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9 septembre 2017 6 09 /09 /septembre /2017 05:39
1. Isabelle Sauvage et Alain Rebours ont appris avec stupeur que l'emploi de Sarah Clément (au centre) était supprimé dans leur maison d'édition à Plounéour-Ménez. 2. À Radio Nord Bretagne, présidée par Jean-René Le Houérou (à droite), les contrats de Céline Freiche, Christophe Samson et Océane Gouriou (absente sur la photo) sont menacés. 3. Représentée ici par David Focon, l'équipe des Chiffonniers de la joie craint pour l'avenir de ses six emplois aidés, dont Patricia Stéphan. 4. Deux contrats supprimés à la MFR de Kerozar et un troisième qui pourrait suivre, au grand dam du directeur, Bernard Le Roux, et de la secrétaire-comptable, Carine Conseil.

1. Isabelle Sauvage et Alain Rebours ont appris avec stupeur que l'emploi de Sarah Clément (au centre) était supprimé dans leur maison d'édition à Plounéour-Ménez. 2. À Radio Nord Bretagne, présidée par Jean-René Le Houérou (à droite), les contrats de Céline Freiche, Christophe Samson et Océane Gouriou (absente sur la photo) sont menacés. 3. Représentée ici par David Focon, l'équipe des Chiffonniers de la joie craint pour l'avenir de ses six emplois aidés, dont Patricia Stéphan. 4. Deux contrats supprimés à la MFR de Kerozar et un troisième qui pourrait suivre, au grand dam du directeur, Bernard Le Roux, et de la secrétaire-comptable, Carine Conseil.

Si Diwan est vent debout contre la diminution des emplois aidés financés en bonne partie par l'État, plusieurs autres associations de Morlaix et sa région sont, elles aussi, touchées par cette décision gouvernementale. Les Chiffonniers de la joie, la Maison familiale rurale de Kerozar, Radio Nord Bretagne ou encore les Éditions Sauvage à Plounéour-Ménez : tous témoignent de leurs difficultés face à cette mesure qu'ils ne comprennent pas. «Ces contrats sont utiles», clament-ils à l'unisson, en s'inquiétant pour l'avenir.

 

1. « On nous coupe l'herbe sous le pied »
« Pôle emploi m'a appelé le 17 août, à 12 h 10, pour me dire que le renouvellement était refusé. Point ». Voilà comment Alain Rebours a appris la suppression de l'emploi aidé de Sarah Clément, 53 ans, embauchée depuis un an et demi par les Éditions Sauvage, structure associative que lui et sa compagne, Isabelle, animent bénévolement à Plounéour-Ménez.

« Le contrat devait être renouvelé le 31 août. On a été pris de court, d'autant qu'en juillet on nous avait dit qu'il n'y avait pas de problème. On nous coupe l'herbe sous le pied. On est en plein développement, on prévoyait d'embaucher Sarah en CDI dans un an. On lui a financé 150 heures de formation. On a besoin d'elle. Sans salarié, ce sera compliqué. Mais on va maintenir l'activité, en espérant quand même pouvoir l'employer un jour », raconte le couple, en regrettant que « la culture ne soit pas une priorité » et en jugeant cette mesure comme « un coup asséné au monde rural ».

« Je me suis inscrite à Pôle emploi. Je suis dans le flou », confie, de son côté, la salariée au chômage, Sarah Clément.

2. « Dire que ça ne sert à rien, c'est une connerie »
Jean-René Le Houérou n'y va pas par quatre chemins : « Dire que les emplois aidés ne servent à rien, c'est une connerie. Ça fait quinze ans qu'on fonctionne avec. Beaucoup ont trouvé du travail en sortant d'ici. Et tous ont eu une ou deux formations qu'on a financées », souligne le président de Radio Nord Bretagne, à Plouigneau.

 

« La logique comptable m'agace. Ça ne va pas coûter moins cher à l'État. Ces chômeurs, il faudra les payer », enchaîne-t-il, pas très optimiste pour les trois contrats aidés (sur cinq salariés) de la radio associative. « On ne se fait pas d'illusion. Et comme on subit déjà la baisse des subventions... On continuera à vivre, mais la qualité des programmes sera dégradée. On va revoir notre fonctionnement, avec peut-être des services civiques, du bénévolat, du mécénat ou des émissions produites à l'extérieur. Après, est-ce que ça va marcher ? », se demande Jean-René Le Houérou, en ironisant sur « l'énergie déployée par la députée pour défendre le milieu associatif ». Et en regrettant le possible cas par cas. « Je n'ai rien contre Diwan. Mais les autres là-dedans ? C'est à la gueule du client, quoi ! »

« Il ne faudrait pas que la radio disparaisse », notent, pour leur part, Céline et Christophe, emplois aidés, pour qui « ces contrats nous ont permis d'accéder à des postes de chroniqueurs qu'on n'aurait jamais eus sinon, c'était sympa ».

3. « Si on met à mal le tissu associatif, que va-t-il rester ? »
Aux Chiffonniers de la joie, l'annonce gouvernementale est plutôt mal vécue. « Six des quinze salariés sont en contrat aidé. Un renouvellement est prévu fin septembre. Sera-t-il validé ? », s'interroge David Focon, membre de l'équipe morlaisienne des « Chiff », en soulignant que l'association envisageait « de prendre trois autres personnes en emploi aidé car on est débordé ». Le projet est aujourd'hui en stand-by.

Embauchée aux cuisines en janvier 2016, Patricia Stéphan (53 ans) attend de savoir à quelle sauce elle va être mangée. « Il y a danger », glisse-t-elle, occupée à couper les tomates pour le repas de midi des salariés et des bénévoles. « Si on met à mal le tissu associatif, que va-t-il rester ? On est solidaires avec toutes les associations. On ne peut pas accepter de cas par cas, de dérogation ni de consensus mou. On manifestera mardi. Et oui, on peut inverser la tendance », lancent David et Patricia.

4. « Il faudrait trouver 15.000 € pour la remplacer »
À la Maison familiale rurale de Morlaix, deux emplois aidés en fin de contrat n'ont pas été renouvelés fin août. « On l'a appris par mail. C'est brutal et cassant », lâche Bernard Le Roux, le directeur de la MFR, structure associative aux 140 élèves qui emploie 20 personnes. « Ce n'est pas évident, mais on s'est ajusté. Si on nous supprime notre troisième poste fin novembre, ça va devenir très compliqué », constate-t-il, en évoquant Corinne, 46 ans, qui est employé en cuisine. « Je n'avais pas travaillé depuis quelques années. Être ici m'apporte beaucoup. Ça m'a remis le pied à l'étrier », explique la quadragénaire. « Si on veut faire de la qualité, il faut du personnel. Sans elle, la charge de travail sera trop lourde », lâche, de son côté, la maîtresse de maison, Nicole. « Il faudrait trouver 15.000 € pour la remplacer », calcule Bernard Le Roux. Pas gagné...


 

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6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 05:54
Salah Hamouri condamné à trois mois de prison, toujours victime de l'arbitraire d'Israël (AFPS)
Salah Hamouri condamné à trois mois de prison, toujours victime de l’arbitraire d’Israël

http://www.france-palestine.org/Salah-Hamouri-condamne-a-trois-mois-de-prison-toujours-victime-de-l-arbitraire


Salah Hamouri reste en prison ! L’ordre de mise en détention administrative du ministre de la défense a été rejeté par la Cour mais l’acharnement continue : il est condamné, situation totalement inédite, à purger la fin de sa peine précédente, soit trois mois ! Salah Hamouri avait été libéré en décembre 2011 trois mois avant la fin de sa peine de sept ans d’emprisonnement, dans le cadre de l’échange de 1027 prisonniers politiques palestiniens contre le soldat franco-israélien Gilad Shalit.

De plus, le procureur ayant fait appel, l’ordre de détention administrative risque d’être rétabli.

L’émoi suscité par son arrestation sans motif le 23 août et la mobilisation citoyenne qui s’en est suivie a poussé le gouvernement français à intervenir auprès des autorités israéliennes. Cela n’est sans doute pas étranger aux bégaiements d’une « justice » qui n’a rien d’une justice ordinaire mais est clairement politique. Il en faudra plus pour faire renoncer le pouvoir israélien à l’arbitraire et à l’acharnement contre notre concitoyen. Si le rejet de l’ordre de mise en détention administrative est à mettre au compte de la mobilisation citoyenne, la décision invraisemblable prise ce matin doit être condamnée pour ce qu’elle est : une décision inique et de pure circonstance sans le moindre rapport avec des faits. L’État d’Israël n’a rien à reprocher à notre concitoyen, mais il a décidé coûte que coûte que ce défenseur des droits humains devait rester en prison ! Voilà qui en en dit long sur la nature de la justice d’occupation israélienne vis-à-vis des Palestiniens.

Cette situation doit cesser immédiatement. Le gouvernement ne doit pas lâcher prise, et le Président de la République doit se saisir également directement et fermement de la défense de notre concitoyen, exiger le respect de la parole donnée par l’État d’Israël en 2011 et intervenir vigoureusement contre toute velléité de rétablir l’ordre de détention administrative.

À nous tous d’amplifier la mobilisation, de faire connaitre partout l’injustice qui frappe Salah Hamouri. Salah ne doit pas passer un seul jour de plus en prison, ni six mois, ni trois mois !

Le Bureau national de l’Association France Palestine Solidarité
5 septembre 2017

-- 
Association France Palestine Solidarité (AFPS) 
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris 
Tél. : 01 43 72 15 79 
Fax. : 09 56 03 15 79 
Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter

Salah Hamouri condamné à trois mois de prison, toujours victime de l'arbitraire d'Israël (AFPS)
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31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 06:25
Le coup de massue a surpris tout le monde. Le 9 août, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, déclarait que les contrats aidés étaient « coûteux » et « pas efficaces dans la lutte contre le chômage ». Le gouvernement a rapidement mis son plan d'économie drastique à exécution.  Une mesure brutale qui concerne aussi bien les renouvellements que les nouveaux contrats. Les seules exceptions admises étant notamment dans le domaine de l'éducation nationale et pour les adjoints de sécurité. Les premières lueurs d'inquiétude ont commencé à poindre chez les titulaires de ces contrats, réservés aux allocataires du RSA, aux personnes éloignées de l'emploi ou sans formation. Cette année sur le territoire national, la suppression partielle des contrats aidés par le gouvernement peut mettre 150 000 personnes au chômage rien que cette année. Le député communiste du Nord Alain Bruneel a été le premier à l'Assemblée à alerter sur les effets catastrophiques de cette suppression des contrats aidés qui fragilise, pour des économies de bout de chandelle, les plus précaires, les associations et les services publics. 
"Le secteur associatif dans son ensemble n'avait pas besoin de cela, déjà fragilisé financièrement par les baisses récurrentes de subventions de la part des collectivités, qui subissent elles-mêmes les politiques d'austérité de l'Etat. Et cela ne va pas s'arranger avec le choix du gouvernement d'amputer de 13 milliards d'euros le budget des communes. Or, les associations portent des projets vitaux pour les habitants et les territoires, déjà déstabilisés par l'affaiblissement des services publics... Même si ces contrats aidés sont loin d'être la panacée - nous, les communistes, nous nous battons pour des emplois durables - force est de constater que ces contrats jouent un rôle important dans de très nombreuses associations et au service de beaucoup de services publics. Et en particulier l'école". (ALAIN BRUNEEL, député communiste, L'Humanité - 21 août)
20 000 contrats aidés devraient être supprimés dans l'éducation nationale, non remplacés évidemment par des emplois de plein droit, mieux rémunérés. 
A Diwan Morlaix, c'est le poste d'ATSEM de maternelle, en charge de dizaines d'enfants et des temps de cantine, qui se voit non renouvelé. Pour une association comme Diwan, qui oeuvre avec la filière publique ou privée bilingue pour le renouvellement des locuteurs du breton, cette mesure expéditive de Macron et de la boursicoteuse de Danone Muriel Pénicault, est un vrai coup de massue. Nous soutenons pleinement le combat de l'association DIWAN pour rétablir ces contrats aidés, et en particulier celui de notre amie ATSEM à Diwan, Kristell, qui s'est engagée l'année précédente sur une démarche de reconversion, d'apprentissage sur un an de la langue bretonne, et à qui l'on avait promis le financement d'une préparation du CAP Petite Enfance.
Avec la suppression des contrats aidés, c'est aussi des voies d'accès vers la formation, la reconversion et l'emploi plus durable qui "sautent".  
Ismaël Dupont.      
La rentrée à l'école Diwan n'aura pas lieu lundi. En effet, un des quatre postes de type contrats aidés ne sera pas renouvelé. Lise Boulbennec, présidente de l'AEP et les parents d'élèves sont inquiets. En raison de la non-reconduction d'un des quatre postes de type contrat aidés, l'association d'éducation populaire qui a en charge la gestion de l'école Diwan de Morlaix se retrouve face à une situation critique. Une assemblée générale extraordinaire a regroupé plus de 30 représentants des familles mardi soir, dans les locaux de l'école, rue de La Cordelière. « Des postes indispensables » La présidente Lise Boulbennec a présenté la situation en rappelant que les postes concernés sont « indispensables au bon fonctionnement » de l'établissement scolaire. Les responsable de l'APE ont rencontré jeudi dernier la députée Sandrine Le Feur. Lise Boulbennec a signalé que « celle-ci nous a confirmé la démarche du gouvernement tendant à réduire l'enveloppe budgétaire attribuée aux contrats aidés et même à disparaître en 2019 mais a laissé entendre que le monde associatif n'était pas ciblé en priorité mais plutôt le domaine privé ». Les parents Diwan dénoncent cette situation arbitraire et demandent soit le maintien du poste contrat aidé, soit la possibilité de disposer d'une autre type de financement. Il a été dit au cours de cette réunion : « Il faut repenser la loi Notre ». « Diwan n'a jamais abusé des contrats aidés ! » « On le savait depuis longtemps que cette situation n'était pas pérenne ! ». La décision a été prise de ne pas organiser la rentrée lundi mais de manifester à Morlaix à 9 h devant la mairie pour aller jusqu'à la sous-préfecture. Ils participeront aussi à la manifestation samedi, à Quimper.

La rentrée à l'école Diwan n'aura pas lieu lundi. En effet, un des quatre postes de type contrats aidés ne sera pas renouvelé. Lise Boulbennec, présidente de l'AEP et les parents d'élèves sont inquiets. En raison de la non-reconduction d'un des quatre postes de type contrat aidés, l'association d'éducation populaire qui a en charge la gestion de l'école Diwan de Morlaix se retrouve face à une situation critique. Une assemblée générale extraordinaire a regroupé plus de 30 représentants des familles mardi soir, dans les locaux de l'école, rue de La Cordelière. « Des postes indispensables » La présidente Lise Boulbennec a présenté la situation en rappelant que les postes concernés sont « indispensables au bon fonctionnement » de l'établissement scolaire. Les responsable de l'APE ont rencontré jeudi dernier la députée Sandrine Le Feur. Lise Boulbennec a signalé que « celle-ci nous a confirmé la démarche du gouvernement tendant à réduire l'enveloppe budgétaire attribuée aux contrats aidés et même à disparaître en 2019 mais a laissé entendre que le monde associatif n'était pas ciblé en priorité mais plutôt le domaine privé ». Les parents Diwan dénoncent cette situation arbitraire et demandent soit le maintien du poste contrat aidé, soit la possibilité de disposer d'une autre type de financement. Il a été dit au cours de cette réunion : « Il faut repenser la loi Notre ». « Diwan n'a jamais abusé des contrats aidés ! » « On le savait depuis longtemps que cette situation n'était pas pérenne ! ». La décision a été prise de ne pas organiser la rentrée lundi mais de manifester à Morlaix à 9 h devant la mairie pour aller jusqu'à la sous-préfecture. Ils participeront aussi à la manifestation samedi, à Quimper.

La rentrée à l'école Diwan n'aura pas lieu lundi. En effet, un des quatre postes de type contrats aidés ne sera pas renouvelé. Lise Boulbennec, présidente de l'AEP et les parents d'élèves sont inquiets. 

En raison de la non-reconduction d'un des quatre postes de type contrat aidés, l'association d'éducation populaire qui a en charge la gestion de l'école Diwan de Morlaix se retrouve face à une situation critique. Une assemblée générale extraordinaire a regroupé plus de 30 représentants des familles mardi soir, dans les locaux de l'école, rue de La Cordelière.

« Des postes indispensables »


La présidente Lise Boulbennec a présenté la situation en rappelant que les postes concernés sont « indispensables au bon fonctionnement » de l'établissement scolaire. Les responsable de l'APE ont rencontré jeudi dernier la députée Sandrine Le Feur. Lise Boulbennec a signalé que « celle-ci nous a confirmé la démarche du gouvernement tendant à réduire l'enveloppe budgétaire attribuée aux contrats aidés et même à disparaître en 2019 mais a laissé entendre que le monde associatif n'était pas ciblé en priorité mais plutôt le domaine privé ». Les parents Diwan dénoncent cette situation arbitraire et demandent soit le maintien du poste contrat aidé, soit la possibilité de disposer d'une autre type de financement. Il a été dit au cours de cette réunion : « Il faut repenser la loi Notre ». « Diwan n'a jamais abusé des contrats aidés ! » « On le savait depuis longtemps que cette situation n'était pas pérenne ! ». La décision a été prise de ne pas organiser la rentrée lundi mais de manifester à Morlaix à 9 h devant la mairie pour aller jusqu'à la sous-préfecture. Ils participeront aussi à la manifestation samedi, à Quimper.
 

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30 août 2017 3 30 /08 /août /2017 12:27
 
Nous avons appris ce week-end avec douleur le décès de René Saout, militant syndical, agent de Morlaix-Communauté du service des déchets, élu du personnel CGT. 
 
Cette nouvelle nous remplit de peine et nous tenons à rendre hommage à René Saout, un homme chaleureux, un homme de cœur, bon vivant et prêt à combattre sans relâche, dans un esprit ouvert et de camaraderie, au service du service public et des salariés. 
 
Nous avons eu des relations régulières avec René pour discuter de la gestion des personnels et services publics de Morlaix-Communauté.
 
Après les rassemblements syndicaux, il participait tous les ans aux fêtes du Viaduc, la fête de la section PCF Morlaix le 1er mai, y amenant sa bonne humeur, ses interventions passionnées parfois. 
 
Récemment, sans être adhérent au PCF, René avait tenu à faire partie du comité de soutien à  Ismaël Dupont et Muriel Grimardias, les candidats PCF-Front de Gauche aux Législatives de juin 2017 dans la circonscription de Morlaix.
 
Plusieurs de nos adhérents ont été très proches de lui dans leurs activités syndicales et ont le cœur lourd aujourd'hui.  
 
Nous exprimons notre solidarité et notre chagrin à sa famille, à ses amis, à ses camarades durement éprouvés par son décès et notre reconnaissance à René Saout pour son investissement au service de ses idéaux de justice sociale, du service public et des personnels de Morlaix-Communauté. 
 
René est parti bien trop tôt. Nul doute qu'il aurait été un des piliers de la mobilisation contre la loi travail les semaines à venir. 
 
Un dernier hommage sera rendu à René Saout au crématorium de Saint-Thégonnec à 11h le jeudi 31 août. 
 
La section PCF du pays de Morlaix  
 
Le 29 août 2017
René Saout au centre avec la délégation de la CGT à la fête du Viaduc: Julien Tanguy et Philippe Mora

René Saout au centre avec la délégation de la CGT à la fête du Viaduc: Julien Tanguy et Philippe Mora

René Saout lors d'une manifestation contre la loi El Khomri

René Saout lors d'une manifestation contre la loi El Khomri

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30 août 2017 3 30 /08 /août /2017 12:27
La Macronaise de Paul Dagorn!

A apprendre pour la manif du 12 septembre, et compléter si le coeur vous en dit, ce début de Marseillaise adapté en Macronaise de notre voisin et ami Paul Dagorn. 

 

Macron et Philippe nous éner-er-vent 

Avec leurs ordonnances bidons

Nous les contesterons sans trève

Dans toutes nos manifestations 

Dans toutes nos manifes-es-tations

 

Et sans faiblir dans nos batailles

Quand ils favorisent les patrons

Avec cette nouvelle loi Travail

Tous ensemble nous la combattrons

 

Ensemble, citoyens, luttons main dans la main

Macron, Macron, ton imposture

Aura... sa punition! 

 

 

 

 

 

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30 août 2017 3 30 /08 /août /2017 06:00
Le coup de massue a surpris tout le monde. Le 9 août, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, déclarait que les contrats aidés étaient « coûteux » et « pas efficaces dans la lutte contre le chômage ». Le gouvernement a rapidement mis son plan d'économie drastique à exécution.  Une mesure brutale qui concerne aussi bien les renouvellements que les nouveaux contrats. Les seules exceptions admises étant notamment dans le domaine de l'éducation nationale et pour les adjoints de sécurité. Les premières lueurs d'inquiétude ont commencé à poindre chez les titulaires de ces contrats, réservés aux allocataires du RSA, aux personnes éloignées de l'emploi ou sans formation. Cette année sur le territoire national, la suppression partielle des contrats aidés par le gouvernement peut mettre 150 000 personnes au chômage rien que cette année. Le député communiste du Nord Alain Bruneel a été le premier à l'Assemblée à alerter sur les effets catastrophiques de cette suppression des contrats aidés qui fragilise, pour des économies de bout de chandelle, les plus précaires, les associations et les services publics. 
"Le secteur associatif dans son ensemble n'avait pas besoin de cela, déjà fragilisé financièrement par les baisses récurrentes de subventions de la part des collectivités, qui subissent elles-mêmes les politiques d'austérité de l'Etat. Et cela ne va pas s'arranger avec le choix du gouvernement d'amputer de 13 milliards d'euros le budget des communes. Or, les associations portent des projets vitaux pour les habitants et les territoires, déjà déstabilisés par l'affaiblissement des services publics... Même si ces contrats aidés sont loin d'être la panacée - nous, les communistes, nous nous battons pour des emplois durables - force est de constater que ces contrats jouent un rôle important dans de très nombreuses associations et au service de beaucoup de services publics. Et en particulier l'école". (ALAIN BRUNEEL, député communiste, L'Humanité - 21 août)
20 000 contrats aidés devraient être supprimés dans l'éducation nationale, non remplacés évidemment par des emplois de plein droit, mieux rémunérés. 
A Diwan Morlaix, c'est le poste d'ATSEM de maternelle, en charge de dizaines d'enfants et des temps de cantine, qui se voit non renouvelé. Pour une association comme Diwan, qui oeuvre avec la filière publique ou privée bilingue pour le renouvellement des locuteurs du breton, cette mesure expéditive de Macron et de la boursicoteuse de Danone Muriel Pénicault, est un vrai coup de massue. Nous soutenons pleinement le combat de l'association DIWAN pour rétablir ces contrats aidés, et en particulier celui de notre amie ATSEM à Diwan, Kristell, qui s'est engagée l'année précédente sur une démarche de reconversion, d'apprentissage sur un an de la langue bretonne, et à qui l'on avait promis le financement d'une préparation du CAP Petite Enfance.
Avec la suppression des contrats aidés, c'est aussi des voies d'accès vers la formation, la reconversion et l'emploi plus durable qui "sautent".  
Ismaël Dupont.      
Contrat aidé: Diwan risque gros (Le Télégramme, 30 août 2017)

L'an passé, les écoles Diwan employaient 137 personnels en contrats aidés. Le gel du dispositif ? Le réseau ne peut l'imaginer, pas plus que s'y résoudre. Un rassemblement est prévu à Quimper, samedi à 10 h 30.

Dans cette histoire du gel des contrats aidés, certains risquent de payer un plus lourd tribut que d'autres. On pense au monde associatif, au secteur de la santé ou encore à l'éducation. Et dans ce dernier domaine, les écoles Diwan semblent occuper une place particulièrement fragile. L'an passé 4.272 élèves étaient scolarisés au sein des 42 écoles, dix collèges et du lycée appartenant au réseau. Comme au sein des autres établissements, du personnel est embauché pour s'occuper de la garderie, de la cantine, du ménage ou assurer un rôle d'Atsem (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles). « L'an passé, le réseau employait 200 personnels non enseignants dont 137 en contrats aidés », précise Anna Vari Chapalain, directrice de Diwan Breizh. Il s'agit ici, rappelons-le, de contrats d'un an, renouvelables une fois et aidé par l'État, à hauteur de 60-70 % dans la majorité des cas.

 

52 contrats maintenus

 

Et voilà que, patatras, en plein été, le gouvernement annonce le gel du dispositif. Un gel effectif dès le 9 août. À partir de cette date, il n'était plus possible de renouveler un contrat arrivant à échéance et encore moins d'en signer un nouveau. Ne restent alors que les contrats en cours. « Sur les 137 contrats que nous avions, à l'heure où je vous parle, (hier, NDLR) 44 sont refusés, 18 sont en attente et 29 en danger, puisqu'ils arrivent bientôt à échéance », poursuit la directrice. Au bilan, ce ne sont donc que 52 postes en contrats aidés qui sont pour l'heure assurés d'être maintenus au sein du réseau. « Évidemment, certains de nos établissements sont en danger, comme ces écoles à deux classes dans lesquelles les deux contrats aidés ont été refusés ».

Difficulté supplémentaire

 

Rappelons également que ces personnels sont embauchés par les AEP (Association d'éducation populaire) de chaque école, elles-mêmes gérées par des parents bénévoles. Ce qui ajoute à la difficulté. Ces parents bénévoles se retrouvent aujourd'hui, avec des salariés dont le contrat aidé est arrivé à échéance. S'ils veulent conserver cet employé, ils devront désormais prendre en charge les 60-70 % du salaire, autrefois assuré par l'État. Soit, plusieurs milliers d'euros à chaque fois, que les AEP sont loin de toutes avoir. Bref, il va falloir en vendre des crêpes.

Des arbitrages à revoir

 

« Contrairement à la filière bilingue du public, on ne perçoit pas le forfait scolaire de la part des communes de résidence des enfants. Il faudrait faire en sorte que ces communes soient tenues de participer au fonctionnement de nos écoles, explique Anna Vari Chapalain, qui rajoute, si c'était le cas, on pourrait plus facilement pérenniser nos emplois. Mais, pour l'heure, nous mettons toute notre énergie dans le maintien de ces contrats aidés. On demande le réexamen de ces arbitrages et la révision de ces décisions ». Dans l'attente et afin d'appuyer ces demandes, Diwan Breizh organise un rassemblement samedi à Quimper, à 10 h 30, Place de la Résistance.

Hervé Corre, Le Télégramme

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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 09:08
photo Le Télégramme - l'actuelle médiathèque des Ailes du Temps à Morlaix, rue Gambetta

photo Le Télégramme - l'actuelle médiathèque des Ailes du Temps à Morlaix, rue Gambetta

Tribune de l'opposition pour le Morlaix Mag de rentrée de septembre 2017: "Les commissions doivent être le lieu d'un vrai travail, d'échange, de présentation des projets en cours... Elles ne sont souvent qu'une prélecture des délibérations prêtes pour atterrir en conseil municipal".

Là, ça n'a même pas été même le cas: au dernier conseil municipal de Morlaix du 6 juillet 2017 est passée une demande de subvention pour un transfert de la bibliothèque des Ailes du Temps qui n'a pas fait l'objet d'un débat en commission culture et sur laquelle la majorité a refusé de nous apporter plus d'informations sur le lieu envisagé ou choisi pour accueillir la potentielle nouvelle bibliothèque des Ailes du Temps en Commission Urbanisme et en Conseil Municipal.  

Voici ce que retenait le Télégramme du débat du Conseil Municipal sur ce point le 7 juillet dernier: 

Conseil municipal. Skate-park, Ehpad et médiathèque à l'ordre du jour (Sophie Prévost, Le Télégramme - 7 juillet 2017) 

La future médiathèque, ou « troisième lieu ».Une demande de subvention de 600.000 € pour la future médiathèque les Ailes du temps, formulée dans le cadre du contrat de territoire 2015-2020, a valu là encore des questions. « Je suis surpris d'une somme aussi modeste, d'autant qu'on ne sait pas ce qui va se passer », s'interrogent Jean-Pierre Cloarec et Ismaël Dupont. Pour Agnès Le Brun, il s'agit « de mettre toutes les chances de son côté », pour avoir le temps de préparer un outil du futur, bibliothèque et lieu de vie, qu'elle appelle « troisième lieu ». « Si achat il y a, il faut négocier. Nous visitons actuellement plusieurs lieux, mais il n'est pas utile de faire monter la sauce publiquement », a répondu le maire.    

J'ai beaucoup argumenté de mon côté sur la nécessité de réfléchir de manière collective, avec l'opposition, au nouveau lieu d'implantation, et sur le budget de l'opération de création d'une nouvelle médiathèque qui semblait insuffisant. 

Nous n'avons obtenu aucune information sérieuse en Conseil Municipal ni après pendant l'été sur le projet de la majorité, sur le lieu d'emplacement du nouvel espace médiathèque en centre-ville, sur la destinée future de l'actuelle bâtiment des Ailes du Temps, rue Gambetta.  

Nous apprenons aujourd'hui en lisant la tribune de la majorité dans le Morlaix Mag que tout est déjà bouclé sans que rien n'ait été partagé, dans l'information ou la discussion, avec les élus d'opposition, y compris et surtout les élus de la Commission Culture, Jean-Philippe Bapcérès et moi-même: 

"Là aussi, 2017 a été une année déterminante. L'acquisition d'un nouveau bâtiment pour y installer une bibliothèque nouvelle génération a été signée juste avant l'été et deviendra un lieu de vie culturelle qui remplacera les Ailes du Temps, installés à un endroit peu commode". 

Juste avant l'été... Faut-il comprendre avant le Conseil Municipal du 6 juillet? Et aucune information ne nous aurait été transmise, aux personnels, aux élus d'opposition? C'est proprement hallucinant!  

Nous avons constamment plaidé depuis que nous avons été élus en avril 2014 pour qu'on se penche rapidement sur le chantier d'une nouvelle médiathèque, d'un déménagement des Ailes du Temps, mais aussi pour qu'on construise ensemble, dans la concertation avec les personnels, en prenant un temps de réflexion collective, de comparaison des pratiques et des équipements, un nouveau projet de médiathèque durable et cohérent. 

Nous sommes aujourd'hui stupéfaits et très en colère que tout se construire en catimini et en écartant totalement l'opposition, les commissions municipales, de l'information et du processus de construction des projets et des décisions. 

C'est une nouvelle fois la politique du fait accompli, la marginalisation totale de l'opposition dont les droits à l'information et à la discussion en amont des décisions sont bafoués, comme pour le passage au Menu Unique en février 2016. 

Pourtant, nous n'avons pas été indifférents loin de là à cette question, que nous avons soulevé à plusieurs reprises de manière régulière, notamment moi en débats sur le budget, depuis 2014, écrivant même un voeu sur ce sujet en mai 2017 (voir ensuite). 

A croire qu'on est puni de trop s'intéresser aux questions qui intéressent la vie quotidienne des Morlaisiens. Circulez, il n'y a rien à voir, rien à discuter! 

Ismaël Dupont, élu PCF-Front de Gauche à Morlaix

Membre de la Commission Culture.     

  

Question orale de l'opposition municipale : Jean-Philippe Bapcérès, Elisabeth Binaisse, Jean-Pierre Cloarec, Ismaël Dupont, Hervé Gouédard, Sarah Noll, Valérie Scattolin, Jean-Paul Vermot
 
Rapporteur : Ismaël Dupont
 
Conseil Municipal du jeudi 11 Mai 2017 
 
Préserver et développer l'attractivité des bibliothèques de Morlaix : Serait-il possible de créer un groupe de travail sur cette question avec l'opposition ?
 
En 2016, les bibliothèques de Morlaix enregistrent une baisse de recette de -10,2 % (-1054 €) et une baisse du nombre d'emprunteurs de 6 %. Le nombre d'adhérents actifs ayant emprunté au moins un livre dans l'année est en baisse continue depuis une décennie, en diminution de 42 % depuis 12 ans. Le nombre d'emprunteurs dans les bibliothèques se réduit aussi sur le plan national, mais dans des proportions moins élevées. Cette baisse touche tout particulièrement les 15-24 ans, ce qui est un peut inquiétant. 10 % seulement des Morlaisiens empruntent dans les bibliothèques de la ville, contre 13 % dans les villes d'une population comparable.
 
Et pourtant, Morlaix est une ville où le livre et la culture sont parties prenantes de l'identité du territoire, de la vie quotidienne et des besoins des habitants. Et pourtant, de nombreuses initiatives à contenu culturel de qualité et de promotion de la lecture publique auprès des adultes et des enfants sont organisées par les personnels des bibliothèques de la ville de Morlaix, et leur directeur, M. Peltier, dont les compétences et le dévouement sont reconnus.
 
Nous regrettons que le budget de fonctionnement des bibliothèques ait été amputé de 16 000 euros en 2009 et réduit encore de 6,5 % en 2016. Le budget actuel, de 83 000€, consacré à la location des murs de La Boissière, aux acquisitions, aux équipements, n'a sans doute pas l'ambition suffisante pour relancer les bibliothèques-médiathèques de Morlaix compte tenu de la concurrence des médiathèques de St Martin et Plourin-les-Morlaix, notamment, et de la tendance générale à la réduction de la fréquentation des bibliothèques. Renforcer l'offre documentaire et travailler sur le cadre de présentation des documents est important si l'on veut susciter une nouvelle demande de fréquentation des bibliothèques.
 
Plus grave encore, le poste de responsable de la section jeunesse reste vacant depuis septembre 2016, et aucun recrutement n'a été lancé depuis. Comment peut-on reconquérir les publics si le travail de médiation et l'amplitude des horaires d'ouverture est entravé par le manque de personnels ?
 
L'ouverture d'un nouveau site internet des bibliothèques de Morlaix peut contribuer à leur redonner de l'attractivité. Il y aurait aussi probablement des choses à améliorer et à repenser au niveau de la mise en réseau et de la complémentarité des bibliothèques de la ville, de la mise en réseau avec les bibliothèques des communes voisines, des facilités pour rendre les documents, de la définition des horaires d'ouverture : la journée continue le samedi serait sans doute plus judicieuse que le vendredi. Évidemment, plus de facilités et de services accordés aux lecteurs, cela veut dire aussi souvent plus de moyens à allouer en terme de personnels.
 
Mais le problème le plus important reste la localisation inadaptée et le vieillissement des locaux de la médiathèque des Ailes du Temps, posant des problèmes de stationnement, inadapté à l'accueil des publics handicapés, des personnes âgées, des femmes enceintes, des parents avec des nourrissons, etc.
 
Il nous semble essentiel de construire très vite un projet clair et innovant de nouvelle médiathèque pour Morlaix, avec un équipement moderne et accueillant, offrant des nouveaux services, en adéquation avec les nouvelles pratiques et attentes de la population, notamment des jeunes. Ce serait un équipement essentiel pour la vie quotidienne des Morlaisiens et les pratiques culturelles à Morlaix.
 
Presque toutes les villes du Finistère comptant entre 10 000 et 20 000 habitants ont investi ces dix dernières années dans des médiathèques modernes, ce qui leur a permis d'accroître leur fréquentation
 
Quel est le projet de la majorité pour relancer la fréquentation des bibliothèques de Morlaix et quel calendrier et moyens se donne t-on pour envisager la création d'une nouvelle médiathèque modernisée, plus attractive et accessible ? Avez-vous associé les personnels des bibliothèques à la réflexion ou prévu de le faire ? Serait-il possible de créer un groupe de travail sur cette question avec des représentants de l'opposition et des personnels?
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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 08:32

Voilà qui devrait fragiliser la décision politicienne prise sans débat en Conseil Municipal et sans consultation de la Commission Enseignement et des parents d'élève prise par Agnès Le Brun et sa majorité début 2016 de supprimer les plats de substitution dans les cantines des écoles publiques et de faire du plat unique (entrée et plat de résistance, avec viande presque tout le temps et avec porc certains jours) la norme pour les enfants des écoles publiques à Morlaix, poussant certaines familles à ne pas inscrire leurs enfants à la cantine certains jours, ou certains enfants à ne pas manger tout à fait à leur faim certains jours. 

Créant un sentiment de stigmatisation chez beaucoup de familles d'origine africaine ou maghrébine, de culture musulmane. 

Alors qu'il n'y avait aucun débat sur les plats de substitution (une omelette ou du poisson pour les enfants végétariens et les enfants ne mangeant pas de porc) auparavant chez les parents. 

Décision prise par Agnès Le Brun, maire Les Républicains de Morlaix, avant la campagne des primaires de la Droite et qu'elle soit nommée porte-parole de Sarkozy pour les questions d'éducation. Une mesure qui a plongé dans l'incompréhension et l'embarras beaucoup de familles de culture musulmane ou simplement de régime culturel alimentaire sans porc, mais aussi des familles et des enfants végétariens. Une mesure visant quelque part à montrer que la laïcité aurait un problème avec les enfants d'origine musulmane, comme si la laïcité de l'école supposait que tous mangent la même chose, que tous mangent du porc. Laïcité d'exclusion, contre laïcité de tolérance et d'intégration.

Il est intéressant que la décision du tribunal administratif reprenne des arguments que nous invoquions à l'époque. Voilà qui devrait relancer le débat et notre mobilisation pour des cantines scolaires publiques maternelles et primaires, qui, comme dans le secondaire, au collège et au lycée, comme à l'école privée, accueillent la différence.   

Voir les positions que j'avais prise, en tant qu'élu d'opposition Front de Gauche membre de la Commission Enseignement du Conseil Municipal de Morlaix, début 2016, avec les autres élus d'opposition, et l'association des parents d'élèves des écoles publiques, devenue Amicale Laïque des écoles publiques de Morlaix, qui allaient tout à fait à l'encontre de cette mesure compliquant la vie des familles et des enfants pour rien, sinon un affichage laissant entendre que la République aurait des problèmes avec ses citoyens de culture musulmane.  

Pendant des mois, nous nous sommes battus contre cette décision injuste et intolérante qui créait un problème là où il n'y en avait pas, avec des arguments voisins de ceux du tribunal qui casse aujourd'hui la décision du maire de droite de Châlon-sur-Saône. 

Ismaël Dupont, élu d'opposition  PCF-Front de Gauche à Morlaix et Morlaix-Communauté

le 29 août 2017 

Menu unique dans les cantines scolaires de Morlaix: point de vue

Menu unique à Morlaix : "la majorité s'accroche à son bout de viande" (Le Télégramme)

Passage au menu unique à Morlaix dans les cantines scolaires: lettre de l'opposition à Agnès Le Brun et aux élus de la majorité, particulièrement ceux de la Commission Enseignement

Passage au menu unique dans les cantines scolaires de Morlaix avec suppression des adaptations pour les régimes sans porc et végétariens: intervention de Sébastien Portier pour les parents d'élèves de l'école Gambetta le 5 février devant la mairie

Passage au menu unique: Lettre des associations de parents d'élèves des écoles publiques de Morlaix au maire, Agnès Le Brun

Menu unique: 200 personnes devant la mairie de Morlaix le vendredi 5 février pour protester contre la décision de la droite morlaisienne (Le Télégramme et le Ouest-France)

Menus des cantines scolaires: avis de l'observatoire de la laïcité

Agnès Le Brun, trop c'est trop!

Chalon-sur-Saône: la suppression des menus sans porc à la cantine décidée par un maire de droite en 2015 annulée... Et à Morlaix?

Le Télégramme, 29 août: 

 

La justice a annulé, hier, la suppression, par la municipalité de Chalon-sur-Saône, des menus sans porc dans les cantines scolaires. Une décision qui fragilise les dispositions similaires adoptées ailleurs en France. 

C'est un jugement qui risque de faire polémique. Sans trancher la question sur un plan religieux, la justice a retoqué, hier, la décision municipale de ne plus servir de menus de substitution au porc dans les cantines de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). La commune, par la voix de son avocat, a d'ores et déjà annoncé vouloir faire appel du jugement. Les élus de Chalon-sur-Saône avaient voté, en septembre 2015, une délibération mettant fin à la distribution de menus de substitution au porc dans les restaurants scolaires. La décision du maire LR, Gilles Platret, avait déclenché une controverse jusque dans son propre camp. Hier, le tribunal administratif de Dijon a estimé que cette décision méconnaissait « l'intérêt supérieur de l'enfant ». Le juge souligne, toutefois, qu'il ne prend « aucune position de principe à caractère général » et qu'il n'a pas examiné l'argument de la violation de la liberté de conscience et de culte, soulevé par la Ligue de défense judiciaire des musulmans, l'association à l'origine du recours contre la délibération municipale. Maître Jean-Baptiste Jacquenet-Poillot, l'avocat de la partie requérante, pense avoir désormais « un maximum de chances » de gagner contre la « vingtaine » de décisions similaires prises ailleurs en France. Pour sa part, le Rassemblement des musulmans de France s'est réjoui du jugement du tribunal.

« Fichier religieux »


Dans son jugement, la juridiction avance trois arguments principaux : ces menus étaient proposés depuis 1984 « sans jamais faire débat » ; la Ville n'a pas motivé sa décision par une contrainte technique ou financière ; et elle n'a pas « démontré l'impossibilité d'une méthode alternative pour éviter que les enfants ne soient fichés ou regroupés selon leurs choix » alimentaires. Un « fichier » à caractère « religieux », selon Gilles Platret, auquel sa mesure aurait permis de mettre fin. « Pas un enfant n'est sorti des cantines de Chalon en ayant faim », avait-il fait valoir.
 

Le Télégramme, 29 août 2017

Chalon-sur-Saône: la suppression des menus sans porc à la cantine décidée par un maire de droite en 2015 annulée... Et à Morlaix?
DISCRIMINATIONS
Chalon-sur-Saône : la justice annule la fin des menus sans porc dans les cantines
Par LIBERATION, avec AFP   (mis à jour à )

Visant les élèves musulmans au nom de la «laïcité», cette décision du maire LR Gilles Platret avait mis fin à une pratique ancienne qui n'avait jusqu'alors jamais suscité le débat.

Le tribunal administratif de Dijon a annulé ce lundi la décision de la ville de Chalon-sur-Saône qui avait supprimé depuis 2015 les menus de substitution au porc dans les cantines scolaires. Le tribunal a estimé dans son jugement (à lire ici) que «cette décision n’avait pas accordé, au sens de la convention internationale relative aux droits de l’enfant, une attention primordiale à l’intérêt des enfants». «Il s’est ainsi prononcé, sans prendre aucune position de principe à caractère général, au regard du seul cas particulier des cantines scolaires de Chalon-sur-Saône», précise le tribunal dans un communiqué.

Le conseil municipal de Chalon-sur-Saône avait voté en septembre 2015, à une large majorité, une délibération mettant fin à la distribution de menus de substitution au porc dans les restaurants scolaires, servis dans cette commune depuis 1984.

Cette mesure avait auparavant fait l'objet d'un recours en référé de la Ligue de défense judiciaire des musulmans en août 2015, recours qui avait été rejeté par le tribunal administratif de Dijon, lequel avait estimé qu'il n'y avait pas d'urgence à statuer. Ce qu'il a donc fini par faire deux ans plus tard.

A l'époque, le maire LR de la commune, Gilles Platret, s'était réjoui d'une«première victoire pour la laïcité».

Son tweet est donc démenti ce lundi par la justice.

Vendredi, le rapporteur public s’était prononcé pour l’annulation de la décision, estimant que cette mesure «a mis fin à une pratique ancienne et durable qui jusqu’ici n’avait pas fait débat».

LIBERATION avec AFP

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22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 06:52
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21 août 2017 1 21 /08 /août /2017 09:18
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Notre camarade Olivier Le Sann à la fête de l'oignon. Avec des tresses présentes à la fête de l'Huma chaque année sur le stand du Finistère.  

Photos Jean-Yves Salaun. 

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