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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 05:33
Pendant qu'on inaugure une ambassade américaine dans une ville occupée militairement à Jérusalem, Netanyahou et son gouvernement d'extrême-droite massacrent à tour de bras des manifestants à Gaza!
Pendant qu'on inaugure une ambassade américaine dans une ville occupée militairement à Jérusalem, Netanyahou et son gouvernement d'extrême-droite massacrent à tour de bras des manifestants à Gaza!

54 morts dont 8 enfants. .. 2000 blessés dont près de 500 par balles ... tous Palestiniens !
Une armée d'occupation surarmée tire à balles réelles sur des manifestants désarmés 
Trump applaudit et Macron appelle " à la retenue "
Juste envie de gerber !
Le peuple Palestinien doit être placé sous protection internationale

 

PCF - Parti Communiste Français
A la veille du 15 mai, jour de la commémoration de la Nakba et alors que plus de 35 000 palestinien-ne-s manifestent en différents points de Gaza dans le cadre des Marches pour le droit au retour et contre l’implantation de l’ambassade américaine à Jérusalem, l’armée israélienne est en train de commettre un nouveau massacre.

A cette heure et pour ce seul 14 mai, il faut compter plus de 54 morts et 2000 blessés qui s’ajoutent aux 53 palestiniens assassinés et aux 2 000 blessés par des tirs à balles réelles depuis le 30 mars, début des Marches.

Dés le premier jour, le PCF, inquiet de l’escalade, avait demandé - sans résultat- au président Macron d’intervenir et de passer de la parole aux actes.

C’est l’ensemble de la communauté internationale qui, en laissant agir le gouvernement israélien en toute impunité par son silence et son inaction, est complice de ce terrible massacre.

En prenant la décision provocatrice et contraire au droit international de déplacer son ambassade à Jérusalem, les États-Unis portent une responsabilité particulière.

De nombreux observateurs étrangers et des experts ont pu constater combien l’usage de la force contre les manifestants palestiniens pacifiques était disproportionné. Les snipers de l’armée israélienne tirent avec l’ordre de tuer.

Au vu de ces nouveaux évènements pourtant prévisibles, le PCF réitère sa demande au gouvernement de sortir de son coupable silence et d’agir pour protéger le peuple palestinien.

Il appelle l’ensemble des communistes à se mobiliser et à participer aux manifestations* qui s'organisent dans toute la France.

(Affiche de Michel Quarez, 2014, pour l’Humanité)

(Affiche de Michel Quarez, 2014, pour l’Humanité)

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 05:30
Gaza: la France doit agir pour protéger le peuple palestinien (Pierre Laurent, PCF - 14 mai 2018)
Gaza. La France doit agir pour protéger le peuple palestinien
LUNDI, 14 MAI, 2018
HUMANITE.FR

Déclaration de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

A la veille du 15 mai, jour de la commémoration de la Nakba et alors que plus de 35 000 palestinien-ne-s manifestent en différents points de Gaza dans le cadre des Marches pour le droit au retour et contre l’implantation de l’ambassade américaine à Jérusalem, l’armée israélienne est en train de commettre un nouveau massacre.
A cette heure et pour ce seul 14 mai, il faut compter plus de 40 morts et 1300 blessés qui s’ajoutent aux 53 palestiniens assassinés et aux 2 000 blessés par des tirs à balles réelles depuis le 30 mars, début des Marches.
Dés le premier jour, le PCF, inquiet de l’escalade, avait demandé - sans résultat- au président Macron d’intervenir et de passer de la parole aux actes. C’est l’ensemble de la communauté internationale qui, en laissant agir le gouvernement israélien en toute impunité par son silence et son inaction, est complice de ce terrible massacre.
En prenant la décision provocatrice et contraire au droit international de déplacer son ambassade à Jérusalem, les États-Unis portent une responsabilité particulière.
De nombreux observateurs étrangers et des experts ont pu constater combien l’usage de la force contre les manifestants palestiniens pacifiques était disproportionné. Les snipers de l’armée israélienne tirent avec l’ordre de tuer.
Au vu de ces nouveaux évènements pourtant prévisibles, le PCF réitère sa demande au gouvernement de sortir de son coupable silence et d’agir pour protéger le peuple palestinien. Il appelle l’ensemble des communistes à se mobiliser et à participer aux manifestations* qui s'organisent dans toute la France.
 
Paris, le 14 mai 2018.
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12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 11:53

Depuis son arrivée au pouvoir, le président ne cesse de s’attaquer aux lois sur le climat. Face à lui, États, villes et grandes sociétés se rebiffent.

Donald Trump voit-il, depuis les fenêtres du 1 600, Pennsylvania Avenue, la sécession qui s’organise ? Dès lors que son administration détricote les lois relatives à la lutte contre le réchauffement climatique, celle-ci trouve en face d’elle des États, des villes, des entreprises qui disent stop. En a-t-il conscience ? Sûrement. Mais voilà, comme le pense l’écrivain Jonathan Franzen, interrogé dans le numéro 5 de la revue America sur la stature de son président, l’homme sait surfer sur les craintes d’une partie du peuple américain, qui pense plus au travail qu’au climat. Les faits lui donneraient presque raison. Un récent sondage Gallup – équivalent américain de l’Ifop – montre ainsi qu’une partie de l’opinion américaine se désintéressait un peu plus chaque année de cette cause. Alors qu’en 2017 ils étaient 71 % à penser que le réchauffement climatique était bien réel, ils ne seraient plus que 65 % cette année.

Dans ce contexte, une organisation écologiste finlandaise, Melting Ice, peut bien projeter de sculpter, dans la glace de l’Arctique, le visage de Donald Trump, afin qu’il puisse, de visu, se rendre compte des désastres qu’engendre le réchauffement, le président américain, lui, veut continuer son œuvre « climaticide ». Mais parviendra-t-il pour autant à faire triompher ses idées ? Pas encore, car la résistance s’organise. Il y a quelques semaines, la révolte s’est même transformée en presque révolution. Le 15 mars dernier, à Détroit (Michigan), le président américain annonçait vouloir s’attaquer aux régulations environnementales, en promettant aux constructeurs automobiles de les libérer de normes trop contraignantes. Il annonçait ensuite un réexamen de la limite autorisée de consommation moyenne des véhicules neufs, mise en place par son prédécesseur.

Dans la foulée, la Californie – État le plus peuplé, avec 39 millions d’habitants, et à la pointe de la lutte pour le climat – portait plainte contre l’Agence fédérale de protection de l’environnement (EPA) afin de préserver les normes automobiles nationales d’émissions. Normes que la Californie avait même renforcées sous la gouvernance d’Arnold Schwarzenegger, pourtant républicain. Depuis, 16 autres États ont rejoint la lutte et porté le fer au cœur de cette administration. Le Connecticut, le Delaware, l’Illinois, l’Iowa, le Maine, le Maryland, le Minnesota, le New Jersey, l’État de New York, l’Oregon, le Rhode Island, le Vermont, l’État de Washington, le Massachusetts, la Pennsylvanie, la Virginie et même, ironie de l’histoire, le district de Columbia – là où se trouve l’administration fédérale – sont dorénavant de la partie.

Vive opposition contre les forages dans les zones protégées du littoral

Face à cette lame de fond, l’administration, pas à bout d’arguments fallacieux, a fait vibrer la corde populiste : « Ces normes s’avèrent coûteuses pour les constructeurs automobiles, mais aussi pour les consommateurs qui ne peuvent se payer un véhicule à haute efficacité énergétique », a déclaré l’EPA. Faux, a immédiatement rétorqué le gouverneur de Californie, Jerry Brown : « Cela viole le Clean Air Act (loi sur la qualité de l’air) des États-Unis et ne respecte pas les propres règles de l’EPA. De plus, ce n’est basé sur aucune nouvelle recherche. » Le ministre de la Justice de Californie, Xavier Becerra, lui a emboîté le pas : « Au lieu de faire une priorité de la santé des Américains qui travaillent dur, l’administrateur de l’EPA, Scott Pruitt, veut lâcher la bride aux principaux pollueurs. C’est inconscient ! » Pour appuyer son refus de toutes nouvelles règles, le gouverneur californien sait aussi pouvoir compter sur un argument économique de poids : « Nous représentons 140 millions de personnes et 43 % du marché automobile américain. Et ces gens veulent des voitures plus propres et plus efficaces. »

Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, celui qui déclarait que « le réchauffement climatique était une invention des Chinois pour ruiner l’économie américaine » voit chacune de ses mesures contestées. En janvier dernier, son administration décidait de l’ouverture des zones protégées du littoral américain à l’exploitation du pétrole et du gaz offshore. À peine lancée, des villes de Californie, de l’Oregon ou encore de l’État de Washington marquaient leur opposition farouche à tous nouveaux forages. La Floride, elle-même concernée, voyait son gouverneur républicain, Rick Scott, monter au créneau : « J’ai tout de suite demandé à rencontrer le secrétaire Zinke pour discuter des préoccupations soulevées par ce projet et de la nécessité de retirer la Floride de la liste. » Il a finalement obtenu gain de cause. Mais là ne s’arrête pas les exemples. Même la volonté trumpienne de sortir de l’accord sur le climat signé à Paris connaît la fronde. 375 villes ont annoncé qu’elles allaient mettre en place ce qui a été prévu, et ce, quoi que décide le président. Des États, et non des moindres – Washington, New York et Californie – ont affirmé vouloir aussi respecter l’accord de Paris. Même du côté des entreprises, le vent de révolte gagne du terrain. Ainsi, les géants du pétrole, qui ont amorcé un début de transition énergétique, ne veulent pas entendre parler du charbon comme source d’énergie, alors que Donald Trump l’a mis au cœur de son discours sur l’indépendance énergétique. Enfin, au-delà de ce secteur, une douzaine de sociétés américaines, dont Google, Apple, Facebook et Microsoft, demandent au président de rester dans l’accord de Paris afin de maintenir leur compétitivité dans le monde. Même le business, si cher au président, s’y met. Une révolte ? « Non, sire, une révolution. »

 

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11 mai 2018 5 11 /05 /mai /2018 11:48

L’Association France Palestine Solidarité organise un grand concert de solidarité le 15 mai 2018 au Cabaret Sauvage à Paris afin de commémorer les 70 ans de la Nakba, la catastrophe palestinienne qui désigne les massacres, les expulsions et l’exode subis entre 1947 et 1951 qui ont précédé et accompagné la proclamation de l’État d’Israë

l. ©Mohammed Zaanoun/Activestills.org

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26 avril 2018 4 26 /04 /avril /2018 06:34
Vergiat - L'Humanité, 16 avril 2018

Vergiat - L'Humanité, 16 avril 2018

Marie-Christine Vergiat « La France est championne européenne des expulsions »
ENTRETIEN RÉALISÉ PAR E. U.
LUNDI, 16 AVRIL, 2018
L'HUMANITÉ
Marie-Christine Vergiat Députée de la Gauche unitaire européenne
 

Pour l’eurodéputée Marie-Christine Vergiat, la loi Collomb est un des rouages du projet d’Europe forteresse voulu par les États membres de l’UE.

Gérard Collomb a pris l’habitude d’en appeler aux « bonnes pratiques » de nos voisins européens pour justifier les mesures les plus dures de son projet de loi. En quoi cette nouvelle réforme du Ceseda (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) s’inscrit-elle dans la logique globale de l’Europe forteresse ?

Marie-Christine Vergiat « Les bonnes pratiques de nos voisins européens » ont bon dos et devraient plutôt inspirer le ministre quand elles permettent une meilleure protection des réfugiés. La France est l’un des six pays membres de l’Union européenne qui accordent le moins la protection internationale. Or, la réduction du délai d’examen des demandes d’asile risque d’aggraver les choses. Partout dans l’UE, les politiques vis-à-vis des étrangers en situation de séjour irrégulier se durcissent, sans grand lien avec la réalité des mouvements migratoires. Il y a quasiment autant de migrants qui quittent les pays européens que de gens qui y arrivent. On est loin des fantasmes entre « bons réfugiés » et « mauvais migrants économiques ». Ceux qui sont catégorisés comme tels sont essentiellement ceux qui viennent du Sud, à qui on ferme de plus en plus les voies légales vers l’UE alors même qu’ils fuient, pour la plupart, des situations insupportables sur le plan humain. Ce sont donc les réfugiés qui sont les principales victimes de l’Europe forteresse. Et dans ce domaine, la France est un des pires pays, souvent celui qui inspire ces politiques. L’augmentation de la durée de rétention légale est un bon exemple. Si la France a la durée légale la plus courte de l’UE, elle est championne européenne en matière d’expulsions. Ce n’est donc pas une question de temps. L’immense majorité des expulsions se font dans les douze premiers jours et, plus la durée s’allonge, moins on expulse.

Les associations de solidarité avec les exilés appellent à une profonde révision du règlement de Dublin III. Quelle est votre position ?

Marie-Christine Vergiat Elles ont raison. Ce règlement a été mis en place dans la logique de la suppression des frontières dans l’espace européen. Mais il aurait dû être accompagné de la mise en place d’un véritable droit d’asile européen. Ce que les États membres ont refusé. Sa réforme est indispensable pour assurer la solidarité entre les États membres et ne pas rejeter la responsabilité de l’accueil vers les seuls pays dits de première entrée, c’est-à-dire ceux qui sont le plus confrontés à l’arrivée de demandeurs d’asile. C’est le sens de la bataille que mène actuellement le Parlement européen contre les États membres qui, eux, veulent durcir le dispositif en rendant obligatoire le « dublinage ».

Le gouvernement français reste réticent à modifier l’article de loi instituant le délit de solidarité. La criminalisation des actions de solidarité est-elle également devenue une tendance européenne ?

Marie-Christine Vergiat Je n’irai pas jusque-là. Cela existe dans quelques pays européens, le pire étant actuellement la Hongrie. Mais la tendance est plutôt la criminalisation des migrants eux-mêmes, leur enfermement et leur fichage de plus en plus systématiques. Plusieurs textes européens sont en cours de discussion là-dessus, dans une certaine indifférence, ce qui m’inquiète profondément. Les discours de haine se développent et lorsqu’ils sont portés par les gouvernements eux-mêmes, cela a des effets ravageurs. La suppression du délit de solidarité devrait être une priorité quand on prétend allier humanisme et fermeté. Malheureusement, c’est plus souvent la seconde notion qui prévaut dans les politiques actuelles.

Marie-Christine Vergiat

Députée de la Gauche unitaire européenne

Journaliste
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26 avril 2018 4 26 /04 /avril /2018 05:49
25 avril 1974, Révolution des Oeillets au Portugal: j'y étais - Par Michel Tudo Deler (section PCF de Lanmeur)
photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

25 avril 1974, Révolution des Oeillets au Portugal: j'y étais - Par Michel Tudo Deler (section PCF de Lanmeur)

25 AVRIL 1974 : j'y étais.
J'ai retrouvé quelques photos et fresques dessinées sur les mur.

- Michel Tudo

Il y a 40 ans, "la révolution des Oeillets"

"Le 25 avril 1974 est une date qui a marqué de manière indélébile ma vie et celle de la grande majorité des Portugais. Ce fut une révolution pacifique, au succès incontestable, qui eut une immense répercussion en Europe et dans le monde. La "révolution des œillets" a mis fin à une dictature fascisante de quarante-huit longues et cruelles années qui s'était maintenue grâce à la censure et à une police politique et qui a bloqué notre pays durant près de cinq décennies sur le plan politique, culturel, économique et social." Mário Soarès, ancien président portugais, figure historique de la lutte contre la dictature.
Le 25 avril 1974, les Portugais tournaient la page de 48 ans d’une dictature dirigée par Antonio Oliveira Salazar jusqu’en 1968, puis par Marcelo Caetano jusqu’à la chute du régime.
Trois jours après la révolution des oeillets à Lisbonne, les deux principaux partis de gauche, le Parti Communiste Portugais et le parti Socialiste sont sortis de la clandestinité, pour rendre hommage aux forces armées. Plusieurs syndicats demandent la reconnaissance du droit de grève et l'amnistie générale."

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 19:02

Avril 1915 – avril 2018 : n’oublions pas le génocide arménien

Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople, capitale de l'empire ottoman, 2345 Arméniens appartenant à l'élite intellectuelle sont arrêtés et exécutés sur ordre du gouvernement. Le ministre de l'intérieur Talaat Pacha envoie un télégramme à la direction du parti des Jeunes Turcs à Alep : «  Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut tenir compte ni de l'âge ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici » .

C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle. Il va faire entre 1,2 et 1,5 millions de victimes - massacres, déportations, famines - soit les 2/3 de la population arménienne de l'empire turc. Il va aussi conduire les survivants sur le chemin de l'exil. En même temps que les Arméniens, ce sont toutes les autres communautés chrétiennes qui ont été également exterminées dans la région frontalière qui se trouve aujourd'hui à cheval sur la Turquie et l' Iran : 500.000 à 750.000  Assyriens - soit 70  % de la population de l'époque - environ 350  000 Grecs pontiques .

Comme le feront les nazis, le gouvernement ottoman s'emploie systématiquement à éliminer toute preuve du génocide : les photographies des convois de déportés sont interdites; les missionnaires sont empêchés d'apporter nourriture, eau, vêtements aux rescapés; la censure officielle interdit aux médias de faire mention des massacres.

Ce génocide avait eu des précédents: entre 1894 et 1896, comme les Arméniens réclament des réformes et une modernisation des institutions, le sultan en fait massacrer 200.000 à 250.000. Un million d'Arméniens sont dépouillés de leurs biens et quelques milliers convertis de force. Des centaines d'églises sont incendiées ou transformées en mosquées... L'espace d'un seul mois - juin 1896 - dans la région de Van, au cœur de l'Arménie historique, pas moins de 350 villages sont rayés de la carte.

Après le crime, vient le temps de sa négation : la République turque refuse de reconnaître l'existence du génocide arménien et qualifie les événements de 1915-1916 de « Sözde Ermeni Soykırımı » (« prétendu génocide arménien »). Parler du génocide est passible de peines de prison.

Aujourd'hui, le génocide arménien n'est reconnu que par 21 pays,  dont la France depuis 2012.

Pour le MRAP, l’apologie ou la négation du crime est intolérable en ce qu’elle prolonge et perpétue le crime lui-même. Il est nécessaire de mettre fin au négationnisme, quel qu’il soit, car il laisse ouvert le champ à d’autres crimes contre l’Humanité. Il est d’autant plus nécessaire de rappeler ce crime qu’aujourd’hui, Erdogan menace le Rojava (Kurdistan de Syrie) de purification ethnique et se rend coupable de crimes de guerre, voir de crimes contre l’humanité à l’encontre la population kurde de Turquie.

Paris, le 25 avril 2018

-- 
Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples
43 Boulevard Magenta - 75010 Paris
01.53.38.99.82
 
Lire aussi: 
Avril 2015 - Avril 2018: n'oublions pas le génocide arménien (MRAP, 25 avril 2018)
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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 06:11
Salah Hamouri, 33 ans aujourd'hui, citoyen d'honneur de la ville de Carhaix depuis hier, prisonnier politique des geôles israéliennes depuis août 2017

C’est son anniversaire aujourd’hui ! Il a 33 ans. Et Salah Hamouri a été fait hier soir citoyen d’honneur de la ville de Carhaix - à l’unanimité ! Liberté pour Salah Hamouri et les autres prisonniers politiques palestiniens!

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22 avril 2018 7 22 /04 /avril /2018 07:21
Dimanche 22 avril 17h QUIMPER Halles St François -  Avec Nada Awad - Après la déclaration de Trump, l'intensification du transfert forcé des Palestiniens de Jérusalem

Dimanche 22 avril 17h
QUIMPER Halles St François 
Après la déclaration de Trump, l'intensification du transfert forcé des Palestiniens de Jérusalem

conférence-débat 
organisée par l’Association France Palestine Solidarité

avec Nada Awad, en charge auprès de l’Université Al Qods de la défense des droits des Palestiniens de Jérusalem

Entrée libre

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21 avril 2018 6 21 /04 /avril /2018 12:28
Béthléem

Béthléem

Belfast

Belfast

Lundi (9 avril)

Dublin est devenue la première capitale européenne à soutenir le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) en faveur des droits des Palestiniens. Mentionnant « le blocus et le siège inhumains infligés à Gaza » par Israël, le Conseil municipal de Dublin s’est engagé à mettre fin à tous ses contrats commerciaux avec Hewlett Packard (HP), ses sociétés de marque et entreprises dérivées, toutes ciblées par BDS, y compris DXC Technology, étant donné leur complicité dans les graves violations des droits humains des Palestiniens commises par Israël.
Hier (mardi 10 avril), Israël a essayé vainement d’empêcher le maire de Dublin d’entrer sur le territoire alors qu’il devait assister à des réunions à Ramallah. Les autorités israéliennes ont confondu son titre et son nom, suscitant les moqueries d’activistes des médias sociaux, palestiniens ou non. Le maire Mícheál MacDonncha participe à des rencontres avec des Palestiniens dans les territoires palestiniens occupés.
Des dizaines de milliers de Palestiniens se sont rassemblés pour manifester pacifiquement contre le siège et revendiquer les droits des réfugiés palestiniens, qui constituent la majorité à Gaza, à revenir dans le foyer originel dont ils ont été déplacés par la force, ces droits leur étant reconnus par les Nations unies.
Abdulrahman Abunahel, coordinateur à Gaza du BNC, coalition palestinienne qui impulse le mouvement mondial de BDS en faveur des droits des Palestiniens, s’est exprimé en ces termes :
« Dublin a répondu de la manière la plus forte à ce jour aux massacres commis dernièrement par Israël contre des manifestants palestiniens sans armes dans la bande de Gaza, occupée et assiégée.

C’est le succès le plus impressionnant du mouvement BDS depuis le début de 2018.
« Alors que les gouvernements des États-Unis et de l’Europe sont totalement complices des crimes d’occupation et d’apartheid commis par Israël, le peuple irlandais, avec sa longue tradition de lutte contre le colonialisme, a montré que les hommes et les femmes de conscience se tiennent du bon côté de l’histoire, contre l’oppression et pour la liberté, la justice, l’égalité et la dignité humaine.
« Au bout de 70 ans de dépossession, 50 ans d’autorité militaire, et un siège destructeur de 10 années qui nous asphyxie dans la plus grande prison à ciel ouvert du monde, nous avons besoin de cette solidarité authentique, surtout sous la forme du BDS. Rien que dans les deux dernières semaines, l’armée israélienne, appliquant une politique du "tirer-pour-tuer-ou-mutiler", a déjà tué à Gaza 30 civils palestiniens et en a blessé plus de 3 000.
« La mesure prise par le Conseil municipal de Dublin en excluant les sociétés HP constitue un pas important vers la fin des liens en matière militaire et de sécurité avec Israël et des entreprises qui rendent possible son système d’oppression. L’exigence la plus importante présentée par les Palestiniens en réaction au dernier massacre commis par Israël consiste à demander un embargo militaire similaire à celui qui avait été mis en œuvre par les Nations unies contre l’Afrique du Sud de l’apartheid.
« Grâce aux femmes et aux hommes de Dublin, aux partisans irlandais des droits palestiniens en d’autres lieux et au nombre croissant de militants du BDS dans le monde entier, nous, Palestiniens, dans nos heures les plus sombres, avons la certitude de ne pas être seuls, et de pouvoir, toutes et tous ensemble, incurver l’arc de l’histoire dans la direction de la justice. »
Cette victoire du soutien aux droits des Palestiniens s’inscrit dans le sillage de deux autres victoires récentes en Irlande. Au début de ce mois, l’Association nationale irlandaise des enseignants (Irish National Teachers Organisation, INTO), forte de plus de 40 000 membres, a adopté une résolution qui reflète la position sur la Palestine du Congrès irlandais des syndicats (Irish Congress of Trade Unions, ICTU), fort de 800 000 membres en accordant un plein soutien au mouvement BDS et à ses aspirations. Et, il y a moins d’une semaine, l’Union des étudiants d’Irlande (Union of Students in Ireland, USI), qui représente 374 000 étudiants de l’enseignement supérieur, a voté de la même manière.
Aujourd’hui même (11 avril), Cork, la troisième ville d’Irlande, a exhorté le gouvernement irlandais à « condamner » le « massacre récent » de civils palestiniens par l’armée israélienne à Gaza et à « prendre des mesures diplomatiques contre Israël en expulsant un certain nombre de ses diplomates et en reconnaissant l’État de Palestine. »
Les violations des droits humains des Palestiniens perpétrées par Hewlett Packard sont confirmées par de nombreux éléments. Non seulement HP fournit à l’armée israélienne des services et de la technologie qui permettent l’occupation militaire et le siège de Gaza par Israël ainsi que des technologies biométriques qui donnent au gouvernement israélien les moyens de mettre en œuvre son système de ségrégation raciale contre les Palestiniens, mais HP s’est montré complice d’Israël en équipant le système carcéral israélien, tristement célèbre pour sa pratique de la torture et d’autres atteintes aux droits humains.
Les campagnes de BDS pour les droits humains des Palestiniens ont déjà infligé à HP des dommages sur le plan financier et sur celui de la réputation. Plusieurs mouvements chrétiens des États-Unis ont déjà retiré leurs investissements chez HP au niveau national, et 26 églises chrétiennes, dans tout le pays, se sont engagées à être des églises sans HP qui refusent d’acheter le moindre produit HP. La campagne contre HP a suscité le soutien de groupes de croyants, d’associations étudiantes et de syndicats du monde entier. Face à une telle pression, HP a procédé à un remaniement de ses structures qui ne change rien au degré de complicité des sociétés impliquées et ne les protège pas contre les campagnes de BDS.
En prenant cette décision, Dublin rejoint des dizaines de collectivités locales en Espagne, en Norvège, en Suède, en France, au Royaume-Uni, en Belgique et en Australie qui ont adopté des résolutions de soutien au BDS ou ont pris l’engagement d’éviter de conclure des transactions avec des sociétés visées par le mouvement BDS en raison de leur complicité avec les violations des droits humains des Palestiniens commises par Israël.
Le Comité national palestinien du BDS (Palestinian BDS National Committee, BNC) est la coalition la plus vaste de la société civile palestinienne. Elle anime et soutient le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions pour les droits des Palestiniens.

 

Centre Palestinien d'information

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