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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 16:07

Madame la Ministre s’affole et demande aux établissements de santé, publics et privés, de déprogrammer des soins chirurgicaux et/ou médicaux, afin de faire face à l’afflux de patients atteints de grippe ou autres complications hivernales.
Cela pourrait presque passer pour un gag si ce n’était pas la triste réalité !
Voilà plusieurs années que les ARS, sur ordre du ministère, taillent dans les effectifs de personnels des hôpitaux publics et y suppriment des lits, des services et des plateaux techniques.
De réformes en mesures d’austérité, Ils ne disposent plus des effectifs et des structures nécessaires à l’exercice de leurs missions et ne parviennent plus à répondre aux besoins de santé.
Parallèlement, le secteur privé, qui ne prend en charge ni les épidémies de grippe, ni les personnes en difficultés sociales, continue de prospérer.
Avec le numerus clausus, délibérément sous-estimé, la démographie médicale est en chute libre : La pénurie de médecins de ville et de praticiens hospitaliers amplifie les déserts médicaux. La permanence des soins n’est plus assurée partout.
La Sécurité Sociale a vu son rôle amoindri, au profit des complémentaires, créant une inégalité de plus en plus forte en matière de santé.
Le nombre de morts prématurées augmente chaque année, l’espérance de vie régresse pour la première fois pour certaines catégories de population.
Il est temps d’ouvrir les yeux, Madame la Ministre : notre pays est au bord de la crise sanitaire et vous en portez la responsabilité, comme vos prédécesseurs.
Depuis des années, la Coordination Nationale, des organisations syndicales de personnels hospitaliers, des médecins tirent la sonnette d’alarme, sans jamais être entendus.

Des mesures d’urgence s’imposent :
- L’arrêt des fermetures de lits et des suppressions de postes
- L’octroi des moyens budgétaires permettant aux établissements sanitaires et médico-sociaux d’assurer leur mission de service public
- Des politiques sanitaires et sociales à la hauteur des besoins de la population, quel que soit son lieu d’habitation
- La remise en cause du numérus clausus et de la liberté d'installation
- La réappropriation de la Sécurité Sociale et le respect du principe : chacun cotise en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins
- le rétablissement de la démocratie sanitaire garantissant la prise en compte des besoins de santé des territoires.


Lure le 13 janvier 2017

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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 16:01

Stopper la folie Trump, reconnaître la Palestine

http://www.france-palestine.org/Stopper-la-folie-Trump-reconnaitre-la-Palestine

La conférence de Paris pour la paix au Proche-Orient a marqué l’adhésion de la communauté internationale à la résolution 2334 du Conseil de sécurité.

La déclaration finale, qui n’a pas été signée par le Royaume-Uni, est cependant loin des ambitions affichées par la diplomatie française il y a deux ans, se bornant à évoquer des mesures incitatives sans proposition de calendrier de négociation. La question de « comment amener Israël à négocier sur la base du droit international » n’y figure pas et demeure sans réponse.

Il s’agit maintenant de tirer les conséquences du refus par Israël de tout cadre international pour la résolution de la question israélo-palestinienne, et de son intention constamment affichée de se mettre en-dehors du droit international et des résolutions de l’ONU. Il s’agit aussi de traduire dans les faits les références de la déclaration finale au droit international, ainsi que l’article 5 de la dernière résolution du Conseil de sécurité.

La France doit cesser toute activité économique avec les colonies israéliennes. Elle doit, sans tarder, et comme elle s’y était engagée au lancement de cette initiative, reconnaître l’État de Palestine dans ses frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale.

En marge de la conférence, le ministre des Affaires étrangères, amené à se prononcer sur le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, l’a qualifié de provocation lourde de conséquences. C’est là une mise en garde nécessaire et importante alors que l’équipe Trump semble avoir officieusement confirmé cette « intention » et que des représentants des colons les plus extrémistes sont invités à la cérémonie d’investiture du 20 janvier.

Mis à exécution, ce transfert violerait les résolutions du Conseil de sécurité sur la Palestine (dont les résolutions 478, 480 et 2334). Il s’agirait, pour l’État le plus puissant de la planète, d’une transgression majeure de la loi internationale et des obligations qui le lient.

Franchir cette ligne rouge pour complaire aux fanatiques de l’entourage Trump et du gouvernement israélien aurait des conséquences dont l’ampleur ne tardera pas à se faire jour et remettrait en cause fondamentalement la situation prévalant dans les territoires palestiniens occupés. Ce serait une provocation non seulement pour les Palestiniens, mais pour l’ensemble du monde musulman et un encouragement à tous ceux qui tentent de placer le conflit sur le terrain religieux.

La France, comme ses partenaires, doit tout mettre en œuvre pour s’opposer à cette mesure dénoncée comme provocatrice et annonciatrice du pire et rejeter fermement les mesures d’intimidation de la future administration américaine.

Le Bureau national

-- 
Association France Palestine Solidarité (AFPS) 
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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 20:59

Fillon réinvente l’histoire et insulte le personnel…
Lors de son déplacement au salon de l’électronique à Las Vegas (CES), François Fillon s’est attribué le mérite du développement de l’internet en France en déclarant « vous pensez qu’il y aurait de l’internet en France si on avait toujours France télécom avec des
fonctionnaires?».

Pour rappel en 1997, lors de la privatisation de France Télécom, Mr Fillon était à
l’époque ministre des télécommunications.
Rappelons-lui quand même qu’aujourd’hui encore, plus de la moitié des salariés d’Orange sont fonctionnaires…
Un peu d’histoire, c’est sous l’impulsion de la puissance publique que la France a été le premier acteur des Télécoms durant deux décennies, Cela a été possible grâce aux agents de la fonction publique, des polytechniciens jusqu’aux agents des lignes.
En 1970, la DGE invente la commutation temporelle qui va révolutionner l’industrie des télécom., En 1971, c’est l’invention de la fibre optique qui révolutionne aujourd’hui les réseaux filaires. En 2000, 3 ans après la privatisation, la France est le pays avec le meilleur taux d’équipement internet haut débit au monde (ADSL), à ce moment 80% des agents de France Télécom sont fonctionnaires, et ce résultat est permis grâce à un des meilleurs réseaux
cuivre du monde, construit et souhaité par la puissance publique.
François Fillon ne se sera pas contenté de privatiser France télécom, il a aussi porté et annoncé en 2010 l’arrivée du quatrième opérateur. La vague de privatisation et d’ouverture à la concurrence aura un impact désastreux sur les politiques industrielles des
télécoms : recherche divisée par cinq, 48.000 emplois détruits, la France est passée de la première à la 44ème place mondiale en termes de couverture internet très haut débit. De plus, suite à l’arrivée du 4ème opérateur, huit milliards € de valeurs et richesses pour le pays ont été détruites.
François Fillon est un des acteurs de la déréglementation du secteur, ce qui a entraîné des
suppressions d’emplois, la dégradation des conditions de travail et la baisse des investissements notamment sur le réseau. Plutôt que d’avoir contribué à l’avènement de l’ADSL, il est l’un des principaux responsables du retard pris dans la construction des réseaux Très Haut Débit en France. Les entreprises du secteur sont pour leurs parts plus enclines à faire des achats externes et participer à la consolidation du secteur des télécoms plutôt que de mener une politique d’investissement productif. 

La CGT d'Orange, le 12 janvier 2017 

Fillon associe la privatisation de France Telecom à l'essor d'Internet en France: réponse de la CGT d'Orange au candidat "Les Républicains" de l'ultra-libéralisme et de la réaction
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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 10:07
le secrétaire départemental du PCF 29, Ismaël Dupont, regrette que les rencontres avec le Parti de Gauche, des groupes de France Insoumise, EELV, le NPA n'aient débouché pour l'instant sur aucune entente aux élections législatives (photo d'archives, Ronan Tanguy- Télégramme)

le secrétaire départemental du PCF 29, Ismaël Dupont, regrette que les rencontres avec le Parti de Gauche, des groupes de France Insoumise, EELV, le NPA n'aient débouché pour l'instant sur aucune entente aux élections législatives (photo d'archives, Ronan Tanguy- Télégramme)

 

 

"La candidature de Jean-Luc Mélenchon est aujourd'hui installée dans le paysage politique, c'est la meilleure carte dans les mains des Français qui veulent une politique de gauche ", estime la fédération du Finistère du Parti communiste français (PCF). Qui regrette que son appel à l'unité à la gauche du PS ne soit pas entendu dans la perspective des prochaines législatives.

 

"Face à la menace de la droite et de l'extrême-droite à l'offensive sur des programmes dangereux pour nos concitoyens ", le PCF 29 estime qu'il n'y a pas d'autre choix que celui de l'unité à la gauche du PS. 

Son secrétaire départemental, Ismaël Dupont juge que "quel que soit le scénario du premier et du second tour de la présidentielle, nous ne pourrons constituer une majorité de gauche dans ce pays qu'en nous rassemblant aux législatives et en particulier en unissant toutes les forces de gauche qui ont combattu la loi Travail, la loi Macron, l'austérité, la déchéance de nationalité, la politique de Hollande et Valls ". 

L'unité ou le naufrage 

"Or, regrette-t-il, malgré les appels du Parti communiste français à l'unité à la gauche du PS, les rencontres avec le Parti de gauche, des groupes France Insoumise, EELV, UDB, NPA, n'ont pas débouché, du côté de nos interlocuteurs, sur des désirs de construction commune aux législatives, malgré nos offres de rassemblement. Nous le regrettons mais nous ne nous y résignons pas. Nous, qui avons renoncé à présenter un candidat à la présidentielle pour ne pas ajouter de l'émiettement à gauche, ne pouvons qu'inviter nos partenaires avec qui nous partageons beaucoup d'objectifs et de combats communs à réfléchir à deux fois avant de préparer un naufrage aux élections législatives. Les enjeux d'unité sont trop importants ! La division des forces de gauche conduirait à un suicide collectif !"


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/legislatives-2017/legislatives-le-pcf-29-appelle-a-l-unite-a-gauche-du-ps-10-01-2017-11358104.php#KgzE65g7iMgTx7yz.99

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 09:54

2017 - Le pouvoir de l'espoir

 

Nous sommes une majorité à vouloir le progrès social, écologique et démocratique

Ce nouvel élan de progrès est possible. C’est même la seule manière de sortir le pays de l’ornière dans laquelle les politiques d’austérité l’ont plongé. Les bas salaires, la pauvreté, le chômage et la précarité, les actionnaires qui se gavent, c’est ça qui abîme la France. Nous ne devons plus l’accepter. Nous voulons une politique qui relève la France, qui rende à chacun l’espoir du progrès et d’une vie meilleure.

La solution c’est une nouvelle politique qui change vraiment nos conditions de vie, de travail, d’étude, qui améliore notre pouvoir d’achat, en mettant n au pillage des richesses. En renouant avec de grands objectifs de transformation sociale, la gauche redeviendra utile.

La droite et l’extrême-droite ne préparent que reculs sociaux et destruction des solidarités. Les cinq années du quinquennat Hollande-Valls n’ont été que renoncements et désillusions.

Il n’y a qu’un chemin pour sortir de l’impasse, celui du progrès social, du partage des richesses, de la solidarité. C’est ce chemin d’espoir que les communistes veulent construire en proposant un projet novateur « La France en commun », en appelant à voter Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle, en soutenant partout en France des candidat-e-s aux élections législatives. Ce chemin, c’est celui du succès.

Une nouvelle majorité à gauche pour une nouvelle politique

Nous sommes prêts à rassembler toutes les forces disponibles à gauche pour mettre en œuvre cette nouvelle politique. Pour cela nous proposons quatre grandes priorités :

L’ennemi c’est toujours la finance

Mettons n au pouvoir des marchés nanciers et à l’évasion scale qui s’accaparent les richesses produites et les détournent du bien commun. Créons un grand pôle public bancaire en nationalisant BNP-Paribas et la Société Générale a n de récupérer l’argent pour des projets d’intérêt général.

Un cap : le progrès social

Avec cet argent nous nancerons l’amélioration concrète de nos vies et la réduction des inégalités. Investissons massivement dans les services publics et consolidons notre système de protection sociale par la mise à contribution des dividendes. Sécurisons nos emplois par la création d’une sécurité sociale de l’emploi et de la formation et l’abrogation des lois El Khomri et Macron.

Changer la République

Le pouvoir doit être rendu aux citoyens. Nous proposons la suppression du 49-3, la proportionnelle à toute les élections et un statut de l’élu qui permette de faire en

trer le peuple à l’Assemblée nationale. Les droits des citoyens dans la cité, dans l’entreprise et ceux des femmes doivent être renforcés. La République que nous voulons assurera l’égalité de tous en s’attaquant de front aux discriminations.

Une France de paix

La voix de la France n’est jamais aussi forte que lorsqu’elle défend la paix et la coopération entre les peuples. La paix est une condition essentielle de notre sécurité. La France doit aussi reprendre la main en Europe pour relever les défis mondiaux qui nous font face.

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 09:44
30 ans d'Erasmus affiche PCF

30 ans d'Erasmus affiche PCF

Demandez à des étudiants -y compris britanniques…- de vous citer une réalisation positive de l’Union européenne , ils vous répondent : « Erasmus ». Et pour cause ! Grâce à ce programme de mobilité étudiante lancé il y a exactement trente ans, en 1987, et qui s’est sensiblement étendu et diversifié depuis, quelque quatre millions de jeunes Européens -étudiants surtout, mais également, depuis peu, lycéens, apprentis, demandeurs d’emploi, doctorants et même enseignants- ont effectué dans un autre pays que le leur, qui un stage de quatre semaines, qui une formation professionnelle d’un semestre, qui une année universitaire complète dans un établissement d’enseignement supérieur.
Pour tous les jeunes concernés, l’intérêt d’une telle expérience est multiple .

Le premier est naturellement éducatif : l’acquisition de connaissances complémentaires dans un cadre scolaire ou universitaire ou encore un centre de formation nouveau par rapport à leur contexte national , constitue souvent un enrichissement qualitatif de leurs études ou de leur formation. Il s’y ajoute une valeur ajoutée sociale : un tel séjour a toutes les chances d’apporter à qui en bénéficie un atout bienvenu pour la recherche de son futur emploi. Mais c’est sans doute à l’épanouissement personnel d’un ou d’une jeune que cette immersion précoce dans une autre société que la sienne apporte le plus : les liens tissés avec des amis « étrangers »; la familiarisation avec d’autres cultures; l’initiation concrète à une forme de coopération internationale et de partenariat, sont autant de sources d’ouverture d’esprit propices à une approche sereine et constructive du monde interdépendant qui est aujourd’hui le nôtre. Pour toutes ces raisons, on ne peut que se réjouir de l’existence de cet acquis trentenaire de l’Union européenne, auquel participent à présent 33 pays d’Europe, et même 169 nations du monde pour les étudiants en master !
Raison de plus pour saisir l’occasion des commémorations de ce bel anniversaire pour tenter une évaluation équilibrée de cette réalisation. On vient d’en mesurer la portée positive; examinons-en à présent le plus sérieux manque à gagner. Nous nous en tiendrons ici à un seul grief car il est, de loin, le plus largement partagé, tant par d’anciens bénéficiaires de ces programmes que par certains des nombreux autres qui n’ont pas eu leur chance : le financement européen d’Erasmus est très loin de correspondre aux besoins !

Malgré une récente revalorisation du budget qui lui est consacré (qui atteint désormais environ 1,7% des dépenses totales de l’UE), le montant des bourses accordées (soit entre 150 et 300 euros par mois environ pour un étudiant ou une étudiante) n’a tout simplement rien à voir avec le coût réel d’un séjour dans la plupart des pays d’accueil ! Les bénéficiaires sont donc tributaires des aides complémentaires (de plus en plus aléatoires) versées par les collectivités territoriales dont ils dépendent, ainsi que de la contribution familiale quand c’est possible . Ces contraintes éliminent nombre de candidats : « En 2016, à peine 61% des demandes de financement de projets de mobilité et de partenariat, tous secteurs confondus, ont été satisfaites » ! (1) Et encore ne s’agit-il là que des demandes réellement déposées ! Mais combien sont-ils ou elles, en particulier parmi les apprentis, à connaître vraiment cette possibilité, à être pleinement rassurés sur les conditions de leur séjour à l’étranger ou à être épaulés auprès de leur employeur pour être en mesure de se porter sereinement candidat ? Et reste par dessus tout la question cruciale du financement ! La solution permettant de dépasser cette forme de discrimination est à rechercher du côté de l’idée d’une « allocation de mobilité adaptée aux réalités sociales » des jeunes, voire de celle de « la création d’un service public européen » destiné à aider les jeunes en question non seulement à s’installer dans le pays d’accueil, mais à bénéficier d’un accès au logement, aux soins médicaux et aux transports. (2)

Cela s’appelle la démocratisation .
——–
(1) Sandrine Doucet, députée au Parlement européen, auteure d’un rapport sur le sujet, citée dans « Le Monde » (6/1/2017)
(2) Voir « Progressistes » (avril-juin 2014) : Jérémy Roggy, alors responsable Erasmus au CN de l’UEC.
Concernant ces publicités 

Il faut démocratiser Erasmus: Francis Wurtz dans L'Humanité Dimanche (12 janvier 2017)
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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 09:29

AFP

Le Conseil national du Parti communiste a investi samedi ses 253 premiers candidats aux législatives, en pleine polémique avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise, qui prévoit aussi de présenter des candidats partout.

La liste des 253 candidats, qui comprend une grosse vingtaine de personnes non encartées au parti, "a été adoptée à 91% par le Conseil national", le parlement du PCF, a précisé le Parti communiste dans un communiqué.

Cette première salve d'investitures, qui sera suivie par d'autres, intervient alors que les militants du parti ont décidé fin novembre de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle. Mais au fil d'une campagne "autonome" et sur leur propre programme, "la France en commun".

Des dents commencent néanmoins à grincer sur la question des législatives entre les deux organisations, celle de M. Mélenchon souhaitant un "label" France insoumise commun et la signature d'une "charte" qui prévoit notamment l'obligation de la discipline de vote à l'intérieur du futur groupe parlementaire.

De telles conditions ont déjà été repoussées par la direction nationale du PCF. Mardi, le chef de file des députés Front de gauche, André Chassaigne, a protesté contre la présence d'un candidat FI contre lui dans sa circonscription.

"André Chassaigne a raison de pousser un coup de gueule", a réagi mardi le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. "Face à des députés communistes sortant qui appellent à voter Jean-Luc Mélenchon, on ne voit pas pourquoi il y aurait un candidat de la France insoumise", a-t-il estimé. "Ou alors, il faut accepter tous ensemble de se tirer une balle dans le pied !"

Le Conseil National du PCF investit les 253 premiers candidats du PCF aux élections législatives

Candidatures aux législatives investies dans le Finistère par le Conseil National du PCF suite au choix des adhérents des circonscriptions: 

29: 

circo 4 Morlaix : Ismaël Dupont, 37 ans, documentaliste, élu d'opposition Front de Gauche à Morlaix

circo 5: Landerneau-Landivisiau: Pierre-Yves Liziar, 45 ans, instituteur, élu au Relecq Kerhuon

 

 

 

 

Photos du CN du 14 janvier 2017, place du colonel Fabien

Photos du CN du 14 janvier 2017, place du colonel Fabien

Le Conseil National du PCF investit les 253 premiers candidats du PCF aux élections législatives
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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 09:18

Le débat organisé par l'Atelier Citoyen de Bretagne PCF-Front de Gauche à la fête de l'Humanité à la Courneuve, en septembre dernier, est disponible sur Youtube :

  •  1ère partie, interventions d'Irène Frachon et  de Yann Le Pollotec responsable des questions de la révolution numérique au PCF et membre de  l'exécutif du PCF 
  •  2 ème partie, interventions de Sophie Pène Vice-présidente du Centre National du Numérique Professeur à l’Université Paris Descartes, anthropologue des pratiques numériques, membre de l’association Vecam, Citoyenneté dans la société numérique et d'Isabelle Lorant, chirurgienne, Membre de l’exécutif national du PCF, Maire-adjointe au numérique à Vitry-sur-Seine
  •   3 et 4ème parties consacrées aux échanges avec les intervenan-tes, citons le interventions de : Thierry Bodin -Statisticien en recherches, Délégué central CGT - Groupe Aventis-Sanofi, Martine Antoine - Co-présidente de l'Institut Renaudeau, Dr Nadine KHAYI,  Médecin du travail à Montauban (Tarn et Garonne) - référente de la médecine du travail à la  Commission nationale santé du PCF, Serge Klopp - cadre de santé référent des questions de la psychiatire à la commission santé, une médecin généraliste dans un centre de santé du Val de Marne, complétées par les interventions d'Irène Frachon,  Sophie Pène, Isabelle Laurent et Yann Le Pollotec.  

    Ce débat peut bien sûr, être partagé avec  d'autres camarades et ami-es.

    Bien fraternellement

    Christiane Caro

    Animatrice de l'Atelier Citoyen de Bretagne PCF-Front de Gauche

     

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1ère partie du débat sur le numérique et la santé à la fête de l'Huma 2016 (Espace Bretagne)

  https://www.youtube.com/watch?v=5SnVyX24JUs

2e partie du débat sur le numérique et la santé à la fête de l'Huma 2016 (Espace Bretagne)

https://www.youtube.com/watch?v=MavPuC5p5lQ

3e partie du débat sur le numérique et la santé à la fête de l'Huma 2016 (Espace Bretagne)

https://www.youtube.com/watch?v=HG5hiklt8AE

4e partie du débat sur le numérique et la santé à la fête de l'Huma 2016 (Espace Bretagne)

https://www.youtube.com/watch?v=m0hBHUJtVHU

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 08:10
Notre-Dame-des-Landes, l'aéroport à nouveau menacé (Le Télégramme, 14 janvier 2017): chouette, pourvu qu'on abandonne ce projet capitaliste inutile et coûteux, dangereux pour l'aménagement du territoire de la Bretagne!

Le temps joue contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, désormais menacé par les échéances juridiques. Première d'entre elles : le 18 janvier prochain, date à laquelle les mesures d'expropriation deviendront... caduques !

C'est la première date importante de 2017 : dans quelques jours, le 18 janvier, les propriétaires expropriés de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes pourront demander... la restitution de leurs parcelles ! C'est ce que la loi prévoit lorsque l'expropriation n'a pas été réalisée dans les cinq années qui suivent les ordonnances prises par un juge. C'est le cas, puisque l'État n'a toujours pas ordonné aux forces de l'ordre d'expulser les occupants de la ZAD. 

Abandon de fait ?


Que décidera le juge saisi de cette inévitable requête (sauf à ce qu'une improbable opération policière ne soit lancée d'ici mardi) ? « La restitution n'est pas automatique, concède Dorian Piette, militant écologiste et l'un des juristes des opposants à NDDL. À ce sujet, la jurisprudence est quasi inexistante. Mais le juge pourrait considérer qu'il y a abandon de fait ». Il pourrait tout aussi bien tenir compte des circonstances : les actions des opposants au projet d'aéroport rendent impossible tout lancement des travaux. 

« Juridiquement irréalisable »


Une autre échéance menace ces expropriations. Celle fixée dans la déclaration d'utilité publique (DUP) du 9 février 2008, qui dispose que celles-ci « devront être réalisées dans un délai de dix ans à compter de la publication du présent décret ». À partir du 10 février 2018, si les expropriations n'ont pas eu lieu, les travaux ne peuvent plus être lancés. L'acte fondateur du projet, la DUP, tombe. Pour survivre, tout le projet devrait alors être administrativement réamorcé ! Quasiment impensable. « Il reste une autre option : obtenir un prolongement de la DUP de cinq ans, pointe Marc Bouchery, directeur-général du syndicat mixte aéroportuaire du Grand Ouest. La loi le permet. C'est à l'appréciation du juge.
 
Comment ne pourrait-il pas prendre en compte que la société Aéroports du Grand Ouest (AGO) ne peut accéder à son propre terrain ? ». « Sur le plan du droit, ce projet d'aéroport est irréalisable, tranche, pour sa part, Raphaël Romi, élu écologiste à Clisson (44) et professeur en droit de l'environnement. Dans ce dossier, c'est scandaleux, le politique a pris le pas sur le droit ». 

Spirale sans fin


Même si le chantier est enfin lancé, un autre écueil menace le projet. Les travaux ne peuvent débuter que si 20 % des mesures compensatoires liées à la destruction et l'aménagement du site, devenu au fil des années une véritable réserve écologique, ont été préalablement effectuées. En clair, pour construire l'aéroport, « préserver la biodiversité » et respecter la loi, les porteurs du projet doivent déplacer les espèces protégées et reconstituer de nouvelles zones humides, sur le même bassin-versant. Problème : les propriétaires des terrains voisins de la ZAD sur lesquels ces compensations pourraient avoir lieu (*), rechignent à vendre. Aucune mesure compensatoire n'aurait pour l'heure pu avoir lieu. « Les propriétaires sont soumis à de fortes pressions et font parfois même l'objet de menaces pour ne pas vendre, assure Marc Bouchery. Certains sont pourtant d'accord. Ils attendent que le projet soit engagé de manière irréversible pour le faire ». En clair : que la ZAD soit évacuée. Sans intervention policière, pas d'expropriation, pas de travaux. Les scénarios d'une opération policière, à hauts risques, mobilisant jusqu'à 3.000 gendarmes mobiles et CRS, existent et ont même été validés techniquement. « Il ne manque que le feu vert politique, qu'on ne maîtrise pas », déplore Marc Bouchery. L'imminence de la campagne présidentielle semble désormais compromettre une telle intervention pour les cinq prochains mois. * Un tiers des surfaces prévues pour les mesures compensatoires sont situées directement sur la ZAD. Là encore, leur réalisation dépend du lancement des travaux et donc de l'évacuation du site.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/nddl-l-aeroport-a-nouveau-menace-14-01-2017-11362017.php#izqWB3eFiIcJ5tDT.99

 

Lire aussi: 

 

C'est au peuple d'enterrer le grand projet inutile d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes! (Ismaël Dupont)

Notre-Dame-des-Landes ne doit pas devenir Notre-Dame-des-pleurs - pour nous, c'est toujours non à NDDL : point de vue

 

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 08:07

C’est avec une profonde tristesse que nous venons d’apprendre le décès, à 79 ans, de Claude Geslin, professeur émérite de l’Université Rennes 2, dont les obsèques ont eu lieu samedi 14 janvier (10 h, église Sacré-Cœurs, Rennes).

 

Spécialiste de l’histoire du mouvement ouvrier en Bretagne, Claude Geslin avait enseigné l’histoire sociale et politique contemporaine dans les Universités de Brest, Nantes, Rennes. Publiée en 1990 et rééditée par les Presses universitaires de Rennes (PUR), sa thèse de 3e cycle (soutenue en 1982 sous la direction de Philippe Vigier) portait sur le syndicalisme ouvrier en Bretagne avant 1914. Claude Geslin avait également contribué, pour les départements du Finistère, de l’Ille-et-Vilaine, des Côtes-du-Nord, du Morbihan et de la Loire-Inférieure, à l’entreprise collective de recherche du Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social (DBMOMS). Le Maitron lui doit 240 notices souvent importantes.

 

Il était président d’honneur de l’Association Maitron Bretagne (AMB) depuis sa fondation en 2010.

 

François Prigent, secrétaire de l’Association Maitron Bretagne

Décès de Claude Geslin, professeur d'histoire à Rennes, spécialiste de l'histoire du mouvement ouvrier en Bretagne (hommage de François Prigent, secrétaire de l'Association Maitron Bretagne)

Publié pour la première fois en 1990 aux Éditions Espace-Écrits de Saint-Hippolyte-du-Fort, Le syndicalisme ouvrier en Bretagne jusqu'à la Première Guerre mondiale est devenu un ouvrage incontournable pour l'histoire sociale de la Bretagne. Le syndicalisme ouvrier breton s’affirme dès le début des années 1880, malgré un contexte sociologique défavorable dû à l’influence dominante des intérêts agrariens et à la toute puissance d’une Église catholique hostile à tout syndicalisme « de classe ». Des syndicats sont constitués, toujours plus nombreux, adhérant aux bourses du travail créées à partir de 1892 et aux fédérations nationales. À la veille de 1914, la structuration est achevée avec la constitution des unions départementales dans les cinq départements bretons. Parallèlement, de nombreuses grèves ont été conduites dans la Basse-Loire, de Nantes à Saint-Nazaire, dans la chaussure fougeraise, à Brest, Lorient, Rennes, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Vannes, Morlaix, Quimper, Hennebont, dans le bâtiment et les carrières d’ardoise ou de granit, dans l’industrie de la conserve éparpillée le long de la côte atlantique. Certaines sont restées emblématiques: grève généralisée à Nantes (1893), grève de Trignac (1894), grèves des soudeurs-boîtiers (1896, 1901, 1909), des marins-pêcheurs (1897), grèves révolutionnaires du Finistère et du Morbihan (1905-1906), grèves des forges d’Hennebont (1903, 1906), grève des ouvriers chaussonniers fougerais (hiver 1906-1907, 1914), grève des dockers nantais (1907), grèves nombreuses des dockers nazairiens et des métallurgistes de la Basse-Loire. Des militants venus de Bretagne (Joseph Tortelier, Fernand Pelloutier, Aristide Briand) ont largement contribué à l’élaboration de l’idéologie dominante du syndicalisme d’avant 1914, mais les idées du syndicalisme révolutionnaire ne sont partagées et propagées que par une minorité des organisations bretonnes. Elles dominent seulement à Brest, Lorient et Indret. Ailleurs, antimilitarisme et antipatriotisme sont mis en sourdine. Le réformisme qui l’emporte est en grande partie dû à la liaison de fait entre le syndicalisme et le socialisme; ce dernier, à l’origine de la création de nombreuses organisations syndicales, privilégiant l’action politique, parlementaire, plutôt que la Révolution dans la lutte pour l’obtention des avancées sociales. Ce courant est renforcé et enrichi par l’apparition au début du XXe siècle du journal rennais La Tribune Ouvrière, dont les rédacteurs sont, pour la plupart, issus du Sillon et adhèrent à la CGT. Par ailleurs, des syndicats se sont constitués en dehors de la CGT; refusant à la fois la domination socialiste et l’anticléricalisme de la centrale syndicale, ils préfigurent la forte influence que le syndicalisme d’origine chrétienne exercera dans l’avenir en Bretagne.

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