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16 novembre 2021 2 16 /11 /novembre /2021 07:04
Le PCF et le député Sébastien Jumel pour un droit opposable à la santé - Pierre-Henri Lab, L'Humanité, 12 novembre 2021
Le PCF pour un droit opposable à la santé
Vendredi 12 Novembre 2021
 

Le député PCF de Seine-Maritime Sébastien Jumel défendra une proposition de loi « pour une santé accessible à tous et contre la désertification médicale » devant l’Assemblée nationale le 2 décembre. « Notre groupe a décidé de consacrer sa niche parlementaire au droit à la santé. La lutte contre les inégalités d’accès aux soins est une préoccupation majeure des Français », explique-t-il.

Le parlementaire, qui procède en ce moment à des auditions d’associations de défense de l’accès aux soins, rappelle que près de 7 millions de personnes habitent à plus de trente minutes d’un cabinet de médecine généraliste et que l’accès aux médecins spécialistes n’est plus garanti sur tout le territoire. L’élu estime que la crise traversée par l’hôpital va de pair avec l’existence de déserts médicaux. « Dans certains hôpitaux, le taux de postes de médecins non pourvus peut atteindre 30 %. Il est clair que cela a des répercussions », souligne-t-il.

Densifier le maillage du réseau hospitalier

Selon lui, la fin du numerus clausus, qui limitait l’accès aux études de médecine, ne suffira pas à elle seule à résorber les déserts médicaux. D’une part, le manque de places dans les universités conduit à limiter le nombre d’étudiants en formation et « surtout, il faudra attendre dix à quinze ans avant que la fin du numerus clausus se traduise par une hausse de médecins en exercice ». Avec ses collègues, Sébastien Jumel milite pour « l’instauration d’un droit opposable » à l’accès aux soins pour la population. Concrètement, il défend la mise en place d’un « conventionnement sélectif ». Ce dispositif n’autoriserait un nouveau médecin à s’installer dans une zone à forte densité médicale que si un médecin exerçant déjà dans ce territoire se retire. « Il s’agit de pousser à l’installation dans les territoires moins pourvus », explique le député, qui déplore « les résistances corporatistes » d’une partie des syndicats de médecins à une territorialisation de l’installation.

La proposition de loi, qui contient quatre autres articles, défend le principe que le nombre de places offertes dans les universités corresponde aux besoins en médecins du territoire concerné. Elle suggère aussi la mise en place « d’un contrat d’engagement » qui obligerait les futurs diplômés à s’installer dans les zones les moins denses. Elle préconise une révision des aides à l’installation et la densification du maillage du réseau hospitalier afin qu’aucune personne n’habite à moins de trente minutes d’un hôpital.

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16 novembre 2021 2 16 /11 /novembre /2021 06:43
A Madrid pour rencontrer les ministres communistes. Enrique Santiago, Yolanda Diaz et Alberto Garzon, au sein du gouvernement Sanchez, se battent bec et ongle pour arracher des avancées pour les travailleurs, pour les droits syndicaux, pour l’égalité femme homme. Là bas le SMIC augmente grâce à leur combat !

A Madrid pour rencontrer les ministres communistes. Enrique Santiago, Yolanda Diaz et Alberto Garzon, au sein du gouvernement Sanchez, se battent bec et ongle pour arracher des avancées pour les travailleurs, pour les droits syndicaux, pour l’égalité femme homme. Là bas le SMIC augmente grâce à leur combat !

Espagne. À Madrid, Fabien Roussel souligne l’apport des ministres communistes
Dimanche 14 Novembre 2021 - L'Humanité

À l’occasion du 100 e anniversaire du Parti communiste d’Espagne, le secrétaire national du PCF s’est rendu sur place. Fabien Roussel prête une oreille attentive au rôle des communistes dans le gouvernement de gauche actuel, notamment sur « la hausse des salaires et la réduction du temps de travail ».

 

Un an après les Français, c’est au tour des communistes espagnols (PCE) de fêter leur centième anniversaire. Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, s’est rendu à Madrid samedi 13 novembre pour l’occasion. « Les liens entre les partis communistes Français et Espagnols sont très forts », note le député du Nord. Une histoire commune en partie symbolisée par les luttes communes contre le fascisme du XXe siècle à nos jours. Et par l’ambition toujours actuelle de développer la justice sociale et d’améliorer la vie des gens.

À ce sujet, c’est bien la présence de ministres PCE dans le gouvernement de gauche actuel « qui permet de gagner des avancées pour le monde du travail espagnol », estime Fabien Roussel. Le candidat à la présidentielle en France a profité de son déplacement pour s’entretenir avec Enrique Santiago, son homologue à la tête du PCE et secrétaire d’État à l’agenda 2030, ainsi qu’avec Alberto Garzon, coordonnateur d’Izquierda Unida et ministre de la Consommation. Celui-ci a d’ailleurs annoncé l’interdiction de la publicité d’aliments et de boissons malsains pour la santé lorsqu’elle s’adresse aux plus jeunes. « Un combat qui s’inscrit dans le cadre d’une lutte des classes », se réjouit le nordiste, assurant que « ceux qui souffrent le plus du diabète et de la malnutrition sont majoritairement issus des classes populaires ».

Le dirigeant français ne tarit pas d’éloge au sujet de la ministre du Travail espagnole Yolanda Diaz. « Avec sa méthode de dialogue social, elle met d’accord les salariés et le monde économique sur la réduction, par filière, du temps de travail », salue-t-il. Mais « l’avancée majeure que je retiens est la hausse du salaire minimum », précise le candidat PCF. Avec l’arrivée de la coalition de gauche conduite par le socialiste Pedro Sanchez, le SMIC espagnol a connu des hausses successives, avec pour objectif d’atteindre les 60 % du salaire moyen à l’horizon 2024. « Une telle mesure en France conduirait à augmenter le SMIC jusqu’à 1900 euros nets. L’Espagne nous montre que c’est possible », souligne Fabien Roussel.

Les communistes des deux côtés des Pyrénées ont également rappelé leur histoire commune. Au sein des brigades internationales, près de 9 000 volontaires dont beaucoup de communistes étaient partis soutenir les forces républicaines, dont le PCE était partie prenante, lors de la guerre d’Espagne face au général Franco, entre 1936 et 1939. Un terrain de lutte où s’était notamment illustré le Colonel Fabien, qui donnera son nom à la place où fut construit le siège du PCF, sur le site même « où se rassemblait une partie des volontaires avant de partir », précise Fabien Roussel. Le député salue « les relations entre deux formations nouées dans le sang ». « J’ai tenu à rappeler que Paris a été libéré non seulement par les FTP sous la direction du colonel Henri Rol-Tanguy, lui-même ancien des Brigades internationales, mais aussi grâce à la contribution de nombreux républicains Espagnols », poursuit-il.

En effet, « la Nueve », un des régiments de la 2e division blindée commandée par le général Leclerc, était alors constituée de 160 soldats dont 146 Espagnols et tous républicains. D’ailleurs, « le drapeau de la République d’Espagne était installé aux côtés du drapeau tricolore à l’Hôtel-de-Ville pour fêter la Libération », indique Fabien Roussel. Après avoir été une force motrice de la transition démocratique, les communistes espagnols croiseront à nouveau le chemin du PCF, dans les années 1970, lors de la parenthèse eurocommuniste symbolisant la démarche commune des partis communistes Français, espagnols et italiens pour s’émanciper de l’URSS.

 

Lire aussi:

Espagne. Confortée, Yolanda Diaz, ministre communiste du travail, repart au charbon (Thomas Lemahieu, L'Humanité, 3 novembre 2021)

Espagne: Yolanda Diaz, la ministre du travail communiste, détruit la machine à broyer de la réforme du marché du travail (L'Humanité, Thomas Lemahieu, 17 juillet 2021)

Yolanda Diaz - Alberto Garzon: deux ministres communistes dans le nouveau gouvernement de gauche en Espagne avec le PSE et Podemos

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14 novembre 2021 7 14 /11 /novembre /2021 20:47

AG des communistes finistériens à Kernével ce samedi 13 novembre 2021. 

Photos de Daniel Laporte, Hervé Ricou, Eug, Enzo de Gregorio

Première véritable AG en présentiel depuis deux ans, du fait de la crise sanitaire.

Pour représenter les 860 adhérents du Finistère, 70 camarades présents, représentant une bonne partie des 18 sections finistériennes, dans la commune associée à Rosporden de Kernével, dont le maire communiste, Jacques Rannou, nous a fait le discours d'accueil, et dont la maire entre 1945 et 1949 fut une femme, communiste, première femme maire en Bretagne: Marie Mahé:

En 1945, cinq maires finistériennes sont élues sur dix-neuf en France. Leur point commun : l’histoire les a quelque peu invisibilisées.  De la même manière qu'il avait présenté et faire élire la première conseillère municipale de France, à Douarnenez, Joséphine Pencalet, le Parti communiste dans le Finistère fit élire une des 19 premières maires de France, à Kernével.

Née Tessier à Auray en 1911, Marie Mahé tenait un commerce puis un café dans un hameau à 3 km du bourg de Kernével. Son mari, sabotier, fut prisonnier de guerre. Elle aida la Résistance locale en transportant des munitions. Sympathisante communiste, Marie Mahé fut élue à la tête de la municipalité en 1945, au deuxième tour du scrutin, par le Conseil Municipal de Kernével. Il y eut après Marie Mahé, René Nicolas, artisan-forgeron, fils d'agriculteurs, ancien FTP, conseiller général de Bannalec et maire communiste de Kernével entre 1949 et 1977. En 1974, la commune fusionna par association avec Rosporden et René Nicolas demeura maire délégué PCF de Kernévél dans la municipalité de René Gall. Les élus communistes s’opposèrent lors du référendum à l’application de la loi Marcellin concernant la fusion par association qui l’emporta de justesse par 54 % des suffrages exprimés. Puis Francis Dufour, instituteur, fut le maire communiste de Kernevel entre 77 et 98, et enfin Jacques Rannou, cheminot et responsable CGT, maire délégué communiste de Kernevel entre 1998 et 2008, puis à partir de 2016, réélu à 75% dans sa commune contre une liste de droite en 2020. 

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 97/ Marie Mahé (1911-2000)

Nous avons le plaisir cette année 2021 d'accueillir 30 nouveaux adhérents au PCF Finistère, dont de nombreux jeunes et syndicalistes.

A notre AG du 13 novembre 2021, nous avons eu des échanges très riches entre les camarades sur la situation politique et sociale, le rôle des communistes dans la période, la campagne présidentielle de Fabien Roussel et les législatives, les questions de logement, de santé, d'énergie, de droit des migrants, de rapport au tout numérique, d'explosion de la pauvreté, notamment chez les jeunes, et des inégalités, sur le rôle des élus communistes dans les collectivités.

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - photo de Hervé Ricou

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - photo de Hervé Ricou

Photo de l'AG des communistes finistériens à Kernevel, 13 novembre 2021 - Enzo de Gregorio

Photo de l'AG des communistes finistériens à Kernevel, 13 novembre 2021 - Enzo de Gregorio

AG des communistes finistériens à Kernevel - photo de Enzo de Gregorio

AG des communistes finistériens à Kernevel - photo de Enzo de Gregorio

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel- photo de Hervé Ricou

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel- photo de Hervé Ricou

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - photo de Hervé Ricou

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - photo de Hervé Ricou

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - photo de Hervé Ricou

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - photo de Hervé Ricou

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Ronan Sinquin, élu communiste quimpérois, nous parle du combat internationaliste des communistes, de la lettre à Melinée de Manouchian, comme meilleur démenti au nationalisme xénophobe de Zemmour et consorts, de nos analyses sur l'économie locale et régionale - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Ronan Sinquin, élu communiste quimpérois, nous parle du combat internationaliste des communistes, de la lettre à Melinée de Manouchian, comme meilleur démenti au nationalisme xénophobe de Zemmour et consorts, de nos analyses sur l'économie locale et régionale - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Ronan Sinquin, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Ronan Sinquin, photo Daniel Laporte

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne, photo de Hervé Ricou

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne, photo de Hervé Ricou

AG PCF Finistère, 13 novembre - Intervention de Gladys Grelaud - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Intervention de Gladys Grelaud - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, photo Daniel Laporte

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - Bernard Jasserand, adjoint communiste à Quimper, nous parle des questions d'énergie, photo de Hervé Ricou

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - Bernard Jasserand, adjoint communiste à Quimper, nous parle des questions d'énergie, photo de Hervé Ricou

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Bernard Jasserand, adjoint communiste à Quimper, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Bernard Jasserand, adjoint communiste à Quimper, photo Daniel Laporte

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - Dominique Gontier revient sur les élections régionales et départementales, les raisons de l'abstention massive -photo de Hervé Ricou

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - Dominique Gontier revient sur les élections régionales et départementales, les raisons de l'abstention massive -photo de Hervé Ricou

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Dominique Gontier, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Dominique Gontier, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre - Dominique Gontier, Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Dominique Gontier, Photo Eug

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - Roger Héré, vice-président transport-mobilité à Morlaix Communauté et 1er adjoint à Plouigneau, revient sur la politique des transports, le rôle des élus communistes dans les majorités des collectivités locales, le sens du projet communiste à porter avec Fabien Roussel - photo de Hervé Ricou

AG des communistes finistériens, samedi 13 novembre à Kernevel - Roger Héré, vice-président transport-mobilité à Morlaix Communauté et 1er adjoint à Plouigneau, revient sur la politique des transports, le rôle des élus communistes dans les majorités des collectivités locales, le sens du projet communiste à porter avec Fabien Roussel - photo de Hervé Ricou

AG PCF Finistère, 13 novembre - Intervention de Roger Héré - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Intervention de Roger Héré - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Enzo de Gregorio, responsable de la JC 29, nous parle des mobilisations étudiantes, des campagnes de la JC et de l'UEC récemment crée dans le Finistère, de la campagne de Fabien Roussel -Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Enzo de Gregorio, responsable de la JC 29, nous parle des mobilisations étudiantes, des campagnes de la JC et de l'UEC récemment crée dans le Finistère, de la campagne de Fabien Roussel -Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Enzo de Gregorio, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Enzo de Gregorio, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre - Enzo de Gregorio au micro - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Enzo de Gregorio au micro - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Prise de parole d'Yvonne Rainero sur la santé, l'aide à domicile, les difficultés de recrutement d'aide-soignants, d'infirmiers, de médecins, les fermetures de lit à l'hôpital, la mobilisation pour les migrants le mercredi 17 novembre devant la préfecture,, Yann Foucher au premier plan, Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Prise de parole d'Yvonne Rainero sur la santé, l'aide à domicile, les difficultés de recrutement d'aide-soignants, d'infirmiers, de médecins, les fermetures de lit à l'hôpital, la mobilisation pour les migrants le mercredi 17 novembre devant la préfecture,, Yann Foucher au premier plan, Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Intervention de Christian Beaumanoir - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Intervention de Christian Beaumanoir - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Christian Beaumanoir, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Christian Beaumanoir, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Martine Le Nozerh, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Martine Le Nozerh, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Martine Le Nozerh, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Martine Le Nozerh, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Intervention de Michel Moysan sur les ADMR et la politique du Conseil Départemental sur l'aide à domicile, la perte d'autonomie, la nécessité de s'engager dans ses structures associatives- Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Intervention de Michel Moysan sur les ADMR et la politique du Conseil Départemental sur l'aide à domicile, la perte d'autonomie, la nécessité de s'engager dans ses structures associatives- Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Michel Moysan de Concarneau, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Michel Moysan de Concarneau, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Photo Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Intervention de Gilbert Phelep, en même temps responsable de la CGT Retraités dans le département, sur le logement socialPhoto Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre - Intervention de Gilbert Phelep, en même temps responsable de la CGT Retraités dans le département, sur le logement socialPhoto Eug

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Gilbert Phelep sur le logement, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Gilbert Phelep sur le logement, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Ronan Tanguy sur les raisons de la désindustrialisation en France, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Ronan Tanguy sur les raisons de la désindustrialisation en France, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Jean-Paul Cam sur cociel et l'organisation des sections communistes, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Jean-Paul Cam sur cociel et l'organisation des sections communistes, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Gilberte Reneaud, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Gilberte Reneaud, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Pierre-Yves Thomas sur les législatives, avec Gilles Grall en arrière-plan, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Pierre-Yves Thomas sur les législatives, avec Gilles Grall en arrière-plan, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel-  photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section du Relecq-Kerhuon sur l'échange entre élus finistériens et l'éducation populaire, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section du Relecq-Kerhuon sur l'échange entre élus finistériens et l'éducation populaire, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Claude Bellec sur les questions du logement et du logement social, de la lutte contre la pauvreté, la nécessité de s'investir dans les associations, les patronages laïques, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Intervention de Claude Bellec sur les questions du logement et du logement social, de la lutte contre la pauvreté, la nécessité de s'investir dans les associations, les patronages laïques, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Jacques Rannou, maire délégué communiste de Kernevel, et Maryse Rousseau, nouvelle secrétaire de section du PCF Pays Bigouden, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Jacques Rannou, maire délégué communiste de Kernevel, et Maryse Rousseau, nouvelle secrétaire de section du PCF Pays Bigouden, photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- photo Daniel Laporte

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Ismaël Dupont, Jean-Paul Cam, Enzo de Gregorio, Marion Frances, Jacques Rannou, Yvonne Rainero, Gladys Grelaud pour la photo de la conférence de presse lors de l'AG des communistes finisteriens de Kernevel. Photo Daniel Laporte.

AG PCF Finistère, 13 novembre 2021 à Kernevel- Ismaël Dupont, Jean-Paul Cam, Enzo de Gregorio, Marion Frances, Jacques Rannou, Yvonne Rainero, Gladys Grelaud pour la photo de la conférence de presse lors de l'AG des communistes finisteriens de Kernevel. Photo Daniel Laporte.

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14 novembre 2021 7 14 /11 /novembre /2021 16:27
Margot Caudan à la fête de l'Huma Bretagne avec Gérald, en 2019

Margot Caudan à la fête de l'Huma Bretagne avec Gérald, en 2019

Margot Caudan à sa réception de la légion d'honneur (photo Ouest-France)

Margot Caudan à sa réception de la légion d'honneur (photo Ouest-France)

Beaucoup de tristesse à l’annonce du décès de Margot Caudan, celle qui, vaillante centenaire, tenait toujours le stand de Port- Louis à la fête de l’huma Bretagne. Nul doute que lors de notre prochaine fête, dans quelques jours, les camarades auront tous une pensée émue pour notre Margot, engagée de la première heure contre le fascisme et toute forme de tyrannie.
En 1935, elle s’était engagée auprès des jeunesses communistes, après avoir côtoyé les élèves juifs, échappés des pogroms, les allemands ayant fui le nazisme ou les italiens exilés du régime de Mussolini. Elle disait que son « entrée en résistance était le chemin normal ». Ce chemin l’a tout de même conduite plusieurs fois en prison, d’abord en 1940 pour son appartenance à l’UJFF ( union des jeunes filles de France), puis en 43 pour son activité d’agent de liaison, l’édition et la diffusion de tracts dans une imprimerie clandestine dont elle s’occupait avec son mari, Louis. Les interrogatoires laissent place à l’emprisonnement pendant plus d’un an. Libérée en août 44, elle contribue à la libération de Paris en assurant les liaisons entre les barricades.
Tout au long de sa vie, elle a continué à militer au sein du PCF mais également auprès des jeunes générations « pour l’avenir et parce que le danger fasciste ne s’est pas du tout effacé »…
En janvier 21, elle a reçu la légion d’honneur.
Aujourd’hui, le PCF est en deuil.
Pensées chaleureuses à sa famille, ses amis, aux camarades de la section de Port-Louis, de la fédé 56.
Nous perdons tous une grande dame.
Margot, tout mon respect.
Delphine Alexandre, présidente du groupe communiste au Conseil Régional de Bretagne, vice-présidente à la région Bretagne, élue communiste à Lorient
 
Lire aussi:
Triste nouvelle Décès de Margot Caudan, militante communiste morbihanaise de 102 ans,  résistante
Margot Caudan, centenaire et résistante de toujours
Par Sophie Prévost - Le Télégramme

Elle aura 100 ans ce mercredi 12 février 2020. Communiste de la première heure, résistante de toujours, Marguerite Caudan, dite Margot, n’oublie jamais de témoigner. À Plouhinec (Morbihan), la jeunesse est son amie !

Jean, baskets et beau sourire : c’est d’un pas léger que Margot Caudan ouvre la porte de sa longère pleine de livres, à Plouhinec (Morbihan). Ce 12 février 2020, elle a 100 ans et 85 ans d’adhésion au Parti communiste. Un record dont n’est pas peu fier le Lanestérien Philippe Jumeau. « Marguerite (tout le monde l’appelle Margot) a six mois de plus que l’ancien maire d’Hennebont Eugène Crépeau. Nous avons la chance inédite d’avoir deux centenaires dans nos rangs, l’année des 100 ans du PC ! ».

Margot a défié les fascistes à 14 ans et failli être déportée deux fois !

« Si Eugène a été le militant politique, Margot Caudan est notre militante du quotidien. Une femme d’une modestie incroyable, qui beurrait encore les sandwichs à la dernière fête de l’Huma à Port-Louis. Elle qui a défié les fascistes à 14 ans et failli être déportée deux fois ! », témoigne le secrétaire de la fédération PC du Morbihan.

Témoigner, inlassablement

Ses faits de résistance à l’Allemagne nazie et au gouvernement de Vichy, de 1939 à 1944, Margot Caudan en parle beaucoup depuis quelques mois. « On est de moins en moins nombreux à pouvoir témoigner, alors j’y vais. Je suis un peu dure de la feuille, mais quand les jeunes viennent me trouver, je ne peux rien leur refuser ! ».

Devant des lycéens rennais le 21 novembre 2019, avec des collégiens alréens en décembre, ou encore en petit comité, chez elle, ce dimanche 9 février 2020, avec sept élèves du collège Jean-Lurçat de Lanester venus l’interroger dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation : la Plouhinécoise est sur tous les fronts.

Missions dangereuses et clandestinité

Ce week-end encore, elle a raconté sa jeunesse dans le XIe arrondissement de Paris, aux côtés de réfugiés juifs d’Europe centrale, son « engagement naturel » aux Jeunesses communistes, la création de l’Union des Jeunes Filles de France (UJFF), sa rencontre avec son mari, Louis.

Huit jours après leur mariage, en avril 1940, Marguerite Caudan est arrêtée pour son appartenance à l’UJFF, avant d’être libérée, dans la pagaille de l’exode, un mois plus tard. « Je ne suis pas entrée en résistance, car j’y étais déjà ! », plaisante aujourd’hui la presque centenaire. Chargée avec Louis d’une imprimerie clandestine, elle connaîtra les missions dangereuses (transport de faux papiers ou de matériaux pour explosifs) et encore la prison de juin 1943 à août 1944. Une trentaine de ses codétenues finiront en Déportation. D’autres seront fusillées. Un voile passe sur le regard pétillant de la vieille dame : « On n’attache pas d’importance aux petites choses, après ça ».

Engagez-vous !

« Margot est notre meilleure ambassadrice et une bonne amie. Elle aime les gens. Avec elle, toutes les portes s’ouvrent ! », assure à son tour la présidente de l’Association nationale des anciens combattants du pays d’Auray, Maryline Le Sauce. Car Bretonne, Marguerite Caudan l’est devenue il y a dix ans seulement. Si elle a quitté la région parisienne à 90 ans, c’est pour rebondir après le décès, en 2004, de son cher époux Louis. « Il était natif d’Hennebont, on a toujours aimé le coin. Je suis aussi revenue par admiration pour cette communauté de la danse bretonne, glisse-t-elle. La varappe, le ski, le tai-chi, j’ai dû arrêter. Mais la danse bretonne, ça ne me fatigue pas ! ».

Après la guerre, Margot Caudan a fait carrière comme responsable du comité d’entreprise de Renault à Boulogne-Billancourt. Elle s’y est occupée des enfants des autres. « Moi, je n’ai pas réussi à en avoir… », élude-t-elle dans un soupir. Sa vie de militante l’a amenée « à combattre l’Indochine, le Vietnam, l’Algérie ». Dans le communisme, « tout ne m’a pas toujours plu », avoue-t-elle. « Mais pour l’instant, je n’ai pas trouvé mieux ! ». A l’heure de ses 100 ans, Margot Caudan s’entretient des gilets jaunes, de la réforme des retraites comme de la montée des extrémismes. Elle cite Bertolt Brecht : « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde ». Et aux jeunes, elle dit et redit, comme Stéphane Hessel avant elle : " Engagez-vous ! "

Margot Caudan, 101 ans, adhérente du PCF, a reçu la Légion d’honneur

Dans le Morbihan, il se trouve que deux adhérents du PCF ont eu 100 ans en 2020, comme notre parti : Eugène Crépeau, ancien maire d’Hennebont, et Marguerite (dite Margot) Caudan, qui dès l’âge de 15 ans fut une combattante antifasciste. Celle qui fut une résistante de la première heure a reçu le samedi 30 janvier la médaille de la Légion d’honneur à Plouhinec (56) des mains du sous-préfet de Lorient.

Au cours de cette cérémonie, elle a pris soin de dire : « Je ne suis pas pour les décorations individuelles. J’ai longtemps hésité à accepter de recevoir la Légion d’honneur. Je la reçois aujourd’hui pour tous mes amis résistants qui n’ont pas eu la chance d’assister à la Libération, à la capitulation de l’Allemagne nazie. Quand on agit selon sa conscience, ce n’est pas pour des décorations. »

Née dans le 20e arrondissement de Paris en 1920, elle côtoya alors des familles de réfugiés qui la rendirent sensible à l’injustice qui frappait ses amis de l’époque. Elle adhère en 1935 aux JC puis à l’Union des jeunes filles de France (UJFF). En 1936, elle consacre l’essentiel de ses activités pour l’aide à l’Espagne républicaine. Le décret prononçant la dissolution du PCF fera qu’elle sera arrêtée en avril 1940, alors qu’elle n’était mariée que depuis 8 jours. L’immense pagaille qui règne à Bordeaux, où elle avait été transférée, lui permet d’être libérée sans trop savoir pourquoi !

En cette période plus que troublée, il fallait à Margot et ses camarades une bonne dose d’optimisme et d’inconscience pour tenter d’agir contre l’occupant nazi et son auxiliaire « l’Etat Français » de Pétain, au vu de la disproportion des forces en présence. Si des actes de sabotage isolés eurent lieu, Margot et son mari choisirent une arme qui a fait ses preuves en nombre de périodes historiques : l’écrit. Sollicités par Henriette Schmidt (de la direction clandestine du PCF), il leur fut confiée une petite imprimerie, une ronéo afin de sortir des tracts. Le premier tirage fut l’appel à la manifestation place de l’Etoile le 11 novembre 1940 ; puis viendront des tirages de l’Humanité, de l’Avant-Garde.

Fernand Grenier trouva refuge chez Marguerite, mais suite à l’arrestation de plusieurs dirigeants, la plongée dans la clandestinité totale fût impérative. Margot assure alors des liaisons entre les mouvements politiques de résistance, transporte documents, faux papiers, matériel pour explosifs, messages oraux… Arrêtée une seconde fois en 1944, elle fût libérée en août de la même année et rejoignit alors les FFI pour la libération de Paris.

Cette « entrée en résistance » de Margot comme de très nombreuses et méconnues femmes contribua à la défaite de l’Allemagne hitlérienne. Pour autant, à aucun moment de sa vie Margot ne se considéra et encore aujourd’hui comme une « ancienne combattante ». Tout au long de sa vie professionnelle, de sa retraite, elle a continué le combat. S’indigner et résister toujours, résume pleinement le combat de Margot, que chaque année nous avons le bonheur de croiser au stand de la section de Port-Louis lors de la fête de l’Humanité Bretagne ! Elle a, à de très nombreuses reprises, témoigné auprès des jeunes générations de ses engagements dans la Résistance en intervenant dans les collèges et lycées du Morbihan.

Samedi elle a conclu son propos en rappelant qu’il fallait plus que jamais « dire non à l’inacceptable, et que l’on aura besoin de se réunir parce que le danger fasciste ne s’est pas du tout effacé. »

Margot est une camarade exemplaire de modestie, d’humilité, le tout allié à de profondes convictions, qui continue de participer à la vie de sa section. Sa fidélité au PCF est très forte car elle aime à dire souvent : « Je n’ai pas toujours été d’accord avec le PCF mais je n’ai pas trouvé mieux ! »

Le contexte sanitaire n’a pas permis aux camarades du Morbihan d’organiser un temps convivial pour montrer à Margot notre affection sincère et fraternelle (l’édition 2020 de la Fête de l’Humanité Bretagne ayant été annulée). Nous ne pouvons que souhaiter le faire pour ses 101 ans !

Philippe Jumeau

secrétaire départemental du PCF Morbihan

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14 novembre 2021 7 14 /11 /novembre /2021 08:36
On respire mieux à la campagne des jours heureux - par Yvon Huet

ON RESPIRE MIEUX 

A LA CAMPAGNE DES JOURS HEUREUX

 

La campagne présidentielle n'a aucun sens si elle n'est pas accompagnée de luttes tant pour les conditions de vie et de travail que pour la réactivation des activités industrielles de la France. 

 

Et qui dit industrie ne veut pas dire cheminées qui vous crachent à la figure les excréments de la terre, bien au contraire, mais plutôt l'intégration de l'écologie dans la façon de fabriquer et utiliser les produits qu'on doit réapprendre à fabriquer et inventer. 

 

C'est le nécessaire retour de l'intelligence créative contre le répétitif bêtifiant auquel les salariés sont de plus en plus contraints aujourd'hui. Les reculs imposés par les cheminots et la population ainsi que le retour de certaines activités de manufacture donnent le ton de ce qu'il faudrait faire pour sortir des discours sans réalité. 

L'exemple des coopérateurs de Scop-Ti (les Thés et infusions 1336) qui allient bien être au travail et efficacité pour la santé et l'écologie est, quelque part, un exemple à méditer pour toutes celles et ceux qui veulent le changement dans le pays, sachant qu'il faudra mettre au pas les banquiers qui, aujourd'hui, font tout pour faire chuter cette expérience.

 

Le sens de la candidature Fabien Roussel, c'est bien celle de l'accompagnement d'un changement fondamental d'orientation dont la France a besoin pour pouvoir s'exiger à elle-même le bien-être pour le monde du travail. Les frémissements actuels nous donnent raison. 

Mais il faut aller beaucoup plus loin, parce que c'est bien d'une révolution qu'il s'agit, dans le système certes, mais aussi dans les consciences, parce que s'il n'y a pas conscience, on recommencera les mêmes erreurs que celles d'autrefois en se satisfaisant d'une victoire qui sera très vite remise en cause. Nous avons le recul pour le comprendre. Il faut en profiter.

Yvon Huet

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14 novembre 2021 7 14 /11 /novembre /2021 07:01

 

La COP26 qui a lieu à Glasgow est centrale pour le respect des accords de Paris et pour tenir l’objectif de neutralité carbone au niveau mondial pour la seconde moitié du siècle. Avant la COP, les engagements étaient nettement insuffisants. Une baisse des émissions de 7 % au lieu des 30 à 50 % d’ici à 2030 est pourtant nécessaire pour contenir le réchauffement de 1,5 à 2 degrés pour continuer à vivre dans des conditions tolérables.

 

 

Durant cette COP, plusieurs engagements émanant d’une centaine de pays, comme les objectifs de neutralité carbone venant d’Inde et de Chine, nous permettent d’espérer atteindre jusqu’à 30 % de baisse d’émissions. Cela reste nettement insuffisant pour l’objectif 1,5 degré, mais c’est une avancée. Preuve que grâce à la pression des peuples, les COP peuvent servir et poussent les États à honorer leurs engagements. Les manifestations un peu partout dans le monde, comme la mobilisation de l’opinion publique, jouent aussi un rôle central pour construire le rapport de force au niveau mondial.

Bien sûr ce ne sont que des engagements, et il faudra veiller à ce qu’ils soient tenus année après année durant la décennie jusqu’en 2030. Par exemple, les 100 milliards par an d’aide promis par les pays riches en 2009 pour aider les pays pauvres à lutter contre le dérèglement climatique tardent à se concrétiser. C’est une bataille immédiate qu’il faut mener, et porter progressivement à près de 1 000 milliards à partir de 2030. C’est possible en réorientant des financements consacrés au militaire par exemple (près de 2 000 milliards de dollars par an dans le monde), en particulier en mettant fin aux armes atomiques. Ce sujet est pourtant encore tabou dans les discussions des COP. La lutte contre l’évasion fiscale comme moyen de financer les enjeux climatiques n’y est pas non plus abordée. Il faudrait aussi redéfinir le rôle des grandes banques centrales, comme la BCE, qui doivent utiliser la création monétaire pour des investissements bas carbone.

Pour contribuer à cette pression populaire et faire monter ces batailles politiques, le PCF a envoyé une délégation pour participer à la belle manifestation sur le climat de Glasgow, mais aussi pour rencontrer des forces politiques, associatives et syndicales progressistes internationales. Ainsi, la délégation a porté le point de vue du PCF en intervenant lors des débats organisés par le PGE sur le financement des mesures climatiques ou du rôle de la démocratie sur les politiques énergétiques, s’est enrichie du bouillonnement d’idées lors des ateliers du sommet mondial pour le climat qui débattent d’alternatives au capitalisme vert.

La bataille, mondiale, est aussi européenne. En effet, nous ne pourrons relever le défi climatique qu’en sortant du dogme de la concurrence libre et non faussée. Que ce soit le marché carbone qui donne un droit de polluer aux multinationales ou le marché de l’énergie, les politiques européennes sont inefficaces écologiquement et dramatiques socialement. Ce n’est qu’en rompant avec les traités européens et en nous engageant dans une Europe de la coopération entre des pays et des peuples libres, souverains et associés que nous pourrons atteindre nos objectifs. « Ce n’est pas le climat qu’il faut changer, mais le système » était d’ailleurs le mot d’ordre de notre délégation à cette COP26.

Ainsi, nos échanges avec les syndicalistes de la Fédération Internationales des transports (ITF) ont souligné la convergence de luttes et de propositions pour un développement de l’usage du train et donc un investissement massif dans des transports publics et écologiques (transports urbains, fret ou transport passager). C’est une proposition forte pour réduire nos émissions de CO2 et garantir l’accès aux transports comme un droit fondamental.

Enfin, la bataille pour le climat peut aussi se mener localement, nationalement. Pour accentuer la pression populaire et faire changer le système, il faut rendre majoritaires des propositions concrètes et gagner leur application. Des propositions pour une écologie sociale et populaire pour aller vers une empreinte carbone nulle le plus rapidement possible.

Ainsi, Fabien Roussel propose un pacte inédit pour le climat et l’emploi de 140 milliards d’€, en suivant les recommandations du GIEC. Il permettra, entre autres, de mettre en place la gratuité des transports en commun et de faire baisser le prix du billet SNCF, de rénover énergétiquement 500 000 logements par an, pour vivre plus confortablement en réduisant sa facture énergétique.

Voilà quelques exemples de propositions concrètes alliant bataille pour le pouvoir d’achat, pour l’écologie et favorable à l’emploi que nous voulons faire progresser jusqu’à les rendre incontournables. En poursuivant les mobilisations autour de la COP 26 par le vote Fabien Roussel et par le développement de luttes autour de ces propositions.

La délégation PCF

 

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14 novembre 2021 7 14 /11 /novembre /2021 06:45

 

Ian Brossat, adjoint à la ville de Paris chargé du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des réfugiés et directeur de campagne de Fabien Roussel pour l’election présidentielle, trace la feuille de route des communistes pour cette campagne et en présente les axes forts.

Propos recueillis par Ségolène Mathieu

 

Le 6 juillet dernier, le PCF lançait sa « caravane des jours heureux » pour aller à la rencontre des vacanciers et faire connaître Fabien Roussel. Quels enseignements en avez-vous tiré ?

À travers la candidature de Fabien Roussel, nous avons fait le choix de nous présenter de nouveau devant les Françaises et les Français, après quinze années d’absence à l’élection présidentielle. Quoi que l’on pense de cette élection, elle demeure le rendez-vous majeur de notre Ve République, celui qui structure le temps démocratique et idéologique. Nous avons pris la décision de nous représenter avec la volonté de rester fidèles à ce que nous n’avons jamais cessé d’être : ouverts, généreux, populaires.
Si je rappelle cela en préambule, c’est parce que c’est cette volonté-là qui nous a conduits naturellement à l’idée d’une caravane d’été comme première forme d’action militante, plus légère, si j’ose dire, plus festive, plus libre dans la discussion.

« L’élection présidentielle, ce n’est pas une transat en solitaire mais une course en équipage. Nous avons désormais déployé les voiles, à nous toutes et tous de jouer désormais ! »

Et le bilan de ces deux mois d’échanges est allé bien au-delà de nos espérances. À cet égard, je voudrais remercier chaleureusement Olivier Marchais, grand artisan de cette caravane, ainsi que l’ensemble des militantes et militants qui ont donné de leur temps cet été.

Nous avons parcouru six mille kilomètres et traversé vingt-quatre départements.
La caravane nous a permis d’échanger avec cinq mille six cents vacanciers et travailleurs saisonniers, parmi lesquels de très nombreux non-communistes, un peu plus de quatre mille trois cents au total. Cela a été l’occasion de renforcer le parti, ce qui est un point d’appui pour l’avenir : nous avons ainsi réalisé quarante et une adhésions au Parti communiste, et dix aux Jeunesses communistes.

Surtout, ces rencontres se sont déroulées dans une totale liberté de dialogue : à partir de ces heures de discussions avec les Françaises et les Français, nous voyons très nettement des attentes se dégager. Par exemple, le prélèvement à la source des multinationales, le droit aux vacances, le pouvoir d’achat et les salaires. Il ressort que les gens ont des priorités très ancrées dans leur vie quotidienne ; ce qu’ils attendent de nous, ce sont des mesures très concrètes et applicables à court et moyen terme. ça n’a de sens pour eux que si nous sommes concrets. Ce sera le fil de rouge de notre campagne.

 

La caravane a marqué le lancement de la campagne de Fabien Roussel et des communistes. Quels vont être les autres temps forts dans les mois qui viennent ?

Nous venons de clôturer une magnifique fête de l’Humanité qui a permis, à la suite de la caravane d’été, de poursuivre ce dialogue avec les femmes et les hommes de gauche, si attachés à cette grande fête populaire. Nous allons continuer dans ce sens, celui du dialogue direct, sans filtre, avec les Françaises et les Français.

« À travers la candidature de Fabien Roussel, nous avons fait le choix de nous présenter de nouveau devant les Françaises et les Français, après quinze années d’absence à l’élection présidentielle. »

Cet automne, nous allons initier une série de déplacements, sept grandes soirées thématiques. Nous irons non pas dans les métropoles mais dans des sous-préfectures, dans des villes ou villages plus modestes : la gauche n’y va plus beaucoup, nous voulons, nous, renouer ce contact et ce dialogue. Ces échanges vont nourrir notre programme, que nous dévoilerons cet hiver.

 

Quels sont les enjeux de la campagne et les axes forts que va devoir défendre Fabien Roussel ? Comment les communistes vont-ils s’organiser ?

Jamais les inégalités entre ceux qui détiennent le capital et l’immense majorité d’entre ceux qui n’ont que leur force du travail pour vivre n’ont été aussi criantes. En cinq ans à l’Élysée, Emmanuel Macron a permis aux cinq cents plus grandes fortunes de France de doubler leur patrimoine. Il est passé de 570 à 1 000 milliards d’euros. Quant aux patrons du CAC, leur salaire a augmenté de 30%.

Vous me direz, heureusement que c’est la crise, parce que si ce n’était pas le cas, qu’est-ce que ce serait ? Vos salaires ont-ils augmenté de 30% ? Avez-vous vu l’argent ruisseler par magie dans vos poches ? Ce qui ruisselle, pour la grande majorité des gens, c’est le prix des factures. Gaz, électricité, essence, assurance, alimentaire… Tout. Et je ne vous parle pas du logement. En résumé, plus que jamais, c’est nous tous qui trinquons pendant qu’eux, les plus riches, sirotent le champagne. Cela s’appelle le capitalisme. Chacun voit bien que tout cela nous entraîne dans le précipice et que rien de bon ne peut en sortir. Cela ne peut pas durer parce que le capitalisme épuise les hommes comme il épuise les ressources et la nature.

Dans le même temps, nous sommes, depuis 2017, dans un moment politique tout à fait particulier, notamment caractérisé par un épais brouillard idéologique, qui prend parfois des formes assez inquiétantes. Redevenir aux yeux des Françaises et des Français un repère politique clair et fiable, dans ce brouillard ambiant, telle est notre ambition.

« Nous irons non pas dans les métropoles mais dans des sous-préfectures, dans des villes ou villages plus modestes : la gauche n’y va plus beaucoup, nous voulons, nous, renouer ce contact et ce dialogue. »

Nous avons décidé de mener cette campagne avec la volonté, le désir de s’extraire de ce brouillard politique pour aborder des sujets utiles aux gens – comme nous l’avons fait sur le vaccin et la santé, en affirmant ce que doit être l’horizon de la gauche, comme nous le faisons encore sur les salaires et le monde du travail, sur l’éducation, sur la sécurité aussi, et nous l’assumons, en somme sur tous les sujets qui appellent des réponses politiques de gauche. Ensuite, nous voulons – et c’est notre second objectif – être de nouveau audibles et parler aux gens de gauche mais aussi et surtout à ceux qui se sont détournés de la politique, aux abstentionnistes qui auparavant votaient et s’en sont lassés. C’est vers eux qu’il faut nous tourner ces prochaines semaines.

Permettez-moi d’ouvrir une parenthèse sur ce dégoût de la politique. Les médias en parlent comme si cela était subitement tombé du ciel. C’est en fait le résultat d’un long processus politique qui s’est ouvert en 2005. Ce qui a dégoûté les gens, c’est le référendum européen de 2005, quand les Français se sont rendu compte qu’on se moquait de ce qu’ils avaient exprimé ; c’est aussi le fait d’avoir été trois millions dans la rue en 2010 comme en 2015, contre la réforme des retraites et la loi travail, et que les gouvernements ont ignoré ce mécontentement et sont chaque fois passés au bulldozer ; ce qui a dégoûté les gens, c’est de voir les APL amputés tandis que les cadeaux fiscaux, avec la suppression de l’ISF en particulier, se multipliaient. À tous ceux-là, nous voulons nous adresser de nouveau et leur dire que, nous, communistes, absents du débat politique présidentiel ces quinze dernières années, nous sommes et serons toujours des gens de parole, sur qui ils peuvent compter. Leur dire que nous aurons le courage de mener des réformes populaires. Ce que nous proposons, c’est un pacte pour bâtir ensemble la France des jours heureux.

 

Face aux nombreuses candidatures que répondre à ceux qui désespèrent de l’unité de la gauche ?

D’abord, attendons de voir combien la gauche aura véritablement de candidats. Pour notre part, nous en aurons effectivement un et ce, pour deux raisons. La gauche est faible non pas parce qu’elle serait divisée, mais parce qu’elle ne parle plus concrètement aux Français. La gauche, toute mouillée, c’est 25% aujourd’hui. C’est cela qui nous inquiète. Les communistes dirigent sept cents communes, compte un groupe à l’Assemblée nationale, un autre au Sénat : je me permets de le rappeler parce que cette légitimité du terrain, tout le monde ne l’a pas ; nous, nous l’avons.
Et c’est parce que nous avons cette implantation, parce que nous avons cette connaissance de la réalité quotidienne, y compris de celle des petites villes, que nous avons des choses à dire aux Françaises et aux Français. Nous voulons défendre des convictions et porter une vision pour la France, un projet de société pour les cinq-dix prochaines années.

« Le capitalisme épuise les hommes comme il épuise les ressources et la nature. »

Je pense, par exemple, à la répartition des richesses entre les individus mais aussi entre les territoires, ce qui est souvent oublié à gauche ; à la question de l’énergie, dont l’enjeu va être majeur ces prochaines années à la fois en matière de pouvoir d’achat pour les familles et les PME mais aussi quant à l’indépendance stratégique ; au défi démographique qu’il va nous falloir affronter avec, d’un côté, la jeunesse qui sort abîmée par cette crise de la covid et, de l’autre, les plus de 65 ans, que ce soit à travers les retraites ou le sujet de la dépendance des aînés qui commence à inquiéter les familles. Nous avons des propositions à faire aux Françaises et aux Français et nous le ferons.

Outre la présidentielle, les législatives se profilent, quelle sera la stratégie du PCF ?

Le PCF a la volonté de rassembler très largement pour ces élections en instaurant un pacte législatif avec l’ensemble des forces politiques de gauche, avec le souci de la dimension locale, qui importe et qu’il convient de respecter. Le Parti communiste est moteur et sert de passerelle entre les différents courants politiques pour réussir ces élections législatives.

 

 

La rentrée sociale sera chargée, particulièrement avec les « réformes » des retraites et de l’assurance-chômage. Comment le PCF et son candidat vont-ils s’impliquer dans ces batailles ?

Nous allons nous impliquer sur ces deux sujets de casse sociale sans précédents, comme nous l’avons toujours fait, c’est-à-dire en ayant un pied dans la rue et un pied dans les institutions. S’agissant des retraites, nous sommes convaincus que ce sera l’un des grands enjeux de cette élection. Notre projet est l’exact inverse de celui présenté par Emmanuel Macron. Nous sommes pour le droit de partir à la retraite à 60 ans, avec une bonne pension. Nous défendons une réforme financée par une cotisation sur les revenus financiers mais aussi par la création d’un million d’emplois utiles à la société et par l’égalité salariale.

 

Cette rentrée est également marquée par la quatrième vague de covid-19 sur fond de défiance vis-à-vis de la vaccination et de récupération des manifestations antipasse sanitaire par l’extrême droite. Quelles sont les armes du PCF face à cela ?

La vaccination et le passe sanitaire sont deux choses tout à fait différentes, sur lesquelles le parti a pris des positions très claires. Pour en finir avec la pandémie, nous exigeons la levée des brevets et les transferts de technologie afin de permettre à tous les peuples du monde d’accéder à la vaccination la plus large, la plus rapide. Fabien Roussel fait valoir la nécessité de libérer les vaccins du monde de la finance, l’exigence de soutenir la recherche publique.

« Ce que nous proposons, c’est un pacte pour bâtir ensemble la France des jours heureux. »

Nous souhaitons agir pour la vaccination généralisée, et cette bataille est loin d’être gagnée. Près de trois millions de Françaises et de Français, parmi les plus fragiles, n’y ont pas encore accès ; dix millions de Français ne sont toujours pas vaccinés. Bien souvent, ce sont les mêmes qui ne vont jamais chez le médecin, ou sont éloignés des soins. Ils vivent dans la pauvreté. Cette pandémie met en évidence les dégâts provoqués par la casse de notre système de santé publique et les terribles inégalités qui se creusent entre les classes sociales, les départements, les milieux ruraux ou urbains.
Enfin, il faut former des dizaines de milliers de médecins, d’infirmiers, de soignants, ouvrir des hôpitaux et des lits, permettre à chacun d’avoir à proximité une maternité, un service d’urgence, à la campagne comme dans les grandes villes. Voilà une politique de progrès à mettre en œuvre dans tout le pays ; elle fait le choix du public pour tout ce qui concerne l’hôpital et la santé.

 

Que faut-il retenir de cette édition de l’université d’été qui avec la fête de l’Humanité marque la rentrée sociale des communistes ?

L’une et l’autre sont des rendez-vous précieux pour les communistes, parce qu’elles sont l’occasion de se retrouver – après plusieurs mois de confinement et d’isolement, c’est important – mais aussi et surtout parce qu’elles leur permettent de dialoguer, de penser ensemble, d’imaginer le monde de demain collectivement. C’est notre identité que de savoir travailler ensemble. L’élection présidentielle, ce n’est pas une transat en solitaire mais une course en équipage.

Nous avons désormais déployé les voiles, à nous toutes et tous d’avancer ensemble !

 

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12 novembre 2021 5 12 /11 /novembre /2021 06:43

 

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11 novembre 2021 4 11 /11 /novembre /2021 13:13
Tribune de Fabien Roussel dans le Monde

Tribune de Fabien Roussel dans le Monde

Le 2 décembre 2021, dans le cadre de notre niche parlementaire, nous défendrons une proposition de résolution pour rendre inéligibles les individus condamnés pour incitation à la haine. Être élu est un honneur et une responsabilité qui implique de respecter les valeurs qui constituent le socle de notre modèle républicain.

Lire la tribune de Fabien Roussel au Monde

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11 novembre 2021 4 11 /11 /novembre /2021 06:38
COP 26 de Glasgow - dernière chance pour le climat? - Pierre Laurent
#COP26Glasgow : dernière chance pour le climat ?
Jusqu'au 12 novembre, se tient à Glasgow la COP 26, où chefs d’états et de gouvernements des 191 pays signataires de l’accord de Paris auront l’occasion d’afficher leurs nouvelles ambitions pour la planète.
Cette COP 26 s’est ouverte dans un contexte climatique alarmantet alors que l’Humanité n’a jamais été dans une situation aussi menaçante. Le rapport du GIEC d’août dernier prévoit une hausse des températures de 1,5 °C pour 2030, soit une décennie plus tôt que la précédente estimation publiée il y a 3 ans. D’autres scénarios présentés par le GIEC, beaucoup plus pessimistes, prévoient quant à eux un réchauffement compris entre 3,3 et 5,7 °C.
Ces modifications climatiques, sous-tendant des conséquences environnementales, peuvent avoir des impacts sur la sécurité nationale des Etats, en fragilisant leurs territoires, leurs populations ou leurs organisations. Elles peuvent également avoir des conséquences importantes sur la sécurité internationale. Certes, il est très rare qu’un problème environnemental soit directement lié à un conflit, mais il est clair qu’il contribue à l’instabilité de la zone.
Parmi un millier d’autres, prenons l’exemple du Lac Tchad. Soumis à une sécheresse importante, il laisse place aujourd’hui à des zones humides exploitées par l’agriculture. Les villages de pêcheurs nigérians se trouvant au bord du lac subissent de plein fouet la sécheresse, qui les conduit à se déplacer vers le Cameroun, où se développent des tensions avec les populations locales. Lorsque la faim, la soif et la recherche de moyens de subsistance frappent les être humains, il n’y a plus ni frontières ni raison qui tiennent, provoquant inéluctablement des problèmes géopolitiques.
Cette même étude du GIEC prévoit une élévation du niveau de la mer d’un mètre d’ici 2100, voire de 2 mètres dans les pires scénarios, en raison de l’incertitude liée aux calottes glaciaires. Cela suppose d’incessantes modifications et contestations territoriales. La montée des eaux pourrait ainsi, dans certains cas, mettre en péril la permanence d’un Etat en le privant, purement et simplement, de son territoire. Certains Etats du Pacifique achètent déjà d’autres territoires, à l’instar des Maldives.
La montée des eaux mènerait également à une modification importante du périmètre des Zones Economiques Exclusives. Par exemple dans la zone Arctique où, du fait de la fonte des glaces, s’ouvrent de nouvelles perspectives d’exploitation et d’extraction, avec les tensions et la concurrence que cela sous-tend.
Par conséquent, il est indispensable de prendre des mesures fortes et contraignantes contre le réchauffement climatique, afin de prévenir les conflits de demain.
Ce diagnostic sur le réchauffement climatique et la responsabilité de l’être humain dans ce dernier est aujourd’hui très largement partagé, au-delà des différences politiques. Pourtant, les solutions pour y répondre sont diverses et nous, communistes, pensons que certaines d’entre-elles, mises en avant par les libéraux, concourent même à l’aggravation du phénomène.
Ainsi, nous assistons à une nouvelle offensive du monde économique en matière de « greenwashing ». Nombre d’entreprises, en développant une rhétorique de la « décarbonisation » compatible avec leur modèle de croissance, évitent ainsi de parler de « défossilisation » comme le dénonce le chercheur et militant Maximes Combes dans son ouvrage « Sortons de l’âge des fossiles ».
Le meilleur exemple de cette supercherie reste le « marché du carbone ». L’impasse fondamentale du capitalisme se définit comme suit : à chaque problème, un prix. Les pays ayant de trop fortes émissions carboniques sont invités à « compenser » leur niveau de pollution en versant de généreuses contributions aux pays à faibles émission. Cet entêtement dans le modèle libéral, sans aucune remise en question de nos modes de productions, des impacts sociaux et écologiques, est irresponsable. Plutôt que de contourner l’enjeu climatique, nous serions mieux inspirés de réfléchir à des changements dans nos mobilités, nos modes de consommation, nos logements, nos systèmes de production, notre système alimentaire…
C’est bien l’aspect systémique de la question que je souhaite poser ici. Il est primordial de rester lucides sur les premiers responsables du réchauffement climatique. De la même manière que en 2008, où l’on a voulu faire porter la responsabilité de la crise sur le surendettement des travailleurs alors même que le coupable était le système spéculatif, les libéraux tentent de culpabiliser les modes de consommation des gens ordinaires, afin d’éluder une fois de plus la nécessité d’une bifurcation économique.
Pourtant, la Convention citoyenne pour le climat, constituée d’un panel citoyen représentatif de la population française, avait débouché sur des propositions de mesures contraignantes, à la fois pour l’Etat mais aussi pour les consommateurs. Voilà bien la preuve que les citoyens peuvent accepter de s’engager dans la construction d’une société durable, sociale et responsable, lorsque celle-ci est basée sur un processus véritablement démocratique, dans lequel les règles sont les mêmes pour tous.
C’est véritablement un des enjeux majeurs des prochaines années : la délibération collective, le dialogue sont indissociables du déploiement de solutions techniques pour faire face au changement climatique. Sans pression citoyenne et populaire, sans actes démocratiques forts dans chacun des Etats et au plan international, aucune COP, aussi ambitieuse soit-elle, ne pourra se mettre réellement au niveau du défi climatique. Et aucun peuple n’acceptera de s’engager dans des changements aussi profonds de son mode de vie.
Face au changement climatique, la démocratie reste notre meilleure arme.
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  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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