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Jacqueline Héré, présentée par le PCF, élue conseillère départementale sur le canton de Brest 1 en binôme avec Kévin Faure (Finistère & Solidaires)
Isabelle Maugeais, sympathisante PCF, élue conseillère départementale sur le canton de Pont-de-Buis en binôme avec Julien Poupon (Finistère & Solidaires)
Ismaël Dupont, élu conseiller départemental sur le canton de Morlaix en binôme avec Gaëlle Zaneguy (liste Finistère & Solidaires)
Finistère -
Aux Régionales, elle était candidate sur la liste de Loïg Chesnais-Girard avec Isabelle Mazelin et Enzo de Gregorio: Gladys Grelaud, en 12e position sur la liste du second tour, a été élue conseillère régionale ce 27 juin 2021. Elle représentera les communistes finistériens à la Région. Gladys Grelaud a 38 ans, est urbaniste à Brest Métropole. Elle est adhérente au PCF Finistère depuis 2016 et s'est engagée en 2020 sur la liste de gauche et citoyenne aux municipales à Landerneau. Militante féministe, elle milite activement pour les droits des femmes. Elle viendra compléter un groupe communiste 100% féminin à la Région Bretagne avec Delphine Alexandre, Katja Kruger, Gaby Cadiou.
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Aux Départementales, 3 des 4 candidats que présentait le PCF sur des quatuors d'union de la gauche Finistère & Solidaires ont été élus ce dimanche 27 juin. Jacqueline Héré, élue avec Kévin Faure à Brest 1, Isabelle Maugeais, élue avec Julien Poupon à Pont-de-Buis, et Ismaël Dupont, élu avec Gaëlle Zaneguy sur le canton de Morlaix.
Malgré la grande déception de la perte du département pour la gauche (à 5 voix près sur un canton, quelques dizaines de voix de différence à Douarnenez et Briec), avec 14 cantons de droite, et 13 de gauche, en dépit d'une très belle campagne de nos candidats Finistère & Solidaires, nous avons ainsi la satisfaction de revenir au département pour la première fois depuis 20 ans.
Nos élu.e.s seront combatifs et mobilisés pour la défense des valeurs de solidarité, d'égalité des droits, des services publics.
Nous avions 8 candidats sur ces élections départementales dans le Finistère, dont 4 titulaires et 4 remplaçants sur des listes Finistère & Solidaires. Merci aussi à Maryse Rousseau et Jacqueline Braire pour leur investissement sur la campagne (Pont-l'Abbé), à Guy Barré (Plonéour-Lanvern), à Yann Foucher qui est élu en tant que remplaçant à Quimper 2, à Camille Gontier à Douarnenez.
Merci aussi à tous les militants et adhérents, sympathisants qui se sont investis dans nos campagnes et celles des autres candidats Finistère & Solidaires.
On continue le travail pour la justice sociale et le rassemblement de la gauche sur des bases fortes de projets et politiques utiles à la vie des gens et à la réduction des inégalités.
Les résultats du second tour des élections régionales et départementales restent marqués par une abstention historique, confirmant ainsi la profondeur de la crise de représentation et des institutions qui asphyxie la démocratie dans notre pays.
Les électrices et électeurs ont ainsi de nouveau exprimé massivement qu’ils ne sentaient pas prises en compte leurs préoccupations et leurs aspirations et qu’ils pensaient que le vote à ces scrutins ne changerait rien à leur vie quotidienne.
Cet effondrement démocratique mobilise les communistes pour résister à la soumission du pouvoir exécutif au capital et pour placer au cœur du débat politique les réponses aux besoins fondamentaux de nos concitoyennes et concitoyens. Il est urgent de promouvoir une nouvelle démocratie, avec de nouveaux pouvoirs et de nouvelles institutions, afin que les citoyen·ne·s et les salarié·e·s puissent se faire entendre.
L’échec de la République en marche est encore amplifié par rapport au premier tour. La politique du pouvoir exécutif est clairement sanctionnée.
Le pouvoir doit entendre le message des Français·es et renoncer à ses réformes de régression sociale.
Avec son gouvernement, le président de la République, qui s’est directement impliqué dans la campagne électorale durant ces derniers jours, porte une lourde responsabilité dans l’état du pays, tant par la politique menée que par la dévalorisation organisée de ces scrutins marqués par de nombreux manquements dans l’acheminement du matériel électoral au domicile des électrices et électeurs.
Face au danger que représente le Rassemblement national pour la France, le PCF est fier d’avoir contribué à sa défaite dans toutes les régions et départements, notamment dans la région Provence Alpes Côte-d’Azur, en se positionnant très tôt avec clarté à l’issue du premier tour pour lui faire barrage. Dans les départements, les communistes prennent une part très large à la défaite du RN. Au sortir de ce scrutin, le RN n’est plus présent que dans 15 cantons dans notre pays et perd de nombreux élus régionaux.
Le PCF se félicite du succès de ses candidates et candidats et des forces de gauche et écologistes rassemblées, qui remportent cinq des treize régions métropolitaines, de la magnifique victoire à La Réunion de notre camarade Huguette Bello, de Gabriel Serville en Guyane, et de la réélection de majorités de gauche dans les départements.
Nous remercions les électrices et les électeurs qui ont permis ces succès qui conduisent nationalement à un doublement du nombre de conseiller·e·s régionaux communistes, passant de 29 à 62 élu·e·s, et à l’entrée d’élu·e·s communistes dans 17 conseils départementaux où nous étions absents. Ces résultats constituent une progression inédite pour le PCF au scrutin régional depuis de nombreuses années et une extension de notre implantation départementale. Le PCF reste la troisième force politique en implantation d’élu·e·s locaux sur l’ensemble du territoire national. Bravo à tous les élu.e.s communistes à ces scrutins.
Ces élu·e·s, au sein de majorités de gauche, seront autant de points d’appui pour résister aux attaques du pouvoir et de la droite, et pour mettre en œuvre des politiques qui répondent aux aspirations des populations, des familles populaires et des salarié·e·s, partout en France, tout comme le seront tou·te·s les conseiller·e·s d’opposition de gauche, et particulièrement les élu·e·s communistes, dans les régions et départements remportés par la droite.
Le basculement à droite du conseil départemental du Val-de-Marne est une douloureuse perte pour les communistes. Nous pensons d’abord aux Val-de-Marnaises et Val-de-Marnais, aux grandes avancées conquises dans ce département et désormais menacées par la droite. Nous affirmons toute notre solidarité à notre camarade Christian Favier et aux élu·e·s qui ont dirigé ce département à ses côtés, ainsi qu’à tous les communistes du département qui ont tant consacré d’énergie dans cette campagne. Dans ce contexte, nous n’aurons de cesse de nous mobiliser, avec les électeurs et électrices de gauche qui espéraient voir reconduite une majorité de progrès. Aux côtés des habitant·e·s, nous serons de toutes les batailles contre les régressions que voudra imposer la nouvelle majorité départementale.
La droite sort renforcée de ce scrutin. Dans les régions et départements remportés par la droite, le risque est grand de reculs pour les services publics, l’emploi et la formation professionnelle, les politiques sociales et écologiques, d'éducation et de culture, la vie des associations. Le Medef et la finance y ont ce soir de nouveaux alliés, alors que c'est là qu'il faudrait mobiliser les richesses et les moyens publics pour lutter contre le chômage et la précarité. De nombreux combats s'annoncent dans lesquels les communistes entendent se mettre au service des populations et d'une République solidaire et fraternelle.
Ces résultats ouvrent une nouvelle période politique dans laquelle les communistes entendent poursuivre résolument le combat pour une issue à la crise, contre l'extrême droite, mettre en échec les projets de la droite et du pouvoir exécutif, agir contre toute politique de soumission au capital. C’est le sens de la détermination du PCF à faire grandir les luttes sociales, à mettre la gauche au service d’une grande ambition de transformation sociale, écologique, démocratique. La candidature de Fabien Roussel à l’élection présidentielle de 2022 entend ainsi relever le défi des jours heureux et créer les conditions d’un pacte d’engagements communs aux prochaines élections législatives.
Paris, le 28 juin 2021.
Parti communiste français.
Les propositions du Parti communiste pour les élections régionales en Bretagne. Un beau maquettage de nos orientations votées en conférence régionale et à l'issue de celle-ci par l'ensemble de nos adhérents bretons du PCF réalisé par Chris Ducourant du PCF Morlaix et Finistère, avec nos remerciements chaleureux à Cyril Deleau pour le prêt généreux de ses photos illustrant le document!!!
Le rapport annuel du ministère des Armées sur les exportations d’armes françaises dans le monde vient d’être publié le 1er juin. Il s’inscrit dans le cadre d’une montée des tensions internationales mais aussi d’une nouvelle vague de militarisation qui vise à renforcer le camp occidental et à légitimer les idéologies guerrières. En dépit de quelques avancées, ce document reste opaque et incomplet ne permettant pas d’apprécier la légalité de ces ventes.
Sans surprise, la France occupe le 3e rang mondial des pays exportateurs derrière les Etats-Unis et la Russie mais devant l’Allemagne et la Chine. Le montant global s’élève pour 2020 à 4,9 milliards d’euros soit un recul de 41% par rapport à l’année précédente. Ces résultats s’expliquent par la crise sanitaire mais ne traduisent en rien une tendance de fond.
L’Arabie Saoudite, les Etats-Unis, le Maroc, le Royaume-Uni, l’Inde, la Grèce, le Sénégal, l’Australie, les Emirats Arabes Unis et Singapour constituent le groupe des dix premiers pays acheteurs. Par espaces régionaux, l’Europe totalise 25% des ventes, le Moyen-Orient : 24%, l’Asie-Pacifique : 22% et l’Afrique : 18%.
L’omniprésence des pays du Golfe demeure un objet de préoccupations car ces Etats bafouent les droits humains, violent le droit international humanitaire et sont engagés dans des conflits brutaux contre les populations yéménites. Si le rapport mentionne l’achat de systèmes de défense anti-aérienne, des robots de déminage sous-marins ainsi que des munitions, traduisant l’exacerbation de la conflictualité avec l’Iran, rien n’est dit sur la vente de navires de guerre à Riyad qui participent au blocus naval du Yémen. La vente de systèmes de défense anti-aérienne, de canons Caesar et de véhicules tactiques légers à Rabat, utilisés dans la répression du peuple sahraoui des territoires occupés, constitue également une violation du Traité sur le Commerce des Armes (TCA) dont la France est signataire.
A la différence de ce qui se passe au Royaume-Uni, en Allemagne ou aux Pays-Bas, il n’y a pas vraiment de contrôle parlementaire sur les décisions du pouvoir exécutif en matière de ventes d’armes. Ce rapport ne donne pas d’informations exhaustives entretenant le flou sur des aspects essentiels. Si les destinataires des armes sont bien désignés, leurs utilisateurs ne le sont pas. De plus, Paris utilise des intermédiaires en exportant des pièces détachées vers d’autres pays qui se chargent d’assembler les armes et de les vendre à qui bon leur semble. Quant aux licences non octroyées, aucun motif n’est communiqué. Dans ces tractations, l’opinion publique française devra se contenter des « garanties » qu’E. Macron affirme avoir reçues…comme pour le Yémen.
Cependant, l’émotion que suscite l’épouvantable crise humanitaire yéménite fait bouger les consciences. Une enquête commandée par Amnesty International montre que les ventes d’armes suscitent de plus en plus d’intérêt. Trois quarts des Français s’estiment mal informés et souhaitent plus de contrôles et de transparence. Dans une même proportion, ils estiment que le commerce des armes est contradictoire avec les valeurs portées par notre pays. Cela met à mal la théorie défendue par E. Macron ou J.-Y. Le Drian selon laquelle ces ventes assureraient le rayonnement et la compétitivité de notre pays. Il faut une certaine dose de cynisme pour prétendre que les ventes d’armes à l’Egypte, qui compte 60 000 prisonniers politiques, participent au prestige international de la France !
La question des ventes d’armes doit rester au cœur de nos préoccupations car c’est le moyen de mieux percevoir les faiblesses de la paix. Alors que la pandémie de Covid-19 a plongé le monde dans la tourmente, nourrir les guerres est une folie. La course aux armements n’assure en rien la sécurité des peuples. La paix est un projet politique au centre des luttes émancipatrices, un élément incontournable de tout projet global pour l’humanité. Notre monde a besoin de solidarité et de coopération ce qui passe par la démilitarisation et la diminution drastique des dépenses d’armements. Cet engagement est consubstantiel du combat communiste.
Pascal Torre
responsable-adjoint du secteur international du PCF
chargé du Maghreb et du Moyen-Orient