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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 07:37
"La révolution des gens ordinaires", extraits d'un article de juin 2011 de Yassin Al-Haj Saleh (La question syrienne)

"La question syrienne" de Yassin Al-Haj Saleh - La révolution des gens ordinaires face au pouvoir fasciste et mafieux du clan Assad

"J'avais 10 ans quand Hafez el-Assad est arrivé au pouvoir, 20 quand il m'a jeté en prison et 35 quand j'en suis sorti. On peut dire que je connais le système de l'intérieur.... Mon livre est un acte de résistance basé sur la lutte des idées, du savoir, et non sur la compassion. Il y a beaucoup d'écrits sur la Syrie où l'émotion domine. J'ai essayé de m'en éloigner parce que je trouve le message plus fort ainsi. Je veux que les gens réfléchissent sur ce que signifie un régime qui emprisonne, torture et tue."

(interview de Yassin Al-Haj Saleh au Journal du Dimanche, 15 mai 2016)

Ces articles profonds et lumineux d'intelligence, de profondeur politique et de rigueur éthique, de Yassin al-Haj Saleh, né en 1961 à Raqqa, et qui passa seize ans dans les prisons syriennes où il a été jeté à vingt ans pour appartenance au Parti Communiste d'opposition, grande figure intellectuelle de l’opposition démocratique syrienne, n’ont jusqu’à présent jamais été regroupés en un seul volume, ni en arabe ni dans une autre langue.

Les éditions Actes Sud nous donnent enfin à lire l'analyse d'un grand intellectuel syrien progressiste sur le fonctionnement du régime de Bachar-al-Assad, les raisons de la révolution syrienne, la stratégie du régime pour se maintenir au pouvoir coûte que coûte en faisant la guerre à sa société et en confessionnalisant le conflit, le devenir de la guerre civile, théâtre d'ambitions et de manipulations internationales.   

En lisant ces articles puissants de Yassin Al-Haj Saleh, publiés sur 4 ans entre le début de l'année 2011 et novembre 2015, écrits dans quatre villes - Damas, Douma dans la Gouta, la "plaine fertile" de Damas, Raqqa, et Istambul- où Yassin Al-Haj Saleh a été obligé de s'exiler après l'enlèvement de sa femme, Samira al-Khalil, militante et ancienne détenue (de 1987 à 1991) du régime comme lui, par une organisation salafiste, on comprend la méprise et l'indécence de cette opinion, de plus en plus défendue, qui voudrait que le régime de Bachar-al-Assad soit un rempart contre l'islamisme obscurantiste et la domination américaine ou saoudienne sur cette partie du monde et un "moindre mal" car offrant des conditions de stabilité, de laïcité, sans commune mesure avec les bandes islamistes qui le combattent. 

 

Yassin al-Haj Saleh

« La révolution des gens ordinaires : questions morales, culturelles et politiques »

Damas, juin 2011

 

« La révolution syrienne constitue une expérience hors du commun pour des centaines de milliers de Syriens, une épreuve aussi bien morale que politique, un renouvellement psychique autant qu'un changement social. C'est une insurrection contre soi et une révolution contre ce qui est.

Défiant les dangers de détention, de torture et de mort, des jeunes et des moins jeunes, des femmes et des hommes, bouleversent leurs vies et se renouvellent à travers la participation au mouvement de protestation. Ils sortent plus forts de cette expérience, plus courageux et plus entreprenants. Ainsi ils se respectent eux-mêmes davantage »

 

« Aujourd'hui, il existe deux forces en Syrie : le régime et le soulèvement populaire, que j'appelle « intifida ».

La première possède les armes, l'argent et la peur mais est dépourvue de tout sens. La deuxième possède le défi et le goût de la liberté. L'intifada est l'incarnation de l'altruisme extrême : le sacrifice. Le régime est l'incarnation de l'égoïsme extrême qui pourrait mener à la destruction du pays pour faire survivre une clique médiocre aux plans intellectuel, politique et éthique. L'intifada est une révolte morale et politique, elle produit la plus grande rupture dans l'histoire contemporaine de la Syrie depuis l'indépendance. Le régime, lui, est en guerre contre la société syrienne ; pour qu'il survive, il faut que la société soit malade, divisée et dépourvue de confiance en elle-même ».

 

« Désormais, la Syrie n'est plus la Syrie d'Al-Assad ou du Baath. En nommant et ressuscitant les noms, l'intifada se fait créatrice de subjectivités, d'initiatives et d'actions libres, alors que le régime a tout fait pour réduire la Syrie et les Syriens à des objets soumis à une seule et unique subjectivité libre : Al-Assad. L'intifada dévoile la richesse longtemps occultée de la Syrie, sa richesse sociale, culturelle et politique, la richesse de ses enfants dont les traits ont été effacés. Elle leur donne la parole : ils crient, ils protestent, se moquent, chantent et reprennent l'espace public ou plutôt le libèrent d'une occupation quasi totalitaire ».

 

« La politique de Bachar-al-Assad, celle de la « modernisation et du développement » se base essentiellement sur le renouvellement des outils et appareils (nouvelles voitures, centres commerciaux, hôtels et restaurants luxueux, banques, écoles et universités privées pour l'élite du pays), mais sans contenu humain ou politique d'intérêt général. Rien en matière de droits politiques, de libertés publiques, de solidarité sociale, de culture. Bien au contraire, la solidarité sociale et nationale entre les Syriens s'est gravement délitée... Cette combinaison entre un régime politique suranné et inhumain d'un côté et une vitrine matérielle brillante de l'autre est la marque de fabrique du système en place. Cela fait de lui plus qu'un régime autoritaire : il s'agit d'un système social, politique et intellectuel basé sur la discrimination presque raciale par le monopole du pouvoir et de la richesse nationale. Ce monopole est une des raisons majeures de la protestation populaire et explique pourquoi celle-ci a débuté dans les régions périphériques et rurales du pays et les banlieues. La libéralisation économique qui a eu lieu il y a quelques années a engendré un modèle de développement favorable aux grandes villes au détriment de la province, aux centres au détriment des quartiers « périphériques » et à de nouvelles banlieues riches au détriment des anciennes banlieues populaires, vers lesquelles on a expulsé la population déclassée, qui a subi les conséquences désastreuse de ce « développement » libérale autoritaire.

Marginalisés, ces zones ont vu grimper le taux de chômage en raison du changement de la nature de l'offre (utilisation des nouvelles technologies, langues étrangères). Cela s'ajoute au recul du rôle social de l’État et à la transformation de ses représentants locaux en notables fortunés et arrogants, gouvernant la population tels des émissaires étrangers n'ayant ni respect ni sympathie à son égard. Le cousin germain du président, Atef Najib, qui avait arrêté puis torturé des enfants de Deraa juste avant le déclenchement de l'intifada, puis suggéré à leurs pères que ses hommes en fassent de nouveaux à leurs épouses s'ils étaient impuissants, est l'exemple type de l'homme de pouvoir brutal, inhumain et bénéficiant d'une impunité absolue.

Certains intellectuels ont contribué à entretenir cette situation en défendant une approche autoritaire de la laïcité qui se contente de réduire le rôle de la religion dans la vie publique sans se prononcer sur le système politique et les élites qui en tirent profit. Cette approche aristocratique et mensongère de la laïcité a justifié la conduite brutale et méprisante du pouvoir à l'égard des classes populaires et la suppression des garde-fous éthiques et intellectuels censés protéger la vie de la majorité. Sans compter la dérive vers un culturalisme quasi raciste (le racisme étant une idéologie de classe et non d'identité, pour reprendre Benedict Anderson). Certes, Atef Najib n'est pas un lecteur assidu d'Adonis, Georges Tarabichi ou Aziz al-Azmeh. Néanmoins, ces auteurs ont involontairement contribué à lever les barrières symboliques, morales et intellectuelles qui auraient pu empêcher l'émergence d'ogres de son espèce.

Au final, on peut dire que la révolution syrienne a éclaté contre une modernisation économique libérale privilégiant les riches, contre une modernité sans contenu émancipateur, se limitant au secteur bancaire, aux universités privées et aux voitures de luxe. C'est une révolution contre un régime qui a fait de « modernisation et développement » une doctrine masquant la relation privilégiée et illégitime entre le pouvoir et l'argent. C'est une révolution contre les riches qui ont pillé le pays du temps du socialisme baathiste avant de devenir les seigneurs de l'économie libérale. Et contre les idéologues qui ont fait de la « modernité » une nouvelle religion... »

 

« (...) La révolution syrienne rassemble divers milieux locaux qui se révoltent contre les privations et l'intrusion brutale des services de sécurité dans leurs vies et réseaux de solidarité. Elle mobilise aussi des individus modernes, éduqués et cultivés, des hommes et des femmes aspirant à la liberté et à l'autonomie individuelle. Ce qui relie ces deux catégories est leur attachement au travail comme moyen de subsistance, mais aussi comme boussole morale dans leur vision du monde. Elles constituent ensemble la société syrienne « publique » par opposition à celle, « privée », qui se définit par le pouvoir, l'argent ou par une prétendue distinction culturelle et intellectuelle.

La liberté que défendent et pour laquelle se sacrifient des jeunes, croyants et non croyants, de la classe moyenne éduquée et de ses franges les plus défavorisées, signifie pour eux la reconstruction politique et éthique autour de la valeur travail. Une valeur radicalement opposée à celle du pouvoir et de ses alliés... La primauté du mot d'ordre de « liberté » indique tout simplement que l'on est convaincu que la justice dépend de l'élimination de la tyrannie ».

"La révolution des gens ordinaires", extraits d'un article de juin 2011 de Yassin Al-Haj Saleh (La question syrienne)
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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 06:24

Les grands enjeux pour notre planète, par Gérard LE PUILL

 

 

Investir dans les forêts: un joli coup de communication pour des compagnies aériennes qui brûlent du kérosène par tonnes tous les jours.

Les compagnies aériennes des 191 États membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) ont récemment tenu une réunion à Montréal pour tenter de « finaliser le premier accord sectoriel de compensation des émissions de CO2 » de leurs avions. Ces derniers seraient responsables de 2 à 3 % des émissions totales, selon « les Échos ». Ce journal indique que la principale piste suggérée serait « d'investir dans des forêts, soit directement, soit sous forme d'un crédit carbone destiné à financer des projets précis ».

LE DROIT DE POLLUER PLUS !

Investir de cette manière permettrait aux compagnies d'augmenter leurs droits à polluer en s'enrichissant via des prises de participation dans des massifs forestiers. Elles pourraient augmenter le trafic et le justifier via le captage du carbone par les arbres. Dans le second cas, il s'agirait, pour ces compagnies, de financer des plantations nouvelles pour compenser les émissions de CO2 des avions. Dans les deux cas, la liberté des actuels habitants des forêts ­ dont le bilan carbone par individu est souvent insignifiant ­ serait réduite à peu de chose, via une multiplication des interdits.

La solution ? Taxer de plus en plus le charbon, les produits pétroliers et le gaz au départ des sites d'extraction.

Tous les systèmes de compensation de ce type mis en place jusqu'à présent ont débouché sur de telles dérives. Pour les faire fonctionner, on a créé des entreprises parasitaires qui captent l'essentiel des fonds dégagés dans des études qui ne débouchent sur aucun résultat sérieux. Si on veut vraiment réduire les émissions de gaz à effet de serre sur toute la planète, il faut deux séries de mesures simples. La première consisterait à taxer progressivement et de plus en plus lourdement le charbon, les produits pétroliers et le gaz au départ des sites d'extraction. On utiliserait l'argent de cette taxation pour fournir aux pays pauvres les 100 milliards de dollars par an dont ils ont besoin pour mettre en place une économie à faible bilan carbone.

On pourrait, parallèlement, taxer une seconde fois ces énergies fossiles dans les pays qui les consomment et utiliser le produit de cette taxe pour développer d'autres formes de transport, qui iraient du vélo au train en passant par des systèmes moins émetteurs de GES que nos millions de voitures individuelles en France. Il faudrait que cette taxe remplace progressivement celles que le gouvernement prélève déjà sur les produits pétroliers pour constituer le budget annuel de la nation. À charge pour l'État de trouver de nouvelles recettes en augmentant la TVA sur les produits de luxe, les emballages inutiles, la publicité envahissante qui pollue nos villes et nos écrans.

SUBVENTIONNER L'ISOLATION DE L'HABITAT

Du coup, le produit de la taxe prélevée sur les énergies fossiles consommées dans chaque pays servirait aussi à subventionner l'isolation de l'habitat en immeubles comme en maisons individuelles, permettant aussi de réduire les émissions de CO2. Ce serait à la fois créateur d'emplois et source d'économies pour les ménages, une fois les travaux réalisés. Ces mesures seraient plus efficaces que la mise en place des usines à gaz, que des cabinets d'affairistes ont récemment suggérée aux compagnies aériennes à Montréal.

 

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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 06:19

 Nombre de chefs d’État se penchent à nouveau sur le climat à l'occasion de la COP22 à Marrakech. Une centaine de pays ont déjà ratifié l'Accord de Paris issu de la COP21.

► Cet accord non contraignant a pour but de limiter l'augmentation de la température terrestre à 2°C voire même 1,5°C en 2100. Les grands pays riches et industrialisés, au premier rang desquels les USA, ont une responsabilité première étant les principaux émetteurs des émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.

► Pour contraindre les États à l'action, l'intervention des peuples reste plus que jamais d'actualité.

Climat - L'urgente intervention des peuples !

Chaque année l'augmentation de la température bat de nouveaux records. Les scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) en ont décrit les conséquences : accentuation et multiplication d’événements extrêmes (cyclones, inondations), désertifications... La fonte des glaciers provoquera une montée des océans, la disparition de petites îles ainsi que le déplacement des habitants des côtes marines. En 2050, les nouveaux réfugiés climatiques pourraient être 250 millions.

Le mode de production capitaliste en cause

Si nous ne réduisons pas de façon drastique l'utilisation des énergies carbonées (gaz, charbon, pétrole) alors nous prenons le risque de mettre en péril la vie des générations futures. Il s'agit donc dans un même mouvement de réduire les inégalités à l'échelle du monde et de bâtir une société la plus décarbonée possible, par un nouveau mode de développement, de production et de consommation.

Nous proposons :

► Un plan de développement de filières industrielles stratégiques préservant l'environnement en lien avec les services publics : automobile propre, aérospatiale, navale, numérique, filière de réparation et de recyclage, économie circulaire...

► Transfert du transport des marchandises vers le fret ferré, développer le ferroutage et les voies navigables

► Accélérer l'isolation thermique des logements anciens avec un objectif de 500 000 par an

► Produire local, relocaliser, favoriser les circuits courts agricoles comme industriels

► Créer un pôle public de l'énergie, augmenter la part des énergies renouvelables dans un mix énergétique avec le nucléaire sécurisé.

► Favoriser l'utilisation des transports collectifs

 

Rien ne se fera sans l'intervention des peuples !

 Bâtir un monde solidaire est possible, c'est même une condition pour préserver l'humanité et la planète. Pour cela les peuples doivent faire entendre leur voix car les États des pays riches tardent à entrer en action et à financer le Fonds Vert pour les pays en développement. Par ailleurs, le caractère non contraignant de l'Accord de Paris peut permettre le retrait des USA (pourtant pays le plus riche et le plus pollueur) comme le prévoit D.Trump, le nouveau Président américain. L'intervention des peuples est incontournable pour empêcher la catastrophe climatique. Les communistes sont disponibles pour agir avec toutes celles et tous ceux qui s'opposent à la mondialisation capitaliste et à la course au profit.

C’est à ces conditions que nous éviterons à notre pays, à notre continent, une telle catastrophe politique.

 

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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 13:10
Interview et portrait d'une femme au courage et à la pugnacité remarquables dans le Ouest-France du jour, Irène Frachon qui a déjà participé à trois débats organisés par le PCF (sur le médicament, la révolution numérique dans la santé), à l'initiative de l'atelier citoyen PCF Front de Gauche animé par Christiane Caro

Interview et portrait d'une femme au courage et à la pugnacité remarquables dans le Ouest-France du jour, Irène Frachon qui a déjà participé à trois débats organisés par le PCF (sur le médicament, la révolution numérique dans la santé), à l'initiative de l'atelier citoyen PCF Front de Gauche animé par Christiane Caro

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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 13:05
Migrants: quelles solutions d'accueil en pays de Morlaix reste t-il? interroge la Ligue des Droits de l'Homme (Le Télégramme, 19 novembre 2016)
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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 13:03
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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 13:02
Article de Sophie Prévost, Le Télégramme, 18 novembre 2016

Article de Sophie Prévost, Le Télégramme, 18 novembre 2016

Suite de l'article de Sophie Prévost, Le Télégramme, 18 novembre 2016

Suite de l'article de Sophie Prévost, Le Télégramme, 18 novembre 2016

Suite du compte rendu du Conseil Municipal de Morlaix dans le Télégramme du 19 novembre 2016

Suite du compte rendu du Conseil Municipal de Morlaix dans le Télégramme du 19 novembre 2016

Article de Delphine Van Hauwaert, Ouest-France, 18 novembre 2016

Article de Delphine Van Hauwaert, Ouest-France, 18 novembre 2016

Suite du compte rendu du Conseil Municipal de Morlaix dans le Ouest-France du 19 novembre

Suite du compte rendu du Conseil Municipal de Morlaix dans le Ouest-France du 19 novembre

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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 09:00
 Comment les ouvrières ont révolutionné le monde du travail? - débat du samedi 3 décembre à la fête de l'Humanité Bretagne, 14h au parc des Expos de Lorient

FETE DE L'HUMA BRETAGNE SAMEDI 3 DECEMBRE

- Agora 14 h : Comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la société, par Fanny Gallot

Les ouvrières se trouvent dominées du point de vue tant de genre que de classe et ces dominations se produisent et se reproduisent à l’aide de normes …

Il nous semble essentiel de réfléchir à la façon dont les normes de genre et les normes de classe s’imbriquent pour comprendre « comment les mécanismes qui produisent ces deux types de domination,s’agencent, se combinent, s’enchevêtrent » et d’observer ainsi comment ils se re-configurent dans les organisations syndicales, les collectifs de travail, et la société en général en situation de luttes.

http://pcf56.fr/?p=446

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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 08:10
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez

300 personnes pour défendre les Urgences de Carhaix et le SMUR hier après-midi à Carhaix, entre l'hôpital et la mairie, avec une bonne présence des camarades des comités de défense des hôpitaux publics du Finistère, celui de Morlaix en particulier, avec sa porte-parole, Martine Carn, et de la coordination de défense des services publics, avec sa porte-parole nationale, Hélène Derrien.   

Une belle mobilisation dont voici le reportage photo de Jean-Luc Le Calvez (PCF Morlaix), une mobilisation qui ne s'arrêtera pas là. 

Face au rouleau compresseur des politiques libérales qui ont des conséquences criminelles dans la Santé... on ne lâche rien! 

Voici le communiqué des comités de défense de l'hôpital public, dont celui de Morlaix, pour soutenir l'action des agents hospitaliers de Carhaix face aux menaces de fermeture des urgences et du SMUR.

Les urgences de l’hôpital de Carhaix menacées, la vigilance citoyenne s’impose !

Les Collectifs de défense des Hôpitaux publics de Morlaix, Brest, Concarneau et Douarnenez, membres de la Coordination nationale de défense des hôpitaux  et maternités de proximité, apportent tout leur soutien aux personnels de l’hôpital de Carhaix qui se mobilisent jeudi 17 novembre pour que cessent les menaces de fermeture du service des urgences et du Smur.

 Les organisations syndicales appellent ce jour-là à un débrayage et un rassemblement (15h devant l’hôpital) auquel nous appelons tous les usagers qui le peuvent à se rendre.

 La sécurité des habitant-e-s et l’égalité de tous en matière de santé publique sont menacées par la politique d’économie outrancière menée par le gouvernement depuis de trop nombreuses années. La dégradation permanente des conditions de travail des personnels comme la pénurie de médecins aujourd’hui prétexte aux fermetures partielles des services en sont la conséquence.

 La politique de restriction budgétaire menée par l’administration concerne tous les services publics de santé du département. La vigilance citoyenne s’impose de plus en plus concernant le maintien d’une offre de soins de qualité pour tous et sur tous les territoires de notre région. C’est par leur mobilisation commune que les usagers et les personnels de santé pourrons inverser le cours des choses.

 

 

Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
Hôpital de Carhaix: photos du rassemblement pour défendre les Urgences et le SMUR le jeudi 17 novembre 2016 par Jean-Luc Le Calvez
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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 07:47
Primaires de la droite: sept candidats, un axe directeur : PRIVATISER la FRANCE, TENIR LES PAUVRES SOUS LA CRAVACHE DES RICHES!

Les derniers sondages en  provenance de l’Institut Elabe donnaient 34% des voix à Juppé, 30% à Sarkozy, 21% à Fillon et seulement 7% à Le Maire qui comptait exclusivement sur l’atout jeune pour faire la différence, avec ou sans cravate.  

Sur ces sept candidats, six demandent la suppression de l’impôt sur la fortune.

Ils le font à un moment où les salaires annuels des dirigeants d’entreprises explosent, accompagnés de bonus quand ils suppriment beaucoup d’emplois et délocalisent des productions afin d’accroître les profits.

Voilà comment on « gagne » souvent plus de 10 millions d’euros par an.

Afin que ces riches toujours plus riches puissent transmettre la totalité de leurs biens à leurs descendants en payant un minimum d’impôts, les sept candidats de la droite sont unanimes pour demander la baisse des droits de succession.

Dans le même ordre d’idées, ils veulent tous que les gens de maison coûtent moins cher à leurs employeurs  en supprimant « les charges patronales pour les emplois à domicile » dit Le Maire ; en baissant « d’un milliard d’euros les cotisations patronales sur l’emploi à domicile dit Copé ; en supprimant  « toutes les charges sur les emplois à domicile  au niveau du SMIC «  dit Sarkozy; en allégeant « les cotisations  des particuliers employeurs pour un coût de 600 millions d’euros », dit Juppé. Hormis Jean-Frédéric Poisson, le moins connus d’entre tous, les autres veulent en finir avec les 35 heures de travail hebdomadaires.

Mais ils sont sept sur sept à s’engager à « baisser les charges des entreprises » et « baisser les impôts sur les sociétés ».

Ils sont aussi six sur sept à vouloir repousser l’âge de la retraite à 65 ans, Sarkozy réussissant à être le moins pire avec une étape à 63 ans en 2020 et une autre à 64 ans en 2025.

Prendre aux pauvres pour donner aux riches

Ils sont encore sept sur sept à vouloir « réduire le nombre de fonctionnaire » ; six sur sept à dire qu’il réduiront « la dépense  publique » ; six sur sept à vouloir « aligner le statut des fonctionnaires sur le régime général » ; sept sur sept à vouloir « augmenter le temps de travail dans la fonction publique » selon de recensement scrupuleux effectué par Le Figaro Magazine de la semaine dernière, sans doute soucieux de venir en aide à ses lecteurs au moment de voter dans le cadre ce cette primaire.

Enfin, comme il faut que le plus grand nombre paie les cadeaux concédés aux plus riches, Juppé promet d’augmenter la TVA d’un point, Fillon et Copé veulent trois points d’un coup.

Cela s’appelle prendre aux pauvres pour donner aux riches. C’est aussi le plus sûr moyen de déboucher sur une récession économique comme celle qui touché la Grèce et d’autres pays de l’Union européenne ces dernières années. 

Ouest-France a publié hier un récapitulatif des programmes des candidats de la droite et du centre: cela laisse augurer du pire et cela montre bien que la droite n'a plus peur de cacher ses intentions pro-finance et pro-riches, ultra-libérales et réactionnaires, puisque Hollande et Valls les ont légitimé comme "seule solution possible" et qu'ils sont à peu près sûr de gagner. La seule question pour eux, c'est qui raflera la mise à la Primaire dans l'électorat de droite, de manière à pouvoir ensuite prendre une option sur la Présidence de la République, au centre de la distribution des prébendes.  

Propositions des candidats à la primaire de la droite (Ouest-France, 18 novembre): de haut en bas: Copé, Fillon, Juppé, Kosciusko-Morizet, Le Maire, Poisson, Sarkozy

Propositions des candidats à la primaire de la droite (Ouest-France, 18 novembre): de haut en bas: Copé, Fillon, Juppé, Kosciusko-Morizet, Le Maire, Poisson, Sarkozy

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