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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 08:34
Laurence Cohen interpelle le premier ministre sur la vague d'agressions à caractère homophobe
Laurence Cohen interpelle le premier ministre sur la vague d'agressions à caractère homophobe

A Paris: 

18 septembre : un couple d'hommes agressé dans le 20e
8 octobre : un couple de femmes attaqué dans le 10e
9 octobre : un couple d'hommes roué de coups dans le 19e
14 octobre : un jeune homme blessé au visage dans le 15e
16 octobre : un homme insulté et violenté dans le 2e

La violence homophobe frappe tous les jours dans les rues de Paris. Stop !

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 08:28
Manifestation du 9 octobre

Manifestation du 9 octobre

 

 

Après la forte mobilisation des retraités avec les salariés le 9 octobre,

les 9 organisations de retraités appellent à une nouvelle mobilisation le 18 octobre.

Emmanuel Macron et son gouvernement ont beau multiplié les annonces et les réformes,

les retraités ne lâchent rien de leurs revendications.

 

Voir en pièce jointe le tract d'annonce du rassemblement

qui se tiendra à MORLAIX, à 10h30, devant la permanence 

de la députée (place de la Mairie).

 

Cordialement,
Jean-Yvon OLLIVIER pour la CGT Retraités.

 

Tract de l'intersyndicale CGT Retraités, FO UCR, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, Retraités Fonction Publique, LSR

Mobilisation générale! 
Nos pensions et retraites en danger
Tous dans la rue le jeudi 18 octobre

Retraites et pensions disparaissent,
une « allocation sociale » arrive !

 

Les dernières décisions du gouvernement concernant les pensions de retraite aboutissent à un recul social de plus de 70 ans. Dans le PLFSS 2019, la pension de retraite doit rester un droit, acquis par le versement des cotisations, et non devenir une simple « allocation sociale ».

 

Aujourd’hui ce gouvernement supprime la revalorisation annuelle des pensions. L’évolution des pensions, devenues allocations sociales, est désormais le fait du prince, des possibilités budgétaires, avec l’objectif de les faire baisser drastiquement.

Le Président Macron, élu en promettant que le « pouvoir d’achat des retraité-e-s serait préservé », nous considère comme des « nantis », diminue le pouvoir d’achat, voire les pensions et veut mettre fin à l’acquis des retraites.

Il applique maintenant aux personnes retraitées ce qu’il veut faire avec sa réforme de retraite à points en 2019. Tout le monde est concerné, actifs, futurs retraités, actuels retraités !

 

Il veut encore baisser

le pouvoir d’achat !

 

Il veut revaloriser les pensions, comme les prestations sociales, de seulement 0,3 % en 2019 et 2020, alors que les prix ont augmenté de 2,3 % ces 12 derniers mois.

Des prestations sociales, comme l’APL, ne suivront plus l’inflation et contribueront à la baisse du pouvoir d’achat.

 

 

En 3 ans, un mois de pension a été pris dans la poche du retraité

 

Exemple concret d’un ou une retraitée qui percevait en décembre 2017 la pension moyenne de 1 376 € bruts.

 

Sans compter les pertes du passé (gel des pensions, taxes CASA et CRDS), à partir du 1er janvier 2018, la perte est de :

     1,7 % avec la CSG

+  1,7 % selon l’estimation de la hausse des prix pour 2018.

=  561 € de perte de pouvoir d’achat pour l’année 2018.

 

Si le gouvernement limite à 0,3 % la revalorisation des pensions, pour une inflation estimée à 1,7 %, ce sera une perte de 511 € par an en 2019 et autant en 2020.

 

Cela représente plus de 1 500 € sur trois ans ! Tout le monde perd plus d’un mois de pension.

 

 

Frapper les retraitées et retraités :

un choix politique

 

Les millions d’euros pris dans nos poches ne sont pas perdus pour tout le monde :

  • suppression de l’ISF,
  • baisse de l’impôt sur les sociétés (jusqu’à 25 % en 2022),
  • baisse de 1,8 point de la cotisation famille,
  • baisse annoncée des cotisations patronales maladie de 6 points en 2019,
  • suppression de « l’exit taxe » (6 milliards d’euros),

 

En manifestant le 18 octobre, exigeons :

 

 

    • La suppression de la hausse de la CSG qui pénalise les retraités et retraitées de 4,5 milliards d’euros et fait baisser le taux de remplacement de 2,5 % en net pour les retraité-e-s depuis cette hausse. Nous demandons l’inscription de la suppression de cette hausse dans le PLFSS 2019.

 

    • La revalorisation de toutes les pensions, par la fin du gel des pensions, le rattrapage des pertes subies, le refus du 0,3 % 2019-2020.
    • L’indexation des pensions sur les salaires et un minimum de pension au SMIC pour une carrière complète.

 

    • Le maintien des pensions de réversion, sans conditions de ressources.

 

    • La prise en charge de la perte d'autonomie à 100% par la sécu et l’ouverture d'un droit universel dans le cadre du service public.

Exprimez votre colère, fâchez-vous :

 

 

  • Manifestez le 18 octobre pour exiger l’augmentation des pensions. Le futur Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (PLFSS) doit prendre en compte cette exigence.

 

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 08:16
La section PCF du pays de Morlaix appelle au rassemblement des retraités en colère devant la permanence de Sandrine Le Feur, députée macroniste, place des Otages
COMMUNIQUE DE LA SECTION PCF DU PAYS DE MORLAIX

SOUTIEN AU RASSEMBLEMENT DES RETRAITÉ-ES JEUDI 18 OCTOBRE 10H30 À MORLAIX DEVANT LA PERMANENCE DE LA DEPUTEE EN MARCHE SANDRINE LE FEUR
 
Retraités L’heure est à la mobilisation !
Gel des pensions alors que l’inflation pointe à la hausse, malus instauré sur les complémentaires, ponction supplémentaire de CSG qui a touché plus de 8 millions de retraités, baisse historique des aides au logement et menaces sérieuses sur la pension de réversion. Le très sérieux Observatoire français des conjonctures économiques chiffre la perte moyenne à 400 euros en 2020. Sans compter la dégradation des services publics, la baisse des allocations logement, le renoncement aux soins devant l'ampleur des reste à charge, le coût des EHPAD. 
Elle est loin la promesse du candidat d’En Marche de « maintenir » le pouvoir d’achat des retraités. Les retraités y sont devenus une variable d’ajustement au profit des cadeaux aux vrais nantis. Ce n'est pas l'argent qui va aux retraité-es qui manque aux salariés, c'est bien celui qui va aux dividendes financiers! La France caracole en tête des pays où la part des richesses accaparée par les actionnaires est la plus élevée. Entre le remboursement du CICE pour 2018 et la baisse des cotisations patronales pour 2019, ce sont déjà plus de 40 milliards de cadeaux aux grandes entreprises. Sans aucun bénéfice sur l'emploi. 
Quant au projet de réforme systémique des retraites le risque de baisse des pensions pour toutes et tous est réel.Les mécanismes de redistribution et de solidarité sont tous remis en cause, ce qui vise en premier lieu les plus fragilisés.
Cette perspective de régime unique conduirait aussi à la disparition des régimes des fonctionnaires et des régimes spéciaux et, en conséquence, à la remise en cause des statuts d’agents publics et de fonctionnaires. De même, les retraites complémentaires disparaîtraient.
C’est pourquoi la section du Pays de Morlaix du PCF soutient l’appel de l’intersyndicale des retraités à se rassembler le 18 octobre à 10H30 devant la permanence de Sandrine Le Feur place des Otages à Morlaix. 
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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 07:48
25 octobre- 29 novembre - 13 décembre... : Jeudis rouges à Quimperlé, espace Benoîte Groult: le vocabulaire politique, Marx,

Le compagnonnage du Parti communiste avec la culture et l'éducation, le partage des savoirs, des compétences est une longue histoire.

Souvenons nous, par exemple, que la première Maison de la culture en France est fondée à l'initiative de Paul Vaillant Couturier en 1935 à Paris avec Louis Aragon comme secrétaire général. L'idée fera son chemin et André Malraux  devenu ministre la reprendra à son compte!

Les ambitions du Réseau d'Initiatives "partage des savoirs" sont modestes mais elles s'inscrivent dans cette histoire là et dans cette vision de la société.

Les Jeudi Rouges  qui se tiendront à Quimperlé, espace Benoîte Groult, à partir du mois d'octobre tous les derniers jeudi du mois ont pour vocation de découvrir,  de comprendre, de débattre autour d'un théme  et avec l'aide d'une ou d'un spécialiste de la question retenue.  Et d'aider à agir et à riposter.

Le premier des "Jeudis Rouges" aura lieu le jeudi 25 octobre. 

Quelques mots malgré tout...On inaugurera ce cycle de rencontres par les questions posées par le vocabulaire, les mots, les mots de tous les jours , ceux notamment dont on nous rebat les oreilles à longueur d'antenne et de revues libérales. Que cachent ils ? Que vehiculent ils ? 

Et la suite...

Jeudi 29 novembre: "Avec Marx penser et agir aujourd'hui" (1ére partie) Bernard Vasseur Professeur de Philosophie

Jeudi 13 décembre : "Avec Marx penser et agir aujourd'hui" (2 éme  partie) Bernard Vasseur Professeur de Philosopie (ce n'est pas le dernier jeudi du mois pour cause de Noel !)

Jeudi 31 janvier : "Faut-il sauver le soldat Europe ?"

Jeudi 28 février : "La mondialisation": Nasser Mansouri,  Economiste, coordinateur du pôle économique de la CGT

Jeudi 28 mars:  "Les migrations aujourd'hui"  Catherine Wihtol de Wenden . CNRS, Politologue. spécialiste des migrations internationales.

Jeudi 25 mars: "Vous avez dit populisme ?"  Jean Quétier ; Doctorant en Philosophie Université de Strasbourg.

Les soirées se concluront par un buffet partagé où chaque participant est invité à apporter qui à boire qui à se restaurer

Dominique Gontier, pour le collectif PCF de la VIIIe circonscription d'animation des Jeudis Rouges

  Vous pouvez commandez l'ouvrage "Petit cours d'autodéfense intellectuelle" de Normand Baillargeon  à Quimperlé, à la libraire "Les mots voyageurs" 2, place Hervo.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 07:41
Ian Brossat, chef de file communiste aux élections européennes, réagit à la nomination du nouveau gouvernement Macron-Philippe
Sur France Info

Sur France Info

On résume : 
➡️ À l'Intérieur, le porte-flingue de Macron
➡️ À l'écologie, la lobbyiste de Danone
➡️ À l'économie, la droite qui continue de tenir les cordons de la bourse 
Tout à l'heure sur France Info.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 07:27
Guerre d'Algérie - Communiqué du PCF pour le 57e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961

PCF - Parti Communiste Français

Le 57e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961 intervient à quelques semaines de la reconnaissance officielle par le président Macron de la responsabilité de l’État dans l'enlèvement, la torture et l'assassinat de Maurice Audin, mathématicien, militant communiste engagé aux côtés du peuple algérien dans sa lutte pour l'indépendance.

La mise à mort, ce 17 octobre 1961, par la police française d'au moins 200 manifestant-e-s algérien-ne-s venu-e-s défiler, souvent en famille, protestant pacifiquement contre le couvre-feu imposé par le préfet de police, Maurice Papon, pour la paix et pour l'indépendance de l'Algérie a été couverte et encouragée par les plus hautes autorités de l’État.

Comme si la mort violente de près de 300 morts en 3 mois de répression policière en région parisienne ne suffisait pas, les événements du 17 octobre, les morts et les rafles et 11 000 arrestations de même que ces 3 mois de terreur ont été sciemment occultés pendant des décennies tout comme les massacres de Sétif (8 mai 1945), les massacres de 1947 à Madagascar, et Charonne (février 1962) par un État colonial prêt à utiliser toute la violence possible pour réduire à néant l'aspiration à une Algérie libre, indépendante et souveraine. De même, la connivence de l’État et de l'OAS qui organisa attentat sur attentat à Paris et Alger a été délibérément minorée au cours des années suivantes.

Rendre hommage aux victimes du 17 octobre c'est pour la France reconnaître par la voix de ses plus hautes autorités d'aujourd'hui son entière responsabilité dans la guerre coloniale et les crimes d’État commis contre le peuple algérien.

C'est contribuer à restaurer la dignité des victimes et la dignité de la République, c'est prendre en considération la douleur des victimes brisées, civiles ou militaires, la douleur des familles et répondre à l'exigence de vérité et de justice des Algérien-ne-s et Français-es de 2018.

Le Parti communiste français, avec ses militant-e-s et représentant-e-s élu-e-s, participera comme chaque année aux hommages et commémorations des victimes du massacre du 17 octobre 1961 qui se dérouleront demain mercredi, et appelle la population à se joindre en nombre aux cérémonies organisées en France.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 07:20
Le PCF exprime sa solidarité avec les 6000 dirigeants kurdes incarcérés et appelle à leur libération

PCF - Parti Communiste Français -

Turquie, la dictature s'amplifie, amplifions la solidarité

La dictature du président R.T. Erdogan vient de procéder à une nouvelle vague d'arrestations au sein du Parti démocratique des peuples (HDP) et du Congrès pour une Société Démocratique (DTK). Plus de 200 dirigeants de ces formations, essentiellement des Kurdes mais aussi des journalistes, sont désormais derrière les barreaux parce qu'ils s'opposent démocratiquement à la politique répressive de l'AKP qui a placé le pays sous le joug de la terreur et au bord du gouffre économique. Dans la perspective des élections municipales de mars 2019 le pouvoir veut étouffer la contestation qui grandit et éliminer le HDP. Cette violence est vouée à l'échec car les démocrates de Turquie poursuivent avec détermination leur combat courageux pour la liberté. R.T. Erdogan n'est pas parvenu à briser leur résistance.

Le PCF exprime sa solidarité avec les 6000 dirigeants kurdes incarcérés et appelle à leur libération. Il condamne cette violence répressive et appelle la France et l'Union européenne à cesser leur complicité coupable avec ce régime qui piétine les droits humains.

PCF- 16 octobre 2018  

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 07:12
POUVOIR D’ACHAT. UN BUDGET GAGNANT POUR LE 1 % LE PLUS RICHE
POUVOIR D’ACHAT. UN BUDGET GAGNANT POUR LE 1 % LE PLUS RICHE
Mardi, 16 Octobre, 2018

Des chercheurs en économie montrent que les mesures fiscales pour 2018 et 2019 vont profiter aux revenus les plus élevés, tandis que les 20 % les plus pauvres y perdront.

C’est un pic isolé qui attire l’attention, tout au bout de l’échelle des revenus, une courbe qui remonte soudainement en flèche, en sortie d’une cuvette précédée d’un long faux plat. Le graphique sur lequel il apparaît dévoile l’impact des mesures budgétaires du gouvernement, en débat depuis hier soir à l’Assemblée nationale, selon le niveau de vie des Français. Le constat est sans appel : 1 % des ménages les plus aisés, ceux qui gagnent plus de 106 210 euros par an (8 850 euros par mois) pour une personne seule selon l’Insee (chiffres 2015, avant impôts), ou au moins 265 525 euros par an (22 127 euros par mois) pour un couple avec deux grands enfants, sont les vrais gagnants des choix fiscaux et sociaux du gouvernement d’Édouard Philippe. Et la concentration de ces gains augmente avec les revenus, ceux qui profitent au maximum des mesures fiscales de l’exécutif se situant parmi les 10 % les plus riches des précédents, le 0,1 % de très hauts revenus (259 920 euros par an de revenus avant impôts pour une personne seule, soit 21 660 euros par mois, ou 649 800 euros par an, soit 54 150 euros par mois, pour un couple avec deux enfants de plus de 14 ans).

Un gain qui n’est pas réparti de façon homogène dans la population

L’étude qui le montre a été réalisée à partir des hypothèses budgétaires pour 2018 et 2019 par l’Institut des politiques publiques (IPP, un organisme de recherche fruit d’un partenariat entre l’École d’économie de Paris et le Centre de recherche en économie et statistique). 

Le 0,1 % de très hauts revenus gagneront 17 % de plus

Pas de mystère quant à la cause de cette inflation tout en haut du tableau : les réformes de la taxation du capital (impôt sur la fortune et flat tax) expliquent ces gains mirobolants. Et cette distribution ne reflète que partiellement la réalité. L’injustice de ces choix fiscaux éclate à mesure qu’on détaille les tranches de revenus à l’intérieur de ce 1 % le plus aisé. Comme le notent les auteurs de l’étude, il y a « nécessité de décomposer de manière fine le haut de la distribution » pour identifier qui sont les réels bénéficiaires des mesures Macron en faveur du capital. À l’épreuve de cette « loupe », on voit en effet le 0,1 % de très hauts revenus capter l’essentiel des gains : ceux-là voient leur porte-monnaie s’apprécier de 17 % grâce à ces réformes… Les avantages se concentrent ainsi « dans le top 0,4 % des niveaux de vie », relève l’IPP, avec un gain annuel moyen par foyer de 28 363 euros dans cette tranche, et même de 86 290 euros pour le 0,1 % le plus riche. À comparer aux 32 euros mensuels, toutes réformes confondues, hausse de la prime d’activité incluse, que gagnera en plus un salarié au Smic, et aux 18 euros par mois accordés à ceux émargeant à 1,5 Smic.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 06:59
Percée du PTB aux élections communales et provinciales: réaction du PCF

Percée du PTB aux élections communales et provinciales belges : réaction du PCF

Le PCF félicite et salue chaleureusement les résultats obtenus par le Parti du Travail de Belgique, qui a réalisé une percée électorale historique dans toute la Belgique lors des élections communales de ce 14 octobre 2018. Une réussite majeure, d’abord à Bruxelles où il s’impose en nombre en passant de 2 à 36 élus, mais également en Flandre et en Wallonie avec des scores importants, dépassant même parfois les 20% dans certaines communes de la région liégeoise. Au niveau fédéral, le PTB multiplie par trois son nombre d’élus locaux en passant de 50 à 156 élus.

 

Ces résultats confirment la place du PTB comme force politique avec laquelle il faut compter en Belgique en lui donnant un ancrage local renforcé. Ils sont le fruit d’un travail militant considérable qui a permis d’imposer dans le débat public les thématiques sociales, écologiques et démocratiques.

 

Les membres du PCF résidant en Belgique ont été nombreux à voter pour le PTB, voire à accompagner la campagne dans certaines localités. Le PCF poursuit le dialogue et l’échange avec le PTB, notamment à travers la construction de solidarités entre les élus communistes français et les élus PTB.

 

Ce résultat marque en outre une étape dans la crise politique belge. Les libéraux du premier ministre Charles Michel essuient un échec. La percée du PTB, avec celle des Verts, s’accompagnant d’un important recul du PS, redessine le paysage de la gauche belge. La droite radicale et l’extrême droite, même après le récent scandale ayant révélé les liens entre la N-VA, parti membre du gouvernement fédéral, et une organisation étudiante néo-nazie, consolide ses positions en Flandre. Cela montre que la construction d’une perspective combative de gauche à vocation majoritaire reste plus que jamais urgente et nécessaire.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 05:48
Près de 14000 manifestants seront arrêtés dont 300 seront jetés à la Seine ou exécutés. Raymond Darolle/Europress/Sygma/Corbis

Près de 14000 manifestants seront arrêtés dont 300 seront jetés à la Seine ou exécutés. Raymond Darolle/Europress/Sygma/Corbis

18 OCTOBRE 1961, LA PRESSE CHOISIT SON CAMP
Mercredi, 17 Octobre, 2018

Au lendemain de la manifestation pacifiste des Algériens, réprimée dans le sang, seuls l’Humanité et Libération dénoncent cette nuit de massacre.

«Ray Charles pourra chanter ce soir. Après le passage du service de désinfection, le Palais des sports a retrouvé son aspect habituel. » C’est une des annonces que fait placidement France-Soir, dans son édition parue trois jours après l’assassinat de près de 300 Algériens, le 17 octobre 1961 à Paris. Avec le parc des expositions et le stade Coubertin, le Palais des sports avait été transformé en lieu de détention où la police avait parqué des Algériens dans des conditions inhumaines.

Les policiers se livrent à une véritable chasse à l’homme

Ce soir du 17 octobre, répondant à l’appel du FLN, 30 000 « Français musulmans d’Algérie » manifestent sous la pluie dans les rues de Paris. Celles-ci leur sont interdites depuis l’infamant couvre-feu décrété par les autorités françaises douze jours plus tôt, avec l’aval du premier ministre, Michel Debré. Le caractère pacifique du rassemblement est garanti par les organisateurs, qui vont jusqu’à fouiller les manifestants. Sur ordre de l’ancien fonctionnaire de Vichy Maurice Papon, devenu depuis préfet de police de Paris, les policiers vont pourtant se livrer à une véritable chasse à l’homme. Papon exige aussi qu’aucun journaliste ne soit présent sur les lieux, contraignant ces derniers à ne disposer que des sources officielles, notamment les informations délivrées par la préfecture. Au total, près de 14 000 manifestants seront arrêtés. Près de 300 d’entre eux seront jetés à la Seine ou exécutés. Le lendemain, dans la presse, la majeure partie des titres vont appuyer ou relayer la version officielle tandis que d’autres journaux, plus rares, dont l’Humanité, refusent de fermer les yeux.

Ainsi le Figaro se fend d’un article retraçant le fil de la journée heure par heure et dans lequel on peut lire dès les premières lignes qu’« il y a eu des heurts, mais (que), grâce à la vigilance et à la prompte action de la police, le pire – qui était à craindre – a pu être évité ». Il ne manque pas d’y adjoindre le communiqué officiel de la police après avoir titré en une : « Violentes manifestations de musulmans algériens hier soir à Paris ».

« Sur le trottoir, sept corps étaient allongés »

Dans les kiosques, le quotidien à grand tirage Paris-Jour barre sa une d’un titre alarmiste : « 20 000 Algériens maîtres de la rue à Paris durant trois heures ! », tandis que l’éditorialiste accable les Algériens qui « ont pu défiler en plein cœur de la capitale sans avoir demandé l’autorisation et en narguant ouvertement les pouvoirs publics et la population ». Pour l’historien Alain Ruscio, la majeure partie de la presse de l’époque se faisait nécessairement l’écho de la méfiance « et même du racisme vis-à-vis de la communauté algérienne », entretenu dans la population. « Mais des journaux comme Libération et l’Humanité dénoncent tout de suite les exactions de la police. Le journal France nouvelle, édité par le PCF, parle même de pogrom », souligne l’historien.

L’Humanité, souvent troué de grands carrés blancs depuis le début de la guerre d’Algérie, décrit la situation au début de la manifestation dans son édition du 18 octobre : « Il y avait des femmes qui scandaient des youyous, il y avait des enfants que les travailleurs algériens avaient amenés avec eux. Mais en plusieurs endroits les policiers et les CRS ont chargé et tiré. » Le journal, qui précise ne pas pouvoir tout dire à cause de la censure gaulliste, titre en une : « Plus de 20 000 Algériens ont manifesté dans Paris. Combien de morts ? » En page 7, le journal communiste décrit ce qui se passe peu de temps après, à deux pas de son siège, situé à l’époque rue du Faubourg-Poissonnière, dans le 9e arrondissement, lorsque le cortège d’Algériens se retrouve face à un car d’agents de police. « Il y eut un moment d’hésitation, puis le chauffeur du véhicule descendit sur la chaussée et tira un coup de feu en l’air : ce fut le signal. Aussitôt, les agents descendirent du car et vidèrent les chargeurs sur les manifestants qui tentaient de trouver refuge dans le restaurant et l’immeuble contigu. » Et l’Humanité de poursuivre la description macabre : « Sur le trottoir, devant le restaurant, sept corps étaient allongés », remettant en cause les chiffres fournis par l’AFP. Le Parisien libéré annonce lui aussi sept morts tout en décrivant un Paris envahi par « les meneurs et les tueurs ». Des qualificatifs utilisés à l’époque par la droite populiste qui ne manque pas de pointer la seule responsabilité du FLN. Même dans le Monde, pourtant plus mesuré dans sa description de la sanglante nuit, Jacques Fauvet pointera du doigt le FLN « puisque, ici et là, c’est le terrorisme musulman qui est à l’origine de ces drames ». Et dans le quotidien l’Aurore, pro-Algérie française, les journalistes n’hésitent pas à dénoncer « la lâcheté habituelle » des meneurs qui « mettaient les femmes et les enfants en avant comme à Bizerte ».

Des dizaines de cadavres d’Algériens repêchés dans la Seine

Le lendemain de la manifestation, Libération, journal issu de la Résistance et dirigé par Emmanuel d’Astier de la Vigerie, tentera d’envoyer un reporter pour pénétrer dans le parc des expositions, où il entendra des cris de douleur et d’effroi. C’est aussi à partir de ce jour que des dizaines de cadavres d’Algériens seront repêchés dans la Seine. Le travestissement de la vérité n’est alors plus possible et un consensus gagne alors la presse, même réactionnaire. Dans le même temps, celle-ci chassera petit à petit le drame de ses colonnes, comme pour faire disparaître les Algériens une seconde fois.

Olivier Morin
18 octobre 1961, la presse choisit son camp (Olivier Morin, L'Humanité - 17 octobre 2018)
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