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22 décembre 2021 3 22 /12 /décembre /2021 17:22
Besoin d'Humanité - Participez à la souscription de fin d'année pour le journal de Jaurès, L'Humanité
#besoindHumanite Donnons-nous de la force pour le développement de L'HUMANITÉ
 
#besoindHumanite : avec ce hashtag, votre journal veut vous alerter. La période que traverse le pays est lourde de dangers.
 
À l’approche de scrutins décisifs, la crise sociale, économique, sanitaire, environnementale fait planer de sourdes inquiétudes sur la tête des classes populaires et menace les fondements de la République sociale, tandis que le capital redouble d’offensive pour assurer sa domination. L’Humanité se doit d’être au rendez-vous, de jouer son rôle historique. Pour y parvenir, le journal a besoin de mobiliser son plus grand atout, la communauté de ses lectrices et lecteurs, de ses amis et soutiens. L’appel à souscription que nous lançons vise à nous permettre de mener à bien les projets de développement indispensables au rayonnement du journal.
 
 
Souscription. Donnons-nous de la force pour développer l’Humanité !
Mardi 2 Novembre 2021
 

Fabien Gay
Directeur de l'Humanité

La période que traverse le pays est lourde de dangers. À l’approche de scrutins décisifs, la crise sociale, économique, sanitaire, environnementale fait planer de sourdes inquiétudes sur la tête des classes populaires et menace les fondements de la République sociale. Dans ce paysage inquiétant, les droites aiguisent leurs couteaux, se recomposent et trouvent leur centre de gravité dans un discours ultraréactionnaire, tandis que le capital redouble d’offensive pour assurer sa domination.

L’Humanité se doit d’être au rendez-vous, de jouer son rôle historique pour empêcher que notre pays ne sombre dans la haine et la division et résiste à la lame de fond ultralibérale. Elle doit ainsi afficher son utilité en montant au front du débat idéologique et en menant des combats fédérateurs pour les classes populaires. Fidèle à sa vocation, l’Humanité est déterminée, avec ses équipes, à nourrir le monde du travail et les créateurs d’analyses originales, de décryptages, d’informations étouffées par un système médiatique devenu théâtre de l’offensive idéologique des droites extrémisées ; à être fer de lance des luttes actuelles pour sauver l’humain et la planète de la barbarie capitaliste et de ses crises mortifères. L’initiative communiste, militante, syndicale, associative, culturelle doit pouvoir y trouver toute sa place.

Pour répondre à ces objectifs, plusieurs chantiers sont lancés.

  • Les 20 et 24 janvier prochains, de nouvelles formules de l’Humanité Dimanche et de l’Humanité, plus incisives, auront vocation à renforcer l’utilité et l’audience de nos journaux.
  • Notre plateforme Internet sera elle aussi profondément rénovée dans le courant de l’année pour répondre aux enjeux des nouveaux modes de lecture et d’accès à l’information aujourd’hui trustés par les géants du numérique.
  • Nous travaillons enfin à repenser la Fête de l’Humanité, heureuse d’atterrir au cœur de l’Essonne, pour renforcer et élargir encore l’audience de cet événement à nul autre pareil et indispensable aux forces de progrès.

Menaces sur l’existence d’une presse pluraliste et indépendante

L’Humanité entre ainsi dans une nouvelle étape de sa longue existence. Mais non sans obstacles. Le plan de continuation validé par le tribunal de commerce, s’il a permis de faire vivre l’Humanité après une âpre bataille, l’a amputée de moyens pour permettre son plein développement. D’autres difficultés redoutables se profilent, dont le renchérissement des prix du papier, la hausse des coûts d’impression, de transport et de mise en kiosque, et les dangers qui pèsent sur la distribution postale. Sur chacun de ces sujets qui menacent l’existence d’une presse pluraliste et indépendante, nous mènerons les actions nécessaires.

Aussi, notre groupe dispose d’importants atouts pour relever ces défis. Parmi lesquels une équipe jeune, renouvelée, travailleuse et dévouée au combat pour l’émancipation humaine. Mais aussi d’une indépendance qui nous protège et nous renforce dans le débat public. C’est donc dans un état d’esprit combatif et déterminé que nous comptons affronter ces temps troublés.

Pour y parvenir, l’Humanité a besoin de mobiliser son plus grand atout, la communauté de ses lectrices et lecteurs, de ses amis et soutiens. L’appel à souscription que nous lançons aujourd’hui vise à nous permettre de mener à bien les projets de développement indispensables au rayonnement de l’Humanité. C’est là un enjeu d’intérêt général qui concerne toutes celles et tous ceux qui refusent le profilage capitaliste du pays et la gangrène nationaliste.

Comme toujours au cours de son histoire, c’est par la mobilisation de toutes les énergies, de toutes les volontés que l’Humanité se dressera pour affronter les défis qui s’amoncellent. Votre indispensable soutien est aussi le gage des liens puissants et singuliers qui lient l’Humanité à ses lecteurs et amis. Plus que jamais, donnons-nous ensemble de la force pour affronter l’avenir !

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20 décembre 2021 1 20 /12 /décembre /2021 07:23
« Vers 6 heures… », 2007. Gérard Schlosser

« Vers 6 heures… », 2007. Gérard Schlosser

Exposition à l'espace Niemeyer : quelle histoire que cent ans d’art !
Samedi 18 Décembre 2021
 
 

Place du Colonel-Fabien à Paris, l’exposition « Libres comme l’art » regroupe cent cinquante œuvres qui nous parlent des rapports de plus d’un siècle entre le PCF et l’avant-garde artistique et culturelle.

 

C’est de circonstance. Aux cimaises de l’espace Niemeyer, place du Colonel-Fabien à Paris, un tableau de facture très réaliste représente un habit vide de président de la République, debout devant une bibliothèque, avec les médailles et breloques afférentes à la fonction. Peint en 1969, alors que les dix ans du général de Gaulle ont suffi, il porte le titre du texte de Sade intitulé « Français, encore un effort si vous voulez devenir républicains », dans lequel il fustige la religion et l’état « moral » des hommes, qui n’est qu’un état de « paix et de tranquillité », quand leurs état immoral, selon ses termes, « est un état de mouvement perpétuel qui les rapproche de l’insurrection nécessaire dans laquelle il faut que le républicain tienne toujours le gouvernement dont il est membre ». On se dit que ce tableau ne pourrait trouver meilleure place. Il appartient d’ailleurs à la fédération de Paris du PCF.

Il fait partie des cent cinquante œuvres exposées ici, avec un peu de retard en raison de la crise sanitaire, à l’occasion de la création du PCF en 1920 et rassemblées sous le titre « Libres comme l’art », soit cent ans d’histoire entre les artistes et le PCF. Tout au long de ce siècle, écrit dans sa préface au catalogue Pierre Laurent, président du Conseil national du PCF et artisan de l’exposition, avec les commissaires Yolande Rasle et Renaud Faroux, « révolutions artistiques et engagement communiste n’ont cessé de s’entrecroiser et de se féconder, et cela dès la première décennie de l’existence du jeune PCF avec les surréalistes ». L’art devait donc, dit-il, tenir une place centrale dans cet anniversaire, avec la possibilité de s’appuyer sur le fonds d’œuvres de la collection du parti lui-même, de la fédération de Paris et de quelques autres, mais aussi sur des prêts de particuliers ou d’institutions.

Des œuvres « totémiques »

Pour autant, ces rapports ne furent pas sans complexité et l’exposition en témoigne amplement. Réalisme socialiste, figuration, abstraction… L’engagement de nombre d’artistes ne prend pas les mêmes chemins selon l’époque ou les mouvements. Les textes de Yolande Rasle et Renaud Faroux sont précieux pour s’y retrouver dans la diversité des artistes, des courants et des œuvres.

Icon QuoteÀ la une des « Lettres françaises », dirigées par Aragon, un portrait de Djamila Boupacha, militante du FLN algérien arrêtée et torturée, et dont le procès était devenu celui des méthodes d’une partie de l’armée française.

Certaines sont, si l’on peut dire, totémiques. Ainsi l’une des « Joconde à moustache » de Marcel Duchamp, offerte à Georges Marchais par Aragon avec ce commentaire, « ce tableau représente toute une partie de ma vie », habituellement en dépôt au Centre Pompidou auquel le PCF l’a prêtée. C’est le cas aussi de la tapisserie de Fernand Léger avec le poème « Liberté », d’Éluard, décrochée de son mur dans l’un des étages de l’immeuble. De Picasso sont exposés ici une plaque de cuivre gravée, représentant Marcel Cachin, directeur de « l’Humanité » de 1918 à sa mort en 1958, deux dessins représentant Ethel et Julius Rosenberg accusés d’espionnage et exécutés aux États-Unis en 1953, malgré une large campagne d’opinion dans le monde et particulièrement en France. On voit aussi, à la une des « Lettres françaises », dirigées par Aragon, un portrait de Djamila Boupacha, militante du FLN algérien arrêtée et torturée, et dont le procès était devenu celui des méthodes d’une partie de l’armée française.

Picasso, bien sûr, dont l’adhésion au PCF en 1944 avait été un événement. Sa figure, aujourd’hui, domine la période. L’affaire du portrait de Staline à sa mort en 1953, qu’il avait réalisé à la demande d’Aragon pour « les Lettres françaises », est évoquée dans le catalogue. Elle avait donné lieu à une campagne de critiques organisée par une part de la direction du PCF, visant en réalité Aragon et, à travers lui, Maurice Thorez lui-même alors à Moscou. Dans cette même période toutefois, d’autres peintres sont aussi très en vue dans un registre différent.

Fougeron, l’expression de la souffrance du peuple

L’une des peintures les plus impressionnantes de l’exposition, par sa taille et sa force, est « la Mort de Danielle Casanova » par Boris Taslitzky. Déporté lui-même à Buchenwald, il avait pu en rapporter des dessins exceptionnels par leur maîtrise et leur valeur de témoignage. Il s’est appuyé sur eux pour faire de la mort de la résistante communiste, en 1943, à Auschwitz, une œuvre poignante. Avec « les Parisiennes au marché », André Fougeron, comme avec ses multiples portraits de mineurs, veut évoquer le quotidien des ouvriers, du peuple. On parle trop facilement, à leur propos, de réalisme socialiste. On peut y voir aussi une forme d’expressionnisme puisant dans l’histoire de la peinture. Étals de poissonneries dans la peinture flamande. Visions de l’enfer.

Icon QuoteOn peut voir dans l’exposition des tableaux de Kijno, Roberto Matta, Jean Messagier, André Marfaing.

Dans les années qui suivront, l’abstraction n’est pas, quels que soient les débats à son propos, une voie occultée. « Les Lettres françaises » vont soutenir clairement nombre d’artistes. On peut voir dans l’exposition des tableaux de Kijno, Roberto Matta, Jean Messagier, André Marfaing dont les deux tableaux en noir et blanc ici présentés n’ont rien à envier à qui que ce soit. D’autres se situent à la croisée des chemins. « La Prison grise », d’André Masson, est une toile remarquable par sa sobriété et son écriture graphique donnant le sentiment que, où que l’on se tourne, on ne trouve que barreaux et portes fermées, couloirs qui ne mènent nulle part. Le peintre l’a réalisée alors qu’il rendait régulièrement visite à son fils, emprisonné pour son activité militante contre la guerre d’Algérie.

« C’est un scandale »

Plus près de nous, des œuvres surprennent. De Julio Le Parc, qui a pour l’essentiel créé des œuvres dites cinétiques, alliant lumière et mouvement, on découvre « Nul ne sera soumis à la torture », de 1972, d’un réalisme violent, serrant la gorge. Avec le mouvement dit de la figuration narrative, dans les années soixante-dix, on pénètre dans le fouillis d’images de l’artiste Erró avec « America », un amalgame de dollars, de bombardiers, de figurines grimaçantes connues ou non, de crânes humains alignés. C’est dans cette partie que l’on rencontre Peter Klasen avec une « Vénus mécanique », Valerio Adami, Gilles Aillaud, Pierre Buraglio au bord de l’épure ou citant « la Peste », de Poussin, Leonardo Cremonini, Antonio Recalcati, Eduardo Arroyo, Henri Cueco, Gérard Schlosser, jouant avec l’hyperréalisme et la peinture de Fernand Léger dans un même tableau de 2007, « Vers 6 heures… »

Et puis Mark Brusse dont on avait vu une rétrospective il y a quelques années à Dunkerque, Roger Somville, Bernard Rancillac avec « Femme d’Alger », un visage derrière une grille et des broussailles… Et aussi Hervé Di Rosa, Ernest Pignon-Ernest avec ses affiches de Pasolini, des photos également, et des feuilles des dessinateurs de « Charlie Hebdo », Charb, Wolinski, qui ne rataient jamais une Fête de l’Huma, et puis… « C’est un scandale ». Une œuvre de 2020, du grapheur Jerk 45. De circonstance. Quelle histoire.

Catalogue de l’exposition, éditions de l’Atelier, 256 pages, 36,90 euros.

 

Lire aussi Une magnifique exposition "libres comme l'art" au siège du PCF Place du Colonel Fabien: 100 ans d'histoire entre les artistes et le PCF

 
Exposition à l'espace Niemeyer : quelle histoire que cent ans d’art ! - Maurice Ulrich, L'Humanité, 18 décembre 2021
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20 décembre 2021 1 20 /12 /décembre /2021 07:20
La Réunion. Fabien Roussel : « Rien ne justifie les inégalités en outre-mer » (Aurélien Soucheyre, L'Humanité, 20 décembre 2021)
La Réunion. Fabien Roussel : « Rien ne justifie les inégalités en outre-mer »
Lundi 20 Décembre 2021

Le candidat PCF à la présidentielle, Fabien Roussel, en déplacement sur l’île de l’océan Indien, a fait part de ses propositions : il souhaite augmenter les salaires, développer les services publics et permettre l’enseignement bilingue français-créole à l’école. Entretien.

 

À La Réunion, 42 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et 24 % des actifs sont au chômage. Qu’avez-vous constaté sur place ?

Fabien Roussel Après avoir été en Guyane et en Guadeloupe, je constate une fois de plus que les points communs des outre-mer sont les inégalités sociales et la vie chère. Ici, les prix sont 30 % plus élevés qu’en métropole, alors que les salaires sont plus bas. Les produits alimentaires coûtent plus et la bouteille de gaz est à 20 euros. Rien ne justifie cet état des choses. C’est pourquoi je propose qu’à La Réunion les salaires du privé soient alignés sur ceux, plus hauts, du public. Il faut aussi baisser les taxes, et revoir complètement la fiscalité locale.

Proposez-vous un plan d’urgence pour l’outre-mer ?

Fabien Roussel Je défends une loi de programmation pour l’outre-mer. Mais, à la différence de la droite et de l’extrême droite, je propose qu’elle soit écrite par ceux qui en ont d’abord besoin : qui d’autre que les Réunionnais pour savoir ce dont ont besoin les Réunionnais ? C’est pourquoi, dans chaque pays d’outre-mer, je souhaite organiser des conférences régionales réunissant élus, acteurs économiques et représentants des salariés afin qu’ils décident ensemble du chemin à prendre pour parvenir à une égalité sociale réelle et répondre à leur situation géographique particulière. Je propose de plus que ces territoires aient la possibilité de passer des accords commerciaux avec des pays voisins, alors que l’Union européenne leur interdit. À titre d’exemple, la Guyane n’a pas le droit d’acheter son pétrole au Venezuela, et La Réunion n’a pas le droit d’avoir d’échanges directs avec les pays d’Afrique.

Quelle doit être la place de l’État ?

Fabien Roussel Il s’agit de rétablir un contrat de confiance, et de rattraper le retard sur les services publics. Les gouvernements successifs ont laissé ces territoires sous-dotés, avec un nombre de lits d’hôpitaux par habitant le plus bas de toute la France. Or, nous devons garantir les mêmes droits et les mêmes accès à la santé à tous. Nous devons aussi donner plus de pouvoir aux salariés dans ces régions où les monopoles industriels et économiques sont terriblement puissants. Une grande partie de la richesse de l’île de La Réunion est captée par quelques grandes familles. Le prix des litchis est payé 1 euro le kilo aux producteurs et vendu 20 euros en métropole. L’ananas est acheté 50 centimes d’euro et vendu 8 euros. Il faut garantir des rémunérations justes pour que chacun vive dignement de son travail.

À La Réunion, trois enfants sur dix n’ont pas accès à Internet, ce qui a été très problématique pendant le confinement…

Fabien Roussel Il faut bien sûr y remédier. Mais il y a ici un autre problème d’accès à l’enseignement. Près de 30 % de la population est frappée par l’illettrisme à cause des inégalités sociales, et parce que les enfants ne sont pas accueillis à l’école dans leur langue maternelle, qui est le créole. C’est pourquoi je propose de généraliser l’enseignement bilingue français-créole.

Pourquoi proposez-vous la date du 19 mars pour commémorer l’abolition de l’esclavage ?

Fabien Roussel Je souhaite que ce jour devienne une journée nationale fériée pour célébrer l’abolition de l’esclavage, la fin de la traite des humains et la liberté des peuples. Cette idée de Paul Vergès est toujours défendue par les communistes réunionnais. Cela permet d’avoir une date unique, tous les territoires d’outre-mer n’ayant pas été libérés de l’esclavage en même temps. Et le 19 mars, c’est la date de la loi de 1946 votant la décolonisation et la départementalisation des outre-mer, dont Aimé Césaire était le rapporteur.

La Réunion. Fabien Roussel : « Rien ne justifie les inégalités en outre-mer » (Aurélien Soucheyre, L'Humanité, 20 décembre 2021)
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18 décembre 2021 6 18 /12 /décembre /2021 06:15

 

 

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15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 13:02
4,1 millions de télespectateurs et une prestation réussie - Fabien Roussel brise le mur du JT de 20h
Démocratie. Fabien Roussel brise le mur du JT de 20 heures
Mercredi 15 Décembre 2021 - L'Humanité

Le candidat communiste à la présidentielle était, mardi, l’invité du journal de France 2. Un pas important dans sa stratégie de percée médiatique.

 

Ce n’était pas arrivé depuis près de quinze ans. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a été mardi soir l’invité du journal télévisé de France 2. « Faire le 20 heures, c’est évidemment primordial. C’est l’occasion pour des millions de Français de découvrir notre candidat à l’élection présidentielle et ses propositions pour la France. C’est un moment d’exposition unique qui doit nous permettre de défendre nos idées », apprécie son directeur de campagne, Ian Brossat.

L’accueil a cependant été assez agressif et caricatural, avec la diffusion d’un reportage concernant le Parti communiste chinois et cette question : « Si vous êtes élu président de la République, votre exemple s’appellera-t-il Xi Jinping ? » Fabien Roussel ne s’est pas démonté. « J’appelle au respect des droits humains et de la dignité humaine en Chine. Mais, moi, en coulisses, je ne vais pas délocaliser en Chine », répond le candidat en référence aux usines de production fermées en France pour mieux ouvrir en Asie. « Et je le dis au président chinois, c’est fini de vendre nos ports et nos aéroports à qui veut les acheter, que ce soit la Chine ou d’autres pays », ajoute-t-il au sujet des privatisations lancées par les derniers gouvernements, y compris d’équipements stratégiques.

Si les journalistes viennent avec leurs questions, et les candidats avec leurs réponses, comme disait Georges Marchais, Fabien Roussel s’est ensuite illustré en présentant son projet pour le pays. À savoir celui de réindustrialiser et de « faire revenir des entreprises chez nous », celui de répondre à la question du pouvoir d’achat par une hausse du Smic à 1 800 euros brut en plus d’une hausse généralisée des salaires, pour « vivre dignement de son travail », et celui de couvrir nos besoins énergétiques et de contrôler les prix en se basant sur « deux piliers de production » : le nucléaire et le renouvelable.

Un « pacte pour une République sociale, laïque et écologique »

Au sujet du « capitalisme vert », le communiste a estimé que « le problème, ce n’est pas la couleur, c’est le capitalisme :  et nous n’arriverons pas à résoudre la crise si nous n’attaquons pas le capitalisme qui privilégie les profits à court terme ». Souhaitant « reprendre le pouvoir sur la finance pour répondre aux besoins », Fabien Roussel estime possible de dire adieu au chômage non pas grâce au revenu universel, mais grâce au « travail universel, en sécurisant les emplois de chacun » à travers une Sécurité sociale professionnelle.

à la vue de sondages en deçà des espérances pour l’ensemble des forces de gauche, le communiste a dû répondre aux demandes d’union à gauche qui s’expriment autour d’une candidature. « Le problème n’est pas une question de personnalité, ce qui compte c’est le contenu et le programme que nous allons présenter aux Français », assure-t-il, écartant tout ralliement hypothétique vers Jean-Luc Mélenchon ou Christiane Taubira. Fabien Roussel a d’ailleurs maintenu le cap d’une candidature PCF choisie par les militants en mai dernier. « Un choix confirmé par le parlement du PCF », le conseil national, ce week-end, rappelle-t-il, tout en tendant la main aux autres formations de gauche avec son « pacte pour une République sociale, laïque et écologique, ouvert à tous les démocrates et progressistes », valable dès à présent et pour les prochaines législatives.

Devant le refus de la Macronie d’adopter sa proposition de résolution visant à encourager l’inégibilité des personnes condamnées pour incitation à la haine raciale, et face au danger de la candidature du polémiste d’extrême droite Éric Zemmour, Fabien Roussel s’est inquiété d’une situation politique « grave », mettant la République « en danger ». En outre, à l’instar d’autres de ses concurrents à l’Élysée, le communiste a annoncé avoir lui aussi saisi le CSA au sujet d’une émission visant à vanter les mérites du bilan d’Emmanuel Macron. Il demande d’ailleurs « à TF1 à ce qu’ils puissent consacrer 2 heures d’antenne à tous les candidats déclarés ».

« Le choix des militants communistes de se doter d’une candidature propre dans la course à l’Élysée est étroitement lié à cette invitation au 20 heures », mesure en tout cas Ian Brossat. Il n’y en avait pas eu depuis 2007. Les membres de la direction du PCF ont ensuite peu à peu été effacés des radars de cette grand-messe télévisuelle.

« Fabien Roussel parle sans détours et veut remettre la gauche au centre du débat politique. Cette invitation vient récompenser son travail. Mais c’est aussi la reconnaissance de ce que représente le PCF dans le pays : 600 maires, 6 000 élus locaux et deux groupes parlementaires. Nous sommes enfin considérés pour ce que nous sommes », affirme Ian Brossat. Certes, la candidature du communiste ne décolle pas dans les sondages, qui le donnent entre 2 % et 2,5 % des intentions de vote. Mais comment décoller en étant écarté des débats, sans pouvoir exposer ses combats lors d’un journal télévisé ? C’est cet ostracisme médiatique qu’est parvenu à briser Fabien Roussel, en étant chaque jour un peu plus invité sur nombre de chaînes, jusqu’au 20 heures de mardi.

4,1 millions de télespectateurs et une prestation réussie - Fabien Roussel brise le mur du JT de 20h
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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 07:52
Mardi 14 décembre, 20h18 - Visionnage collectif de l'interview de Fabien Roussel sur France 2 au local du PCF 2 petite rue de Callac
➡️Mardi 14 décembre
✅Le PCF Morlaix vous invite à son mardi de l'éducation populaire sur Marcel Cachin animé par Georges Cadiou à 18h (2 Petite rue de Callac à Morlaix)
✅A l'issu un visionnage commun du 20h de France 2 avec l'interview de Fabien Roussel aura lieu.
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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 07:50
Ian Brossat - Pour les législatives, nous proposons un pacte à toute la gauche (L'Humanité, 13 novembre 2021)
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12 décembre 2021 7 12 /12 /décembre /2021 19:26

Dans le cadre du centenaire du Parti communiste français, l'exposition « Libres comme l'art » dévoile des « trésors » offerts par de nombreux artistes. Une autre façon de lire l'histoire du XXe siècle et l'histoire de l'art en 150 œuvres. Toutes ont en commun le rêve de liberté.

Il est possible de visiter cette exposition extraordinaire au siège du PCF à Paris place du colonel Fabien à Paris du mercredi au samedi de 14h à 18h jusqu'au 31 janvier (Entrée Libre).

Une exposition du centenaire du PCF, "Libres comme l'art" que nous avons eu la chance de visiter le 11 décembre avec l'apport précieux des commissaires et concepteurs de l'exposition dans le chef d’œuvre de Oscar Niemeyer, l'architecte communiste brésilien, à Colonel Fabien, Renaud Faroux, bien connu dans le Finistère de nombreux camarades et sympathisants du PCF pour ses conférences d'histoire de l'art, mêlant art, culture, idées, social et politique, et Yolande Rasle, avec la scénographie de Éric Morin.

Un magnifique travail collectif, accompagné et facilité pendant plusieurs années par Pierre Laurent, Julien Zoughebi et Myriam Massou, pour mettre en valeur 100 ans d'histoire et de rapports féconds du parti communiste français et des artistes, très souvent à l'avant-garde des modernités et révolutions artistiques et culturelles, en prise avec leur temps.

Difficile d'échapper à l'émotion et aux tremblements face à ces œuvres qui nous parlent tellement d'aujourd'hui, des convulsions du monde, des souffrances et du désir de justice!

Un certain nombre de ces œuvres appartiennent au PCF, à la fédération de Paris, d'autres ont été prêtés par des musées, des collectionneurs privés, des ayant droits, ou les artistes eux-mêmes.

Ismaël Dupont

Renaud Faroux, Yolande Rasle, et les membres du conseil national du PCF devant La mort de Danielle Casanova de Boris Taslitzky (1949-1950): "Il y aura des fleurs quand vous reviendrez". Exposition Libres comme l'art a Colonel Fabien.

Renaud Faroux, Yolande Rasle, et les membres du conseil national du PCF devant La mort de Danielle Casanova de Boris Taslitzky (1949-1950): "Il y aura des fleurs quand vous reviendrez". Exposition Libres comme l'art a Colonel Fabien.

Une magnifique exposition "libres comme l'art" au siège du PCF Place du Colonel Fabien: 100 ans d'histoire entre les artistes et le PCF
Une magnifique exposition "libres comme l'art" au siège du PCF Place du Colonel Fabien: 100 ans d'histoire entre les artistes et le PCF
Caricatures de Tignous et de Charb à l'entrée de l'exposition, réalisées à la fête de l'Humanité

Caricatures de Tignous et de Charb à l'entrée de l'exposition, réalisées à la fête de l'Humanité

Femme d'Alger",  le "Che", "Fidel". Ces trois  tableaux de Bernard Rancillac sont exposés depuis ce lundi à Espace Niemeyer - Siège du Parti communiste Français, dans le cadre de l'exposition "Libres comme l'art".  Bernard Rancillac devait être parmi nous lors du vernissage de l'exposition. Il est décédé juste avant.

Femme d'Alger", le "Che", "Fidel". Ces trois tableaux de Bernard Rancillac sont exposés depuis ce lundi à Espace Niemeyer - Siège du Parti communiste Français, dans le cadre de l'exposition "Libres comme l'art". Bernard Rancillac devait être parmi nous lors du vernissage de l'exposition. Il est décédé juste avant.

Portraits des Rosenberg condamnés à mort aux Etats-Unis par Picasso

Portraits des Rosenberg condamnés à mort aux Etats-Unis par Picasso

Henri Martin - par Boris TASLITZKY, revenu des camps de concentration, peintre communiste

Henri Martin - par Boris TASLITZKY, revenu des camps de concentration, peintre communiste

Les parisiennes au marché, André Faugeron, 1948 - Détail (Tableau au musée de Saint-Etienne)

Les parisiennes au marché, André Faugeron, 1948 - Détail (Tableau au musée de Saint-Etienne)

Tête de femme au bordel par Jean Fautrier

Tête de femme au bordel par Jean Fautrier

Tableau du peintre islandais Erro

Tableau du peintre islandais Erro

America 1977, Tableau du peintre islandais Erro

America 1977, Tableau du peintre islandais Erro

Femme d'Alger de Bernard Rancillac (années 90, oeuvre témoignant de la souffrance des femmes pendant la guerre civile des années de plomb en Algérie), décédé il y a quelques jours, juste avant l'inauguration de l'exposition

Femme d'Alger de Bernard Rancillac (années 90, oeuvre témoignant de la souffrance des femmes pendant la guerre civile des années de plomb en Algérie), décédé il y a quelques jours, juste avant l'inauguration de l'exposition

Tableau de Edouardo Arroyo dénonçant la dictature au Portugal dans les années 60 - Un des deux tableaux du diptyque "La colombe est étranglée"

Tableau de Edouardo Arroyo dénonçant la dictature au Portugal dans les années 60 - Un des deux tableaux du diptyque "La colombe est étranglée"

Fernand Léger, 2007 - Eduardo Arroyo

Fernand Léger, 2007 - Eduardo Arroyo

Tableau de Gérard Schlosser en hommage à Fernand Léger - Vers six heures

Tableau de Gérard Schlosser en hommage à Fernand Léger - Vers six heures

Tableau de Fernand Léger - Les constructeurs - qui appartenait à Aragon

Tableau de Fernand Léger - Les constructeurs - qui appartenait à Aragon

Tapisserie d'Aubusson du PCF à partir d'un livre accordéon d'hommage à Paul Eluard réalisé par Fernand Léger quelques mois après la mort de son ami, l'immense poète communiste - Cette tapisserie est exposée aux étages de Colonel Fabien en temps normal

Tapisserie d'Aubusson du PCF à partir d'un livre accordéon d'hommage à Paul Eluard réalisé par Fernand Léger quelques mois après la mort de son ami, l'immense poète communiste - Cette tapisserie est exposée aux étages de Colonel Fabien en temps normal

Henri Cueco - L'escalade 1973-1974/ Exposition Libres comme l'art, 11 décembre 2021

Henri Cueco - L'escalade 1973-1974/ Exposition Libres comme l'art, 11 décembre 2021

César

César

Mark Brusse, Alep et ses corbeaux, libérée? - 2017. Exposition libres comme l'art a Colonel Fabien pour les 100 ans du PCF.

Mark Brusse, Alep et ses corbeaux, libérée? - 2017. Exposition libres comme l'art a Colonel Fabien pour les 100 ans du PCF.

Michel Parret - Français, encore un effort si vous voulez devenir républicains, 1969 - Collection PCF Fédé de Paris

Michel Parret - Français, encore un effort si vous voulez devenir républicains, 1969 - Collection PCF Fédé de Paris

Christian Zeinert, La bombe génocide n°2

Christian Zeinert, La bombe génocide n°2

Une oeuvre magistrale de Christian Zeinert

Une oeuvre magistrale de Christian Zeinert

Villeglé

Villeglé

L'expo comprend deux oeuvres de Jacques Villeglé, un artiste déjà exposé deux fois au musée de Morlaix

L'expo comprend deux oeuvres de Jacques Villeglé, un artiste déjà exposé deux fois au musée de Morlaix

C'est un scandale, 2020 - Jerk 45 - acrylique sur toile réalisée pendant le montage de l'exposition et pour celle-ci

C'est un scandale, 2020 - Jerk 45 - acrylique sur toile réalisée pendant le montage de l'exposition et pour celle-ci

Une magnifique exposition "libres comme l'art" au siège du PCF Place du Colonel Fabien: 100 ans d'histoire entre les artistes et le PCF

En cent ans d'existence, le Parti communiste français a toujours entretenu des liens étroits avec les avant-gardes artistiques et culturelles. Mais si certains peintres sont bien connus comme « compagnons de route » du parti, tels Pablo Picasso ou Marcel Duchamp, d'autres, comme Giacometti, Fernand Léger, Henri Matisse, André Masson, etc., ont aussi cultivé des relations avec celui-ci, à divers degrés, qu'ils aient été militants, sympathisants ou observateurs critiques. En témoigne les formidables collections d’œuvres offertes au parti et déposées depuis dans divers musées.
À l'occasion du centenaire du Parti communiste français, et pour annoncer l'exposition qui se tiendra au printemps 2021, ce livre d'art raconte cette histoire à la fois politique, sociale et artistique à travers la reproduction de 150 œuvres et les éclairages de Yolande Rasle et Renaud Faroux, le conférencier historien d'art avec lequel travaille depuis plusieurs années le PCF Finistère dans le cadre de sa démarche d'éducation populaire autour de l'art, autour notamment des expositions d'art moderne et contemporain de Landerneau et de Pont-Aven.  
L'ensemble de l'ouvrage permet de redécouvrir des artistes majeurs que le marché minore ou dont l'histoire obère la part d'engagement sans laquelle leur œuvre perd une part de son sens.
Avec plus de 150 œuvres ainsi rassemblées, ce livre présente un parcours totalement inédit et incarne un message toujours actuel : « D'un siècle à l'autre, l'art nous change et change le monde. »

Libres comme l’art - Yolande Rasle - Renaud Faroux

Éditions de l’Atelier, 256 pages, 23X27 cm. 36,50€

Préface de Pierre Laurent.

Dans le Finistère, possibilité de commander ce magnifique livre catalogue de l'exposition auprès de la fédération du PCF et de Ismaël Dupont (dupont.ismael@yahoo.fr) ou à commander dans vos librairies.

 

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12 décembre 2021 7 12 /12 /décembre /2021 09:07

 

 

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11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 09:02

 

Donnons nous 5 ans pour offrir la meilleure école du monde à nos enfants !!

L’école, l’éducation doivent être une priorité nationale ! La pandémie a montré ô combien nos enseignants et tous les personnels des écoles, ATSEM, AESH, la médecine scolaire, étaient indispensables, essentiels !

Pourtant, l’école va mal. Profs non remplacés, dévalorisés, sous payés, fracture numérique, temps d’enseignement réduit (on est passé de 27h par semaine en primaire à 24h aujourd’hui), manque d’ATSEM, d’AESH, de médecins et d’infirmiers, de conseillers en orientation, de psys, de surveillants (AED), formation des professeurs inadaptée...

Pour réduire les inégalités et permettre aux enseignants de mener à bien leur mission, nous proposons d’ allonger progressivement le temps d’enseignements (aller vers 27h en primaire avec plus de maîtres que de classe, 32h en moyenne au lycée et collège), sans augmenter le temps de travail des enseignants mais en formant et pré-recrutant 90 000 enseignants.

Nous voulons revaloriser le métier aussi en augmentant les salaires de 30% dès 2023.

Nous voulons donner plus de temps aux enseignants pour leur permettre de transmettre aux enfants tout ce qui est nécessaire à la réussite scolaire. Fini les devoirs à la maison. Le travail personnel des enfants sera fait à l’école, avec les enseignants.

Nous voulons mettre tous les moyens pour garantir l’égalité d’accès aux connaissances, quelque soit notre lieu d’habitation, notre classe sociale, nos difficultés, notre handicap.

C’est pourquoi nous augmenterons les moyens des équipes pédagogiques en reconstruisant des RASED, mais aussi la médecine scolaire, en recrutant des AED, des ATSEM (une ATSEM par classe) des AESH (à temps complet, sous statut de l’Education nationale et formés ), des CPE et du personnel administratif.

Nous programmerons en 5 ans la construction d’écoles, de collèges et de lycées, à taille humaine avec un objectif :

-  Pas plus de 15 élèves en petite section,

-  Pas plus de 20 élèves en maternelle et en élémentaire,

-  Pas plus de 25 au collège et au lycée.

Nous rétablirons un diplôme national avec le Bac avec la même épreuve pour toutes et tous.

Nous supprimerons PARCOURSUP et nous créerons des places en plus en université.

Nous ferons de l’enseignement professionnel une priorité en redonnant des moyens aux lycées pro, avec un Bac pro en 4 ans (au lieu de 3 aujourd'hui), en permettant l’alternance avec une indemnité pour les jeunes engagés dans cette voie, comme cela se fait pour les apprentis, en rétablissant des enseignements tels que la littérature ou la philo.

Nous voulons faire de l’école, de l’enseignement supérieur la priorité du quinquennat en y mettant les moyens : le budget de l’Education nationale et celui des universités augmentera de 45% en 5 ans.

Notre priorité, c’est de faire de l’école une grande cause nationale. C’est un choix de société : nos enfants d’abord !

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