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Donnons nous 5 ans pour offrir la meilleure école du monde à nos enfants !!
L’école, l’éducation doivent être une priorité nationale ! La pandémie a montré ô combien nos enseignants et tous les personnels des écoles, ATSEM, AESH, la médecine scolaire, étaient indispensables, essentiels !
Pourtant, l’école va mal. Profs non remplacés, dévalorisés, sous payés, fracture numérique, temps d’enseignement réduit (on est passé de 27h par semaine en primaire à 24h aujourd’hui), manque d’ATSEM, d’AESH, de médecins et d’infirmiers, de conseillers en orientation, de psys, de surveillants (AED), formation des professeurs inadaptée...
Pour réduire les inégalités et permettre aux enseignants de mener à bien leur mission, nous proposons d’ allonger progressivement le temps d’enseignements (aller vers 27h en primaire avec plus de maîtres que de classe, 32h en moyenne au lycée et collège), sans augmenter le temps de travail des enseignants mais en formant et pré-recrutant 90 000 enseignants.
Nous voulons revaloriser le métier aussi en augmentant les salaires de 30% dès 2023.
Nous voulons donner plus de temps aux enseignants pour leur permettre de transmettre aux enfants tout ce qui est nécessaire à la réussite scolaire. Fini les devoirs à la maison. Le travail personnel des enfants sera fait à l’école, avec les enseignants.
Nous voulons mettre tous les moyens pour garantir l’égalité d’accès aux connaissances, quelque soit notre lieu d’habitation, notre classe sociale, nos difficultés, notre handicap.
C’est pourquoi nous augmenterons les moyens des équipes pédagogiques en reconstruisant des RASED, mais aussi la médecine scolaire, en recrutant des AED, des ATSEM (une ATSEM par classe) des AESH (à temps complet, sous statut de l’Education nationale et formés ), des CPE et du personnel administratif.
Nous programmerons en 5 ans la construction d’écoles, de collèges et de lycées, à taille humaine avec un objectif :
- Pas plus de 15 élèves en petite section,
- Pas plus de 20 élèves en maternelle et en élémentaire,
- Pas plus de 25 au collège et au lycée.
Nous rétablirons un diplôme national avec le Bac avec la même épreuve pour toutes et tous.
Nous supprimerons PARCOURSUP et nous créerons des places en plus en université.
Nous ferons de l’enseignement professionnel une priorité en redonnant des moyens aux lycées pro, avec un Bac pro en 4 ans (au lieu de 3 aujourd'hui), en permettant l’alternance avec une indemnité pour les jeunes engagés dans cette voie, comme cela se fait pour les apprentis, en rétablissant des enseignements tels que la littérature ou la philo.
Nous voulons faire de l’école, de l’enseignement supérieur la priorité du quinquennat en y mettant les moyens : le budget de l’Education nationale et celui des universités augmentera de 45% en 5 ans.
Notre priorité, c’est de faire de l’école une grande cause nationale. C’est un choix de société : nos enfants d’abord !
Pour la cinquième et dernière fois du mandat, nous aurons la main sur l’ordre du jour de l’Assemblée nationale dans le cadre d’une journée d’initiative réservée, le 2 décembre prochain.
Nous avons souhaité mettre en débat des sujets qui sont au cœur des préoccupations de nos concitoyens. Sur le terrain, à leur écoute, nous savons à quel point l’avenir les inquiète. L’avenir de notre système de soins, l’avenir de notre planète, l’avenir de leurs enfants, telles sont leurs préoccupations premières, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire.
C’est donc à l’aune de besoins criants de notre société que nous avons choisi d’organiser l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le 2 décembre.
La journée débutera par l’examen d’une proposition de loi pour l’accès à la santé et la lutte contre les déserts médicaux. Nous défendrons des mesures concrètes pour permettre, au plus vite, de remédier aux difficultés d’accès aux soins rencontrées par des milliers d’entre nous.
Nous avons aussi choisi d’inscrire à l’ordre du jour une proposition de loi qui, si elle était adoptée, permettrait enfin de déconjugaliser l’allocation aux adultes handicapés dont le versement aux bénéficiaires reste aujourd’hui conditionné aux revenus du conjoint. Il s’agit d’une mesure d’humanité et de justice que nous défendons ardemment depuis 2018.
Cette journée sera également l’occasion d’ouvrir d’autres débats sur l’inéligibilité des personnes condamnées pour incitation à la haine, sur les inégalités scolaires et le manque de transparence du dispositif Parcoursup, sur le financement de la transition écologique, sur les problématiques de gestion de l’eau par les communes ou encore sur les manières de protéger nos biens communs.
Le candidat communiste à l’Élysée a tenu sa dernière rencontre des jours heureux à Vénissieux, vendredi, sur le thème de l’éducation et de la formation professionnelle. Il dévoilera son programme complet en janvier 2022.
Vénissieux (Rhône), envoyé spécial.
Regardez le titre : “Profs absents, Leboncoin à la rescousse”. Voilà la réalité de notre école ! » s’inquiète Fabien Roussel, une du Parisien daté du 3 décembre à la main. Depuis Vénissieux (Rhône), pour sa sixième et dernière rencontre des jours heureux, le candidat du PCF à la présidence affiche son ambition : « reconstruire une école de la République qu’Emmanuel Macron a totalement cassée ». Le député du Nord ironise : « Parcoursup, c’est le Koh-Lanta de l’orientation, sans totem d’immunité et avec 90 000 jeunes bacheliers sans affectation. » Devant les quelque 500 participants, le dirigeant communiste a dévoilé ses pistes pour l’éducation nationale et la formation, issues d’un travail conjoint entre parlementaires PCF et syndicats. Une augmentation du budget de 45 %, pour atteindre 80 milliards d’euros, permettra notamment la mise en place d’une mesure phare : l’allongement du temps d’enseignement à l’école.
Un allongement qui passerait par le retour à la semaine de cinq jours en élémentaire, avec 27 heures d’enseignement hebdomadaire contre 24 aujourd’hui, et à 32 heures « en moyenne » dans les collèges et les lycées. « Dans les conditions actuelles, l’école est une course pour réaliser le programme », déplore le candidat. L’enjeu de cette mesure est donc de « faire l’école à l’école », sans devoirs à la maison, tout en « permettant d’élever les niveaux de connaissance de toute une classe d’âge, sans exception ». « On ne peut plus se satisfaire de la réussite, de temps en temps, d’un élève issu des catégories populaires », abonde Paul Devin, président de l’Institut de recherches de la Fédération syndicale unitaire (FSU).
Afin de « doter l’école primaire de plus de maîtres que de classes », tout en n’augmentant pas le temps de travail des enseignants, Fabien Roussel table sur le prérecrutement de 90 000 professeurs, avec un revenu au-dessus du Smic dès la sortie des études. « Avec cette mesure, nous voulons conserver la formation des enseignants à bac + 5 », assure Sébastien Laborde, membre de la direction du PCF. Ce prérecrutement serait conditionné à une obligation d’exercer au moins dix ans au sein de l’éducation nationale et viendrait concrétiser l’objectif de limiter le nombre d’élèves par classe à 15 en petite section, 20 en maternelle et primaire, et 25 en collège et lycée.
Interpellé sur la formation professionnelle par Séverine Brelot, cosecrétaire nationale du Snuep-FSU, le candidat plaide pour un « bac pro » en quatre ans, contre trois aujourd’hui, tout en rétablissant des enseignements culturels tels que la philosophie et la littérature. En outre, et répondant à une accompagnante des élèves en situation de handicap (AESH) présente dans la salle sur les conditions de travail, le candidat a assuré souhaiter leur « garantir un salaire digne, une formation et un statut ». Le député du Nord table également sur le recrutement de 90 000 AESH, mais aussi l’embauche « d’une agente territoriale spécialisée des écoles maternelles (Atsem) par classe », dans l’ensemble du pays « sans que les mairies aient à en assumer le coût ».
En développant ce programme pour l’école, Fabien Roussel clôturait vendredi le cycle de rencontres des jours heureux. Une page se tourne donc dans la campagne du communiste, qui prévoit de dévoiler son programme complet après les fêtes de fin d’année.
Par Ismaël Dupont, le 5 décembre 2021
Nous avons vécu de très beaux moments ce samedi après-midi, 4 décembre à Treverien et à Combourg pour fêter les 100 ans de Tintin, Célestin Perrigault, au côté des camarades du PCF d'Ille-et-Vilaine, Yannick Nadesan, Daniel Collet, Françoise Collet, Marc, Jeannie, Michel, etc, et une vingtaine de camarades du secteur de Combourg. En présence du maire de Treverien et du Conseiller départemental du canton qui s'est lui aussi exprimé.
J'étais venu apporter l'hommage et l'amitié des camarades du Finistère à Tintin qui s'est engagé au PCF et dans la Résistance dans le centre-Finistère, et qui a été élu à Plouyé avant de devenir journaliste.
Ce centenaire toujours jeune en esprit, plein d'intelligence, d'humour, de malice qu'est Célestin, peignait et exposait encore ses tableaux de paysage vibrants d'émotion il y a quelques mois et participe sans difficulté aux discussions, y apportant son expérience et son analyse politique aiguë. Yannick Nadesan, responsable du groupe communiste à Rennes et à Rennes-Métropole, l'a exprimé dans son discours.
On ne peut qu'être admiratif devant ce militant d'exception qui s'est engagé au parti communiste a Huelgoat en 1942, sous l'influence de Guillaume Lozac'h, menuisier, ami du docteur Jacq, revenu de l'internement à Châteaubriant quand le docteur Jacq, lui, a été fusillé à l'étang de la Blisière le 14 décembre 1941.
1920-2020 - 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 5/ Fernand Jacq (1908-1941)
Célestin Perrigault s'est engagé ensuite d'abord comme instituteur de Locmaria Berrien dans le réseau de résistance FTP de Berrien, participant à des parachutages, des échanges d'information, des transmissions d'ordres de la résistance communiste, d'armes, et échappant à une rafle a Morlaix (suite à l'exécution de la maîtresse du commandant allemand de la place, un SS furieux et violent, Keller).
En 40, le jeune normalien originaire du nord de l'Ille et Vilaine (Monfort-sur-Meu, où il fut orphelin de mère et de père très tôt), exclu de l'école normale de Rennes pour indiscipline (il préférait les dessins satiriques et les blagues aux études: il se fait remarquer d'ailleurs pour ses caricatures de Hitler et Göring avant-guerre), s'est rendu dans le Finistère pour rejoindre l'Angleterre et continuer le combat, mais les bateaux étaient déjà bloqués a Plouescat quand il est arrivé, depuis Quimper, avec sa bicyclette.
Repassant par Huelgoat en vélo, il décide de s'y installer, une amie rennaise lui ayant dit le plus grand bien de la région.
Il est amoureux de Huelgoat dont il devient le populaire gardien de but de l'équipe de foot et se fiance et marie avec une jeune de Huelgoat, Yvonne Dual, avant de s'engager au PCF et en résistance chez les FTP.
Il obtient la croix de guerre à la liberation et devient élu communiste a Plouyé avant de revenir à Rennes pour y devenir journaliste pour le journal communiste breton Ouest-Matin où il écrit sous son nom et plusieurs pseudonymes, puis de nouveau instituteur et militant, puis dirigeant départemental du syndicat des instituteurs.
C'est une grande chance d'avoir pu connaître et honorer à l'occasion d'une chaleureuse fête d'anniversaire avec les camarades d'Ille-et-Vilaine que nous remercions de leur invitation ce grand témoin des combats de la résistance et des jours heureux.
Daniel Collet lui a d'ailleurs lu une très belle lettre d'amitié de Fabien Roussel, le candidat des Jours Heureux.
La victoire dès le premier tour de Xiomara Castro de Zelaya à l'élection présidentielle hondurienne, avec plus de vingt points d'avance sur son concurrent de droite et une participation record de 68 %, constitue une grande avancée pour le peuple hondurien.
Ce triomphe sans appel démontre la volonté claire du peuple hondurien de mettre un terme au règne de la corruption, du narcotrafic et du néolibéralisme, instauré par le coup d’État de 2009, qui avait conduit au renversement du président Manuel Zelaya et inauguré une série d'attaques du même type contre plusieurs dirigeants progressistes en Amérique latine.
Xiomara Castro, qui sera la première femme à occuper la présidence de la République, a mené depuis 2009 une lutte sans relâche, dans la rue et dans les institutions, pour combattre les auteurs et héritiers du coup d’État et leurs mesures anti-populaires. Lors de sa campagne, elle a annoncé vouloir mettre en place un nouveau modèle, socialiste et démocratique, qui mette fin à la pauvreté, réduise les inégalités et la violence, fasse avancer les droits des femmes et lance un processus constituant.
C'est donc un grand espoir qui s'ouvre au Honduras. Dans ce pays confronté à une grave situation sociale, économique et environnementale, cet espoir aura besoin d'un soutien résolu de la communauté internationale et des peuples solidaires pour se réaliser.
Le Parti communiste français (PCF) félicite Xiomara Castro pour sa victoire, ainsi que l'ensemble des militants du parti Libre à travers le pays, et assure le peuple hondurien de son soutien dans cette nouvelle phase de sa vie démocratique.
Parti communiste français,
Paris, le 30 novembre 2021
Ce mercredi 24 novembre, 27 personnes sont mortes dans la Manche, après le naufrage de leur embarcation de fortune. Majoritairement Kurdes d’Irak et d’Iran, ils et elles fuyaient la misère et le danger, bien souvent à la recherche de membres de leur famille résidant au Royaume-Uni.
Par son ampleur, ce naufrage a réveillé la mauvaise conscience des dirigeants européens, qui depuis des mois, voire des années, laissent pourrir la situation à la frontière franco-britannique, alimentent dans le débat public la surenchère anti-migrants, et construisent une Europe forteresse.
Oui, les larmes de crocodile de nombreux responsables politiques sont insupportables. Les mêmes qui proposaient la semaine dernière de construire un mur à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, déplorent aujourd’hui de la mort de ces 27 migrant·es. La réalité, c’est que depuis bien longtemps nos zones frontalières sont devenues des zones de grand danger pour les migrant·es, à commencer par la Méditerranée dans laquelle des dizaines de milliers se sont noyé·es depuis 2015.
Faire reposer toute la responsabilité sur les « passeurs », comme l’a fait le Ministre de l’Intérieur, n’est pas crédible. Evidemment, n’ayons aucune faiblesse à l’égard de ces trafiquants, qui pratiquent de fait la traite d’êtres humains. Chaque fois que cela est possible, ils doivent être arrêtés et lourdement sanctionnés.
Mais pense-t-on sérieusement que cela suffira pour tarir les flux migratoires clandestins ? En réalité, une seule option crédible est sur la table : agir en même temps pour traiter à la racine les causes des migrations forcées – à commencer par les guerres, les inégalités de développement, le dérèglement climatique – et ouvrir sans attendre des voies légales et sécurisées de migration, organisées et coordonnées au sein de l’Union européenne et avec ses partenaires, dont le Royaume-Uni.
Face au jeu dangereux des populistes britanniques, Johnson en tête, la France devrait hausser le ton et appeler à la renégociation des accords du Touquet et du traité de Sandhurst. Notre pays ne peut être relégué au rôle de vulgaire sous-traitant de la politique de chasse aux migrants de M. Johnson.
Au-delà, la France pourrait être motrice d’une véritable stratégie d’accueil, d’installation et d’accès aux droits en Europe, pour celles et ceux qui le souhaitent. Nous pourrions enfin rompre avec les discours haineux et xénophobes, qui ont pris bien trop de place dans le débat public national et européen.
Les communistes comptent bien aborder toutes ces questions dans le débat de l’élection présidentielle, et avant cela, à l’occasion de la présidence française de l’Union Européenne qui va débuter en janvier.
http://www.pierrelaurent.org/#le-deni-du-gouvernement-francais-doit-cesser
La France, l’un des principaux pourvoyeurs d’armes des monarchies du Golfe, vient de signer un nouveau contrat de 17 milliards prévoyant la livraison de 80 Rafale, 12 hélicoptères de combat et de missiles aux Émirats arabes unis (EAU).
Alors que la région connait des tensions considérables, cette nouvelle vague de militarisation alimente les conflits en cours, légitime les idéologies guerrières et n’assure en rien la sécurité des peuples. Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont déjà utilisé des armes françaises dans la sale guerre sans fin du Yémen qui a fait 377 000 victimes et provoqué un désastre humanitaire.
Cet accord prévoit également une coopération militaire renforcée avec un régime qui bafoue les droits humains (tortures, enlèvements), viole le droit international (crimes de guerre) et finance le terrorisme d’Al Qaïda péninsule arabique (AQPA).
Il faut une certaine dose de cynisme pour affirmer, comme le font le président de la République Emmanuel Macron et son ministre des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian, que ces ventes d’armes assurent le rayonnement et la compétitivité de la France alors qu’elles sapent sa crédibilité.
Alors que le monde est plongé dans la tourmente des crises sanitaires et environnementales ainsi que dans une insécurité humaine croissante, nourrir les guerres est une folie.
La paix est un projet global pour l’humanité. Notre monde a besoin de solidarité et de coopération ce qui passe par la démilitarisation et la diminution drastique des dépenses d’armement. Ces exigences sont au cœur du projet porté par le candidat communiste, Fabien Roussel, à l’élection présidentielle.
Parti communiste français,
Paris, le 3 décembre 2021