine laïc et démocratique aux côtés de l’État d’Israël.

Il apporte son entier soutien aux forces démocratiques et de paix en Israël. Il appelle à la création d’un large front international pour la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien.

Il prépare dans ce sens, avec l’OLP, une importante journée le 4 juin prochain avec des représentants français, européens et internationaux.

Les fédérations et les sections du PCF vont dans les prochaines semaines renforcer la campagne pour la reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine, sur la base de deux Etats pour deux peuples.

Paris, le 22 avril 2025

Parti communiste français.

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23 avril 2025 3 23 /04 /avril /2025 06:56
Demandez le programme de la 59 ème fête du Viaduc le 1er mai 2025 à Ploujean
Demandez le programme de la 59 ème fête du Viaduc le 1er mai 2025 à Ploujean
Demandez le programme de la 59 ème fête du Viaduc le 1er mai 2025 à Ploujean
Demandez le programme de la 59 ème fête du Viaduc le 1er mai 2025 à Ploujean

Voici le programme de la 59e fête du viaduc du PCF pays de Morlaix, à Ploujean le 1er mai 2025. Bientôt distribué sur les marchés et dans les boîtes aux lettres. Venez nombreux et n'oubliez pas de réserver votre repas!

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23 avril 2025 3 23 /04 /avril /2025 05:55
Rouge Finistère Mai/ Juin 2025 - Le journal de la fédération PCF du Finistère
Rouge Finistère Mai/ Juin 2025 - Le journal de la fédération PCF du Finistère
Rouge Finistère Mai/ Juin 2025 - Le journal de la fédération PCF du Finistère
Rouge Finistère Mai/ Juin 2025 - Le journal de la fédération PCF du Finistère
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22 avril 2025 2 22 /04 /avril /2025 07:18
Austérité : « C’est une vraie purge qui se prépare et elle pèsera lourd sur les municipalités », dénonce Gilles Leproust, maire PCF d’Allones

Pour Gilles Leproust, maire PCF d’Allonnes (Sarthe) et président de l’Association des maires ville & banlieue de France, les difficultés rencontrées par les élus municipaux sont largement causées par la politique d’austérité du gouvernement.

L'Humanité, Anthony Cortes, 15 avril 2025

Comment expliquez-vous l’hémorragie de maires et de conseillers municipaux ?

La situation est complexe, mais elle pourrait se résumer à une trop grande pression, notamment financière. Celle-ci devrait encore s’accentuer, à en croire les annonces du gouvernement sur le prochain budget : 40 milliards d’euros d’économies, dont une bonne partie doit reposer sur les collectivités. C’est une vraie purge qui se prépare et elle pèsera lourd sur le fonctionnement des municipalités.

Nous avons pourtant plus que jamais besoin de moyens. Alors que l’on constate un affaiblissement de tous les points de repère de notre société, que les syndicats et les partis sont en perte de vitesse, que l’autorité étatique est contestée et que la faillite de l’État est de plus en plus flagrante, les élus municipaux restent mobilisés pour maintenir la République dans les territoires. Les défis sont nombreux : on voit converger, aux portes des hôtels de ville, toutes les difficultés, les souffrances et les frustrations.

Sauf que d’année en année nos moyens sont revus à la baisse, et donc nos possibilités de répondre aux urgences. Cela ne peut que créer de l’exaspération chez nos administrés, qui se traduit parfois par des injures et de la violence, combinée à un sentiment d’impuissance rageant pour les élus. D’autant que, depuis la loi Notre (nouvelle organisation territoriale de la République – NDLR) de 2015, un certain nombre de nos compétences ont été transférées aux intercommunalités. En plus de perdre des moyens, nous sommes aussi de plus en plus dessaisis de nos responsabilités.

À quel point l’austérité joue-t-elle un rôle dans cette crise ?

Quand on s’engage à l’échelon municipal, c’est pour mener des actions claires, pour rendre concrète la devise affichée sur le fronton de nos mairies : « Liberté, égalité, fraternité ». Le problème, c’est que l’État, en voulant nous faire porter le chapeau du dérapage budgétaire, ampute toutes nos capacités à innover.

Alors même que nous votons chaque année un budget à l’équilibre, ce qui n’est pas le cas de l’État. Résultat : on finit par reporter ou annuler des projets essentiels. D’ailleurs, c’est aussi pour cette raison que l’Association des maires de France (AMF) a décidé de ne pas se rendre à la conférence de François Bayrou sur les finances publiques. Quand on organise une telle saignée, on affaiblit la République.

Malgré les violences et la défiance, les fonctions municipales sont les plus populaires dans la population. Doit-on y voir un paradoxe ?

Je ne le crois pas. C’est même tout à fait cohérent : quand ça ne va pas, nous sommes là. Cette présence est reconnue, mais nous restons à portée de baffes, le plus souvent en lieu et place de l’État, dont les services s’effacent peu à peu. Et parfois la colère est mauvaise conseillère.

Mais attention : nous sommes aussi à portée de câlins. Je le vis tous les jours dans ma commune. Personnellement, je prends énormément de plaisir à être maire, même si ça me réveille parfois la nuit. Les marques de sympathie et de reconnaissance sont nombreuses. Même de la part de personnes aux sensibilités très différentes de la mienne.

Que diriez-vous pour motiver les citoyens à s’engager aux prochaines municipales de 2026 ?

Je dirais qu’être engagé à l’échelon municipal, c’est faire le choix du collectif, c’est la possibilité d’innover et de redonner le sourire à des personnes écrasées par le poids des difficultés. Par exemple, dans ma commune, nous avons mis en place des séjours d’été pour permettre aux jeunes qui n’en ont pas les moyens de visiter d’autres régions, de rencontrer d’autres personnes.

Nous avons rendu les concerts de musique classique accessibles, tout comme la piscine. On dit souvent que s’engager et assumer des fonctions c’est prendre le risque de beaucoup perdre sur le plan personnel. Au contraire, on y gagne énormément : on est immergé dans la population, on crée de l’espoir. Et cela permet de rêver d’un autre monde.

 

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21 avril 2025 1 21 /04 /avril /2025 08:39
Congrès du MJCF à Bobigny: 4 délégués finistériens présents, Taran Marec élu au Conseil National du MJCF, Camille Mongin élue à la tête de l'Union des Etudiants communistes
Congrès du MJCF à Bobigny: 4 délégués finistériens présents, Taran Marec élu au Conseil National du MJCF, Camille Mongin élue à la tête de l'Union des Etudiants communistes
Congrès du MJCF à Bobigny: 4 délégués finistériens présents, Taran Marec élu au Conseil National du MJCF, Camille Mongin élue à la tête de l'Union des Etudiants communistes
Congrès du MJCF à Bobigny: 4 délégués finistériens présents, Taran Marec élu au Conseil National du MJCF, Camille Mongin élue à la tête de l'Union des Etudiants communistes
Congrès du MJCF à Bobigny: 4 délégués finistériens présents, Taran Marec élu au Conseil National du MJCF, Camille Mongin élue à la tête de l'Union des Etudiants communistes
Congrès du MJCF à Bobigny: 4 délégués finistériens présents, Taran Marec élu au Conseil National du MJCF, Camille Mongin élue à la tête de l'Union des Etudiants communistes
Ce week-end, le Congrès national du MJCF s’est clôturé, réaffirmant la détermination de notre organisation à faire grandir le mouvement de jeunesse communiste partout sur le territoire !
Le MJCF Finistère était fier d’y être représenté par 4 délégués, porteurs de nos luttes et de notre engagement militant 
Une fierté particulière pour notre fédération :
Camille Mongin, ancienne secrétaire fédérale du MJCF 29, a été élue secrétaire nationale de l’UEC !
— Taran Marec, actuel secrétaire fédéral, a rejoint le Conseil National du MJCF !
Et ce n’est que le début ! Dans cette dynamique, nos forces s’organisent partout dans le Finistère, avec le lancement d’Unions de Groupe sur Brest et Quimper / Finistère Sud 
La jeunesse s’organise, la jeunesse lutte : rejoins le mouvement !
 
Le MJCF 29, 16 avril 2025
 
Photos MJCF
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21 avril 2025 1 21 /04 /avril /2025 07:29
Qui est Camille Mongin, la nouvelle secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes ? - La femme du jour, L'Humanité, 13 avril 2025
Qui est Camille Mongin, la nouvelle secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes ?

Originaire des Côtes-d’Armor, Camille Mongin a été élue secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes (UEC), dimanche 13 avril à Bobigny. L’étudiante en master d’économie, gestion de l’environnement et développement durable souhaite « continuer à faire de l’UEC un mouvement de masse ».

L'Humanité, Elora Mazzini  13 avril 2025

Pour preuve d’un militantisme commencé quasiment au berceau, elle évoque la Fête de l’Humanité. « J’ai 21 ans, presque 22, et cette année ce sera ma 21e Fête de l’Humanité. C’est un événement que je ne manque jamais ! »
évoque en riant Camille Mongin.

La jeune femme a été élue secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes (UEC), dimanche 13 avril, lors du 44e congrès du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF). Originaire des Côtes-d’Armor, Camille Mongin a hérité son engagement communiste de sa famille maternelle, dont elle reprend le flambeau très jeune. « Quand je suis arrivée au lycée, on était en plein dans la réforme du bac et de Parcoursup. J’ai tout de suite perçu de nombreuses injustices qui m’ont donné envie de m’engager », se souvient-elle.

« Continuer à faire de l’UEC un mouvement de masse »

D’abord responsable lycéenne dans sa fédération locale, Camille Mongin passe la main lorsqu’elle déménage à Brest (Finistère) pour ses études de biologie, mais continue de s’investir et y remonte la fédération finistérienne de l’UEC. Poussée par ses camarades, elle candidate ensuite au conseil national et entre à la coordination, où elle occupait le poste de chargée de la formation jusqu’à ce week-end.

Des fonctions politiques qu’elle occupe en parallèle de son master en économie, gestion de l’environnement et développement durable – son sujet de prédilection, qu’elle travaille attentivement à ne pas décorréler des questions sociales.

Ses objectifs en tant que nouvelle secrétaire nationale ? Camille Mongin liste ses ambitions : « Continuer à faire de l’UEC un mouvement de masse, structurer davantage autour des autres filières plus professionnelles comme les IUT, créer des groupes de travail autour des lycées. Léna Raud (sa prédécesseure à la tête de l’UEC – NDLR) a entamé beaucoup de grands chantiers, donc il faudra continuer le travail formidable qu’elle a déjà accompli. »

 

Qui est Camille Mongin, la nouvelle secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes ? - La femme du jour, L'Humanité, 13 avril 2025
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21 avril 2025 1 21 /04 /avril /2025 07:07
Une de "Regards" : la camarade Marie-Claude Vaillant-Couturier votant lors d'élections en 1946 .

Une de "Regards" : la camarade Marie-Claude Vaillant-Couturier votant lors d'élections en 1946 .

Le 21 avril 1944 , le droit de vote est donné aux femmes en France par une ordonnance ( après un amendement du communiste Fernand Grenier ) du Comité français de la Libération nationale . Le droit de vote des femmes est confirmé par l’ordonnance du 5 octobre sous le Gouvernement provisoire de la République française . Il sera utilisé pour la première fois les 29 avril et 13 mai 1945 lors des élections municipales , puis en octobre pour les élections à l’Assemblée constituante…

 

Le 21 avril 1944, le communiste Fernand Grenier dépose l'amendement qui donne le droit de vote et d'éligibilité aux femmes.

21 octobre 1945: les femmes obtiennent concrètement le droit de vote.


De tous temps, les communistes ont porté le progrès et l'émancipation ... présentant des femmes aux élections alors qu'elles n'avaient pas encore le droit de vote, dès 1925.

Au nom de l'idéal qui nous faisait combattre et qui nous pousse encore à nous battre encore aujourd'hui, au service d'une société plus juste et d'un monde meilleur! Et pour étendre l'égalité femmes-hommes, et les droits des femmes.

Fernand Grenier est décédé le 12 août 1992

Voici un article paru dans l’Humanité en avril 2014:


Fernand Grenier, ce communiste qui a permis le droit de vote des femmes !

"Si l’ordonnance donnant le droit de vote aux femmes a été prise il y a 70 ans jour pour jour par le Général de Gaulle, cette avancée, on la doit à un Tourquennois.

Fernand Grenier rédigera l’amendement, un mois plus tôt, lors de l’assemblée constituante provisoire, installée à Alger : « Les femmes seront électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Un texte sans ambiguïté mais qui suscita le débat. Un amendement adopté par 51 voix sur 67 votants.

En janvier 1943 pourtant, lorsque se constitue l’assemblée consultative provisoire, « les débats sur l’organisation des pouvoirs publics ne prévoyaient pas le vote des femmes », relate Fernand Grenier dans un article de L’Humanité (18/04/1991). En 1943, le Tourquennois, au nom du parti communiste rejoint à Londres le Général de Gaulle. « C’est ainsi que je fus amené à poser la question du vote des femmes pour la première fois quand le Général de Gaulle me proposa de faire partie d’une commission de réforme de l’État, écrit-il encore. Je pensais qu’il serait injuste de continuer à considérer les femmes comme incapables de se servir du bulletin de vote ».


Mais comment ce Tourquennois a-t-il gravi les échelons ?

Pour le comprendre, il faut remonter à la jeunesse de Fernand Grenier. Et cette figure du père qui va le marquer profondément. Édouard Grenier, marié à Léontine Ghesquière, tous deux belges, va donner naissance à Fernand le 9 juillet 1901. « Mon père arrivé illettré de sa Wallonie, va apprendre à lire et écrire par les cours du soir », raconte Fernand Grenier dans Ce Bonheur là.* Un père livreur, militant socialiste, organisateur du syndicat des transports de Tourcoing. En raison de son action syndicale, il sera licencié plusieurs fois.

C’est durant cette période que Fernand découvre l’univers socialiste : les lectures du père, l’achat du pain à la coopérative La solidarité ouvrière, les dimanches à la maison du peuple, siège du parti ouvrier, alors qu’il n’a que 11 ans. Cette figure paternelle va disparaître en 1917. Arrêté par les Allemands, il décédera dans une compagnie disciplinaire des travailleurs. « C’est une épreuve qui devait marquer ma jeunesse, j’avais 16 ans ». Et il était orphelin. Fernand Grenier avait perdu sa mère alors qu’il n’avait que 9 ans. « J’étais fier de mon père. À chaque événement marquant de ma propre vie de militant, le souvenir de mon père s’imposera », écrit Fernand Grenier.

Apprenti mouleur à la fonderie, apprenti boulanger où il sera licencié car syndiqué, Fernand est ensuite embauché comme aide comptable à l’école des Mutilés de Tourcoing. Il habite alors Neuville – où il épousera en 1926 Andréa Beulque – et, en février 1922, adhère à la section communiste. « J’avais sans m’en rendre compte découvert le chemin de la vie : la joie de servir le peuple auquel on appartient ».

Après le service militaire, Fernand Grenier intégrera l’école centrale du Parti et en sortira instructeur pour le Roubaisis et le Valenciennois. Élu au comité exécutif régional en 1925, Fernand sera dépêché à Halluin, comme employé de mairie pour « aider la municipalité communiste contre laquelle le puissant patronat de Roubaix Tourcoing concentrait tous ses moyens ».

Au début des années 30, Fernand Grenier est appelé à Paris, non sans hésitation. « À Neuville, en adhérant au parti, j’avais commencé à ouvrir les yeux aux réalités sociales. L’âpreté de la lutte sociale contre la bourgeoisie, Halluin me l’avait apporté », raconte-t-il.

Président des amis de l’URSS, Fernand Grenier bataillera à Saint-Denis où il sera élu conseiller municipal en 1937, puis en deviendra le député jusqu’en 1968. « C’était quelqu’un de très attaché à sa région, raconte Claudie Gillot-Dumoutier, fille d’Auguste Gillot, ancien maire de Saint-Denis. Il chantait tout le temps Le P’tit Quinquin ».

Arrêté en 1940, il s’évadera de Châteaubriant. En1943, il partira à Londres représenter le parti communiste clandestin auprès du Général de Gaulle. Il décédera en 1992 à Saint-Denis".

Ce bonheur Là, de l’horizon d’un homme à l’horizon de tous », Fernand Grenier, Éditions sociales, 1974

Fernand Grenier, à l’origine du droit de vote des femmes

La question du vote des femmes fut posée au mois de mars 1944 par le député Fernand Grenier. Se référant aux déclarations du général de Gaulle pendant la guerre, Fernand Grenier souhaitait que l’Assemblée Consultative reconnaisse le droit de vote et d’éligibilité des femmes « afin que nous lui manifestions notre solidarité et notre volonté de ne plus la traiter en mineure, en inférieure ».

Cependant, malgré la volonté affichée par le Général de Gaulle dès 1942, un grand nombre de réticences virent le jour lors des débats sur le vote de l’amendement défendu par le député Grenier du 24 mars 1944 à l’Assemblée consultative provisoire.

Les interventions de Monsieur Paul Giacobbi « Pensez-vous qu’il soit très sage dans une période aussi troublée que celle que nous allons traverser que de nous lancer ex abrupto dans cette aventure que constitue le suffrage des femmes ? » ou encore de Monsieur Bissagnet : « L’amendement Grenier amènera un déséquilibre très net, car il y aura deux fois plus de femmes que d’hommes qui prendront part au vote. Aurons-nous donc une image vraie de l’idée du pays ? En raison de ce déséquilibre, je préfère que le suffrage des femmes soit ajourné jusqu’à ce que tous les hommes soient rentrés dans leurs foyers, et c’est pourquoi je voterai contre l’amendement » étaient représentatives des positions de certains des membres de cette Assemblée Consultative provisoire.

On entendit beaucoup d’arguments spécieux de procédure pour faire obstacle aux droits de vote et d’éligibilité des femmes. Heureusement, le courage et la détermination d’autres délégués permirent de contrebalancer ces résistances.

« Quand il s’agit de jeter les femmes dans le creuset de la guerre, est-ce que nous attendons ? Sera-t-il dit toujours que l’on exigera de nos compagnes l’égalité devant l’effort de la peine, devant le sacrifice et le courage, jusque devant la mort sur le champ de bataille et que nous mettrons des réticences au moment d’affirmer cette égalité ». (Robert Prigent, syndicaliste chrétien, membre du parti démocrate populaire)

L’amendement sur le droit de vote et d’éligibilité fut fermement défendu par le député Grenier et grâce à sa ténacité, l’article 16 de l’amendement fut adopté le 24 mars 1944 à la majorité de 51 voix contre 16 sur 67 votants et devient l’article 17 de l’ordonnance du 21 avril 1944 signée par De Gaulle.

 

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21 avril 2025 1 21 /04 /avril /2025 06:51
Photo Pierre-Yvon Boisnard - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Pierre-Yvon Boisnard - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Pierre-Yvon Boisnard - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Pierre-Yvon Boisnard - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Pierre-Yvon Boisnard - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Pierre-Yvon Boisnard - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Pierre-Yvon Boisnard - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Pierre-Yvon Boisnard - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Pierre-Yvon Boisnard - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Pierre-Yvon Boisnard - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Jean-Luc Le Calvez - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Jean-Luc Le Calvez - Distribution du Viaduc par les militants du PCF Morlaix et vente de l'Humanité - 19 avril 2025

Photo Jean-Luc Le Calvez - Distribution du Viaduc par les militants du PCF

Photo Jean-Luc Le Calvez - Distribution du Viaduc par les militants du PCF

Nos camarades du PCF Morlaix Pascal Pouillet, Lucienne Nayet, Rémy Joly, Martine Carn, Jean-Luc Le Calvez, Roland Bagnis, Annie Bergot Le Calvez sur le marché de Morlaix ce samedi 19 avril pour distribuer le Viaduc, le journal du PCF Morlaix présentant la 59e fête du viaduc à Ploujean le 1er mai et vendre l'Humanité magazine du week-end. 

Beaucoup de monde, beaucoup d'échanges et une joyeuse ambieuse de militantisme fraternel.

Photos de Pierre-Yvon Boisnard et Jean-Luc Le Calvez

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21 avril 2025 1 21 /04 /avril /2025 06:45
Les enjeux de la reconnaissance de la Palestine - par Francis Wurtz, ancien député européen communiste et président du groupe de la Gauche Unie Européenne au Parlement européen
Francis Wurtz :
 
"LES ENJEUX DE LA RECONNAISSANCE DE L'ÉTAT DE PALESTINE 
 
Ainsi donc, la France s'apprête-t-elle à reconnaître l'Etat de Palestine.
La "patrie des droits de l'homme" sera le 149ème État du monde (sur 193) à prendre cette décision, 37 ans après la proclamation de la "Déclaration d'indépendance de l'Etat de Palestine" par l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), alors présidée par Yasser Arafat, à Alger (15 novembre 1988).
On ne peut que regretter l'attentisme et le perpétuel renvoi à un hypothétique "bon moment" manifesté à cet égard par nos dirigeants successifs.
Pour autant, plutôt que de s'appesantir sur les regrets, il est plus productif d'examiner les dynamiques positives pouvant découler de cette initiative diplomatique, "a priori" bienvenue.
️Le premier enjeu à prendre en considération me semble être l’appropriation de la signification politique de cet acte solennel par les citoyennes et les citoyens français comme par l'opinion publique internationale.
En faisant ce choix, la France réaffirme officiellement qu'il existe, en droit international,
- une autorité politique palestinienne -"l'Autorité palestinienne"-;
- un territoire palestinien -la Cisjordanie, Jérusalem Est et la bande de Gaza-;
- enfin, une population sur ce territoire : le peuple palestinien.
Cela paraît banal, sauf qu'il s'agit précisément de réalités essentielles battues en brèche par l'occupant israélien, qui prétend depuis des lustres qu'il "n'a pas d'interlocuteur avec qui négocier", qui a annexé Jérusalem, colonise la Cisjordanie et prétend expulser les Gazaouis de leur territoire anéanti et les déporter hors de Palestine !
Décider, pour la France, d'entrer officiellement en relation avec l'État de Palestine doit donc comporter l'engagement d'expliciter en toute clarté, nationalement et internationalement, la portée politique de sa prise de position. Et, à plus forte raison, faut-il cesser de traiter en quasi-délinquants celles et ceux qui se mobilisent pacifiquement pour le respect des droits fondamentaux des Palestiniens.
️Un autre enjeu, qui découle de ce qui précède, est l’action que va entreprendre la France pour contribuer à passer du slogan de "la solution à deux États" à sa concrétisation.
Cela passe par le refus de l'insoutenable impunité dont bénéficie sans discontinuité le pouvoir israélien, fût-il dirigé par un criminel de guerre frappé d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale .
À cet égard, on est en droit d'attendre de Paris, dans ce nouveau contexte, qu'il use de son influence au sein de l'Union européenne, pour que celle-ci opère un véritable tournant dans ses relations avec Tel-Aviv, en suspendant jusqu'à nouvel ordre l' "accord d'association" ultra-privilégié dont Israël est le seul pays au monde à bénéficier.
️Enfin, si le but à atteindre est bien d’arriver à une situation où les deux États, souverains, vivant côte à côte et en sécurité, soient mutuellement reconnus par tous les États de la région, la condition de cette normalisation diplomatique est la conclusion d’un accord de paix entre Israël et l’Etat palestinien.
Nous en sommes loin !
Que signifient, dès lors, ces propos sibyllins d’Emmanuel Macron, accolant à son initiative de juin prochain avec l’Arabie saoudite le projet de "finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs pays" ?
Cela ressemble furieusement aux "Accords d’Abraham" lancés
par Donald Trump 1…pour priver les Palestiniens de leur dernier
atout : sans État palestinien, pas de porte ouverte pour Israël sur toute la région !
Troquer la reconnaissance de l’Etat de Palestine contre la relance du plan Trump auprès des dirigeants arabes constituerait un sommet d’hypocrisie ! Espérons qu’il n’en sera rien."
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