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19 août 2017 6 19 /08 /août /2017 08:25
No pasaran!

Une croix gammée a été peinte sur la stèle d'un mémorial du camp tzigane de Saliers, un camp de concentration longtemps oublié en Camargue, près d'Arles. Il avait été inauguré en février 2006.De 1942 à 1944, le régime de Vichy avait organisé et géré ce camp de détention pour les Gitans, Tziganes et Roms.

Quand le racisme imbécile aux conséquences meurtrières bien connues se sent pousser des ailes.  

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19 août 2017 6 19 /08 /août /2017 08:09
Sébastien Jumel était l'invité de RTL le 17 août: il est revenu sur la suppression des Contrats Aidés pour des motifs d'économie et ses conséquences

Sébastien Jumel était l'invité de RTL le 17 août: il est revenu sur la suppression des Contrats Aidés pour des motifs d'économie et ses conséquences

http://www.rtl.fr/actu/politique/emplois-aides-c-est-une-double-peine-pour-la-vie-associative-estime-sebastien-jumel-7789739771

"Beaucoup de salariés seront pénalisés, souvent les plus précaires et les plus fragiles." Sébastien Jumel, député communiste de Seine-Maritime, fustige la décision du gouvernement de mettre fin aux emplois aidés. Ces contrats en partie financés par l'Étatpour favoriser l'insertion professionnelle des personnes les plus exclues du marché du travail, sont jugés par la ministre du Travail Muriel Pénicaud comme "coûteux" et "pas efficaces" dans la lutte contre le chômage.

Sébastien Jumel s'inquiète pour les associations, qui bénéficient le plus de ces emplois aidés. "Nombre d’associations ne savent pas comment appréhender la rentrée", explique-t-il au micro de RTL. Il prend l'exemple de La Réunion où les maires des 24 communes ont manifesté contre ce projet la semaine dernière et où la rentrée va "être décalée".

"Il est un fait que pour la vie associative et les publics les plus fragilisés et les plus loin de l'emploi ces emplois aidés étaient un véritable tremplin", résume-t-il.

"Une double-peine pour la vie associative"

Pour le député communiste, la fin des emplois aidés vient s'ajouter à la baisse de la dotation des collectivités territoriales destinée à économiser 13 milliards d'euros sur 5 ans. Une mesure annoncée par le gouvernement au début du mois d'août. "Je pronostique la mort des communes à la faveur de ce mauvais projet", avance-t-il, s'indignant de cette "double-peine pour la vie associative", dont la baisse des subventions est attendue. 

"J'ajoute que la droite en majorité dans les régions vient de remettre en cause les emplois tremplins", continue Sébastien Jumel. En Île-de-France, ces contrats également destinés à encourager l'insertion professionnelle ont vu leur budget réduit de 5 millions à 500.000 euros. 

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19 août 2017 6 19 /08 /août /2017 07:07
Lettre ouverte au Président de la République. Revenez sur l’annulation des crédits « politique de la ville » du budget 2017 de l’État
VENDREDI, 11 AOÛT, 2017
L'HUMANITÉ
L'annonce de l'annulation soudaine et immédiate des 46,5 millions d'euros de crédit dédiés à la politique de la ville fait réagir nombre d'élus locaux. (Photo AFP)

Cinquante maires sont les premiers signataires d'une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron dans les pages de l'Humanité. 

Monsieur le président de la République,

Élus communaux et intercommunaux, nous sommes stupéfaits et atterrés par l’annonce de l’annulation des 46,5 millions d’euros de crédits du programme 147 du budget 2017 de l’État non encore engagés au 1er juillet, destinés aux programmes d’actions des associations intervenant, dans le cadre des « contrats de ville », en faveur des populations les plus fragiles du pays résidant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

Ces actions concourent à rétablir l’égalité républicaine par la fraternité solidaire de la nation, s’appuyant sur une stratégie de « cohésion des territoires » à laquelle vous avez choisi de dédier un ministère. Elles se déclinent en programmes vers l’économie et l’emploi, la formation, la lutte contre l’illettrisme, l’éducation scolaire et des temps libres, l’accès aux sports et à la culture, la solidarité, la prévention sanitaire et la santé, le vivre-ensemble dans la cité, les mobilités, la vie sociale de l’habitat, la prévention de la délinquance et des radicalisations, l’accès à la justice et au droit, l’aide aux victimes, la citoyenneté, notamment celle des conseils citoyens, et la démocratie de proximité.

En plein milieu d’exercice budgétaire, les conséquences du décret 2017-1182 du 20 juillet du ministre de l’Action et des Comptes publics, conduisant à la perte de 11 % des crédits découlant de l’engagement contractuel de l’État, peuvent être catastrophiques pour la survie des associations qui garantissent la cohésion sociale, pour les bénéficiaires de leurs actions, et plus globalement pour les 5 millions d’habitants des QPV, ainsi que, par voie de conséquence, pour les populations des territoires urbains qui les abritent.

Elles risquent en outre d’entraîner, dans certains territoires, un désengagement de collectivités cosignataires des « contrats de ville » qui accroîtra le danger de rupture grave du climat urbain.

Nous sommes d’autant plus préoccupés que, outre le programme 147, le même décret annule dangereusement les crédits de nombre d’autres missions de l’État indispensables à la prévention de la fracture sociale : l’embauche dans les petites et moyennes entreprises (– 80 millions d’euros), l’intégration et l’accès à la nationalité française (– 40,5 millions d’euros), la police nationale, dont les réservistes volontaires (– 110 millions d’euros), les concours financiers aux communes, dont la « dotation politique de la ville » destinée à soutenir les villes pauvres abritant des populations pauvres (– 209 millions d’euros), l’amélioration de l’habitat (– 130,5 millions d’euros), l’accès au droit et à la justice (– 10 millions), la protection judiciaire de la jeunesse (– 16,8 millions d’euros), l’égalité entre les femmes et les hommes (– 7,5 millions d’euros), la prévention, la sécurité sanitaire et l’offre de soins (– 24,5 millions d’euros), les politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative (– 69,7 millions d’euros), les services de transport (– 194,7 millions d’euros), la démocratisation de la culture (– 39 millions d’euros).

En cette année 2017, où l’État a chargé le commissariat général à l’Égalité des territoires (CGET) de célébrer le 40e anniversaire de la politique de la ville, nous tenons à vous rappeler que, la seule année, 2005, en quatre décennies où les quartiers populaires ont eu à subir pareil désengagement de la puissance publique, a été celle qui les a vus s’enflammer et connaître les violences urbaines sans précédent qui demeurent dans les mémoires.

Nous vous demandons donc solennellement de faire revenir dans l’urgence le gouvernement sur sa décision d’annulation de ces crédits indispensables à l’équilibre républicain des territoires.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le président de la République, l’expression de notre haute considération.

Les signataires :

Gérard Allard, maire de Rezé, Marie-Hélène Aimable, maire de Bagneux, Catherine Arenou, maire de Chanteloup-les-Vignes, François Asensi, maire de Tremblay-en-France, Françoise Baud, maire de Valenton, Patrice Bessac, maire de Montreuil, Jean-Pierre Bosino, sénateur maire de Montataire, Philippe Bouyssou, maire d’Ivry-sur-Seine, Patrick Braouezec, conseiller municipal de Saint-Denis, Damien Carême, maire de Grande-Synthe, Alain Cazabonne, maire de Talence, Gérard Cosme, maire du Pré-Saint-Gervais, Meriem Derkaoui, maire d’Aubervilliers, Patrick Douet, maire de Bonneuil-sur-Marne, Driss Ettazaoui, conseiller municipal d’Évreux, Patricia Fernandez-Pédinielli, maire de Port-de-Bouc,Michel Fourcade, maire de Pierrefitte-sur-Seine, Patrick Jarry, maire de Nanterre, Jean-Claude Kennedy, maire de Vitry-sur-Seine, Bertrand Kern,maire de Pantin, André Laignel, maire d’Issoudun, Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers, Gilles Leproust, maire d’Allonnes, Jean-Michel Longueval, maire de Bron, Françoise Marhuenda, maire des Ulis, J ean-Louis Marsac, maire de Villiers-le-Bel, Christian Métairie, maire d’Arcueil, André Molino, maire de Septèmes-les-Vallons, Jean-Marc Nicolle, maire du Kremlin-Bicêtre, Michèle Picard, maire de Vénissieux, Marie-Line Pichery, maire de Savigny-le-Temple, Gilles Poux, maire de La Courneuve, Bernard Pasciuto, maire de Cournon-d’Auvergne, François Pupponi, député maire de Sarcelles , Marjolaine Rauze, maire de Morsang-sur-Orge, Philippe Rio, maire de Grigny, Clément Rossignol-Puech, maire de Bègles, Christophe Rouillon, maire de Coulaines, Laurent Russier, maire de Saint-Denis, Nicolas Sansu, maire de Vierzon, Renzo Sulli, maire d’Échirolles, Azzédine Taïbi, maire de Stains , Rodolphe Thomas, maire d’Hérouville-Saint-Clair, Frédéric Vigouroux, maire de Miramas, Jean-Claude Villemain, maire de Creil, Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer, Gérard Weyn, maire de Villers-Saint-Paul.

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18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 06:16
PCF: cachez ces trois lettres que je ne saurais voir, dont je ne saurais parler, qu'il faut faire oublier...
PCF: cachez ces trois lettres que je ne saurais voir, dont je ne saurais parler, qu'il faut faire oublier...

Merci France 2 d'avoir réussi à taire pendant tout le reportage sur la vente directe de fruits et légumes à Bastille à l'initiative du Modef et du PCF, jusqu'au nom même du PCF dont les militants étaient à pied d'oeuvre depuis l'aube un peu partout en France ce matin. 

Merci à France Inter d'avoir fait un reportage de 2 minutes sympathiques sur des paysans vendant à prix coûtant leurs fruits et légumes place de La Bastille, et des acheteurs solidaires contents de cette opération "La Campagne à Paris" en omettant le fait que le PCF et le MODEF organisaient l'opération, avec notamment des paysans syndiqués du Tarn-et-Garonne, une opération qui se faisaient sur plusieurs dizaines de sites, en région parisienne notamment. 

Merci à C NEWS, à B FM TV à l'AFP qui se sont ingénié à occulter le Parti Communiste sur cette opération qu'ils ont pourtant relaté avec un point de vue singulièrement choisi pour ne témoigner que d'une partie de l'événement. 

Les communistes sont occultés de tout média: dans zone interdite sur M6, on parle des festivals de France en parlant des vieilles Charrues comme le plus gros festival et en oubliant complètement la fête de l'Humanité.

Dans l'émission C dans l'air sur la 5 avant-hier dont l'objectivité est bien connue, le débat portait en partie sur la descente de Macron dans les sondages: pas d'allusion au PCF comme force oppositionnelle (à l'assemblée notamment), seule la FI est présentée comme parti d'opposition au gouvernement, la seule, sur la loi travail, à avoir fait des interventions pertinentes. La CGT est citée tout en soulignant qu'elle n'a pas le pouvoir politique de la FI...   

Quand va t-on citer le PCF? 

Pour reprendre les propos d'Arno Klarsfeld sur les communistes ennemis de l'Etat d'Israël au moment de la venue de Netanyahou à l'invitation de Macron à Paris, pour rappeler que nous soutenons la démocratie bolivarienne de Maduro, pour parler des "trésors cachés du PCF" à colonel Fabien... Mais surtout rien qui témoigne d'une mobilisation militante forte, d'une combattivité des élus sur des sujets de politique nationale. 

Le PCF n'existe plus médiatiquement, et pourtant il est le premier parti de gauche en nombre d'adhérents, il compte 56 000 adhérents à jour de cotisation, des milliers d'élus, cent ans d'histoire, un groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale. Cela occulte tout ce que la société française doit au PCF et aux luttes des travailleurs: grands services publics, Sécurité Sociale, droit du travail, culture et loisirs pour tous, combat contre le fascisme, le racisme et le colonialisme, pour l'émancipation des dominés et des exploités.  

L'an passé, à la fête de l'Huma, les médias n'en avaient que pour les bons mots de Mélenchon: c'était quand même pas les quelques centaines de militants du Parti de Gauche qui organisaient la fête de l'Huma! 

Cela pose la question sans doute de notre mode d'apparaître et de notre force électorale. 

Cela traduit l'anti-communisme persistant d'une grande partie des médias. 

Cela pose avec plus de force les exigences d'un service public d'information respectueux de la diversité et réellement dégagé des puissances financières, ayant des missions d'éducation populaire fondées sur des valeurs démocratiques.  

Heureusement qu'il y a encore  l'Huma , même si le nombre de lecteurs s'amenuise et si la survie du journal tient du jeu d'équilibriste, voire du "miracle permanent"...  Si vous ne lisez pas L'Humanité vous ne saurez jamais qu'hier 1000 militants du PCF ont tenu une centaine de points de vente pour vendre 17 tonnes de denrées alimentaires à prix modique. Pourtant les drapeaux et badges du PCF sont bien visibles, mais l'AFP les à ignorés.

Mélenchon va t-il vouloir la racheter elle aussi comme "La Marseillaise" pour s'offrir le journal de Jaurès comme il convoitait le siège de Jaurès à l'Assemblée?  

 

Les points de vente solidaire de fruits et légumes le 17 août dans de nombreuses villes d’Ile de France
MERCREDI, 16 AOÛT, 2017
HUMANITE
Chaque année, au coeur de l'été, la vente solidaire de plusieurs tonnes de fruits et légumes nourrit le débat à l'initiative du PCF et du Modef. (Capture d'écran)

La vente solidaire de fruits et légumes organisée annuellement et conjointement par le PCF et le Modef (Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux), c’est jeudi et c'est « pour le pouvoir d'achat, des prix justes et une agriculture rémunératrice responsable ». La liste de tous les points de vente. 

« L'ouverture des États généraux de l'alimentation a eu lieu en grandes pompes, avec une volonté de grand battage médiatique. Pour diversion ? Les dernières décisions gouvernementales ne laissent en effet entrevoir aucune volonté de répondre à la nécessaire augmentation du pouvoir d'achat des citoyens. Elles ne s'attaquent pas plus aux chantiers urgents de la rémunération du travail paysan et des salarié-e-s. », juge le Parti communiste français dans un communiqué qui annonce l’initiative qui se déroule jeudi 17 août toute la journée.

Il s’agira de proposer des fruits et légumes directement du producteur au consommateur, dans des dizaines de villes d’Ile de France (voir liste des points de vente ci-dessous). « Moins cher pour les consommateurs, plus rémunérateur pour les producteurs, le circuit court à prix juste, la population est invitée à en discuter... et à en bénéficier », commente le PCF dont une délégation sera reçue à 11h à Matignon.

Une initiative identique aura aussi lieu  les 1er et 2 septembre dans le Territoire de Belfort, dans le Jura, les 22, 23 et 24 septembre en Isère…

Les points de vente solidaire en Ile de France de ce jeudi 17 août

Paris

8h. Place de la Bastille

Hauts-de-Seine

Bagneux. 10h rond-point de la Fontaine Gueffier.

Gennevilliers.  9h30 parking Victor Hugo.  10h45 Place du marché du Luth.  12h Ferme de l'horloge. 14h45, Grésillons face à l'Espace. 16h mairie.

Nanterre.  9h, Petit Nanterre (5 allée des Iris).  11h : Esplanade Charles de Gaulle.

Val de Marne

Alfortville. 10H30 PCF, 1 Square Véron.

Boissy Saint Léger. 10h, Halle Griselle, rue Gaston Roulleau.

Bonneuil-sur-Marne.  10h : pharmacie de Fabien, laboratoire de Verdun, République (place des Libertés). 12h, mairie.

Champigny-sur-Marne. 10h : place Rodin et MPT  Gagarine. 12h : Mairie. 14h30 : parking avenue de Coeuilly. 14h30 gare des Boullereaux. 17h au Maroc (centre Jean Villar).

Chevilly-Larue. 18H30 : Maison pour tous ( 23 rue du Béarn ). 19H15 Quartier Anatole France.

Choisy le Roi. 16h30 place Jean Jaurès (Marché)

Fontenay sous Bois. 10H Hôtel de Ville.

Gentilly. 12H parvis du gymnase Carmen Lerou. 17H30 Mairie.

Ivry-sur-seine. 9h, Mairie.

Kremlin-Bicêtre. 17h45, 48 avenue Charles Gide (piscine).

La Queue-en-Brie. 9h30 Mairie, avenue Martier (Parking du centre commercial)

Nogent-Le Perreux. 10h, angle des rues Losserand et Anquetil.

Orly Ville. 10h, Espace Gérard Philipe.

Orly aéroport. 10h, section PCF de l’aéroport, 2 rue Georges Baudelaire.

Valenton. 18h, place du marché.

Villejuif. 10h, face à la Mairie. 17h, Marché Auguste Delaune.

Villeneuve-Le-Roi. 10 h, cité Paul Bert, cité Raguet Lépine.

Vitry-sur-Seine. 11h, Hôtel de Ville. 14h, Section PCF place de l’église. 18h Cité Colonel Fabien et

Place du 8 mai.

Seine Saint-Denis

Bagnolet. 10h30 Place du 17 octobre 1961, 78 rue Robespierre. 12h Hôtel de Ville. 17h30 Centre de santé rue Sadi Carnot.

Bobigny. 10h Espace citoyen 160 Avenue Jean Jaurès.

Drancy. 18h Quartier Salengro, ancien marché.

Epinay. 18h30 Section PCF 39 avenue de la Marne.

La Courneuve. 18h Franprix centre ville.

Le Blanc-Mesnil. 17h30 Section PCF 8b rue Claude Terrasse

Montreuil 17h. Section PCF 10 rue Victor Hugo, La Noue (Barrière de l'AFUL), Morillons (Leader Price) Bel Air (Château d'eau).

Noisy-le-Sec. 17h30 Maison des communistes 27 rue Henri Barbusse.

Pantin. 17H30 Ciné 104 Avenue Jean Lolive.

Pierrefitte 10h, Place de la mairie.

Saint-Denis.  18h, Floréal (promenade de la basilique). Francs-Moisins (La Poste), Square Fabien. 18h30 Place du 8 mai 1945.

Saint-Ouen. 17h vieux Saint-Ouen, boulangerie du haut. 18h30 Docks, parvis des bateliers et Place de la mairie.

Stains. 10h, 38 rue Paul Vaillant-Couturier.

Villepinte. 16h Quartier Pasteur (Espace Prévert) et quartier Fontaine Mallet (face pharmacie). 

Alimentation. Paysans et citoyens n’avalent plus les salades du libéralisme
OLIVIER MORIN
JEUDI, 17 AOÛT, 2017
L'HUMANITÉ
Paris, 18 août 2016. « Cinq/euros, c’est le montant de la baisse des APL que défend le gouvernement. Cinq euros, cela peut permettre l’accès de temps en temps à une cagette de fruits ou de légumes de qualité pour bien se nourrir. » B. Arbesu
 

La vente de fruits et légumes organisée aujourd’hui par le Modef et le PCF en Île-de-France démontre que des prix justes pour les consommateurs et les producteurs sont possibles. À condition d’en finir avec les dérégulations de la politique européenne agricole.

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17 août 2017 4 17 /08 /août /2017 06:17
Le devoir d’hospitalité
 PAR 

Tandis qu’en France la solidarité est devenue un délit, sanctionné par les tribunaux, l’Union européenne laisse l’Italie criminaliser les ONG qui viennent au secours des migrants en Méditerranée. Cette politique de rejet et d’indifférence est aussi irréaliste qu’elle est inhumaine.

 

Un jour, on se souviendra avec honte qu’en France, au début du XXIe siècle, une démocratie, son État, ses gouvernants et ses juges, ont criminalisé ce geste élémentaire d’humanité : la solidarité. Et qu’ils l’ont fait alors que notre continent, face à un défi humanitaire sans précédent depuis les catastrophes européennes du siècle passé, avait rendez-vous avec son âme, pour reprendre la forte formule du président de SOS Méditerranée, Francis Vallat, ancien armateur fidèle aux solidarités élémentaires, comme tout marin l’a appris de la mer : « À un moment donné, quand quelqu’un coule, vous le sauvez… Nous, on essaie de sauver notre âme, celle de l’Europe » (lire ici notre entretien).

Pour l’heure, on se demande comment, lors de la prochaine rentrée des classes, les enseignants s’en sortiront face aux élèves qui les interrogeront sur la condamnation en appel de l’agriculteur Cédric Herrou à quatre mois de prison avec sursis pour avoir aidé des migrants, avec cette motivation jugée aggravante par les magistrats d’« une démarche d’action militante ». Une peine qui ne témoigne d’aucune mansuétude puisque, de nouveau mis en examen pour des faits similaires et n’ayant aucune intention de renoncer à son engagement avec tous les solidaires de la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes), Cédric Herrou risque désormais la prison ferme à sa prochaine récidive.

Car la « solidarité » figure explicitement aux programmes de l’enseignement moral et civique (voir ici), dispensé aussi bien en école élémentaire qu’au collège et au lycée. En bonne place, ce mot venant juste après les trois de la devise républicaine (liberté, égalité, fraternité) et celui de laïcité, il fait partie des « principes » et des « valeurs » que l’éducation nationale est supposée transmettre à notre jeunesse afin que son « aptitude à vivre ensemble » soit portée par « une même exigence d’humanisme ». Selon son énoncé officiel (les programmes sont ici et ), cet enseignement prévoit même d’éduquer les élèves à« la sensibilité » comme « composante essentielle de la vie morale et civique : il n’y a pas de conscience morale qui ne s’émeuve, ne s’enthousiasme ou ne s’indigne ».

Dès l’école primaire, le « secours à autrui » est cité comme exemple de ce nécessaire « engagement » dans les affaires de la cité et la marche de l’humanité auquel préparent ces leçons, invitation à « agir individuellement et collectivement » afin de « s’impliquer dans la vie collective ». Quand on arrive au lycée, le refrain se fait encore plus insistant, ambitionnant « la formation d’une conscience morale », vantant « l’exercice du jugement critique » et plaidant pour « le sens de l’engagement ». L’affaire Cédric Herrou est donc bien, littéralement, un cas d’école qui illustre le divorce entre des gouvernants ayant renoncé aux principes dont notre République se réclame et des individus qui s’efforcent de les sauver en les faisant vivre, au-delà des grands discours(par exemple ici celui tenu par Emmanuel Macron, à confronter à la réalité expliquée).

Tout comme le maire de Grande-Synthe, Damien Carême, qui a refusé de se dérober face au devoir d’hospitalité (voir son blog sur Mediapart), Cédric Herrou est une figure morale, incarnant cette résistance éternelle à la raison d’État, à son cynisme froid et à son égoïsme imprévoyant. Les tenants de celle-ci ont coutume de ricaner au seul énoncé de ce mot, « morale », oubliant que l’État dont ils se prétendent les gardiens l’enseigne aux générations à venir, lui conférant une dimension civique en refusant de la reléguer au seul domaine de l’intime ou du spirituel. C’est pourquoi la désobéissance éthique (lireici et ) que revendiquent les militants solidaires des migrants et des réfugiés restera comme l’exemple même des combats par lesquels l’humanité s’est grandie quand les noms de ceux qui les ont méprisés ou réprimés seront définitivement oubliés.

Inventeur du concept de « désobéissance civile » en 1849, l’Américain Henry David Thoreau refusa de payer ses impôts pour empêcher qu’ils financent l’injuste guerre de conquête des États-Unis au Mexique, tout comme la féministe Hubertine Auclert fit de même en 1879 afin de revendiquer le droit de vote si longtemps refusé aux femmes. Qui ne convient, aujourd’hui, que l’une comme l’autre furent précurseurs et visionnaires quand les politiciens et les administrations auxquels ils s’opposaient ne voyaient pas plus loin que leur pouvoir immédiat, borné et limité, sans imagination ni anticipation ? Ainsi l’attitude des désobéissants d’hier et d’aujourd’hui est-elle autant politique que morale : en prenant leur risque, en s’indignant et en résistant, ils font de la démocratie un chantier toujours ouvert, en construction permanente.

« Le citoyen, demandait Thoreau, doit-il un seul instant, dans quelque mesure que ce soit, abandonner sa conscience au législateur ? Pourquoi, alors, chacun aurait-il une conscience ? Je pense que nous devons d’abord être des hommes, des sujets ensuite. » Un peu plus d’un demi-siècle auparavant, la Déclaration des droits de l’homme de 1789 ne disait pas autre chose en énonçant, dès son article 2, la « résistance à l’oppression »parmi « les droits naturels et imprescriptibles de l’Homme » (voir ici). Or, sauf à ignorer tout principe d’humanité, qui ne voit, parmi nous, qu’il y a en effet oppression quand des États se refusent à aider des hommes, des femmes et des enfants en détresse ou en péril, ne les secourent pas quand ils risquent la mort dans le simple espoir de survivre, ne les accueillent pas alors qu’ils fuient guerres et misères, violences et sécheresses, désordres économiques, dénis démocratiques et dérèglements climatiques, ne les nourrissent ni ne les hébergent, ne leur accordant même pas le minimum vital ? 

Loin de relever de pétitions de principe abstraites, ces mots, qui fondent une éthique de la solidarité, sont concrètement inscrits dans une foultitude de textes internationaux et européens – traités, conventions, résolutions, déclarations, directives, etc. – qui, depuis la Seconde Guerre mondiale, font obligation aux États de les respecter. Quand ces derniers les bafouent, avec la complicité active de gouvernants incapables d’être au rendez-vous de leur responsabilité historique, flattant les égoïsmes nationaux et jouant sur les replis identitaires, il revient donc à la société de les défendre. Tel est le sens de l’action de Cédric Herrou ainsi que de tant d’autres militant-e-s associatifs. Et c’est bien parce qu’elle dévoile l’injustice et la lâcheté des politiques officielles, de tri entre migrants et de fermeture des frontières, qu’elle devient insupportable au pouvoir en place.

Le réalisme est du côté des solidarités

Car, contrairement à ce que nous serine depuis des années la vulgate politicienne et médiatique, le réalisme est du côté de ce monde associatif et militant. Réalisme des principes, évidemment, qui, à force d’être piétinés par les administrations étatiques et les gouvernements en place, deviennent des mots vidés de leur sens et, pour le coup, des digues immensément fragiles face aux régressions xénophobes, autoritaires et identitaires. Ainsi, comment ne pas être alarmé par le fossé abyssal qui s’est creusé entre le monde unanime des défenseurs des droits humains et les politiques mises en œuvre, sous cette présidence comme sous les deux précédentes, à l’encontre des migrants ? Leur expertise, nourrie de l’expérience vécue, est tenue pour négligeable par un État qui ne raisonne qu’en termes de flux, de stocks et de chiffres, sans jamais prêter attention aux réalités humaines qu’ils recouvrent et à ce qu’elles pourraient lui apprendre.

Le très indépendant et fort respecté Défenseur des droits (ici et aussi là), la Commission consultative des droits de l’homme, à l’unanimité de la soixantaine d’associations qu’elle regroupe (), des ONG aussi diverses qu’Amnesty International, la Cimade, Médecins du monde, Médecins sans frontières et le Secours catholique (), tous ont beau avoir pris position contre cette criminalisation de la solidarité, proclamant qu’elle n’est que la mise en pratique de la défense des droits humains fondamentaux, rien n’y fait !

L’État continue son aveugle et irresponsable bonhomme de chemin, contrôle, réprime, interpelle, garde à vue, poursuit, met en examen, traduit en justice, condamne… « Ni trafiquants ni délinquants, lui ont récemment rétorqué plusieurs ONG et associations,ces personnes [qui viennent en aide aux migrants], inquiétées, intimidées, poursuivies et désormais condamnées, sont avant tout des défenseurs des droits humains. Car il s’agit bien de protéger les droits violés des personnes migrantes et réfugiées, qui sont confrontées à l’inaction, aux défaillances et même aux atteintes à ces droits portées par les autorités françaises. »

Mais ce que donne à voir ce divorce entre un État, qui parie sur une indifférence collective qu’il entretient, et des militants, dont les actes individuels s’efforcent de réveiller les consciences, c’est aussi l’irréalisme inopérant des politiques officielles quand, au contraire, le monde associatif fait preuve d’un pragmatisme efficace. Car qu’ont fait nos gouvernants depuis que l’accentuation interdépendante de crises démocratiques, humanitaires, sécuritaires, sociales, écologiques, etc., a accéléré la mise en branle d’une humanité en quête de survie et de dignité, venue du monde arabe et du continent africain ? Ils n’ont rien voulu comprendre ni entendre. Au lieu de prendre la mesure durable et persistante de cet ébranlement, ils s’entêtent à fuir le monde nouveau qu’il dessine, où réfugiés politiques et migrants économiques sont emmêlés, où les désastres guerriers et les désordres climatiques avancent de concert, où l’Europe est définitivement requise par un devoir d’hospitalité.

La même Union européenne qui impose à ses peuples des politiques économiques uniformes, sur lesquelles ils n’ont guère prise, a été incapable d’élaborer des réponses communes, solidairement partagées par ses États membres, sur les questions migratoires. Impuissante à inventer des solutions à la hauteur d’un défi historique, elle a préféré se défausser, écarter, repousser, mettre à distance, etc., cette réalité humaine qui la bouscule et la dérange. C’est ainsi qu’en 2015, elle a pressé le gouvernement italien de mettre fin à l’opération de secours en mer Mare Nostrum, pour donner la priorité, avec Frontex, à la surveillance de ses frontières. Puis, en 2016, elle a conclu cet accord de la honte avec la Turquie (lire ici), sous-traitant à Ankara le blocage des réfugiés, moyennant finances – les migrants ne sont plus qu’une monnaie d’échange – et silences – la dérive autoritaire du régime a continué de plus belle.

Or c’est ce même accord qu’avec le concours zélé de la France, l’UE veut aujourd’hui reproduire en Libye (lire là), dans un pays encore plus instable, dévasté et déchiré, où les violences et sévices subis par les migrants sont attestés. Comment ne pas redouter que cette promotion de la Libye en auxiliaire des politiques de contrôle migratoire ne s’accompagne d’une tolérance coupable envers les atteintes aux droits humains et aux principes démocratiques subies par son peuple ? Et d’autant plus que le semblant d’autorités libyennes et les autorités italiennes paraissent soudain s’être donné le mot, les premières pourchassant les navires de sauvetage en mer (lire ici), les secondes criminalisant les ONG qui les affrètent (lire ici l’alerte de Migreurop et là le rapport de Forensic Oceanography). C’est comme si, pour guérir une maladie, on s’en prenait aux médecins qui, vaille que vaille, tentent de la soigner. 

Le repli sur nous-mêmes, nos frontières, nos nations, nos conforts, nos indifférences, est une dangereuse illusion qui ne nous protégera pas des bouleversements de ce nouveau monde où « nous ne sommes plus seuls », selon la pertinente formule de Bertrand Badie qui aimerait trouver des gouvernants capables de voir loin, de penser large et d’agir au-delà du court terme (lire ici). Politistes, géographes, historiens, démographes, etc., nombreux sont les chercheurs qui documentent cette complexité inédite de la question migratoire qu’une politique digne de ce nom devrait oser prendre à bras-le-corps. S’ils étaient lus, mieux écoutés, nous entendrions cette pédagogie qui manque, capable à la fois de dire les difficultés objectives de l’accueil et de l’intégration tout en énonçant cette vérité que nous n’avons plus le choix, sauf à nous couper du mouvement du monde et de l’exigence d’humanité.

François Gemenne est l’un des plus notables d’entre eux qui, dans un appel lumineux à « ouvrir les frontières » (lire ici, accès payant), a mis en évidence le « vide politique abyssal » des réponses européennes à une crise qui, souligne-t-il, « n’est pas celle des réfugiés » : « Cette crise est d’abord celle de l’Europe. Parce qu’elle révèle son incapacité à répondre de façon digne et cohérente à l’une des plus graves crises humanitaires qu’elle ait connues à ses portes. » Europe, on le sait, fut une divinité de la mythologie grecque. Il y a un quart de siècle, le philosophe René Schérer exhumait l’une des figures qu’y prend Zeus, le dieu des dieux : Zeus hospitalier, dieu de l’hospitalité (voir ici). Ce Zeus que l’on retrouve dans l’Odyssée, lors du retour final du pérégrinant Ulysse à Ithaque.

Déguisé en mendiant, crasseux et misérable, Ulysse, méprisé des puissants dont il fut, est accueilli de bonne grâce par un humble porcher qui, à ses remerciements, réplique :« Étranger, je n’ai pas le droit, quand même viendrait quelqu’un de plus miséreux que toi, de manquer de respect envers un hôte. Ils sont tous envoyés de Zeus, étrangers et mendiants. » Lui-même helléniste, Jean-Pierre Vernant, cette haute figure de résistance démocratique et d’exigence intellectuelle, creusait ce sillon, où se mêlent antiques sagesses et compassions spirituelles, en nous invitant à jeter des ponts, à faire lien, à tendre la main, bref à être solidaires : « Pour qu’il y ait véritablement un dedans, encore faut-il qu’il s’ouvre sur le dehors pour le recevoir en son sein. Pour être soi, il faut se projeter vers ce qui est étranger, se prolonger dans et par lui. Demeurer enclos dans son identité, c’est se perdre et cesser d’être. On se connaît, on se construit par le contact, l’échange, le commerce avec l’autre. Entre les rives du même et de l’autre, l’homme est un pont. » 

Cédric Herrou et ses semblables sont de ces hommes qui, jetant des ponts, sauvent l’âme de l’Europe.

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17 août 2017 4 17 /08 /août /2017 06:13

Le président nouvellement élu a cru devoir à l'occasion de la commémoration de la rafle du Vel' d'Hiv inviter M. Netanyahou et dans le même mouvement prononcer une condamnation ex cathedra contre l'antisionisme identifié à l'antisémitisme. 

Ce comportement est inconcevable pour plusieurs raisons: en premier lieu parce que le premier ministre israélien est coupable de crimes de guerre, qu'il pratique une politique non seulement contraire à toutes les résolutions de l'ONU relatives au règlement pacifique juste et négocié du conflit au Proche-Orient mais en outre traite la déclaration d'indépendance d'Israël comme un chiffon de papier; celle-ci ne permet à aucun gouvernement israélien de faire fi des résolutions dont l'engagement à les respecter a conduit à la création de l'Etat d'Israël. 

En second lieu, cette invitation du premier ministre israélien pour la commémoration de la rafle du Vel d'Hiv conforte les propagandes - notamment celle d'Israël, répercutée par le Crif en France - qui veulent faire admettre à l'opinion publique qu'Israël est légitime pour parler au nom de tous les juifs, comme si toutes les victimes de la rafle, tous les survivants du génocide et leurs successeurs se reconnaissaient dans "le" sionisme. 

En troisième lieu, l'identification de l'antisionisme à l'antisémitisme est scandaleuse: il est notoire que "le" sionisme n'existe pas, ses variantes sont multiples; rappelons que Ben Gourion, qui se réclamait du "sionisme", considéra M. Begin comme un nouvel Hitler jusqu'à la guerre des Six-Jours; la politique israélienne subit ensuite de profondes inflexions jusqu'à aujourd'hui, où la version du "sionisme" de Jabotinsky, version d'ultradroite et quasi fascisante, l'inspire. Il n'existe et ne peut exister de définition univoque de ce courant idéologique traversé d'influences multiples et de contradictions considérables. 

Pour cette même raison, l'"antisionisme" est une terminologie qui n'admet aucune définition univoque. Celles et ceux qui éventuellement s'en réclament sont constitués par au moins deux courants distincts et opposés; le premier est d'inspiration démocratique, ne conteste pas la légitimité de l'Etat d'Israël au terme des résolutions de l'ONU et à ce titre entend protester globalement contre la politique de l'Etat d'Israël. Ignorer qu'en Israël même nombre de voix de progressistes se réclament de l'"antisionisme" révèle ou bien l'ignorance coupable du chef de l'Etat ou sa complicité avec la politique actuelle de l'Etat d'Israël. 

Un second courant se réclamant de "l'antisionisme" ne fait aucun mystère de son rejet des résolutions de l'ONU, considère globalement l'Etat d'Israël comme illégitime, sa création comme une erreur, et suspecte tout compatriote "juif", qu'il se déclare tel ou non, comme suspect de "sionisme"; ce courant est ouvertement antisémite et il se pare d'"antisionisme" pour éviter d'être traduit en justice; en France l'antisémitisme est un délit. 

Entretenir la confusion est gravissime et vise à empêcher la critique démocratique de la politique du gouvernement israélien, à criminaliser celles et ceux qui n'hésitent pas à la combattre en utilisant une terminologie sujette à caution mais dont le contexte de l'expression ne laisse aucune place à aucune interprétation équivoque. 

Enfin, c'est le plus grave, cette identification entre un délit et une terminologie discutable crée un précédent inadmissible: c'est le courant démocratique qui est seul visé et qui se trouve sous le coup d'un procès inquisitorial. Une autre voix juive a constamment refusé de placer son action sous le signe de "l'antisionisme" mais combattra avec résolution toute tentative d'intimidation de nos compatriotes qui tout en voulant à bon droit protester contre la politique israélienne ne mesurent pas les ambiguïtés de cette terminologie. 

 

Pascal Lederer et Olivier Gebuhrer

Coanimateurs d'Une autre voix juive  

http://uavj.free.fr 

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17 août 2017 4 17 /08 /août /2017 05:56

 

Moins d'une décennie après la grande crise de 2008, la finance mondiale est de retour sur un volcan. D'énormes masses financières se sont de nouveau accumulées, mettant le système sous pression. Les chiffres cités dans nos pages parlent d'eux-mêmes. 23 milliards de profits en 2016 pour les banques françaises. 75 milliards pour les groupes du CAC 40. 1 145 milliards de dividendes versés dans le monde avec, toujours pour la France, quasiment championne d'Europe et aux premiers rangs dans le monde en la matière, une hausse de 11 % au profit des actionnaires. Malgré les déclarations des États, les repentirs et les larmes de crocodile des grands organismes financiers qui n'avaient rien vu venir ou rien voulu voir, malgré les engagements des sommets internationaux promettant une régulation toujours reportée au lendemain, la fin des paradis fiscaux pour la saint-glinglin, toutes les conditions sont réunies pour une explosion de plus grande ampleur encore qu'en 2008.

Cela pour une raison simple. La clé de la crise de 2008, c'est une suraccumulation financière telle que les capitaux en concurrence sont amenés, pour se rentabiliser, à prendre des risques de plus en plus importants. Cela en les reportant en cascade sur d'autres organismes financiers par des jeux sophistiqués dont la multiplication des produits dérivés. Parmi ces risques, prêter de l'argent à des gens qui n'en ont pas. C'est de l'argent virtuel, du sable. Qu'ils cessent de rembourser, et la machine saute. C'est la crise des subprimes.

Les masses financières d'aujourd'hui se retrouvent dans une situation de véritable guerre financière dont les pauvres, les couches moyennes sont la chair à canon et les États les champs de bataille. En France, Emmanuel Macron est à la manœuvre. La mobilité et la flexibilité annoncées comme autant d'objectifs de la loi travail sont les accélérateurs d'une économie de prédation, volatile, orientée vers le profit à court terme et en quête permanente de rentabilité dans cette concurrence mondiale sans frein. C'est « danser » sur le volcan.

 

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17 août 2017 4 17 /08 /août /2017 05:51

Dix ans. Un « jeudi noir », un krach, le premier d’une longue série, s’abattait sur la planète finance. Pourtant ce jour-là, la ministre de l’Économie, Christine Lagarde – actuelle directrice du FMI –, affirmait dans les colonnes du Parisien que ceci « n’était pas un krach », tout juste « un ajustement » aux « gros excès » américains, « une correction brutale » mais « prévisible ». Et d’appeler les Français à garder « la tête froide ». Le système financier s’effondrait, entraînant avec lui la plus grave crise financière depuis la Grande Dépression. Fini le capitalisme triomphant, les ravages de la financiarisation éclatent à la face du monde, révélés par le scandale des subprimes. Créés au début des années 2000, ces crédits immobiliers à taux variables octroyés aux Américains les moins aisés les ont contraints à s’endetter pour se loger. La remontée des taux d’intérêt et la chute du marché immobilier auront raison de la capacité des ménages à honorer leurs échéances. La bulle éclate.

«LE BARIL DE POUDRE, QUI N'A PAS ENCORE EXPLOSÉ, EST TROIS OU QUATRE FOIS PLUS GRAND QU'EN 2007.» DENIS DURAND ÉCONOMISTE MEMBRE DU PCF

 

Dix ans après, la planète finance toujours en surchauffe

 

Dès août 2007, le scandale des subprimes plongeait l'économie mondiale dans une crise financière majeure. Une décennie plus tard, le monde de la finance, soutenu par les politiques néolibérales au pouvoir, continue de dicter sa loi.

Les images ont fait le tour du monde. Cartons sous le bras, les salariés de Lehman Brothers quittent leurs bureaux new-yorkais. 25 000 licenciements en une seule journée. La chute de la quatrième banque d'affaires américaine fait les gros titres. Une faillite symbole de la globalisation financière planétaire. Le ver est dans le fruit et les subprimes, actifs immobiliers pourris, sont partout. Avec la création de produits financiers complexes, les fonds d'investissement, de pension et l'ensemble des banques ­ y compris en France BNP Paribas ou Crédit agricole ­ en ont les caisses pleines. Des produits financiers qui désormais, ne valent plus rien. Tout le monde soupçonne tout le monde. Le marché est grippé. Mais il ne cède pas. Contrairement à 1929, les banques centrales volent au secours du système. Elles injectent des liquidités, rachètent les titres qui n'ont plus aucune valeur. Les entreprises, les ménages n'accèdent plus aux crédits. La récession est inévitable. Le vocabulaire économico-financier devient connu de tous. Les États dépensent, s'endettent pour empêcher que la récession ne se transforme en dépression.

 

LES BANQUES ONT RENOUÉ AVEC LES SUPERPROFITS

Dix ans plus tard, tous les décideurs politiques, « experts économiques » invités sur les plateaux télé s'enorgueillissent de la reprise économique. Sortie des lignes rouges, la croissance de la zone euro est positive depuis seize trimestres. Les banques ont renoué avec les superprofits et sont certifiées « solides » par nos institutions financières qui, chaque année, réalisent des krach-tests, appelés stress-tests. En 2016, les six premiers groupes bancaires français ont dégagé plus de 23 milliards d'euros de profits. Un record, loin cependant des 27,8 milliards de dollars de la première banque américaine, J.P. Morgan. Les multinationales exultent aussi. En 2016, celles du CAC 40 ont engrangé 75 milliards d'euros de profits (+ 32 % par rapport à 2015). Couchés sur une montagne de liquidités, les fonds d'investissement prospèrent : les affaires reprennent. En 2016, les levées de fonds ont atteint 14,7 milliards d'euros, selon l'Association française des investisseurs pour la croissance (Afic). Encore un record. À l'échelle mondiale, le capital-investissement a collecté 379 milliards de dollars l'an passé, dont près de 220 milliards dédiés aux LBO (leveraged buy-out, ce rachat à crédit d'entreprises en contrepartie duquel sont exigés des taux de rentabilité insupportables). Et 1 154,5 milliards de dollars de dividendes émanant des 1 200 plus importantes sociétés ont été versés. À cela s'ajoute la finance de l'ombre, celle des fonds spéculatifs, des filiales de banques basées dans les paradis fiscaux qui, en 2016, ont échangé pas moins de 84 500 milliards d'euros, soit l'équivalent de 150 % du PIB mondial.

La planète finance s'emballe. En voulant sauver le système, « en prolongeant comme elles l'ont fait l'injection massive de liquidités dans l'économie mondiale », les banques centrales « ont créé une source d'instabilité et de spéculation qui risque de se traduire par une nouvelle crise financière », note Dominique Plihon, économiste d'Attac.

« Le baril de poudre, qui n'a pas encore explosé, est trois ou quatre fois plus grand qu'en 2007 », alerte pour sa part l'économiste membre du PCF Denis Durand. Si « tout va bien », du moins pour une partie de la population, pour les 99 % autres citoyens du monde, la crise est toujours là, bien présente. Le chômage de masse perdure. Et la crise a exacerbé inégalités et risques environnementaux. En France, si les 1 % les plus riches détiennent 25 % du patrimoine national, aux États-Unis et en Chine, ces taux grimpent respectivement à 42,1 % et 43,8 %. Pour subvenir à leurs besoins, dix ans après la crise, les classes moyennes, paupérisées, continuent de s'endetter.

Globalement, « le problème de la dette n'a pas été résolu dans le monde, celle-ci s'est aggravée », note Dominique Plihon. Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), les 44 plus grands pays affichent aujourd'hui une dette cumulée de 160 000 milliards de dollars, soit 235 % du PIB mondial. Lorsque la banque Lehman Brothers a fait faillite, la dette était inférieure à 200 % du PIB. « Nous sommes à un moment historique où jamais nous n'avons eu un montant de dettes aussi élevé et globalisé. Si en 2007 la dette concernait les ménages américains, espagnols et anglais..., des pays avancés, cette fois le surendettement touche aussi les pays émergents, comme la Chine. »

 

UN ENDETTEMENT ABSOLUMENT VERTIGEUX

Aux États-Unis, les étudiants, pour payer leurs études, ont accumulé une montagne de dettes pour atteindre 1 300 milliards de dollars, montant multiplié par deux en dix ans. Alors que pour l'ensemble du monde, la dette ­ publique ou privée ­ est passée de 190 % à 230 % du produit intérieur brut entre 2001 et aujourd'hui. En Chine, par exemple, l'endettement des entreprises a été multiplié par deux depuis 2008, avoisinant désormais 160 % du PIB.

Pis, explique l'économiste, « ce qui est catastrophique c'est que, avec les élections de Donald Trump et d'Emmanuel Macron, nous sommes entrés dans une nouvelle phase de déréglementation qui va remettre en cause les timides réformes financières qui ont été mises en place après la crise ». Aux États-Unis, le président milliardaire a engagé une réflexion sur la loi Dodd-Frank de 2010, qui régule le secteur bancaire, estimant que celle-ci avait « échoué à rendre les banques de Wall Street responsables, a-t-il déclaré au printemps dernier. Dans certains cas, elle produit même des effets totalement opposés (...), et consacre l'idée que les banques sont trop grosses pour faire faillite ».

 

LES SOLUTIONS POUR SORTIR DE LA CRISE SONT NOMBREUSES ET CONNUES

Il n'en fallait pas plus à Emmanuel Macron, alors candidat, pour affirmer devant les patrons de la CGPME que « les instances prudentielles veulent de la prudence et n'ont qu'un objectif de réduction du risque. Elles ont donc désincité les banques et les assurances à financer l'économie ». Et de souhaiter que « les grands ratios de solvabilité de liquidité et de fonds propres des banques et des assurances puissent être discutés au niveau européen à l'Ecofin chaque année ». Une détermination au timing parfait, juste avant le Brexit, qui va alimenter une course à la déréglementation sur les places européennes afin de concurrencer Londres, explique Dominique Plihon. En parallèle, les plans d'investissements publics promis pour relancer l'activité et la transition écologique sont abandonnés et ne figurent plus dans les budgets prévisionnels. Les lobbies de la finance ont trouvé leurs gouvernants.

Pourtant, les solutions pour sortir de la crise sont nombreuses et connues. Séparation des banques de dépôt et d'affaires, nationalisation de la Société générale et de la BNP création d'un pôle public bancaire, , fin des paradis fiscaux, taxation des transactions financières. Et surtout la mise en place d'une tout autre politique monétaire, qui sanctionne les activités spéculatives. Car, « il ne faut pas attendre des marchés financiers qu'ils financent le développement des services publics et l'emploi », rappelle Denis Durand. Face à la logique des dominants, « l'opposition ne peut être que frontale », ajoute Dominique Plihon.

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17 août 2017 4 17 /08 /août /2017 05:49

Lancée le 13 avril 2016 et destinée à élargir le socle du PS, la Belle Alliance populaire affiche aujourd’hui un bilan calamiteux et plusieurs de ses fondateurs ont déserté pour filer chez Macron. Son avenir sera scellé ces prochaines semaines lors de l'élaboration de la « nouvelle feuille de route » du PS. 

C’était le bébé de Jean-Christophe Cambadélis et de quelques-uns de ses proches. Il devait être le mouvement qui allait « dépasser le PS » pour « fondre un mouvement qui nous dépasse » et « construire une nouvelle fraternité ». Et puis… rien. Nada. Néant. La Belle Alliance populaire (BAP) n’a jamais dépassé, en plus d’un an d’existence, le statut de coquille vide. Certes, la primaire organisée par le PS s’est bien faite sous l’égide de la BAP et les partis satellites qui s'y étaient joints rapidement – PRG, Front démocrate, Parti écologiste, notamment – ont pu participer au scrutin. Mais le résultat n'en demeure pas moins catastrophique.

François de Rugy, par exemple, qui avait au nom du Parti écologiste candidaté à la candidature, a vite tourné casaque pour rejoindre Emmanuel Macron, et devenir président de l’Assemblée nationale en juin. Au PRG, ce n’est pas mieux : après avoir hésité à participer à la primaire, celui-ci s’est éloigné du PS sans un regard, et réfléchit même à fusionner avec les radicaux valoisiens. Quant à Manuel Valls, il s'est totalement affranchi des règles de la primaire, en soutenant Macron avant même le premier tour

Il fallait pourtant les voir, le 13 avril 2016, Jean-Christophe Cambadélis, mais aussi Julien Dray, le secrétaire d’État ex-EELV Jean-Vincent Placé, l’ancienne ministre PRG Sylvia Pinel, les écologistes François de Rugy et Denis Baupin, ainsi que quelques « représentants syndicaux et de la société civile », lancer à coups de grandes déclarations la Belle Alliance. L’opération avait commencé en septembre 2015, quand Cambadélis s’était fendu d’une lettre ouverte à la gauche et aux écologistes. Il écrivait alors : « Il ne s’agit pas de nous unir entre nous, entre appareils, dans un cartel. Il s’agit de nous unir avec le peuple de gauche, d’aller re-puiser notre légitimité et notre énergie, nos idées aussi, dans le peuple de gauche. Oui, cette alliance d’un nouveau type est une alliance populaire: la belle alliance, parce qu’elle dépasse nos propres formations. » 

Tout à leur optimisme, Cambadélis et ses proches croyaient même que cette BAP pourrait ensuite essaimer dans chaque département. Pour forcer la chance, l’université d’été du PS devait être celle de la Belle Alliance. Mais la BAP n’a pas jamais connu son heure de gloire nationale : en 2016, l’université d’été a été annulée in extremis, au vu de la mobilisation contre sa tenue à Nantes, dans la foulée du mouvement de contestation de la loi sur le travail de Myriam El Khomri et à quelques kilomètres de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Elle avait été remplacée par une série de rendez-vous en région courant septembre, tous plus poussifs les uns que les autres.

Pis, le seul événement national, la convention nationale, a eu lieu dans une ambiance particulièrement lugubre, le 3 décembre 2016. En cause : le renoncement, quelques jours plus tôt, du président François Hollande à se représenter. Le centre de congrès de la Villette, à Paris, a vite paru surdimensionné. Il faut rappeler que le parti pariait sur la venue de 10 000 personnes (le chiffre de 15 000 avait même été avancé), avant de revenir à 5 000, puis 4 000, pour finalement n’annoncer que 3 000 personnes le jour même. Ce jour-là, lorsque nous interrogions le frondeur Christian Paul sur son absence à Paris, il nous répondait : « Nous n’avons jamais vraiment considéré la BAP comme une initiative opportune… la moitié du PS n’y est pas. »

Le meeting n’en a pas moins coûté au moins un million d’euros, selon un permanent du parti. Cette source, qui a demandé l'anonymat, pointe notamment le prestataire externe pour les bus : ils partaient de Paris le matin, allaient chercher les militants mais ne faisaient qu’un arrêt par département, avant, le soir, de les ramener et de revenir à Paris. Deux allers-retours dans la journée, parfois avec moins de 20 militants à bord… Autre exemple, cité par ce salarié de Solférino : un TGV privatisé pour ramener des militants de PACA, pour un coût d’au moins 150 000 euros. La direction du PS refuse pour l'instant de commenter ces chiffres, le coût de la BAP étant « en cours de consolidation » par la direction, qui s'engage à livrer le résultat au CE du 7 septembre. Ce qui est certain, c'est que le CDD du salarié chargé de s'occuper de la BAP a pris fin en avril et n'a pas été renouvelé. 

Interrogé sur l'avenir de la Belle Alliance, un de ses artisans, Rachid Temal, proche de Cambadélis et membre de la nouvelle direction collective du PS, refuse de se prononcer. « La BAP comme beaucoup d'autres questions seront débattues dans les semaines qui viennent par les adhérents, par les militants, par les fédéraux. Ce sera à la fin de ce processus qu'on saura ce qu'elle devient. » Luc Carvounas, député et membre lui aussi de la direction collégiale, se fait plus tranchant : « La BAP, c'était une belle idée, mais son démarrage a déjà été un peu bancal… Je l'avais dit à Cambadélis et Julien Dray. En réalité, elle reposait à l'époque de son lancement sur des réseaux style SOS Racisme, des réseaux qui ne portaient pas dans la société. » Tout est dit. Au passé.

 

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16 août 2017 3 16 /08 /août /2017 04:10
Œufs contaminés : la sécurité alimentaire doit être une priorité.
PATRICK LE HYARIC
SAMEDI, 12 AOÛT, 2017
HUMANITE
 

Par Patrick Le Hyaric : "Ce  scandale des œufs contaminés amène à reposer la question des perturbateurs endocriniens et celle de  l’actuelle position de la Commission européenne sur ce sujet. Le principe de précaution doit être appliqué strictement. L’opinion des scientifiques doit être prise en compte.   Priorité doit être donné à la santé ! "

Après les scandales de la vache folle, des lasagnes à la viande de cheval, c’est le tour d’un nouveau scandale alimentaire et sanitaire. Des millions d’œufs ont été contaminés avec du Fipronil, un produit insecticide interdit dans la chaine alimentaire. Cet antiparasitaire est strictement interdit dans l’Union européenne. Pourtant il a été proposé et vendu au grand jour dans une foire agricole de Venray en Belgique, puis présenté comme un produit miracle dans plusieurs pays du nord de l’Europe. Des dizaines de super marchés, des entreprises spécialisées dans les produits transformés à base d’œufs sont concernés.   Il a été classé par l’Organisation mondiale de la santé comme « moyennement dangereux pour l’homme ». Il est déclaré « dangereux pour les reins, le foie et la thyroïde » par l’agence néerlandaise pour la sécurité alimentaire, la NVWA, qui ajoute que : « c’est également un perturbateur endocrinien ». La chose est donc plus sérieuse qu’on essaie de nous le dire !  De surcroit, il semble que dans certains ministères de l’agriculture de pays européens, on ait tenté de cacher le problème et sa gravité, selon plusieurs sources, depuis plus d’un an. 
 
Déjà une douzaine de  pays européens déclarent avoir été victimes de cette contamination de la chaine alimentaire. 
Il y a bien au sein de l’Union européenne une question  de confiance et de transparence entre gouvernements mus par la sacro-sainte loi de la concurrence de tous contre tous. Les coordinations entre mécanismes de contrôle et de sécurité ne semblent en tout cas pas efficaces. 
 La solidarité  entre les pays au nom de l’intérêt général et humain doit enfin prendre le pas sur les appétits de  profits et l’austérité faisant  fi de la santé. 
L’agence néerlandaise NVWA de sécurité sanitaire,  placée sous la tutelle du ministère de l’économie et non de la santé,  a vu ses effectifs baisser de moitié depuis 2003. Autant dire que le contrôle de la sécurité alimentaire est considérée comme secondaire au regard des dogmes européens  des critères de déficits public.
 
Ce  scandale des œufs contaminés amène à reposer la question des perturbateurs endocriniens et celle de  l’actuelle position de la Commission européenne sur ce sujet. Le principe de précaution doit être appliqué strictement. L’opinion des scientifiques doit être prise en compte.   Priorité doit être donné à la santé ! 
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