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4 novembre 2021 4 04 /11 /novembre /2021 06:46
L'Humanité

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4 novembre 2021 4 04 /11 /novembre /2021 06:34
AG départementale des communistes Finistériens le 13 novembre à Kernevel (10h-17h)
AG départementale des communistes Finistériens le 13 novembre à Kernevel (10h-17h)

La ruche communiste au 5 rue Henri Moreau à Brest.

Bientôt dans les boîtes aux lettres des camarades, le courrier de la fédé avec "A cœur ouvert" d'octobre 2021, l'édition bretonne du journal santé du PCF, et le tract de Fabien Roussel pour la manif du 21 novembre et l'invitation à notre Assemblée générale départementale du Samedi 13 novembre a Kernevel .

Extraits du courrier du PCF Finistère à ses adhérents:

Cher.e. camarade
 
tu es invité.e à la prochaine Assemblée Générale de la Fédération du Finistère du Parti communiste français à Kernevel le samedi 13 novembre, de 10h à 16h Salle polyvalente- 2 place de l'église 29140 Kernével en plein cœur du Bourg
 
Un apéritif convivial suivi d’un repas (couscous, fromage, tarte) est prévu à 12 h 30 sur inscription (participation de 10€ demandée), avant reprise des débats à 14h.
 
Cette Assemblée Générale sera l’occasion de faire un point sur l’activité de la fédération, des sections du Finistère, de débattre de l’actualité sociale et politique, de nos actions, la campagne des élections présidentielles et des élections législatives.
 
Nous serons particulièrement heureux de nous retrouver avec des camarades de tout le département.
Nous avons organisé ces derniers mois des conseils départementaux le 16 juillet, le 28 septembre, le 19 octobre. Nous avons pu tirer un bilan des dernières élections départementales et régionales de juin, qui ont permis l’élection de 3 conseillers départementaux dans le Finistère (9 en Bretagne) et de 1 conseillère régionale (4 en Bretagne) pour le PCF, s’ajoutant, depuis les municipales de 2020, à une cinquantaine d’élus communistes ou apparentés dans les communes du Finistère, dont 16 adjoints et/ou vice-président d’agglomération, et un maire d’une commune associée.
 
La vente de la vignette de la fête de l’Huma Paris s’est soldée par environ 250 vignettes vendues dans le Finistère. La fédération, avec une douzaine de bénévoles, a tenu un stand Bretagne avec les fédérations du Morbihan et d’Ille-et-Vilaine. L’expérience a été positive, avec une très belle dernière fête de l’Huma sur le site de la Courneuve.
 
Les samedi 27 et dimanche 28 novembre, c’est la 30ème fête de l’Humanité Bretagne à Lanester que nous devons réussir après une annulation contrainte en 2020. Ce sera un moment important au niveau politique, festif, fraternel, et aussi dans le cadre de la campagne présidentielle de Fabien Roussel. Des vignettes bons de soutien de la fête de l’Humanité Bretagne (17€ les 2 jours, 12€ pour un 1 jour seulement) sont à vendre auprès de toutes les sections du Finistère (chèque à libeller à l'ordre de : fête de l'huma Bretagne . Des débats seront organisés sur les 150 ans de la Commune de Paris, la culture, l’école, l’extrême-droite, l’alimentation, le logement des seniors, Marcel Cachin et le centenaire du PCF, etc.
 
En face de la grande scène du parc des expositions de Lorient, le PCF Finistère aura son stand restaurant (kig-ha-farz, pommes de terre-saucisses de Molène, fruits de mer, huîtres, far du pays bigouden) et bar : nous invitons tous les adhérents volontaires pour être bénévoles à s’inscrire sur la feuille jointe.
 
Le dimanche 17 octobre, les camarades du Finistère ont été nombreux (près de 60) à Châteaubriant dans la Carrière pour commémorer le 80e anniversaire de l’exécution des 27 otages communistes et cégétistes le 22 octobre 1941, avec des discours puissants de Fabien Roussel, Philippe Martinez, Léon Deffontaines, le secrétaire des Jeunesses Communistes.    
 
Le samedi 23 octobre, nous avons eu une Commission Finances avec notre trésorier fédéral Ronan Tanguy, notre comptable Marie-France Goussé, et plusieurs camarades du CD et trésoriers de section, réunion qui a permis d’établir le montant de la souscription pour les Présidentielles et la campagne de Fabien Roussel à 2340€, des reversements d’indemnités d’élus en hausse significative qui retrouvent leur niveau de 2013 et des cotisations des adhérents relativement stables.
 
Nous invitons aussi tous les adhérents qui le peuvent à participer à la souscription pour les Présidentielles et la campagne de Fabien Roussel en envoyant un chèque à l’ordre de ADF PCF 29, soit en passant par votre section, soit en l’envoyant à la fédération : 5 rue Henri Moreau 29 200 BREST
 
La bonne nouvelle, c’est que nous avons les moyens de procéder à des embauches pour la fédération de manière à gagner en efficacité dans notre organisation et à mieux appuyer les sections. 
 
Nous invitons nos adhérent.e.s à s’engager fortement dans la campagne pour la candidature aux Présidentielles de Fabien Roussel en distribuant des tracts, collant des affiches, relayant ses interviews, popularisant nos prises de position, notre programme et notre projet autour d’eux, et en s’engageant dans les Comités des jours heureux que les sections créent dans les circonscriptions du Finistère.
 
Vous êtes aussi appelés à vous associer aux initiatives que devraient organiser prochainement les sections devant la préfecture et les sous-préfectures, démarche décidée nationalement par la direction du PCF pour mettre au cœur des débats politiques la question sociale, celle des salaires, du pouvoir d’achat, des hausses des prix, notamment de l’énergie, et populariser nos propositions.
 
Ces campagnes présidentielles et législatives, marquées pour l’instant pour la précampagne présidentielle par un contexte très pesant d’omniprésence médiatique des idées d’extrême-droite, peut être un fort moment d’implication populaire et de politisation.
 
Les communistes doivent être à l’offensive, avec devant eux un développement inédit et brutal des inégalités, de l’extrême richesse pendant que le nombre de personnes dans la précarité s’accroît, avec un président qui veut continuer à faire passer en force son projet libéral (privatisation des services publics, remise en cause de la protection sociale, des retraites).
 
Des possibilités de renforcement existent et se vérifient depuis des mois: 29 nouveaux adhérents en 2021 pour le PCF dans le Finistère !
 
Avec ses 860 adhérents, le PCF dans le Finistère est une force qui compte et qui entend gagner en audience et se renforcer encore, car la situation l’exige!
 
Nous nous félicitons aussi de l’essor du MJCF, qui faisait son congrès la semaine dernière, et de la naissance de l’UEC dans le Finistère, structures animées respectivement par Enzo de Gregorio et Corentin Derrien.
 
Pour finir, deux dates à noter dans vos agendas :
 
- le dimanche 21 novembre, 10h-16h manifestation du PCF à Paris et meeting de Fabien Roussel sur le pouvoir d’achat, l’augmentation des salaires et des pensions. La fédération peut participer financièrement aux déplacements des camarades (en covoiturage ou en train). 
 
- le samedi 8 janvier prochain il y aura une conférence régionale du PCF, sans doute à Lanester.
                 
Fraternellement,
Ismaël Dupont, secrétaire départemental
AG départementale des communistes Finistériens le 13 novembre à Kernevel (10h-17h)
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4 novembre 2021 4 04 /11 /novembre /2021 06:16
Cop 26 - Dix ans décisifs pour agir - Fabien Roussel
Cop 26 - Dix ans décisifs pour agir - Fabien Roussel

COP 26 : 10 ans décisifs pour agir !

La COP 26 de Glasgow ne saurait se satisfaire des beaux discours des dirigeants mondiaux bien souvent en contradiction avec leurs actions respectives. L’heure est aux décisions concrètes, ambitieuses et radicales face à la crise climatique qui menace les équilibres de la civilisation humaine. C’est bien de changements systémiques dont il est question. L’avenir de l’humanité ne se joue pas en mots mais bien en actes.

Rappelons que le gouvernement français a été jugé coupable d'inaction climatique. Le Haut conseil pour le climat a souligné à plusieurs reprises les manques de la politique du gouvernement ainsi que la nécessité de changer le système économique en profondeur. Au niveau mondial, les engagements actuels des États ne permettront, au mieux, que de réduire de 7 % les émissions en 2030 par rapport à 2020. Or il faudrait faire 7 fois plus d’efforts pour respecter les 1,5 degrés de réchauffement : c'est dire que la marche est encore très haute !

C’est pourquoi le Parti communiste français a mandaté une délégation à Glasgow, du 5 au 8 novembre, avec pour objectif d'échanger des propositions et de construire des actions communes avec d'autres forces progressistes et écologistes en Europe et dans le monde. Elle sera notamment porteuse d’une ambition pour la France : arriver à viser une empreinte carbone nulle le plus rapidement possible et sortir des énergies fossiles (gaz, pétrole et charbon). Elle défendra aussi une approche sociale et populaire de l’écologie, qui affronte la nécessité d’un dépassement du système capitaliste par des mesures structurelles et qui fait des catégories moyennes et populaires les acteurs de cette révolution en plaçant la démocratie, la lutte contre les inégalités et une réorientation des richesses produites en son cœur. C’est en ce sens que la délégation participera à la manifestation à Glasgow et que les communistes seront présents aux manifestations pour la justice climatique samedi 6 novembre prochain.

A cet effet, Fabien Roussel est porteur d’une proposition forte, conforme aux recommandations du GIEC, celle d’un pacte inédit pour le climat et l’emploi de 140 milliards d’euros avec des objectifs précis (mix énergétique, mobilités, rénovation des bâtiments et du logement, mode de production agricole, biodiversité, industrialisation nouvelle et recherche, relocalisation des productions, lutte contre l’obsolescence programmée, solidarité internationale). Ce pacte prend toute la mesure de la révolution à engager en termes d’emploi, de formation et de nouveaux pouvoirs de décisions des salariés dans les entreprises pour relever le défi écologique.

Nous sommes face à un défi politique, scientifique, industriel et de recherche fondamentale et appliquée, sans précédent : nous avons 10 ans décisifs pour agir !

Paris, le 3 novembre 2021

Parti communiste français.

Présidentielle. Fabien Roussel propose un pacte à 140 milliards pour le climat
Vendredi 29 Octobre 2021 - L'Humanité

Pour sa troisième « rencontre des jours heureux », le candidat du PCF à l’Élysée a détaillé ses propositions pour la sauvegarde de l’environnement. Il souhaite conformer les dépenses écologiques de l’État aux préconisations du Giec.

 

Sous les arches métalliques de la halle Martenot, dans le centre historique de Rennes (Ille-et-Vilaine), Fabien Roussel a tenu, mercredi 27 octobre, sa troisième édition des « rencontres des jours heureux », dédiée à l’environnement et au climat. Devant les 400 personnes réunies pour l’occasion, le candidat du PCF à la présidence de la République a détaillé une série de propositions issues de son « pacte pour le climat et l’emploi », d’un montant de 140 milliards d’euros par an, « conformément aux préconisations du Giec ». « Nous sommes dans la décennie du possible », assure le député du Nord, estimant « urgent de rompre avec le système capitaliste, qui, pour gagner encore plus d’argent, exploite les êtres humains mais aussi la Terre ». Mais « l’écologie ne doit pas se limiter au réchauffement climatique », note Barbara Gomes, porte-parole de la campagne et animatrice de l’événement. Ce territoire n’a pas été choisi par hasard : de la catastrophe de l’ Erika aux phénomènes des algues vertes, provoqués par l’exploitation porcine intensive, la Bretagne doit faire face à différents enjeux environnementaux, tout en produisant « seulement 17 % de ses besoins énergétiques », déplore l’élu rennais Yannick Nadesan (PCF). Localement, les initiatives, que le candidat n’a pas manqué de saluer, se multiplient.

Développer le fret, rénover les logements

D’ailleurs, en amont de la rencontre, Fabien Roussel s’est notamment rendu sur le barrage de Rophémel. Un ouvrage qui, malgré sa production d’électricité et d’eau potable pour les 500 000 habitants de l’agglomération rennaise, était menacé de fermeture à la suite de l’abandon de la concession par EDF, avant d’être racheté 1 euro symbolique par Eau du bassin rennais. Une première pour une collectivité en France, qui « permet ainsi de contrôler la production d’une électricité verte, la distribution de l’eau, mais aussi d’agir sur sa tarification sociale », précise Yannick Nadesan, à l’initiative de la démarche. « Il ne faut pas opposer les énergies vertes et l’énergie nucléaire », assure Fabien Roussel, partisan de l’atome, qui a réaffirmé sa volonté de renationaliser EDF et Engie afin de « retrouver une maîtrise de nos productions à travers un mixte énergétique décarboné et pilotable ». « Les six scénarios de RTE pour la neutralité carbone en 2050 méritent un grand débat national », estime également le sénateur Pierre Laurent (PCF), présent pour l’occasion.

Mais c’est aussi sur les transports, responsables de 30 % des émissions de gaz à effet de serre, que le candidat communiste insiste. Sur le fret d’abord, il met sur la table un plan de 4 milliards d’euros avec pour ambition d’atteindre les 30 % de marchandises transportées sur le rail d’ici à 2030. Un plan qui comprend notamment l’ouverture de 100 lignes « sur le modèle du train des primeurs entre Perpignan et Rungis », détaille Fabien Roussel. Un enjeu de taille pour la Bretagne, d’autant qu’ « aucun port de la région n’est desservi par le rail », relève un syndicaliste CGT, lors de la visite du candidat dans une entreprise de logistique. « En développant nos activités sur le fret, nous réduisons de 15 000 le nombre de camions sur les routes chaque année », note Matthieu Lahaye, le directeur de l’entreprise, qui opère ainsi entre Rennes et Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône.

Pour autant, Fabien Roussel n’oublie pas la vie quotidienne des Français, l’occasion pour lui de tacler la politique macroniste. « Avez-vous déjà vu un ouvrier acheter une voiture électrique à 50 000 euros grâce à la prime gouvernementale de 3 000 euros ? » ironise un candidat qui ambitionne la revalorisation de cette dernière à hauteur de 10 000 euros, comme l’engagement financier de l’État en faveur des transports en commun gratuits. Face à la hausse des prix de l’énergie, le secrétaire national du PCF a réitéré son appel à « baisser la TVA », d’autant que cette action dégagerait « des marges pour les entreprises afin d’augmenter les salaires ». Enfin, le candidat souhaite débloquer 10 milliards d’euros par an pour « financer la construction et la rénovation de 500 000 logements afin d’éradiquer l’ensemble des passoires ». « Les 1 % les plus riches sont responsables de 15 % des émissions de CO2  », glisse Fabien Roussel, qui entend financer l’ensemble de ces mesures « en allant chercher des recettes supplémentaires », notamment en taxant les plus aisés et les multinationales.

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4 novembre 2021 4 04 /11 /novembre /2021 06:07
Contrat d'engagement: quel manque d'ambition pour la jeunesse! (MJCF, 3 novembre)
Contrat d’engagement : quel manque d’ambition pour la jeunesse !

C’est sur facebook qu’Emmanuel Macron a décidé d’annoncer la mise en place de sa nouvelle mesure phare pour les jeunes : le contrat d’engagement.

Initialement prévu pour un million de jeunes, ce dispositif ne concerne finalement que 500 à 600 000 jeunes, avec une aide pouvant aller jusqu’à 500€ par mois mais qui ne sera pas automatique.

Ce sera donc une aide précaire revue au rabais. Autoproclamé “président des jeunes”, Emmanuel Macron est finalement bien éloigné des préoccupations de la jeunesse. Ce Gouvernement reste dans la lignée de ses prédécesseurs en proposant encore aux jeunes d’être une sous-catégorie de travailleurs. Or, ce n’est pas d’un énième contrat précaire dont nous avons besoin mais d’un emploi stable et correctement rémunéré.

Nous avons actuellement près d’un jeune sur cinq au chômage, un million et demi de jeunes sans emploi ni formation. Si les jeunes sont au chômage, ce n’est pas à cause d’une “mauvaise adaptation au marché de l’emploi”, c’est bien par un manque d’ambition politique.

Aujourd’hui les jeunes sont davantage confrontés à la précarité de l’emploi : plus souvent en CDD, intérim, stages. Ce n’est donc pas d’un nouveau contrat précaire dont ont besoin les jeunes générations mais bien d’un parcours sécurisé et d’un emploi correctement rémunéré. Et ce ne sont pas les besoins qui manquent !

D’un côté nous avons des besoins immenses d’emplois dans les services publics notamment la santé et l’éducation, de l’autre nous avons des centaines de milliers de jeunes sans emplois ni formation. Recrutons-les, formons-les plutôt que de les enfermer dans un nouveau sas de précarité.

Le MJCF demande la création de pré-recrutements dans les services publics. Des jeunes recrutés dès la sortie du baccalauréat, rémunérés pendant leur formation, et en contrepartie ils devraient 10 ans de service à l’Etat. Cette mesure permettrait à la fois de répondre aux demandes croissantes de personnels formés dans le service public et de sortir de la précarité des millions de jeunes.

Nous demandons également la conditionnalité des aides publiques à l’embauche et la formation professionnelle de jeunes.

Ce ne sont pas les besoins qui manquent, c’est une ambition politique à la hauteur.

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31 octobre 2021 7 31 /10 /octobre /2021 09:14
Comment renforcer la santé publique et la sécurité sociale ?

 

Penser la santé dans sa globalité, avec au cœur de l'organisation le service public, à l'hôpital et en ville, la prise en charge à 100 %, constitue pour nous la seule façon de mettre « l'humain d'abord ». Les aspirations, les expériences et luttes citoyennes constituent un enjeu essentiel pour alimenter nos analyses et propositions et permettre une élaboration collective de véritables alternatives répondant aux besoins de la population.

La situation dramatique des hôpitaux, de la psychiatrie, des Ehpad, causée par l'austérité et exacerbée par la crise sanitaire, entraîne une multitude de mobilisations de personnels, d'élu·e·s, d'usager·e·s. Le Tour de France des hôpitaux des parlementaires communistes confirme ce diagnostic et engage le débat sur des solutions.

Le PCF propose des mesures immédiates s'inscrivant d'emblée dans un projet de société où l'humain passe avant la domination de la finance et où la démocratie permet la construction collective des réponses aux besoins de la population.

L'urgence aujourd'hui pour l'hôpital public et les Ehpad :

C’est créer massivement des emplois médicaux et paramédicaux avec plans de formation (100 000 emplois dans les hôpitaux et les 100 000 emplois / an sur 3 ans dans les Ehpad).

C'est donner des droits nouveaux aux personnels et aux usager·e·s pour inventer l'hôpital de demain.

C'est une augmentation d'au moins 300 euros de tous les salaires, avec une revalorisation des grilles indiciaires.

C'est un moratoire sur toutes les fermetures de lits, de services, sur les restructurations, moratoire qui doit permettre une élaboration démocratique de l’évaluation des besoins et des projets médicaux entre professionnel·le·s et leurs représentant·e·s, élu·e·s et associations citoyennes d’usager·e·s.

C'est engager la création d’un pôle public du médicament.

C'est libérer la recherche des logiques de profit.

C'est débloquer immédiatement 10 milliards pour les hôpitaux et les Ehpad.

Malgré le manque cruel de lits, d’effectifs, d’équipements et de moyens de protection engendrés par des années d’austérité, les personnes malades, pendant cette pandémie, ont été prises en charge en toute égalité. Cela a été possible grâce à notre système de financement solidaire, mis en place depuis bientôt 75 ans : la SÉCURITÉ SOCIALE.

La crise sanitaire va peser lourdement sur les comptes de la Sécurité sociale en général, et de l'assurance maladie en particulier, de par la hausse de la dépense hospitalière et surtout par le manque de recettes.

Face à l'offensive capitaliste de privatisation de la protection sociale, nous voulons au contraire en faire un levier de sortie de crise économique et financière en renforçant la Sécurité Sociale.

Nos propositions :

  • Remboursement à 100 % des soins prescrits par la Sécurité sociale pour mettre fin au gâchis financier des complémentaires.
  • Financement de la perte d'autonomie par l'assurance maladie.
  • Tourner définitivement la page de la réforme Macron de casse de notre système de retraites.
  • Financement : mise à contribution des revenus financiers des entreprises (100 milliards en prélevant sur ces revenus une cotisation égale à la cotisation patronale), modulation à la hausse pour les entreprises qui ont une politique anti-sociale ou anti-environnementale. L'augmentation des salaires et l'égalité salariale entre les femmes et les hommes contribuerait aussi à l'augmentation des recettes.

 

Il est possible de proposer des idées : cliquer sur le lien ci-dessous.

https://www.lafranceencommun.fr/la-sante-d-abord-france

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31 octobre 2021 7 31 /10 /octobre /2021 05:54
A coeur ouvert - le journal santé du PCF, octobre 2021 - édition Bretagne
A coeur ouvert - le journal santé du PCF, octobre 2021 - édition Bretagne
A coeur ouvert - le journal santé du PCF, octobre 2021 - édition Bretagne
A coeur ouvert - le journal santé du PCF, octobre 2021 - édition Bretagne
A coeur ouvert - le journal santé du PCF, octobre 2021 - édition Bretagne
A coeur ouvert - le journal santé du PCF, octobre 2021 - édition Bretagne
A coeur ouvert - le journal santé du PCF, octobre 2021 - édition Bretagne
A coeur ouvert - le journal santé du PCF, octobre 2021 - édition Bretagne
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29 octobre 2021 5 29 /10 /octobre /2021 07:16
Dernier budget du quinquennat - le président des riches fidèle à ses valeurs
Dernier budget du quinquennat – Le président des riches fidèle à ses valeurs

Le dernier budget du quinquennat porte, comme les précédents, la signature du président des riches. En 2022, la baisse des impôts se poursuivra, pour le plus grand profit des premiers de cordée : 5 milliards avec le dégrèvement de la taxe d’habitation pour les plus aisés, 3 milliards pour les grandes entreprises avec la baisse à 25 % du taux supérieur de l’impôt sur les sociétés.

Pour les plus jeunes, pour les plus fragiles, pour les retraités ? Toujours rien. Aucune mesure de justice fiscale ou de solidarité, en dépit d’une crise qui a aggravé les inégalités. Notre pays, l’un des plus riches du monde, recense désormais une personne sur cinq en situation de pauvreté, selon une étude de l’Insee, publiée le 1er septembre 2021.

Le pouvoir d’achat des Français s’effondre, laminé par les hausses successives des prix de l’énergie, des produits alimentaires, des carburants, des mutuelles et de tant d’autres biens de première nécessité. Et pendant ce temps-là, les actionnaires du CAC 40 engrangent sans vergogne des milliards de dividendes, le patrimoine des 500 plus grandes fortunes s’envole de 30 % en un an, tandis que le ruissellement tant promis fait figure de conte pour enfants, comme vient de le démontrer le récent rapport de France Stratégie.

Voilà le bilan accablant d’une politique budgétaire entièrement dédiée aux nantis et aux multinationales. D’un côté, la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune, de l’ « exit tax », la mise en place de la « flat tax », c’est-à-dire le plafonnement des impôts sur les revenus du capital, soit au moins 4 milliards d’euros de cadeaux annuels. De l’autre, la baisse de 5 euros des APL, la hausse de la CSG pour les retraités, le refus de l’extension du RSA pour les jeunes, la réforme de l’assurance-chômage…

Mais au-delà de la diminution des impôts pour les plus riches, la véritable obsession de ce gouvernement est de réduire la place de l’État dans l’économie. Pour parvenir à ses fins, il le prive méthodiquement de ses moyens. En cinq ans, ce ne sont pas moins de 50 milliards d’euros qui auront manqué chaque année au budget.

Conjuguée au chantage sur la dette publique, cette perte intentionnelle de recettes fiscales ouvre grand la voie à une baisse drastique des dépenses sociales, présentée comme inévitable. Rien de plus facile, dans un système soi-disant déficitaire, que de faire passer de véritables régressions sociales, comme la réforme des retraites, heureusement avortée ou celle, hélas mise en œuvre, de l’assurance-chômage.

Dans ce contexte, inutile d’espérer des mesures à la hauteur des enjeux, pour assurer la transition écologique, redonner des moyens à notre système de santé, un nouveau souffle au logement, une ambition élevée pour l’éducation de nos enfants.

Des marges budgétaires conséquentes sont pourtant à portée de main pour construire un autre modèle de société. Le scandale des Pandora Papers, avec ses 11 300 milliards d’euros détournés dans les paradis fiscaux, soit un peu moins que le PIB de l’Union européenne, souligne l’ampleur du vol commis au détriment des États.

Nous, communistes, portons une autre vision de la société, plus équilibrée, où chacun participe et paie sa juste part d’impôt, avec une progressivité réaffirmée, une imposition du capital et les moyens pour lutter contre la fraude fiscale. C’est cela que nous proposerons lors des prochains mois.

Fabien Roussel, député du Nord

candidat à la Présidence de la République

Paris, le 20 octobre 2021

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29 octobre 2021 5 29 /10 /octobre /2021 07:12
Usagers, personnels et élus, mobilisons-nous pour sauver le service public postal (Michel Jallamion)
Usagers, personnels et élus, mobilisons-nous pour sauver le service public postal

En 3 ans, en France, un tiers des bureaux avec guichets ont été fermés (de 8 414 à 5 300).

Et le pire est devant nous : le nouveau plan stratégique prévoit d’en fermer la moitié d’ici à 2025.

Tout le monde est concerné. Les petites communes comme Mancieulles (1 880 hab., Meurthe-et-Moselle) qui luttent pour sauver leur unique bureau, ou les villes moyennes comme Rezé (40 000 hab., Loire-Atlantique) où les bureaux principaux sont menacés de fermeture qui entraînerait la saturation des autres.

C’est vrai aussi pour les grandes villes. À Paris (38 bureaux fermés en 5 ans), l’annonce de fermeture dans le 20e du bureau Belgrand suscite une levée de bouclier des habitants (1 000 pétitionnaires en une semaine), des élus (à l’initiative des élus PCF, 3 vœux dans le 20e et un au niveau parisien votés à l’unanimité) et des organisations syndicales. Un rassemblement a eu lieu en présence de Fabien Roussel ce jeudi 21 octobre et un collectif citoyen sera lancé le 27 octobre à l’initiative du PCF, de la CGT, de SUD PTT et de la Convergence services publics. Le 20e a 8 bureaux de plein exercice pour 200 000 habitants. En fermer un, c’est comme supprimer les bureaux des Ulis ou de Biarritz !

Dans le Val-de-Marne, 15 communes ont connu au moins une fermeture de bureau depuis 2017 et quatre bureaux sont aujourd’hui menacés : Ivry-sur-Seine Plateau, Saint-Maur-des-Fossés La Pie, Villejuif Léo Lagrange et Vincennes Jarry. Des mobilisations régulières ont lieu depuis septembre. Elles s’amplifient et s’étendent au manque d’effectifs et à la baisse des horaires de 50 bureaux sur les 80 du département.

Les effectifs diminuent encore plus vite : de 2004 à 2020 La Poste a supprimé 55 100 emplois, alors qu’elle a été la première bénéficiaire du CICE. Désormais seuls quatre départs en retraite sur dix sont remplacés.

Or la Poste livre toujours 7,4 milliards de lettres et 2,4 milliards de colis. Ce n’est pas rien. Cela justifie un service public postal de qualité. De plus, La Poste réalisera en 2021 plus d’un milliard de bénéfices et percevra chaque année 500 millions en plus de l’État.

Pourquoi cette cure d’austérité contre le service public alors ?

D’un côté, le service public universel mis en place par le traité de Maastricht. Contrairement au service public, il se limite à quelques obligations (lettre de moins de 20 grammes, 90 % de la population à moins de 5 km et à moins de 20 minutes en voiture d’un « point de contact » de La Poste, etc.). Alors que l’entreprise publique était bâtie autour de ses missions de service public, celles-ci ne représentent plus qu’une branche coûteuse dont il faut se débarrasser.

De l’autre, la cure d’austérité qui n’en finit pas : les gouvernements successifs veulent rentabiliser les entreprises publiques pour compenser et augmenter les cadeaux à la finance et les poussent donc à être ultra-rentables. Il veut que La Poste (100 % publique) se transforme en une « bancassurance » comme une autre pour toucher plus de dividendes.

D’où la baisse de qualité et de marchandisation des missions, d’où la perte de sens du métier subie par les postiers.

Cela est facilité par le dernier contrat triennal Poste-État-AMF qui n’accorde plus de pouvoir de décision au maire, hors des quartiers prioritaires de la ville et zone montagneuse, mais un simple « avis » consultatif.

Malgré tout, le rapport de force usagers-personnels-élus paie aussi bien dans les petites communes comme Castéra-Verduzan (1 000 hab.) qui a gardé son bureau ouvert le samedi, que dans les grande comme à Paris 20e qui a vu La Poste Mortier sauvée et dans le Val-de-Marne où La Poste revient sur les diminutions d’horaires.

C’est à force de mobilisations citoyennes, de grèves et de rapports de force politiques que nous réussirons à faire entendre l’importance d’un accès à des services publics de qualité pour toutes et tous partout. L’heure est à la mobilisation pour défendre et développer nos services publics, notre bien commun, et les inscrire dans le débat de la présidentielle !

Michel Jallamion

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29 octobre 2021 5 29 /10 /octobre /2021 07:10
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28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 06:28
Photo Christophe Grassulo, Fabien Roussel à Rennes 27 octobre 2021

Photo Christophe Grassulo, Fabien Roussel à Rennes 27 octobre 2021

Delphine Alexandre, conseillère régionale communiste, prend la parole au côté de Fabien Roussel (photo Philippe Jumeau)

Delphine Alexandre, conseillère régionale communiste, prend la parole au côté de Fabien Roussel (photo Philippe Jumeau)

« Les forces de droite vont vouloir nous faire avaler leur dogme de la réduction des dépenses publiques. Nous, nous pensons qu’il faut au contraire relancer la dépense publique utile, pour répondre aux besoins populaires et pour relever les défis sociaux, écologiques, économiques.
Et nous irons chercher l’argent nécessaire en nous attaquant enfin à la domination du capital. »
Fabien Roussel
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