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18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 18:14
Le Comité du Tregor des Amies et amis de la Commune - 1871 organise une visite du Château du Taureau où fut enfermé Blanqui le 18 avril 2018
Inscription pour la visite du Château de Taureau le 18 avril et réservation pour le concert du 3 juin à Lannion de la chorale "Peuple et chansons" ouvertes sur le site.
Nombre de places pour la visite : 30 maximum (Tarif = 50 euros).
Nombre de places pour le concert : 300 (PT = 10 euros).
 
Exposition à la Médiathèque ; Les Décrets de la Commune du 3 au 8 avril.
 
 

Blanqui "l'Enfermé", selon le surnom que lui donne son biographe Gustave Geffroy, ami de Monet, critique et théoricien d'art de l'impressionnisme, proche de Jaurès, qui fréquenta assidûment la région de Morlaix (sa biographie de Blanqui date de 1892). 

Blanqui (février 1805- janvier 1881) , théoricien et homme politique socialiste ou communiste (à l'époque, ces concepts sont souvent interchangeables) naît à Puget-Théniers dans les Alpes-Maritimes où son père est sous-préfet. Il fut élevé à Paris dans une institution où enseignait son frère aîné Adolphe (futur économiste libéral).

Etudiant en droit et en médecine, il adhéra en 1824 à la Charbonnerie autrement appelée la société secrète des Carbonari (organisation subversive qui complotait contre la monarchie); il fut blessé en 1827 dans les manifestations d'étudiants au Quartier Latin... 

En 1830, lors des barricades de juillet, il prend le fusil et arbore la cocarde tricolore révolutionnaire contre Charles X. 

Deux ans plus tard, il entra au journal "Le Globe", mais sa vie militante se partagea entre conspirations et emprisonnements... (1832, 1836-1837, condamné à mort en 1840, il fut finalement emprisonné au Mont-Saint-Michel puis à Tours jusqu'en 1844). 

En 1848, après avoir fondé la Société Républicaine Centrale que fréquente Baudelaire. Il prône une"République égalitaire" qui fera "disparaître la dernière forme d'esclavage, le prolétariat". Il s'oppose au gouvernement provisoire bourgeois de la IIe République, réclame l'ajournement des élections qui pourraient donner une majorité au camp réactionnaire en organisant des manifestations en mars et avril 1848.   

Il est de nouveau arrêté et passe dix ans en prison à la citadelle de Belle-Ile...

A la prison de Sainte-Pélagie, en 1861, il reçoit de nombreux jeunes dont Gambetta, Clémenceau. Certains de ses disciples vont l'aider, après son évasion et son exil à Bruxelles, à jeter les bases d'un parti clandestin, véritable armée secrète composée de professionnels de la révolution.  

Après la chute de Napoléon III, il revient à Paris pour créer le journal: "La Patrie en danger". Son organisation révolutionnaire compte en septembre 1870 entre 2000 et 3000 membres et recrute dans tous les milieux, inspirée par la figure charismatique du Vieux.  

Sa filiation: la Révolution Française, le Manifeste des Egaux de Babeuf et Philippe Buonarotti qu'il côtoie. Mais Blanqui se méfie des constructions échafaudées par le socialisme utopique. Si la dictature révolutionnaire qui doit naître de la révolution a pour but ultime d'instaurer le "communisme", celui-ci ne saurait être le produit d'un système conçu d'avance: "Le Communisme est une résultante générale et non un oeuf pondu et couvé dans un coin de l'espace humain par un oiseau à deux pieds". 

Thiers le fait arrêter dans le Lot où il se repose... le 17 mars 1871 à la veille du début de la Commune.

Il était en fuite, pourchassé après sa participation aux émeutes du 30 octobre 1870 à Paris. 

Il est enfermé dans la prison de Cahors, puis au château du Taureau où il occupe une pièce voûtée appelée "salle de discipline".

C'est là que Blanqui rédige L'Eternité par les astres, un essai philosophique sur l'univers et la condition humaine, le seul livre publié de son vivant. 

Blanqui est élu membre du comité d'honneur de la Commune de Paris pendant qu'il est au château du Taureau mais Thiers, chef du gouvernement de Versailles, refuse de le rendre contre 74 otages de la Commune, dont l'archevêque Darboy. 

En 1872, Blanqui est condamné par le Conseil de guerre et enfermé à la centrale de Clairvaux, sa dernière prison, pendant sept ans. Finalement amnistié, il se consacrera jusqu'à sa mort à son journal Ni Dieu, ni maître fondé en 1840. 

Blanqui passera en tout dans sa vie 37 ans en prison. Il sort de prison à 74 ans après avoir été élu député de Bordeaux sous les barreaux, mais le scrutin a été invalidé. 

A sa mort, une foule de plus de 100 000 personnes se présente au père Lachaise.  

 

Extrait de l'Eternité par les astres de Blanqui qui nie la nécessité d'un progrès irréversible et rejoint ainsi, en dépit de l'exotisme de la thèse de la pluralité des mondes, des perspectives très contemporaines sur l'histoire:   

" Et puis, jusqu'ici, le passé nous représentait la barbarie, et l'avenir signifiait progrès, science, bonheur, illusion! Ce passé a vu sur tous nos globes-sosies les plus brillantes civilisations disparaître sans laisser une trace, et elles disparaîtront encore sans en laisser davantage. 

L'avenir reverra sur des milliards de terres les ignorances, les sottises, les cruautés de nos vieux âges! (...).

Ce que nous appelons le progrès est claquemuré sur chaque terre, et s'évanouit avec elle. Toujours et partout, dans le champ terrestre, le même drame, le même décor, la même scène étroite, une humanité bruyante, infatuée de grandeur, se croyant l'univers et vivant dans sa prison comme dans une immensité, pour sombrer bientôt avec le globe qui a porté dans le plus profond dédain, le fardeau de son orgueil.

Même monotonie, même immobilisme dans les astres étrangers. L'univers se répète sans fin et piaffe sur place. L'éternité joue imperturbablement dans l'infini les mêmes représentations".  

Extrait de la défense de Blanqui en Cour d'Assise en 1832:

"Oui, Messieurs, c'est la guerre entre les riches et les pauvres: les riches l'ont voulu ainsi; ils sont en effet les agresseurs. Seulement, ils considèrent comme une action néfaste le fait que les pauvres opposent une résistance; ils diraient volontiers, en parlant du peuple: cet animal est si féroce qu'il se défend quand il est attaqué". 

Autre extrait de l'oeuvre de Blanqui qui prône la voie révolutionnaire et la grève générale par opposition à l'idéal d'une transformation progressive par la voie des coopératives de production: 

"Jamais le capital ne consentira à l'abandon de la moindre parcelle de sa puissance. Moins traitable et moins résigné que les rois absolus, il ne veut pas, il ne peut pas faire des concessions. Il entend ne connaître que la loi de son bon plaisir. 

Désarmer la bourgeoisie, armer le peuple, c'est la première nécessité, le seul gage de salut de la révolution (...)

La grève, malgré ses inconvénients, est le moyen naturel, à la portée de tous, auquel tous participent. La coopération n'est qu'un moyen accessible seulement aux plus instruits, suspects ou indifférents, ou même inconnus de tout le reste. La grève est la seule arme vraiment populaire dans la lutte contre le Capital. Appuyées provisoirement sur la grève comme moyen défensif contre l'oppression du Capital, les masses populaires doivent concentrer tous leurs efforts vers les changements politiques, reconnus seuls capables d'opérer une transformation sociale et la répartition des produits selon la justice.

L'état social étant gangrené, pour passer à un état sain, il faut des remèdes héroïques; le peuple aura besoin, pendant quelques temps, d'un pouvoir révolutionnaire".    

Et encore cet "Avis au peuple, le toast de Londres" (25 février 1851): 

"Le devoir d'un révolutionnaire, c'est la lutte toujours, la lutte quand même, la lutte jusqu'à l'extinction. " Qui a du fer, a du pain" (...) Pour les prolétaires qui se laissent amuser par les promenades ridicules dans les rues, par des plantations d'arbres de la liberté, par des phrases sonores d'avocat, il y aura de l'eau bénite d'abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours" 

 

Sources: 

Article de Bernard Duraud dans le numéro spécial de L'Humanité "1871-2011: Ils étaient les Communards"

Revue de la Bibliothèque du Travail (BT 2), décembre 1973: "Utopistes et précurseurs du communisme"

Le Taureau Forteresse Vauban- Baie de Morlaix - Guillaume Lécuillier, avec les dessins du dessinateur de BD Pellerin (chez Skol Vreizh)

Le Comité du Tregor des Amies et amis de la Commune - 1871 organise une visite du Château du Taureau où fut enfermé Blanqui le 18 avril 2018
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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 16:27
manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Lucienne Nayet

photo Lucienne Nayet

photo Lucienne Nayet

photo Lucienne Nayet

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

prise de parole de Jean-Yvon Ollivier (CGT)- manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

prise de parole de Jean-Yvon Ollivier (CGT)- manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

prise de parole de Jean-Yvon Ollivier (CGT) - manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

prise de parole de Jean-Yvon Ollivier (CGT) - manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

manif du 15 mars 2018 à Morlaix - photo Pierre-Yvon Boisnard

Et 3000 à BREST, 1500 à QUIMPER, et des centaines d'autres à Douarnenez, Pont L'abbé, Quimperlé, Châteaulin... 

manif Brest 15 mars photo JP Cam

manif Brest 15 mars photo JP Cam

manif Brest 15 mars photo JP Cam

manif Brest 15 mars photo JP Cam

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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 16:14
Devant la permanence de Sandrine Le Feur, des panneaux de revendications ont été lus, puis affichés. | Photo : Ouest-France

Devant la permanence de Sandrine Le Feur, des panneaux de revendications ont été lus, puis affichés. | Photo : Ouest-France

Morlaix. Pouvoir d’achat : un millier de retraités dans la rue

Publié le 15/03/2018

 

Mobilisation importante à Morlaix ! Ces retraités déplorent notamment la hausse de la CSG, impactant leurs pensions.

Les syndicats ont réussi à mobiliser. Ce jeudi, un millier de retraités étaient dans la rue pour dénoncer une « baisse continue » de leur pouvoir d’achat. « Retraités rackettés », pouvait-on lire sur l’une des pancartes.

Les syndicats ont réussi à mobiliser. Ce jeudi, un millier de retraités étaient dans la rue pour dénoncer une baisse de pouvoir d'achat. « Retraités rackettés », pouvait-on lire sur l'une des pencarte | Photo : Ouest-France

Ils déplorent notamment « la hausse de 1,7 point de la CSG pour 60 % des retraités depuis janvier ». Concrètement, cela se traduit, pour trois dames croisées dans le cortège, par une baisse de 30 à 50 € de leur pension. « C’est autant d’argent qu’on ne peut plus utiliser pour aider les enfants. » 

« On a assez donné pendant 40 ans »

« Après la suppression de la demi-part pour les veuves, ca commence à faire beaucoup », dit l'une. Elle est une ancienne de la Manu. Son amie a travaillé en restaurant scolaire. « On estime avoir assez donné pendant plus de 40 ans. » 

L’argument qui veut que cette baisse soit compensée par la suppression de la taxe d’habitation ? « Ça ne marche pas pour moi. J’ai fait mes calculs », assure la troisième. 

Le cortège a quitté la place des Otages à 10 h 30, direction la permanence de Sandrine Le Feur, députée En marche ! « qui a voté toutes les initiatives du gouvernement », rappellent les syndicats.

Devant sa permanence, des panneaux de revendications ont été lus, puis affichés.

Mobilisation importante à Morlaix ! Ces retraités déplorent notamment la hausse de la CSG, impactant leurs pensions.

Les syndicats ont réussi à mobiliser. Ce jeudi, un millier de retraités étaient dans la rue pour dénoncer une « baisse continue » de leur pouvoir d’achat. « Retraités rackettés », pouvait-on lire sur l’une des pancartes.

Ils déplorent notamment « la hausse de 1,7 point de la CSG pour 60 % des retraités depuis janvier ». Concrètement, cela se traduit, pour trois dames croisées dans le cortège, par une baisse de 30 à 50 € de leur pension. « C’est autant d’argent qu’on ne peut plus utiliser pour aider les enfants. » 

Devant la permanence de Sandrine Le Feur, des panneaux de revendications ont été lus, puis affichés. | Photo : Ouest-France

Les manifestants ont ensuite rejoint le rond-point du commissariat, avant un retour au kiosque. 

Les syndicats ont réussi à mobiliser. Ce jeudi, un millier de retraités étaient dans la rue pour dénoncer une baisse de pouvoir d'achat. | Photo : Ouest-France

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-pouvoir-d-achat-un-millier-de-retraites-dans-la-rue-5623242

Les syndicats ont réussi à mobiliser. Ce jeudi, un millier de retraités étaient dans la rue pour dénoncer une baisse de pouvoir d'achat. | Photo : Ouest-France

Les syndicats ont réussi à mobiliser. Ce jeudi, un millier de retraités étaient dans la rue pour dénoncer une baisse de pouvoir d'achat. | Photo : Ouest-France

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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 15:20
Lettre ouverte du Comité de défense de l'hôpital public en pays de Morlaix à la directrice du centre hospitalier

Comité de défense de l'hôpital public

en Pays de Morlaix Le 14 mars 2018

cdhchpm@gmail.com

 

La présidente

Martine CARN

à

Madame Benard, directrice du Centre hospitalier du Pays de Morlaix

Madame la Directrice,

C’est avec un émoi certain que nous avons appris hier, par voie de presse, les difficultés auxquelles a été confronté le service des urgences de l’hôpital de Morlaix durant ce week end.

Ainsi, les urgences se sont trouvées saturées en raison d’un manque de lits dans les différentes unités.

Ainsi, par manque de moyens, un pic épidémique de moyenne importance peut conduire à des situations de précarité du point de vue de la prise en charge des patients, alités dans des couloirs et parfois pour une durée tout à fait exagérée, sans compter les conséquences en cascade pour d’autres patients par la déprogrammation de certains actes.

Nous considérons que cette situation tout à fait anormale et source d’inconfort et d’inquiétude pour les patients, est également dangereuse pour ceux-ci, malgré tous les efforts et la conscience professionnelle des personnels, qui sont en première ligne et subissent eux aussi les effets de la situation.

Nous tenions à vous faire part de notre vive émotion face à cette situation difficilement tolérable.

Lors de notre entretien du 12 février dernier nous vous avions exprimé des inquiétudes pour diverses activités dont le CHPM avait la charge, tant en ce qui concerne les moyens dont ils disposaient à l’heure actuelle, que s’agissant des conséquences des orientations politiques qui s’amorçaient.

Ce triste épisode ne vient pas nous rassurer.

Au contraire, nous apprenons dans un même temps que vous envisagez de fermer, à nouveau, une cinquantaine de lits durant l’été prochain.

Ainsi, si nos informations s’avéraient exactes, seraient envisagées, la fermeture  :

- du 29 juin au 17 septembre, du service de soins de suites et de réadaptation (SSR2), soit 22 lits,

- du 22 juillet au 19 août, de 10 lits au service des urgences (UHCD),

- du 6 août au 26 août, de 6 lits au service de chirurgie 2,

- du 9 juillet au 16 septembre, de 4 lits en service de pédiatrie,

- du 14 juillet au 5 août, de 5 places d’hospitalisation de jour en service de réhabilitation respiratoire,

- du 14 juillet au 19 août, de 2 lits de pneumologie/semaine.

Compte tenu du triste épisode qui vient de se produire, au nom d’un principe de précaution, et afin que la période estivale ne soit pas celle de tous les dangers, nous vous demandons formellement de renoncer aux fermetures des lits que vous envisagez. Nous vous demandons aussi de réexaminer la situation des différents services par une augmentation de leur capacité d’accueil.

Je ne doute pas que vous comprendrez notre demande, faite dans l’intérêt supérieur des usagers que nous représentons.

Je vous remercie par avance de bien vouloir me tenir informée des évolutions, et, dans cette attente, je vous prie d’agréer, Madame la directrice, l’assurance de ma considération distinguée.

 

Photo pyb29 Martine Carn et Roger Héré. Photo pyb29 Photo pyb29

Le Comité de défense de l'hôpital public en pays de Morlaix en réunion de CA à la salle Stérédenn de Lanmeur mardi soir.

Photos Pierre-Yvon Boisnard

 

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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 20:43
Déclaration de la section du pays de Morlaix du PCF   Stop à la maltraitance des retraité-es !

Déclaration de la section du pays de Morlaix du PCF

Stop à la maltraitance des retraité-es !

Le 15 mars les retraité-es seront à nouveau dans la rue pour exprimer leur colère contre les mesures régressives qui les touchent et particulièrement la hausse de la CSG : 1,7 point en plus, c'est une augmentation de 25,75% de cet impôt injuste et inégalitaire, ce n'est pas du tout indolore, et cela concerne des retraité-es modestes, y compris très en-dessous de 1200 € mensuels en raison des modalités d'application.

Cela vient s'ajouter au blocage des pensions, à leur découplage par rapport aux salaires, à l'accumulation de mesures fiscales amputant les retraites : prélèvement de la contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie, suppression de la demi-part aux veuves et veufs, imposition du supplément de 10% pour les retraités ayant élevé 3 enfants.

Sans oublier la baisse des allocations logement, l'augmentation des complémentaires santé, la hausse du forfait hospitalier, celle du gaz...

Trop c'est trop !

La colère des retraité-es est d'autant plus forte que le président des riches invoque la solidarité intergénérationnelle.

Or les retraité-es ne jouissent pas de privilèges, leur retraite ils l'ont gagnée par leur travail, ils ont cotisé dans leurs années d'activité pour les plus anciens. Et leur existence n'a rien à voir avec la vie dorée dépeinte par les député-es En Marche : 2/3 des femmes retraitées touchent moins de 900 € mensuels.

La manière dont le gouvernement a bloqué il y a quelques jours le vote des propositions de loi des communistes pour combattre la précarité des femmes, soutenir les aidants familiaux, relever les petites retraites agricoles, montre que la seule solidarité que connaît Emmanuel Macron, c'est sa solidarité de caste avec les plus riches et les grands patrons.

Et ils peuvent s'en féliciter, tel Bernard Arnault, l'un des premiers de cordée chers à Macron, qui a vu sa fortune progresser de 71% en un an et a gagné 770 € par seconde en 2017 !

Et pendant ce temps les hôpitaux et les Ehpad sont en état d'urgence, les souffrances des patients et des résidents, comme celles des personnels atteignent un niveau indigne d'une société civilisée.

Et pendant ce temps Macron fait les poches des retraité-es.

Oui les retraité-es ont raison d'être dans la rue le 15 mars, les communistes seront à leurs côtés, et ils appellent à participer nombreux à la manifestation organisée par les syndicats et associations jeudi 15 mars à 10h30 devant la mairie de Morlaix et à se rendre ensuite vers la permanence de la députée En Marche Sandrine Le Feur Place Cornic.

Les communistes du Pays de Morlaix apportent aussi leur soutien aux personnels des EHPAD et familles de résidents.

Déclaration de la section du pays de Morlaix du PCF   Stop à la maltraitance des retraité-es !
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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 20:42
Les militants communistes en gare de Morlaix ce mercredi 14 mars pour mobiliser contre la réforme ultra-libérale de la SNCF de Macron
Les militants communistes en gare de Morlaix ce mercredi 14 mars pour mobiliser contre la réforme ultra-libérale de la SNCF de Macron
Les militants communistes en gare de Morlaix ce mercredi 14 mars pour mobiliser contre la réforme ultra-libérale de la SNCF de Macron
Les militants communistes en gare de Morlaix ce mercredi 14 mars pour mobiliser contre la réforme ultra-libérale de la SNCF de Macron
Les militants communistes en gare de Morlaix ce mercredi 14 mars pour mobiliser contre la réforme ultra-libérale de la SNCF de Macron
Les militants communistes en gare de Morlaix ce mercredi 14 mars pour mobiliser contre la réforme ultra-libérale de la SNCF de Macron

5 heures de présence ce matin et cet après-midi en gare de Morlaix des militants communistes pour rencontrer les voyageurs et les salariés de la SNCF et distribuer le tract national du PCF pour la défense de la SNCF ainsi que l'appel à la population et aux élus du PCF Finistère pour la défense de la SNCF et l'accessibilité de la pointe bretonne.

10 militants seront à pied d'oeuvre tout au long de la journée pour échanger avec les usagers. 

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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 09:35
Festival L'autre c'est toi, c'est moi - Vendredi 16 mars à Ti an Oll, Plourin-les-Morlaix, 20h30: conférence gesticulée Les marges de l'universel - dimanche 18 mars, 15h: Lettre à Adama, sur un racisme devenu ordinaire...

 

Vendredi 16 mars. à 20h30, à Ti an Oll

Conférence gesticulée "les marges de l'universel"

sur la décolonisation, l'esclavage à partir d'une histoire familiale sur 3 continents (Afrique, Antilles et Europe) et de l'histoire française (du Code noir aux lois esclavagistes, à la colonisation, et au racisme encore en place aujourd'hui).

Et du 9 au 24 mars, à Ti an Oll Collecte de médicaments pour la Grèce, via l'association Bretagne Grèce Solidarité Santé. Possible de déposer les médicaments toute la journée à Ti an Oll.

 

Festival L'autre c'est toi, c'est moi - Vendredi 16 mars à Ti an Oll, Plourin-les-Morlaix, 20h30: conférence gesticulée Les marges de l'universel - dimanche 18 mars, 15h: Lettre à Adama, sur un racisme devenu ordinaire...
Lattre à Adama

L'histoire d'un racisme devenu ordinaire

Le dimanche 18 mars 2018

15h00

Ti An Oll
1 Rue des Genêts

Plourin-lès-Morlaix 29600

Rencontre avec Assa Traoré, Marine N’Guyen et Céline Ziwès
La vie d’Assa Traoré a basculé le 19 juillet 2016, un soir de canicule où son frère cadet Adama est déclaré mort dans la cour de la gendarmerie de Persan. Mains menottées dans le dos, face contre terre, asphyxié. Ce jour-là, il devait fêter ses 24 ans. Dans sa «Lettre à Adama», Assa Traoré raconte une lutte citoyenne inédite contre les violences policières, une bataille judiciaire et médiatique pour déconstruire les mensonges et rester dépositaire de l’histoire d’Adama. Elle met en lumière le déterminisme auquel sa famille n’a pas échappé et dénonce le
rôle des forces de l’ordre face à une jeunesse marginalisée et stigmatisée au quotidien.

DIMANCHE 18 MARS / 15H / Ti an Oll, Plourin-lès-Morlaix
OUVERT À TOU.TE.S / PRIX LIBRE / Inscription obligatoire : 02 98 72 54 27

Soirée de lancement de la nouvelle collecte de médicaments en soutien au peuple grec, en présence de bénévoles qui sont allés dans les dispensaires grecs. Face à la crise depuis des années, le peuple grec n’a plus les moyens de se soigner.  Soirée de lancement de la collecte VENDREDI 9 MARS / À 20H30 / Ti an Oll, Plourin-lès-Morlaix OUVERT À TOU.TE.S / GRATUIT  Collecte de médicaments DU 9 AU 24 MARS / dans le hall de Ti an Oll

Soirée de lancement de la nouvelle collecte de médicaments en soutien au peuple grec, en présence de bénévoles qui sont allés dans les dispensaires grecs. Face à la crise depuis des années, le peuple grec n’a plus les moyens de se soigner. Soirée de lancement de la collecte VENDREDI 9 MARS / À 20H30 / Ti an Oll, Plourin-lès-Morlaix OUVERT À TOU.TE.S / GRATUIT Collecte de médicaments DU 9 AU 24 MARS / dans le hall de Ti an Oll

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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 08:47
Les responsables des syndicats de retraités CGT, FO et FSU, appellent à une manifestation de protestation contre, notamment, la hausse de la CSG, jeudi matin.

Les responsables des syndicats de retraités CGT, FO et FSU, appellent à une manifestation de protestation contre, notamment, la hausse de la CSG, jeudi matin.

 

C'est un mouvement national, regroupant neuf organisations syndicales, qui appelle les retraités à une manifestation, jeudi 15 mars. À Morlaix, trois organisations (la CGT, FO et la FSU) se mobilisent et appellent à un rassemblement à 10 h 30, devant la mairie, puis à une manifestation qui mènera le cortège jusqu'à la permanence de la députée, comme dans six autres villes du Finistère. Cette action est la suite du rassemblement du 28 septembre, qui avait rassemblé près de 400 personnes retraitées, événement rare à Morlaix par son ampleur.

Nombreux motifs de mécontentement

Les responsables des trois syndicats précisent : « Les motifs d'insatisfaction sont nombreux mais la hausse de la CSG, cela ne passe pas, tout comme la suppression de la demi-part fiscale pour les veuves et veufs, la contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie de 0,3 %, la fiscalisation de la majoration familiale, le blocage des pensions pendants quatre ans... ». L'un d'entre eux donne un exemple précis de l'effet de l'augmentation de 1,7 point de la CSG : « Un couple de retraités, Anne, ancienne infirmière en hôpital avec 970 € de pension, et Jean, ancien employé municipal avec 1.010 €, tous deux en dessous du seuil de pauvreté, perdent ensemble 34 € par mois, soit 408 € par an ». Il ajoute : « Nous avons connu les blocages des pensions, des sous-indexations, mais jamais une telle amputation ! ». Il conclut : « Les retraités sont souvent ceux qui font tourner l'activité et l'économie, nous refusons d'être stigmatisés. Depuis janvier, on est dans le dur ! ».

http://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/retraites-rassemblement-a-morlaix-jeudi-13-03-2018-11884432.php

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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 08:40
La section CGT de l’hôpital estime que la crise aurait pu être maîtrisée si la direction avait tenu compte de l’alerte lancée en milieu de semaine dernière par les équipes de soins. Impossible, selon | Ouest-France/Béatrice Le Grand

La section CGT de l’hôpital estime que la crise aurait pu être maîtrisée si la direction avait tenu compte de l’alerte lancée en milieu de semaine dernière par les équipes de soins. Impossible, selon | Ouest-France/Béatrice Le Grand

Ouest-France
Morlaix. « Un pic d’activité exceptionnel » aux urgences

Publié le 13/02/2018

Un pic épidémiologique, touchant des personnes âgées souffrant de symptômes respiratoires, a semé la zizanie dans le service. Pour la direction, impossible d’anticiper un tel événement.

« Le week-end dernier, les urgences de Morlaix ont connu un pic d’activité de l’ordre de l’exceptionnel ». Bernard Laurent, directeur des soins à l’hôpital de Morlaix, ne cache pas que le service a connu un week-end et un début de semaine compliqué. Avant un progressif retour à la normale, ce mardi.

« L’épisode de grippe était censé être derrière nous mais nous avons reçu beaucoup de patients âgés de 75 ans et plus souffrant de troubles respiratoires dus à une attaque virale et nécessitant une hospitalisation », explique le professionnel de santé.

Beaucoup plus d'hospitalisation 

La fréquentation aux urgences est évaluée à la fois par le nombre de patients reçus et par le pourcentage de patients qui sont hospitalisés à l’issue de la première évaluation d’un médecin.

« C’est ce pourcentage qui a considérablement augmenté ce week-end », explique Bernard Laurent, évoquant la mise en place d’une cellule de crise, lundi matin, et l’ouverture de lits, dès dimanche, pour répondre au besoin de placer sous surveillance respiratoire un certain nombre de patients âgés, notamment.

Anticipation ?

Le directeur des soins évoque aussi le cas particulier d’un patient « pour lequel l’attente a été effectivement beaucoup plus longue », « 45 h » selon les syndicats qui étaient sur place lundi matin. « Elle ne s’est pas faite dans des conditions inconcevables non plus, relativise Bernard Laurent. On a fait en sorte qu’il soit couché, nourri, etc… »

Brigitte Costant, directrice de garde depuis lundi, poursuit en saluant « la mobilisation de tous les professionnels qui ont accepté de bouger leurs horaires pour revenir afin d’assurer une prise en charge correcte bien que longue ».

Côté syndicats, la CGT, estime que cette situation aurait pu être maîtrisée « si la direction n’avait pas manqué d’anticipation en termes de gestion des lits quand elle a été alertée, mercredi dernier, pour dénoncer la tension et les difficultés qui allaient en découler ».

Réponse de la direction : « A Morlaix, comme ailleurs, on ne peut pas anticiper un pic épidémiologique ! »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-un-pic-d-activite-exceptionnel-aux-urgences-5618965

 

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Le service des urgences est en surchauffe, depuis le milieu de semaine dernière, à l'hôpital, où « il y a un cruel manque de lits », déplore les syndicats.

Le service des urgences est en surchauffe, depuis le milieu de semaine dernière, à l'hôpital, où « il y a un cruel manque de lits », déplore les syndicats.

 

Une cellule de crise a été ouverte, lundi matin, au centre hospitalier des pays de Morlaix. En cause, un manque de lits qui entraîne une saturation aux urgences où, avec le pic épidémiologique, les patients s'accumulent. Une dizaine d'entre eux ont même été contraints de rester dormir dans le service, dimanche. Alors que les agents se disent exténués, les syndicats dénoncent le manque d'anticipation et de réactivité de la direction.

« Tous ces malades agglutinés et ces brancards partout, on n'a jamais vu ça à l'hôpital. C'est l'horreur ! ». Venus constater la situation aux urgences, lundi matin, les représentants des trois syndicats (CFDT, CGT et Sud) du centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM) en sont ressortis très inquiets. « Il y avait 35 patients dans le service ! Des grippés, des gastro, de tout... », raconte Francis Landouar, représentant du personnel de Sud, en précisant que cet engorgement date du milieu de semaine dernière.

« Situation critique »

En plus du pic épidémiologique, c'est surtout la pénurie de lits qui est à l'origine de ces bouchons. « Il y a un manque cruel d'hébergement. Ça sature de partout », déplore le syndicaliste, en regrettant « les différentes fermetures de lits dans certains services, ces dernières années ». « On est face à une situation critique. En tout cas, bien plus compliquée que ce qu'en dit la directrice (lire ci-dessous) », embraye Stéphanie Primel, la secrétaire CFDT du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Ce qui a, d'ailleurs, conduit les membres du CHSCT à signer « une déclaration de danger grave et imminent », dimanche matin.

« 45 heures aux urgences ! »

« Il y a des gens dans l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) depuis mercredi. Un autre a passé 45 heures aux urgences. Et puis certains ont dormi dans le service. Certes, pas sur des brancards, mais dans les couloirs, car les box sont réservés aux arrivants », énumèrent les syndicalistes, inquiets des conditions d'hygiène que cela implique.

Et ce, alors que la présence d'une bactérie, hautement résistante, dans certains services complique la donne pour les personnels et réduit les possibilités d'hébergement d'un établissement qui compte 429 lits, au sein de l'hôpital général.

« Du bricolage »

« Rien n'a été anticipé et ça manque de réactivité », pointent les représentants du personnel, qui parlent de « bricolage » et de « pansements », en évoquant les mesures prises par la direction, qui a ouvert une cellule de crise, lundi matin. « Quelques chambres du service d'oncologie vont être doublées, deux à trois patients ont été orientés en maternité et l'unité médicale ambulatoire (UMA) va être transformée en unité d'hospitalisation, avec six lits, ce qui va entraîner la déprogrammation des patients prévus », énoncent-ils. « C'est insuffisant. Il faut une solution d'urgence », martèle Stéphanie Primel. Tandis que Francis Landouar réclame « l'ouverture d'une unité temporaire afin de désengorger les urgences ». « Des services sont vides, en soins de suite et de réadaptation notamment, mais aussi en psychiatrie si besoin ».

« Les agents sont à bout »

Et puis, autre conséquence de cet engorgement, lié à l'afflux de patients, l'état des agents. « Les personnels des urgences sont exténués. Ils sont à bout, soumis à une charge de travail très importante, avec tous les risques que cela comporte », font savoir les syndicats, alors que la direction a apporté des renforts en personnel : une aide-soignante et un cadre supplémentaire dimanche, une infirmière et une aide-soignante en plus lundi. « Là encore, ça ne suffit pas », estiment les représentants du personnel, qui demandent une réunion avec les membres du CHSCT. « Il faut, insistent-ils, qu'elle ait lieu en toute urgence ».

en complément

 + Ariane Bénard : « Ce n'est pas alarmant »

Directrice du centre hospitalier des pays de Morlaix, Ariane Bénard assure que « la situation n'est pas alarmante ».

Les représentants du personnel parlent d'une situation très compliquée à l'hôpital...
Il y a un afflux de patients, c'est vrai, mais la situation n'est pas très compliquée. Nous sommes en train de caler les choses, de recenser les besoins, afin de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions d'accueil. On a ouvert des lits supplémentaires et on a renforcé les effectifs aux urgences.

Avez-vous suffisamment anticipé les choses ?
Il est toujours extrêmement difficile d'anticiper les afflux de fréquentation en hiver. On ne peut pas prévoir quand auront lieu les pics épidémiologiques. On n'a pas eu de chance, c'est tombé pendant les vacances scolaires, alors que d'habitude, ça n'est pas le cas. Mais on réagit. On adapte les organisations. Ouvrir cinq à huit lits en une demi-journée, on sait faire.

35 patients aux urgences ce lundi matin, ça fait quand même beaucoup...
Il y en avait moins que ça. Il est vrai, par contre, qu'une dizaine de personnes ont dormi, dimanche soir, dans le service, dans des lits et pas sur des brancards, je le précise. Néanmoins, la situation n'est pas alarmante.

Vous avez tout de même ouvert une cellule de crise...
On est en tension, mais s'il y avait eu une vraie crise, c'est le plan blanc qui aurait été déclenché.

Allez-vous recevoir les membres du CHSCT en urgence ?
Pas avant jeudi, date du prochain CHSCT. La question de l'hébergement a été rajoutée à l'ordre du jour.


http://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/hopital-penurie-de-lits-urgences-saturees-13-03-2018-11884434.php

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11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 07:52
Communiqué de la CGT du centre hospitalier du pays de Morlaix: assemblées générales le 13 mars et le 15 mars

La CGT du centre hospitalier des pays de Morlaix organise 2 assemblées générales du personnel. Une se déroulera le 13 Mars de 14h à 15h au Centre social et concernera le personnel contractuel de l'établissement, afin d'informer sur les droits et répondre aux diverses interrogations. Des contrats de plus en plus courts sont proposés aux agents contractuels sur le CHPM et c'est intolérable,

La CGT en a référé à la direction des ressources humaines afin de remédier à cette situation précaire intenable pour les agents.

Des contrats de 5 jours, de 8 jours cela ne doit plus être le cas sur le CHPM. Derrière ces emplois, il y a des personnes, il y a des familles, Si vous vous trouvez dans cette situation, rejoignez nous, c'est collectivement que l'on pourra agir.

Une autre se déroulera le 15 Mars de 14h à 15h également et au centre social, et concernera l'ensemble du personnel du CHPM, afin de se projeter sur la Manifestation nationale du 22 Mars, grève dans l'ensemble de la Fonction publique, de grandes mobilisations sont attendues partout en France.

C'est collectivement que l'on doit agir. Les annonces de Madame Buzyn notre ministre de la Santé sont une insulte aux soignants et aux résidents. 50 millions d'euros pour nos Ehpad cela représente 80 Euros par an et par résident, soit 3 h de plus par an .. la nouvelle baisse annoncée des tarifs des actes est très inquiétante.

L’hôpital a un genou à terre et les agents souffrent. Combien de temps allons nous subir cette casse de nos hôpitaux ? Combien de temps allons nous subir cette dégradation de nos conditions de travail ?

A un moment il faut savoir dire STOP !!! Retrouvons nous afin d 'organiser et construire la mobilisation du 22 Mars et faire en sorte que cela soit un succès.

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