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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 11:41
L'assemblée nationale adopte la réforme de la taxe d'habitation: le groupe communiste vote contre
L’assemblée nationale adopte la réforme de la taxe d’habitation

lundi 23 octobre 2017

La suppression sur trois ans de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages a été adoptée, le 21 octobre, par les députés lors de l’examen, en première lecture, du projet de loi de finances (PLF) pour 2018.

la réforme de la taxe d’habitation débutera par une première baisse de 30% en 2018, puis de 65% en 2019 et 100% en 2020 pour les ménages concernés. Cela représentera un coût de 3 milliards d’euros l’an prochain, puis 6,6 milliards d’euros, et 10,1 milliards en 2020.

Le groupe GDR a voté contre cet article 3.

Extraits de l’intervention de MG Buffet : "Tout le monde, sur les bancs de cette assemblée, reconnaît que la taxe d’habitation est profondément injuste, mais vous n’allez pas jusqu’au bout de la démarche, puisque vous ne la supprimez pas : vous essayez simplement d’en corriger les effets, sans engager immédiatement une véritable réforme de la fiscalité locale.

Vous parlez de pouvoir d’achat, mais vous commencez par augmenter la CSG pour aller, je le pense, vers une fiscalisation de protection sociale, avec toutes les conséquences que cela comporte pour les droits des hommes et des femmes de notre pays.

Si vous voulez augmenter le pouvoir d’achat, des pistes beaucoup plus simples existent : vous pouvez jouer sur la TVA, qui est également un impôt très injuste et qui frappe notamment les couches populaires, et inciter le patronat à augmenter les salaires – ce qui est, bien sûr, contraire à l’esprit de votre réforme du code du travail. C’étaient là pourtant de vraies solutions...."

- lire la suite (1ère partie) (2ème partie)

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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 11:39

LCP

Les députés communistes présenteront demain leur "contre-budget" pour 2018

lundi 23 octobre 2017

Aujourd’hui, l’Assemblée termine l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2018 puis, mardi 24 octobre en fin d’après midi, vote par scrutin public sur cette première partie.

Les députés communistes entendent montrer leur opposition. Ils vont déposer demain, un contre-budget.

Sur la chaine parlementaire (LCP), Fabien Roussel, député du nord, démontre qu’un autre budget est possible qui met l’argent au service du développement humain et de la planète.

Ce contre projet va être diffusé à un million d’exemplaires et s’inscrit d’en un projet de société.

Pour le groupe "il faut mobiliser directement la rue pour lutter contre les mesures du gouvernement d’E. Macron"

Cidefil reviendra sur ce document dans ces prochaines éditions.

- Ecouter Fabien Roussel

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 11:10
Décès de Louis Viannet, dirigeant de la CGT jusqu'en 1995
Décès de Louis Viannet, dirigeant de la CGT jusqu'en 1995

Louis Viannet nous a quitté cette nuit. Il était le secrétaire général de la CGT jusqu'en 1995 et ce mouvement social formidable de convergences et de démocratie dans les luttes.
Un militant très attachant, humble et responsable.

Bien triste nouvelle.

 

Pierre Laurent salue la mémoire de Louis Viannet

C’est avec une grande tristesse que j’apprends la disparition de Louis Viannet.
Louis a marqué l'histoire de la CGT d'abord comme dirigeant de la fédération des PTT puis comme secrétaire général de la confédération. Il été un dirigeant national du Parti communiste français : d’abord à la Poste où il travaillait et militait syndicalement et politiquement, à la fédération de Paris, puis au niveau national où il fut membre du comité central et pendant plus de dix ans membre du bureau politique, avant de mettre un terme au cumul de ses fonctions nationales au PCF et à la CGT.

Secrétaire général de la CGT, il a mené avec Bernard Thibault, qui lui succédera, la lutte contre les réformes d’Alain Juppé en 1995. 22 ans après, ce mouvement social reste encore dans toutes les mémoires.
Louis Viannet était un humaniste, un pacifiste. Toute sa vie, il fut un militant syndicaliste, communiste, soucieux des droits humains, proche des travailleurs, toujours attentif à faire évoluer son combat et sa réflexion.
A sa famille, à ses proches, aux militant-es de la CGT, je présente, en mon nom et celui des communistes, toutes mes condoléances.

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 11:01
Affiche CGT Info'Com

Affiche CGT Info'Com

Les milliers de témoignages révélés depuis quelques jours sur les réseaux sociaux suite à l’affaire Weinstein démontrent encore une fois l’ampleur des violences subies par les femmes. Ces témoignages ont nécessité beaucoup de courage, ils exposent les victimes. Ils doivent être suivis d'actes très forts pour que plus jamais de telles situations ne puissent se reproduire en toute impunité. 
L'annonce par le gouvernement d'une loi ouvre enfin la possibilité comme le revendiquent la CGT et les associations Feministes de l'adoption d'une loi cadre sur les violences sexistes et sexuelles. Le problème c'est le contenu. Le gouvernement oublie de nous parler des 2 leviers essentiels: les moyens humains et financiers pour protéger les victimes de violences, et les outils spécifiques pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail. Pourtant, l'affaire Weinstein qui a déclenché cette prise de parole des femmes, est justement un cas de violences sexuelles au travail. Pourtant, 80% des femmes disent être victimes de sexisme et 20% de harcèlement sexuel au travail. Chaque jour en France, il y a environ 8 viols ou tentatives de viol sur un lieu de travail. La conséquence des violences conjugales pour les 216 000 femmes qui en sont victimes chaque année en France se traduit souvent par la perte de leur travail ou la fragilisation de leur carrière.

Avec la Confédération Syndicale Internationale (CSI), la CGT se bat pour qu’une nouvelle norme internationale soit adoptée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) pour protéger l’ensemble des femmes du monde des violences sexistes et sexuelles. Grâce à cette mobilisation, la norme est inscrite à l’ordre du jour de l’OIT en 2018. Chaque pays doit maintenant se positionner et donner son avis sur le contenu et la portée de la norme. Le gouvernement français devait faire remonter sa position le 22 septembre et consulter les acteurs sociaux sur le sujet.

La CGT, avec les autres organisations françaises membres de la CSI (CFDT, FO, CFTC), a donc interpellé le gouvernement français lui demandant de prendre position en faveur d’une norme internationale contraignante sur les violences sexistes et sexuelles. Le gouvernement français n’a toujours pas répondu à cette interpellation et n’a ni consulté les syndicats, ni publié sa position. C’est d’autant plus grave qu’en 2014, c’est le soutien de la France qui a permis d’inscrire cette norme OIT à l’ordre du jour.

Le gouvernement doit mettre les actes en conformité avec les paroles. Pour cela, il faut commencer par soutenir l’adoption d’une norme OIT large et contraignante contre les violences sexistes et sexuelles. Il faut ensuite renforcer les instruments de prévention et de protection des victimes, et notamment les CHSCT et délégué.es du personnel, qui sont supprimés par les ordonnances.

Et enfin prévoir un volet spécifique sur les violences au travail avec les mesures suivantes :

• l’intégration de la prévention des violences sexistes et sexuelles comme nouveau thème de négociation obligatoire dans les entreprises et les branches ; 
• de nouveaux droits pour protéger les femmes victimes de violences au travail ou conjugales et garantir le maintien de leur emploi ;
• l’obligation de formation des salarié-e-s, des RH, des médecins du travail et inspecteurs du travail ;
• le renforcement du nombre et des prérogatives des médecins du travail ;
• des créations de postes de professionnels du soin et de l’accompagnement social pour accueillir et accompagner les femmes victimes de violences, y compris dans les commissariats, une meilleure offre de logement et l’augmentation considérable des moyens dédiés aux associations.

La CGT - Montreuil le 15 octobre 2017

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 08:54

« SOIGNER REQUIERT DU SAVOIR FAIRE ET DU SAVOIR ÊTRE. NOUS N'AVONS PAS LE DROIT D'ÊTRE DES COURANTS D'AIR DANS LES COULOIRS. » ANNE-SOPHIE PELLETIER, EHPAD FOUCHERANS.

 

Les salariés et les directions des Ehpad veulent rencontrer le chef de l'État. Ils dénoncent la situation désastreuse de leur secteur et exigent des moyens.

 

Le feu couvait depuis plusieurs mois. Aussi, la présence côte à côte, hier, pour rendre publique leur lettre ouverte à Emmanuel Macron, des syndicats de salariés (CFDT, CFTC, CGT, FO, Unsa) et de la principale organisation de direction des services aux personnes âgées, l'AD-PA (qui regroupe des directeurs de services à domicile, de coordinations et d'établissements pour personnes âgées), témoigne d'un nouveau pas franchi dans le refus d'accepter l'inacceptable. « Nous demandons au président de la République d'intervenir directement et ouvertement. Lui seul a la main sur Bercy et la capacité d'imposer les arbitrages budgétaires qui nous permettraient de disposer des moyens dont notre secteur a un besoin urgent. Il faut que Bercy bouge », a expliqué Pascal Champvert, le président de l'AD-PA.

 

« S'ILS RÉDUISENT ENCORE LE PERSONNEL, NOUS ALLONS VERS LA CATASTROPHE... »

 

La multiplication des conflits dans les établissements, dont le plus emblématique, la grève de 117 jours, de février à juillet 2017, des soignantes de l'Ehpad de Foucherans (Jura), n'est pas pour rien dans cette nouvelle étape de mobilisation. Leurs témoignages dans la presse (« Les conditions d'usinage du travail, déshumanisées, excluant tous soins individualisés, et irrespectueux de la dignité des personnes âgées »), réitérés, hier, par leur porte-parole Anne-Sophie Pelletier (CGT), a contraint l'Assemblée nationale à l'organisation d'une « commission flash » d'auditions parlementaires qui n'a pu que confirmer le constat catastrophique dénoncé par les salariés. Et annoncer le lancement d'une véritable commission d'enquête parlementaire. La Caisse nationale d'assurancemaladie (Cnam) a récemment produit une étude alarmante sur la situation des personnels des Ehpad. Elle révèle un taux d'accidents du travail trois fois supérieur à celui constaté dans le secteur du bâtiment, qui en détenait le triste record depuis des décennies.

Mais c'est le mode de financement de la politique vieillesse et la réforme de la tarification de la prise en charge des personnes âgées dépendantes qui ont finalement mis le feu aux poudres et réuni les six grandes organisations syndicales du secteur autour d'une dizaine de revendications. Dont, en numéro un, « la fin de la réforme de la tarification et l'abrogation des décrets de décembre 2016 » instaurant la « convergence de la tarification ». « Ce système ponctionne des établissements pauvres pour donner à des plus pauvres. Le gouvernement ne cherche qu'à réduire les dépenses publiques », a dénoncé Luc Delrue (FO), pour qui l'abandon de la « convergence tarifaire » est un préalable. D'autant que la réduction des dotations de l'État aux conseils départementaux, premiers financeurs de la dépendance (70 %, contre 30 % par l'assurance-maladie), pourrait les contraindre à revoir à la baisse, dans les prochains mois, les moyens qu'ils attribuent aux Ehpad, tentés en conséquence de réduire leurs effectifs.

« S'ils réduisent encore le personnel, nous allons vers la catastrophe, a prévenu Nathalie Canieux (CFDT). Comme nous le faisons toujours, nous avons tourné les organisations de travail dans tous les sens mais on n'y arrive pas. Un professionnel pour cinquante résidents, ça ne marche pas ! » Le taux d'encadrement se situe autour de 0,57 soignant en moyenne par personne. Il n'existe pas actuellement de ratio d'encadrement. L'instauration d'un tel ratio constitue l'une des attentes fortes défendues devant le président de la République par la profession, de même que la pérennisation de tous les postes, y compris des emplois aidés.

 

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 08:52

Les syndicats s'alarment d'un projet de restructuration qui menacerait 3 000 emplois.

Depuis des semaines, les cheminots sont en alerte. Dans les bureaux de la SNCF, une profonde restructuration de l'activité fret serait à l'étude. Selon les syndicats, la moitié des postes, à savoir 3 000 emplois, serait en jeu. À cela s'ajouterait «un plan stratégique» prévoyant «le regroupement de Fret SNCF avec VFLI », filiale privée de la SNCF dans le fret. À chaque coupe, confie le secrétaire du comité d'entreprise (CE), Olivier Petit, « c'est le même schéma, avec des rumeurs et des bruits de couloirs avant les annonces officielles ». Si, mardi, la direction avait tout démenti à l'AFP, il en a été autrement le lendemain, devant les élus du personnel, en CE, les conduisant à quitter la séance. Selon Olivier Petit et le président de la commission économique du CE, Thierry Nardy, le directeur de Fret SNCF, Jean-Marc Longequeue, a fini par «sortir du bois» en admettant l'existence d'une «étude lancée début septembre sur la bonne manière de recapitaliser Fret SNCF ». De la même façon qu'« il ne fallait pas s'interdire d'organiser une filialisation», car celle-ci, a expliqué le directeur de Fret SNCF, « pourrait être une opportunité pour l'entreprise ». Une stratégie « vouée à l'échec », a dénoncé la CGT dans un communiqué, qui cite les conclusions de trois « cabinets d'expertise différents ». Selon le syndicat, tous « alertaient sur le fait qu'il était impossible de continuer à réduire les emplois (...) sans condamner Fret SNCF à court terme ».

 

UNE POLITIQUE INCOMPRÉHENSIBLE POUR LES SYNDICATS

Dans une motion commune, l'ensemble des élus du personnel ont demandé à la direction d'être «informés» des avancements de cette étude et ont invité « l'État à jouer son rôle de stratège» en organisant un «grand débat public » début 2018 sur l'avenir du fret. Un secteur pour le moins stratégique au regard des enjeux environnementaux, notamment de réduction de gaz à effet de serre, la France ne se situant qu'à la 20e place des pays de l'Union européenne en volume de fret par chemin de fer. Là où le fret représente en France 10,7 % du transport de marchandises, il en constitue en Allemagne 18,8 %. En quinze ans, « le volume de fret a été divisé par plus de deux et la part modale du chemin de fer d'autant », a également indiqué SUD rail dans son communiqué. Une politique incompréhensible pour les syndicats, d'autant que des solutions existent pour permettre le report de trafic depuis la route vers des modes plus vertueux.

 

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 08:19

La France va devoir rembourser 10 milliards d'euros aux plus grandes entreprises. C'est Christophe Castaner qui le dit: "L'amateurisme juridique a conduit à faire le plus grand cadeau fiscal jamais fait aux grandes entreprises de ce pays", a t-il expliqué. 

Le porte-parole du gouvernement cible ici Hollande et Ayrault. En 2012, le duo instaure une taxe de 3% sur les dividendes versés aux actionnaires.

Mais, patatras, cette taxe vient d'être invalidée par le Conseil constitutionnel, après avoir été en partie repoussée par la Cour de justice de l'Union européenne, saisie par une vingtaine de groupes. 

Il faut donc "rendre l'argent". Ce que Castaner oublie, c'est qu'il a voté cette taxe en 2012, quand Macron était lui-même secrétaire général adjoint de l'Elysée. Il oublie aussi qu'en matière de "cadeau fiscal", l'exécutif s'apprête à pérenniser le Cice, à le faire passer de 20 à 24 milliards d'euros par an, en plus de supprimer l'ISF et de créer un PFU favorisant la financiarisation de l'économie. 

"Ceux qui donnent des leçons sont responsables d'une dette égale à 4 ou 5 années d'ISF. A minima, la modestie devrait s'imposer", ose t-il encore.

Sachant que l'ISF va être amputé de 3,2 milliards d'euros, et que 3 fois 4 font 12, Castaner se plante. Mais passons. 

L'exécutif, qui avait prévu de longue date la suppression de la taxe à 3%, masque mal son absence de volonté dans cette affaire. 

"Nous sommes en pleine perte de souveraineté fiscale au profit du libéralisme. La sagesse voudrait que l'on reprenne de façon légale ce qui sera ici donné. C'est possible, à moins de vouloir faire toujours plus de cadeaux", mesure l'économiste Christophe Rameaux.

"La France est championne d'Europe des dividendes, avec 54 milliards d'euros versés en 2016. Voilà le vrai sujet auquel il faut s'attaquer", insiste le député PCF Fabien Roussel.    

Aurélien Soucheyre

Le député communiste du Nord Fabien Roussel

Le député communiste du Nord Fabien Roussel

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 08:00
Jean-Paul Lecoq, député PCF de Seine-Maritime

Jean-Paul Lecoq, député PCF de Seine-Maritime

GONFREVILLE-L’ORCHER (NORMANDIE). Jean-Paul Lecoq, le député PCF de la 8e circonscription de la Seine-Maritime, vient d’écrire au Premier ministre, Édouard Philippe, pour lui demander « la nationalisation » du groupe Lafarge, dont l’une des usines est implantée sur la zone industrielle et portuaire du Havre. Pour Jean-Paul Lecoq, cette nationalisation a pour but de « préserver l’outil industriel et ses emplois en France » à l’heure où « des éléments accablants mettent en lumière les liens entre le groupe industriel Lafarge et l’organisation terroriste Daesh ». L’élu communiste rappelle ainsi qu’une information judiciaire pour « financement d’entreprise terroriste » et « mise en danger de la vie d’autrui » a été ouverte et trois juges d’instruction désignés.

« Conscient du poids économique de ce groupe, en particulier en termes d’emplois dans notre pays, et ce malgré l’application d’un plan social récent qui visiblement n’était pas motivé par des difficultés financières ou industrielles », le député de la Seine-Maritime se dit « inquiet quant à l’avenir de Lafarge ». « Car, en application de la loi, le groupe risque notamment, dans le cadre d’éventuelles poursuites qui semblent aujourd’hui probables, la dissolution de la personne morale (article 13-39 du code pénal). En tout état de cause, son image est désormais entachée », ajoute-t-il.

Pour appuyer sa demande de nationalisation, Jean-Paul Lecoq rappelle, sans les citer, qu’il existe « de nombreux précédents dans notre histoire qui, grâce à la nationalisation, ont permis de sauvegarder les outils industriels, tout en punissant les responsables qui se sont rendus coupables de collaboration avec l’ennemi ». « La nationalisation permettrait également de mettre un terme aux graves dérives constatées en matière de stratégie industrielle de ce groupe qui, pour répondre à des logiques de marges toujours plus fortes exigées par ses actionnaires, organise malgré son excellente santé financière et sa position dominante de numéro un mondial du ciment, des délocalisations de productions, des fermetures de sites industriels et des licenciements qui nuisent aux intérêts de notre pays », estime encore le député communiste.

À l’heure du débat sur les premiers de cordée, cités par Emmanuel Macron, et la théorie du « ruissellement », Jean-Paul Lecoq juge que « cette nationalisation constituerait un signal fort délivré à ceux qui, au sein des « premiers de cordées », confondent la cupidité économique et financière avec l’intérêt général ».

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 05:19
Contrats aidés: stop à leur suppression, exigeons leur sécurisation! (PCF)

Contrats aidés : stop à leur suppression, exigeons leur sécurisation ! (PCF)
 

En deux ans, 260.000 personnes vont perdre leur emploi et voir leur situation précaire se dégrader encore. Cette décision est également catastrophique pour des milliers d'associations et de services publics dans les collectivités qui auront des difficultés très importantes à remplir leurs missions. Le PCF soutient les propositions portées par les associations et exigent avec elles en premier lieu un moratoire sur la suppression des emplois aidés. En outre, ce type de contrat précaire n'est plus supportable tant pour les personnes que pour la qualité des missions essentielles aux populations assurées dans les territoires. Ils doivent être non pas supprimés mais transformés en emplois pérennes, statutaires concernant les missions de service public, et correctement rémunérés.

Si on totalise contrats aidés, CDD, intérimaires, temps partiels subis, ce sont 4 millions de personnes qui sont touchées en France par les emplois précaires. Les ordonnances " travail XXL" que nous combattons aux cotés des salarié-es et des syndicats, ainsi que les projets gouvernementaux de réforme de l'assurance chômage et de la formation professionnelle risquent d'aggraver encore cette situation. Le PCF demande au gouvernement l'ouverture d'un débat national sur la sécurisation de l'emploi et de la formation et réaffirme ses propositions en la matière qui ont fait l'objet d'une proposition de loi pour une sécurité de l'emploi et de la formation. Pour faire converger les mobilisations et les propositions pour un nouveau progrès social, il propose aux élu-e-s, aux associations, à toutes les forces engagées dans le mouvement social actuel de construire ensemble des États Généraux du progrès social le 3 février prochain.

Parti communiste français

Paris, le 18 octobre 2017.

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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 10:52
Eliane Assassi

Eliane Assassi

Nous refusons de choisir de répondre à la terreur par la peur, à la menace de nos libertés par moins de libertés

jeudi 19 octobre 2017

Les sénateurs ont adopté définitivement, le 18 octobre, le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. Le texte devrait désormais être promulgué avant le 1er novembre, date à laquelle doit prendre fin l’état d’urgence.

Le Groupe communiste républicain citoyen et écologiste a voté contre (voir le scrutin)

Explications par Eliane Assassi :

Il y a trois mois, je présentais une motion opposant la question préalable à ce projet de loi. Notre position, sans surprise, n’a pas varié. En aucun cas, la motion d’Éric Ciotti lors de la CMP ne doit servir d’argument au Gouvernement pour démontrer que son texte est équilibré entre sécurité et liberté.

Le Gouvernement s’est montré hermétique aux critiques des associations et des syndicats, mais aussi à celles du Défenseur des droits, des experts de l’ONU et encore à celles des parlementaires opposés à ce déferlement de mesures sécuritaires.

Les maigres améliorations proposées par notre commission des lois ont été acceptées in extremis. L’obligation pour une personne soumise à une mesure individuelle de surveillance de déclarer les numéros d’abonnement et les identifiants techniques de ses moyens de communication électronique, supprimée en CMP, était la mesure la plus inconstitutionnelle. En revanche, l’accord du juge des libertés et de la détention pour la retenue sur place des personnes dont le domicile est perquisitionné a été rejeté. L’économie générale du texte n’a pas été remise en cause.

En juillet, nous demandions un débat public. Quand comprendrons-nous que la prévention doit prévaloir sur la répression ? Le terrorisme n’est pas de ces menaces que le droit peut définitivement éradiquer. Et pour cause, il échappe aux règles de l’État de droit. Pour la énième fois, je le dis : le terrorisme se nourrit de la guerre du pétrole et du trafic d’armes. Il faut dénoncer le rôle trouble joué par les puissances régionales que sont la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar ainsi que les pratiques scandaleuses de certaines entreprises françaises, au premier rang desquelles Lafarge.

Nous l’affirmions dès le Congrès de Versailles de novembre 2015, la situation réclame une large coalition mondiale sous l’égide de l’ONU qui ait pour tâche de reconstruire ces régions et d’y installer une paix durable afin de permettre le retour de milliers de réfugiés.

Au plan national, elle réclame de refonder le vivre ensemble par l’éducation, la culture, le renforcement du tissu associatif, et, parce que nous ne sommes pas dans l’angélisme en soutenant nos forces de l’ordre épuisées par une politique du chiffre exacerbée les délits et les crimes mais aussi toute forme de radicalisation en recueillant les renseignements à la source. Notre groupe soumettra à notre assemblée une proposition de loi visant à réhabiliter la police de proximité avant la fin de l’année.

L’heure est grave. Une fois ce projet de loi adopté, périmètre de sécurité, fermeture de lieux de culte et perquisitions administratives seront gravées dans le marbre de notre droit commun. Le groupe CRCE refuse de répondre à la terreur par la peur, aux atteintes aux libertés par moins de liberté.

Le dossier législatif

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