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26 mai 2018 6 26 /05 /mai /2018 07:07
Les représentants de quinze associations politiques, syndicales et associatives appellent à la mobilisation, samedi. |

Les représentants de quinze associations politiques, syndicales et associatives appellent à la mobilisation, samedi. |

Une quinzaine d’organisations du pays de Morlaix défileront samedi matin, pour « faire reculer » Emmanuel Macron.

Politiques, syndicales ou associatives, une quinzaine d’organisations du pays de Morlaix (*) participeront à la manifestation du samedi 26 mai, organisée un peu partout en France pour « faire reculer » Emmanuel Macron, annoncent les porte-parole du mouvement morlaisien.

Le départ sera donné à 10 h 30 depuis la gare de Morlaix. Le défilé descendra par la rue Gambetta et fera un tour en ville avant de rejoindre l’entrée du centre hospitalier, rue de Brest.

SNCF, hôpital et migrants

« Nous avons choisi trois points forts : le mouvement de la SNCF, les problèmes hospitaliers, et la question des migrants. »

Des prises de parole auront lieu à la gare, devant la permanence de Sandrine Le Feur, députée LREM, et rue de Brest. La manifestation se terminera par un pique-nique. « Venez aussi avec vos instruments de musique ! »

(*)CGT, FSU, Sud-Solidaires, EELV, Ensemble, France insoumise, Génération. s, NPA, PCF, Comité de défense du centre hospitalier de Morlaix, Comité de chômeurs et Solidaires du pays de Morlaix, Mouvement de la Paix, collectifs stop TAFTA-CETA, Stop Linky.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-une-maree-populaire-de-la-gare-l-hopital-5781690

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26 mai 2018 6 26 /05 /mai /2018 07:07
A Morlaix, la Marée Populaire du samedi 26 mai entre la Gare et l'Hôpital à partir de 10h30: Pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité, contre la politique de Macron, soyons nombreux à nous mobiliser!
Pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité

Pour soutenir les cheminots et la SNCF, l'hôpital de Morlaix, une politique d'accueil vis-à-vis des réfugiés

Marée populaire
Samedi 26 mai 
10h30 à la gare de Morlaix

La CGT, la FSU, Sud-Solidaires

EELV, Ensemble, France Insoumise, Génération.s, NPA, PCF

Le Comité de défense du centre hospitalier de Morlaix, le Comité Chômeurs et Solidaires du pays de Morlaix, le Mouvement de la Paix, le collectif stop TAFTA-CETA, Stop Linky

Appellent l'ensemble des citoyens qui veulent combattre la politique de Macron et promouvoir une autre politique, au service de l'égalité, de la justice sociale, de la solidarité, 

A manifester au départ de la gare de Morlaix, à 10h30 

Avec défilé entre 11h et 12h jusqu'à l'hôpital de Morlaix, entrée rue de Brest

En passant par la permanence de la députée En marche

Avec une chaussure droite - hommage aux députés godillots de Macron

Des sous pour la tirelire et la caisse de solidarité des cheminots grévistes 

De la bonne humeur, de la combativité

Des chansons

Des instruments de musique

Pique-nique (non fourni) devant l'hôpital rue de Brest  

PRISES DE PAROLE DEVANT LA GARE DE MORLAIX (CHEMINOTS EN LUTTE ET PRISE DE PAROLE UNITAIRE), LA PERMANENCE DE LA DEPUTEE SANDRINE LE FEUR (DEFENSEURS DU DROIT D'ASILE ET DES DROITS DES MIGRANTS ET REFUGIES, L'ENTREE DE L'HOPITAL RUE DE BREST (COMITE DE DEFENSE DE L'HOPITAL, DIFFERENTES LUTTES). 

 

 

A Morlaix, le PCF a pris l'initiative de proposer aux organisations politiques, syndicales, associatives signataires de l'appel présentes sur le territoire à une réunion de préparation le mardi 22 mai à 17h dans ses locaux. France Insoumise, le NPA, Génération.s, EELV, Ensemble, le PCF, la FSU, SUD, la CGT, le comité Stop-Tafta-Ceta, le Mouvement de la Paix, le Comité de défense du centre hospitalier public de Morlaix étaient représentés à cette réunion unitaire. 

Pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité,

Marée populaire le samedi 26 mai

Un constat s’impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le  Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d’austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l’entrée de l’université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l’information, introduction de l’état d’urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l'égalité femmes-hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international. La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les restructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s’en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s’il l’emporte, casser tout esprit de résistance.

 

Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d’action, grèves, occupation d’universités, manifestations… Il appartient évidemment aux organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d’action. Chacune d’entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu, où l’inégalité de traitement des territoires serait la règle, où l’accès à l’université serait de plus en plus réduit, où les lanceuses et lanceurs d’alerte et journalistes seraient bâillonnés, où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la financeoù le logement, les HLM et les locataires seraient marchandises, où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l’enjeu.

 

Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu’il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s’épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s’agit maintenant d’aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d’affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.

 

Dans le respect de nos champs d’interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen. Partout en France organisons le samedi 26 mai une marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité. 

 Signataires :

 Alternative et autogestion
 Alternative Libertaire
 APEIS
 ATTAC
 Climat social
 Collectif des Associations Citoyennes
 Collectif National pour les Droits des Femmes
 Collectif La Fête à Macron
 Confédération Générale du Travail
 Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternités de proximité
 Convergence nationale de défense des services publics
 DIDF
 DIEM25
 Droit au Logement
 Ecologie sociale
 Europe Ecologie Les Verts
 Les Effronté.e.s
 Ensemble !
 Femmes Egalité
 Fondation Copernic
 France Insoumise
 Gauche Démocratique et Sociale
 Génération.s
 MJCF
 Mouvement Ecolo
 Mouvement National des Chômeurs et Précaires
 Nouvelle Donne
 Nouveau Parti Anticapitaliste
 Parti Communiste Français
 Parti de Gauche
 Parti Ouvrier Indépendant Démocratique
 PCOF
 PCRF
 République et Socialisme
 Résistance Sociale
 Snesup-FSU
 Solidaires
 Syndicat des Avocats de France
 Syndicat de la Magistrature
 UEC
 UNEF
 Union Nationale Lycéenne

 

 

 
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25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 05:15
L’intersyndicale et le comité de défense de l’hôpital public en Pays de Morlaix informent les usagers

L’intersyndicale et le comité de défense de l’hôpital public en Pays de Morlaix informent les usagers

Ce jeudi 24 mai, l’intersyndicale et le comité de défense de l’hôpital public en Pays de Morlaix faisaient le point sur leurs échanges du 18 et du 23 mai avec l’Agence régionale de santé (ARS). Leur demande : du recrutement en urgence.

« Il faut redémarrer au plus vite, c’est l’urgence. Il faut bien comprendre qu’il y aura des morts. On a déjà frôlé la catastrophe à plusieurs reprises » énonce gravement Philippe Cren, pneumologue-réanimateur à l’hôpital de Morlaix. La veille, il tenait ce discours d’alerte, avec le comité de défense des usagers du Centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM), face au directeur de l’Agence régionale de santé de Rennes. Et cinq jours plus tôt, l’intersyndicale hospitalière rencontrait également l’ARS du Finistère, dénonçant la crise profonde que traverse le service de cardiologie à Morlaix.

 

Des médecins étrangers

 

« Des critères de recrutement drastiques freinent l’arrivée de médecins étrangers, alors qu’à Paris ce recours s’organise de manière bien plus fluide », rapporte Martine Carn, présidente du Comité de défense. Le recrutement de cardiologues étrangers a été au cœur de ses échanges avec le Directeur général de l’ARS, Olivier de Cadeville, mercredi.

 

Ce dernier assure que la piste sera creusée, en lien avec la direction de Paris.

En guise de bilan du rendez-vous avec l’ARS du Finistère, Stéphanie Primel (CFDT) énonce que pour son directeur, Jean-Paul Mongeat, « la dynamique de réseau enclenchée avec le CHRU de Brest est positive ». Pour autant, le soutien du Professeur Mansourati, chef de service de chirurgie thoracique et cardiologue à Brest, ne saura pallier tous les besoins sur le bassin de Morlaix.

 

« Frapper à toutes les portes »

 

Dès lors, la proposition la plus concrète qui a émergé de ces échanges reste l’enveloppe financière sur laquelle s’est engagé Jean-Paul Mongeat pour recourir à l’intérim. Solution qui est loin de satisfaire la demande clairement énoncée par la CGT face à la direction régionale de l’ARS : « la réouverture du service de cardiologie d’ici l’été ». En attendant, « il faut frapper à toutes les portes, multiplier les rendez-vous, et on ne s’arrêtera pas à l’ARS ! », martèle Stéphanie Primel. À venir : une rencontre avec l’ARS de Paris, le 30 mai prochain, et une entrevue en perspective au ministère de la Santé.

Le Télégrammer

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 16:29

Pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité

Pour soutenir les cheminots et la SNCF, l'hôpital de Morlaix, une politique d'accueil vis-à-vis des réfugiés

Marée populaire 

Samedi 26 mai  - 10h30 à la gare de Morlaix

La CGT, la FSU, Sud-Solidaires

EELV, Ensemble, France Insoumise, Génération.s, NPA, PCF

Le Comité de défense du centre hospitalier de Morlaix, le Comité Chômeurs et Solidaires du pays de Morlaix, le Mouvement de la Paix, le collectif stop TAFTA-CETA, Stop Linky

Appellent l'ensemble des citoyens qui veulent combattre la politique de Macron et promouvoir une autre politique, au service de l'égalité, de la justice sociale, de la solidarité, 

A manifester au départ de la gare de Morlaix, à 10h30 

Avec défilé entre 11h et 12h jusqu'à l'hôpital de Morlaix, entrée rue de Brest

En passant par la permanence de la députée En marche

Avec une chaussure droite - hommage aux députés godillots de Macron

Des sous pour la tirelire et la caisse de solidarité des cheminots grévistes 

De la bonne humeur, de la combativité

Des chansons

Des instruments de musique

Pique-nique (non fourni) devant l'hôpital rue de Brest  

PRISES DE PAROLE DEVANT LA GARE DE MORLAIX (CHEMINOTS EN LUTTE ET PRISE DE PAROLE UNITAIRE), LA PERMANENCE DE LA DEPUTEE SANDRINE LE FEUR (DEFENSEURS DU DROIT D'ASILE ET DES DROITS DES MIGRANTS ET REFUGIES, L'ENTREE DE L'HOPITAL RUE DE BREST (COMITE DE DEFENSE DE L'HOPITAL, DIFFERENTES LUTTES). 

 

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 20:20
photo Ouest-France dernière AG des Cheminots reconduisant le mouvement de grève à Quimper

photo Ouest-France dernière AG des Cheminots reconduisant le mouvement de grève à Quimper

Ce Mercredi 23 mai à 11h aura lieu une Assemblée Générale Départementale des Cheminots en lutte consacrée en particulier à la défense des petites lignes ferroviaires de proximité et de la ligne Morlaix-Roscoff. 

Cette AG en Gare de Morlaix est publique. Soyons nombreux à soutenir les cheminots!   

 

Finistère: les cheminots vont défendre les petites lignes (Basile Caillaud, Ouest-France Quimper, 18 mai 2018)

19 ème jour de grève à la SNCF - Gabriel André, le timide devenu meneur de troupes (Basile Caillaud, Ouest-France - 18 mai 2018) - très beau portrait d'un des courageux animateurs du mouvement de résistance des Cheminots en Bretagne

 

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 17:15
Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître St Thégonnec, ce matin: 100 à 120 personnes sont venus manifester leur solidarité avec l'école des réfugiés du Cloître dont les élèves ont été menacés par la préfecture de perdre leur droit à l'hébergement et leur aide financière journalière de demandeurs d'asile (6€) s'ils persistaient à vouloir apprendre, s'intégrer, et tisser du lien social. Il ne s'agit surtout pas qu'ils puissent renforcer leurs liens avec les gens, les associations, alors qu'on souhaite les expulser au plus vite dans le cadre des expulsions Dublin. La maire Véronique Péreira, qui met à disposition les locaux et soutient les utopistes et la cause de l'accueil des réfugiés depuis le début, Sandrine Corre, animatrice des utopistes en action avec Loïc Digaire, Polette Gentet, Elisabeth Bégard, et d'autres porte-paroles d'associations qui aident les migrants et réfugiés au quotidien ont pris la parole. Tous ensemble, tous ensemble, on ne lâche rien pour le droit à l'humanité et l'honneur de notre société qui ne doit pas tolérer qu'on expulse des migrants en danger chez eux ou qui ont traversé l'enfer sur leur route !

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 16:25
Marché de Morlaix - 2017

Marché de Morlaix - 2017

 

Lors du Conseil Municipal du 15 mai, dont Ronan Tanguy pour le Télégramme a fait un bon compte rendu en deux parties: 

Grand Morlaix, subventions aux associations, politique de redynamisation de l'habitat morlaisien: premiers compte rendus du Conseil Municipal de Morlaix du 15 mai 2018 dans la Presse

Je suis intervenu sur plusieurs sujets: 

1- Première intervention au moment de la prise de connaissance des attributions déléguées du maire: conception du Morlaix Mag

J'ai demandé sur la mise en place de la vidéo-surveillance ou vidéo-protection - par rapport à une ligne "télésurveillance et maintenance alarme intrusion" avait "été faite sans débat en conseil municipal ni délibération spécifique. Cela n'a pas été le cas. La majorité de droite veut installer des cameras vidéo sur les bâtiments publics, mais cela fera l'objet d'un prochain débat spécifique en conseil municipal.  

Sur le nouveau Morlaix Mag, j'ai demandé à Agnès Le Brun pourquoi elle avait fait appel à une agence de communication nantaise pour la création et la maquette plutôt qu'au service communication de la ville ou à une entreprise locale, j'ai fait part de mon sentiment que la nouvelle formule du Morlaix Mag, calquée sur l'esthétique "numérique", n'était pas à mon sens une réussite sur la forme: moins chaleureuse que l'ancienne version, pas toujours très lisible, un peu fouilli, des couleurs un peu tristounettes. Sur le contenu de la page d'expression libre de la majorité, j'ai demandé à Agnès Le Brun qui elle rangeait dans "l'extrême-gauche municipale": Valérie Scattolin et moi, du groupe Front de Gauche, étions sans doute visés par le qualificatif infâmant sous sa plume, mais nous ne nous sentons nullement concernés. Ni le PCF, ni le Front de Gauche, ne font partie de l'extrême-gauche. Nous aspirons à exercer des responsabilités, ce pourquoi d'ailleurs nous avons des élus au Conseil Municipal. Pour ce qui est du PCF, nous ne sommes pas un parti purement contestataire ou d'action directe, nous avons des propositions, un projet constructif sérieux porté par des militants responsables ancrés dans la société, nous avons exercé des responsabilités à plusieurs reprises dans notre pays, nous sommes inséparables de son histoire, nous sommes inséparables de l'histoire de la République Française et de l'histoire politique de cette ville de Morlaix. Nous sommes le cœur de la gauche, son cœur battant, animé par le souci de la rassembler pour servir les intérêts populaires.    

2 - Par rapport à la nomination de Claire Thomas en lieu et place de Jean-Philippe Bapcérès (qui a démissionné pour des raisons professionnelles et personnelles de changement d'activité) et à l'intégration par elle de la commission culture-enseignement, je me suis exprimé aussi en disant: Bienvenue dans une commission qui ne sert souvent pas à grand chose.    

Bienvenue dans une commission où on ne discute pas en amont des projets comme l'implantation d'une maison des associations sur le site de l'ancien hôpital psy (en lieu et place de la MJC?), sur le contenu du projet culturel du Tiers Lieu, sur la réhabilitation du musée, sur la suppression des plats de substitution dans les cantines, autant de sujets qui sont des prérogatives du maire, où l'adjoint à la culture lui-même semble dessaisi, où les membres de la commission, qui ne se réunit pas très souvent (par exemple, pas de réunion de la commission enseignement au moment de la suppression de 3 classes dans les écoles publiques morlaisiennes), sont souvent dessaisis de leur rôle, apprenant les nouvelles de décisions dont on n'avait parfois jamais entendu parler dans la presse.

3- Sur le débat avant le vote du compte administratif 2017 (réalisé):

J'ai mis en avant la baisse importante du produit des impôts et taxes pour la ville de Morlaix (-370 839€) pas seulement imputable à la baisse de 1% du taux de la taxe d'habitation que nous avions soutenu, car même ainsi, les impôts locaux restent plus élevés à Morlaix que dans les communes voisines, et constituent un handicap pour l'attractivité de la ville, mais surtout par une baisse du nombre de contribuables traduisant des dynamiques démographiques inquiétantes que nous avons eu l'occasion de souligner de nombreuses fois - moins 1000 habitants depuis 2014, moins 600 pour Morlaix en 2016 selon l'INSEE, des chiffres que semble contester Agnès Le Brun- et qui appelle, en se garder des explications simplistes et mono-causales, et de tout mettre sur le dos de l'équipe en place, un travail sérieux pour relancer l'attractivité de la ville à Moyen Terme, passant par un boulot et une réflexion sur l'habitat, mais aussi sur d'autres aspects: relations avec les communes voisines, grand Morlaix, qualité des services, vitalité du commerce de proximité, relations aux administrés, aux associations, etc.

J'ai souligné aussi l'impact pour la vie des Morlaisiens et les dépenses de services publics locaux de la prolongation de la politique d'austérité imposée aux collectivités locales: moins 154 000€ de dotations d'Etat cette année pour Morlaix, une baisse qui se cumulent avec les centaines de milliers d'euros de baisse de dotations sur le pouvoir Hollande-Valls des années précédentes, sur lesquelles, évidemment, Macron, qui inspirait cette politique néo-libérale, n'est pas revenu. 

Sur l'intervention d'Alain Tigréat, l'adjoint aux Finances, pour présenter le compte administratif 2017, j'ai corrigé une inexactitude: malgré le soutien financier de la ville de Morlaix à l'EHPAD de la Boissière le temps des travaux pour compenser le "manque à gagner" lié à la réduction du nombre de résidents pouvant être accueillis, les tarifs journaliers et mensuels de l'hébergement en EHPAD de la Boissière ont bien augmenté, à l'inverse des pensions des retraités (1300€ brut en moyenne pour les Français, faut-il le rappeler). 

4- Sur la réhabilitation du Bâtiment "Troisième Lieu" au 9 rue de Paris, avec un appel d'offre lancé par la mairie auprès des architectes pour une étude de maîtrise d'oeuvre  (avec une enveloppe de 120 000€ pour un budget global estimé à ce stade à 800 000€ TTC, contre 600 000€ TTC dans la première version du "projet" présenté en conseil municipal), j'ai souligné le flou persistant et le caractère évolutif (on avait parfois l'impression qu'il se construisait en direct dans le cerveau de Madame le Maire pendant le conseil municipal) du contenu du projet de troisième lieu, en rappelant que l'on soutenait l'achat du bâtiment, qui offre des perspectives réellement intéressantes dans une rue stratégique et en difficulté du centre ville, mais demandons un projet travaillé plus collectivement, avec les associations culturelles (MJC, Moyens du Bord), les jeunes et étudiants, les employés municipaux concernés (Médiathèque), les élus d'opposition, et surtout ceux de la commission culture, complètement évitée jusqu'à présent sur ce dossier. J'ai posé la question de l'avenir de la médiathèque des Ailes du Temps, en rien réglé par l'achat du bâtiment du 9 rue de Paris, qui ne pourra finalement accueillir une médiathèque car il ne remplit pas les normes pour ouvrir à des financements et des subventions, et qui est actuellement victime d'un bâtiment peu attractif, et qui n'est pas aux normes d'accès pour les personnes à mobilité réduite. Pas de réponse d'Agnès Le Brun ou des autres élus de la majorité sur ce sujet. J'ai souligné le manque de clarté et le flou actuel du projet de "troisième lieu", le manque de construction collective et de concertation. J'ai fait part du souhait de jeunes et d'étudiants d'avoir un lieu public agréable au chaud pour travailler le soir, mission que le Troisième Lieu pourrait éventuellement remplir, même si la question du personnel et des coûts de fonctionnement, de la complémentarité avec la Médiathèque et d'autres équipements (MJC) doit être posée.

5 - Sur les attributions de subventions aux associations culturelles et à la vie associative: 

J'ai regretté que pour la deuxième année consécutive il ne soit pas proposé de verser une subvention, dans le cadre de la solidarité internationale, à l'association pour un jumelage Morlaix-Wavel (camp de réfugiés palestiniens au Liban) et au projet humanitaire de l'AFPS Morlaix avec le camp de réfugiés de Jalazone près de Ramallah. Des demandes de subvention ont pourtant été faites. Un soutien, même symbolique, aurait été le bienvenu, tout particulièrement dans un contexte où les conditions de vie des Palestiniens, et tout particulièrement celles des réfugiés, se détériorent très fortement compte tenu de la politique du gouvernement israélien soutenu par les Etats-Unis de Trump.

Sur les subventions dans le domaine de l'enseignement, j'ai regretté une nouvelle fois la décision d'Agnès Le Brun et de George Auregan de ne plus verser de subventions aux FSE des collèges publics, ces 125€ versés auparavant n'étant pas de trop pour soutenir les achats et projets péri-scolaires d'établissements (le Château et Mendès France: plus de 600 élèves) qui font un super travail auprès des jeunes collégiens dans un contexte où nombreux sont ceux qui viennent de familles et de quartiers précarisés, où les aides pour les voyages et autres sont d'autant plus importantes. 

Par rapport aux subventions culturelles, j'ai fait part de ma frustration par rapport à la somme globale allouée qui ne permet pas de soutenir suffisamment des associations qui le mériteraient pourtant en raison du travail accompli par les bénévoles, de la qualité de ce qu'elles proposent (par exemple, les Originales) tout en disant qu'à mon sens, sur ce point de la répartition de l'enveloppe, la commission culture, sous la houlette de George Aurégan, avait travaillé dans un souci d'équilibre et de consensus. 

6- sur les attributions de subventions aux associations sportives: 

Je suis intervenu pour regretter les effets de Yo-Yos ou de montagnes russes dans la variation des subventions d'une année sur l'autre dont étaient victimes des associations comme Oxydroller ou plus encore le Tennis Club Morlaisien dont la subvention est divisée par 2,5, étant à 39% de ce qu'elle était en 2017, et passant de 3356€ à 1314€ avec le risque que cela se répercute sur le coût de l'adhésion annuelle, des cours, de l'accès aux terrains, alors que la pratique du tennis n'est déjà pas un des sports les plus accessibles financièrement à toutes les bourses. Avec l'application des règles de l'OMS, la perte d'adhérents tend à se répercuter dans une perte de subvention, avec des problèmes d'équilibres financiers afférents, de difficultés pour payer les profs, des nécessités parfois d'augmenter le montant de l'adhésion, ce qui ne facilite pas le fait de retrouver plus d'adhérents.

Surtout, je suis intervenu pour soutenir le club de Gym Morlaix Saint-Pol Gymnastique avec une intervention que mon camarade Glenn Le Saout, qui connait bien la vie sportive et associative morlaisienne, a travaillé avec moi pour ce Conseil Municipal:

" Lors de votre proposition d'attribution de subventions aux associations sportives, nous pouvons souligner une légère hausse de l'enveloppe globale.

Mais nous souhaitons attirer votre attention sur quelques soucis. En effet le club de gymnastique va voir ses subventions baisser de 500€ alors que le nombre de licenciés est passé de 370 adhérents à 403 cette année. 

De plus, le Morlaix Saint Pol Gym arrive 48 ème sur 1098 au classement de la Fédération qui se base sur le nombre de licenciés et les performances sportives de ce dernier. Un record pour ce club!

Grâce aux performances sportives ayant mené quelques gymnastes du club au niveau national et donc à une visibilité importante pour la ville, le Morlaix Saint Pol Gym s'est vu recevoir l'organisation de la finale inter-région à Morlaix. Non sans mal les bénévoles du club ont pu dans un professionnalisme certain permettre de placer Morlaix capitale pour un week-end de la gymnastique en région Grand ouest. Une réussite totale pour le club et les commerçants de la ville (hôtels, restaurants).

Il ne faut pas oublier également que le club emploie deux personnes à temps plein. Il ne serait donc pas judicieux de voir 500€ injustement soustrait à ce club. Nous souhaitons donc que la subvention soit revue à la hausse, au moins à la hauteur de ce qu'elle était l'an passé". 

Je suis également intervenu pour rappeler les conditions inacceptables dans lesquelles on avait demandé aux associations qui occupaient le pavillon du Poulliet, là aussi, en dehors de toute information des commissions concernées sur l'usage qu'on voulait faire du bâtiment et qui reste encore à ce jour un mystère, de déménager, dans des locaux inadaptés pour l'UCPM et le club de cyclisme loisirs, l'UCPM se posant désormais la question de son maintien à Morlaix ou de son démanagement dans une commune plus accueillante et le club de cyclisme loisirs du club cyclisme morlaisien envisageant une autre solution de relocalisation: dans un Algeco à Keranroux. On a pas jugé utile de me répondre sur ces points, et sur la destination du Pavillon du Poulliet.  

Pavillon du Poulliet réattribué: l'amertume des cyclistes (Ronan Tanguy, Télégramme, 29 mars 2018)

A Morlaix, pourquoi maltraite t-on autant les associations, Mme Le Brun ?

Opposition municipale: conférence de presse au Pavillon du Pouliet ce mardi 10 avril (Le Télégramme- G. Hameury et Ouest-France - Christine Barresi 11 avril 2018)

 7- Ma dernière intervention a porté sur la motion déposée par la majorité municipale pour la création d'une commune nouvelle du grand Morlaix que nous avons découvert au Conseil Municipal (la motion dit qu'on veut lancer la réflexion sur la constitution d'une commune nouvelle dont Morlaix prendrait l'initiative et lancer une étude avec un cabinet de conseil), motion sur laquelle seuls les 2 élus Front de Gauche, Valérie Scattolin et moi-même, se sont abstenus, à l'inverse de tous les autres élus qui ont voté pour. 

J'ai dit que le contenu de la motion m'apparaissait pertinent sur bien des aspects et que la question d'une fusion de commune pour le grand Morlaix méritait en effet d'être posée, débattue sérieusement, sur la base d'étude d'impacts et d'une prise en compte de tous les aspects. Les dynamiques démographiques et économiques actuelles, le risque de décrochage de Morlaix et de sa région par rapport aux phénomènes de métropolisation, de densification de l'est et du sud de la Bretagne, de fragilisation des villes moyennes avec la politique de l'Etat, justifient bien d'envisager la possibilité d'un regroupement de commune entre Morlaix, Saint-Martin, Plourin, voire Pouigneau, Plouézoc'h, Sainte-Sève. 

Néanmoins, et c'est la raison pour laquelle nous nous sommes abstenus, en dehors du fait que nous n'avons pas encore pris de position dans notre organisation politique sur ce sujet précis, j'ai pointé en même temps une absence regrettable pour ne pas dire scandaleuse dans cette motion, qui ne fait pas référence à une consultation des populations concernés, alors que les élus municipaux actuels n'ont aucun mandat venu de la campagne de 2014 pour dissoudre leur commune ou la fusionner, et qui s'inscrit, même si nous ne sommes pas opposés par principe à la fusion en raison d'arguments pragmatiques, dans un contexte où l'on voudrait faire croire que la France des 36 000 communes seraient archaïque, alors que les communautés d'agglomération ne sont déjà pas gérés très démocratiquement, avec un vrai contrôle et une vraie connaissance des termes des débats des citoyens et que plus les échelons de pouvoir s'exercent sur de larges territoires, plus on éloigne les citoyens des centres de décision, de la proximité de la prise en compte et la réponse aux besoins. J'ai dit mon inquiétude face aux mouvements de constitution de blocs et de fusions de communes un peu partout dans notre secteur: autour de Douarnenez, Quimper, du Cap Sizun, bientôt qu'une seule communauté d'agglo, de Brest et Crozon, de Perros Guirec, avec souvent des décisions qui échappent complètement aux citoyens et qui se font dans un contexte de pression de l'Etat, voire de chantage, de pression sur les maires des petites communes, de restriction des moyens budgétaires, l'intérêt des populations et la vitalité du lien démocratique étant souvent loin d'être les premières portes d'entrée dans ce débat. Par ailleurs, des mutualisations peuvent aussi se faire, notamment dans le cadre de Morlaix-Communauté, sans fusion de communes. J'ai aussi rappelé qu'un des fondements de la politique nationale visant à marginaliser la commune et faire disparaître des milliers de communes était une volonté de baisse de la dépense publique locale liée à une politique néo-libérale, les collectivités locales, pourtant les premiers maillons du lien social et démocratique, étant jugés trop dispendieuses.          

         

 

 

        

 

   

       

Morlaix-St Pol Gymnastique, subventions aux assos, Troisième lieu, grand Morlaix, Morlaix- Mag, budget : Conseil municipal de Morlaix 15 mai 2018: interventions d'Ismaël Dupont, élu PCF-Front de Gauche d'opposition
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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 07:34
Julien Tanguy, secrétaire de l’UL CGT ; Anne-Marie Quesseveur, de la Maison du peuple ; Nadine Chatelain, de la commission juridique, et Philippe Auzillaud, trésorier, lors du congrès de l’Union locale CGT du pays de Morlaix, qui s’est déroulée vendredi 18 mai, au Centre Gallouédec, à Saint-Martin-des-Champs.

Julien Tanguy, secrétaire de l’UL CGT ; Anne-Marie Quesseveur, de la Maison du peuple ; Nadine Chatelain, de la commission juridique, et Philippe Auzillaud, trésorier, lors du congrès de l’Union locale CGT du pays de Morlaix, qui s’est déroulée vendredi 18 mai, au Centre Gallouédec, à Saint-Martin-des-Champs.

La première partie du congrès de l’Union locale CGT du pays de Morlaix, vendredi 18 mai, au Centre Gallouédec, à Saint-Martin-des-Champs, a permis à Julien Tanguy, secrétaire général, de présenter les actions menées au cours de l’année 2017 et du début 2018, en rappelant les manifestations, les différents modes d’action, ainsi que les revendications du syndicat.

Nadine Chatelain a ensuite présenté les travaux de la commission juridique de la CGT en précisant les types d’accompagnements réalisés pour les salariés de différents secteurs d’activité. C’est un débat sur la place de la CGT sur le territoire de Morlaix qui a conclu la matinée de travail. L’après-midi était consacrée à une réflexion, puis à la mise en place d’une stratégie avant les élections professionnelles du public, en fin d’année, puis du privé, en 2019. Julien Tanguy a expliqué que les 30 nouveaux adhérents ont été « gagnés » par des actions auprès des entreprises, sur le terrain, « car il y a des luttes qui aboutissent favorablement ». C’est donc vers les PME et les TPE que les responsables syndicaux vont axer leur travail, car il y a souvent une absence de syndicalisation au sein de ces entreprises.

Par ailleurs, la fusion, prévue par une nouvelle loi, des instances représentatives des personnels DP et CHSCT inquiète les syndicalistes si elle génère des « super délégués ». La CGT souhaite conserver un maximum de personnes déléguées au sein des entreprises afin d’être aussi au service du privé par l’intermédiaire de l’Union locale.


 

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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 07:03
Florence Héré au 1er mai à la fête du Viaduc

Florence Héré au 1er mai à la fête du Viaduc

Florence Héré sur une manifestation à Morlaix avec un journaliste du Ouest-France

Florence Héré sur une manifestation à Morlaix avec un journaliste du Ouest-France

Ce matin, nous avons rencontré Florence Héré pour recueillir son témoignage sur les actions en cours aux Finances Publiques, les menaces pour le service public des Finances Publiques, la position de la CGT sur les réformes Macron de la fiscalité et l'impôt en général et l'état d'esprit des fonctionnaires des services publics. Florence Héré est membre du bureau départemental CGT Finances Publiques, du bureau de l'Union Départementale CGT et du comité régional CGT, animatrice du collectif confédéral de formation syndicale à la CGT. 

- Interview de Florence Héré par Ismaël Dupont. 

Quel est l'état de la mobilisation des collègues aujourd'hui aux Finances Publiques? 

Hier, nous avions une conférence de presse aux Finances Publiques avec 50 agents de tous les services et de tous les syndicats. Il y a une mobilisation importante depuis le 22 mars dernier, où il y avait 60% de grévistes dans le Finistère aux Finances Publiques. Notre département est en pointe dans l'action nationale. Nous avons décidé d'un mouvement de grève tournant et se déplaçant de site de centre des Finances Publiques en site, à l'imitation des cheminots, d'une certaine manière. Cela agace beaucoup la direction. A Morlaix, le 3 mai dernier, tous les collègues du secteur impôt sur le revenu étaient en grève, la grève était importante aussi à Brest. Mais le directeur a choisi de fermer le centre à 15h, libérant ainsi les collègues non grévistes, et reportant les rendez-vous aux lendemains. Les grévistes étaient très contrariés. Malgré tout, la lutte ça paie, aujourd'hui, selon des informations auxquelles le syndicat FO a eu accès, la directrice des impôts du Finistère envisagerait de réouvrir les perceptions de Lanmeur et Rosporden grâce à la mobilisation des usagers et des élus locaux. 

Dès le mois de juin, nous avons prévu de nous rendre en intersyndicale (CGT, Solidaires, CFDT) sur les marchés de Lanmeur et Rosporden, de faire un travail d'explication auprès des citoyens sur le rôle des services des Finances publiques et du maintien de la proximité. A Rosporden, nous allons organier un grand débat sur les Services Publics. Une perception comme celle de Lanmeur ne collectait plus l'impôt mais aidait et contrôlait les collectivités des communes du secteur, l'hôpital local de Lanmeur. C'est du service public et de l'emploi local, en milieu rural. 

Je ne sais pas si les collègues seront très mobilisés le 22 mai. Pour moi, et pour plusieurs autres, c'est quand même la troisième journée de grève du mois de mai. Par contre, on est très inquiets sur l'avenir des services de proximité proposés aux usagers contribuables. La dématérialisation a besoin d'être accompagnée. Depuis lundi dernier, il y a 400 usagers qui ont défilé au centre des Finances publiques de Morlaix pour prendre des renseignements. La présence humaine et le maintien de ces services de conseil et d'accès à l'information sur les droits et devoirs sont indispensables, cela s'oppose à la logique de récupération de postes à tout prix des politiques libérales menées par les gouvernements, avec la RGPP et consorts.  

Pourquoi s'opposer au prélèvement à la source?       

La communication du gouvernement est basée sur deux mensonges. 

La simplification... En réalité, il reste une déclaration à faire tous les ans. 

L'impôt contemporain de l'année des revenus servant de base. En réalité, le taux est celui de l'année n-2 même si la base est contemporaine. 

Sur ces deux aspects, on peut parler d'un mensonge de Bercy. 

De plus, le recouvrement de l'impôt incomberait aux entreprises. Actuellement, le taux de recouvrement de l'impôt est de 98%. Ce taux risque de chuter. Il est possible que des entreprises ne jouent pas le jeu.

Derrière la réforme du prélèvement à la source, il y a surtout deux motivations: 

1/ Supprimer toujours plus de postes de fonctionnaires. Les Finances Publiques sont le secteur de l'administration où l'Etat a supprimé le plus de postes depuis 10 ans. Au niveau du Finistère, on est sur une moyenne de 30 emplois supprimés par an. Sur Morlaix, c'est demain le service de publicité foncière et de conservation des hypothèques qui va fermer, ainsi que le pôle de contrôle et d'expertise qui fait du contrôle et du conseil auprès des entreprises. A terme, ils veulent tout regrouper à Brest et à Quimper. Actuellement, il y a une centaine de fonctionnaires qui travaillent au centre des Finances Publiques de Morlaix.

2/ Le prélèvement à la source prépare la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG à laquelle nous sommes absolument opposés. Une telle réforme mettrait en péril le financement de la sécurité sociale et pèserait davantage sur les bas revenus que sur les hauts revenus. 

Que penses-tu des orientations actuelles en terme de politique fiscale? 

Pour nous, la taxe d'habitation était profondément injuste parce qu'elle ne prenait pas en compte, pour l'essentiel les revenus. Le plafonnement n'était pas suffisant. Par contre, Macron est en train de revenir sur des dispositions de la suppression de la taxe d'habitation: elles ne concerne plus les résidences secondaires, en 4 ans plutôt qu'en 3. Et il y a la question du maintien des recettes pour les collectivités locales avec une compensation de l'Etat qui est loin d'être garantie sur le long terme. 

Les réformes de Macron de la suppression de l'ISF, remplacée par un impôt sur la propriété immobilière qui vise à exonérer les valeurs mobilières et les capitaux, et de la suppression de la Flat Tax, comme de la tranche marginale de l'impôt sur le revenu qui touchait les super riches visent à réduire toujours plus la contribution des plus riches et des revenus financiers. 

A la CGT, nous disons que déclaration des droits de l’homme et du citoyen prévoit que chacun doit contribuer à hauteur de ses moyens. C’est dans cet esprit qu’est construit l’impôt sur le revenu (principal impôt progressif du système fiscal français), le taux d’imposition augmentant progressivement en fonction des revenus. Pourtant, si ce mode d’imposition paraît, à l’évidence, le plus juste, il est largement minoritaire (moins de 25 % des recettes fiscales de l’État). Il est, en plus, sans cesse affaibli et remis en cause pour le plus grand bonheur des plus riches.

La TVA est le principal impôt proportionnel. Elle ne prend pas en compte les ressources du contribuable, contrairement aux impôts progressifs. Elle pèse beaucoup plus sur les personnes aux revenus modestes que sur les riches. Un même taux d’imposition s’applique que l’on soit très riche ou très pauvre. En réalite, plus les rémunérations augmentent et plus la part d’impôt à payer baisse. On peut donc qualifier ce système de dégressif. En clair plus on est riches et moins on contribue. Aussi aberrant et injuste qu’il y paraisse, c’est pourtant le type d’imposition le plus répandu et en constante augmentation dans le système fiscal français.

Nous voulons plus d'impôt sur le revenu, un impôt sur le revenu plus progressif, avec plus de tranches, la réhabilitation de la tranche marginale.  Le système de tranches permet de taxer, par exemple les revenus, avec des taux différents en fonction des tranches de revenus. Pour des revenus à hauteur de 35 000 euros (après abattement), une partie de ceux-ci est taxée à 0%, une autre partie à 14 % et le reste à 30 %. On additionne ensuite le tout pour obtenir le montant total de l’impôt (hors dispositifs de réduction).

Il faut aussi taxer plus le capital et ses revenus, et moins le travail.  La financiarisation de l’économie est outrancière. Le chômage gangrène la société. Les salaires stagnent mais les versements de dividendes explosent. Malgré cela, les revenus du capital sont moins taxés que les revenus du travail. En clair, les bénéfices des entreprises sont orientés vers les actionnaires plutôt que vers les salariés. Il faut donc, au contraire, plus taxer le capital que le travail pour réorienter les profits vers l’emploi et les salaires.

Marché de Morlaix, Grand Rue, le samedi 19 mai 2018  

  

Le Télégramme - Morlaix, 19 mai 2018 

L’intersyndicale FO, DGFIP, Solidaires, CGT, CFDT du Finistère a mené, vendredi matin 18 mai, une action d’information auprès des usagers devant le Centre des finances publiques, place du Pouliet. Les syndicats s’opposent à la fermeture des guichets de proximité et à l’obligation pour les contribuables de déclarer et de payer leurs impôts uniquement par internet.

 

Prémices à la grève de mardi

 

« L’usager a besoin d’un contact physique avec un agent des impôts et passer par une plateforme téléphonique n’est pas une solution. Il faut continuer à leur assurer un service de proximité et de qualité », précisent les syndicats, qui estiment que 250 emplois seront supprimés dans le Finistère, d’ici 2022. Cette action militante précède la grève nationale de la fonction publique qui aura lieu le mardi 22 mai.

photo Ouest-France

photo Ouest-France

Ouest-France, 19 mai 2018 

Des agents se sont rassemblés devant le centre des finances publiques de Morlaix. Ils craignent la fermeture de la trésorerie de Lanmeur, et dénoncent, de manière générale, une dégradation du service rendu aux usagers.

Vendredi à 11 h 30, ils étaient une trentaine d’agents des impôts à se rassembler devant le centre des finances publiques de Morlaix

L’intersyndicale Solidaires-CGT-FO-CFDT a décrété une « semaine noire » dans le Finistère, où « quatre trésoreries sont menacées de fermeture ». Notamment celle de Lanmeur. « On sera fixés le 21 juin, lors d’un comité technique local. »

350 emplois en moins sur 15 ans

Ce qu’ils déplorent, c’est d’abord « la perte d’un service public de proximité. Depuis le 1er janvier, les contribuables de Landivisiau sont déjà renvoyés vers Morlaix. Ou bien ils peuvent aller sur internet. Mais on ne pense pas aux personnes âgées, à celles qui ont des déclarations complexes à remplir. »

À Morlaix, la publicité foncière est partie à Brest. Au 1er septembre, ce sera le pôle de contrôle et d’expertise, pour les entreprises, qui quittera la place du Pouliet. « À terme, on craint qu’il n’y ait plus que deux centres dans le Finistère, Brest et Quimper. »

 
 

Et de citer « la perte, en quinze ans, de plus de 350 emplois sur le Finistère ». Un « plan social qui pourrait encore s’accélérer avec le prélèvement à la source, ni plus juste, ni plus simple ».

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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 06:48

   Mobilisation d'urgence le LUNDI 21 MAI 2018 à 10h30 au Cloître saint Thégonnec
 

L'école répond à un réel besoin. Les jeunes accueillis ont soif d'apprendre, de rencontrer des adultes qui les accompagnent dans les situations complexes auxquelles ils sont confrontés .
Le refus du sous préfet et de la direction départementale de la cohésion sociale est  inacceptable. 
Tout comme est inacceptable la politique de "réadmission" vers les pays dans lesquels les dublinés ont laissé leurs empreintes . 
Il faut que nous soyons nombreux lundi et que nous préparions une mobilisation au niveau du Finistère pour demander que  le préfet adopte une autre politique. 
 
***
 

Suite aux diverses informations passées dans les médias au sujet de l’ouverture de l’école alternative des Monts d’Arrée, les jeunes dépendant du PRAHDA de Quimper, scolarisés dans l’école, ont été convoqués ce vendredi 18 mai par les travailleurs sociaux gérant le centre. Cette convocation fait suite à l’intervention du Sous-préfet de Quimper et de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (Financeur du PRAHDA) qui n’acceptent pas l’absence répétitive des jeunes chaque semaine, prétextant de la mobilisation de chambres qui ne servent pas…

Les jeunes se sont donc vus proposer 2 « choix » :

- soit ils réintègrent le centre du Prahda de Quimper à temps complet,

-  soit ils retournent à l’école, mais dans ce cas ils perdent leur hébergement au centre, et leur ADA (Allocation du Demandeur d’Asile = 6,90€/jour).

Cet entretien avec le PRAHDA a généré pour tous ces jeunes, en procédure Dublin, un stress supplémentaire. Stress déjà extrêmement présent pour tous du fait de leur situation et qui les conduit à devoir suivre des soins psychologiques. Ils ressentent aussi cette décision comme une atteinte à leurs libertés et la volonté de les enfermer dans ces centres sans leur laisser aucune possibilité de s’intégrer.

Il faut savoir que leur absence du centre n’entrave en rien les démarches administratives et les procédures en cours , ils restent joignable par téléphone, ainsi que les membres de l’association en cas d’ urgence.

Nous dénonçons ce chantage et cet état de fait, d’autant plus que le règlement intérieur du PRAHDA concernant les absences est très clair :

« Article 8 : Absences – Les absences de courte durée sont autorisées. Cependant, le demandeur d’asile qui souhaite s’absenter plus d’un jour doit en informer le responsable du centre. Toute absence de plus d’une semaine doit être autorisée par le responsable du centre. A défaut, elle sera considérée comme un abandon du lieu d’hébergement. La fermeture de la chambre et la mise sous consigne des effets personnels pourra être réalisée sous contrôle d’huissier » .

A la lecture de cet article du règlement de fonctionnement du centre, il apparaît que les règles sont respectées : les jeunes qui viennent à l’école sont absents du dimanche soir au vendredi midi, soit 5 nuits, nous les raccompagnons au centre afin qu’ils puissent rencontrer les travailleurs sociaux toutes les semaines, comme convenu lors des échanges préalables à l’ouverture de l’école avec l’administration du centre. A la demande du PRAHDA, nous avons également fourni à chaque élève un certificat de présence à l’école, précisant les jours et horaires auxquels les élèves sont pris en charge par l’association.

 

Nous demandons donc d’urgence la mobilisation de tous afin de créer un comité de soutien à ces jeunes et à notre école pour que cette belle aventure, qui a si bien démarré, puisse perdurer. Pour cela, nous appelons toutes les associations, organisations, collectifs, élus et citoyens à nous rejoindre ce lundi 21 mai à 10h30 à l’école alternative des Monts d’Arrée, rue de la Libération au Cloître St Thégonnec pour une marche solidaire qui nous mènera au Terrain de Foot. Cette marche sera suivi d’un pique-nique et d’une après-midi « jeux » avec les jeunes.

Une conférence de presse aura lieu à cette occasion pour dénoncer l’intervention inexplicable et injustifiée du Sous-préfet de Quimper et de la DDCS.

 

 

Nous comptons sur votre soutien et votre présence à tous pour défendre les droits à l’intégration de tous ces jeunes. 

 

Collectif des personnes concernées par l'accueil des réfugiés et migrants en Pays de Morlaix
photo Le Télégramme

photo Le Télégramme

Réfugiés: ce sera école ou logement

Le Télégramme - 20 mai 2018 - pages Bretagne

 

Une partie des élèves de la première école bretonne pour réfugiés, qui a ouvert mardi 15 mai au Cloître-Saint-Thégonnec (29), va peut-être devoir arrêter les cours prématurément. Sous peine de perdre leur logement au centre de Quimper, ainsi que leur allocation journalière. Une situation dénoncée par les associations de soutien aux demandeurs d’asile.

« On tombe des nues ! » Co-présidente des Utopistes en action, une association du pays de Morlaix à l’initiative de l’école pour réfugiés du Cloître-Saint-Thégonnec, Sandrine Corre a du mal à comprendre et à admettre la décision prise par les autorités. Vendredi, huit élèves (sur les douze au total) ont été convoqués par le Prahda (Programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile) de Quimper, où ils sont logés. « Aussitôt la matinée de cours terminée, on les a conduits là-bas, comme c’était d’ailleurs prévu », indique la bénévole.

 

 

Ce qui l’était moins, c’est ce qui leur a été signifié. « Deux options leur ont été proposées : soit ils réintègrent le centre quimpérois à temps complet, soit ils retournent à l’école mais dans ce cas ils perdent leur hébergement au Prahda et leur allocation de demandeur d’asile de 6,90 € par jour », explique Sandrine Corre, en précisant que, lors de la semaine d’école, ces huit élèves sont hébergés chez l’habitant durant cinq nuits, du dimanche soir au vendredi, car la distance entre Le Cloître-Saint-Thégonnec, dans les monts d’Arrée, et la capitale sud-finistérienne est trop importante (70 km environ).

 

« Du chantage »

 

« C’est du chantage », dénoncent les associations de soutien aux migrants, en affirmant que tout a été fait dans les règles. « Nous raccompagnons les jeunes au centre afin qu’ils puissent rencontrer les travailleurs sociaux toutes les semaines, comme convenu lors des échanges préalables à l’ouverture de l’école avec l’administration du centre. À la demande du Prahda, nous avons également fourni pour chaque élève un certificat de présence à l’école, précisant les jours et horaires auxquels ils sont pris en charge par l’association », indiquent Les Utopistes en action, en pointant une convocation provoquée par le sous-préfet de Quimper et la Direction départementale de la cohésion sociale, qui finance le Prahda.

 

« On ne peut pas payer des chambres vides »

 

« On a effectivement demandé à Adoma, la structure qui gère le centre, d’appliquer les textes. On ne peut pas payer des chambres vides dans la semaine alors qu’on a des tas de gens à loger. Il n’y a rien de choquant dans cette décision. C’est du bon sens et je ne comprends pas que ça puisse faire râler certains », souligne le secrétaire général de la préfecture du Finistère, Alain Castanier, qui fait également office de sous-préfet de Quimper.

 

On ne peut pas leur garder un appartement pour le week-end seulement

 

« Si ces élèves préfèrent être hébergés ailleurs, pas de problème. Mais on ne peut pas leur garder un appartement pour le week-end seulement », ajoute le représentant de l’État, « pas au courant », par contre, de la suppression de l’allocation journalière pointée par les associations. « C’est Adoma a géré la situation ».

 

« Cette belle aventure doit perdurer »

 

Les explications n’ont pas vraiment convaincu Les Utopistes en action, qui appellent à créer un comité de soutien à ces jeunes, « sortis très stressés de leurs entretiens », et à cette école alternative, première du genre en Bretagne.

« Il est évident que sans logement et sans aide financière, ils ne pourront pas poursuivre les cours alors qu’on a passé une première semaine formidable, confie Sandrine Corre. On a travaillé d’arrache-pied, tout le monde était content. Cette belle aventure doit perdurer ».


À noter

Une mobilisation est organisée ce lundi 21 mai, à 10 h 30, à l’école alternative du Cloître-Saint-Thégonnec. Marche solidaire, pique-nique et après-midi jeux avec les élèves.


© Le Télégramme http://www.letelegramme.fr/bretagne/refugies-ce-sera-ecole-ou-logement-20-05-2018-11964328.php#oWHt4AVmdk32jD6B.99

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