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Lundi 24 janvier, Fabien Roussel dévoilait à la presse son programme composé de 180 propositions pour construire la France des Jours Heureux.
Cette présentation tu peux la retrouver sur Youtube : https://youtu.be/RH8S7mkiGNM
En pièce jointe, un 8 pages A5 pour le populariser (tirage à 4 millions d'exemplaires) dont nous devrions recevoir plusieurs milliers d’exemplaires à distribuer.
Depuis le péage de Saint-Arnoult, sur l’A10, le candidat du PCF a proposé de « s’attaquer » au profit des compagnies pétrolières pour financer la baisse à 5,5 % de la TVA sur le carburant.
Gilet jaune sur le dos – sécurité oblige – et écharpe de député en bandoulière, le candidat communiste à la présidentielle s’est rendu, jeudi, au péage de Saint-Arnoult, sur l’autoroute A10, avec un message : « Stop à la vie chère ! » « Les automobilistes sont de véritables vaches à lait et sont saignés tous les jours, à chaque fois qu’ils paient leur plein d’essence. Nous voulons défendre le pouvoir d’achat et, pour cela, nous attaquer aux dividendes des compagnies pétrolières », explique Fabien Roussel entre deux tracts tendus aux conducteurs.
Une action symbolique, destinée à braquer les projecteurs sur des propositions que le gouvernement s’obstine, pour l’heure, à écarter. Face à la flambée des prix, le député du Nord plaide ainsi pour une baisse des taxes. Outre une « taxe flottante sur l’essence pour baisser de 50 centimes le prix au litre », la TVA pourrait être ramenée à « 5,5 % sur les carburants », juge-t-il. « 5 euros de moins pour un plein de 50 litres, c’est 5 milliards d’euros » de perte pour l’État, a objecté, mercredi, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. « Mais, quand les prix de l’essence grimpent, ce sont les frigos des Français qui se vident. Baisser le prix de l’essence, c’est sauver l’alimentation de toutes les classes populaires », réplique le candidat du PCF. Surtout, ce n’est pas sur le budget de l’État mais via un prélèvement lié aux dividendes distribués par les compagnies pétrolières à leurs actionnaires qu’il propose de financer la mesure : « 16 milliards d’euros de dividendes ont été versés en deux ans rien que par Total ! » martèle-t-il.
« Mais nous savons que cela ne suffira pas : l’enjeu est aussi de consommer moins », estimait à l’automne Fabien Roussel, alors que les prix de l’énergie s’envolaient déjà. En la matière, le communiste défend « un plan de développement des transports en commun ». « Dans les 45 métropoles de notre pays, l’État doit prendre à sa charge leur gratuité, en priorité pour les moins de 25 ans et les salariés. Dans les autres territoires, je propose que les 50 % du ticket de TER des salariés non remboursés par l’employeur le soient par l’État », indique le candidat. Quelques heures avant de se rendre sur le péage yvelinois, il a d’ailleurs visité la gare routière de Briis-sous-Forges (Essonne), en compagnie du maire Emmanuel Dassa, où un « dispositif unique favorise l’usage du bus sur l’autoroute jusqu’à la gare RER de Massy ». Une alternative au tout-voiture en zone périurbaine déjà en actes.
En déplacement dans l'Essonne, jeudi, le communiste a conclu une journée marathon par une rencontre avec les habitants et associations de Grigny. En compagnie du maire PCF de la commune, Philippe Rio, il s’est engagé à faire adopter une loi de « rattrapage » pour les banlieues.
« Philippe, on a déjà décidé de faire une manifestation à la CAF d’Évry pour réclamer les moyens nécessaires au respect des habitants ! », glisse Fabien Roussel, à Philippe Rio, le maire PCF de Grigny (Essonne) lorsque que celui-ci le rejoint lors d'une rencontre avec les habitants de sa ville. Après la province, à l’occasion des Rencontres des jours heureux, le candidat communiste à l’Élysée s’attelle depuis début janvier à parcourir l’Ile-de-France. Jeudi 20 janvier, le député était dans l’Essonne, un département en partie enclavé où se mêlent urbanisation et zone agricole. La journée s’est terminée dans « la ville la plus pauvre de France, mais où nous avons le meilleur maire du monde », assume fièrement, une habitante venue écouter le discours du prétendant communiste, en référence à la récompense décernée par la City Mayors Foundation au maire de la commune, Philippe Rio.
Les premiers de corvées, ils habitent ici. Ils y élèvent leur enfant. Pourtant, moins de deux ans après le début de la crise, on a l’impression que tout le monde a oublié cette réalité. Philippe Rio
À Grigny, 45 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. C’est à ces « invisibles du périphérique » que Fabien Roussel souhaite « redonner espoir ». « À Saint-Amand-les-Eaux, comme à Grigny, il existe le même sentiment d’abandon », estime le candidat. Député du Nord, il connaît néanmoins la vie en banlieue, après une adolescence passée à Champigny-sur-Marne. Dans la salle municipale jouxtant, une friche commerciale, où se déroule la rencontre, les habitants témoignent tous de ce délaissement. « Quand on a une maladie chronique, c’est très difficile de trouver un spécialiste, ils sont déjà tous complets », raconte l’un. « Le commissariat est toujours fermé. On subit des choses invivables mais ils ne viennent pas. On veut simplement vivre comme avant », enchaîne un autre. « Toutes ces questions touchent au service public, souligne Fabien Roussel, heureusement des maires mènent le combat, mais ils n’ont pas de planche à billets, ils doivent être aidés par l’État ». « Moi président de la République, il y aura une loi de programmation pour les 200 villes de France signataires de l’appel de Grigny », s’est d’ailleurs engagé le candidat, un peu plus tard dans la soirée, devant 450 participants.
Moi président de la République, il y aura une loi de programmation pour les 200 villes de France signataires de l’appel de Grigny. Fabien Roussel
« Les premiers de corvées, ils habitent ici. Ils y élèvent leur enfant. Pourtant, moins de deux ans après le début de la crise, on a l’impression que tout le monde a oublié cette réalité », tacle Philippe Rio. Et de déplorer l’attitude de ces « candidats qui jouent à un concours Lépine de celui qui nous piétine le mieux. Comme si chaque jour, on remettait en cause l’appartenance de la banlieue à la nation ». Dans l’assistance, un retraité voudrait bien en découdre avec ceux-là : « je suis prêt à vous accompagner pour affronter Éric Zemmour », dit-il. Relayant une lutte de travailleurs étrangers en situation irrégulière à DPD France, filiale de La Poste, une syndicaliste demande : « Toi président que fais-tu pour les sans papiers ? » « Je les régularise une bonne fois pour toutes ! », répond du tac au tac Fabien Roussel. « Si à Grigny l’usine Bergams a fermé, ce n’est pas la faute des migrants, mais de son propriétaire Bruno Caron, parmi les 500 grosses fortunes de France mais qui en veut toujours plus », poursuit le député.
Délaissée depuis plusieurs décennies, cette commune populaire de 28 000 habitants a vu les associations pallier les défaillances de l’État. Elle en compte plus de 560. « Avec le Covid, la situation empire. Ça fait 10 jours que le site de demande de RSA est bloqué ! Les gens sont dans une précarité administrative. Je passe des journées aux téléphones avec les administrations sans résultats », témoigne une bénévole. « Elles doivent embaucher ! On peut quand même recruter en urgence des jeunes qui n’attendent que ça pour 6 mois pour suppléer aux absences Covid », fustige le candidat communiste qui assure, lors de son discours, « tout faire pour mettre la question sociale, et donc des salaires et de l’emploi, à l’ordre du jour du débat politique ». Et de rappeler « qu’une fois à l’Élysée, (s) a première mesure sera d’augmenter le SMIC à 1 800 euros brut, les pensions de 200 euros et de rétablir la demi-part fiscale pour les veufs ! ».
Plus tôt dans la journée, au cours de son périple du sud francilien, Fabien Roussel s’est rendu au péage de Saint-Arnoult pour réclamer la baisse du prix de l’essence via la taxation des profits des compagnies pétrolières, avant de visiter une ferme municipale à Pussay, tenue par un jeune couple qui vend exclusivement ses produits à travers une AMAP, hors des fluctuations des prix de Rungis. Pour le candidat, la campagne s’accélère. Les 500 promesses de parrainages en poches, il est donné, par un sondage Opinionway, paru vendredi, à 3 % des intentions de voix, devant Anne Hidalgo (PS) et proche de Yannick Jadot (5 %). « Les choses peuvent bouger », insiste Amadou Deme, responsable de la fédération PCF qui a prévu un week-end d’actions les 28, 29 et 30 janvier. Une force militante de terrain sur laquelle mise beaucoup le candidat.
Fabien Roussel sera l'invité du JT de 13h sur TF1
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Fabien Roussel sera l'invité du Grand Jury sur RTL-LCI-Le Figaro. Il débattra à partir de 12h30 avec Marlène Schiappa.
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Fabien Roussel tiendra une conférence de presse de présentation du programme pour l’élection présidentielle 2022 - A suivre en direct sur nos réseaux sociaux : Facebook, Twitter, YouTube ... et sur le site de campagne
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Fabien Roussel sera l'invité de Laurence Ferrari sur Europe 1
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Fabien Roussel sera l'invité des "Matins Présidentiels" sur France Info
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Avant l’envoi d’une « lettre aux Français » à 5 millions d’exemplaires et un grand meeting à Marseille, début février, le candidat du PCF à la présidentielle devait inviter, lors de ses vœux lundi soir, à ne rien lâcher « face au mur de l’argent ».
À moins de trois mois du premier tour, le marathon présidentiel commence, doucement mais sûrement, à prendre l’allure d’un sprint. Si, à gauche, tous les candidats ne sont pas encore définitivement sur la ligne de départ, le communiste Fabien Roussel devait, lui, annoncer, lundi soir, une « nouvelle phase » de sa campagne pour amorcer ce tournant. Devant un parterre d’invités réunis – en nombre limité, Covid oblige – place du Colonel-Fabien, le prétendant du PCF à l’Élysée devait lancer un « appel » aux Français, au « monde du travail et de la création », et à la jeunesse, pour « construire la France des jours heureux » et « refonder la gauche ». « Quels qu’aient été vos votes dans le passé, quelles qu’aient été vos préférences à gauche, même si vous n’avez jamais voté communiste, vous avez la possibilité d’ouvrir à la France le chemin d’un autre destin ! » devait-il lancer, invitant chacun à « envahir cette élection, mettre dehors les libéraux, les corrompus et la République des privilèges pour construire une République sociale, démocratique et laïque au service du peuple et de la nation ».
Après avoir, une nouvelle fois face à la pandémie, exigé des actes pour la levée des brevets sur les vaccins ou les salaires des premières lignes, le candidat du PCF embraye sur « le cœur de (sa) campagne » : « Reprendre le pouvoir à la finance » en vue de « réformes heureuses, populaires, garantissant à nos enfants un avenir, dans une France du travail, créatrice, pacifiste, fraternelle, belle, respectueuse du vivant et mettant toutes ses richesses au service du climat et de chaque être humain ». « Déterminé » à « augmenter les salaires », à « investir dans nos services publics en recrutant 500 000 agents », « à sortir des énergies fossiles et à baisser les factures de gaz et d’électricité des ménages comme des entreprises », Fabien Roussel a saisi l’occasion d’affirmer sa méthode : « Faire tomber le mur de l’argent. » « Le gouvernement a distribué 250 milliards d’euros aux entreprises sans aucune contrepartie. Et 57 milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires du CAC 40 », devait ainsi rappeler le parlementaire, plaidant pour « nous réapproprier nos moyens de production afin de décider de ce que nous produisons et comment ». Un message qu’il doit également adresser aux Français dans une « lettre » diffusée dans les prochains jours à 5 millions d’exemplaires.
Alors que le dernier sondage OpinionWay lui prête désormais 3 % des intentions de vote, à égalité avec la candidate socialiste, Anne Hidalgo (derrière Christiane Taubira 4 %, Yannick Jadot 5 %, et Jean-Luc Mélenchon 10 %), Fabien Roussel s’est félicité du chemin déjà parcouru : « Depuis six mois, bien des choses ont changé, bien des regards se sont modifiés à notre égard. Tout le monde reconnaît aujourd’hui notre originalité, notre sincérité, notre singularité et la cohérence de notre projet. »
Au passage, le secrétaire national du PCF ne se prive pas de revenir sur la polémique autour de ses déclarations sur la « gastronomie » pour envoyer un tacle à quelques-uns de ces concurrents : « Pour certains, la priorité est d’interdire la viande, les voitures ou les centrales nucléaires, sans proposer aucune alternative crédible pour répondre aux besoins des Français et sauver le climat. Ceux-là sont coupés du peuple. » Dans la matinée, invité de France 2, le candidat avait déjà assuré que « pour défendre le bifteck des Français, il faut avoir un bon salaire, une bonne retraite ». Tout en engageant à construire « une gauche nouvelle, populaire, sociale, républicaine », il a aussi appelé à serrer les rangs. Tandis que, la veille, le député PCF Sébastien Jumel a officiellement annoncé son soutien à Jean-Luc Mélenchon, les élus communistes ont été invités « à ne pas céder aux tentatives de division, à ne pas jouer personnel mais collectif ».
Pour marquer le plus de points possible, Fabien Roussel entend mobiliser toutes ses troupes. L’agenda est d’ailleurs chargé. Outre la distribution de la « lettre aux Français » par les militants des « comités locaux des jours heureux », le PCF ambitionne la tenue de 500 réunions publiques dans la foulée de la présentation des 180 mesures de son programme, le 24 janvier. Le tout avant le « premier grand meeting national » de l’année, le 6 février, à Marseille.