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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 19:24
A Angers, le PCF organise la "riposte" (Ouest-France, 27 août 2017)

Nathalie HAMON.

Les militants communistes préparent la rentrée sociale, à Angers (Maine-et-Loire), lors de leur université d’été qui se termine ce dimanche soir. Ils prônent « une mobilisation XXL ».

Quelque 1 100 militants et élus communistes sont rassemblés à Angers, sur le site du campus de Belle-Beille, à l’occasion de leur université d’été. Pour la deuxième année consécutive.

L’heure est à la préparation de la rentrée sociale. Déjà, avant la Fête de l’humanité les 15, 16 et 17 septembre et les sénatoriales où 16 des 18 sièges du PCF sont renouvelables, se profile une journée de mobilisation syndicale, le 12. « La réussite sera capitale pour envoyer un signal qui puisse monter en puissance », martèle Pierre Laurent, secrétaire national du PCF (120 000 adhérents).

« Austérité inégalée »

Comme il l’a répété lors de son allocution devant un amphithéâtre comble, samedi, le patron du PCF et sénateur de Paris veut « continuer de tendre la main à toutes les forces de gauche »,plutôt que de polémiquer sur l’absence de la France insoumise à l’université d’été à laquelle elle était invitée.

A Angers, le PCF organise la "riposte" (Ouest-France, 27 août 2017)

Ironisant sur « 26 000 € de frais de maquillage [qui] n’auront pas suffi à masquer très longtemps le vrai visage du nouveau pouvoir », il dénonce la baisse de l’APL de 5 €, la suppression de 293 000 emplois aidés, les ordonnances, la hausse de la CSG et "l’austérité inégalée pour les communes et les services publics".

Pierre Laurent promet un mois de septembre « effervescent ». Son combat vise le Président Macron et son gouvernement. « On a un nouveau pouvoir en place, qui avance vite, qui frappe fort. Il faut construire, dialoguer, approfondir une riposte la plus large possible. » Une mobilisation « XXL » capable, selon lui, d’« imposer des reculs à ce gouvernement ».

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 18:42

Les Débats de la fête de l'Humanité sur l'espace Bretagne, co-animé et regroupant les 4 fédérations de la Bretagne administrative (Ille et Vilaine, Morbihan, Côtes d'Armor, Finistère), commencent à se préciser: 

Vendredi 15 septembre à 17h: le débat organisé par les Jeunesses Communistes Bretagne sur la jeunesse face à la précarité.

Samedi 16 septembre à 14h30: débat avec Xavier Compain, la CGT Indecosa, des producteurs: sur le thème de l'agriculture, de l'alimentation, de l'environnement et de la santé "Le danger dans vos assiettes: pas de capitalisme sans casser des oeufs

Samedi 16 septembre à 17h: débat organisé avec la Fédération du Finistère et le secteur International du PCF sur le thème : la Grande-Bretagne, l'Irlande du Nord après le Brexit: quelles conséquences sociales et politiques? - avec des invités membres du Sinn Féin, journaliste, responsables communistes.

Dimanche 17 septembre à 11h: le débat de l'atelier citoyen régional santé PCF-Front de Gauche: Aluminium dans les vaccins: Pourquoi et comment faut-il s'en passer? Rôle des pouvoirs Publics, du corps médical face aux laboratoires pharmaceutiques.

 

Venez nombreux à nos débats dont certains seront précisés quand à leurs intervenants exacts par la suite.

 

Fête de l'Huma - vendredi 15 au dimanche 17 septembre: les débats de l'espace Bretagne se précisent
Fête de l'Huma - vendredi 15 au dimanche 17 septembre: les débats de l'espace Bretagne se précisent
Fête de l'Huma - vendredi 15 au dimanche 17 septembre: les débats de l'espace Bretagne se précisent
Fête de l'Huma - vendredi 15 au dimanche 17 septembre: les débats de l'espace Bretagne se précisent
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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 15:43
Motion du festival de cinéma de Douarnenez pour la libération de Salah Hamouri

MOTION

 

A l'occasion de la journée plus particulièrement dédiée à la Palestine, lors de la quarantième édition du Festival de Cinéma de Douarnenez (Finistère), les participants ont pris connaissance de l'arrestation, le mercredi 23 août, de Salah HAMOURI par l'armée israélienne à Jérusalem-Est.

Citoyen franco-palestinien, aujourd'hui avocat des prisonniers palestiniens, Salah HAMOURI à déjà passé 7 ans dans les prisons israéliennes, condamné sans la moindre preuve, au terme d'un procès inique, sous l'accusation d'avoir préparé un attentat contre un rabbin d'extrême-droite. La justice militaire l'a soumis à un scandaleux chantage:14 ans de prison ou une peine réduite s'il plaidait coupable.

Sa conjointe, citoyenne française et leur enfant sont eux-mêmes interdits de séjour à Jérusalem-Est par les autorités israéliennes.

Les participants au Festival de Cinéma de Douarnenez :

-s'associent au mouvement de protestation contre l'arrestation de Salah HAMOURI,

-demandent au Président de la République et au gouvernement français d'agir rapidement et de tout mettre en œuvre pour obtenir sa libération,

-exigent des autorités israéliennes sa libération comme celle de tous les prisonniers politiques palestiniens.

 

Cette motion a été adoptée à l'unanimité, le jeudi 24 août 2017, à l'issue du débat sur le thème « Israël-Palestine: quelles perspectives face à l'occupation »,avec la Dr Samah Jabr, Leïla Shahid, Gadi Algazi, le modérateur étant Dominique Vidal.

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 15:11
ouverture de l'Université d'été photo de nos camarades des Côtes d'Armor

ouverture de l'Université d'été photo de nos camarades des Côtes d'Armor

Université d'été du PCF 2017 à Angers: encore une fois, une très belle expérience et un moment de partage intellectuel et humain très fort des communistes!
Eric Bocquet, sénateur communiste du Nord, auteur de plusieurs rapports parlementaires contre l'évasion fiscale et de "Sans domicile Fisc" , et Quel plaisir d'accueillir Raoul Hedebouw brillant porte-parole du Parti des Travailleurs Belges

Eric Bocquet, sénateur communiste du Nord, auteur de plusieurs rapports parlementaires contre l'évasion fiscale et de "Sans domicile Fisc" , et Quel plaisir d'accueillir Raoul Hedebouw brillant porte-parole du Parti des Travailleurs Belges

Eliane Assassi présidente du groupe communiste au Sénat

Eliane Assassi présidente du groupe communiste au Sénat

Jacquy Hénin, ancien député européen communiste, et ancien maire de Calais

Jacquy Hénin, ancien député européen communiste, et ancien maire de Calais

Discours de Pierre Laurent le samedi matin

Discours de Pierre Laurent le samedi matin

Université d'été du PCF 2017 à Angers: encore une fois, une très belle expérience et un moment de partage intellectuel et humain très fort des communistes!
Université d'été du PCF 2017 à Angers: encore une fois, une très belle expérience et un moment de partage intellectuel et humain très fort des communistes!
Rencontre avec Raoul Peck, réalisateur de l'excellent film "Le jeune Marx" - ici avec Pierre Laurent, Alain Hayot, Camille Lainé

Rencontre avec Raoul Peck, réalisateur de l'excellent film "Le jeune Marx" - ici avec Pierre Laurent, Alain Hayot, Camille Lainé

Université d'été du PCF 2017 à Angers: encore une fois, une très belle expérience et un moment de partage intellectuel et humain très fort des communistes!
Université d'été du PCF 2017 à Angers: encore une fois, une très belle expérience et un moment de partage intellectuel et humain très fort des communistes!
André Chassaigne au centre, a présenté son dernier livre lors d'une de ses conférences

André Chassaigne au centre, a présenté son dernier livre lors d'une de ses conférences

atelier prise de parole en public avec l'ancien journaliste de l'audiovisuel, responsable de la CGT du syndicat des journalistes, militant communiste, Jean-François Téaldi

atelier prise de parole en public avec l'ancien journaliste de l'audiovisuel, responsable de la CGT du syndicat des journalistes, militant communiste, Jean-François Téaldi

Université d'été du PCF 2017 à Angers: encore une fois, une très belle expérience et un moment de partage intellectuel et humain très fort des communistes!
avec Minh Ha Duong, prix Nobel de la paix 2007 pour le GIEC, qui nous a parlé des différentes manières de mettre en oeuvre la transition écologique

avec Minh Ha Duong, prix Nobel de la paix 2007 pour le GIEC, qui nous a parlé des différentes manières de mettre en oeuvre la transition écologique

la délégation des communistes morbihanais

la délégation des communistes morbihanais

avec Jean-François Téaldi, en séance dédicace et discussion avec mon ancien voisin du CN

avec Jean-François Téaldi, en séance dédicace et discussion avec mon ancien voisin du CN

Une université d'été intense, riche, chaleureuse, avec plus de 1100 communistes rassemblés aux campus de Lettres et de Sciences d'Angers Belle Meille pendant 3 jours, du vendredi 25 au dimanche 27, sous un soleil rayonnant, et dans une très belle ambiance, avec un effort d'organisation très important de la fédération PCF du Maine-et-Loire dirigée par Alain Pagano, avec l'aide d'Aurélien Guillot, nouveau secrétaire départemental d'Ille et Vilaine, du secteur Formation du parti et notamment de Guillaume Roubaud-Quashié, et des Jeunesses Communistes. 

Comme on pouvait s'y attendre, les médias n'ont eu globalement une présence qu'à la convention des Insoumis et au conclave interne des cadres du PS.  Et la couverture médiatique de notre université d'été a été riquiqui, limitée à la presse malheureusement. 

Pourtant, notre université avait de la gueule, avec trois députés européens Front de Gauche (Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu), une grande partie des parlementaires communistes, des dirigeants syndicaux, des scientifiques et universitaires, philosophes et sociologues, des journalistes. Aucun représentant du Parti de Gauche ou de la France Insoumise qui avaient pris soin de fixer leur convention le jour de notre Université d'été, et qui n'ont pas répondu à notre invitation... 

La délégation finistérienne était composée de 9 camarades: Dominique, Yvonne, Gérald, Eric, Paul, Yann, Martine, Anne-Marie et moi-même.

Nous avons tous eu un grand plaisir à voir en avant-premier le film "Le jeune Marx" de Raul Peck, décrivant la naissance de l'amitié, de la théorie et de l'engagement politique de Marx et Engels, entre 1844 et 1848, et à rencontrer ce réalisateur engagé. 

Le banquet du samedi, les soirées au bar de la JC, ont été d'autres moments forts. 

Toutes les heures et demi, 6 ateliers de conférences-débats étaient proposés en même temps, sur les sujets les plus divers, avec des intervenants différents. 

Outre la l'intervention de Pierre Laurent le samedi midi, avec beaucoup de hauteur, nous avons ainsi pu assister quant à nous à un débat sur la loi travail avec un syndicaliste CGT du Val de Marne très percutant et le député communiste du Havre Jean-Paul Le Coq, à de très bonnes interventions sur la situation politique allemande (avec le journaliste de l'Huma Bruno Odent et Anne Sabourin) et anglaise (une analyse du labour de Jeremy Corbyn avec un excellent exposé d'Eleanor Moody, une camarade du Nord), à deux brillants exposés philosophiques de Denis Kermen sur Georges Politzer, philosophe marxiste résistant fusillé en 42, et d'un autre camarade philosophe et universitaire, Jean Quétier, sur la philosophie du populisme de gauche post-moderne et critique du marxisme de Chantal Mouffe et Laclau qui inspirent Mélenchon, France Insoumise et Podémos, mais aussi à un atelier très marrant et instructif avec le journaliste et militant cégétiste et communiste Jean-François Téaldi sur la prise de parole en public et un exposé drôle et brillant du sociologue bourdieusien Gérard Mauger sur le Populisme. 

Si nos débats, à part ceux du Conseil National réuni en Séminaire de Travail le vendredi, n'étaient pas spécifiquement portés sur les enjeux du prochain congrès national du PCF en 2018, mais plutôt sur le monde, l'histoire (communiste particulièrement, évidemment), la science, la théorie marxiste dans un esprit d'ouverture et d'exigence intellectuelle, critique et non dogmatique, ce moment de formation de haut niveau et de partage fraternel avec des camarades de toute la France, de toutes générations, de toutes origines et milieux sociaux, incarnant la très grande diversité et richesse humaine du Parti Communiste, donne l'envie de continuer à se battre et se creuser les méninges pour construire une réponse et une riposte communiste forte et rassembleuse à la domination capitaliste et libérale, pour bâtir les moyens d'une relance efficace de la lutte pour les dominés, ceux qui subissent la dictature de la finance, celle des 1% de la grande bourgeoisie, pour ne pas en rester à l'empire de l'arrivisme, des effets de manche et des prétentions messianiques personnelles. 

Ismaël Dupont           

      

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 15:02
Messieurs Macron et Le Drian, agissez! Israël doit libérer Salah Hamouri! (PCF)

Pierre Laurent est intervenu auprès du ministère des Affaires étrangères pour que la France demande la libération immédiate de Salah Hamouri. 

 

Messieurs Macron et Le Drian, agissez ! Israël doit relâcher Salah Hamouri !

 

L'emprisonnement de Salah Hamouri, avocat franco-palestinien arrêté par l'armée israélienne dans la nuit du 22 au 23 août à son domicile de 
Jérusalem-Est, a été prolongé jusqu'à demain mardi sans qu'aucune information ni preuve sur les charges qui lui sont reprochées ne lui 
soit communiquée, ni à ses avocats ni à sa famille. Il lui serait reproché d' « appartenir à une organisation ennemie » en Israël mais l'arrestation à Jérusalem-Est et l'emprisonnement sur présomption ne sont en aucun cas conformes au droit.


Cette violation des droits de la défense sont inacceptables, et cette détention arbitraire infligée à Salah Hamouri, dont les autorités israéliennes sont coutumières, est totalement illégale au regard du droits et des conventions sur les droits humains internationales.

Le président Emmanuel Macron et le ministre Jean-Yves Le Drian, qui sont restés silencieux depuis l'arrestation de Salah Hamouri, ont le devoir  d'intervenir fermement aujourd'hui auprès de leurs homologues israéliens pour que notre concitoyen soit immédiatement relâché sans condition.

Sans intervention avec force et détermination de leur part, notre compatriote Salah Hamouri risquerait de subir la détention 
administrative, c’est-à-dire une détention de plusieurs mois sans jugement ni accès au dossier.



Le Parti communiste français engage le gouvernement français à agir sans plus tergiver
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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 14:29
photo Ouest-France

photo Ouest-France

Recueilli par Patrice Moyon.

Pour Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, la réforme du Code du travail ne créera pas d’emplois. La CGT a d’ores et déjà appelé à une mobilisation le 12 septembre alors que le gouvernement s’est gardé de révéler ses arbitrages sur les sujets sensibles. Entretien.

Alors que des concertations sur les mesures de la réforme du Code du travail s’achèvent aujourd’hui entre les partenaires sociaux et le gouvernement, Philippe Martinez, le secrétaire général de la GT répond à Ouest-France.

Relancer le dialogue social, c’est plutôt une bonne idée ?

Philippe Martinez : Le dialogue social existe déjà dans les entreprises. L’objectif, avec la réforme du Code du travail, c’est d’abord de poursuivre ce qui a été entamé l’an dernier avec la loi El Khomri et n’a pu être achevé grâce aux mobilisations que l’on a connues. On en est à la septième ou huitième réforme du droit du travail depuis Chirac. Est-ce que cela a permis de faire baisser le chômage ? Non. Un petit boulot plutôt que pas de boulot : c’est la phrase que Macron aime prononcer. La volonté, c’est donc clairement de renforcer la précarité.

Vous avez appelé à une mobilisation pour le 12 septembre sans connaître le contenu de ces ordonnances. Surprenant.

On n’a pas joué la politique de la chaise vide. On a participé aux réunions qui ne sont pas des négociations. Même si le gouvernement se refuse toujours à nous donner un texte, on a des tendances lourdes qui nous permettent aujourd’hui d’assumer nos responsabilités.

Mais Force ouvrière (FO) ne vous suit pas. Pourquoi ?

C’est à eux qu’il faut le demander. Et pour l’instant, on ne connaît pas le contenu exact des ordonnances. La CGC n’appelle pas à manifester. Mais elle reste très critique. Des étudiants pourraient être là, tout comme les retraités et ceux qui sont concernés par la réforme de l’APL (Aide personnalisée au logement). Tous les ingrédients sont là pour une mobilisation.

Que craignez-vous avec cette réforme ?

L’inversion de la hiérarchie des normes nous inquiète. Un certain nombre de primes aujourd’hui négociées dans le cadre de la branche pourraient l’être dans le cadre de l’entreprise. C’est le cas des primes d’ancienneté.

De la même façon, aujourd’hui ce qui fait foi, c’est le contrat de travail. Demain, un accord d’entreprise prévoyant de travailler plus et de gagner moins pourrait être rendu obligatoire avec un licenciement en cas de refus. Et sans aucune possibilité de recours.

Une multinationale faisant des profits pourra mettre en avant des pertes dans une filiale française pour justifier des licenciements. On sait bien que par un simple jeu d’écriture comptable, on peut mettre un établissement dans le rouge.

Vous restez opposé à la fusion des institutions représentatives du personnel ?

Le comité d’entreprise, les représentants du personnel et le CHSCT seraient réunis dans une même instance. Je ne comprends pas qu’on fasse disparaître le CHSCT (Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail) au moment où l’on constate de plus en plus de souffrance au travail.

Sans CHSCT, plus de possibilité de recourir à une expertise indépendante ou d’agir en justice pour savoir si une réforme de l’organisation du travail aura des conséquences sur la santé. C’est aussi moins de moyens pour les salariés.

Et l’extension des contrats de chantier qui pourraient être étendus à d’autres secteurs que le bâtiment ?

Je ne sais pas comment ils vont les appeler. Mais ce sont des contrats précaires. On est dans l’inconnu. Là encore, on diminue les droits collectifs des salariés et leur rémunération.

Moins de 10 % des salariés français sont syndiqués. Pouvoir négocier sans passer par les syndicats pourrait sembler logique ?

Pas pour nous. Qu’est-ce qui mesure la représentativité des syndicats : le nombre d’adhérents ou les élections ? Est-ce que vous diriez que les partis politiques ne sont pas représentatifs. Et à elle seule, la CGT compte plus d’adhérents - 690 000 - que tous les partis réunis. Et les salariés votent. Vous voyez qu’on est représentatif. Se passer des syndicats, c’est le grand rêve du Medef

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 05:51

 

L’échange CSG contre cotisations sociales patronales épargne la finance et sera source de divisions.

Avec la baisse des APL, la fin des contrats aidés ou encore la rédaction des ordonnances de la loi travail, on croyait épuisée la réserve de mauvais coups de l’été. C’était sans compter l’annonce, hier, d’une hausse de la CSG dès le 1er janvier qui ne sera pas intégralement compensée par la baisse des cotisations maladie et chômage, comme Emmanuel Macron s’y était engagé initialement pour prétendument « augmenter le pouvoir d’achat ». Le ministère des Comptes publics a en e­ et indiqué que, si la hausse de 1,7 point de la CSG s’appliquerait bien dès la nouvelle année, la suppression des cotisations pour les salariés du privé qu’elle est censée financer se ferait en fait « en deux temps », avec une première baisse au 1er janvier et une seconde qui n’interviendra qu’à l’automne 2018. Plusieurs milliards d’euros seront ainsi subtilisés au pouvoir d’achat des Français entre les deux échéances pour réduire le déficit public, a confirmé le ministre Gérald Darmanin, sur Twitter. 

Avec la hausse de la CSG, le pouvoir d’achat va bel et bien être globalement amputé. Philippe Turpin/Photononstop

 

Le gouvernement a annoncé hier qu’il étalerait en 2018 la baisse des cotisations sociales des salariés du privé. Mais la hausse de la CSG, elle, s’appliquera dès le 1er janvier. Bilan : la promesse de « hausse » du pouvoir d’achat se transforme en purge au nom de l’austérité.

La manœuvre du gouvernement est astucieuse. D’une main, il rehausse la CSG pour tous ou presque, puisque l’assiette de cet impôt s’applique à tous les types de revenus : salaires du privé, du public, retraites, épargne, allocations chômage. Seuls les retraités percevant une pension de moins de 1 200 euros pour une personne seule et 1 800 euros pour un couple ne seront pas assujettis à la hausse de 1,7 point, ainsi que les chômeurs. De l’autre main, il rend une part de cet argent en baisse de cotisations sociales aux salariés du privé (les fonctionnaires et retraités n’étant pas concernés par cette mesure) pour que le solde sur leur salaire net soit positif, c’est à dire que le montant de la baisse des cotisations dépasse légèrement celui de la hausse de la CSG. Cela afin de faire croire que la promesse annoncée n’est pas différée : « Dès le 1er janvier, un gain de pouvoir d’achat bénéficiera aux salariés et aux indépendants », assure Bercy.

depuis le début, la mesure sent l’arnaque

Mais ce transfert ne sera que partiel : pour le reste, les sommes récupérées serviront à boucher les trous des budgets d’austérité de l’équipe Macron-Philippe pour rentrer dans les clous de la prévision de déficit public ramené à 2,7 % du PIB l’an prochain. Et, grâce à ces recettes nouvelles, à financer indirectement les autres priorités du gouvernement, comme la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sur les patrimoines en actions.

Dans son communiqué, le ministre des Comptes publics n’indique pas le montant de ce qui sera ponctionné ainsi dans le porte-monnaie des ménages. Les Échos parlaient hier de plusieurs « milliards d’euros par rapport à la facture totale de cette réforme si la baisse totale des cotisations avait été immédiate ». « C’est gravissime », s’insurge le président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) à l’Assemblée nationale, le député PCF André Chassaigne, pour qui ce choix met à nu « les vraies priorités » du gouvernement. « Une fois le voile déchiré de l’effet trompeur sur le pouvoir d’achat, reste un projet de liquidation du système de financement de notre protection sociale par la substitution de la CSG aux cotisations sociales. C’est la porte ouverte à une prise en main par l’État de la Sécurité sociale et à la baisse de ses recettes pour ouvrir petit à petit le secteur au privé », alerte l’élu du Puy-de-Dôme.

Tollé également à droite, sous la plume du président (LR) de la commission des Finances de l’Assemblée, Éric Woerth, sur Twitter : « L’augmentation des impôts c’est pour tout de suite, la baisse des cotisations c’est pour après, on dirait de la vieille politique. » Même le dernier carré des hollandistes a condamné la manœuvre, le député PS Stéphane Le Foll estimant que la hausse de la CSG va servir à faire « de la trésorerie. (…) Ce sont des choix politiques que je ne partage pas », a déclaré l’ex-ministre hier sur BFMTV.

De quoi alimenter l’opposition à une mesure qui, depuis le début, sent l’arnaque : faire supporter aux salariés du privé eux-mêmes une partie de la « hausse » de leur salaire net en piochant dans leurs cotisations, c’est-à-dire dans la partie brute de leur salaire. Les retraités et fonctionnaires étant mis à contribution pour financer l’autre partie. Une « opération blanche » pour le pouvoir d’achat total des Français, puisque les sommes distribuées d’un côté devaient être exactement compensées par la hausse de la CSG pour tous. Le capital n’étant que très peu mis à contribution grâce à la future taxe forfaitaire plafonnant l’imposition de leurs revenus à 30 % tout compris, inclus les prélèvements sociaux comme la CSG, ce qui les mettra à l’abri d’une mauvaise surprise fiscale. La répartition des richesses produites entre salaires et capital promet ainsi de ne pas être affectée par la mesure, à la différence de vraies augmentations de salaires.

Avec la publication du détail de sa mise en œuvre, le dispositif risque de tourner au jeu de massacre pour le pouvoir d’achat, car celui-ci va bel et bien être globalement amputé dans un premier temps. D’autant que Bercy n’évoque nullement un rattrapage du produit de la hausse de la CSG non reversé aux salariés du privé les trois premiers semestres de 2018 : le « gain (sic) sera amplifié par une seconde baisse des cotisations à l’automne », se contente de préciser le communiqué. Les Français « vont faussement gagner du pouvoir d’achat. On va leur donner ce qu’on leur prend dans leur poche. (…) Tout cela est une arnaque », a taclé hier le député de la France insoumise Éric Coquerel sur Europe 1.

Pour Macron, mieux vaut taxer les retraités que les riches

Les retraités et les fonctionnaires ont particulièrement du souci à se faire. Pour les premiers, aucune compensation ne viendra soulager la facture de l’alourdissement de la CSG. Sur ce point, Emmanuel Macron ne se renie pas : celui-ci estimait dès 2008, en tant qu’inspecteur des finances rapporteur au Conseil d’orientation des retraites (COR), que « la substitution progressive de la CSG aux cotisations sociales » contribue « à mieux répartir les prélèvements entre classes d’âge dans la mesure où la CSG est moins concentrée sur les classes d’âge d’actifs ». En clair : il vaut mieux taxer les retraités. Quant aux fonctionnaires, Bercy promet des « discussions » à l’automne pour « définir les modalités d’une compensation », sans que l’on en sache davantage aujourd’hui. Or, avec le gel du point d’indice décidé au début de l’été, leur pouvoir d’achat est déjà sévèrement entamé.

 

 

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 05:48

A moins de 3 semaines du lancement de la fête de l’humanité 2017, bâtisseuses et bâtisseurs sont à pied d’œuvre.

Tous les savoirs faire sont au rendez-vous.

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 05:47

A l’appel de Reporters sans frontière (RSF), du comité de soutien à Loup Bureau et de la ville de Paris, un rassemblement de soutien au jeune journaliste de 27 ans, Loiup Bureau, a eu lieu le jeudi 24 août après-midi sur le parvis de la mairie du IVème arrondissement de paris.

Reportage Jules montané

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 05:46

Entre les menaces sur la carte professionnelle, l’arrivée de plateformes d’opérateurs de voyage et l’essor des « visites gratuites », les guides-conférenciers voient leur métier, déjà fragile, se précariser. Et s’inquiètent de la manière dont sont reçus les touristes en France.

C’est un cocorico dont on ne cesse de se gargariser : la France est le pays qui accueille le plus de visiteurs internationaux au monde. En 2015, quelque 84,5 millions de touristes ont foulé le sol de l’Hexagone. En première ligne pour les accueillir et leur faire découvrir le patrimoine, les guides-conférenciers se définissent aujourd’hui comme « une profession en péril », selon les mots du syndicat professionnel des guides interprètes conférenciers (SPGIC). Si 10 000 personnes possèdent la carte professionnelle, seules 3 000 à 3 500 d’entre elles travailleraient en tant que guides-conférenciers. À Paris, ces derniers gagneraient entre 10 000 et 20 000 euros net annuels. La profession est fragile. Et sa précarisation ne date pas d’hier.

 

Un décret de 1992, déjà, rendait libre le guidage sur la voie publique. Mais la carte professionnelle reste aujourd’hui obligatoire pour la visite commentée des musées et monuments nationaux. « En 2014-2015, ils ont voulu nous mettre dans la loi Macron. Il fallait que n’importe qui puisse devenir guide car le diplôme constituait soi-disant un obstacle à l’emploi », se souvient Sophie Bigogne, secrétaire du SPGIC. Grâce à la mobilisation des guides-conférenciers et des parlementaires « qui voient dans leurs circonscriptions l’importance du tourisme », la simplification du métier n’aura pas lieu.

Un arrêté interministériel de décembre 2016 vient néanmoins refroidir les professionnels. Il permet « aux titulaires d’un diplôme conférant le grade de master justifiant au minimum d’une expérience professionnelle d’un an cumulé au cours des cinq dernières années dans la médiation orale des patrimoines » d’obtenir leur carte professionnelle, jusqu’alors réservée aux titulaires de la licence professionnelle de guide-conférencier et aux titulaires d’un diplôme de master ayant validé des unités d’enseignement spécifiques. « Un diplômé en chimie ou mathématiques, tant qu’il a le niveau master, peut donc demander sa carte de guide », s’indigne Sophie Bigogne. Si la syndicaliste reconnaît que dans certains lieux spécifiques, par exemple le musée de l’air et de l’espace, des guides spécialisés sont les bienvenus, elle perçoit dans cette mesure une dévalorisation de son métier.

D’autant que les guides provenant d’autres pays européens peuvent également obtenir cette fameuse carte, au nom de la réciprocité. Les formations sont pourtant loin d’être équivalentes. Ainsi, au Luxembourg, il suffit d’avoir suivi un cycle de 46 heures de cours ; dans les Flandres, en Belgique, aucune formation n’est obligatoire – quand celle-ci équivaut à 400 heures puis douze semaines de stage, selon les informations du SPGIC. « On ne demande pas de numerus clausus. Et on n’est certainement pas poujadistes, rappelle Pascal Réchard, le président du syndicat. On est une profession avec énormément d’étrangers ou de personnes d’origine étrangère. Au sein du syndicat, on a plusieurs nationalités. On demande juste une formation car quand on guide, on doit connaître le patrimoine, la culture et l’aire géographique spécifique. Il faut retourner à un vrai diplôme. »

Craintes d’ubérisation

Surtout, le métier fait face, comme tant d’autres, à une « ubérisation ». L’apparition de nouvelles plateformes constituerait une « concurrence déloyale » envers les guides traditionnels. Ce dont se défend Ralph Guyot-Jeannin, directeur général de la start-up française Cariboo, qui met en avant, interrogé par France 2 en mai dernier, des « guides locaux », auto-entrepreneurs. « Les guides locaux n’ont pas du tout remplacé les guides professionnels. On est venus étendre le marché. De plus en plus de gens commencent à consommer des guides, surtout des nouveaux consommateurs qui n’avaient jamais été adressés jusque-là. C’est vraiment très, très complémentaire. » Dans une interview accordée en 2015 au portail des professionnels du tourisme, TourMag, le co-fondateur du site, Jean-Régis de Vauplane, rappelle que la grande majorité des guides locaux de Cariboo sont étudiants. « Les guides-conférenciers sont des experts. C’est leur métier de guider. Quant aux locaux de Cariboo, ce sont des passionnés qui font cette activité comme un hobby. Nous ne sollicitons pas le même budget et ne proposons pas les mêmes produits. Ce que nous vendons, c’est une rencontre avec un “local”, ses passions et ses centres d’intérêts. Pas une visite guidée. »

Ce qui inquiète notamment le SPGIC, ce sont surtout les plateformes, souvent immatriculées à l’étranger, qui organisent des visites avec des guides en auto-entreprenariat. « Ils n’ont ni assurance, ni contrats, alors qu’ils sont dans un véritable lien de subordination », s’inquiète Sophie Bigogne. « Nous, les vieux, on travaille encore pour des agences de voyage ou de tourisme, mais les jeunes aujourd’hui n’ont pas le choix, ils doivent se mettre en auto-entrepreneurs pour travailler », regrette Pascal Réchard. Ce qui ne les empêche pas de mener la fronde.

En mai dernier, l’agence City Wonders, un des poids lourds du secteur, décide de revoir à la baisse sa grille tarifaire à compter de la haute saison 2017. Installée en Irlande, la société embauche, selon TourMag« environ 80 guides titulaires de la carte professionnelle pour faire visiter les musées et monuments nationaux aux touristes à Paris » – certification indispensable dans les musées et monuments nationaux. Les conférenciers, sous statut d’auto-entrepreneurs, se sont donc rassemblés au Louvre afin de manifester leur colère et d’en informer les touristes. Raphaëlle Froment-Meurice, guide détentrice de la carte professionnelle, a été leur porte-parole. Au Louvre, justement, elle gagnait 160 euros par visite groupée de trois heures. « Nous, on travaille en tant qu’indépendants, avec plusieurs agences. Nous n’avons pas de lien d’exclusivité, mais avec City Wonders, nous devions suivre un certain nombre de consignes : suivre un script avec des incontournables de visite, porter un drapeau à l’effigie de la société, faire la promotion de codes de réduction… C’était du travail salarial sans l’être. Ils nous ont dit que la vente de promos compenserait la baisse des tarifs. Ou alors, si on obtenait une bonne note sur TripAdvisor, avec notre nom cité, on pouvait toucher un bonus », se remémore-t-elle.

La réaction de la plateforme ne s’est pas fait attendre. La porte-parole a été « déréférencée », comme une grande partie de ses camarades de lutte, dont la majorité ne travaille plus avec la plateforme. « On a essayé de lutter contre un mastodonte. Ça a été très complexe », souligne la porte-parole.

« La société a tout simplement décidé de mettre fin à sa collaboration avec plusieurs d’entre nous et a procédé à de nouveaux recrutements. Plus encore, récemment encore, City Wonders faisait travailler au Louvre des personnes non titulaires de la carte professionnelle », dénoncent des guides dans Le Parisien, lesquels affirment travailler « sans interlocuteur en France, sans statut salarié, en recevant [leurs] plannings par intranet ». Le syndicat Sud s’inquiète également du recours par l’entreprise à des guides stagiaires. « Comment une entreprise qui ne possède aucun salarié en France peut-elle avoir recours à des stagiaires, qui plus est pour certains sous statut d’auto-entrepreneur ? », s’interroge-t-il.

Des inquiétudes européennes

Autre sujet de préoccupation : les visites (dites) gratuites, appelées « Free Tours ». « Ça se développe partout en Europe. Les personnes chargées de mener la visite, souvent non diplômées, sont rémunérées uniquement par leur pourboire. Mais elles doivent en reverser une partie à la plateforme, même quand elles ne gagnent rien », se désole Sophie Bigogne. La pratique inquiète, même au-delà de nos frontières, où elle s’installe également.

À Bruxelles, la RTBF s’était intéressée aux « dessous des visites guidées gratuites ». « Dès le départ, les guides rappellent aux touristes qu’ils subsistent grâce aux pourboires. Commence alors l’opération séduction. Le guide amuse le public, prend une photo pour la page Facebook de la société. Il devra ensuite reverser une commission par touriste à sa compagnie », raconte la télévision belge en expliquant que « cette évolution dans le secteur touristique fragilise la profession de guide, dont l’accès n’est pas réglementé en Belgique ».

Au Royaume-Uni, l’autorité britannique de contrôle de la publicité (ASA – Advertising Standards Authority) a donc pris les choses en main et « recadré les “free” walkings tours », annonce la Fédération nationale des guides interprètes et conférenciers (FNGIC). Outre-Manche, désormais, une visite annoncée comme gratuite devra réellement l’être et son cadre devra être aussi transparent. « Dès lors qu’un guide ne garde pas la totalité du montant de la rémunération et qu’il en reverse une partie (mise en commun, coûts de marketing ou de publicité reversés à l’organisateur, etc.), cela devra être mentionné explicitement sur l’annonce. Le terme de pourboire (tip) sera supprimé et remplacé par “paiement à discrétion” », rapporte la FNGIC.

En avril 2016, un document de la Commission européenne évaluait les professions réglementées en prenant l’exemple des guides touristiques, après une réunion en juin 2015. La République tchèque et la Pologne sont notamment citées dans la partie « déréglementation de la profession ». « En République tchèque, la profession de guide touristique a été déréglementée en 2008, malgré la forte protestation des organisations professionnelles », écrit la Commission. À la suite de cette réforme, le nombre de licences émises dans le pays a diminué de 45 % entre 2008 et 2010. « Les guides qualifiés ont été remplacés par des entreprises non qualifiées et non autorisées, relève la Commission. En outre, certains arguent que la prestation de services par l’intermédiaire des guides non qualifiés endommage l’image du pays et affecte donc tout le tourisme en République tchèque. »

Les effets néfastes de la déréglementation

En Pologne, le métier de guide touristique a également été déréglementé, afin d’ouvrir la profession au plus grand nombre de prestataires de services potentiels, « ce qui devrait entraîner une augmentation de la prestation de services », indique le rapport. Auprès de la Commission européenne, la Pologne fait cependant état « de certains effets néfastes de la déréglementation, comme une diminution de la demande de guides touristiques locaux, car les groupes étrangers apportent leurs propres guides », ou « l’augmentation de l’économie souterraine ». Tout ce que craignent les professionnels français.

« L’objectif annoncé est d’accueillir 100 millions de touristes en France en 2020, mais regardez les conditions dans lesquelles on les reçoit. Au Louvre, il y a même un sens unique dans la salle de Mona Lisa… », regrette Sophie Bigogne. Elle s’inquiète aussi du mauvais classement de la France en termes de recettes générées par le tourisme. En effet, malgré la première position en nombre de visiteurs, la France ne se hisse qu’à la quatrième place en ce qui concerne les revenus générés. Bien loin des États-Unis et de leurs 184,3 milliards d’euros, ou de la Chine et de ses 102,8 milliards d’euros, les recettes françaises n’étaient que de 41,4 milliards d’euros en 2015. Et l’arrivée des plateformes libéralisant le marché ne devrait pas aider, la majorité d’entre elles étant installées à l’étranger.

Pourtant, en décembre 2014, alors que la profession s’inquiétait de sa mise en péril par la loi Macron, l’ancien secrétaire d’État chargé de la réforme de l’État et de la simplification, Thierry Mandon, affirmait : « Je n’ai pas le sentiment que la volonté d’Emmanuel Macron [alors ministre de l’économie – ndlr] soit de baisser le niveau de qualité. Il n’y a pas d’avenir pour l’économie française dans le low-cost. C’est l’inverse. Le grand projet pour la France, c’est la qualité partout. » Les guides-conférenciers n’ont plus qu’à espérer que leurs inquiétudes soient entendues par celui qui est désormais à la tête de l’État.

 

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