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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 08:20
Boycott des produits des colonies israéliennes de Cisjordanie palestinienne: liberté pour l'action citoyenne, signez la pétition

Boycott : Liberté pour l’action citoyenne

Déjà 9400+ signatures ! Signez et partagez la pétition

http://www.avaaz.org/liberte_boycott

à M. François Hollande, Président de la République, et au gouvernement français :

Qu’il s’agisse d’Israël ou de tout autre pays, que je le pratique ou non, l’appel au boycott est une action citoyenne pour obtenir l’application du droit. En France, des militants ont été poursuivis ou même condamnés pour cela, nous ne l’acceptons pas. Nous vous demandons de rejeter tous les amalgames, de respecter la liberté d’action citoyenne, et d’abroger au plus vite les circulaires qui demandent aux procureurs de poursuivre les militants. Et si vous persistez, poursuivez-nous tous !

>>SIGNEZ ET PARTAGEZ

Pourquoi c'est important

Nous avons pris connaissance avec stupéfaction de l’arrêt de la cour de cassation du 20 octobre 2015, confirmant la condamnation de citoyens pour avoir appelé à boycotter les produits israéliens, compte tenu des violations du droit international par l’Etat d’Israël.
Au-delà des positions diverses qui peuvent être les nôtres sur ce boycott, nous voulons dire notre indignation face à une telle atteinte aux libertés publiques.
(...)
Nous appelons le Président de la République et le gouvernement français à réagir de toute urgence :

  • en abrogeant immédiatement les circulaires Alliot Marie et Mercier, qui demandent au parquet de poursuivre les citoyens qui appellent au boycott des produits d’origine israélienne exclusivement,
  • en marquant de manière claire et publique les limites entre l’antisémitisme, qui est un délit, et l’action citoyenne contre les dénis du droit international commis par l’Etat d’Israël, qui est un droit citoyen imprescriptible.

​Retrouvez le texte complet de l'appel sur :
http://www.france-palestine.org/Boycott-liberte-pour-l-action-citoyenne
Première parution sur le site de Politis :
http://www.politis.fr/articles/2016/01/pour-le-droit-au-boycott-77/

Liste des premiers signataires :
Rony Brauman, médecin, essayiste, Jean-Paul Chagnollaud, professeur de sciences politiques et directeur de l’iReMMO, Christiane Hessel, Monique Chemillier-Gendreau, professeur émérite à l’Université Paris Diderot
Ghislain Poissonnier, magistrat, Guillaume Weill-Raynal, avocat et essayiste, Ivar Ekeland, ancien président de l’Université Paris-Dauphine, Ahmed Abbes, directeur de recherche au CNRS, Paris, Sonia Dayan-Herzbrun, professeure émérite à l’Université Paris Diderot-Paris7, Michael Harris, professeur, Université Paris-Diderot, Jean-Marc Levy-Leblond, professeur émérite de l’université de Nice, directeur de la revue Alliage, Gérard Toulouse, physicien, directeur de recherche CNRS, membre fondateur de l’Académie des Technologies, Pierre Cartier, directeur de recherche émérite au CNRS, René Backmann, journaliste, Alain Gresh, journaliste, Patrick Le Hyaric, directeur du journal L’Humanité, Denis Sieffert, directeur de Politis, Dominique Vidal Sephiha, journaliste et Historien, Pascal Durand, député européen, Monique Cerisier ben-Guiga, sénatrice honoraire, Jean-Claude Lefort, député honoraire, président d’honneur de l’AFPS, Bernard Ravenel, historien, président d’honneur de l’AFPS, Jacques Muller, maire honoraire de Wattwiller, ancien sénateur du Haut-Rhin, Michèle Zémor, ancienne vice présidente agglomération Plaine Commune, Allain Graux, journaliste indépendant, Augustin Grosdoy, co-président du MRAP, Dominique Watrin, sénateur du Pas de Calais, Jean-Jacques Candelier, député du Nord, Alain Bocquet, député du Nord, Fatima Bezli, élue au conseil régional d’Auvergne-Rhône Alpes, Barbara Romagnan, députée du Doubs, Titi Robin, musicien, Saïd Bouamama, sociologue, Henri Stoll, Maire de Kaysersberg-Vignoble, Isabelle Avran, journaliste, Hassane Zerrouky, journaliste politique et d’investigation, Pierre Barbancey, journaliste, grand reporter, Rosa Moussaoui, journaliste, Clémentine Autain, porte-parole d'Ensemble, Marie-Hélène Amiable, maire de Bagneux, conseillère départementale, Jacques Couland, historien, Bernard Rodenstein, pasteur, président fondateur de l’association Espoir à Colmar, Daniel Breuiller, maire d'Arcueil, Denis Péan (Lo'Jo), artiste, Marie-Claire Cailletaud, syndicaliste, Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de Gauche, conseiller régional IDF, Christian Troadec, maire de Carhaix, conseiller départemental du Finistère, Pierre Ivora, journaliste à l’Humanité, Robert Clément, ancien maire de Romainville et ancien président du Conseil Général de Seine Saint Denis, Jean-Pierre Frachon, alpiniste, Azzedine Taïbi, maire de Stains et vice-président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers, Julien Pauliac, secrétaire de l'Union Départementale CGT du Puy-de-Dôme, Myriam Martin, conseillère régionale et porte-parole d'Ensemble, Isabelle Bloch, professeure émérite à l'université de Bordeaux, Patrick Jarry, maire de Nanterre, Hakim Amokrane, Zebda, Mustapha Amokrane, Zebda, Kaddour Hadadi, chanteur de HK & les Saltimbanks, Raphaëlle Primet, conseillère de Paris, Danielle Simonnet, conseillère de Paris, Jérôme Gleizes, conseiller de Paris, Danielle Bidard-Reynet, sénateur honoraire

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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 12:26

Sur le site internet de RFI Moyen-Orient: http://www.rfi.fr/

Dans un rapport accablant, la commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie accuse le régime et certains groupes rebelles, comme le Front al-Nosra, d'avoir procédé à des exécutions massives visant des détenus au cours des quatre dernières années.

Dans leur rapport, qui analyse les conditions de détention en Syrie depuis le début du conflit en 2011, les enquêteurs de l’ONU relatent des cas de détenus battus à mort ou décédés des suites de leurs blessures ou d’actes de tortures. D’après eux, la politique d’extermination de prisonniers conduite et voulue par le régime syrien peut même être qualifiée de « crime contre l’humanité ».

« Les exécutions et les décès décrits dans ce rapport ont eu lieu à une fréquence élevée, sur une longue période. Ils ont eu lieu dans de multiples endroits et avec un soutien logistique qui implique des ressources étatiques considérables », précise Paulo Sérgio Pinheiro, président de la Commission d'enquête des Nations unies pour la Syrie. Officiers de haut rang, membres du gouvernement, tous ont été conscients que des décès avaient lieu à une échelle massive, affirme encore Paulo Sérgio Pinheiro. « Personne ne peut le démentir. Les conditions de vie en prison ont été maintenues avec l'intention calculée de provoquer des décès de masse parmi les détenus », poursuit-il.

Les quatre membres de la commission d’enquête de l’ONU n’ont jamais été autorisés par Damas à se rendre en Syrie. Leur travail repose sur les milliers de témoignages de victimes, de documents et de photos satellites. Ils ont interviewé 621 personnes, dont 200 ont été témoins de la mort d’un ou de plusieurs de leurs compagnons de cellule.

Le rapport de la Commission d'enquête de l'ONU accuse également plusieurs groupes affiliés à la rébellion, dont le Front al-Nosra, d'avoir commis des exécutions de masse de soldats syriens et d'avoir soumis les civils à des procès illicites.

Les exactions du régime plusieurs fois documentées

Ces crimes du régime ont été documentés par plusieurs travaux journalistiques. C’est le cas du documentaire Disparus, la guerre invisible de Syrie. Réalisé par Sophie Nivelle-Cardinale et Etienne Huver, il montre comment des dizaines de milliers de Syriens sont enlevés, torturés puis tués par le régime.

C’est le cas aussi du livre Opération César, une plongée au cœur du régime syrien, du nom de code pris par un photographe de la police militaire syrienne qui a réussi à exfiltrer 45 000 photos et documents de détenus torturés dans les geôles de Bachar el-Assad. Son auteur, Garance Le Caisne, s’est entretenu avec ce photographe pendant des dizaines d’heures. Sur RFI, elle explique de quoi meurent les détenus :

« Les détenus meurent de torture, mais ils meurent aussi de faim. César a photographié des cadavres qui pesaient 30 ou 40 kilos, alors que c’étaient des hommes qui devaient peser au moins le double avant leur arrestation. Les détenus meurent également de maladie, parce qu’ils ne reçoivent pas de médicaments.

Ils sont détenus dans des conditions d’hygiène déplorables. Ils sont entassés. Ils dorment par terre quand ils peuvent s’allonger, sinon ils dorment à tour de rôle. Il vaut mieux être près de la porte où il y a un petit filet d’air que d’être au fond de la cellule, parce que si vous êtes affaibli, vous mourez d’étouffement. Comme le régime a arrêté énormément de personnes, il n’y a plus de place dans ces cellules. »

Les enquêteurs de l'ONU demandent au Conseil de sécurité d’imposer des sanctions ciblées aux responsables civils et militaires directement impliqués ou complices de la mort, de la torture et de la disparition de détenus. La liste des noms des tortionnaires se trouve dans un coffre aux Nations unies à Genève. Mais cette demande risque de se heurter à un veto de la Russie, alliée de Bachar el-Assad. Le nombre de personnes détenues dans les prisons gouvernementales syriennes est estimé à plusieurs dizaines de milliers.

Le documentaire de Sophie Nivelle Cardinale sur les tortures atroces commises par le régime de Bachar-el-Assad sur les kidnappés et prisonniers des forces de sécurité! Des méthodes d'une cruauté inouïe dignes des criminels nazis... 200 000 syriens pourraient être détenus par le régime!

Voir aussi sur le site internet de La Tribune de Genève

 

Le brésilien Sergio Pinheiro et la Tessinoise Carla Del Ponte ne parviennent plus à étouffer leur colère et leur frustration. Propulsés à la tête de la Commission d’enquête indépendante de l’ONU sur la Syrie créée en 2011, ils en sont réduits à tenir la comptabilité des crimes commis par les parties au conflit sans que les choses ne bougent. Leur dernier rapport est pourtant plus alarmiste que les précédents. Les accusations de crime contre l’humanité et de crime de guerre portés contre le gouvernement syrien sont confortées par de nouveaux témoignages et de nouveaux documents. Les troupes de Bachar el-Assad, ont emprisonné, torturé et exécuté des prisonniers. Des actions qui ont pu, dans certains cas, s’apparenter à des crimes de masse. Carla Del Ponte va jusqu’à parler «d’extermination». Les groupes armés qui combattent le régime se sont également livrés à des exactions qui relèvent du crime de guerre. Parmi les soldats capturés, certains ont été maltraités avant d’être exécutés. Des cas d’otages assassinés sont également rapportés.

Groupes armés incriminés

Le groupe Jabhat Al-Nusra, les factions se réclamant de l’Etat islamique sont cités dans le dernier rapport de la Commission d’enquête indépendante de l’ONU. Une version plus détaillée que celle communiquée lundi aux médias devrait être remise lors de l’ouverture de la séance plénière du Conseil des droits de l’homme le 22 février prochain. Le nom d’autres groupes combattants, dont celui de Jaich al-Islam devrait y figurer. La présence de ce groupe aux pourparlers de Genève et de son représentant Mohamed Allouche, avait contribué à tendre les discussions avec les représentants syriens et russes farouchement opposés à sa venue.

«L’impunité est totale!»

Jamais Sergio Pinheiro et Carla Del Ponte n’ont livré à ce point leurs états d’âme. «Pour la Yougoslavie et le Rwanda, la Conseil de sécurité avait mis à peine six mois pour réagir et activer la justice pénale internationale. Là, il n’y a pas de volonté politique. L’impunité est totale!» explose l’ex-procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY).

Le brésilien est également sorti de sa réserve habituelle en ponctuant la présentation de ce nouveau rapport par «assez, c’est assez!» en rappelant combien les victimes du conflit attendaient de la communauté internationale qu’elle poursuive et punisse les criminels. A cause de cela «nous sommes énormément frustrés», a lâché Sergio Pinheiro après avoir rappelé que l’amnistie n’était pas une option envisageable pour les membres de la Commission.

Prisonniers d’un mandat très étroit qui restreint leur rôle, empêchés de se rendre sur le terrain, Sergio Pinheiro et Carla Del Ponte n’ont d’autre alternative que de ronger leur frein et d’en appeler à la responsabilité du Conseil de sécurité, seul organe habilité à enclencher la justice internationale.

Toujours plus de victimes

En attendant, la Commission aide au coup par coup les Etats qui ont ouvert des procédures pénales contre leurs ressortissants partis combattre en Syrie, en mettant ses informations à leur disposition. La liste des personnes impliquées dans des crimes de guerre et recensées par la Commission indépendante sur la Syrie ne cesse de s’allonger. «Malheureusement, au fil des mois, l’échelles de crimes, leur intensité et le nombre des victimes est en constante augmentation», déplore Sergio Pinheiro qui exhorte les acteurs du conflit à entrer dans le processus politique initié par l’ONU.

(TDG)

(Créé: 08.02.2016, 18h31)

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 15:14
11 millions de syriens réfugiés et déplacés en détresse

"Plus de 11 millions de Syriens (4,6 millions de réfugiés, et 6,5 millions de déplacés) font face à leur cinquième hiver loin de chez eux. Ils ont un besoin urgent, voire vital, d'eau, de nourriture, d'assainissement, d'abris" a rappelé Manuel Sanchez-Montero, un responsable d'Action contre la faim, l'une des rares organisations internationales qui travaillent encore actuellement en Syrie.

Actuellement, 30 à 40 000 syriens fuyant l'offensive russe et de l'armée de Bachar-el-Assad sur Alep et sa région se retrouvent bloqués dans des conditions ultra-précaires à la frontière turque, pour l'heure presque hermétiquement close.

Comment le monde peut-il abandonner encore dans des conditions si inhumaines un peuple martyr pris en étau entre plusieurs barbaries? Confronté à l'une des plus grandes tragédies collectives depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les Etats manifestent bien leur incapacité à se hisser à la hauteur de leurs responsabilités.

La Turquie, qui accueille déjà 2,5 millions de réfugiés syriens sur son sol, et que l'Union Européenne cherche à conserver au Proche-Orient contre des espèces sonnantes et trébuchantes (3 milliards d'euros pour faire obstacle à l'exil des réfugiés syriens en Europe) n'est bien sûr pas seule en cause, même si elle n'est pas exempte d'ambiguïtés et de complicités avec les groupes islamistes armés, en conflit avec les kurdes.

En tout cas, l'histoire nous jugera certainement sévèrement pour notre attentisme et notre impuissance coupable face à cette tragédie collective effroyable.

11 millions de syriens réfugiés et déplacés en détresse
Ouest-France, 9 février 2016: civils en Syrie, entre fuite et extermination

Ouest-France, 9 février 2016: civils en Syrie, entre fuite et extermination

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 13:54
Serge Halimi

Serge Halimi

L'échange de compliments a surpris. Le 17 décembre dernier, le président russe Vladimir Poutine a marqué une préférence pour l'un des candidats de la primaire républicaine américaine, le milliardaire new-yorkais Donald Trump. Le qualifiant d'"homme brillant et plein de talent" il a fait de lui "le grand favori de la course présidentielle".

Loin de récuser un tel hommage, pourtant susceptible de lui nuire dans un parti où les néo-conservateurs, nombreux, se demandent s'ils exècrent davantage la Russie ou l'Iran, M. Trump a réagi avec chaleur: M. Poutine "dirige vraiment son pays, c'est un leader énergique, ce qui le distingue de beaucoup de ceux que nous avons chez nous".

M. Trump a également promis que, s'il devenait président des Etats-Unis, il s'entendrait volontiers avec le dirigeant russe.

La sympathie que se portent ces deux hommes à poigne est confortée par leur mépris commun pour l'actuel locataire de la Maison Blanche, M.Poutine "n'aime pas du tout Obama, se réjouit M. Trump, il ne le respecte pas".

En général, les intérêts des Etats l'emportent sur les affinités éventuelles entre leurs dirigeants. Mais quand l'économie mondiale déraille, quand les cours du pétrole s'écroulent, quand les attentats meurtriers se multiplient, il n'est ni étonnant ni indifférent que les valeurs d'ordre, d'autorité, et les hommes forts, cyniques et brutaux, occupent la scène. Partisans d'une restauration patriotique et morale, nostalgique d'un roman national, ils élèvent la voix, bandent leurs muscles, déploient leurs troupes.

Installer une clôture en acier le long des frontières de son pays avec la Serbie et la Croatie a profité politiquement au premier ministre hongrois Victor Orban, tout comme l'annexion de la Crimée a consolidé le pouvoir de M. Poutine et la répression meurtrière des Kurdes conforté le président turc Recep Erdogan. De la même façon, lorsque M. Trump recommande le rétablissement de la torture aux Etats-Unis ou que son concurrent républicain Ted Cruz exige que l'Amérique substitue à ses bombardements trop ciblés contre l'Organisation de l'Etat islamique un "tapis de bombes" sur les zones (et les civils) qu'elle contrôle, l'un et l'autre gagnent en popularité dans leur camp. Le dédain envers les intellectuels, les universitaires et leur "politiquement correct" leur servirait même d'argument supplémentaire.

C'est peut-être aussi parce qu'ils ont remarqué ce genre de phénomènes que les dirigeants français parsèment volontiers leur discours de "réponse ferme" et "demande d'autorité", accroissent les prérogatives de la police au détriment de celles de la justice et accueillent avec flegme des dizaines de décapitations d'opposants en Arabie Saoudite.

Les promesses de paix et de prospérité de la modernité capitaliste avaient déjà chaviré avec la débâcle financière de 2008. A présent, c'est au tour de sa culture, de son esprit, de ses dirigeants à la civilité onctueuse et trompeuse. La "mondialisation heureuse" se voulait rationnelle, fluide, globale, connectée. Sa faillite ouvre la voie aux "hommes en colère" et aux chefs de guerre.

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 13:41
Le Télégramme, samedi 6 février 2016

Le Télégramme, samedi 6 février 2016

Ouest-France, samedi 6 février 2016

Ouest-France, samedi 6 février 2016

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 18:54

Les femmes font massivement face aux violences sexuelles sur le chemin de l’exil

"À la gare de Presevo en Serbie pour aller en Croatie, le 20 janvier 2016. © Reuters Les femmes fuyant leur pays sont toutes ou presque la cible de violences sexistes le long de leur parcours migratoire. Mediapart a documenté cette réalité qui suscite une relative indifférence. Dans les pays d'accueil, y compris en France, la réaction des pouvoirs publics est quasi inexistante."

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 06:50

Palestine : la France muette … jusqu’à quand ?

http://www.france-palestine.org/Palestine-la-France-muette-jusqu-a-quand

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, vient de critiquer en termes nets la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, appelant à un gel des constructions. La « frustration de Palestiniens s’accroît sous le poids d’un demi-siècle d’occupation et de paralysie du processus de paix », a-t-il dit en s’adressant au Conseil de sécurité lors d’un débat sur le Proche-Orient. Et de préciser que la poursuite de la colonisation « est un affront fait à la population palestinienne et à la communauté internationale (...) et soulève des questions fondamentales sur l’engagement d’Israël envers une solution à deux États ».

La réaction de B. Netanyahou ne s’est pas fait attendre : « Les commentaires du secrétaire général de l’ONU encouragent le terrorisme ». Et pour qui n’aurait pas compris : « Il n’y a aucune justification au terrorisme. Les assassins palestiniens ne veulent pas bâtir un État, ils veulent détruire un État. »

C’est avec la même arrogance que la ministre suédoise des Affaires étrangères Margot Wallström s’était trouvée le 13 janvier « interdite de séjour » en Israël et en Palestine pour avoir demandé des enquêtes approfondies sur les nombreux décès de Palestiniens qui s’apparentent à des exécutions extrajudiciaires.

Réactions de la France ou des pays européens ? Rien à ce jour. On voit même au contraire des pays européens refuser jusqu’à la décision d’étiquetage des produits des colonies et laisser Netanyahou, sûr de son impunité, jouer la division de l’Europe.

A l’heure où tout semble bon pour donner des gages aux soutiens inconditionnels d’Israël dans notre pays, on aimerait savoir si la France choisit par son silence de désavouer Ban Ki-moon ou si elle se décide enfin à mettre en œuvre l’étiquetage des produits des colonies israéliennes qu’elle réclamait depuis longtemps. Elle ne saurait en rester là et devra, sauf à choisir de laisser pourrir la situation, se poser enfin concrètement la question des sanctions à mettre en œuvre pour éviter le pire que nous prépare l’équipe Netanyahou.

Le Bureau national

--

Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris

Palestine: la France muette, jusqu'à quand? (AFPS)
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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 06:55
Hongrie: l'état d'urgence version Orban (Ouest-France, 29 janvier)
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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 07:50

Syrie: «Ce qui se passe est simplement inimaginable»
"A l'arrivée d'un convoi humanitaire à Madaya, la ville plongée dans les ténèbres. © CICR Des dizaines de personnes sont mortes de faim dans les villes assiégées par diverses forces armées. Quatre villes ont pu être ravitaillées, dont Madaya, encerclée par les forces de Bachar al-Assad. Mais la polémique enfle sur cette opération au compte-gouttes et sur l'impuissance de l'ONU. 4,5 millions de Syriens vivent dans des conditions terribles dans des localités coupées du monde ou difficiles d'accès."

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 07:00

Bonjour tristesse...

Aurais dit Françoise Sagan.

Vive l'Europe! Le Danemark va confisquer les biens et rançonner les demandeurs d'asile (Ouest-France)
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