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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 19:10
Du trop bas prix des céréales au maïs toxique du port de Brest (Gérard Le Puill, 16 janvier 2017)
Du trop bas prix des céréales au maïs toxique du port de Brest
LUNDI, 16 JANVIER, 2017
HUMANITE

Les cours du blé de l’orge et du maïs restent anormalement bas du fait d’une offre mondiale abondante et mettent la trésorerie des exploitants dans le rouge. Alors que la France peine à vendre ses céréales, 25 000 tonnes de maïs toxique en provenance de Roumanie sont bloqués au port de Brest depuis près d’un mois. Ainsi fonctionne le libre échange au détriment de la santé des populations, y compris dans les pays membres de l’Union européenne.

En ce début de janvier 2017, les cours du blé tendre pour l’exportation restent aussi bas que durant l’année 2016. La semaine dernière on en était à 169 € la tonne de blé panifiable rendue au port de Rouen pour l’exportation. Avec un tel prix, les producteurs ne couvrent pas leurs coûts de production une fois déduit le coût de la logistique. La situation des céréaliers français s’est trouvée aggravée par une chute sensible des rendements en 2016 en raison de la trop grande humidité de la fin du printemps. En céréales à paille, la baisse moyenne des rendements a été de 30% en France mais de 40% dans certaines zones dont la Beauce.

Le prix dans les échanges physiques du blé ayant tendance depuis des années à s’aligner sur la cotation des  salles de marché, les cours sont sous l’influence toujours spéculative de la loi de l’offre et de la demande. Les trois dernières récoltes, surtout celle de 2016, ont été abondantes dans de grands pays exportateurs comme la Russie, l’Ukraine, la Roumanie, l’Australie, le Canada, les Etats Unis et l’Argentine. La France, très tourné vers l’exportation, subit, durant la campagne en cours, la double peine des prix bas et des faibles volumes à vendre par rapport à 2015.

Dans sa note de conjoncture du 11 janvier, FranceAgrimer indique que les prévisions d’utilisation de blé tendre en France seront de 4,8 millions de tonnes pour la meunerie et de 5,5 millions de tonnes pour les aliments du bétail. Les aliments du bétail utilisent ainsi le blé de moindre qualité panifiable, abondant cette année à cause du mauvais temps à la fin du printemps 2016. Les ventes de blés panifiables vers les autres pays de l’Union européennes devraient atteindre 6,1 millions de tonnes sur douze mois et celles vers les pays tiers 4,8 millions de tonnes. Dans ce domaine la concurrence est rude. L’Egypte a acheté beaucoup de blé russe cette année tandis que l’Algérie a  diversifié ses achats en important du blé argentin en plus grande quantité que l’an dernier.

« Il est urgent de tourner le dos à une agriculture intensive et polluante qui s’est développée sous la pression de la finance »

A la faveur de la remontée du dollar, la France espère un regain des exportations au milieu de l’hiver, époque de l’année ou la logistique est moins bien assurée que le reste de l’année à partir des ports de la Mer Noire. A ce propos, une cargaison de 25 000 tonnes de maïs partie de la Mer Noire demeure bloquée depuis la mi-décembre dans le port de Brest.L’Humanité  lui avait consacré un article dans son édition du 23 décembre dernier. La cargaison était destinée à l’usine d’aliments du bétail de Plouisy, près de Guingamp dans les Côtes d’Armor. Mais au port de Brest on a décelé dans cette cargaison une importante concentration de phosphine. Ce produit de traitement des insectes et des acariens est hautement toxique pour les mammifères et donc pour les humains. Ce produit n’est plus autorisé en France. Mais il a été massivement utilisé en Roumanie un pays membre de l’Union européenne, sans que l’on sache si ce fut dans un silo de conservation du grain ou dans la mise en culture.

Près d’un mois après son arrivée à Brest, ce maïs dont le transport de Brest à Plouisy nécessiterait le chargement de plus de 800 camions est toujours bloqué au port. Dans un communiqué, la fédération communiste de Finistère et la section de Brest du PCF s’étonnent d’entendre dire par le représentant du préfet que « ce n’est pas un sujet de santé publique». Elles relèvent que selon les dockers du port de Brest « il aurait suffit de respirer le gaz au dessus de la cal pour partir en un quart d’heure » lors du déchargement de ce maïs toxique. Et le communiqué des communistes finistériens de tirer cette conclusion : « Il est urgent de tourner le dos à une agriculture intensive et polluante qui s’est développée sous la pression de la finance, et d’engager une transition écologique vers une agriculture paysanne relocalisée, permettant aux agriculteurs de vivre de leur travail et aux consommateurs d’accéder à une alimentation saine et de qualité ».

On pourrait avec cette affaire parler des dessous de la mondialisation. Sauf qu’il s’agit dans le cas qui nous occupe de commerce intra-communautaire avec des pays qui, au sein de l’Union européenne, n’appliquent pas les mêmes règles concernant la sécurité sanitaire des aliments pour les humains et le bétail. Et que dire des risques que l’on fait prendre aux travailleurs amenés à manipuler ces produits toxiques ?

Il faut aussi savoir que la France est un exportateur net de maïs grain. Et que le maïs français peut, en théorie, être livré par trains entiers en gare de Guingamp, à moins de dix kilomètres de l’usine d’aliments du bétail de Plouisy.   Mais il est probable que le maïs toxique en provenance de Roumanie était bradé en raison de sa toxicité. Les dirigeants de la coopérative Triskalia ont cru pouvoir baisser le prix de revient de leurs aliments du bétail en achetant ce maïs de Roumanie dont ils ne pouvaient savoir qu’il était empoisonné. Néanmoins, ils n’ont pas joué collectif en faveur de l’intérêt général via cette importation à bas prix alors que les coopératives ont été créées pour mieux rémunérer les producteurs d’une façon générale.

Journaliste et auteur
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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 19:02
Vote scandaleux du Parlement russe pour briser les femmes (PCF, 17 janvier 2017)

Après avoir dépénalisé les violences conjugales en 2016, le parlement russe (la douma) continue sur sa lancée en dépénalisant toutes les violences familiales, y compris celles qui touchent les enfants. Leurs auteurs risquent désormais une simple amende au lieu d'une peine de prison : ils ne commettent plus un crime, mais une simple infraction. Yelena Muzulina, l'initiatrice ultra-conservatrice de ce projet de loi, qui s'était déjà illustrée en durcissant l'arsenal législatif contre la « propagande homosexuelle », argue en effet que la loi doit protéger les traditions familiales et l'autorité du chef de famille.

À l'heure où toutes les femmes du monde aspirent à briser les liens dans lesquels on les a enfermées pendant des siècles, à l'heure où elles prennent leur destinée en main, choisissent leur avenir professionnel et familial et secouent le joug insupportable que certains aimeraient voir durer, des forces ecclésiastiques et réactionnaires sont prises de panique. Elles contre-attaquent brutalement partout où elles le peuvent : en Espagne, en Pologne, en Irlande, aux États-Unis… En France même, elles ont trouvé dans les candidatures de Marine Le Pen et de François Fillon les porte-paroles adéquats pour renvoyer les femmes au foyer.

Un siècle après la Révolution d'Octobre qui, la première, avait conquis le droit à l'avortement, l'accès des femmes à toutes les responsabilités et toutes les carrières professionnelles, ou encore la sanction des abus familiaux, toute notre solidarité va aux femmes et aux féministes russes.

Sachons nous mobiliser à leurs côtés pour faire échec à ces mesures rétrogrades qui déshonorent celles et ceux qui les votent.

 

Commission nationale du PCF, Droits des femmes et Féminisme

 

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 18:53
Selahattin Demirtas (au centre), lors d’un meeting à Istanbul, le 4 septembre, contre l’intervention turque en Syrie

Selahattin Demirtas (au centre), lors d’un meeting à Istanbul, le 4 septembre, contre l’intervention turque en Syrie

Le leader kurde Selahattin Demirtas risque 142 ans de prison en Turquie
LAURENCE MAURIAUCOURT
MARDI, 17 JANVIER, 2017
HUMANITE

Accusé d'appartenir au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Selahattin Demirtas, coprésident du principal parti prokurde HDP, est menacé d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à 142 ans par le parquet turc. Son homologue, Figen Yüksekdag risque quant à elle une peine d'emprisonnement requise de 83 ans.  

Le parquet turc a requis mardi jusqu'à 142 ans de prison contre Selahattin Demirtas, coprésident du principal parti prokurde HDP, accusé d'appartenir au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un mouvement interdit, ont rapporté les médias locaux à l’AFP, ce mardi 17 janvier 2017.

Le parquet de Diyarbakir (sud-est) a en outre requis jusqu'à 83 ans d'emprisonnement pour Mme Figen Yüksekdag, qui copréside avec Selahattim Demirtas le Parti démocratique des peuples (HDP), selon l'agence progouvernementale Anadolu.

Ils avaient été arrêtés en novembre avec une dizaine d'autres députés du parti dont l'immunité avait été levée.

Ils sont accusés d'appartenir ou de soutenir le PKK, qui mène depuis trois décennies une lutte armée pour demander plus de droits et d'autonomie pour les Kurdes. L'organisation reste classée "terroriste" par la Turquie, mais aussi par les Etats-Unis et l'Union européenne.

Le HDP a toujours nié farouchement être une vitrine politique pour le PKK. Selahattin Demirtas affirme être puni pour s'être opposé au projet de présidentialisation du système voulu par Recep Tayyip Erdogan.

Les violences entre le PKK et Ankara ont repris à l'été 2015 après l'effondrement d'un fragile cessez-le-feu qui visait à mettre fin à un conflit qui a fait plus de 40.000 morts depuis 1984.

 

 

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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 20:31
François Tanguy-Prigent (1909-1970)

François Tanguy-Prigent (1909-1970)

Dans un entretien au Télégramme publié aujourd'hui, le candidat aux Législatives des républicains Maël de Calan se réclame de deux figures antagonistes et fameuses de la paysannerie et de l'histoire politique du pays de Morlaix et du pays, le léonard Alexis Gourvennec, à l'origine de la SICA, représentant paysan de droite et populiste, dur et efficace en affaires, et le trégorois Tanguy-Prigent, militant de la confédération nationale des paysans, le plus jeune maire du Finistère en son temps, le plus jeune député du Front Populaire, résistant, ministre du gouvernement de Gaulle à la Libération.   

La ficelle est grosse.

Surtout vu le parcours de Maël de Calan: fils de bonne famille, dont le père était déjà proche d'Alain Madelin et inscrit à Démocratie libérale, passé lui-même par HEC et Sciences-Po Paris (où il dirige les jeunes de l'UMP sarkozyste), avant de travailler quatre ans pour un fonds d'investissement et de se lancer en politique en devenant conseiller d'Agnès Le Brun en 2012, conseiller municipal de Roscoff et tout dernièrement chef de file de la droite finistérienne au Conseil Départemental. 

Un jeune politicien très pro-libéral et capitaliste issu des écoles de l'élite prédestiné à une carrière dans la finance, l'administration ou la politique qui se réclame de l'exemple de self-made men et de leaders charismatiques en ouvrant très large l'éventail des symboles politiques, à la manière d'un Macron, qui écrit un livre appelé Révolution tout en défendant les idées de Reagan et de Thatcher, ou d'un Sarkozy qui cite Jaurès, . Un peu de culture entreprenariale et de concession aux lobbys de l'agriculture productiviste de la droite, un peu de culture sociale de la gauche...

Tanguy-Prigent, c'est l'anti-Maël de Calan.

Celui qui défendait en payant de sa personne, parce qu'il en était la petite paysannerie pauvre menacée d'expropriation ou réclamant ses droits au bonheur et la dignité, celui qui incarnait et portait haut les idées laïques et progressistes du Front Populaire, l'homme de la "Commune Rouge" de Saint Jean du Doigt, celui qui ne digéra pas l'arrêt des réformes progressistes par Léon Blum.

On lui doit l'affirmation d'un syndicalisme paysan de gauche affranchi de la tutelle des gros propriétaires, des notables conservateurs et de l'Eglise. Résistant à Libé-Nord, membre du gouvernement de Libération qui créa la Sécurité Sociale et les Grands Services Publics que Fillon a déjà commencé et veut continuer à démanteler encore plus gravement, il créa le statut du fermage et du métayage en 1946, les Foyers Ruraux d'éducation populaire du monde rural.

Ce fut un socialiste courageux, de conviction, aux idéaux sincères, véritablement engagé dans la lutte des classes et le projet de réformes de structure d'ambition révolutionnaire et émancipatrice au profit des travailleurs. Un socialiste d'une autre trempe et d'une autre époque que les dirigeants actuels du PS. 

En fait, il semble par ses rattachements subjectifs osés et provocateurs que Maël de Calan veuille simplement indiquer sa volonté de s'imposer dans le Léon et dans le Trégor, se rapprocher par sa jeunesse (36 ans) de la jeunesse de Fraçois Tanguy-Prigent quand il devint député, et rappeler opportunément qu'en tant que porte-parole de Juppé aux primaires, il est sans doute moins à droite et réactionnaire que le candidat Fillon qu'il s'est empressé néanmoins de soutenir dans la foulée du second tour des Primaires, ce qui est plutôt recommandé dans une circonscription sociologiquement de gauche ou de centre-gauche.

Le seul mérite de cette récupération est de rendre un hommage paradoxal à Tanguy-Prigent, sans doute est des hommes politiques de gauche les plus admirables dans l'histoire du Finistère.   

 

Ismaël Dupont, le 16 janvier 2017. 

Tanguy-Prigent après-guerre

Tanguy-Prigent après-guerre

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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 20:28

 

Déclaration du secrétariat régional

 

Les 25000 tonnes de maïs stockés dans le port de Brest depuis plusieurs semaines, traités à l'aide d'un pesticide surpuissant, terriblement dangereux pour ceux qui le manipulent, le transportent, l'utilisent et qui, au bout de la chaîne le consomment sont l'exemple le plus abouti des réalités de l'agriculture industrielle à la sauce capitaliste.

Le traitement à la phosphine d'aliments du bétail, destiné in fine à la consommation humaine, s'accompagne de risques sanitaires et environnementaux graves dans l’ensemble du processus de transport, de transformation, de valorisation.

Les 25 000 tonnes de maïs de Brest, pour emblématiques qu’elles soient ne représentent que la partie émergée de l'iceberg.

Les produits destinés à l’agriculture intensive et aux industries agroalimentaires, représentent une part significative ; plus de 2 millions de tonnes en 2015, du trafic des trois plus importants ports bretons que sont Lorient, Brest et Saint Malo.

Il s'agit le plus souvent de tourteaux ou de graines de soja, de colza, de maïs en provenance des Etats Unis du Brésil, d'Argentine. Et l'on connaît les conditions de culture de ces végétaux, souvent OGM, dans ces pays.

Par ailleurs, leur transport sur de longues distances suppose de lourds traitements, fongicides, insecticides ; raticides.

Et, détail qui a son importance, le navire en question arbore le pavillon des Bahamas, pavillon de complaisance s'il en est !

Voilà le résultat de cette agriculture industrialisée à marche forcée, toute entière tournée vers le profit de quelques-uns, périlleuse pour l'humanité et la planète, et désastreuse pour nombre d’agriculteurs que ces logiques poussent dans la fuite en avant ruineuse du chiffre à tout prix et de l’endettement.

On touche-là au cœur du problème posé par des pratiques agricoles déraisonnables et mortifères auxquelles est poussé le monde agricole au nom de «la compétitivité mondiale» , .En réalité, l’agro-business par les politiques d'export à bas coût, et de guerre des marchés - organise depuis des décennies la mise en concurrence des producteurs, pour justifier de pressurer leurs revenus et leurs vies.

Il est grand temps que l'agriculture bretonne engage une indispensable transition dont la qualité, la maîtrise agronomique, la diversification, la relocalisation, la satisfaction du marché intérieur, la coopération seront les maîtres mots,et la juste rémunération des producteurs la pierre angulaire.

Les communistes bretons dans la bataille des élections présidentielles et législatives porteront ces analyses et ces propositions avec les candidats qu'ils présenteront ou qu'ils soutiendront.

Le 16 janvier 2017

 

Xavier Compain, secrétaire régional du PCF, sera présent aux voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère le 21 janvier à 11h rue Berger à Brest, il reviendra sur nos propositions pour une agriculture plus respectueuse de l'environnement et de la santé publique

Xavier Compain, secrétaire régional du PCF, sera présent aux voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère le 21 janvier à 11h rue Berger à Brest, il reviendra sur nos propositions pour une agriculture plus respectueuse de l'environnement et de la santé publique

Maïs traité avec un pesticide surpuissant et dangereux au port de Brest: déclaration du secrétariat du PCF Bretagne
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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 20:07
camp de Jalazone

camp de Jalazone

Jalazone: avec l'association d'aide à domicile pour les personnes âgées et des personnes âgées aidées pour les repas et les médicaments

Jalazone: avec l'association d'aide à domicile pour les personnes âgées et des personnes âgées aidées pour les repas et les médicaments

Le groupe AFPS de Brest a lancé en 2012 un projet de partenariat avec l'association « Palestinian Aged Friends Charitable Society », qui vient en aide aux personnes âgées du camp de réfugiés de Jalazone, à 7km au nord-est de Ramallah en Cisjordanie. 
 
Le but de l'association « Palestinian Aged Friends Charitable Society » est de rendre des services de première nécessité aux personnes âgées du camp de réfugiés (et éventuellement des villages alentours) et de rompre leur isolement. L'association est très dynamique, est porteuse de nombreux projets de développement mais manque malheureusement de moyens financiers.Nous avons pu le vérifier récemment car des membres de notre groupe local se sont rendus à Jalazone à 2 reprises en 2016. Nous travaillons à poursuivre le développement de ce partenariat, également en lien avec l'AFPS du Pays de Morlaix qui soutient le centre de réhabilitation du camp (voir détail ici sur leur blog). 
 
 
L'AFPS Brest-Nord-Finistère vient donc en aide financièrement à cette association. Afin d'aider à pérenniser leur activité et notre projet de partenariat, nous faisons appel à votre soutien et votre générosité. Voir notre dépliant de présentation du projet et d'appel à dons en pièce jointe.
 
Dans les mois à venir, nous organiserons des rdv autour de ce projet et vous tiendrons informés.
 
ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITE 
 
Maison de l'International  
50 Esplanade de la Fraternité
29200 Brest
 
Adresse postale:
245, Cours Aimé Césaire
Jalazone, présentation des activités de l'association venant en soutien aux personnes handicapées du camp

Jalazone, présentation des activités de l'association venant en soutien aux personnes handicapées du camp

camp de Jalazone

camp de Jalazone

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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 19:46
L'ONG britannique Oxfam dénonce la concentration indécente des richesses dans le monde (Courrier International, 16 janvier 2017): les 8 plus grosses fortunes mondiales possèdent autant que la moitié de la planète!

Huit personnes sur la planète détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, une situation "indécente" qui "exacerbe les inégalités", dénonce l'ONG britannique Oxfam dans un rapport publié en amont du World Economic Forum (WEF) qui s'ouvre mardi à Davos.

"Il est indécent que tant de richesses soit concentrée dans les mains d'une si infime minorité, quand on sait qu'une personne sur dix dans le monde vit avec moins de 2 dollars par jour", affirme la porte-parole d'Oxfam France Manon Aubry, citée dans le communiqué.

Ce rapport, intitulé "Une économie au service des 99%", dévoile "comment les grandes entreprises et les individus les plus riches exacerbent les inégalités, en exploitant un système économique défaillant, en éludant l'impôt, en réduisant les salaires et en maximisant les revenus des actionnaires".

Selon l'ONG, à ce rythme, le premier "super-milliardaire" du monde "pourrait voir son patrimoine dépasser le millier de milliards de dollars dans 25 ans à peine". Pour dépenser cette somme, il faudrait "débourser un million de dollars par jour pendant 2.738 ans", souligne-t-elle.

Oxfam, qui a pris l'habitude d'attirer l'attention sur les inégalités croissantes à l'occasion du WEF, qui se tiendra jusqu'à samedi à Davos, dénonce "la pression qui s'exerce sur les salaires partout dans le monde", ainsi que les allègements fiscaux dont bénéficient les entreprises ou encore le recours aux paradis fiscaux.

"Les entreprises optimisent leurs bénéfices, notamment en allégeant le plus possible leur charge fiscale, privant ainsi les Etats des ressources essentielles pour financer les politiques et les services nécessaires pour réduire les inégalités", souligne le rapport.

L'ONG, qui s'appuie sur de "nouvelles données plus précises sur la répartition de la richesse dans le monde", appelle les gouvernements à réagir et à se tourner vers une économie plus centrée sur l'humain.

"Quand les responsables politiques arrêteront d'être obsédés par le PIB et se focaliseront sur l'intérêt de l'ensemble de leurs citoyens, et non seulement d'une élite, un avenir meilleur sera possible pour toutes et tous", assure Mme Aubry.

La France n'échappe pas aux critiques d'Oxfam. Selon l'étude, 21 milliardaires possédaient autant que les 40% les plus pauvres de la population française en 2016.

L'an dernier, Oxfam avait déjà dénoncé que le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde avait dépassé en 2015 celui des 99% restants avec un an d'avance sur les prévisions.

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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 19:41
Migrants: pour une France en commun (PCF)

Notre pays a les moyens d'une grande politique sociale au bénéfice de tous, en mettant fin aux politiques d'austérité qui fabriquent de la pauvreté, asphyxient les budgets et les services publics, les villes, et appauvrissent les populations.
Ce combat pour « l'humain et la solidarité d'abord » est le nôtre. Il est celui de très nombreux Français de toutes opinions et confessions qui rejettent la tentative de faire de l'immigré un nouveau bouc émissaire, d'alimenter les peurs, la xénophobie et le racisme.
Cette bataille pour la justice pour une France ouverte, hospitalière, de partage, nous la gagnerons tous ensemble.

MIGRANTS : POUR UNE FRANCE EN COMMUN

Après la journée internationale des migrants du 18 décembre à l'initiative de l'ONU, l’Église catholique de France célèbre ce 15 janvier la journée mondiale des migrants et des réfugiés.

Le Pape François appelle à faire de cette journée un moment de réflexion sur le thème « mineurs migrants, vulnérables et sans voix ».

L'engagement de l’Église et des chrétiens en faveur des migrants après les appels de l'ONU confirme combien cette question est au coeur de la conception du vivre-ensemble dans nos sociétés et la vision que nous avons du monde et de la France de demain.

Un monde aujourd'hui dont une grande partie de ses habitants sont frappés par la guerre, les persécutions, la misère, les inégalités, un monde dominé par des intérêts financiers et des politiques de puissances hostiles à tout développement et libération humaine qui pousse des hommes et des femmes sur les chemins de l'exil.

Pour le Parti communiste français, l'avenir de notre pays doit se construire par des politiques faites de solidarité et de partage… et non de concurrence et de concentration des richesses et des pouvoirs.

C'est aussi vrai concernant l'accueil des migrants et des réfugiés qui doivent être accueillis dans la dignité afin qu'ils puissent trouver leur place dans notre société ou, s'ils le désirent, retourner dans leur pays en paix.

Ce choix n'a rien d'arbitraire. Il s'appuie sur le respect des droits humains, les valeurs de notre République, des traités et conventions internationaux et européens. Ce choix s'oppose frontalement à l'entreprise de démolition proposée par le candidat de droite et d'extrême droite, qui, au nom du « redressement de la France » préconisent une véritable chasse à l'immigré et aux réfugiés, multipliant les obstacles à leur venue ou à demeurer sur notre sol. Nous ne voulons pas d'une France forteresse, repliée sur elle-même.

Notre pays a les moyens d'une grande politique sociale au bénéfice de tous, en mettant fin aux politiques d'austérité qui fabriquent de la pauvreté, asphyxient les budgets et les services publics, les villes, et appauvrissent les populations.

Ce combat pour « l'humain et la solidarité d'abord » est le nôtre. Il est celui de très nombreux Français de toutes opinions et confessions qui rejettent la tentative de faire de l'immigré un nouveau bouc émissaire, d'alimenter les peurs, la xénophobie et le racisme.

Cette bataille pour la justice pour une France ouverte, hospitalière, de partage, nous la gagnerons tous ensemble.

 

PCF

Migrants: pour une France en commun (PCF)
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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 19:38
Marine Le Pen fait la chasse aux étrangers démunis pour mieux servir les Français les plus riches
LUNDI, 16 JANVIER, 2017
HUMANITE.FR
Marine Le Pen à la Trump Tower, mercredi 11 janvier 2017. Photo : Samuel Levine/AFP.com
Marine Le Pen à la Trump Tower, mercredi 11 janvier 2017

La candidate du Front national à l’élection présidentielle a réitéré sa proposition de couper l’accès aux aides aux immigrés de fraîche date, pour la scolarité notamment. A demi-mots, elle évoque également le rétablissement d’aides pour les Français les plus aisés installés à l’étranger.

Marine Le Pen a réaffirmé ce matin sur RTL sa volonté d’instaurer un délai de carence pour l’accès aux aides pour les étrangers installés en France. Estimé « par exemple » à deux ans, a-t-elle acquiescé à la question de la journaliste, il concernerait les remboursements de frais médicaux, mais aussi l’éducation, en établissement public ou hors contrat. La présidente du Front national met non seulement en avant la « préférence nationale » mais invoque la réciprocité : « Il y a des tas de Français qui vont travailler aux Etats-Unis, en Allemagne, en Australie et personne ne leur paye ni les soins ni l'école. » Oubliée la France terre d’accueil « mieux-disante » socialement… Fidèle à son habitude, la chef de file de l’extrême droite française veut réduire les droits des derniers immigrés arrivés sur le sol national, souvent les plus faibles. 

Mais Marine Le Pen fait pire. Car comme souvent avec le FN, une mesure cache d’autres préoccupations. « Les Français qui sont par exemple aux Etats-Unis paient la scolarisation de leurs enfants depuis cinq ans. Avant c’était gratuit dans les écoles françaises, maintenant c’est payant.  Et ça n’a l’air de scandaliser personne. Pourtant ils sont Français et à ce titre ils devraient quand même bénéficier de la gratuité de l’école française. » Certes – et c’est l’argument sur lequel s’appuie Le Pen - on peut se demander pourquoi les enfants Français installés à l’autre bout du monde paieraient l’école quand elle est gratuite sur le territoire national. Demandons-nous plutôt pourquoi les Français qui vivent en France et y scolarisent leurs enfants paieraient sur leurs impôts les frais de scolarité pour les 125 000 enfants de Français expatriés (1) qui le plus souvent paient leurs impôts dans leur pays de résidence. En sous-entendant une rupture dans l’égalité, c’est en fait à une flagrante inégalité de classe que la candidate du Front national voudrait revenir. Une inégalité  - elle se gardera bien de le dire - mise en place par Nicolas Sarkozy.

Les Etats-Unis, le pays « exemplaire » pour Marine le Pen

L’ancien président de la République, sous couvert d’aide au réseau international d’établissements français (500 établissements situés dans 137 pays), dont « les financements publics ne (permettaient) plus de couvrir les frais », expliquait Le Monde en janvier 2013, avait décrété « le remboursement intégral des frais de scolarité des lycéens », conformément à ses promesses de campagne de 2007. Pour l’anecdote, cette décision avait été appliquée alors que son fils Louis fréquentait le lycée français de New York, à 20 000 euros l’année… La mesure avait été levée par le gouvernement Ayrault en 2013, car outre la prise en charge totale de 33 millions d’euros, c’est en tout 110 millions d’euros qui étaient inscrits au budget pour financer la scolarité des Français à l’étranger, avec des critères qui selon la ministre déléguée aux Français de l’étranger « privilégiaient trop les familles au train de vie le plus élevé ». Le Monde citait à l’époque des comptes 2011 qui mentionnaient une famille installée à Londres et « gagnant 170 000 euros annuels » remboursée à hauteur de « 41% des 16 000 euros de frais de scolarité qu'elle déboursait pour ses deux enfants inscrits dans l'école bilingue », une autre expatriée à Houston « aidée à hauteur de 76 % pour ses 26 000 euros annuels de facture scolaire en dépit de ses 120 000 euros de revenus annuels ».

C’est d’ailleurs aux Etats-Unis, le pays « exemplaire » que cite Marine le Pen, que cette injustice sociale était la plus flagrante : en tout, relevait le ministère, « 776 familles françaises installées aux Etats-Unis se sont partagées en 2011 une enveloppe de 12 millions d'euros au titre de l'aide à étudier dans un établissement français ». Est-ce vers ce modèle que la présidente du Front national, qui prétend parler « au nom du peuple », veut faire revenir en France ?

(1) Sur les 336 000 élèves scolarisés dans les établissements français dans le monde, 211 000 sont étrangers, estimait en septembre 2016 le ministère des Affaires étrangères.

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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 19:33
17 janvier 1961: assassinat de Patrice Lumumba - Robert Clément nous fait découvrir la dernière lettre de Patrice Lumumba à son épouse

17 janvier 1961, assassinat de Patrice Lumumba


Le leader du Mouvement national congolais (MNC) est tué dans des conditions mystérieuses au sud du Congo belge qui deviendra le Zaïre puis la République démocratique du Congo. Patrice Lumumba avait été nommé Premier ministre du Congo au moment de l'indépendance du pays en juin 1960. Il avait été évincé du gouvernement et livré au sécessionniste du Katanga Moïse Tshombé lorsque la guerre civile a éclaté (septembre 1960). Partisan d’un Congo indépendant et unitaire, il était jugé trop proche de l’URSS à qui il avait demandé de venir en aide à son pays. La décision de l'éliminer est attribuée au gouvernement belge et à la CIA. Son exécution fera de Patrice Lumumba le symbole de la lutte anticolonialiste africaine. Voici le texte de la lettre qu’il enverra à son épouse avant sa mort.
 

" Ma compagne chérie,
Je t’écris ces mots sans savoir s’ils te parviendront, quand ils te parviendront et si je serai en vie lorsque tu les liras. Tout au long de ma lutte pour l’indépendance de mon pays, je n’ai jamais douté un seul instant du triomphe final de la cause sacrée à laquelle mes compagnons et moi avons consacré toute notre vie. Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans tache, à une indépendance sans restrictions, le colonialisme belge et ses alliés occidentaux – qui ont trouvé des soutiens directs et indirects, délibérés et non délibérés, parmi certains hauts fonctionnaires des Nations-Unies, cet organisme en qui nous avons placé toute notre confiance lorsque nous avons fait appel à son assistance – ne l’ont jamais voulu.
Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance. Que pourrai je dire d’autre ? Que mort, vivant, libre ou en prison sur ordre des colonialistes, ce n’est pas ma personne qui compte. C’est le Congo, c’est notre pauvre peuple dont on a transformé l’indépendance en une cage d’où l’on nous regarde du dehors, tantôt avec cette compassion bénévole, tantôt avec joie et plaisir. Mais ma foi restera inébranlable. Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur.
Nous ne sommes pas seuls. L’Afrique, l’Asie et les peuples libres et libérés de tous les coins du monde se trouveront toujours aux côtés de millions de congolais qui n’abandonneront la lutte que le jour où il n’y aura plus de colonisateurs et leurs mercenaires dans notre pays. A mes enfants que je laisse, et que peut-être je ne reverrai plus, je veux qu’on dise que l’avenir du Congo est beau et qu’il attend d’eux, comme il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres. 
Ni brutalités, ni sévices, ni tortures ne m’ont jamais amené à demander la grâce, car je préfère mourir la tête haute, la foi inébranlable et la confiance profonde dans la destinée de mon pays, plutôt que vivre dans la soumission et le mépris des principes sacrés. L’histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité. Ne me pleure pas, ma compagne. Moi je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté.
Vive le Congo ! Vive l’Afrique !" 


Patrice Lumumba

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